Chaque fois qu’on parle de politiques progressistes, qu’il s’agisse d’éducation, de santé, d’équité ou d’environnement, un pays scandinave est toujours donné en exemple. On a parfois l’impression que ces pays sont sur une autre planète et que leurs façons de faire seraient impossibles à mettre en place ici.
C’est faux. La Norvège est le leader mondial incontesté en ce qui concerne l’électrification des transports. Alors qu’à peine 1% des véhicules vendus au Québec sont électriques (100% électriques ou hybrides branchables) en Norvège, ce chiffre frôle les 40%. Aucun autre pays dans le monde ne s’approche de ce chiffre. Je me suis récemment rendu à Oslo, en Norvège, pour rencontrer les artisans de cette révolution du transport. Bien que leurs progrès sur ce dossier soient impressionnants, la principale leçon que je retiens est que ce changement s’est fait très rapidement. Oslo-Canada: plus de similitudes qu’on ne le croit Ce pays ressemble beaucoup au nôtre. Oslo est une ville où l’hiver est presque aussi rigoureux qu’ici. Comme nous, les Norvégiens sont des amoureux de la nature et profitent pleinement de leur immense pays (la distance entre Oslo et Hammerfest, leur ville la plus au nord, est de 2000 km, soit la distance entre Montréal et la Floride). Tout comme les Québécois, ils sont d’ailleurs nombreux à posséder un chalet ou une cabane en campagne… L’amour de la voiture n’est donc pas un concept étranger en Norvège, même si le système de transport en commun y est beaucoup plus efficace que le nôtre. Fait intéressant: les propriétaires de véhicules électriques parcourent autant de kilomètres annuellement que leurs voisins propriétaires de voitures à essence. Dès que j’ai mis le pied en Norvège, l’enthousiaste des transports écologiques que je suis s’est mis à chercher des véhicules électriques. J’en ai repéré rapidement, mais j’ai surtout vu des taxis Mercedes polluants et des voitures à essence. Bien que la part des ventes de voitures électriques en Norvège atteint 40%, ce phénomène est encore très récent. La vaste majorité des voitures sur la route et la totalité des camions fonctionnent encore à l’essence et au diesel. Première leçon : la transition va prendre du temps, voilà pourquoi il faut commencer le plus tôt possible. Source (article complet) :Journal Métro Contribution : Martin Archambault
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