La BMW i3 se distingue des autres voitures électriques, car elle est offerte dans une version tout-électrique classique et dans un modèle « REx » (Range EXtender) doté d’un petit moteur à essence qui permet de prolonger son autonomie. Contrairement à une autre voiture électrique populaire à autonomie prolongée, la Chevrolet Volt, l'i3 REx n’est pas conçue pour fonctionner plus longtemps à l’essence qu’à l’énergie électrique.
Le chef de produit de BMW i Jose Guerrero a expliqué brièvement comment la société avait pensé la voiture, dans une récente entrevue avec BMW Blog. Il a affirmé que BMW souhaitait que le REx soit utilisé comme sur une voiture électrique à batterie standard, sans que les conducteurs ne se fient trop sur le moteur à essence. « D'une certaine manière, le REx doit être vu comme la béquille de la i3 » a-t-il précisé. Guerrero a noté que BMW voulait que la i3 soit considérée avant tout comme une voiture électrique et que les conducteurs passent donc la majeure partie de leur temps sur ce type d’énergie. L’une des exigences de développement était que l’autonomie de l'essence ne dépasse pas considérablement l’autonomie électrique (la i3 REx 2016 a une autonomie électrique de 72 miles (115 km) et de 150 miles (240 km) en combinant l'électricité et l'essence). Cela diffère de la Volt, qu’il a comparé un peu dédaigneusement à l’hybride rechargeable BMW X5 xDrive40e.
Il est intéressant de noter que BMW n'a pas seulement conçu la i3 REx pour redorer son blason vert. Le groupe motopropulseur à autonomie prolongée a été mis en place spécifiquement pour que la i3 soit perçue comme un véhicule électrique à batterie à autonomie prolongée, ou « VEB », selon les règles d’émissions de la Californie. La i3 est le premier véhicule de production qui se qualifie dans cette catégorie, ce qui impose des restrictions sur la conception du prolongateur d'autonomie et sur la façon dont il pourra être utilisé. Entre autres choses, cela permet à la i3 REx d’être admissible à un crédit d'impôt de 2500 $ en Californie.
La i3 devrait donc offrir plus d’autonomie sous peu, bien que BMW n'ait pas encore discuté des détails. Guerrero a laissé entendre que la voiture électrique pourrait devenir une plate-forme pour la technologie de conduite autonome, en précisant que cette même technologie « était maintenant prête. » Source : Ecomento Contribution : Peggy Bédard
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