En 2013, les organisateurs de la Formule électrique ont mandaté la firme EY de produire une étude qui quantifierait la valeur potentielle globale du championnat à la croissance du marché des véhicules électriques (VE). Principale constatation de l’étude : la FE contribuerait de façon significative à faire tomber les barrières à l’adoption des VE et créerait une externalité positive pour la collectivité.
Ce constat découle principalement de l’impact à long terme du championnat sur l’augmentation du taux de pénétration du VE. Les effets positifs comprennent l’accélération de la recherche et du développement, la mobilisation sociale et politique autour des enjeux environnementaux du transport et la formation de partenariats qui aideront les villes à développer les infrastructures nécessaires à la transition vers une mobilité plus durable. C’est sans compter les nombreux autres bienfaits pour la société comme la réduction des coûts sur le système de santé et de la consommation d’hydrocarbures, de même que de la pollution qui en découle.
De manière plus précise, l’étude a modélisé l’impact du championnat de FE pour le projeter sur une période de 25 ans (2015-2040), et permet d’envisager les résultats suivants : • Des ventes supplémentaires de 77 millions de véhicules électriques dans le monde. • Une réduction de 900 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions de l’Italie pendant deux ans. • Des économies de 25 milliards d’euros en soins de santé et en gain de productivité grâce à la réduction de la pollution. Selon cette étude, le championnat pourrait avoir un effet structurant à moyen ou long terme pour attirer des investissements en mobilité durable. C’est exactement le positionnement que vise Montréal, et la FE contribuera fortement à bâtir cette notoriété. Pour en savoir plus sur l’étude, cliquez ici. Source : Montréal c'est électrique. Contribution : Martin Archambault
Commentaires
|