Cette semaine, Robert Llewellyn a décidé de faire rouler sa voiture électrique personnelle, une Nissan Leaf 2012 avec 66,000 kilomètres au compteur, jusqu'à ce que sa batterie soit complètement vidée. Depuis toutes ces années, Robert n'avait jamais vidé sa batterie complètement, il lui restait toujours amplement d'autonomie pour se rendre à bon port, ou pour trouver des bornes publiques 240V et 480V (BRCC) afin de continuer ses périples. Il se posa récemment la question, qu'est-ce qui arrive? Combien de temps peut-on rouler avec le mode "tortue" qui réduit la vitesse permise avant que la voiture ne s'immobilise complètement? Et, est-ce que l'arrêt est brutal lorsqu'il n'y a plus de "jus", ou est-ce que la voiture roule librement jusqu'à un arrêt complet? Pour les non-initiés, la conduite d'une voiture purement électrique est simple, et l'ordinateur de bord offre de multiples avertissements au conducteur lorsque l'énergie de la batterie est basse...
Tomber en panne en voiture électrique demande certainement plus d'effort que de tomber en panne en voiture thermique, car cette dernière n'affiche pas autant d'information et d'avertissements annonçant la panne imminente. En ville, il est rare qu'un électromobiliste tombe en panne, les bornes sont maintenant plus communes à travers le Québec, mais surtout, la voiture possède amplement d'autonomie pour effectuer ses déplacements quotidiens. Pour un trajet longue distance, un minimum de préparation est nécessaire pour connaître l'adresse des bornes lors de notre voyage, ainsi que l'évaluation de la distance entre chaque borne. Le GPS de chaque voiture possède cette information, mais puisqu'elle n'est pas toujours mise à jour régulièrement, une application de localisation de bornes telle PlugShare ou l'application québécoise Localisateur de borne sont des outils indispensables à garder sur son téléphone intelligent. En dehors des zones de couverture cellulaire, un livre électronique comme le Répertoire de bornes est un must.
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