Seulement après deux ans de partenariat, Alejandro Agag et Enrique Banuelos veulent mettre fin à leurs intérêts communs face à la Formule E. Juste après la tenue de la deuxième manche du championnat, les deux hommes d'affaires espagnols négocient avec plusieurs fonds d'investissement leurs entrées dans la holding qui prend en charge les droits pour les 25 prochaines années, comme l'ont confirmé au journal «El Confidencial» les responsables. À l'heure actuelle, le mieux placé est CVC, qui est en train d’évaluer le montant de leur offre pour débarquer dans une entreprise qu’elle connaît bien. La société de capital-risque est actuellement l'investisseur financier de référence de la Formule 1 à côté du promoteur et fondateur Bernie Ecclestone. Alejandro Agag, contrairement Enrique Banuelos, veut profiter de la conjoncture actuelle pour offrir a CVC une solution de rechange à la Formule 1. Depuis quelque temps, le fonds de private equity tente de se détacher d’Ecclestone. Le temps est compté pour Alejandro Agag et d'autres partenaires espagnols qui sont entrés en Formule E de leurs fonds, comme Luis Delso (Isolux) ou Carlos Ortega (Pepe Jeans). La possibilité de faire des plus-values est moindre chaque jour qui passe, puisque leurs participations minoritaires ont été diluées progressivement avec de nouveaux partenaires tels que la multinationale Qualcomm, la banque privée andorrane Banca Mora ou le Fonds d'investissement Causeway Medias (Boston Celtics et San Francisco 49ers). Selon des sources officielles, l'entrée progressive des partenaires fait partie du plan de développement prévu pour la Formule E: "C'est maintenant le temps d'intégrer un grand investisseur financier qui contribuera à la consolidation de l'entreprise." Dans ce scénario, CVC apparaît comme le candidat idéal pour leur expérience et leur connaissance de l'industrie, mais pas le seul investisseur financier qui a offert cette opération. Cette dynamique d’augmentation de capital, bien qu’elle n’est pas été le déclencheur, a fini par dynamiter les relations entre Agag et Banuelos. L'ancien développeur urbain de Valence, qui a soutenu la naissance du projet avec un investissement de 30 millions d'euros, préfére, lui, attendre de maximiser la valeur de la Formule E, dont la première course pris place à Pékin, où une réunion du conseil administration a eu lieu pour négocier avec le fond CVC, d'après plusieurs des protagonistes. Banuelos se méfie de la précipitation de vendre d’Agag, véritable cerveau de cette compétition pour voitures «écologique» et de l'accord obtenu avec la FIA (Jean Todt) pour exploiter cet événement pendant 25 ans. Banuelos soupçonne que son partenaire veuille utiliser CVC pour le remplacer, de sorte que le beau-fils d'Aznar reste à la tête de la prometteuse entreprise de Formule E en tant que gestionnaire avec de nouvelles conditions. En bref, imiter ce que Bernie Ecclestone a fait pendant des décennies avec la Formule 1. De son coté, CVC valorise le potentiel de cette formule verte comme une alternative aux entreprises classiques, où elle a dû augmenter la distribution des revenus annuels (1,500 millions de dollars) de la compétition entre les équipes jusqu'à 60%. En plus, Ecclestone a signé des accords avec les grandes équipes (Ferrari, Red Bull, McLaren et Mercedes) pour augmenter sa participation des droits en échange d'assurer sa présence en Formule 1 pour au moins dix ans. https://valverdethierry.wordpress.com
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