Comme le rapportait un article de La Presse début novembre, la Commission européenne souhaite réduire de 30 % les émissions de CO2 d'ici 2030. Elle entend aussi augmenter la popularité des VÉs en offrant de meilleurs prix et une recharge simplifiée. Ces engagements visent deux objectifs : atteindre ses cibles climatiques et faire face à la concurrence des marchés asiatiques et américains.
Plusieurs constructeurs dénoncent cependant la radicalité de la proposition, même si globalement elle est beaucoup plus modeste que les engagements pris par d’autres pays membres de l’Union européenne (UE). Pour atteindre son objectif de réduction de CO2, la Commission souhaite que la moyenne des émissions produites par les voitures et utilitaires légers neufs entre 2021 et 2030 régresse de 30% en dix ans, avec un objectif intermédiaire de -15% en 2025. L’article propose un entretien avec Maros Sefcovic, vice-président de la Commission, qui vient apporter quelques précisions sur le plan qui sera favorisé, qui inclut un système d’incitatifs basé sur le modèle californien et le développement des infrastructures. Il y précise aussi que les constructeurs qui dépasseront les cibles fixées par l'UE par la production de véhicules propres pourront obtenir une augmentation de leurs limites d'émissions de CO2. Une situation dénoncée par des ONG et des ministres de l'Environnement et des Transports de différents États membres de l’UE, car ils jugent que les objectifs ne sont pas assez ambitieux et que l’UE cède ainsi aux pressions des lobby automobiles. Mais pour l'UE, il faut aussi faire face à l’évolution du marché automobile pour aller vers des véhicules « zéro émission carbone » ou « à faibles taux d'émission », qu'elle définit comme émettant moins de 50 g de CO2/km. Maros Sefcovic aborde la concurrence asiatique que l’UE doit prendre en considération dans l’élaboration de ses propositions. Il note par exemple que seulement 6 modèles de VÉs sont actuellement disponibles dans l'UE, par rapport à 400 en Asie. Il planifie aussi développer le secteur européen de la batterie électrique, qu'il voit comme le secteur à conquérir dans une économie mondiale de plus en plus connectée. Les autres mesures de la Commission visent à développer la diversité des modes de transport ou encore les autobus passagers longue distance. Toutes ces propositions doivent encore être négociées par les États membres et le Parlement européen avant d'être adoptées. Pour consulter l'article complet c'est ici. Source : La Presse Contribution : Peggy Bédard
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