![]() Voici un autre article publié aujourd'hui dans le Journal de Québec (et peut-être republié dans celui de Montréal?) dans la série des transports électriques. Cette fois, on discute de la rareté des voitures disponibles à l'achat. Le problème majeur énoncé, c'est qu'un particulier qui veut prendre possession d'un VÉ doit souvent l'acheter à l'aveuglette, sans même l'avoir essayé. Il doit être convaincu de son achat et faire un dépôt chez le concessionnaire pour être mis sur une liste d'attente. C'est une situation très délicate, rendue dysfonctionnelle en partie dû aux crédits de carbones donnés aux constructeurs livrant des véhicules non-polluants, qui sont rachetés à gros prix par ceux qui n'ont pas de véhicules électriques dans leur catalogue, et qui autrement n'auraient même pas le droit de vendre de voitures sur le territoire (Californie et Oregon). C'est ce qui rend le Québec moins attrayant pour les constructeurs, où une poignée de VÉ sont livrés mensuellement ce qui ne répond pas à la demande, et décourage ceux qui n'étaient pas totalement convaincus à la base. Voici l'article de M. Taïeb Moalla à ce sujet: Si les voitures électriques se font aussi rares sur les routes du Québec, c’est en bonne partie la faute des constructeurs. C’est le raisonnement développé, mardi, par Simon-Pierre Rioux, président de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ). Ce dernier réagissait au dossier consacré aux véhicules électriques publié lundi et hier dans le Journal. «Essayez donc d’appeler des concessionnaires et de voir si des véhicules électriques sont disponibles dans des délais raisonnables», a-t-il proposé au Journal. Vérification faite, il fallait attendre «de un mois à un mois et demi» chez Capitale Nissan pour espérer mettre la main sur une Leaf (100 % électrique), nous a répondu un vendeur. À Beauport Nissan, on nous a expliqué que «Nissan n’envoie plus des Leaf au Canada parce que le marché est beaucoup trop petit. Ici, on ne prend plus de commandes, car on n’a pas la garantie de pouvoir livrer avant le 31 décembre», a détaillé un de ses confrères. Condos? Outre le problème de l’offre et de la demande, qu’on peut comparer au paradoxe de l’œuf et de la poule, la question des bornes de recharge dans les stationnements de condos constitue un vrai casse-tête. Roland Turgeon, un résident de Charlesbourg, a raconté au Journal l’incompréhension des gestionnaires de son édifice pour ce genre de branchement. «Idéalement, il est temps de penser à installer ce types d'équipement dans les futurs condos. Ce sera une valeur ajoutée à la revente», croit-il. Bornes de 400 volts Par ailleurs, l’arrivée de bornes de 400 volts, qui permettraient des recharges à 80 % de la batterie en à peine 30 minutes, demeure une priorité aux yeux de Simon-Pierre Rioux. Selon les informations du Journal, le gouvernement annoncerait très bientôt l’apparition de quatre de ces bornes sur la 20, entre Québec et Montréal. Source: Journal de Québec
Commentaires
|