Contrairement à ce que l'on pourrait croire après avoir visionné le vidéo de la Tesla Model S P85D hier, le pilote automatique de Tesla Motors n'est pas comparable à un véhicule à conduite autonome. Ce sont de multiples systèmes de gestion de la conduite permettant d'améliorer la sécurité des passagers et des piétons/cyclistes/automobilistes/chats (!) dans l'environnement de la voiture Tesla. Dès le départ, on informera le client que le pilote automatique de la Tesla nécessite l'apport du conducteur, et qu'il n'est pas infaillible. En cas d'accident, c'est le conducteur qui demeure responsable, et Tesla Motors ne sera pas tenu garant des événements malheureux. Les systèmes sont en place mais ne peuvent pas défier les lois physiques, et advenant qu'un piéton se précipite devant le véhicule, autant l'auto-pilote que le meilleur conducteur au monde ne pourra pas éviter l'impact, mais la Tesla équipé de ces systèmes tentera de diminuer l'impact et les blessures. Selon Elon Musk, nous sommes encore à 5-7 ans d'une conduite purement autonome qui aura été testée sur des millions de kilomètres, garantissant aux gouvernements de chaque pays que le véhicule pourra performer comme prescrit, et qu'il y a des systèmes de gestion de secours en cas de panne d'un élément du système d'analyse de l'environnement. C'est un système de conduite absolument exceptionnel, loin en avance sur leurs compétiteurs. Le fait que leur système fonctionne autant par brouillard que par neige et même des tempêtes de sable (particules fines) est vraiment remarquable. Gérer la conduite sous des climats extrêmes où les caméras classiques et les sonars sont inefficaces fut longtemps le talon d'Achille des systèmes de conduite autonome; il sera donc fort intéressant de voir si le système de Tesla est à la hauteur de nos hivers québécois, ou des tempêtes de sable d'Abu Dhabi [vidéo]....
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