C’est après un début de saison plutôt difficile et une quatrième place provisoire au classement des équipes que DS Virgin aborde l’ePrix de Buenos Aires. L’épreuve se disputera ce samedi dans la chaleur étouffante de la capitale argentine dès 14h00 HNE sur RDS2.
L’écurie franco-britannique avance à tâtons depuis que DS a rejoint le projet avec des moyens conséquents. Les ennuis techniques n’ont pas épargné les deux pilotes lors des trois premières manches, même si Sam Bird a davantage réussi à tirer son épingle du jeu par rapport à un Jean-Éric Vergne qui a ouvert son compteur à Punta del Este en décembre. Revanchard, le pilote français arrive sur un tracé qui lui convient et où il espère démontrer que son équipe est réellement en mesure de franchir un palier important en matière de performance comme de fiabilité.
"Je garde de bons souvenirs de Buenos Aires", explique-t-il. "Je dirais même que c’est l’un de mes circuits préférés. Il m’avait bien réussi l’an dernier et cela me donne encore plus envie de retrouver la voiture. D’autant qu’avec le travail effectué par l'équipe technique et évoqué par Sam, nous devrions franchir un cap par rapport aux deux dernières courses."
Meilleure compréhension DS Virgin assure notamment que les problèmes rencontrés avec les batteries en Uruguray ont été compris et devraient être résolus. Sur une piste très courte, faite de nombreux virages lents ou serrés, le peloton devrait évoluer avec des monoplaces rapprochées. L’ambition de l’écurie est de permettre à ses deux pilotes de pouvoir jouer les trouble-fêtes parmi les premières places. "Depuis la manche en Uruguay, l’écurie s’est focalisée sur l’analyse des données récoltées en course et en essais", souligne Alex Tai, directeur de DS Virgin. "Nous pensons mieux comprendre les dynamiques en jeu sur les nouvelles voitures et il nous tarde d’être en Argentine afin de mettre cet apprentissage en pratique. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous reposer et je mène l’équipe en ce sens. J’ai de grands espoirs pour Buenos Aires et j’ai hâte de voir notre travail porter ses fruits." Villeneuve n'est pas amer Villeneuve continue néanmoins de croire au potentiel de ce championnat qui met en vedette des monoplaces propulsées par des moteurs électriques. "Ce championnat est fun, c’est professionnel, les courses sont organisées dans de beaux endroits ; j’ai adoré la piste de Putrajaya en Malaisie, mais par contre, je n’ai pas du tout aimé les deux autres [Pékin et Punta del Este], et ce championnat possède un très bon potentiel pour l’avenir. Il faut toutefois voir comment il va évoluer, car il y a encore beaucoup de choses à mettre en place pour assurer sa sérénité. Et si ça marche, son potentiel est énorme. C’est une série complexe, et ce qui est complexe est intéressant. La situation actuelle va me permettre de me concentrer sur d’autres aventures. Je suis un pilote. Je suis là pour faire de la course." Source: Motorsport Contribution: Simon-Pierre Rioux
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