Comble de l’ironie, le responsable du dossier de l’électrification des transports au gouvernement Marois, le député Daniel Breton, a été appréhendé par erreur par la police en raison de la «plaque d’immatriculation verte» de sa voiture. L’environnementaliste était au volant de sa Chevrolet Volt, un véhicule hybride avec recharge électrique, quand il a été intercepté par un patrouilleur jeudi matin à Montréal. Le député de Sainte-Marie-Saint-Jacques n’a pas souhaité donner de détails de vive voix au Journal sur les circonstances entourant l’événement. Il s’est confié sur Facebook. «Ce matin, un policier (dont je tairai le nom) m’a arrêté... car ma voiture arborait une plaque verte!!! Je lui ai expliqué la raison d’être de cette plaque... et l’ai invité à me contacter s’il avait d’autres questions en ce qui a trait à l’électrification des transports...», s’est-il contenté de raconter à ses abonnés. Pas de contravention Selon les informations obtenues auprès de l’aile parlementaire péquiste, le policier avait l’intention de donner une contravention à Daniel Breton pensant qu’il s’agissait d’une fausse plaque d’immatriculation. L’ancien ministre de l’Environnement a dialogué avec l’agent de la paix et a dû sortir les documents d’enregistrement de sa voiture pour le convaincre que tout était en règle. 2300 plaques vertes Les plaques d’immatriculation avec lettrage vert sont disponibles depuis septembre 2011. On estime qu’il y a environ 2300 plaques de ce type en circulation au Québec, selon la porte-parole de la SAAQ, Audrey Chaput. Elle précise que les véhicules hybrides et électriques n’ont toutefois pas l’obligation de se munir d’une telle plaque. Les voitures ainsi immatriculées peuvent bénéficier d’un rabais pour l’achat d’équipement de recharge et de places réservées aux abords des bornes de recharge. Mme Chaput ajoute que les corps policiers ont été informés de l’existence de ce type d’identification des véhicules dès le mois de mai 2011. À la Sûreté du Québec et au Service de police de Montréal, on était plutôt surpris. Le deux corps policiers n’étaient pas en mesure d’apporter des explications sur les circonstances entourant l’interception du député Breton. Source: Journal de Montréal
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