Les acteurs de l’électrification des transports retiennent leur souffle au sujet de l’avenir des programmes de subvention à l’achat de véhicules électriques, particulièrement la reconduction de la subvention qui vise les VÉS usagés. L’AVÉQ milite pour un élargissement du programme.
Le premier ministre François Legault a promis de maintenir le cap sur la cible des 100 000 véhicules électriques pour la fin de 2020. Mais ce n’est qu’au dépôt du prochain budget à la fin du mois de mars que le gouvernement Legault annoncera ses couleurs quant aux programmes de subventions.
L’incertitude est particulièrement forte à propos de la subvention de 4000 $ à l’achat de véhicule usagé. Le 3 décembre 2018, le programme a été prolongé jusqu’au 31 mars 2019. Il n’en reste pas moins un projet pilote. Pour l’AVÉQ, ce programme est important pour démocratiser l’accès au véhicule électrique. Il mériterait même d’être élargi. «On pourrait premièrement élargir les années des voitures usagées, donc inclure 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, et pourquoi pas 2017 même? Ensuite, on pourrait aussi élargir aux voitures hybrides branchables, pas uniquement aux voitures 100 % électriques. Car il y a une vaste gamme de voitures disponibles sur le marché maintenant et trop peu d’entre elles peuvent se qualifier pour le moment», selon Martin Archambault, porte-parole de l’AVÉQ. Daniel Breton, expert en électrification des transports, abonde dans le même sens : «Il y a beaucoup de familles qui ont deux ou trois voitures. Alors, en avoir une 100 % électrique d'occasion qui ne coûte pas trop cher avec un rabais de 4000 $, ça fait beaucoup de sens». Voir le reportage de Richard Olivier, de TVA Nouvelles
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