Il y a tout juste un an, GM a modifié sa stratégie concernant les hybrides rechargeables comme la très appréciée Chevrolet Volt et a rapidement mis fin à ce programme.
En termes simples, GM en a fini avec les hybrides. Il n'y aura pas de suivi de la Volt, pas de multi segment hybride rechargeable ou d’hybrides à court terme.
Suite à la présentation aux investisseurs potentiels du Hummer électrique à la publicité lors du Super Bowl , et à la venue de la Cadillac électrique qui chapeautera la nouvelle poussée électrique de GM et qui ne sera dévoilée qu'en avril, GM confirme le changement de sa stratégie qui consiste essentiellement à mettre la hache dans le programme des hybrides et se concentrer uniquement vers les véhicules tout électriques. En réponse à savoir comment la société justifie cette décision, le président de GM, Mark Reuss, a qualifié les hybrides de solution intermédiaire. Reuss a décrit les obstacles, comme la certification et le coût inhérents à la gestion de deux sources de propulsion, et a déclaré: «Je ne peux tout simplement pas, du point de vue de la physique et de l'ingénierie, faire des profits à long terme, même comme solution intérimaire. "
Chevrolet Volt 2019
«J'adore la Volt; j'ai été l'un des premiers acheteurs de la Volt, je reçois beaucoup de courriels d'acheteurs de la Volt et je comprends leurs frustrations », a déclaré Reuss. "Mais, si nous pouvons développer une batterie intégrée verticalement, efficace et rentable, et si tout ce que nous avons appris de nos expériences avec la Bolt et la Volt et sur la façon d'utiliser la batterie nous permet d’obtenir plus d'autonomie et d’assurer la rentabilité, le client va être beaucoup plus heureux si GM produit un VÉ 100% électrique plutôt qu'un véhicule intermédiaire. "
Reuss a ajouté en faisant référence aux hybrides rechargeables, qu'ils sont difficiles à intégrer. "Si j'avais plus d’argent pour la recherche et le développement de notre entreprise, je le dépenserais pour améliorer les anodes et cathodes de nos batteries", a fermement déclaré Reuss. Lors d’un communiqué précédent, le directeur avait verbalisé ce qui apparait comme un leitmotiv: «Il ne sert à rien de dépenser de l'argent pour forcer le client à payer pour des suppléments dont il n'a peut-être pas besoin.» Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Préparez-vous pour les nouvelles « bêtes écologiques ».
Si l’on vous demande à quoi ressemble un véhicule électrique. Quelle est l’image qui vous vient à l'esprit? C'est probablement un véhicule compact, comme le Chevrolet Bolt, ou un véhicule fluide et aérodynamique, comme l'un des nombreux modèles de Tesla. Mais une nouvelle génération de véhicules électriques veut modifier cette vision et démontrer qu'un véhicule électrique peut être aussi imposant que n'importe quel véhicule à essence.
Les nouveaux Hummers électriques font partie de cette nouvelle vision, mais ils ne sont pas seuls. Alex Williams du New York Times, s’est penché sur ce phénomène, qu'il surnomme «la bête écologique». Cette appellation est assez paradoxale. Le nouveau Hummer EV promet de brûler moins d'essence qu'une Toyota Prius puisqu’il qu’il fonctionne à l’énergie électrique. Idéalement, il devrait pouvoir tirer son énergie de parcs éoliens respectueux du climat, de l’énergie solaire ou de l’énergie hydroélectrique. Selon l'article de Williams plusieurs véhicules qu’il a qualifié de bêtes écologiques seront bientôt disponibles sur le marché. On pense au Cybertruck de Tesla ainsi qu’à deux nouveaux constructeurs automobiles émergents. Il est ici question de Bollinger, dont le B1 se vendra 125 000 USD et revendique 614 HP et une charge utile de 2 267 kg. Et il y a aussi Rivian, dont la R1 offre a une autonomie de plus de 645 km, jusqu'à 750 HP et qui se vendra à un prix de base de 69 000 USD. Ford prévoit également mettre bientôt sur le marché son F-150 électrique. Williams conclut ceci. «En 2020, les camionnettes sont des véhicules attrayants, ils représentent un fort pourcentage de ventes de l'industrie automobile américaine grâce à leur image énergétique et à leur attelage chromé». Dans cette perspective, le mélange de technologie et de performance que l'on retrouve dans cette nouvelle génération de camions électriques ne semble pas si différent du mélange de technologie et de performance qui attire les conducteurs vers ce type de véhicules. Et si cela aide à ouvrir la voie à un avenir plus respectueux de l'environnement, pourquoi pas? Inside Hook
Contribution: André H. Martel
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion : Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
N’hésitez plus, faites-le tout simplement. Il se trouve que cet ancien slogan marketing pourrait être un bon conseil pour ceux qui envisagent de passer à une voiture électrique.
C'est essentiellement la conclusion à laquelle l’AAA est parvenue après avoir examiné les expériences des propriétaires de véhicules électriques et l'état actuel des coûts de propriété.
Dans une enquête auprès des propriétaires de VÉ, l'organisation a constaté qu'avant de faire l’acquisition d’un VÉ, 91% des propriétaires avaient généralement des préoccupations importantes, comme l'omniprésente autonomie. Après avoir acheté un VÉ, bon nombre de ces préoccupations ont disparu. Parmi les propriétaires de véhicules électriques, 95% n'ont jamais eu de problème d’autonomie, et 77% ont déclaré qu’ils n’étaient plus du tout ou de moins en moins préoccupés par ce facteur. Et 96% des gens rencontré ont déclaré qu'ils achèteraient ou loueraient à nouveau un véhicule électrique lorsqu'ils seront sur le marché pour une nouvelle voiture. Il existe de nombreuses preuves que les nouveaux conducteurs de véhicules électriques deviennent des convertis, alors que 71% n'avaient jamais possédé un véhicule électrique auparavant et que même parmi les 78% des gens qui ont une autre voiture à essence dans le ménage, 87% confirment qu’ils utilisent majoritairement leur VÉ. Finalement, 43% des conducteurs de VÉ disent rouler plus fréquemment maintenant que lorsqu'ils avaient un véhicule à essence.
Fiat 500e 2014 - Quick Drive, septembre 2014
En plus des obstacles habituels, le manque d'enthousiasme généralisé des concessionnaires pour les vendre pourrait expliquer l'écart entre le taux élevé d'Américains intéressés par l'achat de véhicules électriques, que l'AAA estime à 40 millions d'Américains et le taux d'adoption relativement faible.
L’AAA a constaté que sur une durée de cinq ans, incluant la maintenance et un roulement de 120 000 km, le coût total annualisé de possession d'un nouveau véhicule électrique compact coûte environ 600 $ de plus par rapport à un véhicule à essence équivalent. Les coûts de fonctionnement et de maintenance beaucoup plus bas des véhicules électriques contribuent principalement à compenser le coût initial plus élevé. Le coût de l'énergie pour parcourir 24 000 km en moyenne aux États-Unis n'est que de 546 $ pour un véhicule électrique, alors qu'il est de 1 255 $ pour un véhicule à essence. Et les VÉ coûtent en moyenne 330 $ de moins par an à entretenir.
Nissan Leaf 2020
Pour réaliser son projet « Your Driving Costs », l’AAA a recueilli les données selon une méthodologie basée sur une utilisation personnelle sur cinq ans et couvrant 120 000 km. Ce projet comprenait également des sondages auprès de 1 090 propriétaires de véhicules électriques et un panel en ligne de plus de 40 000 propriétaires de véhicules électriques.
Ils ont évalué la Chevrolet Bolt LT, la Hyundai Ioniq Electric, la Kia Soul EV +, la Nissan Leaf SV et la Volkswagen e-Golf SE; et les véhicules à essence auxquels l'organisation le comparait étaient les Chevrolet Cruze LS, Honda Civic LX, Hyundai Elantra SE, Nissan Sentra SV et Toyota Corolla SE. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Chevrolet Bolt EV 2020, Dismal Nitch, Washington
Malgré un fort soutien pour l'extension et l'expansion du crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques, l'effort semble avoir frappé un mur à Washington, en particulier au bureau ovale .
La proposition, qui en novembre avait un soutien bipartite au Sénat, a été exclue lundi d'un énorme projet de loi de dépenses fédérales de 1,4 milliard de dollars qui doit être adopté ce mois-ci en raison de ce que le sénateur du Michigan Debbie Stabenow a décrit comme une "résistance extrême" de la Maison Blanche , selon Bloomberg .
Cette proposition aurait étendu le plafond actuel de 200,000 ventes éligibles pour véhicules hybrides rechargeables ou véhicules tout électriques à 600,000, tout en réduisant le crédit maximum de 7500 $ à 7000 $ restructurant ainsi le crédit d'impôt pour les véhicules à pile à combustible. Il y avait de nombreux partisans pour la proposition, y compris l'industrie automobile, le secteur des services publics et bien sûr les groupes environnementaux. Les deux constructeurs automobiles les plus touchés par le crédit d'impôt pour véhicules électriques, sont les deux qui ont vendu beaucoup plus de véhicules rechargeables: Tesla et General Motors. GM est probablement le plus touché par le retrait de l'extension de crédit imposé par la Maison Blanche, car le seul véhicule électrique qu'il vend actuellement en Amérique est un véhicule abordable, le Chevrolet Bolt EV produit aux États-Unis , pour lequel l’absence du crédit de 7 500 $ est un obstacle majeur à sa viabilité. Le montant du crédit pouvant être réclamé par ceux qui prennent livraison de véhicules Tesla est tombé à 1 875 $ en juillet 2019, et il disparaîtra complètement après le 31 décembre 2019. Le montant du crédit de GM est tombé à 1 875 $ en octobre, et il disparaitra complètement après mars 2020. Les deux constructeurs automobiles ont déjà atteint le plafond de 200,000 livraisons de véhicules rechargeables éligibles. Actuellement, dès qu'un constructeur automobile a atteint ce plafond, après le semestre suivant, les crédits commencent progressivement diminuer à 3 750 $ pour six mois, puis à 1 875 $ pour les derniers six mois. Ceux qui achètent des véhicules électriques auprès d'autres constructeurs automobiles pourront continuer à réclamer les crédits en vertu de la règle existante jusqu'à ce que les sociétés atteignent également le plafond. Au mois de juin 2019, Nissan, Ford et Toyota avaient dépassé la barre des 100, 000 véhicules, à mi-chemin du nombre de véhicules subventionnables. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Si le Père Noël existe et si les automobilistes sages reçoivent le cadeau qu’ils souhaitent, les lutins ont passé tout l’automne à fabriquer beaucoup de voitures électriques pour les Québécois.
PHOTO TESLA LIFE
Un modèle réduit du Model S a été décoré et transformé en ornement d'arbre de Noël.
C’est ce que révèle le sondage de Noël de la firme d’experts-conseils Desrosiers Automotive.
Ce sondage annuel, il faut bien le dire, est généralement sans surprise. Mais cette année, on note une augmentation appréciable des Canadiens qui souhaiteraient se faire donner une tout électrique à Noël. Et c’est particulièrement le cas au Québec, où près d’un tiers des répondants ont indiqué qu’il souhaiteraient trouver une voiture électrique enrubannée dans l’entrée. À l’échelle nationale, «l’augmentation la plus remarquable cette année concerne les véhicules électriques, qui sont passés de 15,6 % des préférences exprimées à 22 %», dit Desrosiers, soit un bond de 6,6 points de pourcentage.
PHOTO CHEVROLET
Un arbre de Noël branché sur la pile d'une Chevrolet Volt.
«Les consommateurs du Québec et de Colombie-Britannique, en moyenne, ont identifié des modèles électriques comme premier choix, avec respectivement 31,5 % des réponses au Québec et 27,6 % en Colombie-Britannique», indique Desrosiers Automotive. Dans ces deux provinces productrices d’hydroélectricité (et qui subventionnent l’achat de voitures électriques), la préférence pour la tout électrique dépasse même celle des VUS.
À l’échelle nationale, «l’augmentation la plus remarquable cette année concerne les véhicules électriques, qui sont passés de 15,6 % des préférences exprimées à 22 %», dit Desrosiers, soit un bond de 6,6 points de pourcentage. «L’intérêt pour les véhicules électriques augmente avec la scolarité : 17,1 % chez les répondants ayant un DES ou moins; 19,8 % chez les détenteurs d’un DEC; 26,4 % pour les diplômes universitaires», note le sondage.
PHOTO REDDIT
Une Chevrolet Bolt transportant un arbre de Noël.
Cette hausse de l'intérêt pour l'électrique est encourageante, dans la perspective de la difficile décarbonation de l'économie. Mais si le sondage indique que de nombreux Canadiens aimeraient se faire donner une électrique pour Noël, il reste à voir s'ils sont prêts à en acheter une.
Le véhicule le plus désiré des Canadiens, à l’échelle nationale, demeure le VUS (25,4 %). Les pickup sont espérés par 13 % des répondants, les fourgonnettes par 4,3 %. Dans les provinces Atlantiques, le pickup est le souhait du plus grand nombre, avec 30,2 % des répondants. Pour ce qui est des voitures exotiques, leur popularité montre que les Canadiens sont des gens très raisonnables. Même quand on leur demande quelle auto ils aimeraient se faire donner, seulement 11,5 % des répondants de moins de 35 ans disent qu’ils voudraient une exotique. C’est 12,8 % chez ceux qui ont entre 35 et 44 ans, et les pourcentages tombent pour les autres groupes d’âge. Sondage de Noël de Desrosiers Automotive : Les Québécois veulent la clef d'une auto électrique dans leur bas de Noël Reproduit de : La Presse
Contribution: André H. Martel
Pour savoir quelles sont les autos électriques les plus intéressantes, nous avons analysé les prix et les paiements pour 6 véhicules (achat comptant, location 48 mois et financement 84 mois).
Vous pensez que c’est le bon moment pour franchir le pas vers un véhicule électrique? Au terme de notre essai comparatif, nous avons comparé les prix et les paiements demandés pour la Tesla Model 3, le Hyundai Kona électrique, la Kia Soul EV, la Nissan Leaf, la Chevrolet Bolt et le Kia Niro EV. >> Consultez le tableau récapitulatif des paiements des voitures électriques (PDF) Pour identifier les modèles qui proposent le meilleur rapport prix/équipements, nous avons normalisé les versions des 6 véhicules en choisissant la version la moins chère de chaque modèle avec la plus grande autonomie possible. Puis, nous avons ajouté des équipements de prévention de collision complets s’ils n’étaient déjà pas livrés de série. Paiements élevés, mais carburant bon marché Le tableau récapitulatif des paiements des voitures (PDF) préparé par l’APA compare les prix à l’achat et, ce qui est plus important, les paiements mensuels avec un financement de 84 mois ou la location de 48 mois avec les taxes. Les mensualités à la location et au financement sont salées, variant entre 500 et 700 $ par mois, mais vous économiserez facilement 150 $ par mois en carburant, car un plein d’électricité est très bon marché. Ainsi, faire le plein d’électricité pour un Hyundai Kona électrique coûte un peu moins de 7 $ et permet de parcourir au moins 400 km en été! Et plus votre kilométrage annuel est élevé, plus l’économie sera importante. Attention à la disponibilité! Cela dit, un facteur important est à considérer: la disponibilité des véhicules. Les délais d’attente varient d’un modèle à l’autre, certains pouvant être très longs. Au moment d’écrire ces lignes, il fallait patienter 12 mois pour obtenir un Hyundai Kona électrique, alors que pour les Nissan Leaf et Leaf Plus, les délais sont de six mois. Comptez trois mois pour les Kia Soul EV et Niro EV. La Chevrolet Bolt 2019 est toujours disponible chez les concessionnaires, mais on ignore si ce sera aussi le cas du modèle 2020 à l’autonomie augmentée. Enfin, les délais d’attente pour la Tesla ont augmenté ces dernières semaines, passant de 3 à 8 à 10 semaines en moyenne pour obtenir une Model 3. Tesla Model 3 L’autonomie de 402 km de la Tesla Model 3 de base se compare à celle des versions à autonomie prolongée des autres constructeurs. C’est cette voiture qui offre la meilleure valeur de la gamme, en partie grâce aux rabais gouvernementaux consentis. Son prix de vente de 51 374 $ est de 7 000 à 11 000 $ plus élevé que les autres modèles de notre comparatif. Le paiement mensuel au financement sera de 85 à 165 $ de plus que pour les autres véhicules. Tesla ne propose pas la location. Le modèle essayé, vendu près de 75 000 $ appartient carrément à une autre catégorie. Hyundai Kona électrique Le taux de financement est avantageux, mais la location est moins intéressante. Le modèle de base, bien équipé pour le prix, profite de la longue autonomie. Tous les équipements de prévention de collision sont livrés de série. Kia Soul EV Il faut choisir le modèle Limited (haut de gamme) pour obtenir une grande autonomie (383 km au lieu de 248 km). Ainsi équipée, le prix d’achat, les mensualités au financement et la location sont chers, mais moins que ceux du Hyundai Kona en version haut de gamme Ultimate. Pour économiser, vous pouvez opter pour la version de base Premium avec ses 248 km d’autonomie et obtenir tous les équipements de prévention de collision pour 10 300 $ de moins que le modèle haut de gamme Limited. Chaque mois, cela permet une économie de 140 $ au financement et de 118 $ à la location. Les paiements au financement sont alors 30 $ de moins que ceux de la Leaf SV, mais 160 $ de plus qu’en location. Nissan Leaf et Leaf Plus Nissan propose deux modèles, la Leaf, à l’autonomie de 243 km, et la Leaf Plus (363 km). Les paiements au financement sont chers dans tous les cas à cause des taux d’intérêt et prix de vente plus élevés que ceux des autres véhicules dans le cas du modèle normalisé. La location est toutefois avantageuse pour la Leaf. Pour économiser, le modèle de base de la Leaf Plus (S) pourrait faire l’affaire à 40 995 $, soit 503 $ à la location et 589 $ au financement. Mais il faudra vous contenter du système de freinage autonome comme seul équipement de prévention de collision. Avec une autonomie de 243 km, la Leaf SV à petite autonomie (milieu de gamme) coûte 6 400 $ de moins que la version SV Plus à grande autonomie, soit une réduction de 82 $ au financement et 92 $ en location chaque mois. Chevrolet Bolt Comme pour le Kona, toutes les versions de la Bolt sont dotées d’une grande autonomie. Au moment d’écrire ces lignes, le plus faible taux d’intérêt au financement permet d’afficher les paiements les plus bas parmi les modèles à grande autonomie. En revanche, les mensualités à la location sont élevées. Les équipements de prévention de collision sont tous optionnels sur la version de base LT. Kia Niro EV Les taux d’intérêt au financement et à la location sont étonnamment plus élevés que ceux des deux autres coréennes (Kona électrique et Soul EV). La version toute équipée SX Tourisme est plus chère que les autres coréennes, autant au financement qu’à la location. Il s’agit de la seule version qui offre tous les équipements de prévention de collision. Sans ceux-ci, le prix d’achat est relativement bas, comparable à celui de la Bolt. Cela dit, ses mensualités sont plus élevées à cause des taux d’intérêt plus élevés. Le Niro EV vous coûtera 65 $ de plus en location et 36 $ de plus au financement chaque mois. >> Voyez notre essai comparatif: Tesla Model 3, Hyundai Kona, Kia Soul EV, Nissan Leaf Plus, Chevrolet Bolt Par L’Association pour la protection des automobilistes (APA) Protégez-vous
Contribution: André H. Martel
Informations ou évènements d'intérêt pour nos électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
Mais si l’avenir est à la voiture électrique, souvent le fruit d’innovations par des sociétés telles que Tesla et Rivian, en réalité, 70% des ventes de voitures aux États-Unis, le deuxième marché en importance des véhicules électriques, est le marché des véhicules usagés.
A Chevrolet Bolt in San Francisco. Flickr/Gregory Varnum
Les transports constituent la source d'émissions de dioxyde de carbone et de la demande en combustibles fossiles dont la croissance est la plus rapide dans le monde. Cela fait des véhicules à zéro émission un préalable à un avenir durable.
Les nouvelles voitures sont passionnantes et ont tendance à occuper la une des journaux, mais ce sont les voitures d’occasion qui occupent les rues. Néanmoins, les fabricants, les décideurs et le grand public n’ont presque pas prêté attention aux véhicules électriques usagés. Pour assurer une transition des véhicules propres, les régulateurs peuvent et doivent adapter les techniques établies pour promouvoir de nouveaux véhicules électriques sur le marché des véhicules électriques d'occasion. Un marché naissant de véhicules électriques usagés en plein essor La plupart des voitures vendues aux États-Unis aujourd'hui ne sont pas seulement des véhicules usagés, elles sont aussi conduites plus longtemps. Le conducteur américain typique possède une voiture qui a plus de 11 ans , l'âge moyen d'une voiture augmentant de 2,5 ans entre 2000 et 2017. Pour le moment, les ventes de voitures électriques ont des tendances opposées à celles des voitures classiques: 66% des voitures électriques sont achetées neuves et seulement 34% usagées, selon un sondage CarMax de 2017 . Cela n’est pas surprenant pour une nouvelle technologie sans un marché secondaire bien développé. Les voitures électriques contreviennent également à une autre tendance des achats classiques: 80% des véhicules électriques neufs sont loués , tandis que seulement 30% des véhicules traditionnels sont loués. Les gens ont tendance à louer des VÉ pour se protéger de la forte dépréciation et de l'obsolescence perçue auxquelles ces voitures sont souvent confrontées en raison du rythme rapide des améliorations apportées à l'autonomie, au rendement du groupe motopropulseur et à d'autres technologies. Lorsque ces voitures électriques sont louées, elles entrent généralement sur le marché des véhicules d'occasion.
A dedicated parking lot for electric vehicles in Oslo, Norway. Flickr/mariordo59
En raison de ces facteurs, l'offre de voitures électriques d'occasion dépasse parfois considérablement la demande. Ce déséquilibre a inondé le marché des véhicules électriques d'occasion avec des modèles plus anciens dotés d'une autonomie inférieure à 160 km, tels que la Nissan Leaf de la première génération et la Fiat 500e. Au départ, ces véhicules électriques étaient souvent vendus à un prix supérieur à 30 000 dollars USD , mais ils coûtent maintenant environ 6 000 dollars pour un modèle qui n’a généralement que trois ou quatre ans et moins de 65 000 km. Les véhicules électriques usagés ont tendance à beaucoup se déprécier en raison de leur attrait pour une clientèle limitée, à cause de leur courte autonomie et de leur nouveauté.
Cependant, alors que nous continuons à constater des améliorations de la gamme et des performances des batteries, le marché des nouveaux véhicules électriques devrait se développer rapidement, créant un marché de véhicules électriques usagés à un rythme similaire, mais légèrement plus lent. Au fur et à mesure que les nouveaux véhicules électriques s'amélioreront, les véhicules d'occasion seront plus intéressants. À leur tour, les véhicules électriques usagés seront probablement exposés à une dépréciation moindre des prix. Cela se voit déjà avec les véhicules électriques haut de gamme, qui ont une autonomie de batterie et des spécifications de performances supérieures à la moyenne. La Model S de Tesla, par exemple , conserve non seulement sa valeur trois fois supérieure à celle d'une voiture électrique moyenne mais également deux fois supérieure à celle d'une voiture à essence classique. À mesure que les futurs véhicules électriques de série atteindront le niveau et la puissance des modèles haut de gamme actuels, le marché des véhicules électriques d'occasion prendra de l’expansion. Le pouvoir du marché secondaire À mesure que le nombre de voitures électriques d'occasion augmentera, ces véhicules électriques usagés seront de plus en plus disponibles pour les consommateurs. Les conséquences de l’échange d’une vieille voiture à essence contre un véhicule électrique peuvent être particulièrement bénéfiques pour la planète. Une étude récente a démontré que 25% des voitures les plus anciennes et les moins entretenues sur la route représentent environ 90% de tous les polluants liés aux véhicules. Le marché des véhicules d' occasion présente un fort potentiel de réduction des prix d’achat élevés des VÉ, qui ont toujours tendance à dépasser les standards de leurs homologues conventionnels, du moins jusqu’è maintenant. Bien que les futurs véhicules électriques sur le marché des véhicules d'occasion ne procureront peut-être pas l’amortissement qu’ils ont actuellement, ils présenteront toujours une option moins chère que l’achat de véhicules neufs. Fournir un soutien aux infrastructures : Historiquement, les conducteurs de voitures électriques effectuaient environ 80% de leur recharge à domicile. Alors que le marché des véhicules d'occasion réduit les barrières de prix, les voitures électriques se situeront dans la fourchette de prix de plus en plus de consommateurs qui ne disposent pas de leur propre espace de recharge à la maison. Par conséquent, les décideurs devraient élaborer des politiques garantissant la mise en place d’une infrastructure de recharge adéquate dans ou à proximité de bâtiments multifamiliaux, en particulier de logements à loyer modique et dans les secteurs où les résidents risquent d’avoir des difficultés à s’alimenter. Instaurer des mesures incitatives : malgré le faible prix de nombreux véhicules d'occasion sur le marché, les taux d'amortissement atteindront probablement la parité avec les voitures classiques car davantage de véhicules électriques offrant une autonomie et une fiabilité décentes se retrouveront sur les routes. En fait, l’augmentation de l’autonomie des voitures électrifiées pourrait les aider à se déprécier plus lentement que les flottes à essence actuelles. Les incitatifs à l'achat de nouveaux véhicules électriques sont courants mais ne s'étendent presque jamais au monde des voitures d'occasion. Aux États-Unis, par exemple, le gouvernement fédéral offre un crédit d’impôt pouvant atteindre 7 500 $ pour un nouvel achat de VÉ, tout en n'offrant aucun incitatif aux achats de véhicules d'occasion. L'extension d'un incitatif comparable aux ventes usagées réduirait encore plus les prix de manière fonctionnelle, ce qui encouragerait une demande accrue. De la même manière, les gouvernements peuvent réorganiser leurs programmes pour récompenser financièrement les personnes qui remplacent leur vieille voiture par un véhicule électrique usagé. En outre, des recherches menées dans le cadre du programme d'incitatif californien indiquent que des politiques monétaires qui offrent des incitatifs plus importants aux personnes à faible revenu, peuvent être particulièrement efficaces pour augmenter le nombre d’achats de véhicules électriques et élargir l'accès à un plus grand nombre d'utilisateurs. Les véhicules électriques les plus récents attireront toujours l'attention des consommateurs. Néanmoins, nous ne devons pas oublier le rôle du marché des véhicules d'occasion dans le soutien de la transition vers les véhicules électriques. par Ryan Sclar et Emmett Werthmann - 12 août 2019 World Resources Institute
Contribution: André H. Martel
Finalement, un test comparatif créé par des électromobilistes qui offre l'heure juste sur les grandes vedettes de l'électromobilité de 2e génération, des véhicules 100% électrique offrant plus de 360 kilomètres d'autonomie. Quels sont les critères importants lorsqu'on choisit un VÉ? Ils sont bien différents que lorsqu'on choisit un véhicule à essence, et de nombreux chroniqueurs automobiles traditionnels n'y comprennent absolument rien.
Le chroniqueur automobile spécialisé en électromobilité, Daniel Breton, s'entoure de vrais experts pour ce match comparatif entre les meilleurs véhicules du moment:
Nous aurons également la chance d'entendre Sylvain Juteau de Roulez Électrique, Jean Gariépy de l'AVÉQ et Bectrol, Sébastien Pothier de Connecta, Yannic Asselin de Bourgeois Chevrolet, et Eve-Mary Thai Thi Lac. Les critères? L'espace intérieur, l'esthétique du véhicule, le temps de recharge, l'autonomie à 90 km/h et à 115 km/h, l'efficacité du freinage régénératif, l'accélération, l'estimation projetée de l'autonomie, et plusieurs autres facteurs déterminants. On remercie les entreprises suivantes sans qui ce comparatif n'aurait pas eu lieu: Bourgeois Chevrolet, Station Roulez Électrique, Montréal Auto Prix Division Électrique, Nissan Canada, Kia Canada, Hyundai Canada, et Simon-Pierre Rioux pour le prêt de sa Tesla Model 3 SR+.
Dans un récent sondage mené par l'AAA, à peine 16% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles choisiraient probablement une voiture électrique ou un VUS multi segment comme prochain véhicule. L'association suggère qu'un manque général de connaissances et d'expérience pourrait entraver l'adoption généralisée des véhicules électriques, en dépit du désir des Américains d'être plus respectueux de l'environnement.
«Aujourd'hui, on trouve plus de 200 000 voitures électriques sur les routes à travers le pays et presque tous les constructeurs en vendent», déclare Greg Brannon, directeur des relations avec l'industrie et l'industrie automobile chez AAA. "Mais, à l'instar d'autres nouvelles technologies, les Américains ignorent certains éléments et cela pourrait créer un fossé entre l'intérêt et l'action."
L'étude de l'AAA a révélé que les consommateurs américains avaient tendance à ne pas bien comprendre le comportement des véhicules électriques, ce qui les dissuaderait probablement de faire l’acquisition d’un véhicule électrique. Par exemple, 59% des personnes interrogées ne savaient pas si les véhicules électriques avaient une meilleure autonomie en conduite à grande vitesse ou dans des embouteillages. Contrairement aux véhicules à essence, les véhicules électriques obtiennent de meilleurs résultats en ville à cet égard, d’autant plus qu’ils peuvent récupérer de l’énergie pour recharger la batterie lors de la décélération et du freinage. De plus, un VÉ utilise peu ou pas d'énergie lorsqu'il est arrêté à un feu rouge. Le moteur d'un véhicule électrique consomme plus d'énergie lorsque le véhicule roule de manière continue à des vitesses plus élevées. MOTIFS POUR ACHETER UN EV Deux tiers (74%) des répondants qui ont déclaré être susceptibles d'acheter un véhicule électrique ont indiqué que leur principale préoccupation était l'environnement. Les véhicules électriques, bien sûr, ne produisent aucune émission de gaz. Cependant, certains font valoir qu'ils ne font que déplacer les dommages environnementaux vers les centrales électriques utilisées pour produire de l'électricité, les zones qui dépendent des sources alimentées par des combustibles fossiles étant les plus destructives sur le plan environnemental. Cependant, «the Union of Concerned Scientists »a conclu que les véhicules électriques sont généralement responsables de moins de pollution que les véhicules classiques dans toutes les régions des États-Unis. 56% des personnes favorables à un véhicule électrique ont cité des coûts d'exploitation à long terme inférieurs. En effet, il est beaucoup moins coûteux de faire fonctionner un VÉ qu'un modèle comparable à essence. Par exemple, « the Environmental Protection Agency » (Agence de protection de l’environnement) a annoncé que la Hyundai Ioniq Electric coûterait à son propriétaire 500 $ pour parcourir 24 000 km chaque année, sur la base des tarifs moyens de l’électricité. Cela représente une économie estimée à 5 250 $ par rapport au véhicule moyen sur une période de possession de cinq ans. ( À noter, l’économie est encore plus grande au Québec en fonction de nos tarifs d’hydroélectricité) Les deux tiers (67%) des personnes susceptibles d'acheter une voiture électrique ont déclaré être disposées à payer plus pour une voiture électrique qu'un modèle à essence. Bien qu'ils coûtent encore plus cher que les voitures conventionnelles, la plupart des véhicules électriques restent admissibles à un crédit d'impôt fédéral unique de 7 500 $ pour aider à atténuer l'impact du coût d'achat (ce système est progressivement supprimé pour les modèles Chevrolet et Tesla). Par exemple, une Nissan Leaf dont le prix de départ est de 30 885 USD coûte essentiellement 23 385 USD lorsque le crédit d’impôt est pris en compte dans la transaction. De plus, plusieurs États offrent leurs propres subventions aux acheteurs de véhicules électriques. Par exemple, les résidents du Colorado peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt sur le revenu de 5 000 dollars qui réduirait effectivement le coût à 18 385 dollars. De plus, les véhicules électriques usagés, tels que ceux répertoriés ici sur MYEV.com, sont éminemment abordables. Au Québec la somme des subventions fédérale et québécoise totalise 13,000 CAD pour les véhicules neufs admissibles. L'enquête a aussi révélé que les véhicules électriques intéressaient le plus les jeunes automobilistes: 23% des personnes de la génération Y et 17% des générations X ont déclaré qu'elles achèteraient probablement un véhicule électrique, contre seulement 8% des baby-boomers. ZONES D'ANXIÉTÉ Parmi les préoccupations concernant l’achat d’un véhicule électrique, 57% des personnes interrogées craignaient de manquer d’énergie sur la route . En fait, selon le US Department of Transportation, les Américains ne parcourent en moyenne que 40 km par jour en moyenne, ce qui est à la portée de tous les véhicules électriques. Pour 2019, 11 modèles peuvent parcourir 245 km ou plus avec une pleine charge, 9 d'entre eux pouvant parcourir plus de 320 km avant de devoir se brancher au réseau électrique. Plus de la moitié (58%) des personnes envisageant un VÉ craignaient de ne pas avoir un accès suffisant aux bornes de recharge. La vérité est que la plupart des véhicules électriques sont rechargés à la maison. Et le nombre de sites de recharge publics augmente rapidement. Selon le département américain de l'Énergie, il existe actuellement plus de 26 000 points de charge aux États-Unis. Le réseau Electrify America a récemment installé plus de 120 stations de recharge rapide DC dans des parcs de stationnement Walmart situés dans 34 États, dont beaucoup se trouvent au cœur de la nation. La société prévoit maintenir un réseau de stations de niveau 3 distantes de moins de 120 km les unes des autres sur des corridors majeurs afin de faciliter les déplacements inter-États. Près de la moitié (47%) des répondants craignent le coût élevé de la réparation ou du remplacement de la batterie. C’est un véritable sujet de préoccupation, mais heureusement, les constructeurs automobiles couvrent la batterie pendant au moins huit ans ou 160 000 km, selon la première éventualité, alors que Hyundai offre une couverture à vie sur ses véhicules électriques Ioniq et Kona. ZONES D'IMPORTANCE Parmi les considérations d'achat, une précédente étude de l'AAA avait montré que 92% des personnes susceptibles d'acheter un véhicule électrique affirmaient que la fiabilité du véhicule était d'une importance primordiale et qu'elles s'en tiraient généralement très bien à cet égard. En effet, un moteur électrique comporte beaucoup moins de pièces mobiles qu'un moteur à essence et ne nécessite qu'une simple transmission à un rapport. En outre, un véhicule électrique élimine de nombreux composants susceptibles de tomber en panne, tels qu'un radiateur, un système d'échappement et un convertisseur catalytique. Les évaluations des tests de choc sont importantes pour 77% des utilisateurs potentiels de VÉ. Bien que tous n'aient pas été testés, les véhicules électriques évalués par la National Highway Traffic Safety Administration obtiennent les meilleures notes en matière de protection des occupants. Par exemple, la Chevrolet Bolt EV obtient cinq étoiles sur cinq à cet égard, de même que le Model 3 et le Model X de Tesla. L’accélération et la maniabilité sont importantes pour 69% des véhicules électriques et la plupart des modèles sont excellents à ces deux égards. Les VÉ sont généralement plus rapides que leurs homologues à essence, puisqu'un moteur électrique génère instantanément 100% de sa puissance disponible et la fournit en permanence. De plus, étant donné que le bloc-batterie d'un véhicule électrique est généralement monté sous le véhicule, son centre de gravité est intrinsèquement bas, ce qui permet une manipulation plus efficace. Disposer de systèmes de prévention des accidents de haute technologie, comprenant le freinage d'urgence automatique et l'assistance au maintien de la voie, est important pour 60% des personnes susceptibles de choisir un VÉ. Pour 2019, une douzaine de véhicules électriques propose des systèmes de freinage et de maintien de voie autonomes en équipement standard ou en option. Il n’est peut-être pas surprenant que l’AAA ait constaté que 40% des consommateurs peu intéressés d’acheter un VÉ le reconsidéraient si le prix de l’essence augmentait au cours des mois ou des années à venir. Cependant, l'étude a démontré que les coûts de carburant devraient atteindre la barre des 5,00 USD le gallon (3,79 L) pour avoir un effet significatif sur les ventes de véhicules électriques. MyEV.com
Contribution: André H. Martel
Environ 25 000 voitures électriques rechargeables ont été vendues au Canada au premier semestre 201918/7/2019
La part de Tesla est supérieure à un tiers, la Model 3 étant la voiture rechargeable la plus populaire
Au Canada , les ventes de voitures électriques rechargeables restent fortes. En juin, les ventes ont diminué de 6% par rapport à l’an dernier pour s'établir à 5 890, principalement parce que juin 2018 a été un mois record. Les résultats de l'exercice précédent étaient particulièrement élevés, car la généreuse prime d'encouragement de 14 000 $ CAN en Ontario prenait fin. EV Sales Blog a noté qu'il s'agissait de la première baisse en quatre ans.
Il est intéressant de voir que les résultats globaux de cette année sont similaires sans le coup de pouce de l'Ontario et malgré la baisse des ventes de voitures au Canada (-10% en juin). La part de marché des rechargeables s'est élevée à environ 3,2% le mois dernier. Au cours du premier semestre de cette année, les ventes totales sont estimées à 24 851 , soit une part de marché moyenne de 2,5%. Ventes de voitures électriques rechargeables au Canada - juin 2019 Tesla Model 3 s'avère être le modèle rechargeable le plus vendu par une marge énorme. Le nombre de livraisons est estimé à 2 300 en juin et à 7 585 depuis le début de l'année , soit respectivement 39% pour juin et plus de 30% des ventes de voitures rechargeables pour l'année en cours. Les résultats du Model 3 ont été si bons cette année qu’ils se classent au 2e rang du segment des voitures intermédiaires, derrière la Toyota Camry avec 8 586 véhicules. La part de Tesla représente environ 38% des ventes de voitures rechargeables depuis le début de l'année. Àprès Tesla, les modèles les plus vendus sont: Mitsubishi Outlander PHEV - 504 et 2 440 depuis le début de l'année Toyota Prius Prime - 244 et 2 132 depuis le début de l'année Chevrolet Volt - 374 et 2 013 depuis le début Nissan LEAF - 317 et 1 476 depuis le début de l’année Chevrolet Bolt EV - 373 et 1332 depuis le début
Contribution: André H. Martel
Cette compétition s’inscrit au calendrier mondial de la Coupe E-Rallye de la régularité de la Fédération internationale de l’automobile qui regroupe 13 épreuves dans 11 pays partout au monde.
L’an dernier, Martin Robinson et Nathalie Daigle ont remporté la première édition du REEFQ au volant de leur Volkswagen eGolf 2017. Ils avaient été les électromobilistes les plus efficaces en utilisant que 62% de l’énergie que leur voiture aurait dû consommer selon Ressources Naturelles Canada sur les 302 km du tracé reliant la centrale hydroélectrique de Beauharnois au Parc portuaire de Trois-Rivières. Vingt-six pilotes ont participé à cette grande première en matière d’e-Efficacité en 2018. Cette année, le rallye débutera à St-Jérôme, centre névralgique du développement de l’électromobilité au Québec, pour encore se terminer à Trois-Rivières, pendant les festivités lançant le 50e week-end de courses sur circuit routier du GP3R, pour un trajet de 307 km passant par Beloeil, Sorel et Shawinigan. En plus de classer les équipages selon leur efficacité énergétique, leur e-Efficacité , l’édition 2019 du REEFQ évaluera aussi la régularité des pilotes et des équipages en octroyant des points à ceux qui se maintiendront le plus près de la vitesse requise pendant certaines portion du trajet. « En ajoutant une portion de régularité à notre classement d’e-Efficacité, nous pourrons nous assurer que les équipages optimisent leur conduite au niveau énergétique, mais qu’ils ne le fassent pas au détriment d’une vitesse normale de croisière. Nous voulons que le trajet soit le plus possible comme une balade de voiture normale. Aussi, en intégrant des mesures cachées de régularité, nous pouvons intégrer le championnat mondial de la Coupe e-Rally de la régularité de la FIA », a dit M. Fugère. UN CHAMPION MONDIAL AU DÉPART D’ailleurs, cette inscription au calendrier mondial des épreuves de la FIA attire déjà des pilotes venus d’ailleurs qui veulent amasser chez nous de précieux points comptant pour la coupe. Parmi eux, Didier Malga, champion 2018 de la Coupe e-Rallye de la régularité de la FIA. Habitué aux Renault Zoé et Tesla S en Europe, il fera le trajet québécois en compagnie de sa copilote Anne-Valérie Bonnel au volant d’une Chevrolet Bolt fournie par GM Paillé. « J’ai vraiment hâte d’être au Québec pour découvrir les routes, les paysages et, surtout, comparer la nouvelle Chevrolet Bolt aux Renault Zoé et Tesla que je conduis habituellement », a déclaré monsieur Malga. BELLE VITRINE POUR L’EXPERTISE QUÉBÉCOISE EN ÉLECTRICITÉ Évidemment, cette incursion en électromobilité du GP3R, une institution du sport automobile, sert également à démontrer la compétence québécoise en énergies renouvelables. C’est d’ailleurs pourquoi le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, a tenu à soutenir l’initiative. «Dans le cadre du 50e anniversaire du Grand Prix de Trois-Rivières, j’ai le plaisir de soutenir financièrement la 2e édition du Rallye e-Efficacité FIA du Québec (REEFQ). Cette activité, réservée aux véhicules routiers de série équipés d’un moteur 100% électrique, est pour moi une belle opportunité de faire rayonner notre énergie propre et renouvelable. Félicitations aux organisateurs d’appuyer la vision du gouvernement dans le domaine de l’électrification des transports et de sa volonté de réduire les émissions de GES.» Les collègues de M. Julien, François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie , Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie et Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ont également contribué financièrement à la mise en œuvre du REEFQ. Les inscriptions pour le 2e REEFQ sont maintenant ouvertes au http://bit.ly/REEFQ-2019 . Elles seront acceptées jusqu’au 1 er août 2019. -30- Informations : Fannie Brouillette Directrice - Ventes et marketing Grand Prix de Trois-Rivières fannie.brouillette@gp3r.com Cell. : 819 698-8785
Les candidats démocrates à la présidentielle ont à peine parlé du Green New Deal dans les débats de la fin du mois dernier, une proposition du Congrès, visant notamment à convertir complètement l’énergie électrique américaine en sources renouvelables. Ce qui n'a pas été abordé et que de nombreux candidats n'étaient pas disposés à discuter est le coût d’un tel programme.
Les estimations varient de milliards de dollars, mais un cabinet de conseil, qui a consulté l'industrie pétrolière pendant des décennies et qui prévoit maintenant une augmentation rapide du nombre de voitures électriques, a établi une estimation du coût de la conversion à 100% d'énergie renouvelable aux États-Unis à 4,5 billions de dollars, soit environ un quart du PIB américain en 2018.
«Le déploiement massif de la production éolienne et solaire nécessitera des investissements substantiels dans le stockage à grande échelle pour assurer le maintien de la résilience du réseau», a déclaré Dan Shreve, directeur de la recherche mondiale sur l'énergie éolienne chez Wood Mackenzie. L'entreprise indique que la transition de l'électricité des États-Unis à 100 % renouvelable nécessiterait l’ajout de 1600 gigawatts de nouvelles capacités éolienne et solaire pour remplacer la génération de combustibles fossiles actuelle, ainsi que 900 gigawatts de stockage d'énergie, ce qui pourrait inclure une combinaison de batteries , d’énergie hydraulique , et d’autres types de stockage pour compenser et stocker l'énergie intermittente de l'éolien et du solaire.
Projet de génération et de stockage d'énergie solaire à Tesla Kauai [photo: Tesla]
Par exemple, l'énergie stockée fournirait de l'électricité la nuit pour recharger les batteries des véhicules au garage ou dans le stationnement.
Wood Mackenzie ne prend pas la transition à la légère, affirmant qu'elle posera d'énormes problèmes sociaux et économiques, même si l'argent est dépensé au cours des premières années. La société rapporte que les États-Unis ont actuellement une capacité éolienne et solaire d’environ 130 gigawatts et que la transition vers une énergie renouvelable à 100% nécessiterait chaque année d'ajouter une capacité supplémentaire équivalente à celle installée au cours des 20 dernières années. «Le déploiement massif de la production éolienne et solaire nécessitera des investissements substantiels dans le stockage à grande échelle pour assurer la résilience du réseau», indique le rapport.
BMW i3 chargeant sur des chargeurs rapides EVgo à la station Chevron à Menlo Park, Californie
Le rapport contient quelques suggestions qui pourraient faciliter la transition. La première consiste à étendre la chronologie jusqu'en 2040 ou 2050, lorsque la technologie solaire et de stockage aura mûrie et deviendra plus abordable. La Californie a déjà adopté une loi obligeant l'État à passer à 100% d'énergie électrique d'ici 2045.
L'autre suggestion consiste à conserver une certaine quantité de production d'électricité au gaz naturel, qui est relativement propre et abordable. Conserver 20% de gaz naturel existant réduirait le coût des nouvelles installations d'énergie renouvelable de 20%, mais surtout, réduirait de 60% la nécessité de développer du nouveau stockage, car ces centrales pourraient être utilisées comme centrales de pointe pour fournir l'énergie lorsque nécessaire. De plus, une transition vers une énergie 100% renouvelable nécessiterait de nouveaux modes de financement pour distribuer cette énergie. "Les objectifs d'une énergie 100% renouvelable vont bien au-delà des coûts d'investissement liés aux nouveaux actifs de production", a déclaré Dan Shreve, responsable de la recherche mondiale sur l'énergie éolienne chez Wood Mackenzie. "Plus particulièrement, il faudra repenser en profondeur les marchés de l'électricité, abandonner les structures traditionnelles axées uniquement sur l'énergie et se tourner davantage vers un marché de capacité." Pour lutter contre le réchauffement climatique et permettre aux voitures électriques de réaliser leur potentiel, il serait utile que les États-Unis discutent rapidement et sérieusement de la manière de procéder. Connaître le coût inhérent à cette révolution semble être une première étape cruciale. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
Tesla a prouvé que les voitures électriques peuvent fournir des performances époustouflantes.
En outre, les véhicules électriques tels que les Chevrolet Bolt , BMW i3 , Audi e-tron et Jaguar I-Pace fournissent beaucoup de couple instantané et une bonne dynamique de conduite, sans oublier Porsche et Ferrari . Il serait tout à fait logique que les voitures à hautes performances comme les Dodge Challenger et les Charger tirent avantages de l’électrification.
Plus tôt cette année, lors du salon de l’automobile de Detroit, Dodge avait annoncé que le prochain Dodge Challenger serait doté d’un groupe propulseur hybride rechargeable. Tim Kuniskis, chef des voitures particulières pour Fiat Chrysler Automobiles, a reconfirmé à Automotive News que les voitures de performance Dodge pourraient être bientôt équipées de groupes motopropulseurs électrifiés. "Je pense que le futur pour ces voitures sera électrique. Elles pourraient être tout électriques ou hybrides rechargeables. Mais je suis fermement convaincu que l’électrification sera la clé de la haute performance à l’avenir. " On ne peut qu'espérer que Dodge décide de tout mettre en œuvre pour se convertir vers l’électrification de ses véhicules. Cependant, cela n’est probablement pas pour demain. Chez Dodge, on a un clientèle fiable, on ne craint pas qu’ils quittent le navire. Que les voitures soient électrifiées ou non, les fans de Dodge devraient quand même continuer de les acheter. Cependant, lorsque ces clients réaliseront les performances et les avantages des groupes motopropulseurs électriques, ils seront conquis. Cependant, il faut s'assurer que le prix de ces voitures demeure abordable. A conclu Kuniskis: "Les coûts de production des batteries est encore trop élevé alors que cela demeure encore un élément crucial dans le prix de la voiture. C’est le cas pour la nouvelle Ferrari qui vient de sortir, vous l'avez vu pour la Porsche 918 et pour l’Acura NSX. L’électrification des véhicules est définitivement un énorme avantage pour les véhicules à hautes performances et dès que les prix baisseront, cela deviendra une option viable et fort intéressante par le grand public. " INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
Lorsque GM a présenté pour la première fois la Chevy Bolt VÉ, le constructeur automobile a déclaré ne pas avoir planifié que la nouvelle voiture entièrement électrique remplacerait la Chevrolet Spark VÉ, mais les choses ont changé. Deux ans plus tard, suite au succès qu'a connu la Bolt dans le marché, la société a confirmé que son premier programme de véhicules 100% électriques, la Spark VÉ, était définitivement discontinué.
Chevy a vendu environ 7 400 Spark VÉ depuis son lancement en 2013, principalement en Californie et en Oregon. Certains entrepreneurs ont été en mesure de l'exporter vers d'autres États et dans d’autres pays, mais en quantités très limitées. Au 31 mars 2019, il y avait 560 Spark VÉ sur les routes du Québec. La subvention pour voitures électriques d’occasion de 4 000$ a permis d'importer tous ces véhicules au Québec. Et contrairement aux voitures neuves, il n’y a pas de limite au coût de l’offre. Les 560 Spark VÉ au Québec représentent 8% de toutes les 7 400 Spark VÉ produites. Le seuil du 10% sera bientôt atteint en 2019.
Voici la courbe de progression exponentielle de la Spark VÉ importée au Québec.
La Spark VÉ vendue exclusivement en modèle d’occasion importé va faire son entrée dans le Top 15 des VÉ sur les routes du Québec en 2019.
La Spark VÉ, une option pour les électromobilistes québécois qui veulent profiter maintenant de véhicules électriques qui semblent répondre aux attentes de nombreux acheteurs impatients de rouler vert. Que ce soit comme deuxième voiture ou pour des étudiants, la Spark VÉ peut être une option fort intéressante.
Pourquoi attendre pour une voiture électrique pendant des mois et continuer à payer de l’essence ? Pourquoi attendre alors qu’il y a des centaines de voitures électriques d’occasion en inventaire dans ces 4 points de ventes spécialisés dans le véhicule électrique d'occasion :
eRacine – St-Jean-Sur-Richelieu et Montréal
https://www.racineauto.ca/VehicleSearchResults?offer=193297300%2C193297280%2C197215750&model=Spark%20EV Montréal Auto Prix Division Électrique – St-Léonard https://mtlautoprix.com/inventaire-vehicules/page/3/?location=D JN Auto – Richmond https://www.jnauto.com/chevrolet-spark-electrique.php VÉ Simon André – Trois-Rivières https://ve.simonandre.ca/
Contribution: André H. Martel
General Motors, le plus grand constructeur automobile du pays, s’associe au géant de la construction Bechtel pour construire des milliers de bornes de recharge aux États-Unis dans le but de promouvoir l’adoption des voitures électriques.
Les sociétés formeront une entreprise commune pour construire les bornes de recharge dans lesquels Bechtel apportera son expertise en matière de construction et d'obtention de permis et GM fournira les données de ses voitures et de sa clientèle pour choisir les meilleurs sites pour l’installation de ses bornes de recharge.
Les dirigeants des deux sociétés ont déclaré que les bornes de recharge ne seraient pas simplement situées le long des autoroutes pour permettre les voyages sur de longues distances, mais aussi dans des zones mal desservies incluant les centres-villes. Les bornes de recharge seront conformes aux normes SAE et IEEE. Elles seront accessibles à tous les véhicules électriques quel que soit le constructeur. Mike Ableson, vice-président de GM chargé des infrastructures et de la gestion de la recharge des véhicules électriques, a déclaré à CNN : "Notre vision: nous voulons installer le plus de bornes de recharge possible de façon à influencer positivement l’adoption des véhicules électriques, où que ce soit." GM dispose de vastes données sur les endroits où les conducteurs de ses Chevrolet Volt et Bolt ont rechargé leurs véhicules au fil des ans grâce à son système OnStar. Dans les zones urbaines, où de nombreux prospects vivent en appartements et en condominiums, on a généralement enregistré une baisse des ventes de voitures électriques, car il est plus difficile pour ces conducteurs de recharger leur véhicule chez eux et il y a moins de bornes de recharge rapides publiques. La porte-parole de GM, Megan Soule, a confirmé ces plans au représentant de Green Car Reports, tout en précisant que la société n’était pas encore en mesure de faire une annonce plus précise sur le calendrier de développement, le type ou le nombre de bornes de recharge, ni sur le nom du fournisseur à ce stade-ci". Elle a toutefois confirmé que GM souhaitait s’associer à un réseau opérationnel pour créer un réseau national avec des milliers de bornes de recharge rapides". Mary Barra, PDG, a annoncé son intention de convertir le parc automobile du constructeur en voitures électriques incessamment sans préciser plus de détails, et elle envisage de lancer un nouveau VUS électrique inspiré de la Chevy Bolt EV au cours des deux prochaines années, suivi d'une nouvelle plateforme pour voitures électriques pour la marque Cadillac. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
VE Passion a fait une comparaison sommaire entre différents modèles de VÉ L'article nous propose quelques éléments à considérer avant l'achat d'un VÉ. On y retrouve également un tableau comparatif à propos de différents modèles de VÉ et l'opinion de l'auteur sur quelques-uns de ces modèles.
Les ventes de voitures électriques s’accélèrent, mais des freins persistent, comme le prix et la disponibilité des modèles. La production des autos vertes soulève aussi des questions écologiques et sociales. Malgré cela, de nombreux incitatifs à l'achat existent. Aussi dans cet article: un tableau comparatif des coûts d’achat et d’utilisation d'un véhicule électrique et d'auto à essence.
Les automobilistes qui ont mordu à la « plug » de l’électrique ont souvent la conviction d’avoir pris la seule option valable. Les dizaines de propriétaires de véhicules électriques (VE) qui ont répondu à notre appel à témoignages sur les réseaux sociaux sont unanimes : pour eux, la transition était évidente afin de cesser de brûler pétrole et argent.
Caroline Sirois et sa conjointe sont propriétaires de deux Nissan Leaf SV et d’un vieux VUS Volvo à essence. « Depuis deux ans et demi, raconte Caroline, nous sommes converties à l’électrique, en partie par conviction mais aussi pour en tirer avantage sur le plan économique, de même que pour bénéficier des voies réservées sur les autoroutes. » Il y avait 39 175 véhicules électriques en circulation au Québec au 31 décembre 2018, trois fois plus qu’en 2016 (13 454). Certains modèles ont fait mousser les ventes l’an dernier, comme la Tesla Model 3, qui était très attendue, et la nouvelle Nissan Leaf. Les 2 663 exemplaires de la Leaf vendus en 2018 représentent une progression de près de 500 % par rapport à 2017. En 2018, Protégez-Vous a testé la moitié de la cinquantaine de modèles offerts au Québec (électriques et hybrides rechargeables) : petites voitures, compactes, fourgonnettes et même VUS. Ils se comptaient sur les doigts d’une main six ans plus tôt. Malgré des ventes en progression et une offre de modèles de plus en plus importante, le marché des VE québécois peine encore à carburer à plein régime. Certains freins semblent subsister, notamment le prix des véhicules. Modèle tout électrique populaire, la Chevrolet Bolt (et ses 383 km d’autonomie) se vend, neuve, 47 000 $.
Martin Archambault, porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ), rappelle que plus une batterie offre d’autonomie, plus elle coûte cher à fabriquer. Mais la technologie évolue rapidement, et certains constructeurs annoncent déjà des autos plus autonomes (250-300 km) à des prix autour de 25 000-30 000 $.
Selon une étude réalisée par Bloomberg New Energy Finance l’an dernier, le prix d’une voiture électrique neuve pourrait commencer à être plus compétitif que celui d’une voiture à essence à partir de 2025. Comment ? Principalement en raison de la baisse prévue du prix (au kWh) des batteries, dont les matériaux actuels coûtent cher. Selon les chiffres du sondage annuel réalisé par l’AVEQ auprès de ses membres, 84 % des personnes qui utilisent une voiture électrique en sont propriétaires. Ce que confirme le Montréalais Stéphane Bakhos, qui roule à l’électrique depuis 2012 : « Le feeling de s’affranchir des pétrolières est une pure joie ; c’est comme mettre fin à une mauvaise relation amoureuse. Cela faisait des années que j’avais une “écœurantite” de l’essence, et c’est une belle cerise sur le sundae de protéger l’environnement tout en épargnant un bon 2 000 $ par année. » Dernier frein : le réseau encore limité des bornes publiques de recharge. Même si Hydro-Québec investit des centaines de milliers de dollars pour équiper la province, les personnes qui n’ont pas la possibilité d’installer une borne chez elles hésitent à acheter électrique, note Julien Amado, le journaliste auto de Protégez-Vous : « C’est particulièrement le cas des gens qui vivent en appartement et ne disposent pas d’une place de stationnement. C’est pourtant dans les régions de Montréal et de Québec que se vendent la majorité des voitures électriques. »
Les VE font par ailleurs l’objet de critiques de plus en plus fortes. On remet en cause en particulier leurs vertus écologiques. Les analyses de cycle de vie (ACV) qui comparent voiture électrique et voiture à essence montrent que la fabrication d’un VE a des répercussions environnementales considérables. Stéphane Pascalon en convient, mais tempère : « Lors de la phase d’utilisation, la voiture électrique devient moins polluante que celle à essence après seulement deux ans et sur l’ensemble du cycle de vie des deux autos, c’est évident ! »
La fabrication des VÉ a aussi un coût humain. « Dans une batterie ou un moteur de voiture électrique, il y a du lithium, provenant du Chili ou de la Bolivie ; du cobalt, exploité dans les mines en République démocratique du Congo ; et certaines terres rares, dont la Chine contrôle l’extraction… Les conditions dans lesquelles sont exploitées ces ressources doivent être prises en considération », souligne Guillaume Pitron, auteur du livre La guerre des métaux rares : la face cachée de la transition énergétique et numérique.
"À l’exception de Tesla, qui ne produit que des voitures électriques, tous les autres constructeurs tirent encore leurs plus gros bénéfices de la vente de voitures à essence." - Pierre Langlois, consultant en mobilité durable et auteur du livre Rouler sans pétrole
Extraits d’un article de Protégez-vous
Auteur: Rémi Leroux Mise en ligne : 21 mai 2019 | Magazine : juin 2019 À consulter dans : Protégez-vous
Contribution: André H. Martel
À compter du 1 er avril, la Chevrolet Bolt EV n’est admissible qu’au crédit d’impôt fédéral de 3,750 $.
Le début d'un nouveau trimestre entraîne une modification importante du crédit d'impôt fédéral disponible pour les voitures électriques rechargeables de General Motors . Au lieu des 7,500 USD, un client ne pourra recevoir que la moitié c'est-à-dire 3,750 USD. Il y a maintenant 3 mois que Tesla avait subi une réduction similaire .
INSIDEEVs mis à jour sa carte « Compare EVs » et l' a également adaptée aux résultats actuels de consommation d'énergie (AWD, FWD, RWD) et EPA en Wh par mille.
Il n'y a pratiquement pas de changement par rapport à l'édition précédente de mars.
Voici les changements les plus importants, dans la mesure où la Chevrolet Bolt EV, éligible uniquement au crédit d’impôt fédéral de 3,750 $ , devient effectivement moins compétitive.
Un prix plus élevé d’environ 10% que la Hyundai Kona Electric rend la Bolt EV moins intéressante bien que l’offre réduite de la Kona Electric puisse encore permettre à Bolt EV de croitre dans ce marché. L’autre problème de Bolt EV est que son prix se situe entre les Tesla Model 3 Standard et Standard Plus, et derrière la Nissan LEAF e + bien équipée (62 kWh).
Contribution: André H. Martel
GM ne baissera pas le prix de la Chevrolet Bolt malgré la diminution de l'incitatif fiscal américain29/3/2019
La Chevrolet Bolt n’entrera pas dans une guerre de prix avec Tesla même si son crédit d'impôt fédéral des É-U pour véhicules électriques est réduit de moitié.
Le consommateur aura bientôt moins d'incitatif à acheter une Chevrolet Bolt. Le 1er avril, le crédit d'impôt américain pour le véhicule électrique de General Motors sera réduit de moitié, passant de 7,500 USD à 3,750 USD, le constructeur automobile ayant franchi la barre des 200,000 véhicules électriques vendus dans le pays. Mais GM ne prévoit pas absorber une partie du fardeau financier en abaissant le prix de son véhicule électrique.
Selon Reuters, GM ne suivra pas la stratégie utilisée par Tesla plus tôt cette année. On ne réduira pas le prix de base de la Bolt, même quand l'incitatif fédéral sera réduit ou disparaitra complètement. Un porte-parole de GM a déclaré jeudi qu'il serait plus facile de travailler avec les concessionnaires sur des mesures incitatives que de modifier le prix de détail suggéré par le fabricant. Pour 2019, une Bolt LT de base se vend à 37,495 USD avant tout incitatif local ou fédéral. La Chevrolet Volt est également touchée par la réduction des incitatifs sur les véhicules électriques de GM, bien qu’on ait cessé de la produire en février et que les concessionnaires vendent déjà les derniers véhicules en offrant de nombreuses promotions. Cela contraste nettement avec la décision de Tesla en janvier de réduire les prix de 2000 USD lorsque l’incitatif fédéral est tombé à 3,750 dollars. Cette baisse de prix a depuis été revue et on a effectué d'autres modifications de prix et d'équipement. Le crédit d'impôt de GM pour les véhicules électriques sera à nouveau réduit en octobre, à 1,875 dollars, et disparaitra complètement en avril 2020. GM et Tesla ont tous deux fait pression sur le gouvernement fédéral pour que cet incitatif soit prolongé, mais les législateurs ont déjà menacé de le couper complètement dans le but de réduire les dépenses gouvernementales. Pour le moment, GM sera probablement forcé de laisser plus d'argent sur la table et devra avoir recours à des contrats de location plus attractifs pour demeurer viable, alors que des rivaux tels que Hyundai et Kia dévoilant de nouveaux véhicules électriques toujours éligibles au crédit de 7,500 dollars. Bien que cette situation soit acceptable à court terme, la Chevrolet Bolt pourrait avoir besoin de davantage d’assistance pour soutenir et augmenter ses ventes aux États-Unis. Source: Reuters INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
General Motors a annoncé vendredi la mise en production d'une deuxième voiture, en plus de la Chevy Bolt EV.
On s’attend généralement à ce que le nouveau modèle soit un VUS multi segment un peu plus grand, bien que GM ne le confirme pas pour le moment. Il partagera la plateforme de la Bolt plutôt que la nouvelle plateforme BEV3 de GM, qui devrait entrer en production avec un modèle Cadillac dès 2021.
En janvier, la société a annoncé que Cadillac deviendrait sa marque phare de véhicules électriques qui devrait lui permettre de rentabiliser ses voitures électriques d’ici 2023. Les Cadillac seront évidemment plus dispendieux que les véhicules Chevrolet. Le Bolt EV, ce nouveau modèle que l’on annonce et une nouvelle gamme de voitures électriques construite sur la plateforme BEV3 sont les premiers fruits des efforts de GM pour passer à sa prochaine étape axée sur les voitures électriques dans le cadre de sa nouvelle vision, annoncée en 2017, pour créer un monde à "zéro accidents, zéro émission et zéro congestion ", a expliqué Barra. "Ce nouveau véhicule électrique de Chevrolet est une autre étape positive dans notre engagement pour un avenir 100% électrique", a-t-elle déclaré dans le cadre de la conférence de presse de vendredi dernier.
Dans le cadre de cette nouvelle annonce, GM a confirmé son intention d'investir 300 millions de dollars dans son usine du canton d'Orion, dans le Michigan, la même usine ou l'on construit la Bolt ou sera intégré le nouveau modèle.
La nouvelle voiture devait initialement être construite en dehors des États-Unis, mais le président-directeur général de GM, Mary Barra, a déclaré dans le cadre de cette annonce que le nouvel accord commercial États-Unis / Mexique / Canada incitait la société à la construire aux États-Unis. Le mois dernier, la société a cessé de construire la berline hybride rechargeable Chevrolet Volt. En janvier, le président de la société, Mark Reuss, a laissé entendre que GM ne développerait plus de modèles hybrides rechargeables. L'annonce de novembre, selon laquelle la société fermerait ses usines et mettrait fin à la Volt et à la Chevrolet Cruze, entre autres modèles, avait provoqué un conflit avec le président Trump, qui avait tweeté que "les véhicules tout électrique n’étaient pas une solution". La semaine dernière, il a de nouveau utilisé Twitter pour demander à Barra d'agir maintenant afin de préserver 1,500 emplois dans l'usine de Lordstown, en Ohio, qui produisait la Cruze. L’investissement dans le canton d’Orion devrait créer 400 nouveaux emplois. En même temps, le journal le "Beacon Journal" d’ Akron, dans l’Ohio, a rapporté cque GM avait mis en vente son usine de Lordstown . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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