En début d'année, notre représentant régional du Bas-St-Laurent Rémi St-Amant s'est informé auprès de Nissan Canada afin de savoir s'il était possible de modifier une Leaf comme auto-école puisqu'un propriétaire était intéressé à l'utiliser pour l'enseignement aux élèves en quête de leur permis de conduire. Le contrat de location ne permet pas de modifier un véhicule, mais à l'achat le propriétaire peut faire ce qu'il veut, et la garantie sur le véhicule tenait toujours. Il semblerait que le propriétaire de l'école de conduite n'est pas allé plus loin dans ses démarches. Peu à peu, les voitures électriques à batterie font leur apparition dans les écoles de conduite à travers le monde. Des permis de conduire sont délivrés au volant de véhicules électriques, faisant le bonheur des nouveaux titulaires qui trouvent la conduite facile et agréable. Le site web BreezCar s'est intéressé au phénomène en Europe. Il semblerait que les propriétaires d’auto-écoles intègrent un ou deux modèles 100 % électriques dans leur flotte avec des motivations parfois très différentes : réaliser des économies de carburant, accompagner les changements du marché automobile, intégrer un véhicule les différenciant par rapport à la concurrence - on voit certaines écoles utiliser des voitures sports pour attirer la jeune clientèle branchée: Toyota FT-86, Chevrolet Camaro, Dodge Charger. Maintenant on utilise les VÉ pour attirer la clientèle! En proposant un apprentissage sur un véhicule électrique, les gérants de l’école de conduite font «un pari sur l’avenir». Les principaux changements par rapport à un véhicule thermique résident dans la manière de conduire – on roule en mode éco-conduite dans le silence qui règne dans l’habitacle – les véhicules thermiques à proximité deviennent soudain bruyants! En Grande-Bretagne, deux auto-écoles ont créé l’événement. En octobre 2012, le premier élève du pays obtenait son permis au volant d’une Opel Ampera (version européenne de la Chevrolet Volt), un VÉ hybride branchable dont l’autonomie en mode électrique atteint 60 km – au-delà, le moteur thermique prend le relais pour mouvoir le véhicule et recharger les batteries. Début 2013, une autre auto-école britannique faisait l’acquisition d’une Nissan LEAF avec la promesse de faire 4750$ d’économies par année. Dernier événement médiatisé en date, cette fois-ci en Suisse : dans le canton de Neuchâtel, une conductrice a passé pour la première fois son permis sur un véhicule électrique, en l’occurrence une Mitsubishi i-MiEV. L’intérêt grandissant pour la propulsion électrique et l’agrément de conduite nous font demander: à quand l'auto-école électrique au Québec? |