Statistiques SAAQ-AVÉQ sur l'électromobilité au Québec en date du 31 décembre 2023 [Infographie]23/3/2024
L'AVEQ est très heureuse d'être en mesure de vous présenter à nouveau un bilan annuel de l'électromobilité au Québec grâce à une analyse approfondie des données fournies par la SAAQ pour l’année 2023. Les enregistrements de véhicules électriques (VÉ) se chiffrent désormais à 252 142, soit une progression de 81 550 pour l’année et de 23 939 véhicules pour le trimestre. Il s’agit évidemment de la meilleure progression absolue de l’histoire, et de la meilleure croissance annualisée depuis le début 2020.
Pour rappel (voir l’article précédent), une malencontreuse erreur s’était glissée dans notre analyse précédente, surestimant la progression de VÉ. Les chiffres présentés sont désormais beaucoup plus représentatifs du portrait réel, et ceux du trimestre précédent ont également été corrigés.
Les données corrigées* d’immatriculation au 31 décembre 2023 (et les progressions trimestrielle/annuelle) :
* Plusieurs corrections ont dû être faites aux données fournies par la SAAQ afin d’en extraire un maximum d’information. La majorité des corrections faites étaient au niveau des noms de modèles. Plus de 7500 « Tesla Model » (sans lettre / numéro) ont été recatégorisés à partir de leur NIV ainsi que nombreuses « Hyundai IONIQ » (sans chiffre) et autres. Il y a également certains véhicules recatégorisés entre 100% électrique et hybride rechargeable ainsi que 160 véhicules originalement à essence ou hydrogène et qui ont très peu de chance d’avoir été convertis en un véhicule électrique.
** Note: probablement dû à une amélioration de la base de données *** Est considéré comme camion lourd tout véhicule ayant un « poids du véhicule brut » (le véhicule et sa cargaison) de 4537 kg et plus. L’augmentation parait plus élevée qu’elle ne l’est réellement à cause de certains véhicules qui étaient précédemment considérés comme véhicules légers et ont été catégorisés comme camions lourds.
Pour l’année 2023 en entier, la progression s’établit à 47.8%, correspondant à un ajout net de 81 550 VÉ sur nos routes. En comparaison nous avions approximativement 39% et 33% de croissance sur les deux années précédentes. Cette remontée de la croissance nous emmène à augmenter de plus d’un point de pourcentage la flotte électrique totale sur l’ensemble des véhicules du Québec. Alors que les parts de marché des VÉ au Québec atteignait approximativement 1.85% au 31 décembre 2021, et 2.44% à la fin 2022, on se retrouve avec 3.551% de l’ensemble des véhicules enregistrés qui se branchent au 31 décembre 2023. En d’autres mots, cela veut dire qu’un véhicule sur 28 au Québec est maintenant un VÉ. L’ajout de près de 81 550 VÉ cette année permet de dépasser en une année la quantité totale qu’il y en avait sur les routes à l’été 2020. Dans l’absolu, cela correspond également à deux fois la progression de l’année précédente. Jusqu’à présent nous avons porté notre attention sur les enregistrements qui sont affectés par une multitude de facteurs. Alors, qu’en est-il des ventes de véhicules neufs? Sans surprise, elles correspondent bien au regain de vigueur qu’on observe sur la progression des enregistrements de 2023. Selon Statistiques Canada, c’est maintenant plus de 1 véhicule sur 5 vendu au Québec qui est électrique (100% électrique ou hybride rechargeable) durant les deux derniers trimestres de l’année. Et ce pourcentage est en progression constante depuis l’an passé. Le pourcentage des nouveaux véhicules électriques vendus au Québec par trimestre est de 14.5% pour le premier trimestre, 16.7% pour le deuxième, 20.8% pour le troisième et 21.4% pour terminer l’année. Sur le total de l’année 2023 c’est 18.6%. En comparaison, le Canada entier est désormais à 10.8%. À noter que pour le seul 4e trimestre, le nombre total de VÉ enregistrés au Québec a progressé de 10.49%, ce qui correspond à un ajout net de 23 939 VÉ en trois mois. Malheureusement, nous n’avons pas de données détaillées pour les trimestres précédents cette année, mais retenons que cela correspond à presque 30% de la progression annuelle. La progression du nombre de VÉ pour le trimestre se traduit par une moyenne de 7980 VÉ supplémentaires par mois, soit environ 266 par jour. Avec le portrait complet de l’année 2023, regardons l’objectif à plus long terme, soit la cible gouvernementale, qui augmente elle-même toujours avec le temps, maintenant à 2 millions de VÉ pour la fin 2030, et à 2.6 millions pour 2035. Si la progression courante se maintient, on pourrait atteindre 2 millions en juillet 2029 et être à environ 2.8 millions à la fin de 2030, tout ceci selon une progression logistique, c’est-à-dire une fameuse courbe en S, montrant une croissance qui s’accélère avant de progressivement décélérer à mesure que les nombres deviennent très élevés. Bilan historique
Le tableau suivant présente en détails le nombre de véhicules enregistrés par modèle, le pourcentage que cela représente dans la flotte québécoise ainsi que leur progression au classement pour les 20 modèles les plus populaires :
Beaucoup de mouvement encore une fois avec ce nouveau bilan historique à la fin 2023. En effet, avec l’effervescence continuelle dans le milieu de l’électromobilité qui entraîne toujours de nouveaux modèles à remplacer les modèles historiques, un vent de changement souffle sur le top 10. Pour une autre année, la première position ne bouge pas avec la Tesla Model 3 qui conserve toujours une confortable avance, même si sa croissance diminue à moins de 29%. Cela a pour effet de faire diminuer ses parts de marché qui passent de 12.6% à 11% de la flotte sur un an. Et pour voir les choses autrement, dites-vous qu’un véhicule sur 256 au Québec est un Model 3! Pour la suite, le podium est chamboulé par rapport à l’an dernier. Malgré une progression moindre que des modèles plus récents, le Hyundai Kona EV parvient enfin à se hisser en 2e position. Un ajout de 3572, correspondant à une croissance similaire au Model 3, soit 29%, permet de continuer sur sa lancée et de devenir le 2e VÉ à franchir le cap des 15 000 sur nos routes. Tout juste derrière suivent trois modèles dans les 14 000, avec la Chevrolet Bolt EV qui demeure 3e et le Model Y de Tesla qui s’approche à moins de 400 exemplaires de cette 3e place. La Prius Prime de Toyota tombe finalement 5e après être restée longtemps en 2e position. Il faudra voir si la nouvelle version peut la relancer. De ces modèles, la Tesla Model Y a assurément la croissance la plus importante avec plus de 100% de croissance annuelle, correspondant à 7 358 nouveaux enregistrements! Cela nous laisse croire que la 2e position est pratiquement assurée, et peut-être que le Model 3 finira par se voir dépasser par son modèle presque jumeau avant tout autre joueur finalement. À souligner qu’avec sa croissance, le Model Y est le seul parmi le top 5 à accroître sa part relative du marché. Enfin, soulignons que tout ceci était avant l’admissibilité à la subvention provinciale pour une version très en demande. Après ce premier bloc de cinq modèles, on se trouve avec un autre groupe de cinq entre 9000 et 12 000 exemplaires sur nos routes, mené pour une dernière fois par la vénérable Chevrolet Volt qui poursuit son lent déclin en s’accrochant au 6e rang. En 2023, la Nissan LEAF a repris une certaine progression et s’apprête à dépasser la Volt, avec moins de 100 véhicules qui les séparent. Un autre vétéran, le Mitsubishi Outlander PHEV, 8e, se retrouve 300 exemplaires derrière et s’apprête à les surpasser tous les deux, pouvant compter pour le moment sur une belle progression trimestrielle de plus de 1000 et de plus de 4000 pour l’année. Un nouveau venu en 9e position, le Chevrolet Bolt EUV, avec une énorme progression annuelle (+7904, la meilleure de l’année), soit 263%. Cet élan sera toutefois arrêté par l’arrêt de production du modèle (jusqu’à ce que GM le ressuscite potentiellement) ...qui sait où il aurait pu se hisser? Le top 10 est complété par le RAV4 Prime de Toyota qui connait une très bonne année avec une progression de presque 5000 exemplaires sur nos routes. Le Ford Mustang Mach-e, qui était 9e au 31 décembre 2022, se retrouve désormais 11e, avec une progression annuelle plus lente que certains rivaux avec +2070. On retrouve par exemple au 12e rang le Volkwagen ID.4, qui semble aidé par son usine nord-américaine et voit sa progression prendre de la vitesse en 2023 avec un bond spectaculaire de 4151, ou 268%! Très peu de changements pour le reste du top 20, qui se répartit désormais à 12 modèles entièrement électriques versus 8 hybrides rechargeables, soit un gain d'un pour le tout électrique. Cette tendance devrait se poursuivre et tendre à refléter les ventes actuelles où le ratio favorise davantage le tout-électrique. Notons également que deux modèles en déclin, la Hyundai Ioniq Électrique et la Ford Fusion Energi ont su se maintenir dans ce classement, mais on s’attend assurément à voir ces modèles disparaître du top 20 en cours d’année. Nos graphiques interactifs permettent de suivre la progression de tous les modèles de VÉ sur nos routes. Nous vous présentons donc rapidement les possibilités qu’ils offrent afin que vous puissiez en tirer profit pour faire vos propres analyses. Vous pouvez filtrer par modèles, par constructeurs, par villes, MRC ou régions ou en croisant le tout. Le bouton «Personnaliser…» vous donne accès à ces multiples possibilités alors que la petite flèche vous permet de tracer certains graphiques pré-programmés pour consultation rapide. Progression annuelle
Afin de mieux cerner l’état actuel du marché, il est intéressant d’observer non pas le bilan historique, mais de se concentrer sur la progression des 12 derniers mois uniquement. Ainsi, comme il a été mentionné précédemment, c’est la Chevrolet Bolt EUV qui trône au sommet de la progression annuelle avec +7904 comparativement à +7358 pour le Model Y de Tesla. Rappelons-nous que l’an dernier encore, c’était le Model 3 de Tesla qui offrait la meilleure progression alors qu’il se retrouve 3e cette année, avec une progression un peu moindre (+6175). Le Toyota Rav4 Prime est le premier modèle hybride rechargeable en termes de progression annuelle avec +4997, au 5e rang, suivi du Volkswagen ID.4 qui coiffe de justesse le Mitsubishi Outlander PHEV. Le Hyundai KONA électrique, maintenant 2e pour le total sur les routes, a connu la 7e progression de l’année, mieux que la IONIQ 5 du même constructeur, plutôt 9e, derrière le Toyota BZ4X. Enfin, au 10e rang des progressions, on retrouve Ford avec non pas le Mustang Mach-e ou l’Escape hybride rechargeable, mais le F-150 Lightning. Pour souligner l’ampleur des ventes cette année, la 20e meilleure progression (la Nissan LEAF) est supérieure à 1000 enregistrements alors que pour une 20e position en 2022, on avait un peu moins de 500 enregistrements.
Progression trimestrielle
Rapidement, si nous faisons le même exercice sur 3 mois, on constate que le portrait est assez similaire pour le dernier trimestre uniquement. Le Model Y devance toutefois la Bolt EUV sur cette période (+2227 versus +1989) alors que le ID.4 fait mieux que le Model 3. Chez Toyota, le BZ4X devance de justesse le Rav4 Prime (respectivement 6e et 7e du trimestre) alors que chez Hyundai, c’est la IONIQ6 qui se positionne le mieux sur le trimestre final de 2023 avec une progression de + 854 véhicules. Mention honorable au cousin du ID.4, le Audi Q4 qui progresse de 845 et permet à Audi d’augmenter significativement ses ventes.
Nouveautés 2023
Au chapitre des nouveautés de l’année 2023, un graphique interactif permet de visualiser leur progression. C’est Hyundai qui parvient à se positionner avec le meilleur nouveau joueur grâce à la Ioniq 6, suivi par Nissan avec l’Ariya et Mazda avec son CX-90, le meilleur hybride rechargeable de ce classement. La liste suivante présente les principaux modèles et leur progression sur l’année entière:
Camions lourds :
Motoneiges :
Bilan des autobus, camions et marques
Attardons-nous maintenant un peu au marché des autobus électriques et des camions lourds électriques:
Après s’être attardé aux modèles de différentes catégories, regardons également comment cela évolue au niveau des marques (voir le graphique interactif):
Progression des 100% électriques
Les véhicules 100% électriques de la flotte poursuivent leur progression grâce à un ajout de 62 867, soit 77% de la progression annuelle. On tourne d’ailleurs autour de ce ratio de 75 à 80% depuis un moment. Cela permet de porter le bilan total à 66.6% en faveur du tout électrique, un nouveau record, contre 33.4% pour les hybrides rechargeables. C’est simple à retenir, il y a deux véhicules tout-électriques pour un véhicule hybride rechargeable sur nos routes actuellement.
Portrait géographique
En plus de connaître le nombre de VÉ au Québec, il est intéressant de savoir où ils se trouvent. La mise à jour des graphiques présentés précédemment permet d’analyser les répartitions régionales sous tous les angles désirés. Voici donc la compétition amicale de la progression de l'électrification dans les différentes régions et villes du Québec, où tout le monde peut gagner selon la façon de regarder les données :
Au-delà du 66.61% de voitures entièrement électriques pour l’ensemble de la province, comment sont-elles réparties? La tendance vers le 100% électrique se maintient vigoureusement sur cette année partout dans la province. Laval, qui menait depuis un moment avec la flotte 100% électrique la plus importante, se voit détrôner par les Laurentides, avec 70.66% désormais versus 70.64% pour Laval! La Montérégie est 3e juste devant Montréal (69.55% versus 69.265%). L’Estrie et Lanaudière suivent et font toutes deux mieux que la moyenne provinciale. Vous pouvez d’ailleurs visualiser le tout via un graphique interactif.
Au niveau des parts de marché par région, la Montérégie demeure en tête avec 4.74% de sa flotte électrifiée, soit 1 véhicule sur 21. Laval demeure en 2e position, franchissant à son tour le seuil du 4.5% avec 4.57% d’électrification, alors que Lanaudière, en 3e position, suit à 4.41%. Un peu de mouvement dans le top 5 alors que Montréal, 4e, repasse devant l’Estrie, 5e (4.19% vs 4.16%). Difficile de savoir dans quelles proportions les ventes et les changements de démographie jouent, considérant de si faibles écarts. Fait à noter pour les régions de tête, on observe des gains de plus d’un point de pourcentage de la flotte. C’est donc dire que dans l’ensemble du Québec, et particulièrement dans les régions les plus électrifiées, on parvient à remplacer plus d’un pourcent de la flotte à essence par an. On note comme fait intéressant que le Centre-du-Québec (2.96%) maintient désormais son avance sur la Mauricie (2.86%). Le Bas-Saint-Laurent, 11e, sera la prochaine région à franchir le cap du 2% alors que le Nord du Québec, qui ferme la marche, pointe à moins de 0.5%. On a donc des écarts de plus de 4 points de pourcentage entre les différentes régions. En termes absolus, la Montérégie demeure dans une classe à part devant Montréal (54 367 versus 38 260) et les Laurentides. Lanaudière, la Capitale-Nationale et l’Estrie ne sont pas très loin des Laurentides cependant. Quant aux municipalités, certains enjeux demeurent quant aux bases de données auxquelles nous référons causant quelques variations suspectes dans des petites villes. Pour cette raison, nous prenons une pause et nous vous reviendrons avec une analyse plus détaillée dès que possible. Perspectives 2024
Tenter de lire l’avenir dans le domaine de l’électromobilité demeure un exercice périlleux. Cependant, l’exercice a toujours son mérite et à la suite de l’analyse des données de 2023 et des tendances du marché, nous pouvons tenter d’extrapoler un peu.
2023 aura été une année record dans l’absolu, nous permettant le dépassement du quart de million de VÉ sur nos routes, et nous offrant la meilleure croissance relative depuis la Covid. Disons simplement que les prophètes qui annonçaient un manque de demande et un ralentissement ont un peu erré... 2024 devrait faire encore mieux. En effet, plusieurs signes précurseurs laissent entrevoir ceci. Tout d’abord, à la vue des récentes données, les problèmes de disponibilités semblent se résorber pour plusieurs marques. Certaines marques arrivent avec des modèles moins chers et certaines baisses de prix assez importantes ont pu être observées. Ajoutons à cela une potentielle baisse des taux d’intérêt en cours d’année et cela pourrait continuer à maintenir cette forte demande, et donc cette forte progression. Mais ce n’est pas tout, nous savons désormais que les jours des rabais gouvernementaux tirent à leur fin. En effet, le gouvernement du Québec a confirmé une date d’échéance pour le programme de subvention, soit 2027, avec une réduction progressive à 4000$ à la fin 2024, puis une baisse à 2000$ et enfin 0$ au 1er janvier 2027. De plus, le rabais du fédéral ne sera pas éternel, et les chances sont grandes qu’il ait un horizon temporel encore moindre. Dans ce contexte, il est attendu que la demande explose en 2024, avec des gens qui devanceront leur remplacement pour tirer profit des rabais. Nous retomberons encore une fois dans une dynamique de croissance qui dépend peut-être plus de l’offre que de la demande. Quels manufacturiers sauront tirer leur épingle du jeu sur le marché québécois dans ce contexte? Contribution: Jean-François Morissette, Frédérick St-Laurent et Simon-Pierre Rioux Source: SAAQ. Il est à noter que l’AVEQ paye pour obtenir ces données.
Commentaires
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Le constructeur suédois de bateaux électriques innovants Candela vient d’annoncer sa plus grosse levée de financement à ce jour, avec un montant de 24,5 millions d’euros (35,6 millions $ CAN). Suite à l’annonce du nouveau traversier électrique P-12 de l’entreprise, Candela se rapproche maintenant de son objectif de remplacer les motomarines à moteur à combustion par des bateaux électriques efficaces de la navigation de plaisance et commerciale. L’entreprise est sur la bonne voie pour atteindre cet objectif, en utilisant une conception innovante avec des hydroptères contrôlés par ordinateur qui aident ses bateaux à voler au-dessus de la surface de l’eau. Les hydroptères permettent aux bateaux d’utiliser 80 % d’énergie en moins que les navires comparables pour le même trajet. Cette amélioration de l’efficacité est une réalisation encore plus importante dans l’eau que sur terre, car les voitures électriques n’ont à tenir compte de l’aérodynamisme que lorsqu’elles fendent l’air. Les bateaux confrontés aux problèmes hydrodynamiques d’une eau beaucoup plus lourde entraînent des rendements nettement inférieurs. Les bateaux électriques nécessitent donc généralement des moteurs incroyablement puissants et des batteries massives. Mais les hydroptères de haute technologie de Candela signifient que les bateaux peuvent être beaucoup plus efficaces et économiques avec des moteurs et des batteries plus petits qui permettent toujours d’obtenir une plus grande autonomie. Et les grands constructeurs de bateaux semblent être d’accord avec l’approche de Candela. En fait, l’un des principaux contributeurs au dernier tour de table record de Candela est le Groupe Beneteau, l’un des principaux constructeurs mondiaux de bateaux avec un chiffre d’affaires de 1,46 milliard d’euros (2,06 milliards $ CAN), 15 usines, 9 marques et plus de 8 000 yachts construits annuellement. Comme l’entreprise l’a expliqué, cette décision est en corrélation avec ses propres objectifs. « Notre investissement s’inscrit parfaitement dans les objectifs de transition écologique du Groupe Beneteau, en multipliant les solutions innovantes pour une navigation plus durable et des expériences de navigation inégalées. La technologie de Candela, qui permet de construire des navires électriques nettement plus efficaces, fera entrer le transport fluvial dans sa prochaine phase durable », a déclaré Bruno Thivoyon, PDG du Groupe Beneteau. Il s’agit d’une réussite majeure pour Candela, comme l’a ajouté le PDG de l’entreprise, Gustav Hasselskog : « Nous ne pourrions pas être plus enthousiastes à l’idée d’avoir le Groupe Beneteau à bord. En tant que leader mondial de la fabrication de bateaux, leur confiance est un sceau d’approbation pour notre technologie visant à transformer le transport par voie d’eau. Nous sommes enthousiastes à l’idée des possibilités qui s’offrent à nous. » Candela s’attend à ce que ces nouveaux investissements contribuent à augmenter la production pour répondre à la demande du Candela P-12, le premier traversier hydroptère électrique au monde, lancé récemment. Le P-12 marque un nouveau chapitre dans le transport fluvial, car il s’agit du premier traversier électrique rapide et à longue autonomie sur le marché. Sa technologie d’hydroptère efficace réduit les émissions sur la durée de vie de 97,5 % par rapport aux navires au diesel, tout en réduisant de moitié les coûts d'opération. Étant donné qu’il génère un sillage minimal, le P-12 a obtenu des exemptions de limitations de vitesse dans de nombreuses zones qui interdisent le sillage, comme à Stockholm, où il commencera dès juillet à réduire de moitié les temps de trajet par rapport au transport routier et aux anciens navires diesel. Contribution: André H. Martel
Les jours des véhicules à moteur à combustion en Norvège sont comptés. Il y a quelques années, le gouvernement s’est fixé un objectif de ventes de 100 % de véhicules électriques d’ici 2025, et cet objectif est sur le point d'être atteint. Au mois de février, les véhicules rechargeables ont pris 92,1 % du marché, contre 90,1 % par rapport à l’an dernier. Les véhicules électriques ont pris une part de 90 %, suite aux récents changements fiscaux qui rendent les véhicules électriques moins attrayants. Volkswagen a vendu sa dernière voiture à combustion en Norvège en décembre dernier, et il semble probable que d’autres marques suivront. Le Model Y de Tesla a été de loin le véhicule le plus vendu, avec 1 749 unités vendues, soit 23,7 % de l’ensemble du marché automobile. Ses ventes ont été égales à celles des 7 modèles suivants combinés. Aux côtés du Model Y, on retrouve la Toyota bZ4x et le Volkswagen ID.4, suivis du nouveau Volvo EX30 et de deux vieux favoris, la Nissan LEAF et la Kona de Hyundai. L’augmentation soutenue des véhicules électriques se fait dans un contexte de ralentissement des ventes globales d’automobiles. Au total, 7 380 voitures ont été vendues en Norvège en février, soit une baisse par rapport à février dernier. Le groupe professionnel OFV (Fédération norvégienne des routes) attribue les difficultés du marché automobile à la faiblesse de l’économie en général : les taux d’intérêt sont en hausse, tout comme les prix des denrées alimentaires et de l’électricité. Cependant, CleanTechnica identifie un autre coupable possible : les prix obstinément élevés des véhicules électriques. Les véhicules sont soumis à de lourdes taxes, et il existe peu de modèles électriques abordables. Selon CleanTechnica le véhicule électrique le moins cher était la Nissan LEAF de 39 kWh, qui commence à 232 600 couronnes norvégiennes (environ 29 600 $ CAN) $). Le manque d’options à bas prix semble susceptible d’entraîner une baisse des ventes globales d’automobiles. Le manque de véhicules électriques abordables est un problème partout en Europe et en Amérique. Les acheteurs d’automobiles en Chine et en Inde (et de plus en plus, les petits marchés automobiles émergents) ont le choix entre des modèles d’entrée de gamme moins chers. Les constructeurs automobiles occidentaux, suivant l’exemple de Tesla, ont choisi d’électrifier d’abord leurs modèles haut de gamme, alors que les entreprises chinoises en profitent pour combler le vide, en augmentant les exportations de véhicules électriques à bas prix. Oui, on peut voir des véhicules électriques chinois dans les rues d’Oslo et d’autres villes norvégiennes, mais parmi les modèles actuellement proposés, seule la MG4 s’est hissée dans le top 10 norvégien en février. Cependant, le Dolphin de BYD super bon marché a fait ses débuts en Norvège le mois dernier, et d’autres sont en route, alors følg med ! (faites attention ) Charles Norris ChargedEVs Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques pourraient agir comme des batteries pour les maisons et les réseaux électriques. Mais la technologie pour y parvenir est complexe. Avec la plupart des Véhicules électriques garés au travail ou à la maison toute la journée, vous vous demandez peut-être si vous économiserez autant d’argent que possible. Mais que se passerait-il si quelqu’un vous disait que vous possédez en fait de grosses batteries sur roues qui pourraient vous rapporter de l’argent ? L’énergie excédentaire contenue dans les véhicules électriques (VE) peut être revendue au réseau au lieu d’être stockée, et elle pourrait être utilisée pour alimenter des millions de ménages au moment où ils en ont le plus besoin, ce qui est particulièrement logique dans le contexte d’une crise énergétique mondiale. Avec des voitures et des camionnettes garées en moyenne 23 heures par jour, le potentiel est énorme. D’ici 2030, date à laquelle aucun nouveau véhicule à combustion ne sera autorisé à être vendu au Royaume-Uni, selon les estimations du cabinet de conseil en énergie Delta-EE, il y aura environ 14 millions de véhicules électriques sur les routes britanniques et 84 millions en Europe,. Cela fait beaucoup de batteries sur roues dans lesquelles puiser l'énergie. Tout ce dont les gens ont besoin, c’est, tout simplement, d’un chargeur qui fonctionne dans les deux sens. Ce type de technologie existe déjà : les chargeurs bidirectionnels permettent aux utilisateurs de stocker de l’électricité bon marché en dehors des heures de pointe ou produite de l’énergie solaire dans une batterie de véhicule, puis de l’exporter vers le réseau ou directement dans une maison pendant les heures où l’électricité coûte le plus cher. Cependant, il y a quelques obstacles à surmonter avant que la recharge bidirectionnelle puisse se généraliser et convaincre les utilisateurs de ses avantages. L’exploitation de l’électricité inutilisée des véhicules électriques n’est pas un concept nouveau, du moins hors de l’Europe. En mars 2011, la centrale nucléaire de Fukushima au Japon a été endommagée par un tremblement de terre et un tsunami, provoquant des pannes de courant généralisées. Les constructeurs automobiles Nissan et Mitsubishi ont envoyé des dizaines de voitures électriques dans les zones les plus touchées pour transporter les travailleurs humanitaires et les fournitures, maintenir les appareils et les téléphones chargés et fournir du chauffage. Ce fut le début d’une nouvelle technologie qui permet de partager l’électricité stockée dans les batteries avec les immeubles et les familles. Il existe essentiellement deux façons de canaliser l’électricité d’un véhicule électrique vers une famille et d’économiser de l’argent dans le processus. Grâce à la technologie Vehicle-to-Home (V2H), un véhicule stationnaire peut être utilisé de la même manière qu’une batterie domestique. L’énergie solaire produite pendant la journée peut être stockée dans le véhicule électrique et utilisée pour alimenter les appareils électroménagers lorsque le soleil s’est couché. « L’objectif est d’atteindre l’autosuffisance et d’économiser de l’électricité sur le réseau », explique Markus Kramis, PDG d’EVTEC, une entreprise suisse qui construit des stations de recharge bidirectionnelles. Jusqu’à présent, l’entreprise a installé 110 systèmes de recharge bidirectionnelle à travers l’Europe. L’autre option consiste à revendre l’électricité à un réseau à un prix plus élevé que lorsqu’elle a été achetée en dehors des heures de pointe. Ce concept s’appelle le vehicle-to-grid (V2G). Une analyse réalisée en 2018 par OVO Energy et l’Imperial College London a suggéré que le V2G avait le potentiel d’économiser 3,5 milliards de livres sterling ( 6,05 milliards $ CAN) par an au système énergétique britannique. Plusieurs sociétés d’énergie veulent comprendre comment la recharge bidirectionnelle pourrait fonctionner commercialement. Il existe une centaine de projets de V2G dans le monde, dont la plupart se déroulent en Europe en collaboration avec des fournisseurs de réseau et des fabricants de véhicules électriques et de chargeurs. « Le réseau électrique fluctue, en particulier au Royaume-Uni, car il n’est pas connecté au continent. C’est pourquoi il y a plus d’intérêt et de financement de la part du gouvernement pour pousser les essais et acquérir de l’expérience avec des systèmes qui peuvent soutenir le réseau », explique Kramis. En 2020, EVTEC a installé cinq stations de recharge à l’extérieur de l’hôtel de ville d’Islington à Londres, et la société lancera un autre projet avec le fournisseur suisse d’autopartage Mobility plus tard cette année en utilisant 50 voitures électriques Honda. Étant donné que les voitures sont réservées ou utilisées via un système de réservation, les développeurs de logiciels peuvent clairement définir et contrôler quand une station de recharge exploite le surplus d’électricité et quand elle ne l’utilise pas. Il a déjà été prouvé que les chargeurs bidirectionnels peuvent faire économiser de l’argent aux utilisateurs. Un consortium comprenant la société d’énergie OVO Energy et Nissan a mené un essai de trois ans et installé 330 chargeurs bidirectionnels dans les foyers britanniques. Ils ont constaté que les participants pouvaient économiser jusqu’à 725 £ ( 1 255 $ CAN) annuellement sur les factures d’électricité en laissant leur voiture branchée lorsqu’elle n’est pas utilisée et en alimentant le réseau pendant les heures de pointe du souper. Il s’agit d’économies supplémentaires facilitant le passage d’une voiture conventionnelle à une voiture électrique : il en coûte en moyenne un peu plus de 500 £ (865 $ CAN) par an pour recharger une voiture électrique, contre environ 1 435 £ (2480 $ CAN) par an pour l’essence ou le diesel. La recharge d’une voiture électrique à domicile est généralement moins chère que les bornes de recharge publiques, et sur les campus universitaires et sur les lieux de travail, elle est parfois même offerte gratuitement. Le plus gros point d’achoppement, cependant, reste les coûts d’installation élevés des chargeurs bidirectionnels, explique John Murray, responsable des véhicules électriques au cabinet de conseil en énergie Delta-EE, même si les prix ont chuté jusqu’à 50 % au cours des deux ou trois dernières années. « Il est difficile de fixer un prix exact pour un chargeur V2G, car il n’est pas nécessairement toujours disponible à l’achat. » Dans le cas de l’essai OVO Energy-Nissan, le chargeur V2G était 3 700 £ (6 400 $ CAN) plus cher qu’un chargeur intelligent unidirectionnel qui peut recharger automatiquement une voiture aux heures les moins chères et ainsi économiser de l’argent. Les coûts d’installation devraient tomber à 1 000 £,(1730 $ CAN) a déclaré le groupe responsables du projet, pour que la nouvelle technologie vaille la peine d’être investie. Mis à part les modèles de Nissan, Honda et Mitsubishi, il existe actuellement relativement peu de véhicules qui prennent en charge la charge bidirectionnelle. Le constructeur automobile américain Ford a lancé une camionnette capable de stocker 131 kWh d’énergie et d’alimenter complètement une maison pendant trois jours sur une seule charge. « La crise énergétique et les hausses de prix qui en découlent pourraient accélérer l’adoption du V2H, car les clients cherchent à optimiser l’autoconsommation d’énergie et à se protéger de la hausse des coûts de l’électricité », explique M. Murray. On s’attend à ce que les chargeurs bidirectionnels deviennent moins chers au cours des prochaines années, à mesure qu’ils deviendront plus courants et que l’infrastructure nécessaire sera développée. Cependant, les propriétaires de véhicules électriques devront toujours être convaincus que la charge et la décharge récurrentes ne dégraderont pas leurs batteries plus rapidement, explique Ying Xie, professeur de gestion de la chaîne d’approvisionnement à l’Université Anglia Ruskin. Xie étudie l’acceptation et la connaissance des systèmes V2G par les consommateurs et a appris des propriétaires de véhicules électriques que la dégradation des batteries est une préoccupation majeure pour eux. Leur inquiétude est justifiée et a fait l’objet d’un débat scientifique, mais certains chercheurs suggèrent que laisser les batteries complètement chargées peut également les user. Selon M. Xie, de nombreux propriétaires de véhicules électriques ne savent pas exactement comment fonctionnent les batteries. « Et ce manque de connaissance peut conduire évidemment à un engagement réduit. » Il est peu probable que la recharge bidirectionnelle et la perspective d’une baisse des factures d’électricité incitent les gens à acheter un véhicule électrique. Les conducteurs sont plus susceptibles d’en acheter un en raison des préoccupations environnementales, des coûts d’exploitation plus faibles à long terme et de la réglementation imminente. Lorsque les véhicules à essence et diesel seront progressivement éliminés dans les années 2030, ils n’auront d’autre choix que de passer au tout électrique. « Mais promouvoir le V2G auprès des consommateurs, en particulier ceux qui en possèdent déjà un, est un moyen de maximiser l’utilisation de ces batteries. » Sabrina Weiss Wired Contribution: André H. Martel
Les résultats récents d’une enquête exhaustive menée par FLO, un chef de file dans le domaine de la recharge des véhicules électriques (VE) en Amérique du Nord, mettent en lumière le rôle central des bornes de recharge rapide à courant continu (CC) pour les conducteurs de VE, en particulier lors de longs trajets. Ce sondage, qui résume les réponses de près de 40 000 conducteurs de véhicules électriques aux États-Unis et au Canada, offre des informations précieuses sur leurs habitudes et leurs préférences en matière de recharge, en insistant particulièrement sur l’importance des commodités sur place pendant les sessions de recharge. Faits saillants :
Les résultats de l’enquête sont essentiels, illustrant une nette préférence des conducteurs de VE pour la recharge rapide en courant continu pendant les longs trajets et l’utilisation du temps de recharge pour les loisirs et les courses, avec 60 % des répondants choisissant de manger ou de faire du shopping. Ces informations permettent non seulement d’éclairer le développement de l’infrastructure, mais aussi de mettre en évidence les comportements et les préférences des consommateurs, qui sont cruciaux pour améliorer l’expérience de recharge des véhicules électriques. De plus, les données révèlent une dépendance importante à l’égard des infrastructures de recharge publiques, ce qui accentue l’importance d’un réseau robuste et fiable. Cela est particulièrement important pour les 29 % de personnes interrogées qui n’ont pas accès à des bornes de recharge à domicile, ce qui souligne le besoin continu d’expansion des solutions de recharge publiques. L’enquête révèle également une utilisation variée des types de bornes de recharge, avec un mélange de bornes de recharge rapide de niveau 2 et de bornes rapides à courant continu. Cette variété souligne la nécessité d’un réseau de recharge diversifié qui peut répondre à différents besoins, qu’il s’agisse de recharges rapides ou de sessions de recharge plus longues, en s’adaptant à divers types de résidents. Louis Tremblay, président et chef de la direction de FLO, souligne le rôle du sondage dans l’amélioration de l’infrastructure de recharge en Amérique du Nord, déclarant : « Le fait d’entendre près de 40 000 conducteurs de VE est extrêmement instructif et souligne l’efficacité des réseaux de recharge à domicile et publics pour soutenir la vie quotidienne de la plupart des conducteurs de VE. » Ce sondage est essentiel pour FLO alors qu’elle continue d’étendre son propre réseau de bornes de recharge rapide, assurant le déploiement de la borne de recharge FLO Ultra, capable de recharger la plupart des nouveaux véhicules électriques à 80 % en seulement 15 minutes. De telles avancées répondent non seulement aux besoins immédiats des conducteurs de véhicules électriques, mais contribuent également à un avenir durable en facilitant la transition vers la mobilité électrique. Pour plus de détails sur les solutions de recharge innovantes de FLO et son engagement à accélérer l’adoption des véhicules électriques, visitez flo.com. À propos de FLO : FLO se démarque en tant que chef de file de l’exploitation de réseaux de recharge de véhicules électriques en Amérique du Nord, favorisant l’adoption des véhicules électriques grâce à des solutions de recharge complètes. Avec plus de 100 000 bornes de recharge rapide et de niveau 2 dans des environnements publics, privés et résidentiels, FLO s’engage à offrir une expérience de recharge exceptionnelle, soutenant plus de 1,5 million de recharges mensuellement. The EV Report Contribution: André H. Martel
Au milieu d’un flot grandissant de concurrents, Ford modifie sa stratégie pour construire des véhicules électriques plus abordables. Ford veut développer une nouvelle plateforme pour véhicules électriques à faible coût pour alimenter un petit pick-up et un VUS électriques, avec des prix de départ d’environ 25 000 $ US. Cependant, en raison de ce changement, le développement de son VUS électrique à trois rangées a été mis en veilleuse. Passer aux véhicules électriques en diminuant les coûts de vente et de production Bien que les véhicules électriques chinois à bas prix, comme les BYD, ne soient pas vendus aux États-Unis, ils ont un impact important sur les constructeurs automobiles nationaux. Le chef de la direction de Ford, Jim Farley, a réitéré le mois dernier ses inquiétudes au sujet de rivaux étrangers à bas prix lors d’une conférence de Wolfe Research. Farley a expliqué que si vous ne pouvez pas rivaliser avec les constructeurs automobiles chinois, « 20 % à 30 % de vos revenus sont à risque ». « En tant que PDG d’une entreprise qui a eu du mal à rivaliser avec les Japonais et les Sud-Coréens, nous devons résoudre ce problème », a déclaré Farley. Ford a appris « assez rapidement à miser sur une plateforme de véhicules électriques plus petite ». Le dirigeant de Ford a admis que les plus gros véhicules électriques, comme le F-150 Lightning, sont coûteux à construire. Farley a déclaré que tout ce qui était « plus gros qu’un Escape » devait être fonctionnel ou un véhicule de travail. Par contre, les petites voitures électriques sont différentes. Un véhicule électrique de la taille de l’Escape ou plus petit « est plus facilement opérationnel », a expliqué le dirigeant de Ford. Non seulement c’est opérationnel, mais « c’est un coût d’exploitation plus rentable qu’une (Toyota) Corolla ou une (Honda) Civic ou même un (Ford) Maverick ». Ford prévoit un pick-up et un VUS électriques plus petits et abordables Lors d’une conférence téléphonique avec des investisseurs le mois dernier, Farley a révélé que la société travaillait « secrètement » sur une plateforme de véhicules électriques rentable. Ford a mis sur pied une « équipe super talentueuse » pour la créer avec « certains des meilleurs ingénieurs en véhicules électriques au monde ». L’équipe est dirigée par Alan Clarke, responsable de l’ingénierie du Model Y le plus vendu de Tesla. Selon Bloomberg Businessweek, l’équipe (moins de 100 personnes) développe une nouvelle plateforme de véhicules électriques abordable pour alimenter un nouveau pick-up et VUS électriques Ford plus petits, plus abordables. Des sources proches du dossier affirment que le premier modèle sera lancé en 2026, avec des prix de départ d’environ 25 000 $ US. L’objectif est de rivaliser avec le véhicule électrique à bas prix que Tesla développe actuellement. La plateforme devrait initialement être équipée de batteries LFP, qui sont environ 30 % moins chères que les batteries lithium-ion traditionnelles. Cependant, la compagnie explore également d’autres technologies de batterie pour véhicules électriques. Selon certaines sources, suite à ce changement, Ford retarde le développement d’un gros véhicule électrique à trois rangées de sièges. La décision de Ford intervient alors que plusieurs constructeurs automobiles visent à s’attaquer aux véhicules électriques à bas prix en provenance de Chine. Après avoir dépassé Tesla au cours des trois derniers mois de 2023 pour devenir le plus gros manufacturier mondial de véhicules électriques, BYD intensifie son marché cette année. Le constructeur automobile chinois a déclaré la guerre aux véhicules à combustion après avoir mis sur le marché une série de véhicules électriques à bas prix. Son véhicule le moins cher, le nouveau Seagull, commence à environ 13 200 $ CAN en Chine. Farley a qualifié la Seagull de BYD de « d'excellente voiture », tout en mettant en garde les autres constructeurs automobiles. Bien que BYD n’ait pas pour le moment l’intention de vendre des véhicules électriques aux États-Unis, elle prend racine sur d’autres marchés comme l’Europe. Le premier navire de transport de fret de BYD, transportant 3 000 véhicules, a débarqué en Allemagne le mois dernier alors que l’entreprise s’incrustre à l’étranger. Ford n’est pas le seul à s’inquiéter. Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, a déclaré aux journalistes le mois dernier : « L’offensive chinoise est peut-être le plus grand risque auquel des entreprises comme Tesla et nous-mêmes sommes confrontés en ce moment. » Peter Johnson Electrek Contribution: André H. Martel
Selon deux études récentes, les membres de la génération X et de la génération Y ont tendance à acheter plus de véhicules électriques que les baby-boomers, mais les boomers contrôlent toujours les décisions en matière de véhicules électriques. Le rapport d'Expérian sur les tendances du marché automobile du quatrième trimestre 2023, publié jeudi dernier, confirme que 9,4 % des nouveaux véhicules achetés par la génération X en 2023 étaient électriques. Les membres de la génération X ont acheté le plus grand nombre de véhicules neufs de toutes les générations au cours de l’année, ainsi que le plus grand nombre de véhicules électriques. Les milléniaux ne sont pas loin derrière en termes de ventes de véhicules électriques, et pour eux, les véhicules électriques représentent plus de 10,2 % des véhicules neufs achetés. Toujours selon le rapport, pour la même période, les véhicules électriques ne représentent que 5,9 % des véhicules neufs achetés par les baby-boomers en 2023, et 6,6 % achetés par la génération Z « née avec le numérique ». Immatriculations de véhicules neufs par génération (via Experian) Tel que déjà souligné par Experian, les volumes de ventes ont augmenté pour tous les types de véhicules, y compris les voitures à combustion. Mais cette comparaison entre la génération X, les milléniaux et les baby-boomers, qui les situent tous dans la même fourchette en ce qui concerne le nombre total d’achats de véhicules, met en évidence les différences générationnelles concernant les achats de véhicules électriques. Cela fait suite à des indications antérieures du marché selon lesquelles les milléniaux étaient beaucoup plus intéressés par les véhicules électriques que les baby-boomers. L’organisation à but non lucratif Coltura a également constaté un soutien plus fort pour les véhicules électriques parmi les jeunes électeurs, arguant que ces électeurs sont motivés par « l’urgence générationnelle » de l’action climatique. Pendant ce temps, comme Pew Research l’a souligné l’année dernière, les baby-boomers dominent toujours au Congrès et ont donc un contrôle disproportionné sur la politique fédérale. Kia EV6 GT 2024 J.D. Power avait également ajouté l’année dernière qu’il manquait « un marché de masse » pour les véhicules électriques, car plusieurs sont des produits de luxe, alors que plus de baby-boomers retraités pourraient se les offrir. Bien qu’il soit tout simplement trop tôt pour évaluer les achats de véhicules neufs de la génération Z, le rapport d’Experian démontre que même si davantage de baby-boomers peuvent se permettre d’acheter des véhicules électriques, ils ne les achètent tout simplement pas. Ainsi, peut-être qu’une façon d’accélérer les ventes de véhicules électriques serait de mettre plus de modèles sur le marché, en atteignant les acheteurs de la génération X et de la génération Y qui semblent les plus enthousiastes pour ce type de véhicule. Stephen Edelstein Green Car Reports Contribution: André H. Martel
BMW Amérique du Nord ajoute Shell Recharge Solutions en tant que fournisseur de mobilité électrique18/3/2024 BMW d'Amérique du Nord a ajouté Shell Recharge Solutions en tant que deuxième fournisseur de mobilité électrique, offrant aux clients un accès facile aux bornes de recharge Shell Recharge, ChargePoint, EVgo, EVConnect et Blink via l’application My BMW. Les conducteurs de BMW peuvent désormais trouver, accéder et recharger dans tous les emplacements affiliés via leur application My BMW, les paiements des cinq fournisseurs étant automatiquement traités via l’application. Grâce à cette nouvelle entente, BMW Charging offre désormais aux conducteurs de véhicules électriques un accès facile et pratique à l’un des plus grands réseaux de recharge en Amérique du Nord, avec plus de 100 000 points de recharge publics aux États-Unis et au Canada. Le fournisseur de services de mobilité virtuel (vMSP) de Shell Recharge Solutions rationalise non seulement l’expérience de recharge pour les clients BMW, mais élimine également le besoin de créer des comptes distincts et d’utiliser des applications distinctes pour chaque fournisseur de recharge. Grâce à l’application My BMW, les clients peuvent désormais profiter des avantages de la recharge gratuite avec Electrify America et des réseaux de plusieurs fournisseurs à travers l’Amérique du Nord avec Shell Recharge Solutions. Shell Recharge est un programme de paiement à l’utilisation, il est donc facile de s’inscrire. Les clients n’ont qu’à ajouter une carte de crédit à leur compte. La recharge à tous les endroits est également facile ; Garez-vous devant la borne de recharge, ouvrez l’application My BMW, cliquez sur « Charger ici » et toutes les informations pertinentes pour la borne de recharge spécifique seront affichées, y compris les notes, les avis et les photos fournis par Plug Share. La gamme actuelle de véhicules électriques de BMW comprend la BMW i4 Gran Coupé, la BMW i5 Berline et la BMW i7 Berline, ainsi que le véhicule d’activité sportive BMW iX. La société propose également cinq modèles électriques hybrides rechargeables, dont la berline BMW 330e, la berline BMW 550e, la berline BMW 750e, le véhicule d’activité sportive BMW X5 xDrive50e et le BMW XM. Green Car Congress Contribution: André H. Martel
Volvo veut accélérer le temps de recharge de ses véhicules électriques en s’appuyant sur des logiciels plutôt que sur des mises à niveau des batteries et d’autres matériels. Le constructeur automobile a annoncé lundi un partenariat avec la société britannique Breathe Battery Technologies pour accéder au « logiciel de charge activé par algorithme » de cette société avec ses systèmes de gestion de la batterie, dans le but d’optimiser les performances de charge. Des tests ont indiqué que ce logiciel pourrait réduire le temps de charge d’une batterie de VÉ de 10 % à 80 % ou de 15 % à 30 %, selon le type de batterie, tout en maintenant la densité énergétique et l’autonomie de celle-ci, a déclaré Volvo dans un communiqué de presse. Modules de batterie Volvo électrique Selon Volvo, le logiciel développé par Breathe, qui a reçu du financement du Volvo Cars Tech Fund, peut gérer la charge de manière plus efficace rapport aux protocoles de charge actuels. Alors que la recharge par paliers repose sur des règles prédéfinies, les algorithmes de Breathe peuvent gérer la charge en fonction de l’analyse en temps réel de l’état de la batterie, ce qui permet une plus grande flexibilité et une charge potentiellement plus rapide. Ce n’est pas le seul type d’innovation en matière de recharge qui repose davantage sur la recherche et les algorithmes que sur le matériel. Il y a plusieurs années, des chercheurs de l’Université de Californie à Riverside ont suggéré qu’en suivant de près la résistance interne des cellules de batterie, ils pourraient faire durer les batteries beaucoup plus longtemps. La mise à niveau des batteries et le changement de cellules de batterie coûtent cher, et la mise à niveau du refroidissement de la batterie est moins efficace. Cela a forcé les constructeurs automobiles réfléchir à des solutions de contournement innovantes, du moins sous forme de brevets. Rivian, par exemple, a envisagé de souffler de l’air frais sous ses véhicules. Volvo EX90 2025 Pendant ce temps, Toyota, Nissan et de nombreux manufacturiers de cellules travaillent sur une technologie de batterie à électrolyte solide qui pourrait également permettre une telle charge ultra-rapide. Et le cousin de Volvo, Polestar, teste une batterie à électrolyte solide qui pourrait permettre une charge 160 km en cinq minutes. Lotus est l’une des rares entreprises à proposer une charge rapide en courant continu de plus de 400 kW avec les formats actuels de batteries à électrolyte liquide. Volvo se lance également dans le secteur de l’énergie, et le prochain EX90 sera son premier véhicule électrique doté de tout le matériel nécessaire à la recharge bidirectionnelle. Stephen Edelstein Green Car Reports Contribution: André H. Martel
Elle devrait être disponible sur le marché en 2026 à l’extérieur des États-Unis. À la fin de l’année dernière, le designer en chef de Volkswagen a révélé sur Instagram qu’une GTI électrique serait disponible en 2026. C’est dans deux ans, et de nombreux détails restent flous, mais il y a une chance que la société puisse offrir la voiture à hayon aux États-Unis si elle répond à la demande. Le PDG de VW Group of America, Pablo Di Si, a déclaré lors d’une conférence de presse à Berlin que le modèle pourrait plaire aux acheteurs américains s’il coûtait entre 20 000 $ et 25 000 $ US. Il a déclaré aux médias qu’il serait heureux d’un prix de vente de 25 000 $ parce qu’un prix plus élevé en ferait un produit de niche . Selon Automotive News, le dirigeant a déclaré qu’une voiture à hayon de 35 000 $ US placerait le modèle dans l'environnement des voitures auréolées. VW a présenté en avant-première la GTI électrique avec un concept basé sur l’ID.2all qui a fait ses débuts en tant que remplaçant àélectrique de la Polo, et non de la Golf. La plateforme MEB Entry de VW a sous-tendu les deux concepts, tandis que la Golf électrique qui sera disponible en 2028 sera monté sur la plateforme SSP. La production de l’ID.2all devrait démarrer modestement en 2025 avant d’atteindre sa pleine capacité en 2026. Cependant, Volkswagen n’a pas l’intention d’amener le véhicule électrique ici dans sa forme initiale, et Di Si a admis qu’il n’y avait pas encore de plan pour amener la GTI sur le marché américain. Mais l’entreprise envisage de la vendre en Amérique. Volkswagen est l’un des nombreux constructeurs automobiles qui ont des plans ambitieux pour électrifier leurs gammes dans les années à venir. Les ventes de véhicules électriques ont ralenti et VW propose des hybrides rechargeables aux Américains, mais sa croissance modérée ne dissuade pas VW comme les autres constructeurs automobiles. Anthony Alaniz Motor 1.com Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Les concessionnaires et les constructeurs automobiles affirment que la décision de Québec de mettre fin à un rabais pour l’achat de véhicules électriques empêchera les citoyens de la province d’acheter des voitures plus propres. Ian Sam Yue Chi, président et chef de la direction de la Corporation des concessionnaires automobiles de la province, a déclaré que sans le rabais, qui vaut actuellement jusqu’à 7 000 $, certains consommateurs ne pourront pas se permettre des véhicules électriques zéro émission. « Cela ralentira l’adoption, de sorte que nous risquons de ne pas atteindre les objectifs qui avaient été fixés par le gouvernement. De plus, nous sommes préoccupés par la question de l’abordabilité des véhicules, la suppression de ces incitatifs rendra l’achat de véhicules plus coûteux pour les Québécois », a déclaré Sam Yue Chi en entrevue mercredi. « C’est une mauvaise nouvelle. » Dans son budget déposé mardi, le ministre des Finances du Québec, Eric Girard, a déclaré que le gouvernement éliminerait progressivement les subventions pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables à partir de l’année prochaine, avant d’y mettre fin complètement en 2027. Voici les faits saillants du budget du Québec Le ministre Girard a déclaré aux journalistes que le coût du programme, environ 400 millions de dollars entre avril 2023 et janvier 2024, était trop élevé en fonction de la réduction des émissions de gaz à effet de serre anticipée. Dans le budget, la province affirme qu’étant donné qu’un véhicule neuf sur cinq vendu au Québec est électrique, le rabais n’est plus nécessaire pour encourager les achats. Cependant, Sam Yue Chi a déclaré qu’il était trop tôt pour mettre fin à ce programme couronné de succès, ajoutant que lorsqu’un programme similaire en Ontario a été supprimé en 2018, les ventes de véhicules électriques ont rapidement chuté. Le Québec offre actuellement des rabais allant jusqu’à 7 000 $ pour l’achat d’un véhicule neuf tout électrique et jusqu’à 5 000 $ pour l’achat d’un véhicule hybride rechargeable. Les véhicules électriques d’occasion sont admissibles à un rabais pouvant aller jusqu’à 3 500 $. Au début de l’année prochaine, ces subventions passeront à 2 000 $ pour les véhicules hybrides et électriques d’occasion, ou à 4 000 $ pour les voitures électriques neuves, avant d’être réduites de moitié en janvier suivant et éliminées un an plus tard. Le gouvernement fédéral offre également un rabais pouvant aller jusqu’à 5 000 $ pour l’achat de véhicules zéro émission qui devrait durer jusqu’à la fin du mois de mars 2025, ou lorsque les fonds consacrés au programme seront épuisés. Brian Kingston, président et chef de la direction de l’Association canadienne des manufacturiers automobiles, a déclaré que le Québec a été un chef de file en matière d’adoption des véhicules électriques parce que la province a encouragé les achats et soutenu la construction d’un réseau de bornes de recharge. « Ce sont les deux freins à l’adoption et c’est pourquoi le Québec est en tête, mais ce qu’on verra s’ils retirent cet incitatif trop rapidement, c’est que la demande ne va pas se maintenir, parce que l’écart de prix continue d’exister entre les technologies automobiles », a-t-il déclaré en entrevue mercredi. Le Québec exige qu’un certain pourcentage des véhicules expédiés dans la province par les constructeurs automobiles soient des véhicules zéro émission par le biais d’un système qui accorde aux fabricants des « crédits » négociables pour la vente de véhicules électriques et déduit des crédits sur les ventes de voitures à combustion. M. Kingston a déclaré que ce mandat avait récemment été resserré et que d’ici 2030, le gouvernement exigera que 85 % des automobiles vendues dans la province soient des véhicules zéro émission. « Si la demande de véhicules électriques ne continue pas de croître aux taux prescrits par le Québec dans la réglementation, alors la seule alternative sera que l’inventaire des véhicules à combustion soit retiré du marché québécois », a-t-il déclaré. « C’est mauvais pour les concessionnaires, c’est mauvais pour les Québécois, c’est mauvais pour les constructeurs automobiles. » Le ministre de l’Environnement du Québec, Benoit Charette, a déclaré aux journalistes mercredi qu’il s’attendait à ce que les constructeurs réduisent les prix des véhicules électriques. Mais M. Kingston a déclaré que même si les prix baissent avec le temps, ce ne sera pas rapide parce que les constructeurs automobiles font des investissements majeurs dans une chaîne d’approvisionnement en batteries en Amérique du Nord. Le gouvernement du Québec veut que la province joue un rôle important dans cette chaîne d’approvisionnement. Il a offert des milliards de dollars de subventions pour inciter des entreprises telles que le fabricant suédois de batteries Northvolt à s’installer dans la province et a soutenu la création d’usines de composants de batteries, tout en vantant les approvisionnements en électricité et en lithium bon marché de la province. Marc-André Viau, directeur des relations gouvernementales au sein du groupe environnemental Équiterre, a déclaré que son organisation avait appuyait la création de rabais pour lancer le marché des véhicules électriques, mais qu’ils ne pouvaient pas continuer indéfiniment en raison du coût élevé du programme. M. Viau a déclaré que son groupe avait suggéré la création d’un système où les gens qui achètent des voitures à essence cotisent à un fonds utilisé pour subventionner l’achat de véhicules électriques. Les voitures électriques sont un moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre, a-t-il déclaré, mais il serait préférable de remplacer les déplacements effectués en voiture par des transports en commun ou des modes de transport actif. Il a convenu que les rabais n’avaient pas eu l’impact prévu en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et que le Québec ne finançait pas adéquatement des initiatives de transport en commun qui seraient plus rentables. « C’est comme si le gouvernement avait pris conscience d’un problème, mais qu’il ne finançait pas la bonne solution », a-t-il déclaré. Ce rapport de la Presse canadienne a été publié pour la première fois le 13 mars 2024. Avec des dossiers de Patrice Bergeron à Québec. Jacob Serebrin La Presse Canadienne CTV News Contribution: André H. Martel
Une grande nouvelle à l’échelle provinciale : pour la toute première fois, le Québec et la Colombie-Britannique sont à égalité pour la plus grande part de marché des VZE, soit 21,4 %. La part de marché des véhicules tout électriques et hybrides rechargeables au Canada a même atteint 12 % au cours des trois derniers mois de 2023, selon le dernier rapport de Statistique Canada sur les immatriculations de véhicules neufs. Cela se compare à une part de marché de 12,3 % au troisième trimestre (ce chiffre a été révisé à la hausse par rapport aux 12,1 % initialement annoncés par Statistique Canada en décembre dernier). De plus, les immatriculations de véhicules électriques (BEV) au quatrième trimestre se sont établies à 9 %, en baisse par rapport à 9,3 % au troisième trimestre, tandis que les immatriculations de véhicules hybrides rechargeables (PHEV) sont restées stables à 3 %. En termes de volume, le nombre total de BEV immatriculés au quatrième trimestre s’est établi à 38 528, en baisse par rapport à 42 589 au troisième trimestre. Le total de toutes les immatriculations de véhicules légers au Canada au quatrième trimestre était de 427 884, en baisse par rapport à 457 296 au troisième trimestre. Les données de Statistique Canada démontrent également qu’au quatrième trimestre, le pourcentage des immatriculations de VZE au Québec et en Colombie-Britannique était à égalité, à 21,4 %. C’est la première fois que la Colombie-Britannique n'est pas la première concernant le pourcentage de marché des VZE. C’est la première année que les VZE dépassent les 10 % Pour l’ensemble de l’année 2023, Statistique Canada rapporte que la part de marché des VEB était de 8,1 %, comparativement à 6,5 % en 2022. Pour l’ensemble de l’année, la part des PHEV immatriculés s’est établie à 2,6 %, en hausse par rapport à 1,7 % en 2022. Pour l’ensemble des immatriculations de VZE, cela signifie que 2023 a été la première année de pénétration du marché à deux chiffres, plus précisément avec une part de marché de 10,8 %, en hausse par rapport à 8,2 % en 2022. (Remarque : Statistique Canada classe les BEV et les PHEV dans la catégorie des « véhicules zéro émission ». Le regroupement ne reflète pas le point de vue d’Electric Autonomy, qui considère que seuls les véhicules à moteur non thermique sont à zéro émission. Toutefois, lorsque les statistiques ci-dessous font référence aux VZE, nous avons respecté la définition de Statistique Canada par souci de cohérence.) Bien sûr, pour que les VZE gagnent des parts de marché, d’autres doivent diminuer. À cette fin, Statistique Canada indique que la part de marché des véhicules à combustion est tombée à 77 % en 2023, contre 81,5 % en 2022, 86 % en 2021 et 89,6 % en 2020. Le Québec se retrouve à égalité avec la Colombie-Britannique Tel que mentionné, le Québec et la Colombie-Britannique ont tous deux affiché une part de marché de 21,4 % de VZE au quatrième trimestre, la première fois que la Colombie-Britannique n’occupe pas la première place. Au troisième trimestre, la part de la Colombie-Britannique était de 23,2 %, tandis que celle du Québec était de 20,9 %. La part de marché des VZE de l’Ontario au quatrième trimestre s’est établie à 8,2 %, inchangée par rapport au troisième trimestre. En fonction du volume, le Québec est le chef de file du marché en termes d’immatriculations de VZE depuis un certain temps. Au quatrième trimestre, la province a enregistré 22 378 VZE. L’Ontario s’est classé deuxième avec 13 975, suivi de la Colombie-Britannique avec 10 749. Ensemble, ces totaux représentent 92 % de tous les VZE immatriculés au Canada. Pour l’année, Statistique Canada indique que 91,8 % des VZE étaient immatriculés dans ces trois provinces. Dans son résumé de publication, Statistique Canada écrit : « En 2023, parmi les trois plus grandes provinces, le Québec représentait 41,8 % de toutes les immatriculations de VZE, suivi de l’Ontario (27,0 %) et de la Colombie-Britannique (23,1 %). » En 2023, les VZE représentaient en pourcentage, 20,2 % des immatriculations de véhicules automobiles neufs en Colombie-Britannique, 18,6 % au Québec et 7,4 % en Ontario. Comme c’était le cas pour les rapports précédents de Statistique Canada, aucune donnée sur la répartition n’est disponible pour l’Alberta, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador (en raison de restrictions contractuelles), mais le nombre d’inscriptions pour ces provinces apparaît dans le total national. Brian Banks Electric Autonomy Canada Contribution: André H. Martel
Le Japon perd sa couronne pour la 1ère fois en sept ans face à la montée en puissance de BYD Des wagons destinés à l’exportation attendent d’être chargés sur un cargo dans un port de Lianyungang, en Chine. © Reuters TOKYO/GUANGZHOU/PÉKIN -- La Chine est devenue l’année dernière le premier exportateur mondial d’automobiles pour la première fois, détrônant le Japon grâce à ses ventes de véhicules électriques à l’étranger. Le Japon a exporté 4,42 millions de véhicules en 2023, soit une hausse de 16 % par rapport à l’année précédente, a annoncé mercredi l’Association des constructeurs automobiles japonais. Selon l’Association chinoise des constructeurs automobiles, le volume est inférieur aux 4,91 millions de véhicules exportés par la Chine l’année dernière, le total ayant grimpé de 58% sur l’année. C’est la première fois en sept ans que le Japon perd sa couronne, selon des données comparables. Le Japon avait été devancé pour la dernière fois en 2016 par l’Allemagne. L’un des principaux moteurs des exportations automobiles chinoises a été la Russie, un marché dont les constructeurs automobiles japonais et occidentaux se sont retirés en réponse à la guerre en Ukraine. Un autre facteur important a été une augmentation de 80 % des exportations chinoises de véhicules à énergie nouvelle, une catégorie qui inclut les véhicules électriques. BYD a augmenté ses ventes de véhicules électriques à l’étranger en offrant des prix plus abordables que ses rivaux occidentaux. (Photo de Yumi Okura) BYD, qui a débuté comme une entreprise de batteries, est en mesure de fabriquer des composants de véhicules électriques à l’interne, y compris des semi-conducteurs et des sièges. Cette structure permet de réduire les coûts d’approvisionnement, tandis que les volumes de vente importants génèrent des avantages associés à l’économie d’échelle. Au troisième trimestre de l’année dernière, BYD a atteint une marge bénéficiaire nette de 6,4 %, se rapprochant des 7,9 % de Tesla. Le soutien du gouvernement a joué un rôle important dans l’expansion de la capacité de production automobile de la Chine. En 2009, le gouvernement chinois a adopté un plan visant à généraliser les véhicules à énergie nouvelle, en déployant des subventions à la vente pour ces véhicules de 2010 à 2022. Ces subventions ont totalisé environ 300 milliards de yuans (environ 57 milliards $ CAN), selon les médias chinois. Les constructeurs automobiles eux-mêmes ont également été poussés à passer aux véhicules électriques. À partir de 2019, le gouvernement n’a plus approuvé les nouvelles usines d’assemblage, sauf si elles fabriquaient des produits électriques. En 2020, les autorités ont mis en place un système de quotas pour la fabrication et la vente de véhicules à énergie nouvelle. « La rapidité avec laquelle les fabricants chinois de véhicules électriques ont appliqué pour les investissements se rapprochent de celles des entreprises de technologie de l’information », a déclaré Koichi Iguchi, associé du cabinet de conseil en gestion KPMG FAS. « Le gouvernement a fourni un soutien puissant pour favoriser l’abordabilité, et la Chine a pris le contrôle du marché mondial des véhicules électriques en quelques années seulement. » Les marques étrangères ont également fait partie intégrante des exportations chinoises. Même avec les succès de BYD, Tesla a été le premier exportateur de véhicules à énergie nouvelle en provenance de Chine l’année dernière avec 340 000 unités, soit près de 30 % de toutes les exportations. Pour atteindre l’objectif du gouvernement chinois d’accroître les exportations de véhicules électriques, les autorités auraient demandé à Tesla lors de la construction de l’usine, d’exporter la moitié des véhicules fabriqués dans sa Gigafactory de Shanghai. Pékin cherche à tirer parti de la transition mondiale vers les véhicules électriques pour positionner la Chine comme une puissance industrielle. L’avance du pays dans les exportations d’automobiles n’est considérée que comme une étape sur cette voie, les constructeurs automobiles se concentrant désormais sur la production à l’étranger. Un responsable gouvernemental s’attend à ce que la Chine vende un total de 12 millions de véhicules à l’étranger en 2030 - 6 millions exportés de Chine et 6 millions fabriqués à l’étranger. Cela dit, les efforts de la Chine pour accroître ses exportations visent en partie à atténuer la surabondance de capacités intérieures. Selon les médias chinois, les usines automobiles chinoises ont utilisé 54 % de leur capacité totale en 2022, contre 67 % en 2017. Selon une estimation, le pays sera en mesure de produire plus de 36 millions de véhicules à énergie nouvelle en 2025. On s’attend à ce qu’environ 14 à 16 millions d’exemplaires soient vendus au pays cette année-là, ce qui laisserait un excédent de plus de 20 millions de véhicules. Le ralentissement de la demande intérieure pourrait cependant aggraver le problème à l’avenir. Pendant ce temps, des pays comme la France et l’Italie envisagent de restreindre les subventions pour les véhicules électriques fabriqués en Asie, craignant un afflux d’importations bon marché en provenance de Chine. Azusa Kawakami, Shizuka Tanabe et Shunsuke Tabeta, rédacteurs du Nikkei Nikkei Asia Contribution: André H. Martel
Tout comme les voitures particulières, les véhicules commerciaux sont traditionnellement vendus par l’intermédiaire de concessionnaires, et ces concessionnaires doivent investir dans de nouvelles installations et de la formation afin de vendre des véhicules électriques. Les constructeurs automobiles établissent des programmes de certification pour s’assurer que leurs concessionnaires sont prêts à offrir une bonne expérience à leurs clients lors de leur transition vers les véhicules électriques. Daimler Truck North America (DTNA) a annoncé son nouveau programme de certification des concessionnaires de véhicules électriques (BEV), qui s’appuie sur son réseau Elite Support de concessionnaires Freightliner certifiés. À ce jour, DTNA a déployé ses camions électriques Freightliner eCascadia et Freightliner eM2 de poids moyen dans plus de 50 flottes à travers les États-Unis, et ceux-ci ont déjà parcouru quelque quatre millions de kilomètres électriques. Detroit eConsulting, filiale de Daimler, travaillera avec ses clients pour les aider à comprendre leurs besoins en matière d’infrastructure et d’optimisation des véhicules. Le programme de certification des concessionnaires de véhicules électriques couvre plus de 75 critères spécifiques dans quatre domaines clés :
Huit concessionnaires ont déjà complété le processus de certification, et huit autres sont en voie de le faire. Le réseau de concessionnaires Freightliner prévoit avoir 100 concessionnaires certifiés d’ici 2025. « Après plusieurs mois de collaboration entre DTNA et les directeurs du conseil des concessionnaires Freightliner, qui représentent plus de 40 % de tous les concessionnaires aux États-Unis et au Canada, nous sommes heureux de présenter et de soutenir le programme de certification des concessionnaires BEV, qui deviendra le modèle pour l’ensemble de notre industrie en offrant une expérience client sûre et de classe mondiale à nos clients de camions électriques. », a déclaré John Hopkins, coprésident du Conseil des concessionnaires Freightliner. « Le fait que notre réseau de concessionnaires soit certifié BEV profite à l’ensemble du marché », a déclaré Drew Backeberg, vice-président principal du marché secondaire chez DTNA. « Pour les clients qui possèdent ou achètent un véhicule électrique, il s’agit probablement de leur première expérience avec l’électrification. Nous considérons qu’il est de notre responsabilité de les soutenir dans leur parcours. Pour une adoption plus large sur le marché, nous avons besoin d’experts et de leaders en matière de sécurité, et nous voulons nous assurer que notre réseau de concessionnaires place la barre très haute. » Source : Daimler Truck Amérique du Nord Charles Morris ChargedEVs Contribution: André H. Martel
L’Association des Véhicules Électriques du Québec (AVEQ) exprime des réserves quant au dernier budget provincial L’AVEQ, un acteur clé dans la promotion de la mobilité durable, reconnaît les efforts du gouvernement du Québec dans son dernier budget visant à transférer progressivement les fonds des crédits carbone vers le développement de l’infrastructure de recharge et les subventions pour les bornes de recharge. Toutefois, cette décision se fait au détriment des subventions directes à l’achat de véhicules électriques, une mesure qui a prouvé son efficacité pour stimuler l’adoption de ces technologies propres. Après une analyse approfondie, il devient évident que pour maintenir l’élan nécessaire à la transition énergétique, le gouvernement devrait envisager de s’aligner sur les pratiques de certains pays européens. L’instauration d’un système de bonus-malus, où les ventes de véhicules fortement polluants financeraient les subventions aux véhicules électriques, permettrait de poursuivre le soutien à l’électromobilité sans impact fiscal supplémentaire pour l’État. L’AVEQ comprend que certains secteurs nécessitent l’utilisation de gros véhicules et propose que des déductions et exemptions fiscales soient mises en place pour neutraliser les coûts additionnels lorsque ces véhicules sont indispensables à l’activité économique. En somme, l’AVEQ ne sollicite pas de fonds publics supplémentaires pour les subventions aux véhicules électriques, mais recommande une réforme où les acheteurs de véhicules hautement polluants contribueraient directement au financement de ces subventions, via un système de bonus-malus équitable et efficace.
Pour plus d’informations, veuillez contacter : Association des Véhicules Électriques du Québec (AVEQ) info@aveq.ca Une voiture électrique en charge dans un stationnement public.Crédit:Getty Images Une nouvelle étude menée par Atlas Public Policy démontre que les véhicules électriques permettront aux propriétaires d’économiser des milliers de dollars par rapport à leurs homologues à combustion interne. Voici une bonne nouvelle : non seulement posséder un véhicule électrique est meilleur pour le climat, mais il peut également permettre aux propriétaires d’économiser des milliers de dollars. Une nouvelle étude d’Atlas Public Policy, menée pour le compte du NRDC*, a démontré que pour chaque type de véhicule, la possession d’un véhicule électrique permettra aux propriétaires d’économiser de l’argent sur une période de sept ans, soit la durée moyenne pendant laquelle un conducteur conserve son nouveau véhicule. L’étude a comparé cinq modèles de véhicules électriques de 2024 à leurs homologues populaires à combustion interne à essence en fonction de leur coût total de possession. Le coût total de possession comprend le prix d’achat moins la valeur de revente prévue, le carburant, l’entretien et les réparations, l’assurance, les taxes et les frais d’utilisation de chaque véhicule. Comparaisons de véhicules Comparaison du coût total de possession pour les véhicules électriques et à essence Crédit: Politiques publiques de l’Atlas (Prix des véhicules en dollars US) Les frais de transport représentent généralement la deuxième dépense en importance des ménages après les frais de logement. De plus, les ménages à faible revenu sont les plus touchés par les coûts de transport, consacrant près d’un tiers de leur revenu au transport. L’accès au transport est directement corrélé à la mobilité économique. Une étude menée par des chercheurs de l’Université Harvard a révélé que les familles à faible revenu sont moins susceptibles d’atteindre la sécurité financière dans les régions où les temps de déplacement moyens sont plus longs. Les dépenses de transport représentant une part importante du budget des gens, les ménages sont souvent confrontés à des décisions financières difficiles et doivent renoncer à d’autres nécessités. Étant donné que 91,5 % des ménages aux États-Unis possèdent au moins un véhicule, les économies réalisées grâce à la possession d’un véhicule électrique sont celles dont presque tout le monde peut bénéficier, qu’il s’agisse de l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion. Bien que le coût d’achat d’un nouveau véhicule, électrique ou à essence, ne soit pas abordable pour de nombreux ménages, le passage à l’électrique est probablement moins cher dans les deux cas. De plus, à mesure que de plus en plus de véhicules électriques feront leur entrée sur le marché des voitures d’occasion, les économies sur les coûts de carburant et d’entretien seront accessibles à un coût initial inférieur, surtout grâce au nouveau crédit d’impôt pour les véhicules électriques d’occasion. Il y a de plus en plus de véhicules électriques d’occasion disponibles, soit le triple de ce qu’ils étaient il y a trois ans. Les économies à réaliser à l’achat d’un véhicule électrique d’occasion sont maintenant accessibles. Cette nouvelle étude s’ajoute à l’ensemble des recherches et des données confirmant une baisse constante des prix des VE. Par rapport à une analyse similaire menée par Atlas Public Policy en 2022, les économies de coûts pour les modèles électriques ont augmenté, en grande partie grâce à la baisse significative des prix des VÉ. Par exemple, l’analyse de 2022 a comparé une Toyota Corolla (véhicule à essence) à une Chevrolet Bolt (VE) et a constaté que les propriétaires de Bolt économiseraient environ 3 000 $ US. L’étude mise à jour démontre qu’en seulement deux ans, les économies de la Chevrolet Bolt ont plus que triplé pour atteindre 10 581 $ US par rapport à une Toyota Corolla. Cette tendance est en grande partie attribuable à la baisse du prix initial de la Bolt. La conclusion était similaire dans les cinq comparaisons de modèles populaires. Les conclusions sont claires : l’achat de véhicules électriques est l’option la plus abordable à long terme. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous constatons que ces économies pour les propriétaires de véhicules augmentent chaque année. À titre de référence, les véhicules électriques sont moins chers que les véhicules à combustion en raison des coûts stables de l’électricité par rapport aux coûts volatils de l’essence. Selon le modèle analysé, les conducteurs de VE dépensent généralement environ 40 à 65 % de moins par an en carburant que les conducteurs de véhicules à essence. Ces économies de carburant peuvent augmenter en rechargeant leurs véhicules lorsque l’électricité est moins chère pour ceux qui ont des tarifs en fonction de l’heure de consommation. C’est à ce moment-là que la recharge est effectuée pendant les heures creuses (généralement tard le soir et tôt le matin), lorsque la demande d’électricité est à son plus bas, ce qui se traduit par les tarifs d’électricité les plus bas possibles. Étant donné que près de 90 % de la recharge des voitures électriques se fait de nuit à la maison, ces économies sont fort intéressantes. De plus, les véhicules électriques ont moins de composants mécaniques que leurs homologues à essence et nécessitent donc moins d’entretien. De ce fait, les conducteurs de VE des modèles analysés économisent, en moyenne, 40 % sur les coûts de réparation et d’entretien. En plus des économies réalisées grâce à la réduction des coûts de carburant et d’entretien, les prix initiaux moyens des véhicules électriques ont rapidement diminué à mesure que les technologies progressent. De septembre 2022 à septembre 2023, le prix moyen d’un véhicule électrique neuf a chuté de près de 15 000 $ US. La majorité des coûts d’un véhicule électrique proviennent de la batterie lithium-ion, et les coûts de ces batteries ont diminué de 89 % entre 2008 et 2022. En plus des progrès technologiques, les incitatifs et les crédits d’impôt ont également grandement contribué à la tendance à la baisse des coûts des véhicules électriques. Bien que les coûts initiaux des véhicules électriques soient généralement encore un peu plus élevés que ceux des véhicules à essence, les prix d’achats diminuent rapidement chaque année et, à mesure qu’ils continuent de le faire, ils permettront de réaliser encore plus d’économies sur un véhicule électrique. Cette récente étude d’Atlas Public Policy confirme ce que nous savons déjà : le passage d’une voiture à essence à une voiture électrique permettra aux conducteurs d’économiser des milliers de dollars à long terme. Non seulement les véhicules électriques sont meilleurs pour la santé de la communauté et pour l’environnement, mais comme le coût total de possession des véhicules électriques ne cesse de démontrer qu’ils sont l’option la plus économique, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour passer à l’électrique. *NRDC : Le Natural Resources Defense Council est une organisation non gouvernementale américaine active dans le domaine de la protection de l'environnement. Isabella Sullivan NRDC Contribution: André H. Martel
Des véhicules électriques moins chers commencent à apparaître sur les petits marchés mondiaux12/3/2024 La couverture médiatique des véhicules électriques s’est concentrée sur les plus grands marchés automobiles du monde : l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie. Jusqu’à récemment, c’était là que se déroulait l’action, mais dans de nombreux petits marchés du monde, l’intérêt des consommateurs augmente. Les constructeurs automobiles chinois, qui offrent maintenant une gamme de véhicules électriques à bas prix, ciblent de plus en plus ces marchés. Le géant des véhicules électriques BYD vend désormais sa Dolphin Mini, une version rebaptisée de la berline électrique compacte Seagull dans plusieurs marchés émergents. La société a lancé le Dolphin Mini en Uruguay, au Brésil et au Mexique. La Dolphin est disponible dans une version de 30 kWh qui offre environ 305 km d’autonomie, et une version de 38 kWh avec environ 405 km. Sur ces trois marchés, les deux versions commencent à moins de 25 000 $ US (33 690 $ CAN). Le Dolphin Mini a également été lancé en Jordanie, au Rwanda et sur plusieurs autres marchés. BYD n’est pas le seul constructeur automobile chinois à cibler les marchés en développement. JAC* expédie également des milliers de véhicules électriques JAC E10X et JAC Yiwei 3 en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Le JAC E10X équipé d’une batterie de 31,4 kWh commence à environ 22 500 $ US (30 000 $ CAN) au Mexique. L’assaut des exportations chinoises suscite une certaine inquiétude pour ne pas dire de la panique dans les conseils d’administration des manufacturiers du monde entier, et les constructeurs automobiles européens commencent à réagir. Dacia, le constructeur automobile roumain appartenant à Renault, prévoit sortir une Dacia Spring mise à jour plus tard cette année, avec un prix de départ de 22 700 € (33 500 $ CAN). « La Dacia Spring a trouvé son public cible, une solution parfaite pour les personnes à la recherche d’une mobilité zéro émission simple, abordable et efficace », explique l’entreprise. *JAC - Jianghuai Automobile Co., Ltd. ; est un constructeur automobile chinois appartenant à l'État. La société est implantée à Hefei, dans la province d'Anhui, en Chine. Source : CleanTechnica Charles Morris ChargedEVs Contribution: André H. Martel
Étude : Des commerces font encore peu d’efforts pour soutenir la recharge de véhicules électriques12/3/2024 Selon une nouvelle étude de Consumer Reports, les magasins à grande surface et les chaînes de restauration rapide offrent de grands stationnements parfaits pour la recharge des véhicules électriques, mais la plupart tardent à offrir la recharge à leur clientèle. Consumer Reports a enquêté sur 270 000 points de vente contrôlés par 75 grandes chaînes de vente au détail et de restauration rapide, comme Costco, Ikea, Walmart et Target, et a constaté que seulement 1 % d’entre elles offraient la recharge de véhicules électriques. Seulement un magasin à grande surface sur 14, une épicerie sur 15 et un grand magasin sur 40 avaient une ou des bornes de recharge. Recharge des véhicules électriques dans les magasins à grande surface (d’après l’étude 2024 de Consumer Reports) Les analystes ont également constaté que les endroits qui proposaient des bornes de recharge n’avaient souvent pas beaucoup de bornes de recharge, avec une moyenne de seulement deux à cinq bornes. Et il est peu probable que les conducteurs de VÉ trouvent des bornes de recharge dans les franchisés de restauration rapide, selon Consumer Reports ; Aucune des entreprises de ce groupe n’offre de recharge à plus de 1 % de ses emplacements. Consumer Reports a également souligné que les magasins à rabais comme Dollar General, Dollar Tree et Five Below « n’ont effectivement fait aucun investissement dans la recharge des véhicules électriques ». Ces chaînes comptent près de 40 000 emplacements et ont tendance à desservir les communautés rurales qui ont été largement été ignorées par les projets d’infrastructure de recharge de véhicules électriques. Walmart annonce son intention de mettre en place un réseau de recharge rapide pour véhicules électriques Des efforts ont été faits pour améliorer la situation. Walmart a annoncé son intention de construire son propre réseau de recharge, ce qui constituerait, selon l’étude, un grand pas en avant pour une entreprise qui n’utilise actuellement en moyenne des bornes de recharge de véhicules électriques que dans 1 à 10 % de ses emplacements. Une association représentant les dépanneurs s’est également mobilisée pour apporter la recharge à l’Amérique rurale. Cela pourrait conduire à plus d’installations, comme celles que 7-Eleven est en train d'établir, où il y a une charge rapide mais pas de distributeurs d’essance. Les législateurs du Kentucky ont cependant présenté un projet de loi s’y opposant. Stephen Edelste Green Car Reports Contribution: André H. Martel
Il y a effectivement un problème avec les véhicules électriques, mais ce n'est pas un problème avec les véhicules eux-mêmes. Les véhicules électriques peuvent difficilement rester à l’écart de l’actualité et des médias sociaux de nos jours, et même si une telle exposition à une solution climatique clé est positive à un égard, à un autre, elle est, le plus souvent, négative. Une étude récente portant sur plus de 12 000 vidéos YouTube liées au climat publiées depuis 2018 a révélé que le déni du climat à l’ancienne, penser que « le réchauffement climatique est faux », a été remplacé par une autre sorte de dissidence. Alors que le fait de nier catégoriquement l'existence du changement climatique a diminué d'un tiers (plus difficile considérer lorsque nous le ressentons de plus en plus fréquemment), les vidéos discréditant les solutions climatiques , comme les véhicules électriques, ont plus que triplé. Mais le problème des véhicules électriques susmentionné ne se limite pas à la désinformation basée sur des algorithmes. Trop souvent, c'est aussi la couverture médiatique dont bénéficient les véhicules électriques. Ce problème particulier ne vient pas de mauvaises intentions ou même de mauvaises incitations, mais plutôt de la mécanique même du journalisme, de ce qui fait l’actualité et de ce qui ne l’est pas. Par exemple, il y a de fortes chances que vous lisiez un titre sur les Tesla qui sont installés sur les bornes de recharge publiques à Chicago pendant la vague de froid de janvier. Alors que la plupart des conducteurs de véhicules électriques rechargent à la maison, contournant complètement ce problème, l'histoire manque également de contexte : une étude récente en Norvège , où un quart de tous les véhicules en circulation sont électriques, a révélé que les voitures à essence et diesel souffrent de problèmes liés au froid, ils vivent des problèmes de démarrage presque deux fois plus fréquents que les véhicules électriques. Une telle couverture rappelle les nombreuses histoires qui circulent sur les véhicules électriques qui prennent feu, alors que les voitures à essence sont environ 30 à 60 fois plus susceptibles de prendre feu. Il est facile d'oublier que vous conduisez un réservoir d'essence alors que vous roulez depuis si longtemps. En effet, les mythes abondent. Les véhicules électriques sont censés être trop chers, mais en réalité, la plupart atteignent le seuil de rentabilité avec des voitures à essence similaires et réalisent en seulement un an ou deux des économies considérables. On dit que la demande de véhicules électriques serait en baisse, mais leurs ventes nationales et mondiales augmentent rapidement, les listes d'attente restent courantes et le nombre de remises fédérales sur les véhicules électriques accordées l'année dernière a presque triplé au Canada. Le schéma est évident. Chaque fois qu’un véhicule électrique a un problème, même minime, isolé et facile à résoudre, cela devient une nouvelle. Mais quand des milliers de voitures à essence ne peuvent pas démarrer dans le froid ou prendre feu sur le bord de la route, eh bien, c'est tout simplement la vie. Le problème est devenu si grave que, plus tôt ce mois-ci, la Chambre des Lords du Royaume-Uni a exhorté le gouvernement à lutter contre la désinformation sur les véhicules électriques dans la presse britannique. Bien que les médias canadiens soient relativement plus réceptifs, ils ne sont pas sans défauts, ni sans réticences similaires. Alors que la négation de l'existence du changement climatique a diminué d'un tiers, les vidéos discréditant les solutions climatiques, comme les #VE, ont plus que triplé, écrivent @trevormelanson et @joannakyriazis @cleanenergycan #cdnpoli #EnergyTransition Prenez par exemple une récente enquête de la CBC sur la recharge des véhicules électriques qui a complètement ignoré Tesla, dont le réseau de recharge est le plus gros du continent et connu pour sa fiabilité. On aurait également du mentionner que tous les véhicules électriques auront bientôt accès au réseau de Tesla, car le port de recharge de l'entreprise est en passe de devenir la norme nord-américaine. Les utilisateurs de X (anciennement Twitter) ont heureusement noté cette omission flagrante. Le changement climatique est depuis longtemps confronté à des dénis médiatiques. C'était difficile de faire la une des journaux jusqu'à ce que les catastrophes naturelles s'accumulent et que la science permette finalement aux journalistes de faire le lien entre les événements météorologiques extrêmes et les changements climatiques. Mais un nouveau problème, appelé YouTube a remplacé les médias traditionnels, désormais axés sur les solutions au changement climatique. La vérité est une affaire délicate et ce sont des sujets compliqués. Mais un fait est simple : les changements climatiques ne peuvent être résolus sans une large adoption des véhicules électriques, et toute suggestion contraire serait mal fondée. Les véhicules électriques ne sont pas la seule solution au réchauffement climatique, mais ils sont nécessaires et nécessitent une couverture médiatique équilibrée. Si le but du journalisme est d’aider les gens à mieux comprendre leur monde afin que nous puissions tous prendre de meilleures décisions, l’industrie pourrait faire mieux. Pour en savoir plus sur ce sujet, Clean Energy Canada organise un webinaire gratuit, « La montée de la désinformation sur les véhicules électriques et comment y faire face », le 12 mars, auquel participeront des conférenciers du Globe and Mail et de Mobilité électrique Canada. Obtenez les détails et inscrivez-vous ici. Trevor Melanson est le directeur des communications de Clean Energy Canada, un groupe de réflexion du Centre for Dialogue de l'Université Simon Fraser. Ancien journaliste, Trevor a précédemment occupé des postes de rédacteur en chef pour les magazines Canadian Business, Vancouver et BCBusiness. Joanna Kyriazis est directrice des affaires publiques et responsable des transports à Clean Energy Canada. Elle a auparavant travaillé comme consultante en gestion aidant les entreprises à identifier et gérer les risques et opportunités climatiques et comme avocate conseillant les gouvernements et l'industrie sur le droit du climat et de l'énergie Trevor Melanson, Joanna Kyriazis National Observer Contribution: André H. Martel
Volkswagen a entrepris la prévente de la nouvelle ID.7 Tourer. Après la nouvelle berline fastback ID.7, la nouvelle Passat et le nouveau Tiguan, le premier break Volkswagen entièrement électrique est déjà le quatrième nouveau modèle de taille moyenne en quelques mois. Le véhicule polyvalent d’affaires et de loisirs peut désormais être configuré et commandé à partir de 54 795 € (80 791 $ CAN). L’ID.7 Tourer a été conçue spécifiquement pour le marché européen. Au moment de la prévente, la Volkswagen électrique peut être configurée comme l’ID.7 Tourer Pro avec une propulsion électrique de 210 kW (286 ch) et une batterie d’un contenu énergétique de 77 kWh (net). L’autonomie selon la norme WLTP peut atteindre 607 km. L’ID.7 Tourer Pro a une vitesse de pointe allant jusqu’à 180 km/h et peut se recharger avec une capacité allant jusqu’à 175 kW sur les stations de recharge rapide à courant continu. Avec cette puissance, la batterie peut être rechargée de 10 à 80 % en 28 minutes seulement. La nouvelle propulsion arrière APP550 atteint son couple élevé (550 N·m) grâce à un stator amélioré avec un nombre effectif d’enroulements plus élevé et une section de fil plus grande. Le rotor, est équipé d’aimants permanents plus puissants qui ont une capacité de charge plus élevée. L’entraînement a également été renforcé pour résister aux couples considérables produits. Toutes les versions de l’ID.7 Tourer seront équipées de systèmes d’assistance tels que le régulateur de vitesse adaptatif (ACC) comprenant le Lane Assist (système de maintien dans la voie), le Side Assist (système de changement de voie), le système d’avertissement de danger Car2X, l’affichage dynamique des panneaux de signalisation, le Rear View (système de caméra de recul) et l’Light Assist (commande des feux de route). L’ID.7 Tourer et la berline fastback ID.7 seront produites dans l’usine Volkswagen d’Emden, dans le nord de l’Allemagne. Green Car Congress Contribution: André H. Martel
GM a annoncé vendredi qu’elle baissait le prix de son Chevrolet Blazer EV 2024 jusqu’à 6 520 $ US et qu’elle reprenait les ventes et les livraisons. Les véhicules électriques Blazer ont reçu des « mises à jour logicielles importantes », selon Chevrolet. Il s’agit par exemple de mises à jour du système d’éclairage ambiant et de graphiques de groupe de jauges pour valider le pourcentage d’énergie de la batterie. Ces ajouts surviennent suite aux propriétaires qui avaient signalé une série de problèmes d’interface, qui semblaient interférer avec la capacité de charger et de conduire le véhicule. GM a alors suspendu les ventes du Blazer EV en décembre dernier. GM a confirmé à Green Car Reports que cette mise à jour résout également les problèmes de recharge intermittente du Blazer EV que certains utilisateurs avaient constatés. Chevrolet Blazer EV RS 2024 Chevrolet baisse également les prix du Blazer EV de plusieurs milliers de dollars. Le prix du LT AWD a été réduit à 50 195 $ US, soit 6 520 $ US de moins que le prix d’origine. Le modèle RS AWD descend à 54 595 $ US, soit 5 620 $ US de moins que le prix précédent. Le modèle RS à propulsion arrière, qui demeure le leader de la gamme Blazer EV à 521 km, perd également 5 620 $ US à un nouveau prix de 56 175 $ US. Cela stabilise le prix du Blazer EV et le situe par rapport aux autres modèles Ultium dans la famille GM. Tel que mentionné précédemment, le haut de gamme du Blazer EV dépassait le prix du Cadillac Lyriq. Le Blazer EV est également pleinement admissible au crédit d’impôt de 7 500 $ pour les véhicules électriques. La société note que pour certains modèles spécifiques construits plus tôt, un incitatif de 7 500 $ est toujours disponible. Les concessionnaires ont accès à un outil qui leur permet de rechercher un véhicule à l’aide de son numéro d’identification (NIV) pour s’assurer qu’il est admissible. Un certain nombre de modèles de véhicules électriques ont perdu leur crédit au début de la nouvelle année. À ce moment-là, de nouvelles exigences en matière d’approvisionnement en batteries ont été mises en œuvre dans le cadre programme révélé au début du mois de décembre sous une forme plus stricte que prévu, en particulier en ce qui concerne le contenu des véhicules électriques en provenance de Chine. Cela a forcé certains manufacturiers à se restructurer. Dans le cas de GM, il s’agissait d’apporter entre autres des modifications à l’approvisionnement des séparateurs de cellules et des électrolytes. Chevrolet Blazer EV LT 2024 Honda a également confirmé jeudi que le Prologue EV 2024 est admissible au crédit de 7 500 $. Le Blazer EV et le Prologue sont tous deux construits par General Motors à l’usine d’assemblage Ramos Arizpe de GM au Mexique. Dans l’ensemble, la réduction de prix signifie qu’un Blazer EV dans la version LT bien équipé, avec traction intégrale, ne coûtera que 42 695 $ US aux ménages qui respectent le plafond de revenu du crédit d’impôt pour les VE. Avec le crédit, les deux modèles RS se situent également sous la barre des 50 000 $ US. Chevrolet n’a pas précisé comment le modèle de base Chevrolet Blazer LT à traction avant pourrait être affecté par ces changements de prix, bien qu’elle ait noté à nouveau qu’il se vendra sous la barre des 50 000 $ US, sans compter le crédit d’impôt. Les prix n’ont pas encore été fixés pour le Chevrolet Blazer RS TA 2024 et les modèles SS haute performance, qui ne devraient pas arriver avant quelques mois. Il y a très peu de Blazer EV disponibles pour l’instant. Ceux qui en possèdent déjà un modèle recevront un courriel aujourd’hui, selon Chevrolet, contenant des instructions pour ramener le véhicule chez le concessionnaire pour une mise à jour logicielle qui ne peut pas être effectuée en direct. GM a insisté sur le fait que ces problèmes n’étaient pas liés à la sécurité et que les propriétaires étaient libres de continuer à les conduire. Bengt Halvorson Green car Reports Contribution: André H. Martel
Enfin direz-vous !!! Suite à de nombreuses complications, principalement avec l'intégrité des données dans la base de données de la SAAQ, nous sommes maintenant prêts à vous revenir avec l'analyse statistique des immatriculations aux Québec. Dès le 22 mars prochain, dans le cadre du podcast Silence on roule, Fred St-Laurent et Jean-François Morissette de l'AVÉQ viennent analyser les données. On les sait, présenter des chiffres c'est une chose, mais les faire parler , c'est autre chose. Fred et JF excellent en ce domaine. Donc afin de ne rien manquer , deux informations à retenir : A) les informations et les infographies associées seront publiées ici, sur le site WEB de l'AVÉQ, restez à l'affut B) le podcast est pour les abonnées seulement. Bonne nouvelle c'est gratuit et le mode d'emploi est ici : abonnement.silenceonroule.com |
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