Le projet de Nemaska Lithium, évalué à 2 milliards de dollars, entre dans une nouvelle phase avec le lancement officiel de sa campagne de recrutement pour son usine en construction à Bécancour. Situé dans le parc industriel de la ville, le chantier progresse rapidement. « Nous avons atteint près de 70 % de l’avancement global de la construction », indique Gabrielle Tellier, cheffe des communications, lors d’une visite exclusive du site. Cette progression permet à l’entreprise de lancer une première vague d’embauche : une centaine de postes devront être pourvus d’ici un an.
Un défi de taille dans le contexte actuel de rareté de la main-d’œuvre. « C’est un défi important, mais on est proactifs », admet Yuane Desfossés, directrice des ressources humaines. L’entreprise multiplie les approches : partenariats avec les établissements scolaires, dialogue avec des entreprises en restructuration ailleurs au Québec, et campagnes numériques sur les réseaux sociaux. L’usine produira de l’hydroxyde de lithium, un composant essentiel des matériaux de cathode utilisés dans la fabrication des batteries pour véhicules électriques. Cela implique des besoins variés en personnel : techniciens en maintenance industrielle, spécialistes en instrumentation et contrôle, personnel de laboratoire, opérateurs en procédés chimiques, mais aussi ingénieurs, comptables et autres professionnels. L’environnement de travail a également été pensé pour séduire les futurs employés. En plus de salaires compétitifs, les installations viseront un haut niveau de confort et de modernité : salle d’entraînement, espace détente, cafétéria vitrée, et même des fenêtres abondantes dans les zones industrielles pour favoriser la lumière naturelle. Actuellement, environ 1000 travailleurs s’activent sur le chantier, six jours sur sept. Ce nombre grimpera à 1500 d’ici l’automne. Une fois en opération, l’usine nécessitera environ 200 employés à temps plein. Malgré les incertitudes récentes dans la filière batterie, Nemaska Lithium se dit confiante. « Nous bénéficions d’un appui solide de nos actionnaires : Investissement Québec et Rio Tinto détiennent chacun 50 % du projet », souligne Mme Tellier. La mise en service de l’usine est prévue pour 2025. Source : journal de Québec
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