On s’attend à ce que les manufacturiers automobiles soient invités à améliorer la fabrication de véhicules électriques bon marché et à produire plus de batteries On s’attend à ce que l’Union européenne demande aux grandes marques automobiles de fabriquer des véhicules électriques bon marché pour lutter contre la potentielle domination du marché chinois. Les experts ont averti l’industrie automobile que la Chine constitue la plus grande menace pour le marché occidental en raison des coûts de production bon marché et de l’accès aux composants clés nécessaires à la fabrication des véhicules électriques. Des marques chinoises comme BYD et NIO font déjà des progrès majeurs dans la vente des véhicules électriques en Europe et en Amérique du Nord. Ils ont capté l’attention des consommateurs et des leaders de l’industrie avec des modèles de voitures électriques d’entrée de gamme dont le prix est nettement inférieur à celui de leurs concurrents. Les experts ont averti que les marques chinoises vendant des véhicules électriques bon marché menacent les constructeurs automobiles traditionnels. GETTY Thierry Breton, commissaire au marché intérieur de l’Union européenne, doit informer les représentants de l’industrie automobile que l’Europe doit faire de grands progrès pour protéger ses propres intérêts. Il doit aviser les principaux acteurs du secteur que l’Europe vit « un moment charnière face à ses ambitions vertes.» Le Français a déclaré qu’il fallait faire davantage pour s’assurer que l’UE soit en mesure d’offrir des véhicules électriques à des prix raisonnables à tous les conducteurs du continent. On s’attend à ce que M. Breton lance un avertissement aux fabricants contre les pertes d’emplois massives, en déclarant : « Nous ne devons pas laisser le marché aux fabricants chinois et aux autres manufacturiers qui ne sont pas membres de l’UE, car nous deviendrons des importateurs nets de véhicules et nous perdrons des emplois, ici en Europe. » L’Union européenne a accepté d’interdire la vente de voitures neuves à combustion à partir de 2035 dans le but de réduire les émissions dans l’ensemble de l’UE et d’atteindre les objectifs de neutralité climatique fixés pour 2050. M. Breton devrait ajouter que, l’ambition de l’UE de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 90 % d’ici 2040 aura « des chances limitées de succès si l’on ne prend pas les mesures nécessaires ». Il devrait également exhorter les pays à augmenter considérablement les infrastructures de recharge et s’assurer que les réseaux électriques peuvent faire face à l’augmentation des VÉ dans les années à venir. En octobre dernier, l’Union européenne a lancé une enquête sur les voitures électriques subventionnées en provenance de Chine et sur le besoin de savoir si les véhicules électriques provenant de la superpuissance mondiale bénéficient de « subventions illégales » et si cela avait un impact financier sur les constructeurs européens. L’enquête devrait se terminer dans 13 mois, ce qui signifie que toute obligation légale antisubventions pourrait être imposée à ce moment. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déclaré : « Le secteur des véhicules électriques recèle un énorme potentiel pour la compétitivité future de l’Europe et son leadership industriel vert. Les constructeurs automobiles de l’UE et les secteurs connexes investissent et innovent déjà pour développer pleinement ce potentiel. Partout où nous trouverons des preuves que leurs efforts sont entravés par des distorsions du marché et une concurrence déloyale, nous agirons de manière décisive. » L’Union Européenne le fera dans le respect de ses obligations européennes et internationales, parce que l’Europe respecte les règles, à l’intérieur de ses frontières et dans le monde. Cette enquête antisubventions sera approfondie, équitable et fondée sur des faits. Felix Reeves GB News, Britain’s news channel Contribution: André H. Martel
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