La région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, qui regroupe cinq municipalités régionales de comté de la Gaspésie au Québec ainsi que les Îles-de-la-Madeleine dans le golfe du Saint-Laurent, souhaite électrifier entièrement sa flotte d’autobus publics. L’aide financière du Fonds municipal vert permettra de mettre en circulation 21 autobus électriques en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, dans l’est du Québec La société de transport en commun rurale de l’est du Québec profite de l’occasion pour réduire ses émissions de 98 %. La Régie intermunicipale de transport Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (RÉGÎM) exploite une flotte d’autobus sur 18 circuits. Les itinéraires varient de 15 à 105 kilomètres. Grâce à une contribution de 1,75 M$ du Fonds municipal vert, la RÉGÎM souhaite se procurer 21 autobus électriques, dont 10 navettes de transport adapté. Elle installera également 12 bornes de recharge sur l’ensemble de la zone de service. Les résultats d’un parc de véhicules de transport en commun entièrement électriques représentent une réduction de 98 % des émissions de gaz à effet de serre, une réduction de 72 % de la consommation d’énergie et une réduction de 64 % des coûts énergétiques. Fonds municipal vert Le Fonds municipal vert (FMV) est un programme de 1,6 milliard $ administré par la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et financé par le gouvernement fédéral. « L’objectif du FMV est d’améliorer la qualité de vie des Canadiens en accélérant la transformation vers des collectivités résilientes et carboneutres. Pour ce faire, il fournit des subventions, des prêts, des financements innovants, des investissements à effet de levier, le renforcement des capacités d’utilisation et un soutien stratégique », peut-on lire sur le site Web du programme. La RÉGÎM tente d’électrifier sa flotte de transport collectif depuis 2018. À l’époque, le projet devait coûter 7 millions $. Mais la flotte de la RÉGÎM n’est pas admissible au financement offert par le Québec (qui couvre jusqu’à 95 % des coûts des autobus électriques). En effet, la région n’est pas propriétaire de ses véhicules. Les autobus utilisés sont sous-traités par six entreprises privées. Selon le site du GMF, il semble que la RÉGÎM sera en mesure d’électrifier entièrement sa flotte. Aucune explication n’a été donnée sur la réduction des coûts du projet, qui est passé de 7 millions $ à 1,75 million $, et aucun échéancier n’a été donné. La RÉGÎM n’a toujours pas répondu à une demande d’entrevue d’Electric Autonomy. Emma Jarratt Electric Autonomy Canada Contribution: André H. Martel
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