Source : JATO Selon JATO Dynamics*, les immatriculations de véhicules neufs en Europe ont atteint l’année dernière leur plus haut niveau depuis la pandémie. La forte demande de véhicules tout électriques (BEV) et l’influence croissante de nouveaux entrants sur le marché ont déclenché des changements importants dans le paysage automobile du continent, avec des immatriculations de véhicules de tourisme neufs totalisant 12 792 151 unités en Europe-28 en 2023, soit une hausse de 14 % par rapport à l’année précédente. Une grande partie de la croissance du marché européen des voitures neuves en 2023 a été tirée par les BEV, qui représentaient 15,7 % de la part de marché totale avec 2 011 209 unités immatriculées. Il s’agit d’un nouveau record pour la catégorie, égalant presque les 2 049 157 immatriculations de voitures diesel. Ces résultats confirment le statut de l’Europe en tant que deuxième marché mondial pour les BEV, derrière la Chine (~5 millions d’unités) mais devant les États-Unis (1,07 million d’unités). Bien que la croissance ait stagné en novembre, puis fortement chuté en décembre, les mesures incitatives continuent de soutenir l’adoption des BEV dans toute l’Europe. Mais si l’on examine les données par type d’immatriculation, il devient clair que les incitatifs ne sont actuellement attrayants que pour les entreprises, les flottes et les locations. Felipe Munoz, analyste mondial chez JATO Dynamics La croissance a été tirée par une forte demande de véhicules neufs sur des marchés tels que le Royaume-Uni, la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, le Portugal, la Croatie et Chypre. Cependant, l’impact des taux d’intérêt élevés pourrait être visible en Allemagne, qui demeure le plus grand marché pour les véhicules neufs en Europe. Source : JATO Selon les données de 27 marchés, les immatriculations de BEV effectuées par les flottes et les entreprises ont augmenté de 51 %, contre une hausse de 4 % pour les acheteurs privés. Notamment, seulement 39 % de l’ensemble des immatriculations de BEV ont été effectuées par des acheteurs privés, soit une baisse de neuf points par rapport à 2022. Le manque d’intérêt des acheteurs privés est un obstacle majeur à surmonter pour l’industrie. Les ventes aux particuliers ont tendance à être les plus rentables pour les constructeurs automobiles, il est donc impératif qu’ils fassent plus pour attirer ce type de clientèle. Felipe Munoz C’est en Finlande, au Danemark, en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg que les BEV ont gagné le plus rapidement des parts de marché, à partir d’une base déjà solide sur ces marchés. Une forte croissance a également été enregistrée sur les marchés où les BEV ont une faible part de marché, comme la Slovénie (5,0 % en 2022 à 9,0 % en 2023), l’Estonie (3,4 % à 6,8 %) et la Lettonie (6,6 % à 9,0 %). En revanche, la part de marché des BEV en Croatie est passée de 3,2 % en 2022 à 2,9 % l’année dernière. Le marché britannique est resté stable, avec une légère baisse, passant de 16,6 % en 2022 à 16,5 % en 2023, tandis qu’une légère croissance de 0,5 point a été enregistrée en Italie. Source : JATO Sur le plan régional, la Scandinavie devance largement l’Europe, les BEV représentant 46 % du marché total, suivie de l’Europe du Nord et centrale (19 % de part de marché), de l’Europe du Sud (9,4 %) et de l’Europe de l’Est (5,3 %). Le passage aux véhicules électriques à batterie se fait à quatre vitesses différentes. Felipe Munoz Tesla a poursuivi son extraordinaire ascension dans le classement des marques. Dix-huitième marque la plus enregistrée en 2022, elle a maintenant dépassé Nissan et Volvo, se hissant à la seizième place. Le constructeur américain a immatriculé 362 300 unités en 2023, soit une hausse de 56 % par rapport à l’année précédente, ce qui donne à la marque une part de marché record de 2,83 %, contre 2,06 % en 2022. Tesla a été le plus grand gagnant de parts de marché dans le segment des BEV, suivi de SAIC (MG), BMW Group, Toyota et Mercedes-Benz. En revanche, Renault Group, Stellantis, Hyundai Motor Company, Nissan et Ford ont enregistré les plus fortes pertes de parts de marché dans le segment des BEV. Le Model Y de Tesla est devenu le véhicule le plus immatriculé en Europe en 2023, c’est la première fois qu’un véhicule non européen et un modèle électrique sont en tête du classement, et est devenu le véhicule le plus vendu sur des marchés tels que la Norvège, le Danemark, la Suède, les Pays-Bas, la Belgique, la Suisse et la Finlande. Le Groupe Volkswagen détenait la plus grande part de marché en Europe en 2023, passant à 25,8 % par rapport à 24,7 % en 2022. Audi, Skoda, Seat et Cupra ont toutes gagné des parts de marché l’année dernière, grâce à leurs solides gammes de véhicules électriques et à leurs offres attrayantes pour des modèles plus anciens tels que les Audi A4, A1 et Q2 et la Seat Ibiza. L’Octavia et le Kamiq de Skoda, le Q4 d’Audi, l’Ateca de Seat et la Leon de Cupra ont également affiché de solides résultats. Malgré l’augmentation de sa part de marché globale, les immatriculations de la VW Golf n’ont augmenté que de 4 %, tandis que le T-Cross a connu une baisse de 5 %. La gamme électrique du Groupe Volkswagen s’est bien comportée en 2023, l’ID.4 et l’ID.3 occupant respectivement la troisième et la septième place du classement des véhicules électriques. Cependant, ces modèles ont été surpassés par des concurrents directs, notamment le Model Y et la MG 4. Le Model Y s’est vendu près de trois fois plus que l’ID.4, malgré un prix de détail moyen 15 % plus élevé que le modèle Volkswagen. La MG 4 s’est également vendue 8 800 unités de plus que l’ID.3, bien que son prix de vente moyen soit supérieur de 5 % à celui de l’ID.3 en Allemagne. Un changement majeur dans le paysage automobile européen en 2023 a été la pénétration continue des marques automobiles chinoises. Sept nouvelles marques sont entrées sur le marché l’année dernière, rejoignant les 23 marques déjà disponibles en 2022. Au total, les marques chinoises ont enregistré 321 918 unités en 2023, soit une hausse de 79 % par rapport à l’année précédente. Seules huit des 30 marques chinoises disponibles en Europe ont enregistré plus de 1 000 unités, et la MG représentait 72 % du total. La marque, fondée au Royaume-Uni mais désormais détenue par le chinois SAIC Motor, a vu ses volumes plus que doubler, passant de 113 182 unités à 231 818 unités l’année dernière, pour atteindre une part de marché de 1,81 %, ce qui signifie qu’elle est désormais la vingtième marque la plus vendue en Europe. MG a devancé Cupra, Suzuki, Mini et Mazda, et a été à moins de 14 000 unités de l’espagnol Seat dans le classement général. Posté le 20 février 2024 dans Contexte du marché, Ventes | Permalien | Commentaires *JATO : L’histoire de JATO commence au début et au milieu des années 80, lorsque l’industrie automobile a atteint une phase cruciale de son développement mondial, aujourd’hui JATO est une entreprise leader sur le marché avec des opérations dans des dizaines de pays à travers le monde, où la fourniture d’informations sur le marché automobile et la création d’informations sont désormais l’une des principales forces de l’entreprise. Green Car Congress Contribution: André H. Martel
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Citroën affirme que son nouveau véhicule électrique est la « première voiture électrique européenne abordable ». Citroën a dévoilé ce qu’elle prétend être la « première voiture électrique européenne abordable », alors que les constructeurs européens cherchent à relever le défi présenté par les constructeurs chinois de véhicules électriques sur le continent. Le constructeur automobile français a dévoilé sa ë-C3, qui est la première berline entièrement électrique du segment B à être proposée en Europe par un constructeur européen à ce prix. Les prix commenceront à un peu moins de 25 000 € (36 000$ CAD). Elle sera disponible à compter de début de 2024 et proposera une batterie de 44 kWh qui devrait offrir une autonomie de 320 km. L’une des principales critiques formulées à l’encontre de la tendance à l’adoption de voitures entièrement électriques en Europe est le coût d’achat. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), 20 pays de l’UE offrent des incitatifs à l’achat de voitures électriques, et sept autres accordent des réductions ou des exonérations fiscales. Le Forum économique mondial a déclaré que les recherches de cette année démontrent que le coût de possession et d’utilisation d’un véhicule électrique en Europe a baissé, et qu’il est désormais à peu près au même prix ou moins cher en termes de coût total de possession que les voitures à essence ou diesel. Thierry Koskas, PDG de Citroën, a déclaré que l’entreprise répondait à un besoin spécifiquement européen du marché avec sa « nouvelle berline ë-C3 confortable, entièrement équipée, spécialement conçue et fabriquée en Europe, et extrêmement abordable ». L’annonce de Citroën intervient dans le cadre d’une enquête de l’Union européenne sur les voitures électriques à bas prix en provenance de Chine. En lançant l’enquête anti-subventions en septembre dernier, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a accusé la Chine de « fausser le marché ». Le marché des véhicules électriques est une « industrie cruciale pour l’économie propre » en Europe, a-t-elle déclaré, mais « les marchés mondiaux sont désormais inondés de voitures électriques chinoises moins chères » dont les prix sont maintenus « artificiellement bas par d’énormes subventions de l’État ». L’Europe est le deuxième plus grand marché pour les véhicules électriques après la Chine. La Chine est de loin le plus grand fabricant de véhicules électriques au monde. La Chine a depuis riposté, avertissant que l’enquête pourrait nuire aux relations commerciales entre la Chine et l’Europe et elle ajoute qu’elle pourrait forcer l'augmentation des prix de ventes pour les consommateurs européens. La Chambre de commerce de l’UE de Chine a demandé à l’union Européenne de « réfléchir à deux fois » et de ne pas recourir à « des outils commerciaux unilatéraux pour bloquer les véhicules électriques chinois dans l’UE et ainsi d'en augmenter le coût ». Euronews Euronews.next Contribution: André H. Martel
« Il n’y aura pas de retour en arrière possible », a déclaré le PDG de Nissan, Makoto Uchida, alors que l’entreprise s’engage à passer au tout électrique en Europe d’ici 2030. Nissan a annoncé qu’à partir de maintenant, elle ne mettrait sur le marché que des véhicules tout électriques en Europe dans le cadre de plans visant de n'y vendre que des véhicules électriques d’ici 2030. « Les VÉ sont la solution de mobilité ultime. Plus d’un million de clients se sont déjà joints à Nissan et ont expérimenté le plaisir d’un véhicule électrique Nissan, et il n’y aura pas de retour en arrière », a déclaré Makoto Uchida, président et chef de la direction de Nissan. « Les véhicules électriques alimentés par des énergies renouvelables sont essentiels pour atteindre la neutralité carbone, qui est au cœur de notre vision Ambition 2030. Nissan passera au tout électrique d’ici 2030 en Europe, nous pensons que c’est la bonne chose à faire pour notre entreprise, nos clients et pour la planète. » Nissan a déjà confirmé deux nouveaux véhicules électriques pour l’Europe, dont l’un sera produit dans son usine de Sunderland au Royaume-Uni où la Leaf EV est actuellement fabriquée. Le constructeur automobile n’a pas fourni d’autres détails sur le successeur de la Leaf, qui a cependant été confirmé comme étant un VUS électrique. En mai, la société a annoncé que le successeur de la Leaf serait fabriqué à l’usine de Sunderland dès 2026. Galerie: Nissan Concept 20-23 Le futur VUS électrique avait été présenté en avant-première dans le cadre de l’étude Nissan Chill-Out en novembre 2021 alors que le constructeur automobile avait annoncé sa stratégie d’électrification à long terme appelée Nissan Ambition 2030. Décrit comme le « véhicule électrique du futur », l’étude du coupé multisegment sera construite sur la plateforme CMF-EV et comprendra le groupe motopropulseur AWD à double moteur e-4ORCE de l’Ariya. Le deuxième modèle est une toute nouvelle voiture électrique qui succédera à la Nissan Micra en tant que véhicule d’entrée de gamme de la marque. Le véhicule électrique sera fabriqué par Renault à Douai, en France, aux côtés de la Renault 5 entièrement électrique. Plus tôt, Nissan avait dévoilé le Concept 20-23 à Londres en tant que voiture électrique urbaine sportive, la décrivant « uniquement comme le modèle de la carosserie ». En fonction de cette description et de la conception des phares et des feux arrière, le concept semble évaluer une version à trois portes de la prochaine Micra EV qui avait été présentée en 2022. Nissan avait relevé ses objectifs pour les véhicules électriques plus tôt cette année, s’engageant à lancer 19 nouveaux modèles électriques d’ici 2030. Elle avait également déclaré que d’ici l’exercice se terminant le 31 mars 2027, 98% de ses ventes en Europe seraient électrifiées, incluant des voitures tout électriques et des hybrides. En outre, la société a annoncé son intention d’introduire des batteries sans cobalt pour réduire le coût des batteries de véhicules électriques de 65% d’ici l’exercice 2028. Nissan vise également à lancer les premiers véhicules électriques avec ses batteries à semi-conducteurs (ASSB) d’ici l’exercice 2028. Le passage à l’électricité en Europe d’ici 2030 rapproche Nissan de son partenaire d’alliance Renault, qui prévoit également rendre sa marque entièrement électrique d’ici là. Dan Mihalascu InsideEVs Contribution: André H. Martel
Selon Bloomberg , citant des personnes proches du dossier, GM envisagerait d'abord d'exporter la Cadillac Lyriq entièrement électrique vers l'Europe. L'entreprise envisage également d’y vendre le Hummer électrique.
Un porte-parole de GM n'a pas nié ce projet à Bloomberg, mais il a indiqué qu'aucune décision finale n'avait encore été prise et il n'a pas confirmé de délai pour une décision. Il est de plus en plus évident que GM envisage un retour en Europe à plus grande échelle : en novembre 2021, le vice-président de Cadillac pour les ventes nord-américaines, Mahmoud Samara, a été chargé de préparer le retour de la compagnie en Europe. "L'Europe est le deuxième marché de véhicules électriques le plus important dont la croissance est la plus rapide au monde, ce qui représente une opportunité importante alors que GM est sur le point de déployer son portefeuille de véhicules électriques et audiovisuels, ainsi que de nouveaux logiciels innovants, une technologie autonome et des véhicules de transport routier incluant des services de logistique." General Motors avait vendu ses marques grand public Opel et Vauxhall à l'actuel groupe Stellantis en 2017, en partie à cause de réglementations strictes en matière d'émissions de l'Union européenne, ce qui ne serait plus un problème s'il revenait sur le marché avec des voitures électriques. Actuellement, GM ne vend que la voiture Corvette et certaines Cadillac en petite quantité en Europe ; le groupe n'est pas actif en Europe. Actuellement, la distribution de ces modèles est gérée par une société d'exportation en Suisse. La vente des modèles de véhicules électriques issus de la production américaine pourrait également se faire via la distribution traditionnelle. Selon Bloomberg, GM envisagerait fonder une "start-up en Europe". Cependant, les détails du projet et les modèles de vente potentiels ne sont pas inclus dans le rapport. La Cadillac Lyriq et le GMC Hummer EV sont tous deux montés sur la plateforme Ultium. Le Hummer EV a été le premier véhicule Ultium livré aux clients en décembre dernier. La production en série du VUS électrique Lyriq roule depuis mars dernier au Tennessee. Cadillac prévoit n'introduire que de nouvelles voitures électriques à partir de maintenant, et la marque sera entièrement électrique d'ici la fin de la décennie . Le Hummer est proposé exclusivement en tant que VÉ depuis son retour en production. Auteur : Chris Randall Bloomberg.com
Contribution: André H. Martel
Les conducteurs de véhicules électriques autres que Tesla peuvent désormais utiliser en Autriche, en Belgique, en Espagne, en Suède et au Royaume-Uni, le réseau de recharge rapide, autrefois utilisé uniquement par les clients de la société,
Les nouvelles ouvertures font suite à des projets de sites pilotes aux Pays-Bas, que Tesla avait ouverts à tous les utilisateurs en novembre 2021. L'ouverture des sites de Superchargeurs en Norvège et en France ont suivi, en janvier de cette année. Sauf aux Pays-Bas, ce ne sont pas tous les sites qui sont ouverts, puisque Tesla étend progressivement le projet pour évaluer l'impact de l'intégration des véhicules électriques compétiteurs dans le réseau. Éventuellement, Tesla veut ouvrir l'intégralité du réseau en Europe et en récolter les revenus. Les nouveaux conducteurs de voitures devront démarrer et terminer les processus de recharge manuellement via l'application de Tesla. Les prix du kWh pourront varier en fonction de l'emplacement ; mais, sur certains sites, des messages indiquent que Tesla facture environ 0,57 euros/kWh. Les frais de fonctionnement peuvent être réduits avec un abonnement mensuel. Les frais d’utilisation s'appliquent également aux véhicules Tesla et aux nouveaux clients. Les projets d'ouverture du réseau privé de Superchargeurs de Tesla existent, bien sûr, depuis longtemps et sont très présents en Europe. Tesla utilise déjà des prises CCS sur les sites des récents Superchargeurs V2 et V3. Aux États-Unis seulement, Tesla s'appuie toujours sur son port de recharge et n’inclut pas le CCS1. Cependant, la société a l'intention d'ouvrir son réseau au pays et a annoncé qu'un adaptateur sera disponible dès cette année. Cela permettra d'abord aux clients Tesla de se recharger dans toutes les stations incluant le CCS à travers le pays; à l’inverse, un adaptateur connu sous le nom de Magic Dock permettra à d'autres marques de se recharger dans tous les Superchargeurs Tesla. Le programme pilote Magic Dock devrait démarrer dès cet automne. À long terme, Tesla a l'intention de rapidement assimiler et améliorer le réseau tout en l’élargissant de manière agressive afin de pouvoir éventuellement accueillir à la fois les conducteurs Tesla et la compétition dans tous les Superchargeurs sur la planète. Nora Manthey Electrive
Contribution: André H. Martel
Le minerai rouge de cette roche, de la bastnaésite provient du site minier Nechalacho, elle représente un des éléments de terres rares, alors que le minerai le blanc est du quartz. Ollie Williams/Radio cabine
Des minéraux des terres rares des Territoires du Nord-Ouest seront utilisés dans les moteurs de véhicules électriques fabriqués en Allemagne. L'accord annoncé la semaine dernière acheminera le minerai de la mine Nechalacho, à l'est de Yellowknife, vers un centre d'extraction de Saskatoon, puis vers un fournisseur norvégien et finalement vers la société allemande de pièces automobiles Schaeffler. Reuters a confirmé que les produits de Schaeffler sont utilisés dans des véhicules fabriqués par Volkswagen, GM et Honda. Selon l’accord, Nechalacho, qui a entrepris l’extraction de la matière première pour la première fois à l'été 2021, prévoit livrer du matériel à Schaeffler via la société norvégienne Reetec AS, à compter de 2024. Vital Metals, le propriétaire de Nechalacho, a utilisé cet accord pour confirmer l'importance de la mine alors que les manufacturiers tentent de plus en plus de s'approvisionner en minéraux de terres rares en dehors de la Chine. L'Europe et l'Amérique du Nord tentent de réduire leur dépendance vis-à-vis l'exploitation minière chinoise, qui représente actuellement la quasi-totalité du marché des terres rares. Selon Reuters, alors qu'au moins un constructeur automobile américain a accepté de s'approvisionner en terres rares sur le marché intérieur, il s'agit du premier accord public de ce type en Europe qui évite l'approvisionnement de la Chine. "L'accord de Reetec avec Schaeffler a validé la qualité du produit de Vital et a démontré la nécessité pour les fabricants de véhicules électriques et les fournisseurs de pièces d'avoir accès à une chaîne d'approvisionnement transparente en terres rares qu'une entreprise comme Vital peut fournir", a déclaré dans un communiqué de presse Geoff Atkins, directeur général de Vital Metals. « Nous avons toujours été convaincus que notre produit serait en demande et cet accord obtenu avec Reetec démontre l'intérêt pour notre produit en Europe. L'accord entre Reetec et Schaeffler est le premier du genre, mais nous nous attendons à ce que de nouvelles ententes s’ajoutent. » Vital Metals est le premier producteur de terres rares au Canada. Son usine d'extraction de Saskatoon, qui utilise des matières premières livrées de Nechalacho, n'entrera en opération qu'en juin. Avant même la mise en service de l’usine, Vital indique qu'elle étudie actuellement "des scénarios de production élargis pour profiter de l'augmentation de la demande des constructeurs automobiles européens et américains alors que la révolution des véhicules électriques continue d'augmenter". Tom Hoefer, directeur exécutif de la chambre minière des Territoires du Nord-Ouest, a déclaré la semaine dernière que l'exploitation des terres rares faisait du territoire «un acteur important dans le monde». "Tout comme les diamants nous ont catapultés dans le domaine mondial du diamant, cela va grandement accentuer la reconnaissance mondiale des terres rares", a déclaré au diffuseur Hoefer. Le dernier budget fédéral du Canada prévoyait 3,8 milliards de dollars consacrés à l'élaboration d'une stratégie pour le développement des minéraux critiques, qui incluent 31 minéraux considérés comme importants pour la réussite économique et la sécurité nationale du pays. Ces terres rares en font partie, et la semaine dernière, le ministre fédéral des Transports s'est rendu à Yellowknife pour promettre un soutien plus important aux minéraux, y compris d'éventuels partenariats public-privé. Dans un communiqué de presse , le gouvernement fédéral a déclaré qu'il travaillerait "en étroite collaboration avec les groupes autochtones concernés pour contribuer au développement d'une chaîne canadienne de produits pour véhicules à zéro émission". Ollie Williams Cabin Radio
Contribution: André H. Martel
Ford Motor Co. renforce sa gamme de véhicules électriques avec sept nouveaux modèles au cours des deux prochaines années dans sa gamme de voitures privées et de fourgonnettes commerciales pour cibler des ventes de plus de 600 000 véhicules électriques.
Le constructeur automobile américain double également de 2,55 milliards $ CAD son investissement initial sur le site de production européen à Cologne, en Allemagne, pour fabriquer des véhicules électriques ainsi qu'une usine d'assemblage de batteries à partir de 2024. Cet investissement fait partie du plan mondial du constructeur automobile visant à vendre plus de 2 millions de véhicules électriques. "Ce n'est pas un changement de stratégie, c'est une accélération de notre plan de passage à l'électrique", a déclaré le directeur général de Ford Europe, Stuart Rowley, lors d'un appel avec des journalistes. "Nous passons de deux modèles de véhicules électriques aujourd'hui à neuf en Europe d'ici 2024." Au début du mois, Ford a pris de nouvelles mesures pour accélérer sa transition vers un avenir électrique avec la création d'une unité entièrement électrique baptisée Ford Model e et de la division de moteurs à combustion Ford Blue. La société a également confirmé lundi dernier son engagement à passer au tout électrique en Europe et prévoit désormais de ne vendre que des voitures électriques en Europe d'ici 2030. Sa gamme à succès de véhicules utilitaires légers devrait devenir entièrement électrique d'ici 2035. Deux des nouveaux modèles de véhicules électriques seront produits à Cologne sur la plateforme de véhicules électriques de Volkswagen AG, a déclaré Rowley. En 2019, Ford s'est associé à VW pour utiliser les bases de la voiture électrique du constructeur automobile allemand afin d'accroitre son volume et de réduire les coûts de production. Ford a réitéré son objectif concernant sa marge de bénéfice de 6% avant intérêts et impôts d'ici 2023 pour l'Europe, grâce à ses camionnettes. "Nos véhicules utilitaires en croissance, confirment ce rendement potentiel", a déclaré Rowley. Par ailleurs, Ford a également annoncé un accord pour la construction d'une usine de batteries pour véhicules utilitaires avec son partenaires turc, la compagnie Koc Holding AS , le plus grand conglomérat de Turquie, pour faire partie de la co-entreprise incluant Ford et SK Innovation Co. de Corée du Sud pour assurer la fabrication de 30 à 45 gigawattheures de batteries. La nouvelle usine de batteries sera construite près d'Ankara et pourrait démarrer sa production d'ici le milieu de la décennie, si les négociations entre les trois parties aboutissent. Wilfried Eckl Dorna Bloomberg
Contribution: André H. Martel
Cinq ans après avoir généré beaucoup de buzz avec un fourgon électrique inspiré du Microbus, Volkswagen a enfin dévoilé le modèle de production, convenablement appelé ID.Buzz. Bien qu’il y ait une restriction pour les américains car l'Amérique ne verra pas l'ID chez les concessionnaires avant 2024.
En d’autres termes, les Américains ne devraient pas trop s'attarder sur les détails de l'ID Buzz européen, car ce ne sera pas le modèle destiné aux États-Unis. L'Europe va accueillir à la fois une version cinq places de l'ID.Buzz et une camionnette ID.Buzz Cargo, alors que l'Amérique obtiendra une version avec un empattement plus long de la fourgonnette avec trois rangées de sièges.
2024 Volkswagen ID.Buzz
Les deux fourgonnettes aux spécifications européennes rouleront sur un empattement de 2,99 m et couvriront une longueur totale de 4,71 m. Elle mesurera 1,9 m de haut, ce qui la rend nettement plus grosse que le format de la mini-fourgonnette américaine ou les multisegments compacts comme l'ID.4. Dans sa forme européenne, l'ID.Buzz offre 75,18 cm cubes d'espace de chargement en couchant les dossiers des sièges arrière. La version Cargo couvre 3,49 m cubes derrière les sièges avant. Les versions américaines sont susceptibles d’acheter un modèle différent, et un véhicule plus long, ce qui devrait modifier l’image du véhicule. Cependant, VW semble avoir conservé l’extérieur d’un concept très apprécié, qui a fait ses débuts en 2017.
2024 Volkswagen ID.Buzz
À l'intérieur de l'ID.Buzz on remarque des matériaux durables partout, et une version du même système d'infodivertissement visuellement attrayant mais fonctionnellement décevant et de l'interface qui a fait ses débuts dans l'ID.4. Volkswagen note que la console centrale mobile et amovible de la production ID.Buzz répond au concept . Et le rayon de braquage de la version Euro n'est que de 11,09 m, idéal pour la maniabilité. L'ID.Buzz offre essentiellement le même système de propulsion modulaire et la même batterie que l'ID.4 à moteur unique. Le véhicule développe 201 ch. et 229 lb-pi de couple aux roues arrière, avec une capacité de batterie utilisable de 77 kWh. Selon VW, plus d’informations sur l'autonomie seront révélées incessamment, et elle devrait ajouter en 2023 de nouveaux modèles de batteries avec différents niveaux de puissance". Dans sa version européenne, l'ID.Buzz se recharge jusqu'à 11 kw AC (niveau 2) ou avec recharge rapide jusqu'à 170 kw DC. La recharge bidirectionnelle de ce modèle lui permettra également de fournir une stabilisation du réseau ou une alimentation domestique supplémentaire. La version américaine de l'ID.Buzz sera-t-elle médiatisée? Cette version du fourgon électrique ne devrait pas être présentée avant 2023. Bengt Halverson Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Pour remporter le prix, la Kia EV6 a battu la Renault Mégane E-Tech Electric et la Hyundai Ioniq 5.
La Kia EV6 a été élue la voiture de l'année. Un prix qui permet aux journalistes automobiles de 23 pays européens de sélectionner le meilleur nouveau véhicule des 12 derniers mois. En raison de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le jury a décidé de ne pas compter les votes des délégués russes. Malgré ce fait, les organisateurs ont précisé que ces votes n'auraient pas modifié le classement du vainqueur ou des seconds.
La Kia EV6 a remporté le prix de cette année en obtenant 279 points des jurés. Celle-ci devance la Renault Mégane E-Tech Electrique avec 265 points . La Hyundai Ioniq 5 a terminé troisième avec 261 points. Les autres finalistes étaient la Peugeot 308 avec 191 points, la Skoda Enyaq avec 185 points, la Ford Mustang Mach-E avec 150 points et la Cupra Born avec 144 points. C'est la première fois que Kia remporte le prix de la voiture de l'année. Selon la classification européenne WLTP, le VÉ est capable d'aller jusqu'à 528 kilomètres avec une charge. La marque propose le modèle sous différentes formes. Par exemple, il existe des options de batterie de 58,0 et 77,4 kilowattheures. Des configurations à traction arrière et à traction intégrale sont également disponibles. "Elle est perçue comme étant une excellente voiture électrique en raison de sa recharge rapide et de son autonomie en fonction du prix demandé. En comparaison avec la Hyundai, la EV6 offre moins de roulis, une maniabilité plus ludique et une direction plus serrée. Un peu plus sportive dans l'ensemble", a déclaré un membre non identifié lors de l'annonce du gagnant de la voiture de l'année .
Aux États-Unis, la EV6 est également disponible avec les batteries de 58,0 et 77,4 kWh. La plus petite batterie sur un modèle à propulsion arrière a une autonomie estimée par l'EPA de 373 kilomètres. La plus grosse batterie augmente l’autonomie à 499 kilomètres.
La version à traction intégrale n'est disponible qu'avec la batterie de 77,4 kWh. Avec deux moteurs électriques, la puissance est de 320 chevaux (239 kilowatts). L'inconvénient de la puissance supplémentaire est que l'autonomie estimée tombe à 441 kilomètres. Fin 2022, la gamme EV6 s'accroitra aux États-Unis pour inclure le modèle GT. Il offrira également une option à deux moteurs et à traction intégrale, augmentant la puissance à 576 chevaux (430 kilowatts). Cette option devrait permettre au modèle d'atteindre 100 km/h en moins de 3,5 secondes. Chris Bruce Motor1.com
Contribution: André H. Martel
Cela peut sembler étranger aux Américains, mais être payé pour se rendre au travail à vélo sur un vélo à pédales ou un vélo électrique est courant dans de nombreux pays.
Alors que les vélos sont toujours des moyens de transport populaires, de nombreux travailleurs passent désormais de quatre roues à deux grâce à la prolifération des vélos électriques. Les vélos électriques fonctionnent comme des vélos à pédales traditionnels, mais incluent un moteur électrique et une batterie supplémentaires pour aider le cycliste, ce qui lui permet de faciliter les montées et la conduite à plus grande vitesse. De nombreux cyclistes préfèrent les vélos électriques pour leur permettre d'arriver au travail sans transpirer, tout en continuant à pratiquer une activité physique modeste et saine pour le cœur au moins deux fois par jour. Les programmes vélo-travail que l'on retrouve dans la plupart des pays prennent généralement la forme d'un incitatif fiscal, où des primes non imposables sont ajoutées au salaire d'un employé chaque mois pour se rendre au travail à vélo plutôt que de conduire une voiture personnelle. Et les programmes connaissent un tel succès qu'ils continuent de se développer.
La Belgique vient d'augmenter son incitatif vélo-travail à 0,25 € par kilomètre (environ 0,45 $ CAD par km), selon la Light Electric Vehicle Association .
Un trajet de huit kilomètres pour se rendre au travail pourrait équivaloir à plus de mille dollars annuellement, en franchise d'impôt, directement dans votre poche. Et cela n'inclut même pas tous les avantages pour la santé et le potentiel de réduire votre ceinture d’un trou ou deux. La Belgique n'est pas la seule à offrir de l'argent en échange de vélos pour se rendre au travail. Les Pays-Bas offrent presque autant, et le Royaume-Uni offre encore plus. Selon le Forum économique mondial , une indemnité kilométrique d'environ 0,33 CAD par mille (1,6 km) est disponible pour les cyclistes britanniques qui utilisent leur vélo pour se rendre au travail . Le Royaume-Uni propose également un programme incitatif de location-achat qui récompense les cyclistes avec des vélos et du matériel de cyclisme à prix réduit. Les entreprises ont la liberté de participer à ces programmes, mais le gouvernement rembourse les incitatifs versées aux employés. Certaines entreprises offrent même plus. Lorsque le représentant d'Electrek a parlé avec le fondateur de GoCycle, Richard Thorpe , l’entreprise de vélos électriques pliants de haute technologie, il lui a expliqué comment GoCycle avait créé un incitatif généreux pour encourager ses employés à se rendre au travail à vélo. « Chez Gocycle, nous avons introduit une première politique au Royaume-Uni selon laquelle l'entreprise paie ses employés 40 pences par mile [environ 0,70 CAD] lorsqu'ils se rendent au travail à vélo électrique plutôt qu'en voiture. Il existe d'innombrables études qui démontrent qu'encourager le cyclisme réduit les niveaux de maladie et contribue à une main-d'œuvre plus productive, en meilleure santé et plus heureuse. "
Même le petit état du Luxembourg offre un incitatif fiscal d'environ 340 $ US (430 $ CAD) pour l'achat d'un vélo pour se déplacer.
Dans toute l'Europe, il existe plus de 300 programmes d'incitatifs fiscaux et d'aides à l'achat pour les programmes vélo-travail, selon la Fédération européenne des cyclistes. Ces programmes visent tous à réaliser un certain nombre d'avantages offerts en remplacement des voitures par des vélos. Avec plus de personnes à vélo et moins de voitures encombrant les routes, les villes fonctionnent plus efficacement. Des études ont démontré que même un passage de 10 % des voitures aux vélos peut réduire les embouteillages d'environ 40 %. Moins de voitures signifie également des émissions réduites et des villes plus propres. Ensuite, il y a la myriade d'avantages pour la santé offerts par le cyclisme, qui, selon de nombreuses études, sont fournis à la fois par les vélos à pédales et les vélos électriques.
Tout cela soulève la question suivante : les États-Unis devraient-ils encourager le cyclisme ?
Ce fut le cas dans le passé. Une allocation allant jusqu'à 240 $ USD (305 $ CAD) par an pour les dépenses de vélo était autrefois incluse dans les formules d'impôts aux États-Unis, mais elle a été supprimée dans le cadre de la loi sur les réductions d'impôts et de l'emploi par l'ancien président Trump. Mais cela pourrait à nouveau changer, même si les chances semblent minces pour le moment. En plus du crédit d'impôt pour vélo électrique proposé dans le cadre de la loi Build Back Better, un incitatif avant impôt de plus de 80 $ USD (100 $ CAD) /mois pourrait être inclus pour le vélo au travail, selon le Sierra Club . Payer les gens pour qu'ils choisissent un mode de transport alternatif qui profite aux villes et aux citoyens est un premier pas important, mais ce n'est pas suffisant en soi. Des investissements dans des infrastructures cyclables mieux aménagées sont également essentiels pour aider à déplacer davantage de consommateurs vers des options de transport durable. Le Build Back Better Act comprend donc des dispositions pour le développement d’infrastructures cyclables indispensables, qui peuvent s'avérer être une pièce essentielle du puzzle. Malheureusement pour les coureurs, les perspectives de la loi BBB semblent peux probables sans le soutien d'une majorité du Sénat. Qu'elle soit adoptée ou non ne changera rien à la nécessité d’avoir de tels investissements. Comme l'ont prouvé les pays d'Europe, investir dans le transport cycliste profite à tous. Il est peut-être temps que les États-Unis se réveillent et s’éveillent au transport cyclable. Michée Péage Electrek
Contribution: André H. Martel
Les ventes de véhicules électriques en Europe ont dépassé les ventes de diesel pour la première fois en décembre dernier.
L'analyste automobile Mathias Schmidt a déclaré au Financial Times que les ventes de voitures électriques en Europe et au Royaume-Uni étaient supérieures aux ventes de voitures à moteur diesel pour la première fois en décembre. Selon lui, " la décroissance du diesel diminue depuis septembre 2015, lorsque le Dieselgate a été dévoilé pour la première fois, ce qui a amené VW à élaborer les premiers plans de l'ID.3 dans les 30 jours suivant la révélation du scandale". Les données indiquent que 176 000 véhicules électriques ont été vendus en décembre, 6 % de plus qu'en décembre 2020, contre 160 000 diesels. Le Financial Times tient à souligner à ses lecteurs que le boom des voitures électriques est largement attribuable aux généreuses subventions gouvernementales et aux règles d'émissions draconiennes qui obligent les constructeurs à construire des voitures à émissions faibles ou nulles. Cette approche, bien sûr, est un anathème pour les partisans du marché libre. Si ce n'était du fait que le monde se précipite vers une catastrophe climatique aux proportions inimaginables, de telles machinations de marché pourraient être condamnées à juste titre. Le Financial Times rapporte également que le gouvernement allemand est sur le point de revoir les crédits d'impôt pour le carburant diesel qui le rendent 14 cents le litre moins cher que l'essence super. L'histoire d'amour avec le diesel en Europe avait commencé après les embargos pétroliers de l'OPEP dans les années 1970. Les moteurs diesel consomment plus de kilomètres que les moteurs à essence, et il y avait donc à cette époque, une bonne raison de promouvoir la vente de véhicules à moteur diesel. Le mécanisme choisi par la plupart des pays consistait à augmenter les taxes sur l'essence et à réduire les taxes sur le carburant diesel. Cependant, cette justification s’est depuis longtemps évaporée. Selon SwissInfo , les ventes de véhicules électriques , incluant les hybrides rechargeables et les hybrides conventionnels ont atteint un point de basculement en 2021, particulièrement en fin d'année. Durant la période de septembre à novembre, les véhicules 100 % électriques représentaient 18,3 % des nouvelles immatriculations. En incluant les hybrides rechargeables, ce chiffre est passé à 28% selon le Touring Club Suisse . Le Model 3 de Tesla est en tête de tous les autres modèles de véhicules électriques vendus en Suisse. La Volkswagen ID.3 occupe la deuxième place, avec moins de la moitié du nombre de voitures vendues. « Compte tenu des progrès technologiques en cours, de l'acceptation sociale accrue et du choix toujours croissant de modèles de véhicules électriques, le développement de l'électromobilité progresse plus rapidement que prévu. La barre des 50 % pour les véhicules entièrement électriques, que la plupart des experts n'attendaient que vers 2030, devrait donc être atteinte beaucoup plus rapidement que prévu », a déclaré TCS. Alors que l'infrastructure de recharge des véhicules électriques en Suisse est comparable à celle d'autres pays européens , un total de 8 497 bornes de recharge publiques étaient disponibles dans toute la Suisse à la fin de 2021, il y a encore trop peu de bornes de recharge disponibles pour les locataires d’appartements et ceux qui se garent dans la rue . «Les obstacles à la recharge à domicile sont encore trop élevés pour les locataires, les propriétaires d'appartements et les résidents qui stationnent dans la rue», déclare Krispin Romang, directeur général de l'association suisse eMobility. La Suisse met en œuvre de nouvelles lois visant à réduire les émissions de carbone de 50 % en 2030 par rapport à 1990. Elles incluent le renforcement des normes d'émissions d'échappement pour les rendre similaires à celles imposées par l'UE. Les amendes imposées par la nouvelle loi seront utilisées pour payer les mises à niveau de l'infrastructure de recharge. Steve Hanley CleanTechnica
Contribution: André H. Martel
Depuis la mise en vente de l'EQS en août 2021, les commandes du produit phare électrique ont atteint 16 370. Le lancement des deux plus grands marchés, les États-Unis et la Chine, a débuté en décembre, donnant une nouvelle impulsion aux commandes des clients.
Au total, Mercedes-Benz Cars a livré 2 093 476 véhicules (-5,0 %) entre janvier et décembre 2021, car le manque de semi-conducteurs a retardé l'offre de véhicules malgré une forte demande de voitures particulières et de camionnettes dans tous les segments et dans toutes les régions. En conséquence, les ventes au quatrième trimestre ont diminué de 24,7%. Mercedes-Benz met tout en œuvre pour s'assurer que les commandes des clients peuvent être traitées dans les plus brefs délais. La date à laquelle un client a passé une commande est prise en considération lorsque des puces rares sont affectées à la production de véhicules. La situation de l'approvisionnement en semi-conducteurs reste volatile et la pénurie devrait continuer d'impacter les prochains trimestres en termes de production et de ventes. Les livraisons de la Mercedes-Benz Classe S ont augmenté de 40 % à 87 064 unités, les ventes en Chine représentant 35,5 % de la demande mondiale tandis que les ventes de la Classe G ont atteint un nouveau record de 41 174 véhicules et les livraisons de modèles Mercedes-AMG ont atteint 145 979 (+16,7%). Les ventes de Mercedes-Maybach ont augmenté à 15 730 unités (+ 50,7 %), dopées par la Chine où les voitures Mercedes-Maybach se vendent à un rythme de plus de 900 par mois. Pourcentage de ventes des voitures particulières Mercedes-Benz par régions et marchés. Les ventes de Mercedes-Benz dans la région Asie-Pacifique sont passées à 1 009 763 (-1,6 %) entre janvier et décembre pour atteindre 758 863 unités (- 2 %) en Chine. En Europe, les ventes ont atteint 696 136 (-11,2%) qui représentent pour le marché allemand 213 105 unités (-25,5%) tandis que les ventes en Amérique du Nord ont totalisé 318 456 unités (+0,3%) avec 276 102 voitures particulières livrées aux clients aux États-Unis (+ 0,4 %). Selon les calculs internes de Mercedes-Benz, la compagnie est en bonne voie pour atteindre ses objectifs d'émissions moyennes pour son parc de voitures neuves européennes (incluant l'Union européenne, la Norvège et l'Islande) pour l'année 2021. Pour l'année 2022, une nouvelle baisse des émissions est attendue, car les ventes des véhicules électriques rechargeables à batterie continuent d'accélérer. Fourgons Mercedes-Benz : Les ventes de Fourgons commerciaux ont augmenté en 2021. Les ventes de fourgons commerciaux ont augmenté de 2,6 % en 2021 à 334 210 unités, grâce à une forte demande au premier semestre 2021 et en particulier en provenance de Chine et des États-Unis, où les ventes ont augmenté de 11,3 % et 4,8% respectivement. En Europe, l'Espagne est devenue un marché fort avec des livraisons en hausse de 23,2 % l'an dernier. Aux États-Unis, où en particulier le Sprinter était à nouveau l'un des véhicules les plus actifs, 53 472 unités (Sprinter et Metris) ont été vendues. Au 4 ème trimestre, les goulots d'étranglement de l'offre de semi-conducteurs n'ont fait que répondre tardivement à la demande des clients. Les livraisons de camionnettes commerciales ont chuté de 12,9 % par rapport au trimestre de l'année précédente, qui avait été caractérisé par des retards de rattrapage liés au coronavirus. Dans le monde, 90 532 Sprinter, Vito et Citan ont été livrés, avec des ventes en baisse en Europe ainsi qu'aux États-Unis et au Canada. En Chine cependant, les ventes ont augmenté de 10,1 % par rapport au trimestre de l'année précédente. Plus de 9 000 fourgons électriques ont été vendus à des fins commerciales l'année dernière, doublant le nombre par rapport à 2020 et augmentant encore la part des véhicules électriques dans le parc de fourgons commerciaux. Le fourgon eVito, lancé en décembre, devrait intéresser d'autres clients de fourgons électriques en 2022 avec une variante de batterie supplémentaire et une nouvelle fonction de recharge rapide standardisée. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
La compagnie britannique Arrival dévoile son VÉ spécialement conçu pour Uber et le covoiturage23/12/2021
En Europe comme aux États-Unis, le covoiturage doit devenir entièrement électrique dès que possible, si l’on souhaite réduire les problèmes de pollution locale et de réchauffement climatique.
Et pourtant, les besoins des services de covoiturage tels qu'Uber et Lyft diffèrent de l'utilisation personnelle typique. Il s'agit essentiellement de la nouvelle génération de flottes de taxis. Et il semble que la société britannique Arrival l'ait confirmé la semaine dernière, avec un premier prototype axé sur ce qui répond le mieux à ce besoin. La compagnie Arrival affirme que le véhicule, qui ressemble à une berline à toit haut, a une visibilité et un confort exceptionnels, offrant le double de l'espace pour les jambes par rapport aux autres modèles de sa longueur, qui est à peu près similaire à la VW Golf. Selon la société, les priorités de la voiture sont la disponibilité, le confort du conducteur, la sécurité et la commodité. Une position de conduite surélevée et une disposition de la cabine vers l'avant contribuent à améliorer la visibilité urbaine, tandis que l'espace aux places arrière et un sentiment de séparation étaient des priorités absolues. Le vaste espace pour les jambes laisse de la place pour les sacs près des pieds dans la cabine, et le siège du passager avant s'avance si nécessaire.
Prototype de voiture Arrival
Aucunes spécifications de groupe motopropulseur ou de recharge n'ont encore été révélées pour le véhicule électrique, qui, semble avoir été développé en collaboration avec des conducteurs Uber. La compagnie entreprendra donc la phase de conception et de test au fur et à mesure de son évolution vers la production. Le projet a été annoncé plus tôt cette année, avec la confirmation que les compagnies Arrival et Uber souhaitaient explorer une relation stratégique sur des marchés clés , notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union européenne. L’Entreprise note que le véhicule répond à un besoin mondial, car il existe environ 30 millions de conducteurs dans le secteur du covoiturage dans le monde. Les États-Unis n'étaient pas mentionnés comme un marché potentiel pour ce véhicule à l'époque, et Green Car Reports a contacté Arrival pour voir si l’autonomie du véhicule avait augmenté depuis lors. Jusqu'à présent, Arrival s'est concentrée sur les véhicules commerciaux plus gros pour le marché américain et prévoit livrer une fourgonnette électrique plus tard en 2022, alors qu’elle souhaite également démarrer la production locale de bus électriques dans une micro-usine de Caroline du Sud.
Fourgon électrique Arrival de livraison pour UPS
La présentation du véhicule électrique axé sur Uber respecte le calendrier suite à une annonce en mai dernier, alors que la société avait déclaré que le véhicule serait présenté d'ici la fin de 2021, dans le but de démarrer la production au troisième trimestre de 2023. Par contre, il manque toujours le modèle financier. Pour le moment, Uber base son modèle économique autour de conducteurs fournissant leurs propres voitures. Bien qu'Uber n'ait pas pris l'engagement d'acheter des voitures à Arrival, on peut supposer que la compagnie est grandement intéressée.
Prototype de voiture Arrival
Concernant les États-Unis, la Californie prévoit imposer le covoiturage des voitures électriques d'ici 2030, et elle prévoit le réaliser grâce à un système de réglementation et de crédit semblable à son mandat de VZE ce qui devrait potentiellement entraîner des subventions de la part des entreprises de covoiturage permettant de réduire le prix des locations de VÉ. En effet, le mandat des véhicules électriques pour le covoiturage n'est pas loin des plans de l'État visant à déplacer toutes les nouvelles ventes de véhicules légers à l' électricité d'ici 2035 . Mais il est plus urgent de réprimer les émissions urbaines et d'aider à rattraper les « miles vides* » avec seulement le conducteur à bord. La voiture Arrival répondrait-elle mieux aux besoins d'un voyage Uber ou Lyft que la Corolla ou la Camry typiques ? Bangt Alvorson *Les miles vides, décrivent la situation d’un conducteur qui retourne à sa base d’origine vide après avoir livré sa clientèle. En fait, des recherches ont révélé que 35% du temps, les voitures conduisent la route à vide. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Si certains croient encore au thermique, d’autres constructeurs ont quant à eux décidé de faire un virage à 180° en ne proposant à terme plus que des modèles électriques. Découvrez lesquels.
Cela fait quelques années que la tendance est à l’électrification, alors que les normes se durcissent de plus en plus, obligeant les constructeurs à trouver des moyens plus vertueux de propulser leurs véhicules. Une tendance qui tend à s’amplifier au fil du temps, avec un véritable tournant opéré en ce début d’année, avec la mise en place de la réglementation CAFE par l’Union Européenne. Celle-ci a en effet fixé des seuils d’émissions à ne pas dépasser pour chacun des constructeurs, basés sur les moyennes de toute leur gamme. Ceux-ci encourent alors une forte amende en cas de non-respect de cette nouvelle règle, comme Volkswagen, contraint de payer 140 millions d’euros (199 millions $ CAD) pour avoir dépassé le seuil de 0,5 gramme. Autant dire que les marques ont tout intérêt à rentrer dans les clous, en trouvant tous les moyens possibles de réduire les émissions, ce qui passe inévitablement par l’adoption de motorisations électriques. Une tendance à l’électrification qui devrait s’accélérer dans les années à venir, alors que l’Assemblée Nationale a voté l’interdiction de la vente de voitures thermiques d’ici à 2040. Autant dire demain. Si de nombreuses marques ont prévu de continuer à vendre encore des modèles essence et diesel tant qu’il est encore possible, certains ont quant à eux fait le choix de se consacrer uniquement à l’électrique, afin de gagner du temps et de mettre toutes les chances de leur côté. On peut bien sûr citer Tesla, qui reste néanmoins une exception, puisque la marque proposait déjà seulement des voitures zéro-émission dès son lancement, ce qui fait d’elle un cas un peu particulier. Mais nul doute que la firme californienne a quelque peu poussé les autres marques à agir, ces dernières la voyant toujours comme une cible à abattre et un concurrent de taille. Mais le constructeur n’est pas le seul à avoir été créé dans le but de ne proposer que des modèles électriques d’entrée de jeu, puisque nous pouvons également citer Rimac ou encore Aiways, ainsi que Rivian et Lucid, qui font parler d’eux depuis quelques années déjà. Des marques généralistes et haut de gamme Alors que beaucoup de constructeurs ont décidé de s’engager à proposer au moins une version électrifiée de chacun de leurs modèles dans les années à venir, à l’image de Volvo, d’autres ont donc décidé d’aller encore plus loin et de bannir totalement le thermique. Citons parmi eux Bentley, qui a annoncé un peu plus tôt l’an dernier sa vocation à devenir uniquement électrique à l’horizon Z030. Cette transformation se fera néanmoins par étapes, avec un premier modèle zéro-émission lancé en 2025, tandis qu’en 2026, chaque véhicule aura son pendant électrifié. Mais c’est un autre constructeur qui nous aura également pris de court il y a quelques jours, à savoir Jaguar. Son patron Thierry Bolloré, ancien directeur général de Renault, a en effet annoncé que l’ensemble de la gamme deviendrait 100 % électrique dès 2025. Néanmoins, aucune date n’a été donné pour le lancement du premier modèle ainsi propulsé, alors que le projet de la xJ électrique a quant à lui été tué dans l’oeuf. Il y a quelques semaines, c’est Luca de Meo qui nous annonçait du changement chez Alpine, lors de la conférence Renaulution, annonçant la future stratégie du groupe. L’ancien patron de Seat a en effet confirmé que la firme dieppoise passerait à l’électrique, avec le lancement de trois nouveaux modèles inédit. Outre un nouveau coupé remplaçant l’A110 et conçu main dans la main avec Lotus, il faudra également nous attendre à découvrir un petit multisegment ainsi qu’une citadine, tous deux électriques. Enfin, Ford souhaite également prendre cette direction, puisqu’elle prévoit de ne plus proposer aucun véhicule thermique à l’horizon 2030, sans même laisser une chance de survie à l’hybride rechargeable. Outre son premier modèle, le Ford Mustang Mach-E, la firme à l’ovale bleu lancera son premier véhicule branché conçu en Europe dans le courant de l’année 2023. Marie Lizak Auto-Moto
Contribution: André H. Martel
L’adoption des voitures et des fourgonnettes électriques en Europe a considérablement augmenté en 2020. Les immatriculations de voitures électriques pour l’année sont d’environ 1 325 000 unités, contre 550 000 unités en 2019. Cela représente une augmentation de 3,5% à 11% du total des immatriculations de voitures neuves en seulement 1 an.
L’adoption des fourgonnettes électriques a également augmenté, passant de 1,4 % du total des nouvelles immatriculations en 2019 à 2,2 % en 2020. Les véhicules tout électriques, plutôt que les hybrides rechargeables, représentaient la majorité des immatriculations de véhicules électriques en 2020 pour les voitures et les fourgonnettes. Le secteur des transports est le principal contributeur aux émissions de gaz à effet de serre de l’UE. Par conséquent, la réduction des émissions des transports est essentielle pour atteindre les objectifs de neutralité climatique de l’UE. La législation récemment proposée fixe des objectifs visant à réduire les émissions de CO2 des voitures de 55 % et des camionnettes de 50 % d’ici 2030 (UE, 2021). Elle propose également de réduire complètement les émissions des voitures et des camionnettes d’ici 2035. Une augmentation significative de l’adoption des véhicules électriques sera nécessaire pour atteindre ces objectifs. Les voitures électriques, les véhicules tout électriques (BEV) et les véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV) augmentent progressivement le marché de l’UE. Il y a eu une croissance constante du nombre d’immatriculations de voitures électriques neuves chaque année, passant de 700 unités en 2010 à environ 550 000 unités en 2019 (3,5% des nouvelles immatriculations). En 2020, les immatriculations de voitures électriques ont bondi, représentant 11% des voitures particulières nouvellement immatriculées. Les BEV représentaient 6% du total des immatriculations de voitures neuves en 2020, tandis que les PHEV représentaient 5%. Le poids moyen d’un BEV est passé de 1 200 kg en 2010 à 1 723 kg en 2019, tandis que la consommation moyenne d’énergie est passée de 264 kWh à 170 kWh, ce qui confirme que les BEV sont devenus plus efficaces. Les PHEV sont devenus légèrement plus lourds (passant de 1 580 kg à 1 9300 kg entre 2010 et 2020), mais leur consommation d’énergie est demeurée constante (soit environ 170 kWh en 2020). En 2020, près de 30 000 fourgonnettes électriques ont été vendues, ce qui représente 2,2% de la part de marché et une augmentation d’environ 0,8 % par rapport à 2019. La majorité des fourgonnettes électriques vendues étaient des BEV. Les véhicules électriques hybrides non rechargeables représentaient 12 % des nouvelles immatriculations en 2020, soit une augmentation de 8 % depuis 2019. Ces véhicules combinent un moteur à combustion interne conventionnel avec un système de propulsion électrique, mais sont exclusivement alimentés par des carburants conventionnels. Ils ne sont pas inclus dans les données de véhicules électriques mentionnées. La poursuite de la croissance du parc européen de véhicules électriques pourrait aider l’UE à atteindre ses objectifs de réduction des émissions et à progresser vers son objectif de neutralité climatique à l’avenir. Voitures électriques nouvellement immatriculées par pays. En 2020, la part des véhicules électriques (BEV et PHEV) ont augmenté dans tous les pays (UE-27, Islande, Norvège et Royaume-Uni) par rapport à 2019. Les pourcentages les plus élevés se sont retrouvés en Norvège (75%), en Islande (46%), en Suède (33%) et aux Pays-Bas (28%). L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni représentaient environ 60% des immatriculations de BEV, les chiffres ayant triplé par rapport à 2019. En Norvège, les BEV représentaient 54% des ventes de voitures neuves en 2020, contre 30% en 2018. Chez plusieurs autres pays européens, le pourcentage d’immatriculations de BEV est demeuré inférieur à 1% de leurs flottes nationales. Les ventes de véhicules hybrides rechargeables ont été les plus élevées en Suède (23 %), en Norvège et en Islande (20 %). Les principaux pays offrent des incitatifs financiers tels des réductions d’impôts et des exonérations pour les véhicules électriques, pour rendre leurs prix comparables à ceux des véhicules conventionnels. D’autres mesures incitatives, comme l’autorisation d’utiliser les voies réservées aux autobus, sont également offertes. European Environment Agency
Contribution: André H. Martel
La marque chinoise de véhicules électriques et le géant de l'énergie collaborent pour développer des stations de recharge et d'échange de batteries en Europe à partir de l'année prochaine.
Le constructeur chinois de voitures électriques NIO a conclu un accord de coopération stratégique avec Shell, qui, entre autres, s’engage à installer des stations d'échange de batteries pour véhicules électriques en Europe.
L'accord stipule que NIO et le géant de l'énergie construiront et exploiteront conjointement des installations de recharge et d'échange de batteries. L’Objectif est d'installer 100 stations d'échange de batteries en Chine d'ici 2025 et d’entreprendre la construction ainsi que l’exploitation des stations pilotes en Europe. NIO a déjà installé plus de 300 stations d'échange de batteries à travers la Chine. Actuellement ces stations sont exclusivement disponibles pour les propriétaires de voitures de NIO, les installations peuvent extraire une batterie à plat et l'échanger contre une batterie complètement chargée en moins de trois minutes , beaucoup plus rapidement que les bornes de recharge les plus rapides et dans un environnement similaire à une station d’essence. Shell mettra également son réseau de recharge européen à la disposition des utilisateurs de NIO et permettra à NIO d'installer des stations d'échange sur ses sites. EN retour, NIO installera des points de recharge rapide du groupe Shell Recharge sur ses sites. Les deux entreprises continueront d'explorer plusieurs autres collaborations incluant la gestion des batteries, la gestion de flottes, les systèmes d'adhésion, les services de recharge à domicile, la recharge de batterie avancée et le développement de technologies d'échange. Shell, le plus grand détaillant d'essence au monde, affirme qu'elle est s’engagée à devenir l'un des principaux fournisseurs de services de recharge au monde. NIO a fait ses premiers pas sur le marché européen en vendant ses VUS ES8 et sa berline ET7 en Norvège. L’Entreprise prévoit une nouvelle expansion européenne, alors que la société avait déclaré en mai dernier qu'elle pourrait se développer au Royaume-Uni s'il y avait suffisamment d'intérêt. Lawrence Allan Auto Express
Contribution: André H. Martel
Souhaitant ne vendre que des modèles entièrement électriques d'ici 2030 , Volvo prend très au sérieux son plan ambitieux visant à réduire l'empreinte carbone du cycle de vie de ses véhicules. Par rapport aux niveaux de 2018, Volvo prévoit réduire son empreinte carbone de 40 % d'ici 2025.
Volvo a décidé de publier des bilans d'empreinte carbone rigoureux pour ses véhicules comme celui publié la semaine dernière concernant son dernier VÉ, le C40 Recharge 2022. Dans ce document, Volvo fait le point sur les progrès des véhicules électriques : le C40 déçoit, avec une empreinte carbone inférieure d'environ seulement 5 % par rapport à un multisegment à essence XC40 comparable, principalement en raison des meilleures propriétés aérodynamiques du C40 Recharge".
2022 Volvo C40 Recharge
Mais ces données sont fonction du mix électrique actuel en Europe. Tel que souligné à plusieurs reprises, les véhicules électriques sont aussi propres que l'énergie utilisée pour les recharger, et des données récentes suggèrent que l'énergie continuera de devenir plus propre. Grâce à une transition à grande échelle vers l'électricité renouvelable, les émissions concernant l’utilisation disparaîtraient essentiellement du décompte de l'empreinte. Les résultats européens sont également un peu faussés, car ils incluent certains pays, comme la Grèce, la Pologne et l'Estonie, qui émettent beaucoup plus de CO2 à cause de leur production d'électricité en raison de l'utilisation du charbon et/ou du pétrole. Aux États-Unis, les progrès sont rapides et les avantages pour les véhicules électriques sont de plus en plus prononcés. Selon l' Union of Concerned Scientists , 97 % des Américains vivent désormais là où la conduite d'un véhicule électrique produit moins d'émissions que la conduite d'un véhicule à essence qui consomme 4,70 l/100km ; il y a à peine neuf ans, moins de la moitié des Américains vivaient là où ce n’aurait pas été envisageable.
Équivalent MPG essence de l'Union of Concerned Scientists pour les véhicules électriques, 2021
Compte tenu de la transition en cours vers une énergie plus propre, comme l'a souligné l'UCS, le pick-up électrique Ford F-150 Lightning devrait produire des émissions équivalentes à celles d'une voiture à essence qui consomme 2,76 l/100km. Mais quelques aspects de l’étude surprennent dans l'analyse de Volvo, étude qui suit les normes ISO pour l'évaluation du cycle de vie incluant des calculs allant de l’extraction au réservoir d’essence et du réservoir au roulement autant pour l'essence que pour l'électricité. L’étude est également basée sur un cycle de vie de seulement 200 000 km, ce qui réduit probablement la durée de vie réelle des Volvo aux États-Unis, créant des émissions de GES d’environ 70 % supérieures à celles d'un XC40 ICE (essence E5).
Empreinte carbone Volvo C40 Recharge vs XC40 ICE selon les sources d'énergie
L'analyse de Volvo confirme également un point d’équilibre, démontrant que les avantages de l’utilisation l’emportent sur l'empreinte supplémentaire causée par la fabrication par rapport à l'essence. Pour le C40 Recharge, ce point d’équilibre se situe à environ 77 000 km avec le mix électrique actuel de l'UE, ou à seulement 48 000 km si l’énergie éolienne est utilisée. La production des batteries, la production de matériaux et la fabrication elle-même causent 70% plus d’émissions de gaz à effet de serre que la version à essence du XC40, conclut l'évaluation. Une grande partie de l'empreinte carbone élevée est causée par la fabrication des batteries lithium-ion. Cependant, l'étude de Volvo souligne un aspect qui n'est peut-être pas assez souligné : l'énorme empreinte carbone causée par la fabrication de l'aluminium. L'aluminium représente environ 30 % de l'empreinte totale liée aux matériaux, des modules de batterie du C40 Recharge. Bien que cet exemple soit spécifique à une marque et à un véhicule, la méthodologie de Volvo et plusieurs de ses conclusions peuvent s'appliquer à presque tous les véhicules électriques. Oui, cela inclut la Tesla ou même le gigantesque Hummer de GMC. Bengt Halvorson Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Lorsque le véhicule électrique arrivera aux États-Unis au cours de l'année civile 2023, ce sera une fourgonnette à empattement long relativement luxueuse, tandis que l'Europe recevra également des versions commerciales.
La Volkswagen IDBuzz 2024 sera disponible sur le marché américain au cours du calendrier 2023 après un lancement en 2022 en Europe, selon Carsten Intra, responsable de la division véhicules utilitaires de la marque.
Le rejeton électrique très attendu du Microbus développera jusqu'à 300 chevaux, et aux États-Unis il ne sera disponible qu'avec un empattement long. Le Buzz ne sera pas disponible en tant que véhicule commercial sur le marché américain, mais sera équipé en tant que monospace haut de gamme. C'est la camionnette la plus mignonne de tous les temps, ou du moins depuis le « bus d'amour » des années 1960/70, et elle devrait jouer un rôle important dans la popularisation des véhicules électriques. C'est pourquoi il est important que Volkswagen clarifie la date de sortie de l'ID.Buzz , qui a été confirmée pour 2023 sur le marché américain par Carsten Intra, directeur de la division véhicules utilitaires de Volkswagen. Intra a en effet confirmé que l'ID.Buzz sera disponible aux États-Unis en 2023 en tant que modèle 2024, après le lancement en 2022 de l'ID.Buzz en Europe. En Amérique, la gamme sera quelque peu réduite et plus haut de gamme. En Europe, l'ID.Buzz sera proposé en versions tourisme et utilitaire et les consommateurs auront le choix entre un empattement court ou long. Par contre, le marché américain offrira un éventail réduit : l'ID.Buzz ne sera disponible qu'en tant que véhicule de tourisme à empattement long. Mais on pourrait y offrir jusqu'à trois grosseurs de batterie. Le modèle d'entrée de gamme sera probablement une version à propulsion arrière d'environ 200 chevaux, et on proposera également une version haut de gamme à traction intégrale qui produira jusqu'à 300 chevaux.
Volkswagen ID. Buzz
En Europe, la version commerciale de l'ID.Buzz sera disponible en tant que véhicule entièrement autonome (ci-dessus), mais elle arrivera un peu plus tard que l'ID.Buzz traditionnel et il est peu probable qu'elle parvienne un jour aux États-Unis. L'ID.Buzz sera construit à Hanovre, en Allemagne, à environ 55 km à l'ouest de Wolfsburg, aux côtés de luxueux VUS électriques qui y seront produits pour différentes marques du groupe Volkswagen. Nous nous attendons à voir le premier de ce soi-disant "D-VUS" en 2024 pour les années modèles 2025 et suivantes. L'ID.Buzz fait partie de la gamme de véhicules électriques en pleine expansion de VW, qui comprend actuellement l' ID.3 et le multisegment ID.4 . Une version coupé de l'ID.4 appelée ID.5 suivra bientôt disponible, tandis que la Chine obtiendra une ID.6 allongée. D'autres modèles sont déjà planifiés, notamment une berline premium surbaissée et une version familiale positionnée bien au-dessus de la familiale Arteon. Cependant, VW continuera de produire des VW à propulsion conventionnelle, y compris une Passat et un Tiguan de nouvelle génération. Jens Meiners Car and Driver
Contribution: André H. Martel
La première flotte de taxis entièrement électriques d'Allemagne s'est alignée devant l'Opéra de Munich. ( Image reproduite avec l'aimable autorisation de Jaguar MENA | Flickr. )
Selon l’association allemande des producteurs de métaux WVM, les principaux constructeurs automobiles mondiaux sont confrontés à des perturbations dues à l'approvisionnement mondial restreint en magnésium, alors que la crise de l'électricité en Chine menace la disponibilité du composant clé utilisé pour fabriquer l'aluminium. Les stocks européens de magnésium ont été particulièrement touchés par le manque d'approvisionnement en provenance de Chine, qui a un quasi-monopole sur le marché du magnésium, a indiqué l'association dans un communiqué adressé au gouvernement allemand. Selon l’association, le pire est à venir. "On s'attend à ce que les stocks actuels de magnésium en Allemagne et respectivement dans l'ensemble de l'Europe soient épuisés d'ici la fin novembre 2021", indique le communiqué. Le magnésium est utilisé pour une gamme de composants, en particulier les alliages d'aluminium, qui sont utilisés dans plusieurs pièces automobiles, notamment en passant par les boîtes de vitesses et les colonnes de direction aux cadres de siège à l’aménagement des habitacles et aux couvercles de réservoir de carburant jusqu’aux roues en aluminium. La Chine, qui est le principal fournisseur de magnésium de l'Europe, a ordonné la fermeture d'environ 35 de ses 50 fonderies de magnésium jusqu'à la fin de l'année pour économiser l'électricité. Ce qui rend cette pénurie si problématique, c'est qu'il n'y a pas de substitut au magnésium dans la production des feuilles d’aluminium et de billettes d'aluminium. "35% de la demande de magnésium est utilisée pour fabriquer des feuilles d’aluminium pour automobiles donc si l'approvisionnement en magnésium s'arrête, l'industrie automobile sera potentiellement contrainte de s'arrêter", a déclaré l'analyste de Barclays Amos Fletcher dans un rapport cité par le Financial Times . Selon le chroniqueur de Reuters Andy Home , la pénurie croissante de silicium et de magnésium risque d’avoir rapidement un impact négatif sur le production des fonderies. Le WVM a incité le gouvernement allemand à entamer des pourparlers avec la Chine sur l'augmentation de l'approvisionnement en magnésium de l'Europe et à faire pression sur l'Union européenne pour ramener la production de magnésium sur le Vieux Continent. "Avec un goulot d'étranglement d'approvisionnement de cette proportion, des pertes de production massives menacent toute la chaîne de production qui utilise l'aluminium dans des secteurs tels que l'automobile, l'aéronautique, les vélos électriques, la construction, l'industrie de l'emballage et l'ingénierie", a déclaré l'association. Le problème a déjà atteint l'Amérique du Nord. La société canadienne Matalco Inc, qui produit des billettes d'aluminium, a récemment avisé ses clients que la disponibilité du magnésium s'était « tarie » et que si la pénurie persistait, elle devrait réduire sa production et réduire ses livraisons dès l'année prochaine . Cecilia Jamasmie Mining.com
Contribution: André H. Martel
Tesla Model 3 devient le premier véhicule électrique à dominer les ventes mensuelles européennes26/10/2021
L'intérieur d'un véhicule électrique Tesla Model 3 dans cette illustration photo prise à Moscou, Russie. Photo prise le 23 juillet 2020. REUTERS/Evgenia Novozhenina/File Photo
Le Model 3 de Tesla a dominé les ventes de voitures européennes en septembre, marquant la première fois qu'un véhicule électrique le faisait dans les classements mensuels, selon le groupe de recherche JATO Dynamics. Selon JATO, ayant immatriculé 24 591 voitures, le Model 3 de Tesla a enregistré une croissance de 58 % sur une base annuelle , suivi par la Clio de Renault (RENA.PA) , la Sandero de Dacia et la Golf de Volkswagen (VOWG_p.DE). Dans le segment des véhicules tout électriques, les Model 3 et Y de Tesla se sont classés premier et deuxième, suivis en troisième position par l'ID.3 de Volkswagen. "La solide performance du Model 3 s'explique en partie par un effort de ventes de Tesla en fin de trimestre", a déclaré JATO. "Septembre a historiquement été un mois fort pour les résultats d'immatriculation du constructeur américain en Europe, représentant en moyenne 68% de ses livraisons annuelles au troisième trimestre depuis 2018." Les chiffres de vente historiques surviennent alors que Tesla attend l'approbation finale pour sa première Gigafactory européenne à Gruendheide près de Berlin. Le PDG Elon Musk espère toujours que la production puisse commencer cette année, malgré les formalités administratives en Allemagne. La semaine dernière, le ministère régional de l'Environnement du Brandebourg a déclaré qu'une consultation en ligne permettant aux citoyens locaux d'exprimer leurs opinions sur l’emplacement de l'usine serait répétée, craignant que le processus n’ait pas été conforme à la réglementation. Reportage de Christoph Steitz Reuters
Contribution: André H. Martel
La société de location de voitures Hertz a confirmé dans un communiqué de presse avoir commandé 100 000 Tesla dans le cadre d'un plan ambitieux d'électrification de sa flotte. Une première tranche de berlines Model 3 de Tesla sera disponible à la location chez Hertz sur les principaux marchés américains et européens à partir de début novembre. L'annonce intervient quelques mois seulement après la faillite de Hertz.
La nouvelle de l'achat a été rapportée pour la première fois par Bloomberg , qui affirme qu'il s'agit de la plus grosse commande jamais enregistrée pour des véhicules électriques, estimée à 4,2 $ milliards $ USD ( 5,2 milliards $ CAD). L'action du constructeur automobile était en hausse de 4,3% à la bourse suite à l'annonce de la commande. Il a également été rapporté ce matin que le Model 3 de Tesla est devenu le premier véhicule électrique à figurer en tête des ventes mensuelles en Europe en septembre. Plus tôt ce mois-ci, la société a annoncé des ventes record au troisième trimestre, malgré les pénuries de puces qui nuisent au marché automobile. Quiconque louera une Tesla chez Hertz pourra utiliser le réseau de 3 000 bornes de recharge du constructeur automobile aux États-Unis et en Europe. Hertz dit qu'elle prévoit ajouter des milliers de ses propres bornes de recharge dans l'ensemble de son réseau. Hertz a dû déclarer faillite en mai de l'année dernière après que le marché de la location de voitures a été durement touché par la pandémie. L'entreprise, qui a plus de cent ans, a cependant été refinancée à hauteur de 5,9 milliards $ USD par des investisseurs menés par Knighthead Capital Management et Certares Management. Selon Bloomberg, Hertz prévoit désormais électrifier la quasi-totalité de ses quelque 500 000 voitures et camionnettes, la commande chez Tesla est une partie importante de ce projet. Dans un communiqué de presse, le PDG par intérim de Hertz, Mark Fields, a déclaré : « Les véhicules électriques sont désormais une réalité et nous constatons une augmentation de la demande et de l'intérêt à l'échelle mondiale. Hertz veut ouvrir la voie en tant qu'entreprise de mobilité, en créant la plus grande flotte de location de véhicules électriques en Amérique du Nord, et s’engage à la développer et à offrir la meilleure expérience de location et de recharge aux clients de loisirs et d'affaires du monde entier. Pour communiquer cette décision, Hertz a lancé une nouvelle campagne publicitaire mettant en vedette Tom Brady quart arrière des Buccaneers de Tampa Bay de la division sud de la Conférence nationale du Football. James Vincent The Verge
Contribution: André H. Martel
Le constructeur automobile franco-italo-américain utilisera la quantité limitée de puces pour construire des véhicules électriques, car plus de clients souhaitent acheter des véhicules électriques maintenant.
La pénurie de semi-conducteurs a perturbé l'industrie automobile à plus d'un titre, obligeant de nombreux constructeurs automobiles à prioriser la fabrication de modèles plus chers par rapport à des modèles plus abordables pour assurer des marges bénéficiaires plus élevées. Stellantis, le conglomérat multinational qui réunit sous un même toit 14 marques américaines, italiennes et françaises, ne fait pas exception. Le nombre de semi-conducteurs disponibles pour le moment étant limité, le groupe a décidé de privilégier la fabrication de véhicules électriques par rapport aux modèles à moteur thermique en Europe. La principale raison de cette décision est le fait que les clients européens semblent réagir positivement aux mesures prises par les gouvernements locaux telles que des subventions importantes pour promouvoir les achats de véhicules électriques. De plus, il ne faut pas négliger le fait que les véhicules électriques sont généralement plus dispendieux que leurs homologues à combustion, ce qui signifie que ce pourrait être plus rentable pour Stellantis. Voici ce que la responsable de la mobilité électrique de l'entreprise, Anne-Lise Richard, a déclaré à Automotive News à ce sujet dans une interview à Milan. « Nous continuerons à gérer simultanément tous les groupes motopropulseurs, mais les véhicules électriques passent en premier. Nous voyons maintenant plus de clients prêts à acheter des véhicules électriques. »
Feuille de route pour l'électrification de Stellantis
La demande de véhicules électriques s'est accélérée dans toute l'Europe, les généreux incitatifs gouvernementaux ayant rendu les voitures électriques attrayantes par rapport aux véhicules traditionnels. Les programmes varient d'un pays à l'autre, les acheteurs allemands étant parmi les plus favorisés, car ils peuvent réduire de 9 000 € (13 120 $ CAD) le prix d'une voiture entièrement électrique. Formé de la fusion de PSA Groupe et de Fiat Chrysler en janvier de cette année, Stellantis parie gros sur les véhicules électriques. La compagnie s'est engagée à investir 30 milliards d'euros (43,7 milliards de dollars CAD) dans son programme de véhicules électriques et de logiciels. Dans le cadre de cette stratégie, toutes les marques Stellantis lanceront des véhicules entièrement électriques, dont Peugeot, Citroën, Jeep, Chrysler, Dodge et Ram, tandis qu'Alfa Romeo, Fiat, Opel/Vauxhall, Lancia et DS Automobiles passeront à des voitures électriques. À l'heure actuelle, Stellantis ne propose aucun modèle tout électrique aux États-Unis, mais ne compte pas moins de 14 véhicules électriques en Europe, bien qu'aucun d'entre eux n'utilise une plateforme exclusive aux véhicules électriques. Ceux-ci incluent Peugeot e-208, e-2008, e-Rifter et e-Traveller, Citroën Ami , Ë-C4, Ë-Berlingo et Ë-Spacetourer, le DS3 Crossback E-Tense , Opel/Vauxhall's Corsa-e, Combo-e, Zafira-e et Vivaro-e et Fiat 500 Electric. Au cours du premier semestre 2021, les modèles électriques représentaient 14 % des livraisons de Stellantis en Europe et seulement 4 % aux États-Unis. D'ici 2030, le constructeur automobile s'attend à ce que cette part atteigne respectivement 70 % et 40 %. Dan Mihalascu INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Ionity lance un modèle d'abonnement pour ses bornes de recharge. Ce programme est destiné à donner la possibilité aux conducteurs de voitures électriques d'utiliser les bornes de recharge Ionity sans cartes de recharge, pour d'autres fournisseurs de services de mobilité (MSP) ou services de recharge des constructeurs automobiles à un tarif réduit.
Cela signifie que les conducteurs sans contrat avec les partenaires Ionity ne seront plus nécessairement facturés au prix de 79 centimes du kWh. Ceux qui souscriveront l'abonnement annuel appelé « Ionity Passport » ne paieront plus que 35 centimes par kWh à l'avenir. L'abonnement est disponible pour 17,99 euros par mois, soit 215,88 euros par an. Ionity n'a pas encore confirmé cette nouvelle option. Cependant, le nouveau « Ionity Passport » est présenté sur le site Web du fournisseur comme une alternative à la facturation ad hoc de 79 cents/kWh. Concrètement, il est mentionné que l'abonnement est le tarif idéal pour toute personne qui parcourt fréquemment de longues distances, que ce soit chez lui ou à l'étranger. Le « Ionity Passport » donne un accès complet à toutes les bornes de recharge du réseau européen Ionity pendant douze mois. L'accès et le paiement se font via une application smartphone. La durée du contrat est de douze mois. Le tarif pourrait varier dans les différents pays européens. Cependant, dans tous les pays qui utilisent l'euro, les prix mentionnés ci-dessus s'appliquent. Chris Randall electrive
Contribution: André H. Martel
L'Australie aime vanter son statut de leader mondial en matière d'utilisation de l'énergie solaire. L’installation sur environ une maison sur quatre de panneaux photovoltaïques justifie cette fierté. Mais lorsqu'il s'agit d'adopter des véhicules à faibles émissions, l'Europe surpasse largement l’Australie.
De nouvelles données en date d’août dernier révèlent que près d'un quart du marché des voitures particulières neuves en Europe était composé d'un mélange de BEV (voitures particulières entièrement électriques), de PHEV (hybrides rechargeables). Les données, publiées mensuellement par le European Electric Car Report de Schmidt Automotive Research, démontrent que les 18 marchés de l'Europe occidentale ont vu les volumes combinés de BEV/PHEV atteindre 152 000 unités en août, soit 24,2 % du marché total des voitures particulières neuves ce mois-là. Ces données représentent une voiture neuve sur quatre.
En Australie, à titre comparatif, plus de 8 600 véhicules électriques ont été vendus au cours des six premiers mois de l'année, contre un total de 6 900 pour toute l'année en 2020. Cela représente près de 2 % des ventes totales de voitures neuves, soit un sur 50. C’est peu.
Une autre donnée intéressante de l'UE du dernier mois est que les modèles tout électriques ont dépassé en nombre les hybrides rechargeables pour le deuxième mois cette année, une caractéristique qui est partiellement attribuée à une livraison de Tesla de fabrication chinoise arrivées en Europe en août. L'augmentation de la part de marché de Tesla sur le territoire européen des voitures particulières neuves qui, selon les données, est passée à 13% du marché des nouveaux BEV a été permis grâce à l'ajout d'environ 3 300 Model Y de Tesla, qui sont arrivés sur le marché européen en août. Alors que la pénurie mondiale de semi-conducteurs a sans aucun doute affecté les livraisons mondiales de Tesla, les données de VW sur le taux de production quotidien de son usine MEB tout électrique à Zwickau, en Allemagne, n'ont révélé aucune perturbation de ce type, le taux de production quotidien atteignant la barre des 1 500 unités. Pour l'année en cours, les données démontrent que les 1,32 million nouvelles voitures électriques rechargeables immatriculées entre janvier et août 2021 dans les 18 marchés de l'UE leur ont permis de représenter 18% du total de 7,36 millions de voitures particulières neuves mises sur le marché au cours de la même période, contre 12,4 % pour l'ensemble de 2020. Sophie Vorrath The Driven
Contribution: André H. Martel
Hyundai cessera de vendre des voitures à combustion interne en Europe en 2035 et deviendra complètement carbone neutre d'ici 2045
Hyundai a profité du salon de l'automobile de Munich pour annoncer qu'il cesserait de vendre des véhicules à combustion interne en Europe en 2035, le reste de ses marchés emboîtant le pas en 2040.
D'ici 2030, Hyundai vise à ce que les véhicules électriques représentent 30% de ses ventes mondiales et ce nombre devrait atteindre 80% d'ici 2040. Hyundai a déjà entrepris ce périple, avec la berline tout électrique Ioniq 5 (qui a remporté le prix de la voiture de l'année d'Auto Express), mais pour atteindre ces nouveaux objectifs, l'entreprise devra lancer de nouveaux véhicules électriques.
La nouvelle Hyundai Ioniq 7 2024 complète le trio EV
Idéalement, la marque a confirmé le lancement de la nouvelle Ioniq 6 dans la même annonce, qui s'inspirera du concept Prophecy EV et deviendra un nouveau rival du Model 3 de Tesla. Il devrait faire ses débuts l'année prochaine. Puis en 2024, la Ioniq 6 sera rejoint par le Ioniq 7. Un VUS à sept places sera le troisième modèle de la marque purement électrique de Hyundai et, comme ses frères et sœurs, elle sera basée sur les fondements évolutifs E-GMP du groupe. Cette poussée d'électrification sera soutenue par une multitude d'initiatives soucieuses de l'environnement, notamment des investissements dans la technologie des piles à combustible à hydrogène, une extraction d'hydrogène plus verte et une volonté d'atteindre la neutralité carbone dans l'ensemble de ses activités d'ici 2045. Hyundai a déjà lancé le VUS NEXO à hydrogène, mais la firme prévoit faire évoluer son modèle en 2023, et ajouter un monospace à hydrogène. En 2025, la marque dévoilera également un VUS de la taille d'un Range Rover à pile à combustible à hydrogène.
Les véhicules électriques Hyundai à Munich 20213
L'entreprise étudie des méthodes plus écologiques de récolte de l'hydrogène pour ses véhicules de prochaine génération, ainsi que pour réduire la quantité d'émissions de carbone de ses usines de fabrication en les équipant de sources d'énergie renouvelables, telles que des panneaux solaires. D'ici 2040, Hyundai vise à répondre aux besoins énergétiques de 90 % de ses opérations avec de l'énergie verte. Hyundai a également commencé à réfléchir à ce qu'il faut faire de ses véhicules électriques une fois qu'ils auront atteint la fin de leur durée de vie utile. A terme, la marque annonce qu'elle convertira les batteries de ses voitures en systèmes de stockage d'énergie. Le constructeur coréen utilisera même sa nouvelle plateforme E-GMP pour compétitionner Volkswagen et MOIA dans le domaine de la conduite autonome, avec l'intention de lancer un nouveau robotaxi basé sur la Ioniq 5 en 2023. Thomas Schemera, Global Chief Marketing Officer de Hyundai, a déclaré : « En tant que fournisseur de solutions de mobilité intelligente, Hyundai aspire également à fournir des solutions énergétiques pour les entreprises et la société en général. Le changement climatique ne sera pas résolu sans un effort concerté. « Nous nous efforcerons de faire plus pour l'environnement via de multiples projets de développement durable dans les mois à venir, invitant tout le monde à nous rejoindre dans notre voyage vers un avenir plus propre. » AutoExpress
Contribution: André H. Martel
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