Menée conjointement par RTE et Enedis, une nouvelle étude s’est intéressée au développement des bornes de recharge rapide sur les aires d’autoroute. Bonne nouvelle : les appels de puissance, les extensions et adaptations des réseaux ne présentent pas de défis techniques majeurs.
Alors que l’ensemble des aires de service devront être équipées de bornes de recharge haute puissance d’ici au 1er janvier 2023, Enedis et RTE ont mesuré les impacts techniques et financiers de la recharge sur autoroute. Anticipant l’évolution du parc et des besoins sur les 15 années à venir, les deux gestionnaires de réseaux ont réalisé différentes projections. Alors que la France compte aujourd’hui un peu plus de 600 000 véhicules électriques (hybrides rechargeables compris), l’étude se base sur deux échéances : 2028 et 2035 avec des parcs respectivement estimés à 5,3 et 15,6 millions de véhicules électriques.
Des appels de puissance limités
Alors que le développement massif de bornes de recharge haute puissance sur les aires d’autoroute fait craindre une saturation des réseaux, le rapport de RTE et d’Enedis se veut rassurant. Car si des appels de puissance interviendront sur les axes les plus fréquentés et sur certaines périodes (vacances et longs week-ends), ils resteront décorrélés des pointes de consommation électrique observées durant l’hiver. L’étude estime ainsi que la somme des puissances appelées sur l’ensemble des aires équipées pourrait atteindre entre 2 et 5 GW en 2035. À cet horizon, les besoins de puissance seront de l’ordre de 4 MW en moyenne par aire de service dans la configuration de référence, qui projette en moyenne 20 points de recharge pour chaque aire équipée. Sur les aires les plus sollicitées, équipées de 80 points de recharge, la capacité pourra aller jusqu’à 16 MW. En configuration « haute », Enedis et RTE estiment que les besoins de puissance par station seraient en moyenne 12 MW par aire en comptant 60 points de recharge. Sur les aires les plus sollicitées, dotées de 200 points de recharge, le pic de puissance pourrait atteindre jusqu’à 40 MW.
Une consommation maîtrisée
En matière de consommation, le scénario de référence établi par Enedis et RTE estime que les stations de recharge sur autoroute représenteront environ 0,7 TWh/an en 2028, soit moins de 0,2 % de la consommation actuelle d’électricité. À horizon 2035, cette consommation grimpera entre 1,8 TWh (scénario de référence) et 3,5 TWh (scénario haut). « Dans tous les scénarios, cette consommation représentera moins de 0,7 % de la consommation d’électricité nationale », estime le rapport.
Des investissements limités
L’extension et l’adaptation des réseaux ne représentent pas non plus de défis majeurs. Sur la seule partie raccordement et renforcement des réseaux, Enedis et RTE chiffrent l’investissement entre 300 et 600 millions d’euros d’ici 2035, soit entre 20 et 40 millions d’euros par an. Une somme qui paraît conséquente, mais qui ne représente qu’entre 0,3 et 0,6 % des investissements planifiés par les deux gestionnaires de réseaux sur la période.
Des demandes de raccordement à anticiper
De la réalisation des études à l’obtention des autorisations administratives jusqu’aux travaux de raccordement, 12 à 24 mois sont nécessaires pour raccorder une station de recharge haute puissance. Pour ne pas rallonger les délais, Enedis et RTE appellent les porteurs de projet à anticiper au maximum leurs demandes. Texte de Michaël Torregrossa Automobile Propre
Contribution: André H. Martel
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Une nouvelle étude confirme que, même conçus à partir des réseaux électriques les plus polluants, les voitures électriques sont toujours plus propres que les moteurs à combustion interne tout au long de leur cycle de vie.
Consultée pour la première fois par le magazine The Verge , l'étude de l'International Council for Clean Transportation (ICCT) évalue les émissions globales des véhicules électriques de taille moyenne immatriculés aux États-Unis, en Chine, en Europe ou en Inde en 2021. Ces marchés représentent 70 % des ventes mondiales de voitures neuves, a noté l'ICCT. Leurs réseaux électriques sont également alimentés par différents mélanges de combustibles fossiles et d'énergies renouvelables, et les chercheurs ont tenu compte des émissions estimées de la production de batteries et des chaînes d'approvisionnement. Sur la base de cette analyse, les émissions du cycle de vie d'une voiture électrique aux États-Unis pourraient être de 60 à 68 % inférieures à celles d'une voiture à essence. En Europe, les émissions seraient inférieures de 66 à 69 %.
Nio célèbre la production du 100 000e véhicule
Selon l'étude, la Chine et l'Inde utilisent plus de charbon dans la production d'électricité, mais les véhicules électriques de ces pays auront toujours des émissions globales inférieures à celles des voitures à essence. En Chine, les émissions pourraient être inférieures de 37 à 45 %, tandis qu'en Inde, les émissions pourraient être inférieures de 19 à 34 %. Il convient de noter que ces estimations supposent que les voitures seront sur la route pendant 18 ans, ce qui signifie que les chercheurs ont dû faire des prédictions sur l'état des réseaux électriques sur les marchés étudiés au cours de la prochaine décennie et demie. Les véhicules électriques ont l'avantage de devenir plus propres à mesure que le réseau passe aux énergies renouvelables, de sorte que leurs émissions globales pourraient être encore plus faibles si davantage de centrales électriques au charbon étaient remplacées. Les émissions élevées des réseaux polluants restent un mythe persistant des véhicules électriques, en partie à cause d' informations obsolètes sur le mix de production d'électricité , mais elles ont été largement démystifiées par la recherche. Une étude de l'année dernière a révélé que les véhicules électriques sont déjà plus propres que les voitures à essence dans 95 % du monde . Même en tenant compte des émissions provenant de la fabrication de batteries et de l'approvisionnement en matériaux, une récente analyse de Reuters a révélé que les voitures électriques ont moins d'impact sur l'environnement que les voitures à essence après une courte période sur la route. Par exemple, un nouveau Model 3 de tesla vendu aux États-Unis devient plus propre qu'une Toyota Corolla qui fait 7,12 L/100 km après avoir roulé seulement 21 730 km. Un texte de Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Au-delà des rumeurs et préjugés, qu’advient-il réellement d’une batterie de voiture électrique en fin de vie ? La réalité est bien différente de celle imaginée par certains détracteurs. Car oui, les batteries sont bel et bien recyclables et certaines peuvent même continuer à être utilisées après leur vie à bord d’une voiture. Automobile Propre vous explique tout.
Contribution: André H. Martel
La décision se faisait attendre depuis longtemps et l’Europe a tranché officiellement sur l’arrêt du thermique. C’est en 2035 que les constructeurs devront passer à l’électrique ou à l’hydrogène.
La transition vers une automobile ‘zéro émission’ en Europe est plus que jamais d’actualité. Face à la menace environnementale, la Commission Européenne a décidé de prendre des mesures plus drastiques. Alors qu’on attendait initialement la fin des voitures neuves à moteur thermique pour 2040, l’échéance a finalement été avancée de cinq ans. Cela sera plus en phase avec d’autres pays, même si la France grince des dents à cette idée. En effet, Emmanuel Macron a promis de défendre la voiture hybride devant la Commission Européenne. Mais l’avancement de la date de l’interdiction des moteurs thermiques à 2035 est déjà un premier revers. Comme l’Allemagne, l’Hexagone voulait conserver la date butoir à 2040 afin de laisser plus de temps aux constructeurs. De fait, il semble difficile d’imaginer que la France réussira à provoquer une distinction entre les véhicules hybrides rechargeables et hybrides, et les voitures dites ‘zéro émission’. Si le moteur thermique doit disparaître sous toutes ses formes, la France et l’Allemagne pourraient demander un assouplissement des normes Euro 7. Les autorités expliquent qu’il est impossible de travailler sur un projet de moteur thermique plus propre, qui sera en plus abandonné et sur un programme 100 % électrique en parallèle. A partir de 2035, les ventes de voitures en Europe ne concerneront donc que l’électrique et l’hydrogène. La Commission laisse libre court à toute technologie qui arriverait avant, exigeant seulement du ‘zéro émission’ à cette date. Des étapes intermédiaires pour réduire les émissions polluantes Mais les constructeurs ne devront pas fournir des efforts qu’à partir de 2035. En effet, l’Europe va également leur imposer une réduction des émissions polluantes plus stricte que prévu d’ici dix ans. Initialement, les normes CAFE (Corporate Average Fuel Economy) européennes visaient une réduction de 37,5% des émissions polluantes de chaque constructeur. Finalement, c’est une réduction de 55% des émissions par rapport à celles de 2021 qui sera appliquée pour déterminer le seuil à ne pas dépasser en 2030. Les constructeurs doivent aujourd’hui proposer une gamme de véhicules dont la moyenne des émissions de CO2 ne dépasse pas 95 g/km. En appliquant une réduction de 37,5 %, le seuil aurait dû être de 60 g/km en 2030. En augmentant cette réduction des émissions à 55 %, les constructeurs devront proposer en 2030 des produits dont la moyenne des émissions sera inférieure à 43 g/km. Cette obligation de proposer des voitures à faibles émissions signifie que la transition vers l’électrique débutera très largement durant les prochaines années. En 2030, il est probable que les constructeurs ne proposent déjà plus que de l’électrique et de l’hybride rechargeable. Les constructeurs à faible volume eux aussi obligés d’abandonner le thermique L’Europe a décidé que chacun devrait ajouter sa pierre à l’édifice. Ce sera également le cas des petits constructeurs. Jusqu’ici, les marques vendant moins de 10 000 voitures annuellement bénéficiaient d’une dérogation face aux normes CAFE. A l’origine, il était question de supprimer cette dérogation à l’horizon 2028. L’échéance a finalement été repoussée de deux ans. En 2030, aucun constructeur vendant plus de 1 000 voitures annuellement n’aura le droit de déroger à ces normes. L’exception s’appliquera encore aux marques qui vendent moins de 1 000 voitures à l’année, ce qui représente un nombre infime d’entre elles. Les constructeurs comme Aston Martin, Ferrari et McLaren, qui dépassent aujourd’hui ce seuil, n’auront pas d’autre choix que de viser du zéro émission. La Commission a révélé avoir choisi ces échéances et ces chiffres en fonction des plans des constructeurs. Les dates proposées correspondent en effet à celles que prévoyaient la plupart des marques. On sait que des constructeurs comme Audi et Jaguar ont déjà acté la mort du thermique dans leur gamme. Désormais, d’autres devront suivre dans les 14 prochaines années pour se conformer aux directives européennes. Un réseau de recharge à développer Pour accompagner cette transition massive vers l’électrique, l’Europe prévoit d’imposer aux Etats membres des objectifs stricts en matière d’infrastructure de recharge. Dans le cadre de la révision de la Directive AFI sur les carburants alternatifs, la Commission compte imposer dès 2025 la présence d’au moins deux stations de recharge rapide tous les 60 kilomètres, dont au moins 1 à la puissance supérieure ou égale à 150 kW. L’objectif sera doublé dès 2030. Des décisions dénoncées par l’ACEA L’association des constructeurs automobiles européens (ACEA) n’a pas tardé à réagir au texte présenté par l’Europe.« La proposition actuelle d’une réduction encore plus importante des émissions de CO2 d’ici 2030 nécessite une nouvelle augmentation massive de la demande du marché pour les véhicules électriques dans un court laps de temps. Sans des efforts considérablement accrus de toutes les parties prenantes y compris les États membres et tous les secteurs concernés l’objectif proposé n’est tout simplement pas viable » a averti Oliver Zipse, Président de l’association. Pour l’ACEA, le choix de l’Europe de s’orienter vers les seuls modèles zéro émission (à l’usage) est également une erreur. « Toutes les options y compris les moteurs à combustion interne à haut rendement, les hybrides, les véhicules électriques à batterie et à hydrogène doivent jouer leur rôle dans la transition vers la neutralité climatique. Ce n’est pas le moteur à combustion interne qui nuit à l’environnement, mais les combustibles fossiles » a indiqué l’association. Sont notamment évoqués les carburants renouvelables. Dans une approche ACV (Analyse du Cycle de Vie), ces derniers affichent d’excellent résultats en matière d’émissions de CO2. « Dans le contexte des restrictions technologiques proposées à partir de 2035, nous exhortons toutes les institutions de l’UE à se concentrer sur l’innovation plutôt que d’imposer, ou d’interdire effectivement, une technologie spécifique », a souligné Olivier Zipse. Emmanuel Touzot Automobile Propre
Contribution: André H. Martel
Vinfast la division automobile du milliardaire Pham Nhat Vuong's président de VinGroup souhaite déployer ses derniers modèles de véhicules électriques dans des salles d'exposition en Amérique du Nord et en Europe d'ici mars de l'année prochaine, défiant Tesla sur le marché mondial.
La société a déclaré avoir recruté des cadres supérieurs de grands constructeurs automobiles tels que Tesla, BMW, Porsche, Toyota et Nissan dans la poursuite de son objectif de devenir une entreprise mondiale de voitures électriques intelligentes. « Avec les voitures électriques intelligentes soutenues par les capacités de recherche et de production éprouvées de VinFast, nous sommes convaincus que VinFast peut être un concurrent compétitif avec les principales marques aux États-Unis aujourd'hui", a déclaré Jeremy Snyder, directeur de la croissance de Vinfast US. Anciennement au service de développement chez Tesla, il a occupé divers postes de direction pendant plus d'une décennie jusqu'en 2018, selon LinkedIn. La direction de Vinfast a déclaré que la société avait ouvert des succursales aux États-Unis, au Canada, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas en vue du lancement mondial de ses nouveaux véhicules électriques. La gamme sera dévoilée en octobre, avec deux de ses modèles de voitures électriques intelligentes la VF e35 et la VF e36 qui seront mis sur le marché dans le monde en mars 2022. La société visait vendre 56 000 véhicules électriques en 2022, mais l'objectif a été ramené à 15 000 unités en raison de la pénurie mondiale de puces, a déclaré Reuters, citant le président de Vingroup, Pham Nhat Vuong, 52 ans, lors de la réunion annuelle de la société le mois dernier. Forbes
Contribution: André H. Martel
La déclinaison propulsion du Tesla Model Y est désormais disponible en Chine où elle devient la version la moins chère proposée par la marque.
Lancée plus tôt dans l’année sur le marché américain, la version propulsion (RWD) du Model Y de Tesla a connu une carrière très éphémère. Commercialisé à partir de 52 500 $ CAD aux Etats-Unis, le modèle annonçait alors 393 km d’autonomie en cycle EPA. A peine quelques semaines plus tard, Tesla a fini par retirer la version de son configurateur, la présentant comme une configuration « hors menu » à commander directement par téléphone ou dans l’une des succursales de la marque. Alors qu’on le pensait définitivement enterré, le Model Y propulsion revient en force en Chine où il vient d’intégrer le configurateur en ligne du constructeur.
En Chine, le choix de réintégrer cette déclinaison propulsion est avant tout stratégique. Proposée à partir de 276 000 yuans, celle-ci passe sous la barre des 300 000 yuans. Contrairement aux autres versions, le Model Y RWD peut ainsi prétendre à la prime gouvernementale maximale. De quoi booster les ventes du constructeur sur un marché où la concurrence se révèle de plus en plus féroce. Sur son configurateur, Tesla annonce les premières livraisons en août.
Le Model Y arrivera-t-il en Europe ? Tesla fera-t-elle le même choix en Europe lorsque la Gigafactory de Berlin sera en route ? Cela n’est pas impossible ! Aujourd’hui proposé à partir de 59 900 € dans sa déclinaison Grande Autonomie à transmission intégrale, le Model Y n’est clairement pas à la portée de toutes les bourses. L’ajout d’une version propulsion permettrait au constructeur de mieux positionner son VUS électrique sur un segment de plus en plus occupé par les concurrents. Et vous ? Que pensez-vous de cette version propulsion ? Automobile Propre
Contribution: André H.Martel
Volkswagen veut accélérer sa transition vers le tout électrique et vise désormais 2035 comme date butoir.
Comme beaucoup d’autres constructeurs, Volkswagen veut mettre à profit ses investissements massifs dans la voiture électrique. Aussi, la marque allemande prévoit finalement de passer au tout électrique en 2035. C’est ce qu’a confirmé le directeur des ventes de Volkswagen, Klaus Zellmer, à un journal allemand. Il a révélé que Volkswagen « quittera le marché des véhicules à moteur thermique entre 2033 et 2035. » Ces deux dates correspondent aux deux scénarios de l’accélération de l’électrification de la marque. Cela n’a rien de surprenant. Marque premium du groupe, Audi a récemment annoncé vouloir arrêter le lancement de nouveaux modèles thermiques dès 2026. Volkswagen veut capitaliser sur sa gamme ID, aujourd’hui constituée de deux modèles : la compacte ID.3 et le VUS électrique ID.4. La marque veut atteindre 70% de ventes sur cette gamme à la fin de la décennie. En revanche, l’objectif de Volkswagen n’est pas d’arrêter le thermique sur tous ses marchés au même moment. L’Europe sera la première zone géographique à ne plus avoir de VW à moteur thermique. Le constructeur n’oublie évidemment pas les Etats-Unis et la Chine, ses deux autres gros marchés. La transition y interviendra plus tard, Volkswagen voulant « s’adapter aux différentes vitesses de transformation ». Reportage: Emmanuel Touzot Automobile Propre
Contribution: André H. Martel
Polestar, la marque suédoise de voitures électriques haut de gamme, a annoncé que son premier VUS tout électrique sera fabriqué aux États-Unis. La future Polestar 3 sera fabriquée aux côtés de nouveaux véhicules Volvo dans le centre de production Volvo Cars de Ridgeville, en Caroline du Sud. Les véhicules Polestar construits en Caroline du Sud seront vendus aux États-Unis.
Cette décision transforme Polestar en une marque mondiale dotée d'une capacité industrielle sur les deux plus grands marchés de véhicules électriques au monde, les États-Unis et la Chine, ainsi qu’un siège social et des réseaux de vente et de distribution en Europe. La Polestar 3 sera construite en Amérique, pour nos clients américains. Je me souviens de la réaction positive lorsque j'ai partagé pour la première fois la vision de Polestar ici aux États-Unis et je suis fier que notre premier VUS soit fabriqué en Caroline du Sud. Désormais, les USA ne seront plus un marché d'exportation mais un marché intérieur. —Thomas Ingenlath, PDG de Polestar L'annonce de fabrication du véhicule aux États-Unis souligne également l'engagement de Polestar sur le marché de détail américain, qui connaît une période d'expansion rapide. Polestar ouvrira environ 25 boutiques de vente au détail à travers le pays en 2021. Ces établissements offriront aux clients la possibilité de faire des essais routiers, un service de ramassage et de livraison gratuit et un service mobile pour les consommateurs qui ne peuvent encore profiter de boutiques Polestar. Polestar a été lancée en 2017 par Volvo Cars et Geely Holding. L'usine de Ridgeville a été ouverte en 2018 par Volvo Cars. La capacité de Polestar à partager un site de production avec Volvo Cars met en évidence les importantes synergies industrielles et financières qu'elle génère grâce à sa structure organisationnelle. La production aux États-Unis réduit les délais de livraison ainsi que l'impact environnemental associé au transport des véhicules sur la planète. Cela aura également un impact positif sur le prix de la Polestar 3. Tout cela rend la marque encore plus compétitive sur le marché de vente américain. —Dennis Nobelius, directeur de l'exploitation chez Polestar Polestar 3 lancera la nouvelle génération d'architecture de véhicule électrique de Volvo Car Group, qui a été conçue à partir de zéro. Le VUS qui offrira des performances électriques aérodynamiques comportera des fonctions de connectivité basées sur le système d'infodivertissement d’Android Automotive OS de Google, ainsi que des fonctionnalités de conduite autonome haut de gamme axées sur la sécurité. La production de la Polestar 3 devrait débuter en 2022. Volvo Cars investira 118 millions de dollars supplémentaires (145 million $ CAD) dans son usine de Ridgeville, en Caroline du Sud, pour construire la Polestar 3 sur l'architecture électrique de nouvelle génération de Volvo Car Group, pour sa filiale Polestar Cars. L'usine de Ridgeville produit actuellement la berline de luxe Volvo S60 pour les marchés américains et le marché d'exportation. La Polestar 3 entièrement électrique rejoindra la S60 et la prochaine génération de voitures Volvo électriques issues de la même usine. La nouvelle de l'expansion de Polestar fait suite à l'annonce récente selon laquelle la société a levé 550 millions $ USD (678 millions $ CAD) auprès d'un groupe d'investisseurs externes en avril dernier. La société a confirmé qu’elle envisageait de profiter pleinement de futures opportunités de financement. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Le principal objectif de Nio est de compétitionner Tesla, en produisant des VÉ de qualité à moindre coût.
Cette vidéo d’Automobile Propre nous informe sur l’évolution de l’entreprise et ses projets futurs. L’attrait des véhicules hybrides et électriques, encouragé par de généreuses subventions gouvernementales, offre l’occasion à des start-ups chinoises de percer sur un marché en effervescence.
Contribution: André H. Martel
Le constructeur allemand se hisse en tête des ventes de voitures électriques en Europe alors que Tesla est relégué à la cinquième place.
Entre mai 2020 et avril 2021, il s’est vendu 856 000 véhicules électriques en Europe. Tesla en a vendu 102 500 exemplaires et prend la cinquième place du classement. Les deuxième, troisième et quatrième place reviennent à l’alliance Renault/Nissan, au groupe Hyundai/Kia et au groupe Stellantis, issu de la récente fusion entre PSA Group et FCA Group.
La première place revient au groupe Volkswagen qui totalise 206 400 véhicules électriques commercialisés sur 12 mois. Le groupe allemand a vendu plus du double de voitures électriques que le pionnier américain Tesla et pratiquement le double du groupe Stellantis qui compte maintenant 14 marques automobiles, mais dont seulement 4 proposaient des versions électriques sur la période. Cependant, il faut rappeler que le groupe Volkswagen compte plusieurs marques automobiles, dont Porsche, Audi, Skoda ou Seat. Chacune dispose désormais de modèles électriques.
Ainsi, le groupe VW détient une part de marché de 24,1 % sur la période. L’alliance Renault/Nissan détient 16 % du marché avec 137 500 véhicules électriques vendus, 13,2 % pour le groupe Hyundai/Kia avec 112 800 ventes, 12,3 % pour le groupe Stellantis avec 105 700 unités commercialisées. Enfin, Tesla, avec 102 500 voitures vendues, détient 11,9 % des parts du marché européen.
Reportage de: Arnaud Marchal Automobile-Propre
Contribution: André H. Martel
Group (Foxconn) a signé un accord-cadre avec la start-up américaine Fisker pour la fabrication de véhicules électriques. La production devrait démarrer aux Etats-Unis au 4e trimestre 2023.
Fisker – créateur des véhicules électriques et des solutions de mobilité avancées, a annoncé avoir signé des accords-cadres avec Hon Hai Technology Group soutenant le développement et la fabrication conjoints liés au projet PEAR (Personal Electric Automotive Revolution), un programme visant à développer un véhicule électrique avec un prix de départ inférieur à 36 000 $ CAD, avant incitatifs. Le véhicule sera développé et vendu conjointement sous la marque Fisker sur les marchés mondiaux, notamment en Amérique du Nord, en Europe, en Chine et en Inde. Le début de la fabrication s’effectuera aux États-Unis avec plusieurs sites envisagés par Fisker et Foxconn. D’autres sites de fabrication mondiaux à l’étude pour la production future, prenant en charge des volumes annuels prévus de plus de 250 000 unités sur plusieurs sites. « Afin de tenir notre promesse dans le cadre du projet PEAR, nous devions repenser tous les aspects du développement, de l’approvisionnement et de la fabrication des produits. Notre partenariat avec Foxconn nous permet d’offrir ces premières dans l’industrie à un prix qui ouvre véritablement la mobilité électrique au marché de masse », a commenté Henrik Fisker, CEO de Fisker. « Notre travail avec Fisker s’aligne sur notre plate-forme d’entreprise 3 + 3, et grâce à notre alliance MIH, Foxconn sera en mesure de travailler avec des fournisseurs du monde entier pour le projet PEAR. Nous avons mis en place des chaînes d’approvisionnement de classe mondiale pour soutenir le projet PEAR, en particulier, garantir la livraison fiable de chipsets et de semiconducteurs », a ajouté Young-way Liu, président du groupe Foxconn Technology.
À l’appui du travail sur le projet PEAR, les deux sociétés ont établi un bureau de gestion de programme colocalisé entre les États-Unis et Taïwan pour coordonner les opérations de conception, d’ingénierie, d’achat et de fabrication. À la suite d’un examen approfondi des sites de fabrication potentiels aux États-Unis, les deux sociétés accéléreront un plan de fabrication capable de soutenir le démarrage de la production prévu pour le quatrième trimestre 2023.
Fisker a l’intention de démarrer la production en Europe de son premier véhicule, le VUS électrique Ocean, au quatrième trimestre 2022 et dévoilera un prototype destiné à la production du véhicule au Los Angeles Auto-Show plus tard cette année. Le projet PEAR sera le deuxième modèle de production de l’entreprise. « À moins de 36 000 $ CAD, nous repensons la voiture, à la fois en termes de proportions, de design, de fonctionnalité intérieure et d’expérience utilisateur connectée. Le projet PEAR intervient juste un an après le lancement de l’Ocean », souligne Henrik Fisker. Un reportage de : VIPresse.net
Contribution: André H. Martel
Subaru a annoncé que son premier véhicule entièrement électrique, qui devrait être mis en vente en 2022, s'appellera la Solterra.
La venue du petit VUS électrique avait été confirmée par Subaru en décembre et sera disponible aux États-Unis. Le véhicule sera construit sur une plateforme dédiée qui a été codéveloppée avec Toyota , combinant l'expertise de Subaru en matière de traction intégrale avec la technologie d'électrification de Toyota. Bien que Subaru n'ait encore dévoilé que son emblème et le profil de la Solterra, on peut imaginer à quoi elle ressemblera car Toyota partenaire de ce projet a déjà dévoilé un projet de production la Toyota bZ4X Concept .
Attendez-vous à ce que la Solterra soit à peu près de la même taille que la Subaru Forester, bien qu'un peu plus basse et plus élégante et, compte tenu de la nature du projet, elle sera évidemment équipée d'un moteur électrique.
Le nom a été créé en combinant les mots latins soleil et terre. Bien que cette combinaison puisse être également un indice que Subaru envisage une utilisation accentuée de l'énergie solaire ou comme une nouvelle marque de panneaux solaires, ce nouveau véhicule ne semble pas avoir de telles prétentions. Subaru décrit plutôt le modèle comme un VUS conçu pour sa durabilité, polyvalence et sa puissance. Tout comme avec les précédents véhicules développés conjointement par les constructeurs automobiles la Subaru BRZ et la Toyota 86 en étant le meilleur exemple, vous pouvez vous attendre à de légères différences de finition et d'équipement, tandis que la conception de base restera essentiellement la même.
Plateforme de véhicules électriques Toyota-Subaru
Ce n'est pas la première fois que Subaru et Toyota s'associent pour produire des véhicules rechargeables. La Subaru Crosstrek hybride, un hybride rechargeable offrant une autonomie de 27 km tout électrique, 6,72 l/ 100 km combinés, avec la même capacité de traction intégrale que vous pouvez trouver dans d'autres modèles Subaru, est construite selon le système hybride de Toyota. Jusqu'à présent, la Crosstrek hybride est disponible uniquement dans les États qui ont adopté le mandat VZE de la Californie. Nous verrons bientôt si la Solterra sera plus disponible. La Subaru Solterra sera vendue au Canada, en Chine, en Europe et au Japon, ainsi qu'aux États-Unis. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La société de véhicules utilitaires électriques Arrival s'associe à Uber pour développer un véhicule électrique (VÉ) abordable et spécialement conçu pour le covoiturage. La voiture d'Arrival devrait entrer en production au troisième trimestre de 2023.
La compagnie Arrival est devenue publique en mars; Arrival Car est la réalisation du projet Small Vehicle Platform (SVP) tel que décrit dans sa présentation aux investisseurs . Son objectif: rouler entre 100 et 300 km selon la configuration, et supporter une charge utile de 450 à 800 kg. La voiture d'Arrival pourrait répondre, selon les données, à plus de 30 millions de conducteurs professionnels qui souhaitent aller vers l'électrique pour réduire les émissions et améliorer la qualité de l'air dans les villes. Uber s'est engagée à devenir une plateforme de mobilité entièrement électrique à Londres d'ici 2025 et d'ici 2030 en Amérique du Nord et en Europe. Considérant qu'un véhicule de covoiture ou de partage puisse parcourir en moyenne 45 à 50 000 km par an, contre 12 000 km pour un véhicule privé, Arrival Car accordera la priorité au confort, à la sécurité et à la commodité du conducteur, tout en garantissant aux passagers une expérience haut de gamme. Dans cet esprit, Arrival collaborera avec les chauffeurs Uber dans la conception au cours des prochains mois pour s'assurer que sa future voiture reflète les besoins des chauffeurs professionnels et de leurs passagers, la conception finale du véhicule est prévue avant la fin de 2021. À la suite du lancement du Clean Air Plan d'Uber à Londres il y a deux ans, plus de 135 millions de livres sterling (230 millions de dollars CAD) ont été collectées pour aider les conducteurs à assumer le coût du passage à un véhicule entièrement électrique. L'objectif d'Uber est désormais d'encourager les conducteurs à demander une assistance pour VÉ dans le cadre du Clean Air Plan. Ce programme aidera à nettoyer les transports urbains et à stimuler un marché de masse pour les véhicules électriques. Cette voiture s’ajoutera aux autres produits commerciaux d'Arrival, des bus et des camionnettes, conçus pour fournir aux villes un écosystème de transport multimodal zéro émission dont elles ont besoin pour atteindre leur croissance au cours des prochaines années. Le covoiturage pourrait jouer un rôle clé dans la création de réseaux de transport multimodaux accessibles et efficaces réduisant à la fois le nombre de véhicules dans les villes et les émissions. Les micro-usines d'Arrival permettront une production décentralisée dans les villes du monde entier, produisant des véhicules à proximité des zones de demande. Cette stratégie permet également la production de véhicules spécifiques aux régions et aux besoins pour desservir les nombreux marchés connaissant une croissance rapide du covoiturage et de l'autopartage. Uber Green a récemment été lancée à Londres, offrant aux passagers la possibilité de choisir un véhicule entièrement électrique sans frais supplémentaires, alors que les conducteurs paient des frais de service moins élevés. Jusqu'à présent, à Londres, plus de 3,5 millions de course ont été effectués dans des véhicules entièrement électriques. Uber s'engage à doubler le nombre de conducteurs de véhicules électriques d'ici la fin de cette année dans le cadre de son programme qui vise des véhicules entièrement électriques d'ici 2025. Arrival a été fondée en 2015 et a son siège au Royaume-Uni, avec plus de 1800 employés dans le monde répartis dans des bureaux aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Israël, en Russie et au Luxembourg. La société déploiera ses trois premières micro-usines en Caroline du Nord et du Sud, aux États-Unis et à Bicester, au Royaume-Uni en 2021. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Bye Aerospace, basé à Denver, a dévoilé un avion de classe bi-turbo-propulseur tout électrique de 8 places destiné aux taxis aériens, aux frets aériens, aux avions régionaux et aux vols nolisés.
L'eFlyer 800 devrait avoir une vitesse de croisière de 320 nœuds, un plafond de 35 000 pieds et une autonomie de 805 km nautiques avec 45 minutes de réserve à une vitesse de croisière normale de 280 nœuds. La configuration à 8 places de l'e-plane peut accueillir jusqu'à 7 passagers et un ou deux pilotes. Chacun des deux moteurs électriques montés sur aile a deux enrouements de moteur redondants. L’avion dispose également de batteries quadruple-redondantes et d’un parachute d’avion complet. D’autres caractéristiques potentielles incluent un système d’atterrissage automatique d’urgence, des cellules solaires supplémentaires optionnelles et un roulement électrique des roues.
Safran, spécialiste de la propulsion aéronautique, a collaboré avec Bye Aerospace sur ses modèles précédents et les deux sociétés évaluent qu’ils ont développé le groupe motopropulseur électrique le plus efficace pour l'eFlyer 800.
«Les gammes de produits Safran avec les moteurs ENGINeUS, variant d'une puissance de 50 kW à 500 kW / 1 MW, et les systèmes GENeUSGRID, s'intègrent parfaitement aux types d'avions électroniques de Bye Aerospace», a déclaré Hervé Blanc, vice-président exécutif de Safran Electrical & Power. «Forts de notre coopération fructueuse sur le eFlyer2 et le eFlyer4, nous sommes fiers d'ajouter notre expertise pour soutenir Bye Aerospace dans la conception du nouveau eFlyer 800.
Bye dit que plusieurs de ses clients sont intéressés par le nouveau modèle, y compris des services de taxi aérien, de fret et d'affrètement aux États-Unis et en Europe. "Les détails de ces accords seront annoncés prochainement, dès qu'ils seront finalisés", a déclaré Bye.
Bye s'attend à ce que son eFlyer 800 offre une réduction des coûts d'exploitation de 80% par rapport aux doubles turbopropulseurs traditionnels. «L'eFlyer 800 est le premier avion à technologie de propulsion entièrement électrique qui offre des performances et une sécurité à double turbopropulseur sans émissions de CO 2 avec des coûts d'exploitation extrêmement bas», a déclaré George E. Bye, PDG de Bye Aerospace. Bye Aerospace s'est récemment associée à L3Harris Technologies pour développer un avion multidisciplinaire tout électrique qui fournira des capacités de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR). Les entreprises devront modifier l'avion eFlyer 800 pour les missions de reconnaissance. La propulsion entièrement électrique permet à l'avion de fonctionner avec une faible signature thermique et pratiquement en mode silencieux à la fois à l'intérieur et à l'extérieur du cockpit, avec des avantages supplémentaires comme le cinquième du coût d'exploitation d'un turbopropulseur traditionnel, zéro émission et une empreinte logistique minimale pour les opérations. CHARGEDevs
Contribution: André H. Martel
Le nouveau multisegment électrique Beyond Zero dédié au marché européen sera dévoilé le dimanche 18 avril et il pourrait faire ses débuts aux États-Unis plus tard cette année.
Toyota propose donc une nouvelle gamme de véhicules électriques sous le nom de BZ, pour Beyond Zero. Le premier véhicule qui sera mis sur le marché sera un multisegment électrique, qui fera ses débuts pour l'Europe au salon de l'auto de Shanghai dimanche prochain, 18 avril, à 21h20, pour compétitionner avec les multisegments de Tesla, Ford et VW. La version américaine devrait faire ses débuts plus tard cette année.
Ce multisegment électrique, qui sera construit sur une plateforme électrique développée en partenariat par Toyota et Subaru, a un style similaire à celui de l'un des six véhicules concept que Toyota a présenté en 2019. Il sera équipé des phares fins en dents de scies, qui s’étirent vers le bas jusqu’aux passages de roues (comme on le voit sur un concept similaire), et il arborera un emblème Toyota bleu. Toyota a déposé ce logo BZ bleu pour le marché européen, qui, selon nous, devrait être utilisé pour identifier ses futurs modèles.
Les noms des modèles de la gamme Beyond Zero commenceront tous par BZ et seront suivis d'un chiffre. Cette nomenclature sera similaire à la dénomination pour les véhicules électriques à venir de Kia, qui utilisent «EV» suivi d'un nombre. Toyota a récemment fait un dépôt de marques aux États-Unis pour les noms BZ1, BZ2, BZ2X, BZ3, BZ4, BZ4X et BZ5. Nous soupçonnons que la version «X» sera réservée aux modèles à deux moteurs à traction intégrale, et ce nouveau multisegment pourrait certainement être l'un des modèles à offrir cette configuration. Nous en saurons plus sur le premier modèle BZ électrique de Toyota la semaine prochaine, lors de ses débuts sur le marché européen, et nous devrions en savoir plus sur la version destinée aux États-Unis plus tard cette année. Les berlines, et même les fourgonnettes, rejoindront également la gamme Beyond Zero. Car and Driver
Contribution: André H. Martel
SEAT SA a annoncé aujourd'hui qu'elle mettra sur le marché un véhicule électrique urbain d'ici 2025. Avec cette voiture, l'entreprise offrira une véhicule dont le prix se situera dans une enveloppe d'environ 30-37 000 $ CAD, indispensable pour rendre l'électromobilité accessible au marché de masse et atteindre les objectifs du pacte vert européen.
On saura dans les prochains mois dans quelle usine sera fabriqué ce véhicule. SEAT SA vise non seulement de produire des véhicules électriques, mais également de chapeauter le développement intégré du projet pour le groupe Volkswagen. « Notre plan est de transformer notre centre technique, unique en son genre dans le sud de l'Europe et un atout de R&D essentiel pour la région », a déclaré Griffiths. « Nous pensons que c’est notre responsabilité d'électrifier l'Espagne. Il y a 70 ans, nous avons mis ce pays sur roues. Maintenant, notre objectif, est de mettre l'Espagne sur des roues électriques. » Notre voiture électrique qui viendra s'ajouter à la gamme de produits écologiques en 2025 constitue un énorme potentiel pour l'économie européenne. Elle représente une étape importante sur la voie de la durabilité et de la lutte contre le changement climatique et vise à devenir le moteur de transformation de l'industrie automobile espagnole.
CUPRA Tavascan, un rêve devenu réalité
Lors de la conférence de presse annuelle de la société, Wayne Griffiths a annoncé qu’elle lancera la CUPRA Tavascan en 2024. La CUPRA Tavascan sera le deuxième modèle 100% électrique de la marque, après le CUPRA Born qui devrait être disponible dès la fin de cette année. « Notre rêve devient réalité: la CUPRA Tavascan, basée sur la plateforme MEB du groupe Volkswagen, sera conçue et développée à Barcelone et atteindra l'Europe et les marchés d'outre-mer en 2024 » , a expliqué Griffiths. *Seat est un constructeur automobile espagnol, créé le 9 mai 1950 par la volonté du gouvernement espagnol avec l'aide de Fiat qui détenait 7 %. Il fut d'abord géré par l'Instituto Nacional de Industria, et fut maintenu jusqu'en 1982 sous le contrôle de Fiat. C'est depuis 1986 une filiale du groupe allemand Volkswagen. Automotive World
Contribution: André H. Martel
Selon une nouvelle étude du groupe européen de défense des transports et de l'environnement, les voitures électriques utilisent beaucoup moins de matières premières que les véhicules à combustion interne, confirmant que leur empreinte carbone globale est plus faible.
L'étude a évalué la quantité de matériaux irrécupérables qui ne peuvent être recyclés ou récupérés. Pour une voiture électrique, il est plutôt question d’une quantité relativement faible de métal utilisé dans la batterie, dont une grande partie peut être recyclée. Pour une voiture à essence ou diésel, cela représente des milliers de barils de pétrole au cours de sa vie. Selon l'étude, le volume de carburant brûlé représente 300 à 400 fois la quantité de matière perdue lors de la fabrication d'une batterie de VÉ. Cela met en perspective l'impact environnemental de l'énergie électrique comparé à la combustion interne et pourrait, dissiper certaines fausses idées concernant l’impact de l'empreinte carbone globale des véhicules électriques. Les émissions provenant de l'approvisionnement en matières premières telles que le cobalt ont conduit certains à douter de l'efficacité des voitures électriques, même si des études ont clairement démontré qu'elles avaient causé des émissions à long terme systématiquement inférieures à celles des véhicules à combustion interne.
Puits de pétrole (photo de John Hill)
Cette étude met en évidence la consommation matérielle à long terme des carburants fossiles pour les voitures à essence et diésel. Un des arguments fréquemment utilisé par les critiques est le fait que les voitures électriques augmentent l’utilisation des énergies fossiles en dépendant du réseau énergétique, bien que la quantité d'émissions puise varier selon la région. De récentes études ont démontré qu’à long terme, les émissions de carbone des véhicules électriques sont encore très faibles malgré le mix actuel de production d’électricité. De plus, les véhicules électriques deviendront de plus en plus propres à mesure que les réseaux se convertiront à l'énergie renouvelable. Un autre facteur pris en compte par cette étude, et souvent omis par d'autres analyses, est le recyclage des batteries. Selon l'étude Il est impossible de recycler les combustibles fossiles, mais par contre, le recyclage des batteries pourrait réduire le besoin de nouvelles matières premières. En Europe, plus d'un cinquième du lithium et du nickel, et 65% du cobalt, nécessaires pour fabriquer une nouvelle batterie pourraient provenir du recyclage d'ici 2035. Toujours selon cette étude, les progrès technologiques pourraient également permettre de réduire le besoin en matières premières, présumant que la quantité de lithium nécessaire pour fabriquer une batterie pourrait être réduite de moitié au cours de la prochaine décennie. Le cobalt pourrait être réduit de plus des trois quarts et le nickel d'un cinquième. Le magazine Transport & Environment prévoit que l'Europe devrait produire suffisamment de batteries pour approvisionner son propre marché des véhicules électriques dès cette année. On ne sait toujours pas quand les États-Unis atteindront cet équilibre, mais le récent décret du président Joe Biden vise à sécuriser la chaîne d'approvisionnement nationale pour la production de batteries de VÉ, incluant l’extraction des matières premières et la fabrication. C'est un pas dans la bonne direction. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Hyundai envisage la location de batteries comme moyen de réduire les prix des voitures électriques et d'assurer une réutilisation écologique des batteries.
Le constructeur automobile a annoncé, dans un communiqué de presse jeudi dernier, un protocole d'accord avec le gouvernement sud-coréen incluant quelques partenaires pour créer un «écosystème» autour des batteries de VÉ.
Prototype Ioniq 5 de Hyundai
La compagnie KST Mobility, l’un des partenaires de ce projet, prévoit faire la location des batteries de Hyundai à des flottes de taxis électriques. La société locataire assumera des frais de location mensuels ce qui entrainera une diminution des coûts initiaux d’achat de véhicules électriques, a déclaré Hyundai. En fin de vie active, Hyundai souhaite récupérer les batteries et les intégrer dans des unités de stockage d'énergie pour recharger rapidement les taxis électriques. Bien que le communiqué n'aborde pas les détails du projet, ni si ce projet concerne les futurs véhicules construits sur sa prochaine plateforme E-GMP, Hyundai a cependant confirmé avoir récemment acquis un brevet pour un conteneur capable de transporter efficacement de grandes quantités de batteries usagées. . "
Plateforme E-GMP de Hyundai Motor Group
De son côté, LG Energy Solution s’est engagée a adapter les batteries usagées pour le stockage d'énergie et à assurer la collection des données pour supporter le projet. Il faut également souligner que Hyundai a déjà annoncé, l’année dernière, un partenariat pour la location de batteries avec son rival SK Innovation. La location de batteries n'est pas une idée nouvelle. Depuis au moins une décennie, l'industrie se pose régulièrement des questions sur cette idée, une option qui pourrait réduire le coût des voitures électriques. Cependant, aucune entreprise n'a encore réussi jusqu’à présent à commercialiser la location de batteries à grande échelle. Le constructeur automobile chinois Nio souhaite également faire de la location de batteries une part importante de son activité commerciale. L'année dernière, la compagnie avait présenté un modèle commercial baptisé « batteries, un service » impliquant des frais mensuels de location de batterie et des réductions de prix d'achat des VÉ pour les clients qui choisissent de louer la batterie plutôt que d’acheter le véhicule batterie incluse. L'idée avait également fait son chemin en Europe, notamment avec un programme proposé sur la Renault Zoe, véhicule qui a permis des évolutions significatives de la gamme. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Ford a confirmé hier un investissement de 1,273 milliard $ CAD en Europe, dans le but de rendre disponible toute sa gamme de voitures sur un marché qui devrait être entièrement électrique d'ici 2030.
Cet investissement servira à transformer l'usine Ford de Cologne, en Allemagne, pour produire des véhicules électriques. Cologne est l'usine européenne phare de Ford et le siège social de sa division européenne. La première voiture électrique destinée à la clientèle européenne sortira de l'usine de Cologne en 2023, a déclaré Ford. L'augmentation de sa capacité de production permettra à Ford d'accélérer l'électrification de sa gamme européenne. D'ici 2026, Ford souhaite que 100% de ses voitures particulières européennes soient «capacité émissions zéro», ce qui signifie que la compagnie offrira l’option de groupes motopropulseurs tout électriques ou hybrides rechargeables pour chaque modèle, pour n’offrir que du tout électrique en 2030. Ford a déjà confirmé qu’un véhicule électrique sera construit sur la plateforme Volkswagen MEB à Cologne, mais a par ailleurs été vague concernant les futurs véhicules qui seront produits pour le marché européen.
Ford Mustang Mach-E 2021
Alors que Ford a déjà confirmé la mise en marché de la fourgonnette E-Transit plus tard cette année aux États-Unis , Ford parie également sur les véhicules électriques commerciaux pour le marché européen. Le constructeur automobile a déclaré que sa gamme commerciale européenne serait également 100% zéro émission d'ici 2024, et il prévoit que les deux tiers des ventes de véhicules utilitaires européens seront entièrement électriques ou hybrides rechargeables d'ici 2030. Ford a également confirmé en septembre 2020 qu'il construirait cinq véhicules électriques au Canada à partir de 2025. Il investira 2,27 milliard $ CAD dans l'usine d'Oakville, en Ontario, pour la convertir en vue de la production de véhicules électriques . Ford construit actuellement le multisegment Mustang Mach-E au Mexique et a annoncé dernièrement qu'il construirait le pick-up électrique F-150 au Michigan. Ce modèle devrait être disponible dès 2022. Pendant ce temps, son rival General Motors s'est essentiellement retirée d'Europe à l'exception d'une présence minimale de Cadillac à la suite de la vente de sa division Opel au groupe PSA français (aujourd'hui Stellantis). En 2016 , GM souhaitait lancer une version de la Chevrolet Bolt EV surnommée l'Opel Ampera-E, sur le marché européen, à cette époque, l’entreprise prévoyait que les voitures électriques ne représenteraient que 10% à 15% de ses ventes européennes d'ici 2030. Opel vend désormais le Corsa-E, plutôt que l'Ampera-E. Pourtant, lors du dernier Super Bowl, GM s’est inspirée du taux élevé d'adoption des VÉ en Norvège, que beaucoup considèrent comme faisant partie du marché européen, pour sa publicité, en vantant ses efforts d'électrification. Dernièrement, GM a confirmé vouloir éliminer les tuyaux d'échappement de sa gamme de voitures particulières d'ici 2035. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Lucid Motors prévoit livrer sa première berline électrique ce printemps. Ses lignes de production s’activent. Son usine de Casa Grande, en Arizona, est bâtie sur un terrain d’une superficie de 590 acres.
La nouvelle usine de Lucid AMP-1 (Advanced Manufacturing Plant) permettra la production et l'assemblage de la future berline de luxe Air du constructeur automobile californien. Usine AMP-1 de Lucid Motors Selon un porte-parole de Lucid, l'installation AMP-1 est le premier site américain conçu spécifiquement pour la fabrication de VÉ en Amérique du Nord. C’est important pour l’entreprise, car la plupart des startups de l'espace VÉ ont fait l’acquisition d’usines existantes. En outre, Lucid Motors est également le premier constructeur automobile à s’installer en Arizona. Selon le vice-président de la fabrication de Lucid, Peter Hochholdinger: « L'usine a été conçue en fonction de la croissance future. Comme nous ajouterons de nouvelles plateformes et de nouveaux véhicules à notre gamme, nous serons toujours en mesure de répondre à la demande croissante des clients pour de nouveaux véhicules électriques. » La marge de manœuvre pour permettre cette croissance est évidente lorsque vous voyez la disposition de la nouvelle usine de Lucid Motors, et son potentiel d’agrandissement. La phase 1, qui a été complétée en novembre dernier, a permis de débuter la production de la berline Air. La nouvelle chaine de production peut actuellement assembler 34 000 véhicules par an. Les lignes d'assemblage peuvent présentement produire six véhicules à l’heure, ce qui revient à un véhicule toutes les 10 minutes.
Phase 1 de l'installation AMP-1 de Lucid Motor
À l'usine AMP-1, la production des nouveaux véhicules commence dans l'atelier de carrosserie, puis le VÉ est transféré vers le nouvel atelier de peinture. Par la suite, le véhicule est soumis à l'assemblage de la cabine. Finalement, chaque véhicule est équipé d’une batterie, des roues et des portes avant l'inspection finale. Hochholdinger explique également qu'en plus de l'AMP-1, Lucid possède également une usine de groupes motopropulseurs située à une distance d’environ 10 km. Cette usine fabrique des modules, des batteries, des onduleurs, des unités d'entraînement et des wunderbox (unités de charge uniques de Lucid) . Aussitôt complétés, ces composants sont transportés à l’AMP-1 pour l'assemblage final. Rawlinson confirme que Lucid planifie déjà la phase 2 de son usine AMP-1. Cette expansion offrira l’espace nécessaire pour construire son prochain VUS Gravity. En outre, la compagnie prévoit rapidement augmenter la production de véhicules de 34 000 à 90 000 unités annuellement. Cette augmentation de production pourrait également permettre à la compagnie d’entreprendre la livraison de berlines Air en Europe dès le premier semestre 2022 . La phase 2, baptisée «Projet Gravity», devrait débuter à la fin de 2021 et s'achever à l'été 2023.
Un aperçu du prochain VUS «Project Gravity» de Lucid
Lucid Air semble avoir d’ambitieux projets. Le PDG a admis que l'expansion pourrait inclure jusqu'à quatre phases sur son site de 590 acres. Son approche «future-ready» met le fabricant en position développer son projet Platform 2. Cette phase 3 doublerait la taille de l'usine et augmenterait le volume de production des véhicules. Lucid pense pouvoir faire en sorte que son usine produise 400 000 véhicules par an dans sa forme finale. L’Avenir de Lucid Motors Tout cela ne peut se faire en un clin d’œil. La phase 1 occupe actuellement 999 000 pieds carrés (92 810 m2), mais les futures installations de Lucid devraient s'étendre à environ 5,1 millions de pieds carrés (473 805 m2). Espérons qu'ils pourront garder leurs équipes de construction en santé et hydratées dans le désert de l’Arizona! Pour l'instant, Lucid se concentre sur la préproduction de ses futures berlines Air. Ce printemps, la première version de la société sera la "Air Dream Edition". La version Grand Touring suivra l'été prochain. Lucid a récemment commencé à augmenter sa présence sur le marché américain pour assurer la mise en marché de ses nouveaux Air. Avec quatre versions potentielles de l'Air et le projet du VUS Gravity, Lucid Motors à toutes les raisons d’envisager un futur florissant pour son usine et ses produits. Enfin, alors que des rumeurs continuent de circuler concernant une éventuelle fusion SPAC*, (Société d'acquisition à usage spécial) la société de véhicules électriques de luxe semble offrir beaucoup de potentiel de croissance. * Qu'est-ce qu'une société d'acquisition à vocation spéciale (SPAC)? Une société d'acquisition à vocation spéciale (SPAC) est une société sans opérations commerciales qui est formée strictement pour lever des capitaux par le biais d'une offre publique initiale ( IPO ) dans le but d'acquérir une société existante. Electrek
Contribution: André H. Martel
Nissan Motor Co., Ltd. s'est fixée comme objectif d'atteindre la neutralité carbone dans toutes ses opérations et dans le cycle de vie de ses produits d'ici 2050. Le cycle de vie comprend: l'extraction des matières premières, la fabrication, l'utilisation, le recyclage ou la réutilisation des produits en fin de vie.
Dans le cadre de cet effort, d'ici le début des années 2030, tous les nouveaux véhicules Nissan proposés sur les marchés clés incluant le Japon, la Chine, les États-Unis et l’Europe seront électrifiés. Nissan souhaite poursuivre ses innovations en matière d'électrification et de technologie de fabrication afin d’atteindre son objectif de neutralité carbone dans les domaines stratégiques suivants:
Les efforts d'électrification et de réduction des émissions de l'entreprise sont conformes aux objectifs de l'Accord de Paris sur le changement climatique et les progrès mondiaux vers la neutralité carbone d'ici 2050.
L’objectif de Nissan est le fruit d’initiatives passées dans le cadre du programme vert de Nissan et du travail continu de l'entreprise pour minimiser l'empreinte carbone de ses produits et de ses opérations. La société a mis sur le marché la première voiture électrique grand public au monde, la Nissan LEAF, et a vendu à ce jour plus de 500 000 véhicules à émission zéro. De plus, Nissan continue de travailler avec les divers intervenants de l'industrie pour développer des infrastructures et sensibiliser le public aux avantages des véhicules électriques. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Le nouveau PDG de Daimler prévient que le passage aux voitures électriques sera douloureux21/1/2021
Ola Kallenius a déclaré aujourd’hui que la transition vers les véhicules électriques aurait probablement un impact négatif sur les bénéfices pendant un certain temps.
Le nouveau PDG de Daimler AG a confirmé qu’il n'y aurait pas de solution miracle aux difficultés du constructeur automobile à s'adapter à la nouvelle ère de voitures électriques. Après deux impacts négatifs sur les bénéfices plus tôt cette année, Ola Kallenius a déclaré que les bénéfices du manufacturier allemand seront sous pression pour les deux prochaines années. Le Suédois a présenté un plan dans le but d’augmenter progressivement les marges de profit en plafonnant les investissements et en supprimant des emplois qui leur permettra d’économiser plus de 1,99 milliard $ CAD. «Pour garantir la profitabilité future, nous devons donc agir maintenant et augmenter considérablement notre capacité financière», a déclaré Kallenius dans sa première présentation stratégique depuis sa prise de fonction en mai. Des mesures globales pour accroître notre efficacité sont nécessaires dans tous nos secteurs d’activités. La transition coûteuse vers les véhicules électriques s’est heurtée au scandale du diésel et à des pressions indues sur le fabricant de véhicules Mercedes-Benz. La réponse de Kallenius n'a pas convaincu les investisseurs sceptiques. Le titre a chuté de 4,7%. Selon Juergen Pieper, analyste basé à Francfort chez Bankhaus Metzler, les objectifs à moyen terme sont très décevants et les annonces concernant les nouvelles stratégies commerciales sont beaucoup trop générales. À la suite de la baisse des prévisions financières de Mercedes pour cette année qui devrait diminuer de 3% à 5%, bien en deçà des rendements du groupe PSA, son principal rival sur le marché français, Daimler prévoit des marges de profit d'au moins 4% l'année prochaine et de 6 % en 2022, en excluant les répercussions négatives des retombées des guerres commerciales. La division camions visera des marges de plus de 5% en 2020 et de 7% en 2022. Les suppressions d'emplois sont un des éléments essentiels de l'effort de redressement. Au sein de la division des voitures de Mercedes, 10% des postes de direction ainsi qu'un nombre encore indéfini de fonctions administratives seront supprimés pour épargner un milliard d'euros (1,53 milliard $ CAD). La division européenne de camions, pour sa part permettra d'économiser 300 millions d'euros (460.3 millions $ CAD) en coupures de personnel. «L'industrie automobile, traverse une période difficile», a déclaré dans un communiqué, Michael Brecht, le principal représentant des employés de Daimler. «Nous devons affronter cette réalité, pour assurer la viabilité future de notre entreprise.» L'action de Daimler a baissé de 2,8% à 52,05 euros (79,87 $ CAD) à 11 h 51 à Francfort, ramenant les gains pour l’ensemble de l'année à 14% et valorisant la société à 55,7 milliards d'euros (84,47 milliards $ CAD). Tesla Inc., qui a entrepris la construction de son usine européenne en Allemagne, a surpassé Daimler en termes de capitalisation boursière. Points forts de la stratégie
Parallèlement à l’obligation de limiter les dépenses, le successeur de Dieter Zetsche a présenté son intention de produire d’ici 2022 plus de 20 nouvelles voitures Mercedes hybrides rechargeables et entièrement électriques. Alors que ce déploiement permettra à l'entreprise de se conformer à des limites d'émissions plus strictes en Europe, Kallenius a signalé que le comportement des clients jouera un rôle clé pour atteindre cet objectif. La demande demeure difficile à évaluer car l'infrastructure de recharge sur certains marchés reste inégale, a-t-il déclaré dans sa présentation à l'hôtel Corinthia de Londres. «Daimler doit de toute urgence modifier sa philosophie d'investissement« investir et espérer » pour adopter une approche plus ciblée et affinée pour ses investissements futurs», a déclaré Arndt Ellinghorst, analyste basé à Londres chez Evercore ISI. «Sinon, le groupe ne pourra tout simplement pas autofinancer sa croissance.» Industry Week
Contribution: André H. Martel
Le monde a investi un record de 635 milliards de dollars CAD en 2020 en énergie renouvelable, en véhicules électriques et en d'autres technologies pour réduire la dépendance du système énergétique mondial aux combustibles fossiles.
Selon un rapport publié mardi par BloombergNEF, les investissements dans la transition vers une économie sobre en carbone ont connu une augmentation de 9% par rapport à 2019. Ces investissements ont été possibles malgré la pandémie de Covid-19. La croissance n'a cependant pas été répartie uniformément dans le monde. Les investissements dans les énergies renouvelables, qui représentaient la plus grande partie des dépenses recensées par la BNEF, ont grimpé de 52% en Europe par rapport à l'année dernière, mais ont diminué de 20% aux États-Unis et de 12% en Chine. Ces investissements records sont le fruit d’une augmentation de la pression pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et éviter les effets les plus désastreux du changement climatique. Mais même l'augmentation massive des dépenses pour la création de parcs éoliens et solaires, le stockage d'énergie et les véhicules électriques ne suffiront pas à atteindre l'objectif de l'Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés Celsius. Il est très encourageant de voir l’importance accrue des investissements mais c'est bien en deçà de ce qui serait nécessaire pour atteindre l’objectif de réduire de 2 degrés le réchauffement climatique», a déclaré dans une entrevue, Angus McCrone, rédacteur en chef de BNEF. Toujours selon le rapport, les investissements en énergies renouvelables ont augmenté de 2% dans le monde, stimulées par la croissance accentuée de l'énergie solaire et une augmentation de 56% concernant les projets éoliens offshore, pour atteindre 50 milliards de dollars (64 milliards CAD). Bien que ce ne soit pas une année record pour les dépenses en électricité propre, la baisse des coûts d’aménagement a permis aux développeurs d'installer plus d'énergies renouvelables que jamais auparavant, ajoutant 132 gigawatts d'énergie solaire et 73 gigawatts d'énergie éolienne. La baisse des dépenses d'énergie propre aux États-Unis l'année dernière est intervenue après que les investissements aient atteint un niveau record en 2019, les développeurs de parcs éoliens ayant profité au maximum des crédits d'impôt avant leur expiration. "La pandémie de coronavirus a freiné les progrès de certains projets, mais l'investissement global dans l'éolien et le solaire a été énergique et les ventes de véhicules électriques ont augmenté plus que prévu", a déclaré Jon Moore, directeur général de BNEF. «Les implications gouvernementales s’intensifient à mesure que de plus en plus de pays et d'entreprises s'engagent à atteindre des objectifs de zéro net.» Cette année, l'un des principaux secteurs visés par les investissements de transition énergétique était le transport propre. L'Europe a ouvert la voie, en investissant plus de 64,7 milliards de dollars (82 milliards CAD) en transport électrique, dépassant pour la première fois le continent asiatique. La Chine suivait de près avec 45,3 milliards de dollars (54.5 milliards CAD) d'investissements, qui représentent selon le BNEF ses plus petits investissements depuis 2016. Et alors que les actions du constructeur de véhicules électriques Tesla montaient en flèche pour faire d'Elon Musk l'homme le plus riche du monde, la concurrence augmentait également sa présence sur le marché des VÉ. Les manufacturiers de VÉ ont amassé environ 24,5 milliards de dollars (31.1 milliards CAD) sur les marchés boursiers l'année dernière, contre seulement 1,6 milliard de dollars (2 milliards CAD) en 2019. Toujours selon le rapport, les investissements mondiaux dans le captage et le stockage du carbone ont triplé pour atteindre près de 3 milliards de dollars (3.8 milliards CAD) en 2020. Cette technologie pourrait jouer un rôle clé dans la réduction des émissions occasionnées par des industries fortement polluantes. Une grande partie de la croissance de cette approche en 2020 est due à la décision du gouvernement norvégien d’autoriser un nouveau projet qui stockera les émissions de carbone sous la mer du Nord. Josh Saul and Will Mathis Bloomberg Green
Contribution: André H. Martel
Renault annonce 7 nouvelles voitures électriques et dévoile le prototype électrique Renault 514/1/2021
Le constructeur automobile français Renault a annoncé son plan pour les 5 prochaines années et il souhaite mettre 7 nouvelles voitures électriques sur le marché.
L'un de celles-ci devrait être basée sur ce nouveau prototype électrique de la traditionnelle Renault 5. Renaulution Renault est un leader de l'électrification en Europe grâce à sa très populaire voiture électrique Zoe. Cependant, la compagnie devra produire de nouveaux modèles électriques à sa gamme actuelle au fur et à mesure que la concurrence alignera de nouveaux modèles. Le constructeur automobile français a dévoilé aujourd’hui son plan pour les quatre prochaines années appelé " Renaulution '' qui implique la mise en marché de 7 nouveaux véhicules tout électriques: « D’ici 2025, Renault lancera 14 modèles. 7 seront entièrement électriques, 7 seront dans le segment C / D. Tous les nouveaux modèles auront une version tout électrique ou hybride. » L'entreprise qualifie ce plan comme une transition vers une nouvelle marque de fabrique dite énergétique. Commentaires de Luca de Meo, CEO du Groupe Renault: « Chez Renault, non seulement adhérons-nous au bouleversement actuel mais nous créons notre propre « Nouvelle Vague ». Il s'agit de moderniser l'industrie automobile. Nous pourrons passer à une nouvelle marque de fabrique énergétique, en renforçant notre leadership dans les VÉ avec le projet Electro Pole et en investissant dans l'hydrogène, en espérant atteindre le mix le plus vert d'Europe d'ici 2025. Nous souhaitons également être reconnu comme une entreprise technologique, grâce à l'innovation interne et à notre participation au programme Software République, un écosystème dédié au développement d'une expertise européenne dans des domaines clés comme l’échange des données ou la cybersécurité. En offrant des services de haute technologie à bord des véhicules incluant l’interconnexion, nous acquerrons un avantage compétitif et améliorons notre image de marque. Et cette vision de la modernité, est intrinsèque à l’industrie française. Chez Renault, nous sommes convaincus que notre âme et notre force résident dans nos origines. » En cette période de transition, la société a également mentionné qu'elle souhaitait davantage être perçue comme une « marque technologique » plutôt qu'un constructeur automobile. Prototype Renault 5 Parallèlement à cette annonce, Renault a dévoilé un nouveau prototype électrique baptisé la Renault 5. La nouvelle voiture électrique sera inspirée de la Renault R5 classique, mais elle présentera une touche moderne:
Le constructeur automobile n'a publié aucune spécification sur le véhicule et s'est plutôt concentré sur le concept.
Le commentaire de Gilles Vidal, le directeur de Renault Design: « Le design du prototype de la Renault 5 est basé sur la R5, le modèle culte de notre entreprise. Ce prototype incarne simplement la modernité, un véhicule en adéquation avec son époque: urbain, électrique, attractif. Luca de Meo a ajouté que le nouveau véhicule incarnait la nouvelle vision de Renault: « La nouvelle R5 représente la "Nouvelle Vague": elle est fortement liée au passé et à l'histoire de l’entreprise, et pourtant elle représente également l'avenir, nous espérons qu’elle rendra les voitures électriques encore plus populaires. Pour l'instant, aucun calendrier n'a été divulgué concernant la mise en production de ce nouveau concept de véhicule électrique. Electrek
Contribution: André H. Martel
Magna collabore avec Fisker pour développer un système avancé d'assistance à la conduite (ADAS) le pilote FI-Pilot qui sera intégré au VUS Ocean de Fisker qui devrait être sur le marché à la fin de 2022.
Cette nouvelle entente confirme la capacité de Magna de produire à grande échelle, son efficacité, la capacité de partager la plateforme pour VÉ, son potentiel pour le développement de l'ingénierie des véhicules et la coopération pour la fabrication annoncée par les deux sociétés en octobre dernier. Le partenariat se traduira par la création d'une architecture de contrôle du domaine de la programmation évolutive qui prendra en charge les technologies et les fonctionnalités pour maximiser le confort du client de l’Ocean. Incluant:
Magna et Fisker développeront ensemble des fonctionnalités ADAS uniques au domaine et plusieurs logiciels alimentés par une architecture de contrôle évolutive. En plus de tirer parti des caméras et des capteurs à ultrasons, le package ADAS comprend une technologie de radar à imagerie numérique la première sur le marché. Développé conjointement avec la start-up technologique Uhnder, basée à Austin, au Texas, ICON RADAR est le premier radar monopuce d'imagerie numérique pour le marché automobile. Fisker et Magna ont récemment conclu l'entente finale pour l’utilisation de la plateforme et l'accord de fabrication, deux mois à peine après avoir signé leur projet initial. L'Ocean de Fisker sera initialement fabriqué exclusivement par Magna en Europe. La version FM29 du VUS Ocean de Fisker sera montée sur une plateforme pour VÉ développée par Magna. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
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