D'une année à l'autre, les nouvelles immatriculations de véhicules électriques au Canada ont augmenté de 25,7 % au T3 de 2021 par rapport au T3 de 2020, selon les données récemment publiées de Statistiques Canada, malgré une baisse de 8,2 % du nombre total d'immatriculations de véhicules.
Le troisième trimestre de 2021 fut une bonne nouvelle pour les immatriculations de véhicules électriques au Canada malgré une période de ventes globalement morose dans l'industrie automobile. Les dernières données publiées par Statistiques Canada démontrent que le pays a enregistré 15 845 nouvelles immatriculations de véhicules électriques de juillet à septembre de l'année dernière une légère baisse par rapport au sommet historique de 16 167 au T2 2021 mais une augmentation globale par rapport aux 12 601 immatriculations de BEV au T3 de 2020, un gain de 25,7 %. Le gain était encore plus important pour les véhicules électriques hybrides, augmentant de 61,7 %, alors que les immatriculations de véhicules électriques hybrides rechargeables ont bondi de 72,8 %. La situation était radicalement différente pour les véhicules à combustion. Les véhicules à essence ont connu une baisse de 15,9 % entre le T3 de 2021 et le T3 de 2020, tandis que les véhicules diesel ont connu une baisse de 26,1 % durant la même période. En termes de part de marché globale des véhicules de tourisme, les véhicules électriques (BEV) ont représenté 3,4 % des immatriculations totales, en hausse d'un dixième de point par rapport au T2 2021. Les immatriculations totales de véhicules zéro émission (VZE) incluant les véhicules hybrides représentent 9,9 % des immatriculations de véhicules neufs au Canada pour les trois premiers trimestres de 2021, comparativement à 5,8 % pour les trois premiers trimestres de 2020. Province par province Plus localement, chaque province a enregistré un nombre plus élevé de VZE immatriculés au T3 2021 par rapport à l'année précédente. Parmi les territoires qui fournissent des données, seuls les Les Territoires du Nord-Ouest ont malheureusement enregistré une légère baisse. Le Québec a affiché la plus forte augmentation du nombre de véhicules ZEV avec 1 993 nouvelles immatriculations, mais l'Île-du-Prince-Édouard a enregistré la plus forte augmentation en pourcentage soit, 229,6 % d'immatriculations de VZE supplémentaires. Statistiques Canada note que, comme dans les rapports d'enregistrement précédents, les données de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse et de l'Alberta ne sont pas disponibles au niveau provincial, mais sont incluses dans le total national. Les variations en pourcentage des inscriptions incluant exclusivement les BEV pour la période entre le T3 de 2021 par rapport au T3 de 2020 alors que chaque province et territoire étaient les suivantes :
Par rapport au T2 de 2021, seuls le Québec, l'Ontario et le Yukon ont connu une baisse du nombre absolu de nouvelles immatriculations de BEV. La présence de l’essence diminue-t-elle graduellement ? L'historique du déclin des véhicules ICE et des véhicules en général est particulièrement remarquable dans les données d'immatriculation des véhicules de Statistique Canada. En 2020, les véhicules ICE représentaient 93,8 % de toutes les nouvelles immatriculations de véhicules de tourisme au Canada, soit 1 449 697 au total. En 2017, ils représentaient 97,9 de toutes les nouvelles immatriculations de passagers soit 1 995 414 véhicules. Selon les données de 2021, les véhicules ICE représentaient 90,1 % des immatriculations de véhicules de tourisme avec 780 756 véhicules neufs. L'Ontario représente toujours le plus grand nombre de nouvelles inscriptions à l'ICE au Canada, suivi du Québec et de la Colombie-Britannique. En 2017, le nombre total d'immatriculations de véhicules neufs au Canada incluant tous les types de carburant était de 2 039 231. Pour 2021, jusqu'au troisième trimestre, le nombre total d'immatriculations pour les véhicules de tous les types de carburant était de 1 309 033. Emma Jarratt Electric Autonomy Canada
Contribution: André H. Martel
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L’AVÉQ est ravie d’apprendre que le programme d’offres promotionnelles que notre partenaire, le Circuit électrique, propose à tous ses membres est officiellement lancé. Une bonne nouvelle qui arrive juste à temps pour les fêtes !
Après le franc succès du projet pilote lancé cet été, les membres du Circuit électrique pourront profiter davantage des multiples offres promotionnelles lors de leurs déplacements, et ceci auprès des partenaires commerciaux participant au programme. Au cours de l’année 2022, d’autres partenaires s’ajouteront au programme.
Rappelons qu’il s’agit d’offres exclusives aux membres du Circuit électrique qui sont concentrées autour des lieux de recharge afin d’agrémenter les arrêts des électromobilistes aux bornes. Faciles à repérer, elles sont signalées sur la carte de l’appli mobile du Circuit électrique au moyen de drapeaux ou de points de couleur mauve. Les électromobilistes les verront chaque fois qu’ils ouvrent l’application mobile Circuit électrique pour lancer une recharge ou trouver une borne, et même lorsqu’ils planifient un trajet ! L’AVÉQ rappelle que d’encourager les commerces en périphérie des stations de recharge est une façon concrète de promouvoir l’électromobilité tout en remerciant les partenaires qui installent des infrastructures de recharge . Pour en savoir plus sur ce programme
2021 Tesla Model S Plaid+
Selon la plus récente enquête d'Autolist.com, l'autonomie est l’élément le plus important pour les acheteurs de voitures électriques, marquant un changement par rapport à une enquête similaire menée par la société de référencement et d'analyse en 2019. Les problèmes de prix et de recharge étaient alors les principales priorités, maintenant, 61% des répondants ont indiqué que l’autonomie était leur priorité absolue, suivie par le prix (50%) et finalement l'infrastructure de recharge (43%). La recherche confirme que des progrès significatifs ont été réalisés sur le front des prix depuis 2019. La baisse des prix des batteries a grandement contribué à réduire le coût des véhicules électriques, et il existe désormais plus de modèles disponibles pour les acheteurs. Toujours selon les analystes, les nouveaux modèles, tels que la Ford Mustang Mach-E et la Volkswagen ID.4, ne sont peut-être pas moins chers, mais ils sont perçus comme un meilleur investissement par les consommateurs. L'infrastructure de recharge publique s'est développée depuis la dernière enquête, même si les problèmes de recharge ne sont toujours pas réglés. Même le réseau Supercharger de Tesla n’est plus aussi important pour les consommateurs. Lorsqu'on leur a demandé de choisir l'aspect le plus attrayant des véhicules électriques Tesla, seulement un quart des répondants a choisi le réseau Supercharger, le classant au cinquième rang sur 11 réponses possibles (les performances des véhicules étaient l’élément le plus important). L’Étude confirme également que la plupart des répondants souhaitaient recharger leurs VÉ à domicile, 70% d'entre eux affirmant que la recharge à domicile était «essentielle à leur achat». Cependant, ce n'est tout simplement pas une option pour de nombreux acheteurs de voitures , car avoir une borne de recharge signifie généralement que l’on possède une maison avec une allée de stationnement. Les répondants semblaient également insatisfaits des temps de recharge dans les bornes publiques. Lorsqu'on leur a demandé combien de temps ils étaient prêts à attendre à une aire de repos pour ajouter 480 km d'autonomie, 28% ont répondu jusqu'à 30 minutes, confirmant cette enquête en ligne de 2020 qui confirmait que la période d’attente maximale était de 30 minutes. Même si plusieurs spécialistes croient que l’importance d'une autonomie approchant les 800 km soit un faux problème, les sondages continuent de dire le contraire. Cependant, il y peut y avoir une explication à cette perception. Alors qu'une enquête récente a indiqué que les attentes des Américains en matière d’autonomie pourraient avoir augmenté pendant la pandémie de coronavirus, une autre a indiqué que les mêmes préoccupations disparaissent suite à l’achat d'un VÉ. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La Commission européenne a publié son rapport trimestriel sur les marchés de l'électricité de la région, soulignant les facteurs clés qui ont façonné la production, la consommation et les prix d'électricité en 2020.
Selon le rapport de l' Observatoire du marché de l'énergie de la DG Énergie, la pandémie COVID-19 et les conditions météorologiques favorables sont les deux principales causes des tendances vécues sur le marché européen de l'électricité en 2020. Cependant, les deux conditions étaient exceptionnelles ou saisonnières. Les principales tendances du marché européen de l'électricité sont les suivantes: 1 . Diminution des émissions de carbone du secteur électrique En 2020, en raison de l'augmentation de la production d'énergies renouvelables et de la diminution de la production d'électricité à partir de combustibles fossiles, le secteur de l'électricité a pu réduire son empreinte carbone de 14%. La diminution de l'empreinte carbone du secteur durant cette année est similaire aux tendances observées en 2019, lorsque le changement de combustible était le principal facteur de la tendance à la décarbonisation. Cependant, les conditions qui ont influencé cette situation étaient exceptionnelles ou saisonnières (pandémie, hiver chaud, forte production hydroélectrique). Cependant, l'inverse pourrait se produire en 2021, les premiers mois de 2021 étant caractérisés par un temps relativement froid, des vitesses de vent plus faibles et des prix du combustible plus élevés, des développements qui pourraient signifier une augmentation des émissions de carbone ainsi qu’une demande accrue d’énergie électrique. L'Union européenne vise à décarboniser complètement son secteur électrique d'ici 2050 grâce à l'introduction de politiques de soutien telles que le système d'échange de quotas d'émission de l'UE, la directive sur les énergies renouvelables et la législation relative aux émissions de polluants atmosphériques des installations industrielles. Selon l' Agence européenne pour l'environnement, l' Europe a réduit de 50% les émissions de carbone de son secteur électrique en 2019 par rapport aux niveaux de 1990. 2. Modifications de la consommation d'énergie La consommation d'électricité de l'UE a chuté de -4%, la majorité des industries n'ayant pas fonctionné à plein régime au cours du premier semestre de 2020. Bien que la majorité des résidents de l'UE soient restés chez eux, ce qui signifie une augmentation de la consommation d'énergie résidentielle, la demande croissante des ménages n'a pas pu inverser la baisse dans d’autres secteurs de l’économie. Cependant, alors que les pays reconduisaient les restrictions relatives au COVID-19, la consommation d'énergie au 4e trimestre était plus proche des «niveaux normaux» qu'au cours des trois premiers trimestres de 2020. L'augmentation de la consommation d'énergie au quatrième trimestre 2020 est également en partie due à des températures plus froides par rapport à 2019. 3. Augmentation de la demande de véhicules électriques Alors que l'électrification du système de transport s'intensifie, la demande en 2020, de véhicules électriques a augmenté avec près d'un demi-million de nouvelles immatriculations au quatrième trimestre 2020. Il s'agit du chiffre le plus élevé jamais enregistré et se traduit par une part de marché sans précédent de 17%, soit deux fois plus élevé qu'en Chine et six fois plus élevé qu'aux États-Unis. Cependant, l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) fait valoir que les immatriculations de véhicules électriques étaient plus faibles en 2020 qu'en 2019. L' AEE indique qu'en 2019, les immatriculations de voitures électriques étaient proches de 550 000 unités, après avoir atteint 300 000 unités en 2018. 4. Modifications du mix énergétique de la région et augmentation de la production d'énergie renouvelable Selon le rapport, la structure du mix énergétique a changé en 2020. En raison de conditions météorologiques favorables, la production d'énergie hydraulique a été très élevée et l'Europe a pu élargir sa production d'énergie renouvelable de telle sorte que les énergies renouvelables (39%) ont dépassé la part des combustibles fossiles (36%) pour la première fois en UE. L'augmentation de la production d'énergie renouvelable a été grandement aidée par 29 Gigawatt d'ajouts de capacité solaire et éolienne en 2020, ce qui est comparable aux niveaux de 2019. Malgré la perturbation des chaînes d'approvisionnement de l'énergie éolienne et solaire entraînant des retards dans les projets, la pandémie n'a pas ralenti de manière significative l'expansion des énergies renouvelables. En effet, la production d'énergie au charbon et du lignite a diminué de 22% (-87 TWh) et la production nucléaire de 11% (-79 TWh). En revanche, la production d'énergie gazière n'a pas été significativement impactée en raison des prix favorables qui ont intensifié le passage du charbon et du lignite au gaz. 5. Intensification du retrait de la production d'énergie au charbon Alors que les perspectives pour les technologies à forte intensité d'émissions se détériorent et que les prix du carbone augmentent, on anticipe une diminution de l’utilisation du charbon. On s'attend à ce que les services publics en Europe continuent de diminuer leur dépendance au charbon pour la production d’énergie dans le but d'atteindre des objectifs stricts de réduction des émissions de carbone alors qu'ils se préparent à engendrer de futurs modèles commerciaux émetteurs de faibles émissions de carbone. 6. Augmentation des prix de gros de l'électricité Ces derniers mois, des quotas d'émission plus chers, ainsi que la hausse des prix du gaz, ont fait grimper les prix de gros de l'électricité sur de nombreux marchés européens comparés aux niveaux observés pour la dernière fois au début de 2019. L'effet a été plus prononcé dans les pays dépendants du charbon et du lignite. La dynamique des prix de gros de l'électricité devrait se répercuter sur les prix de détail. La croissance rapide des ventes dans le secteur des véhicules électriques s'est accompagnée de l'expansion de l'infrastructure de recharge. Le nombre de bornes de recharge haute puissance par 100 km d'autoroutes est passé de 12 à 20 en 2020. Smart Energy
Contribution: André H. Martel
Le Ford Escape hybride rechargeable est un produit intrigant, l'un des modèles les plus vendus que l’on semble vouloir associer au futur électrique de Ford, qui est, pour le moment, uniquement représenté par la Ford Mustang Mach-E électrique 2021.
Mais ce fut un long processus. L'Escape PHEV devait initialement être remis sur le marché en 2020. On avait même évoqué un prix d’achat en décembre 2019. Par la suite l’EPA avait évalué son autonomie à 60km en mode électrique, plus une consommation de 5,7 l/100km en mode hybride. Cela en fait le véhicule le plus compétitif à ce jour par rapport au Toyota RAV4 Prime, avec son autonomie de 67 km et sa côte 6,1 l/100km. Le seul autre rival comparable sur le marché est le Hyundai Tucson hybride rechargeable 2022, arrivé plus tard sur le marché cette année et récemment évalué à 51 km sur une charge et à seulement 7,8 l/100 km en mode hybride. L'automne dernier, Ford avait reporté les premières livraisons américaines de l'Escape hybride rechargeable à cette année, principalement en raison du rappel européen du Ford Kuga hybride rechargeable pour des raisons de sécurité de la batterie. Bien qu'il ne soit pas encore clair si l'Escape hybride rechargeable sera vraiment disponible en 2021, il est toujours prévu pour la fin de cette année. Et ce retard, a confirmé Ford, n'est pas dû à un problème de batterie. Le porte-parole de Ford, Mike Levine, a associé la présente situation aux retards de production liés aux micropuces: « La pénurie mondiale de semi-conducteurs présente des défis et des perturbations de production pour l'industrie automobile mondiale, y compris Ford. Nous prévoyons démarrer la production de l'Escape PHEV plus tard cette année, mais nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la situation dès que nous aurons priorisé notre production en fonction des disponibilités d'approvisionnement en semi-conducteurs.
Ford Escape 2021
Contrairement à la Toyota RAV4 Prime, l'Escape hybride rechargeable ne sera proposé qu’en mode de traction avant. Le véhicule est propulsé par un 4 cylindres en ligne de 2,5 litres à cycle Atkinson, profitant du système hybride à engrenages planétaires à deux moteurs de Ford. La puissance totale du système est de 209 ch et se recharge complètement en 3,3 heures avec une borne de recharge de 240 volts. Pour le moment, les acheteurs potentiels peuvent choisir un Escape PHEV 2021 dans trois niveaux de finition : le SE, le SEL ou le Titanium. Les prix iront de 42 658 $ CAD pour la SE de base à 50 172 $ CAD pour le Titanium. Ces prix incluent les frais de transport mais ne tiennent pas compte des incitatifs pour les véhicules électriques, ce qui diminuera le prix d'entrée effectif pour la plupart des acheteurs.
Ford Escape 2020, Salon international de l'auto de New York 2019
De son côté, le Lincoln Corsair Grand Touring, ajoute un troisième moteur électrique exclusivement pour les roues arrière, ce qui en fait une transmission intégrale, permettant une accélération plus rapide et une capacité de roulement améliorée par tous les temps. Le compromis diminue cependant l’autonomie à 45 km, et à une consommation de 7,1 l / 100 km. Plus tôt cette semaine Green Car rapportait que la sortie du Corsair Grand Touring était planifiée pour ce printemps. Bien que ces deux modèles proviennent de la même usine de Louisville, dans le Kentucky, il est possible que Ford privilégie sortir son Lincoln plus rapidement. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les ventes mondiales de véhicules électriques rechargeables ont dépassé 3,2 millions en 202028/1/2021
2020 a peut-être été une année décevante à bien des égards, mais ce fut une année record pour les véhicules rechargeables. Les ventes mondiales de VÉ et de PHEV ont atteint 3,24 millions, contre 2,26 millions en 2019.
Cela représente une augmentation de quelque 43%, ce qui est d'autant plus impressionnant que les ventes globales de véhicules légers dans le monde ont chuté de 14%. Le cœur de l'action s’est situé en Europe, qui a dépassé la Chine en tant que moteur de croissance des VÉ pour la première fois depuis 2015. Les ventes de véhicules rechargeables en Europe (incluant l'UE, le Royaume-Uni, la Norvège, l'Islande et la Suisse) ont augmenté de 137% par rapport à 2019 , tandis que le marché des véhicules était en baisse de 20%. La part des véhicules rechargeables sur le marché automobile est passée de 3,3% en 2019 à 10,2% en 2020. Les nouvelles normes d'émissions plus strictes de l'UE semblent être le principal moteur du boom, mais les nouveaux incitatifs dans les différents pays et la venue massive de nouveaux modèles ont également contribué à cette croissance. Le gros des activités s’est produit dans la seconde moitié de l'année, et la frénésie des ventes a atteint son paroxysme en décembre. La Norvège, la capitale des VÉ, a alors établi un nouveau record mensuel, alors que 87% des voitures neuves vendues étaient des véhicules rechargeables et 66% des tout électriques. En Chine, les ventes de «véhicules à énergie nouvelle» (VEN) se sont remises d'un premier semestre lamentable pour afficher un gain de 12% pour l'année. La part de marché des VEN a légèrement augmenté, passant de 5,1% en 2019 à 5,5% en 2020. Les États-Unis continuent d'être à la traîne, les ventes des véhicules rechargeables ont augmenté d'un dérisoire 4%, un chiffre acceptable si on le compare à la perte du marché automobile de 15%. Pour sa part, Tesla a consolidé sa domination sur le marché américain. Le manufacturier automobile californien a enregistré 79% de toutes les ventes de véhicules tout électriques. L'inauguration d'une nouvelle administration plus sympathique aux véhicules électriques, combinée à la venue imminente sur le marché de plusieurs camionnettes électriques devrait entraîner une forte augmentation des ventes en 2021 dans le pays. Les petits marchés automobiles ont été plus incertains . Les ventes des véhicules rechargeables ont en effet baissé au Japon (-28%) et au Canada (-7%), mais ont grimpé en flèche en Corée du Sud (+ 55%) et à Taïwan (+ 308%). Charged
Contribution: André H. Martel
La plus grande flotte de traversiers électriques sur la planète doit entrer en service en Inde. Le plus grand chantier naval de l'Inde, le chantier naval Cochin, a mandaté la compagnie Siemens Energy pour lui fournir les composants d'entraînement et de batteries pour la construction des premiers 23 des 78 futurs traversiers électriques.
Les traversiers électriques seront intégrés dans le système de transport en commun de la métropole côtière de Kochi, dans le sud-ouest de l'Inde. Leur tâche sera de relier la ville et ses dix îles via 38 terminaux différents. L’objectif est de mettre sur pied le premier service de transport maritime en Inde. Chaque traversier mesurera 24 mètres de long et pourra transporter environ 100 passagers. Cependant, l’échéancier concernant la date de lancement du projet de traversiers n’a pas encore été publié. L’Entente entre le chantier naval Cochin et Siemens Energy a été conclue depuis juin 2020, et le chantier naval a déjà passé une commande pour les principaux composants des 23 premiers traversiers. Siemens fournit le système de propulsion électrique et la technologie d'automatisation, alors que le système de batterie basé sur la chimie du titanate de lithium (LTO) sera fourni par le manufacturier suédois Echandia Marine. « Ce projet confirme notre engagement envers la décarbonisation et le développement durable », a déclaré Thorbjoern Fors, vice-président exécutif de Siemens Energy Industrial Applications. « En outre, la faible empreinte écologique des navires est une excellente référence pour les clients qui souhaitent utiliser les voies navigables intérieures pour transporter des marchandises et des passagers. » Electrive.com
Contribution: André H. Martel
Les ventes de véhicules électriques en Allemagne ont triplé pour atteindre plus de 194 000 unités en 2020, a déclaré mercredi le président de l’autorité fédérale des transports motorisés (KBA), citant l'intérêt pour des produits plus diversifiés et pour une technologie plus fiable.
« En Allemagne, la mobilité électrique est devenue une norme courante dans le transport », a déclaré dans un communiqué, Richard Damm, président de l’autorité fédérale des transports motorisés allemand (KBA). Les ventes des véhicules tout électriques ou hybrides ont représenté 22% du marché au quatrième trimestre 2020. Il a également ajouté que le gouvernement allemand est en bonne voie d'atteindre son objectif de 7 à 10 millions de véhicules électriques immatriculés sur les routes allemandes d'ici 2030. Les véhicules électriques représentaient 1,2% de toutes les voitures particulières immatriculées en Allemagne à la fin de 2020, contre 0,5% un an plus tôt, a déclaré le représentant de la KBA. Reuters
Contribution: André H. Martel
De nouvelles données publiées aujourd’hui confirment que la vente de voitures tout électriques en Norvège a dépassé les voitures alimentées par des moteurs à essence, diesel et hybrides l'année dernière. Le constructeur allemand Volkswagen remplace Tesla en tant que premier producteur de véhicules électriques.
Les véhicules électriques (BEV) représentaient 54,3% de toutes les voitures neuves vendues dans le pays en 2020, un record mondial, contre 42,4% en 2019 et à peine 1% du marché global il y a une décennie, selon la Fédération routière norvégienne (OFV). Ayant pour objectif de devenir le premier pays à mettre fin à la vente de voitures à essence et diesel d'ici 2025, la Norvège productrice de pétrole exempte les véhicules tout électriques des taxes imposées à ceux qui dépendent des carburants fossiles. Cette politique a transformé le marché automobile du pays en un laboratoire pour les constructeurs automobiles à la recherche d'un avenir sans moteurs à combustion interne, plaçant les nouvelles marques et modèles au sommet de la listes de best-sellers ces dernières années. Parce que la vente de BEV a franchi pendant plusieurs mois la barre des 50%, 2020 fut l’année ou les ventes des voitures tout électriques ont dépassé le volume de vente combiné des modèles à moteurs à combustion interne. Le directeur général de l'OFV Oeyvind Thorsen a déclaré lors d'une conférence de presse « Nous sommes certainement sur la bonne voie pour atteindre l'objectif 2025 ». Les ventes de BEV se sont accélérées au cours des derniers mois de 2020, atteignant leur plus haut niveau pour un seul mois en décembre, soit, 66,7% du marché automobile norvégien. La marque Audi de Volkswagen a dominé le classement 2020 avec son e-tron sportback et ses véhicules utilitaires sport qui ont été les voitures particulières neuves les plus vendues en Norvège l'année dernière, tandis que le Model 3 de Tesla, lauréat 2019, a été relégué à la deuxième place. Les ventes de véhicules électriques devraient continuer de grimper en 2021, ont déclaré des analystes du secteur et des distributeurs de voitures, à mesure que de plus en plus de modèles seront mis sur le marché. « Nous prévoyons que la vente des voitures électriques dépassera 65% du marché en 2021 », a déclaré Christina Bu, qui dirige l'Association norvégienne des véhicules électriques. « Si nous y parvenons, l'objectif de ne vendre que des voitures zéro émission en 2025 sera à portée de main. Le véhicule utilitaire sport de taille moyenne de Tesla, le Model Y, devrait être disponible sur le marché norvégien cette année, tout comme les premiers VUS électriques de Ford, BMW et Volkswagen. En revanche, les voitures équipées uniquement de moteurs diésel sont passées de 75,7% pour l'ensemble du marché norvégien en 2011 à seulement 8,6% l'année dernière. En Norvège, on a vendu l'an dernier 141 412 véhicules, 76 789 étaient des véhicules tout électriques. Alors que la part de marché de l'électrique continuera d'augmenter, il existe une incertitude quant au nombre de voitures qui seront destinés à la Norvège alors que la demande européenne augmente constamment, a déclaré Harald Frigstad, directeur général de l'importateur automobile norvégien Bertel O. Steen. Le vendeur de Mercedes-Benz ainsi que des marques Kia, Peugeot, Opel, Citroën, DS et Smart, prévoit qu'environ 70% de ses ventes seront des modèles entièrement électriques en 2021. The Globe and Mail
Contribution: André H. Martel
https://www.statista.com/statistics/377006/nmber-of-us-highway-vehicle-fires/
https://www.aveq.ca/actualiteacutes/un-risque-dincendie-entraine-le-rappel-de-chevy-bolt-2017-a-2019-gm-recommande-de-limiter-la-recharge-a-90-de-son-potentiel https://www.aveq.ca/actualiteacutes/hyundai-canada-enquetera-sur-lexplosion-de-la-kona-electric
https://www.aveq.ca/actualiteacutes/alors-que-covid-19-frappe-les-manufacturiers-de-vehicules-electriques-certains-vont-prosperer-dautres-vont-disparaitre
En 2016 on doutait d’atteindre l’objectif: https://www.journaldemontreal.com/2016/01/18/92000-voitures-electriques-un-objectif-juge-irrealiste https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1757833/objectif-gouvernement-quebec-rate-100000-vehicules-electriques-2020
Voici les autres dates butoirs à travers le monde. Allemagne 2030, France 2040, Angleterre 2030, Norvège 2024, Inde 2030, Autriche 2040, Chine 2040, Danemark 2040, Irlande 2030, Japon 2040, Pays Bas 2040, Portugal 2040, Corée 2040, Espagne 2030, Écosse 2032, Israel 2030.
https://www.aveq.ca/actualiteacutes/aucune-vente-de-vehicule-a-essence-au-quebec-des-2035-quest-ce-que-ca-signifie-pour-vous Miroir miroir, que nous réserve 2021?
La plus belle et la plus magique des années, bien entendu! Voyons si notre boule de cristal s'avérera véridique... Voici nos prévisions pour l'année, certaines évidentes, d'autres font partie de nos souhaits...
1) L’arrivée des premières camionnettes et VUS électriques, ainsi que de nouveaux véhicules tels que les Ford Mustang Mach-E, PoleStar 2, Tesla Cybertruck, Nissan Ariya, Mercedes EQC, VW iD.4, Volvo XC40 Recharge, Audi e-Tron GT, Rivian RS-1, et d’autres surprises. 2) Encore plus de choix de recharge, avec l'installation de bornes rapides (BRCC) et ultra-rapides (BURCC) à de multiples sites par les réseaux Circuit Électrique, RechargeÉCO, Chargepoint, Electrify Canada, Tesla Superchargers et Pétro-Canada 3) Une norme VZÉ plus sévère, demandant aux fabricants d'offrir des véhicules électriques aux Québécois avec un temps de livraison "raisonnable" pour finalement éliminer les listes d'attente 4) Des incitatifs pour les VUS et camionnettes électriques, car présentement il n'y a aucun nouveau véhicule dans ces catégories qui se qualifient aux incitatifs gouvernementaux à cause de leur prix jugé trop élevé. 5) Une usine québécoise de batterie lithium pour répondre à la demande mondiale grandissante. Déjà une délégation québécoise est en Corée pour offrir aux géants Samsung et LG Chem de généreux incitatifs pour les convaincre de bâtir une usine ici même. Un premier pas serait franchi en signant un protocole d'entente cette année. 6) Encore plus d'actualités, d'événements (virtuels?), de podcasts et de surprises de la part de notre équipe! Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Tesla a publié ses données de livraison et de production pour le quatrième trimestre de 2020 et pour l’ensemble de l'année 2020.Au quatrième trimestre Tesla a réussi à livrer un nombre record de plus de 180 000 véhicules mais a malgré tout manqué de peu l’objectif de 500 000 véhicules livrés pour l'année complète.
Livraison et production Tesla du quatrième trimestre Au cours des dernières semaines, Tesla a travaillé fort pour atteindre ce que le PDG Elon Musk a qualifié de jalon historique de 500 000 voitures construites et livrées en 2020. C'est un objectif que le PDG avait planifié il y a cinq ans. Pour y parvenir, Tesla devait produire environ 170 000 véhicules et livrer environ 181 000 véhicules au quatrième trimestre. Faisant suite à l’augmentation de la production à la Gigafactory de Shanghai, Tesla était convaincu d’atteindre son objectif de production, mais finalement, Tesla a terminé l’année avec moins d'un millier de livraisons de son objectif en Amérique du Nord. Aujourd'hui, Tesla a publié ses chiffres de production et de livraison pour le quatrième trimestre 2020 et a confirmé la production de 179 757 véhicules produits et la livraison de 180 570 véhicules: Production Les livraisons Contrats de location Model S / X 16,097 18,920 11% Model 3 / Y 163,660 161,650 7% Total 179,757 180,570 8% Tesla a annoncé avoir réalisé la production et la livraison d'un demi-million de véhicules en 2020: «En 2020, nous avons produit et livré un demi-million de véhicules, conformément à nos dernières prévisions. En outre, la compagnie a entrepris la production du Model Y à Shanghai et les livraisons devraient commencer sous peu. » Techniquement, ils auraient dû livrer 450 véhicules de plus pour atteindre leur objectif, mais, ils peuvent quand même déclarer victoire: Production Livraisons Model S / X 54,805 57,039 Model 3 / Y 454,932 442,511 Total 509,737 499,550 Concernant la production, Tesla a connu une augmentation de 24% d'un trimestre à l'autre et de 71% d'une année à l'autre. Pour la livraison, Tesla a réalisé une augmentation de 30% d'un trimestre à l'autre et de 61% d'une année à l'autre. C'est tout simplement une croissance incroyable, en particulier pour un produit aussi complexe qu'un véhicule électrique. Pour l'ensemble de l'année 2020 par rapport à 2019, Tesla a augmenté ses livraisons de 36% malgré la pandémie mondiale. Combien d'autres constructeurs peuvent comparer ces performances en 2020? Maintenant que cette étape est franchie, Tesla devrait se concentrer sur une livraison de véhicules plus stable afin d'éviter ces bousculades de fin de trimestre, ce qui devrait également contribuer à améliorer la qualité. Electrek
Contribution: André H. Martel
Après avoir fêté ses 10 ans sur le marché, la Nissan Leaf 2021 nous est offerte sans changement majeur.
Nissan Canada a annoncé aujourd'hui que le prix suggéré de la Leaf 2021 serait de 44,298$ pour la version intermédiaire SV équipée d’une batterie de 40 kilowattheures. Les fonctionnalités de la SV incluent la compatibilité des smartphones Apple CarPlay / Android Auto, un écran tactile de 8,0 pouces, la navigation, les services télématiques Nissan Connect EV, le régulateur de vitesse adaptatif, l'assistant de messagerie texte mains libres, les phares antibrouillard et les roues de 17 pouces. Avec la batterie de base de 40 kWh, la Leaf obtient une autonomie estimée par l'EPA de 240 km et produit 147 chevaux et 236 livres-pied de couple.
2021 Nissan Leaf Plus
Nissan Canada propose également la variante Leaf Plus, avec une batterie de 62 kWh qui offre une autonomie estimée par l'EPA de 363 km pour le modèle S, et 349 km pour les modèles SV et SL (ce dernier disponible uniquement avec la plus grosse batterie ). Les modèles Plus accroissent la puissance à 214 chevaux et 250 lb-pi de couple. Indépendamment de la batterie, tous les modèles Leaf sont à traction avant. Les modèles Leaf Plus S et Leaf Plus SV seront disponibles respectivement à partir de à 44,298$ et 49,898$, offerts avec un équipement identique aux versions 40 kWh. Pour 52,898$, le modèle SL ajoute un revêtement en cuir et un système audio Bose. Tous ces véhicules possèdent le ProPilot Assist, qui permet de centrer sa conduite, service intégré au régulateur de vitesse adaptatif. Tous les modèles ont droit aux incitatifs de 5,000$ du fédéral et de 8,000$ du provincial, calculé après les taxes. Nissan a livré son premier VÉ à un client américain en décembre 2010. Depuis, Nissan a produit plus de 500 000 Leaf sur deux générations, dont 148 000 ont été vendues aux États-Unis. S'il a fallu à Nissan beaucoup plus de temps que prévu pour atteindre cette étape, la Leaf a néanmoins joué un rôle important dans l'essor des voitures électriques modernes. Nissan semble vouloir maintenant mettre l’accent sur le multisegment Nissan Ariya 2022 . Pour ce modèle Nissan vise une autonomie de 482 km et un prix de base de 40 000 USD. L'Ariya sera le premier de nombreux véhicules électriques à venir sur le marché mondial dont certains véhicules seront issus des marques Infiniti, Mitsubishi et Renault, tous montés sur la nouvelle plateforme modulaire VÉ de Nissan . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
En Angleterre, une nouvelle enquête confirme que dès que vous passez à l'électrique, vous ne revenez pas en arrière car moins de 1% des propriétaires de véhicules électriques veulent revenir aux véhicules à essence.
Le sondage a été mené auprès de conducteurs de véhicules électriques britanniques utilisant Zap-Map. 2000 conducteurs de voitures électriques ont répondu à l'enquête, qui a confirmé que la grande majorité ne reviendra pas aux véhicules à essence ou diésel: «Les résultats démontrent clairement le changement fondamental d'attitude des consommateurs en faveur de voitures respectueuses de l'environnement. Dans le sondage, qui a été réalisé en novembre 2020 auprès de plus de 2 000 répondants, 91% ont dit « non merci » au remplacement de leurs VÉ par un véhicule essence ou diésel; cependant, moins de 1% souhaitaient faire un retour aux énergies fossiles, alors que 9% n'étaient pas sûrs. » Fait intéressant, les véhicules tout électriques ont obtenu un meilleur taux de satisfaction que les hybrides rechargeables. «La majorité des répondants étaient des conducteurs de véhicules électriques pour la première fois, 73% déclarant que leur véhicule actuel était leur premier véhicule électrique et 52% avaient effectué l'achat au cours de la dernière année. La satisfaction des conducteurs était nettement plus élevée pour les véhicules tout électriques que pour les véhicules hybrides rechargeables, les conducteurs de VÉ affichaient un score de satisfaction de 91% plus spécifiquement 92% pour le propriétaires de BEV, et 84% pour les propriétaires de PHEV. Parmi les véhicules tout électriques, le VW ID.3 a obtenu un taux de satisfaction de 100%, suivi par le Tesla Model 3 et le Kia e-Niro tous deux ayant obtenu un taux de satisfaction de 96%. Melanie Shufflebotham, co-fondatrice de Zap-Map, a commenté les résultats de l'enquête: «Notre dernier sondage démontre clairement l'impact fort et durable du passage à une voiture propre. Les preuves en faveur des véhicules électriques deviennent de plus en plus convaincantes avec chacune de nos enquêtes, même dans une année aussi perturbatrice que 2020. » Au Royaume-Uni, 2020 a été une excellente année pour les véhicules électriques avec des ventes en hausse tandis que le marché automobile dans son ensemble a connu une baisse. Il en résulte que la part de marché des véhicules électriques a plus que triplé pour atteindre 9,7% de toutes les ventes de voitures neuves dans le pays. electrek
Contribution: André H. Martel
Dans la salle d'exposition, les véhicules électriques coûtent toujours plus cher que leurs homologues à essence. Bien sûr, il existe des crédits d'impôt, l'entretien est beaucoup moins cher et la recharge peut être moins chère que le ravitaillement en essence. Mais c'est ce prix d'achat qui éloigne les acheteurs du groupe motopropulseur électrique.
Ce problème est d'autant plus important que les véhicules de Tesla et de GM ont dépassé leur quota de véhicules électriques éligibles au crédit d'impôt, ce qui signifie que les acheteurs de ces véhicules paient le prix de la vignette.
Heureusement, il semble que le coût par kilowattheure continue de baisser, et selon un nouveau rapport de la firme de recherche énergétique BloombergNEF (New Energy Finance), le prix moyen du marché devrait être de 101 $ par kWh d'ici 2023. Le coût de 100 $ du kWh représente ce que les experts croient correspondre aux prix des véhicules à essence comparables. Si les crédits d'impôt fédéraux et d'État sont toujours disponibles à ce moment-là, il est probable que l’on puisse acquérir un véhicule électrique à un coût moindre qu'une voiture à essence. Le rapport note que le coût des batteries d'autobus en Chine a déjà chuté en dessous du prix de 100 dollars par kWh. Quant au prix mondial moyen des batteries en 2020 incluant tous les types de véhicules électriques (y compris les véhicules personnels, les bus, les solutions de batteries stationnaires et les véhicules électriques commerciaux), il a atteint un nouveau creux de 121 $ / kWh. C'est une baisse de 89% par rapport à 2010, lorsque le prix était de 1 100 $ le kWh. BloombergNEF justifie l'augmentation de la production en raison de la croissance des ventes, de la baisse des coûts de fabrication, du prix des matériaux de cathode et de nouveaux concepts comme étant les principaux responsables de la baisse des prix. Essentiellement, c'est la base de l’économie. Plus vous augmentez la production d’un bien de consommation, plus les prix baissent à mesure que l'écosystème s'ajuste et devient plus efficace. Le rapport indique cependant que des perturbations pourraient influencer les prévisions, mais on s'attend toujours à ce que les prix chutent à 58 $ le kWh d'ici 2030. Une des façons de réduire le prix serait de réussir à stabiliser le rendement des batteries à électrolytes pour enfin les intégrer dans les véhicules. Le même rapport indique que les coûts de fabrication de ces types de batteries représenteraient une diminution potentielle de 40% de ceux des batteries lithium-ion actuelles. CAR and DRIVER
Contribution: André H. Martel
Propulsion Québec dévoile sa nouvelle étude sur l'électrification des parcs de véhicules au Québec9/12/2020
Propulsion Québec, la grappe des transports électriques et intelligents, a dévoilé aujourd'hui une toute nouvelle étude intitulée « L'électrification des parcs de véhicules au Québec : l'adoption de véhicules moyens et lourds électriques dans les parcs commerciaux et institutionnels ».
Afin d'identifier et de prioriser des stratégies à mettre en place pour accélérer l'électrification des parcs de véhicules commerciaux et institutionnels au Québec, Propulsion Québec a mandaté la firme de consultation Dunsky Expertise en énergie pour la réalisation d'une analyse sur l'adoption des véhicules moyens et lourds électriques. Bonification des stratégies pour accélérer l'électrification des parcs de véhicules L'étude démontre que l'électrification des véhicules dans les secteurs commercial et institutionnel fait encore face à de nombreuses barrières au niveau de l'acquisition du véhicule, de la recharge, des enjeux opérationnels et internes ainsi qu'au niveau des expertises et compétences, tant au Québec qu'ailleurs en Amérique du Nord. Ces dernières devront progressivement disparaitre pour permettre aux opérateurs de parcs de véhicules de prendre pleinement le virage électrique. L'étude révèle que le Québec possède les leviers nécessaires pour l'accélération de l'électrification des parcs de véhicules, mais une bonification de plusieurs de ces stratégies est nécessaire. À la suite de l'analyse des barrières et leviers des études de cas internationales, une analyse comparative a fait ressortir que la taille du parc, plutôt que le type de parc, est l'élément différenciateur le plus important pour déterminer l'impact des barrières sur les opérateurs. Différentes lacunes à corriger et de potentielles améliorations sont également relevées, et différentes pistes d'actions sont recommandées. Le lancement de la vague d'électrification des parcs de véhicules commerciaux et institutionnels repose sur l'application rigoureuse des recommandations formulées dans l'étude, en débutant par les stratégies prioritaires qui touchent notamment les aspects règlementaires et financiers. Les études de cas présentées montrent clairement que de telles initiatives amènent des résultats extrêmement positifs, comme par exemple en Californie, dont le Québec peut prendre exemple. Citations « Cette étude dévoile les stratégies essentielles à mettre de l'avant pour accélérer l'adoption des véhicules moyens et lourds électriques au sein des parcs commerciaux et institutionnels au Québec. En comparant la situation de la province avec différentes études de cas internationales, nos travaux de recherche dévoilent plusieurs lacunes communes. En les identifiant et en les comparant ainsi, nous sommes en mesure de surmonter ces difficultés et trouver des solutions novatrices afin d'y faire face. Ce changement profond pour une énergie plus verte et durable sera un atout incontournable pour notre économie et consolidera la position de leader qu'occupe le Québec au niveau de l'électrification des transports. Nous avons les moyens de montrer l'exemple tout en diversifiant notre économie et en réduisant nos émissions de GES », a déclaré Sarah Houde, présidente-directrice générale de Propulsion Québec, la grappe des transports électriques et intelligents. « Hydro-Québec sera au rendez-vous pour soutenir l'électrification des parcs de véhicules. Nous souhaitons être un partenaire privilégié et de confiance pour aider les entreprises et les institutions en les appuyant dans la mise en place des infrastructures de recharge nécessaires à l'électrification de leurs flottes de véhicules », a mentionné France Lampron, directrice - Électrification des transports d'Hydro-Québec. « L'électrification des flottes de véhicules des entreprises québécoises fait partie de notre plan pour la transition énergétique. Demeurant fidèle à notre rôle d'accompagnement aux entreprises, nous souhaitons que celles-ci puissent électrifier leurs flottes dans les meilleures conditions possibles. Une réflexion est donc essentielle pour mettre en œuvre les mesures nécessaires pour surmonter les obstacles identifiés à l'électrification des flottes de véhicule », soutient pour sa part Christian G. Brosseau, vice-président aux investissements, Capital structurant, énergie et environnement au Fonds de solidarité FTQ. Les recommandations de Propulsion Québec Pour répondre aux besoins prioritaires soulevés, quinze recommandations ont été formulées, applicables sur un horizon de dix ans, soit de 2020 à 2030. Parmi celles-ci, nous retrouvons :
En plus des quinze recommandations, huit actions précises ont été soulevées dans l'étude pour permettre aux opérateurs de parcs de véhicules de contribuer à accélérer l'électrification des véhicules au Québec. La réalisation de cette étude a été rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec, d'Hydro-Québec et du Fonds de solidarité FTQ. Pour en apprendre davantage sur l'électrification des parcs de véhicules au Québec, consultez l'étude complète disponible sur notre site web. À propos de Propulsion Québec La grappe des transports électriques et intelligents du Québec mobilise tous les acteurs de la filière autour de projets concertés ayant pour objectif de positionner le Québec parmi les leaders du développement et de l'implantation des modes de transport terrestre favorisant les transports électriques et intelligents. Créé en 2017, Propulsion Québec compte aujourd'hui plus de 180 membres de différents secteurs et déploie ses ressources selon sept chantiers distincts visant à développer et soutenir des projets innovants. La grappe bénéficie de l'appui financier du gouvernement du Québec, du gouvernement du Canada, de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), du Fonds de solidarité de la FTQ, de Québecor, d'Attrix et d'Hydro-Québec. SOURCE: Propulsion Québec CISION
Contribution: André H. Martel
«En moyenne, 480 000 bus jaunes transportent quotidiennement plus de 25 millions d'enfants vers l'école aux États-Unis. Seulement 1% de ces bus fonctionnant actuellement sur des groupes motopropulseurs électrifiés, cela signifie que beaucoup de moteurs diésel polluent l'air.
Le plan Build Back Better du président élu Joe Biden pour créer une économie plus résiliente et durable propose de rendre tous les bus de fabrication américaine zéro émission d'ici 2030 , à commencer par le parc d'autobus scolaires, qui serait converti d'ici 5 ans ». C'est le sujet d'un nouveau rapport publié par le cabinet de conseil Interact Analysis , intitulé: « Décarboniser la flotte d'autobus scolaires jaunes aux États-Unis: une politique qui vaut la peine d'être poursuivie? ». Autobus scolaires électriques en Amérique du Nord Les opportunités d'électrification offertes par le marché nord-américain ont souvent été soulignées. Le producteur Blue Bird a révélé en septembre 2020 qu'il avait enregistré une augmentation de 250% des ventes de bus électriques en 2020, et a donc confirmé son intention d’augmenter la capacité de production jusqu'à 1 000 unités par an . Blue Bird quantifie également le potentiel du marché: «Avec plus de 600 000 autobus scolaires en circulation aujourd'hui aux États-Unis et au Canada, et considérant que 95% de ces véhicules qui roulent au diésel ont un âge moyen d'environ 11 ans, ce marché représente une opportunité substantielle de 150 milliards de dollars pour la transition vers des bus électriques au cours des 20 prochaines années », a déclaré Phil Horlock, président et chef de la direction de Blue Bird Corporation. Le marché des bus scolaires électriques aux États-Unis est la raison qui a incité Daimler à s’associer à Proterra, il y a quelques années. Au Canada, Transdev a l'ambition d'électrifier 100% de sa flotte d'autobus scolaires au Québec d'ici 2025. Cela représente près de 5 millions $ CAD qui seront investis dans un parc de 27 autobus scolaires électriques qui seront fabriqués par la compagnie québécoise Lion Electric et qui devraient être mis en service à la rentrée scolaire de septembre 2020. Marché des autobus scolaires électriques aux États-Unis, la concurrence s'intensifie Navistar a lancé une nouvelle unité commerciale nommée NEXT eMobility Solutions et a annoncé fin 2019, avant que la crise de Covid n'éclate, qu'il prévoyait mettre sur le marché des bus scolaires électriques d'ici la fin de 2020 , fabriqués par ses filiales Navistar International Truck et IC Bus. Proterra et Daimler collaborent également pour favoriser l'électrification de ce marché . Lors de l'IAA de Hanovre 2018, les deux compagnies ont annoncé avoir conclu un accord pour explorer le potentiel d'électrification de véhicules lourds Daimler. Le premier autobus scolaire électrique réalisé en partenariat entre Proterra et Thomas Built Buses, une filiale de Daimler Trucks North America, a été officiellement présentée par Proterra fin octobre dernier lors de la 44e Conférence annuelle de l'Association nationale du transport scolaire (NAPT). La santé est un soucis primordial lorsqu'il s'agit de planifier un déploiement d’autobus scolaires électriques aux États-Unis. Dan Raudebaugh, directeur exécutif de CTE, a soutenu lors d’un entretien avec Sustainable Bus que «les enfants sont beaucoup plus sensibles à la pollution que les adultes car leurs systèmes respiratoires ne sont pas complètement développés. Ils respirent également plus de gaz proportionnellement à leur taille par rapport aux adultes, respirant 50% plus d'air par kilo. Une étude réalisée par l'Université de Californie à Berkeley a révélé que les niveaux de gaz d'échappement diésel à l'intérieur d'un autobus scolaire peuvent être quatre fois plus élevés que ceux trouvés dans les voitures particulières ». Analyse d'interaction: le marché américain des bus urbains représente seulement 13% du marché des bus scolaires Selon Interact Analysis , qui se concentre sur le marché américain, «les bus scolaires sont un excellent départ pour une politique verte nationale et un moyen efficace d'aider au redémarrage de l'économie après le choc de la COVID-19. C'est également logique compte tenu de la composition inhabituelle du marché américain des bus qui est fortement orienté vers les bus scolaires: en 2020, les Etats-Unis ont enregistré sur le territoire 40 714 bus scolaires, et seulement 5 402 bus urbains ».
En 2019, le nombre d' autobus scolaires électriques immatriculés représentait environ 0,6% du marché. « En 2019, plus de 40 000 bus scolaires étaient immatriculés aux États-Unis, alors que seulement 240 étaient des véhicules électriques. De nombreux districts scolaires mènent des projets pilotes avec des autobus scolaires électriques, mais les commandes sont extrêmement faibles et de nombreux projets d'autobus électriques stagnent dans leurs phases pilotes en raison d'un manque d'aide fédérale . Si le plan de Biden se réalise, l'un des défis à l'échelle nationale sera de répondre rapidement à la demande. Selon Interact Analysis, plus de 560 000 autobus scolaires devraient être mis sur le marché au cours des 10 prochaines années, dont un peu moins de 27 000 seront électrifiés. Se rapprocher de l'objectif des autobus scolaires à 100% zéro émission nécessitera donc une augmentation exponentielle de la capacité de production des équipementiers d'autobus électriques et de leurs fournisseurs.
Les bus scolaires électriques aux États-Unis, une question de prix Il est clair que le principal obstacle pour les conseils scolaires qui envisagent d'acheter des autobus électriques est le coût initial. L'analyse d'interaction confirme cependant que: «l'argument du coût total de possession ne vaut pas pour les autobus scolaires, car ils ne font que deux trajets quotidiens: un au début de la journée scolaire et un à la fin. Il faut donc développer de nouveaux modèles commerciaux pour trouver une solution à ce problème. Par exemple, Dominion Energy en Virginie envisage un déploiement intéressant et très original d'autobus scolaires lorsqu'ils ne sont pas en service qui propose que les véhicules stationnés soient utilisés comme réserves d'énergie reliées au réseau national. Cela aiderait à couvrir une partie du coût initial des véhicules. Malgré les coûts initiaux, le rapport du PIRG Education Fund a révélé que chaque autobus électrique permettrait aux écoles d'économiser en frais de carburant environ 2 000 $ USD par an et 4 400 $ en entretien, une économie qui pourrait être consacrée au personnel, aux bâtiments et pour du matériel scolaire » . Concernant l’aspect financier, Dan Raudebaugh a souligné: «Les coûts de consommation de diésel des autobus scolaires qui consomment ne représentent qu'environ 25% du coût de possession d'un bus diesel de quarante pieds, donc les coûts additionnels d’acquisition des bus zéro émission sont plus difficiles à avaler. Ajoutez à cela le fait qu'il n'y a pas d'agence gouvernementale pour diminuer les coûts des autobus scolaires, comme le programme de la FTA pour les autobus de transport en commun . Les services publics d'électricité ont été des partenaires actifs pour financer les autobus scolaires électriques dans certains districts scolaires, mais l'industrie a besoin de plus. Ce qui est nécessaire pour que ce marché se mette en branle, c'est une reconnaissance nationale de l'importance de favoriser le marché des autobus scolaires à zéro émission. Des investissements d’argent public et privé sont nécessaires pour aider le processus » Sustainable Bus
Contribution: André H. Martel
Volvo Trucks North America a annoncé qu’il commencera à vendre le modèle de camion Volvo VNR Electric le 3 décembre 2020 aux États-Unis et au Canada.
En tête du déploiement des véhicules zéro émission de classe 8 dans l’industrie du camionnage nord-américaine, Volvo Trucks commencera à produire le modèle Volvo VNR Electric dans son usine de New River Valley à Dublin, en Virginie, au début de 2021. « Volvo Trucks s’est engagée à mener le secteur du transport commercial vers des solutions plus durables en faisant progresser l’électromobilité. Nous continuerons à investir et à stimuler le développement de cette technologie, tant au niveau mondial qu’ici même en Amérique du Nord », a déclaré Peter Voorhoeve, président de Volvo Trucks North America. « Nous sommes enthousiastes à l’idée de mettre sur le marché le Volvo VNR Electric dans quelques semaines ». Volvo Trucks, en tant qu’organisation mondiale, a annoncé aujourd’hui, lors de la journée des marchés financiers du groupe Volvo, qu’elle proposera une gamme complète de poids lourds électriques en Europe en 2021, et qu’au cours de cette décennie, cela sera suivi par le développement de véhicules électriques pour les opérations lourdes sur longue distance, y compris des camions électriques à batterie et à pile à combustible avec une plus grande autonomie. Volvo Trucks prévoit de commencer à vendre des camions électriques alimentés par des piles à combustible à hydrogène dans la seconde moitié de cette décennie, et l’objectif est de disposer d’une gamme de produits sans fossiles d’ici 2040. « En augmentant rapidement le nombre de camions lourds électriques, nous voulons aider nos clients et les acheteurs de transport à atteindre leurs objectifs ambitieux en matière de durabilité. Nous sommes déterminés à continuer à conduire notre industrie vers un avenir durable », a déclaré Roger Alm, président de Volvo Trucks Corporation. Du point de vue de Volvo Trucks, la transition vers des transports plus durables consiste essentiellement à rendre changement aussi doux que possible pour les exploitants de flottes, afin qu’ils puissent commencer à s’adapter. Les solutions proposées doivent être sans fossiles et permettre aux flottes d’atteindre les niveaux de rentabilité et de productivité nécessaires. « Dans le cadre du très fructueux projet Volvo LIGHTS, que nous avons lancé en 2019 en Californie du Sud en collaboration avec quatorze autres organisations pionnières, nous avons validé la viabilité et la fiabilité du Volvo VNR Electric dans des opérations réelles et prouvé ce qu’il faut pour créer une solution électromobile holistique de bout en bout afin de favoriser une véritable durabilité dans l’industrie du camionnage », a déclaré M. Voorhoeve. « Nous sommes tout à fait convaincus de pouvoir mettre cette nouvelle technologie sur le marché commercial ». Source Transport Magazine
Contribution: André H. Martel
Un autre mois, un autre record de ventes pour les véhicules électriques. Le Royaume-Uni a dépassé 12% de part de marché en octobre, le plus haut de tous les mois «normaux» (sans quarantaine), bien au-dessus du 10,5% du mois dernier. La part cumulative des VÉ rechargeables depuis le début de l'année est désormais de 9,1% et devrait atteindre 10% d'ici la fin de l'année.
Le résultat combiné de 12,1% des rechargeables comprenait principalement des véhicules tout électriques (BEV) c’est-à-dire 6,6% du marché total, alors que les hybrides rechargeables (PHEV) représentaient 5,5% du marché. Il s'agit d'une légère augmentation de la pondération des PHEV par rapport aux contributions précédentes de 5,5% BEV et 3,6% PHEV. Le total cumulatif pour 2020 s'élève jusqu'à présent à 9,1% pour les VÉ rechargeables, contre seulement 2,7% à la même période l'année dernière.
Cependant, nous n'avons pas encore de données détaillées sur les ventes de modèles BEV pour octobre au-delà des données de base statistiques. Il faut préciser que bon nombre des 10 voitures les plus vendues au Royaume-Uni offrent plusieurs modèles électriques. Nous savons cependant que le plus vendu cette année, a été le Model 3 de Tesla qui malheureusement n’a pas reçu de nouveaux véhicules en octobre et a donc enregistré peu de ventes. Cependant pour mettre les données en perspectives, au premier semestre 2020, le Model 3 avait conquis 30% du marché britannique des BEV et devrait probablement clore l'année dans une position tout aussi forte.
La Nissan LEAF est depuis longtemps le 2 e véhicule le plus vendu au Royaume-Uni, avec généralement un peu plus de 10% du marché britannique des BEV, devant les 3e et 4e places. Ces derniers, la MG ZS EV et la Jaguar I-PACE, se livrent une lutte serrée. Cette dernière devançait légèrement son compétiteur début septembre avec 7,8% de part du marché des BEV depuis le début de l'année.
MG Motor UK a rapporté que leur ZS EV avait connu un autre bon mois en octobre, la marque gagnant 7,7% du marché britannique des rechargeables pour le mois d'octobre, soit environ 1314 ventes d'unités. Ce résultat est dû principalement aux performances de la MG ZS EV et à la vente de quelques modèles PHEV MG HS supplémentaires. Le nouveau wagon de tourisme MG5 BEV n'a toujours pas encore connu un volume significatif de livraisons en octobre, mais devrait commencer à connaitre une augmentation des ventes en novembre. La Renault ZOE demeure pour le moment à la 5e place et avait pris 6,2% du marché britannique des BEV début septembre. Nous n'avons pas encore de données de vente sur la Volkswagen ID.3 au Royaume-Uni, mais la nouvelle venue a certainement le potentiel à moyen terme de déplacer la ZOE, et même la Jaguar I-PACE et la MG ZS EV pour se hisser en troisième position sur le marché britannique. On peut même parier que l'ID.3 pourrait menacer la deuxième place de la Nissan LEAF étant offerte à un prix similaire. Depuis le début de l'année, la part de marché des VÉ rechargeables au Royaume-Uni s'élève désormais à 9,1% appuyée par la performance record des deux derniers mois, chacun voyant sa part de marché grimper au-dessus de 10%. Les mois de novembre et décembre au Royaume-Uni connaissent traditionnellement une énorme augmentation des ventes de rechargeables comparativement au reste de l'année. 2019 a vu la part de marché d'octobre augmenter à 4,4%, novembre à 5,8% et décembre à 6,6%. Si la reprise se maintient d’ici la fin de cette année, la part des VÉ rechargeables britanniques pour l'année 2020 devrait facilement franchir la barre des 10%. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Fisker a annoncé lundi dernier une augmentation des réservations pour son VUS électrique Ocean et a confirmé ses plans pour un lancement européen.
La startup a accepté de prendre des réservations pour l'Ocean le 27 novembre 2019, avant même de le dévoiler au Consumer Electronics Show 2020 en janvier 2020. Lors de la présentation du 26 octobre dernier, le fondateur de l’entreprise Henrik Fisker a confirmé sur un tweet qu’il avait en mains 8871 réservations pour son Ocean. Un graphique accompagnant le tweet démontrait que les réservations avaient augmenté à la suite de deux événements clés pour la startup: l'annonce en juillet d'une fusion de sociétés d'acquisition à usage spécial (SPAC) qui a permis à Fisker d'entrer en bourse et un accord avec Magna annoncé plus tard en octobre pour assurer la fabrication et l'ingénierie. Dans un communiqué de presse, la startup a également confirmé vouloir établirson siège social européen à Munich, en Allemagne, baptisé «Matrix», alors que le siège mondial de Fisker, tel que précédemment annoncé sera à Manhattan Beach, en Californie, l’entreprise sera connue sous le nom «Inception ». La startup a également annoncé que le groupe de covoiturage danois Viggo avait commandé 300 VUS Ocean. Cependant, Fisker ne prévoit livrer aucun véhicule avant 2022.
Océan Fisker
Après avoir échoué de conclure un accord avec Volkswagen, Fisker a confirmé au début du mois qu'il se tournerait vers Magna pour construire l'Océan, entreprise qui s’engage à offrir des services d’ingénierie et la plateforme pour manufacturer les véhicules. Toujours selon Fisker, les travaux d'ingénierie progressent rapidement. Selon le communiqué de presse : "Les équipes d'ingénierie réparties à travers la planète travaillent sans relâche pour finaliser le projet Ocean en fonction d’une sortie, prévue pour novembre 2022". Fisker avait précédemment révélé un certain nombre de détails concernant l’Ocean, mais, comme il sera bâti sur une nouvelle plateforme, y aura-t-il des changements? Un toit solaire et un intérieur végétalien font partie des avantages du véhicule, qui semble se concentrer davantage sur le design que sur les performances ou la technologie. On vise toujours un prix de vente initial de 37 499 $ USD avant le crédit d'impôt pour véhicules électriques, ce qui pourrait avantager l'Ocean face au Model Y de Tesla dans la mesure ou tout se passe comme prévu. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Alors que la demande de véhicules électriques rebondit après le marasme de 2020, Tesla est en bonne voie pour dépasser les attentes en matière de bénéfices et atteindre un jalon important de livraison, ont déclaré les analystes de Wedbush.
Les livraisons du constructeur automobile au troisième trimestre ont dépassé les attentes. Les ventes de sa berline Model 3 ont également influencé cette évaluation positive. Tesla devrait publier mercredi ses résultats du troisième trimestre, et l'amélioration de ses outils de fabrication et le brillant succès de la Gigafactory 3 en Chine pourraient conduire à un résultat intéressant. Les analystes ont relevé leur objectif sur la valeur potentielle des actions Tesla à 500 $ contre 475 $, ce qui implique une hausse de 13,7% par rapport au niveau de clôture de vendredi au cours des 12 prochains mois. Wedbush a maintenu une évaluation «neutre» sur les actions. Les 139 300 livraisons au dernier trimestre rapprochent également Tesla de son objectif de 500 000 livraisons cette année. Une demande accrue en Chine et de solides ventes en Europe sont essentielles pour l'aider à atteindre son objectif. L'objectif de 500 000 livraisons était une chimère il y a à peine six mois alors que Tesla et d'autres manufacturiers automobiles naviguaient dans la pandémie COVID. La Chine en particulier pourrait sensiblement améliorer la rentabilité de Tesla au cours des prochaines années, le pays représentant plus de 40% des ventes annuelles du constructeur automobile, a ajouté Wedbush. Les investisseurs s’attendent à la hausse des bénéfices après des années de pertes. Selon l'équipe, à la suite de l'accélération des livraisons du Model Y au quatrième trimestre et à l'augmentation de la demande en Chine, le constructeur automobile est sur le point de transformer la publication de ses résultats trimestriels de mercredi en une progression importante par rapport à ses compétiteurs en difficulté. Tesla a clôturé à 439,67 $ USD par action vendredi, en hausse de 430% depuis le début de l'année. Business Insider
Contribution: André H. Martel
À la suite de la communication aux actionnaires de Tesla pour le deuxième trimestre 2020 et le 10-Q , l’entreprise prévoit produire le Model Y et le Cybertruck dans sa Gigafactory près d’Austin au Texas, qui est actuellement en construction. Le PDG de Tesla, Elon Musk, a déclaré que l’on construirait également le Model 3 destiné au secteur est des États-Unis, sans que ce soit confirmé dans la demande. Le Tesla Semi devrait également être produit à la Gigafactory du Texas. Cependant, cela n'est pas non plus mentionné dans ces documents et on ne sait toujours où le Semi sera produit.
Il nous faut, selon les termes de cette demande d’autorisation, inclure dans les activités futures de la nouvelle Gigafactory du Texas: les batteries. Ce n’est pas une surprise, mais nous avons maintenant d'autres preuves selon Bloomberg . Dans une demande d'autorisation de construction de nouvelles installations de 188 pages que Tesla a déposée auprès de la Texas Commission on Environmental Quality (TCEQ), Bloomberg a remarqué cette phrase: «L'entreprise veut exploiter une unité de fabrication de cellules pour produire les batteries à être installées dans nos véhicules."
Selon Bloomberg «Le dépôt auprès de l'organisme de règlementation du Texas en juillet dernier faisait partie d'une demande d'enregistrement de permis permettant à l'entreprise de diversifier la production dans son usine. GHD Services Inc. a soumis l'enregistrement au nom de Tesla ». Nous avons mis beaucoup de temps et d’énergie pour expliquer et spéculer sur les plans de batterie de Tesla après sa présentation du Battery Day . Les batteries sont au cœur des projets futurs de Tesla et peuvent être considérées comme l'un des deux points sur lesquels l’entreprise souhaite focaliser. Tesla a l'intention de produire 3 térawattheures (TWh) de batteries annuellement d'ici 2030, ce qui est plus que ce que les experts en batteries de Benchmark Minerals s'attendaient à ce que le monde entier produise d'ici 2030. Son «usine pilote» de 10 gigawattheures (GWh) de Fremont, en Californie, serait la 13e plus grande usine de batteries au monde si elle avait été entièrement mise en ligne aujourd'hui, mais c’est une petite usine si l’on considère que Tesla prévoit produire 200 gigawattheures de batteries annuellement d’ici la fin de 2022. Notez que la production mondiale de cellules de batterie lithium-ion l'année dernière était d'environ 180 GWh. En d'autres termes, Tesla a d’énormes objectifs de production de batteries. D’ici 2030, Tesla prévoit produire environ 17 fois plus de batteries lithium-ion par an (en termes de capacité de stockage d'énergie) que le monde entier en produisait en 2019. La majorité de ces batteries seront utilisées dans les Model Y, Cybertruck, Tesla Semi et Model 3 qui seront produits dans la nouvelle Gigafactory du Texas. En fait, Tesla souhaite produire des batteries dans chacune de ses nouvelles Gigafactories afin de réduire les coûts logistiques liés à la production de batteries et de véhicules sur différents sites. On s’attendait depuis longtemps à ce que Tesla produise des batteries aux États-Unis, nous savons maintenant que ce sera à son usine d’Austin, au Texas. Pour plus de détails sur la façon dont les batteries des nouveaux véhicules de Tesla seront conçues et comment elles seront intégrées dans les futurs véhicules voir:https://cleantechnica.com/2020/10/10/teslas-new-structural-battery-pack-its-not-cell-to-pack-its-cell-to-body/ Cela implique un changement dramatique et révolutionnaire, comme l'ont confirmé les dirigeants de Tesla Elon Musk, PDG, et Drew Baglino, CTO, dans la conception des véhicules, la production des véhicules ainsi que dans la conception et la production des batteries. De plus, cela explique en outre pourquoi la colocalisation des processus de production de véhicules et de batteries sera si utile dans les prochaines étapes de développement des véhicules les plus vendus de Tesla.
Ce pourrait être ironique, et peut-être approprié pour la société américaine, de voir l'entreprise, chef de file incontestée de la transition vers les véhicules électriques, construire un nombre record de batteries et de voitures électriques, camions et VUS dans un État reconnu internationalement comme un chef de file de l’industrie pétrolière et gazière. Alors que cette industrie fossile est en perte de vitesse, victime du succès de Tesla, celle-ci s’installe dans son arrière-cour pour construire les fondations de ce qui pourrait devenir la plus grande usine au monde et de potentiellement embaucher des cols bleus qui autrefois croyaient faire carrière dans une société pétrolière et gazière pour le reste de leur vie active.
Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Mercedes-Benz envisage de mettre sur le marché les nouveaux véhicules électriques de luxe EQS et EQE7/10/2020
Le constructeur automobile prévoit sortir six nouveaux véhicules électriques au cours des deux prochaines années.
Mercedes-Benz a dévoilé une gamme de nouveaux véhicules électriques construits sur une architecture évolutive qui permettra au constructeur automobile d'adapter sa production à une variété de types et de formes de véhicules. Certains des nouveaux modèles prévus sont:
De plus, le Mercedes EQA, un VUS compact basé sur la série GLA du constructeur automobile, entrera en production plus tard cette année, suivi du VUS multisegment EQB en 2021. Soit un total de six nouveaux véhicules électriques sortis au cours des deux prochaines années. Cela contribuera grandement à aider Mercedes à atteindre son objectif de lancer 10 nouveaux véhicules électriques dans cette décennie. L'EQS sera le premier construit sur la nouvelle plateforme de véhicules électriques modulaires de Mercedes. Mercedes a révélé très peu de détails sur ces véhicules. Le constructeur automobile a cependant déclaré que l'EQS devrait atteindre une autonomie de 700 kilomètres selon les normes européennes WLTP. Il est cependant possible d’extrapoler certaines des spécifications et caractéristiques de conception de l'EQS en se basant sur le concept-car Vision EQS présenté l'année dernière. Cette annonce a été faite dans le cadre d'une mise à jour de Daimler, la société mère de Mercedes-Benz, au cours de laquelle les dirigeants ont présenté des plans de réduction de coûts d'exploitation de 20% d'ici 2025 et la disparition de certains de leurs modèles qui ne seront plus offerts dans le futur. Les réductions de coûts entraîneront presque certainement de nouvelles mises à pied, alors que Daimler avait déjà annoncé l’été dernier qu'il supprimerait 30 000 emplois. L'entreprise souhaite repositionner Mercedes-Benz en tant que marque de «luxe», par opposition à une marque «premium» qui a été son positionnement depuis des décennies. En d'autres termes, ils veulent se positionner plus comme Rolls-Royce et Bentley plutôt que comme Audi, BMW, Jaguar et Lexus. Mercedes est largement considérée par les spécialistes comme en retard par rapport aux autres grands constructeurs automobiles en ce qui concerne la sortie de nouveaux véhicules électriques. Par exemple, le VUS EQC évalué à 68 000 USD était censé être expédié aux États-Unis au début de 2020, mais ce projet a été repoussé jusqu'en 2021 . The Verge
Contribution: André H. Martel
Lors du débat présidentiel de 2020 mardi dernier, le modérateur Chris Wallace a interrogé les candidats Donald Trump et Joe Biden sur le changement climatique et leurs projets de protection de l’environnement.
Alors qu’ils étaient en opposition sur la plupart des points, les deux candidats ont déclaré qu’ils soutenaient les véhicules électriques. C’est potentiellement une bonne nouvelle pour les fabricants de batteries, les constructeurs automobiles et les sociétés d’infrastructure de recharge sur le marché américain, notamment Tesla, Ford, General Motors, Panasonic et QuantumScape, qui est récemment devenue une société publique via SPAC. Selon une étude de l’ Agence internationale de l’énergie , les ventes de voitures électriques ont atteint 2,1 millions dans le monde en 2019, ce qui ne représente que 2,6% des ventes mondiales de voitures, avec 880 000 de ces véhicules vendus aux États-Unis. Même en ajoutant les nouvelles offres de VÉ sur le marché américain, les ventes de véhicules électriques ne devraient représenter que 9,1% des ventes totales de véhicules aux États-Unis en 2025, selon les prévisions d’ IHS Markit. Une portion du plan climatique de Biden prévoit soutenir les véhicules électriques. «Nous allons nous assurer que nous sommes en mesure de transformer la flotte de véhicules fédérale en une flotte de véhicules électriques», a déclaré Biden. «Pour faciliter la tâche nous allons installer 500 000 bornes de recharge sur toutes les autoroutes que nous allons construire à l’avenir.» En mai 2019, le bureau de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables du département américain de l’énergie, ou EERE, a confirmé qu’il y avait 68 000 bornes de recharge pour véhicules électriques aux États-Unis et que 22 620 étaient opérationnelles en Californie. Bien que la plupart des propriétaires de véhicules électriques rechargent généralement leur véhicule pendant la nuit à la maison, ce n’est pas toujours pratique pour les résidents d’appartements ou les conducteurs qui voyagent avec des véhicules électriques sur de plus longs trajets. L’ajout d’une infrastructure de recharge pourrait accélérer l’adoption de véhicules électriques à des fins commerciales et grand public en atténuant ce que l’on appelle communément l’anxiété d’autonomie. Lors d’un échange avec Wallace concernant l’assouplissement des normes d’économie de carburant, le président a déclaré qu’il soutenait également les voitures électriques. «Je suis également d’accord avec les voitures électriques. Je suis tout à fait pour les voitures électriques. J’ai octroyé de gros incitatifs pour le développement des voitures électriques. En revanche ce qu’ils ont fait en Californie est tout simplement fou. Trump continue de s’indigner face aux normes d’émissions automobiles de la Californie, qui sont plus strictes que les règles fédérales, ainsi que du plan du gouverneur Gavin Newsom d’interdire en Californie la vente de voitures particulières et de camions neufs à essence d’ici 2035. Les commentaires de mardi contrastent avec les actions antérieures de Trump sur les véhicules électriques. En mars 2019, la Maison Blanche a proposé de mettre fin au crédit d’impôt fédéral de 7500 $ pour les personnes qui achètent un véhicule électrique plutôt qu’une voiture à essence. Cependant, dans une interview de janvier 2020 avec Joe Kernen de CNBC, Trump a déclaré à propos du PDG de Tesla, Elon Musk: «C’est l’un de nos grands génies; nous devons protéger notre génie! » Il a également déclaré: «Il va construire une très grande usine aux États-Unis. Il doit le faire parce que nous l’aidons, il doit donc nous aider en retour». Tesla planifie actuellement la construction d’une nouvelle usine au Texas. CNBC
Contribution: André H. Martel
Si vous suivez le marché américain des véhicules électriques depuis quelques années, vous savez que l’arrivée historique du Model 3 de Tesla a fait grimper la demande de voitures électriques, que ce soit à l'étranger ou aux États-Unis, mais c’est aux États-Unis que l’impact fut le plus marquant.
Pour représenter cette croissance, le département américain de l'énergie a publié un graphique basé sur les données du Laboratoire national d'Argonne montrant à quel point la capacité de la batterie lithium-ion dans les nouveaux véhicules électriques a augmenté de 2017 à 2018, puis encore un peu plus en 2019.
Selon le département américain de l'Énergie : «Avec une augmentation de 1% des ventes et une augmentation de la taille des batteries, les véhicules tout électriques ont représenté une quantité record de capacité de batteries de véhicules rechargeables vendues en 2019, soit l’équivalent de 17,4 gigawattheures». «Par contre, les véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV) représentaient une plus petite partie de la capacité globale des véhicules rechargeables en raison de leurs volumes de ventes plus faibles et du fait qu'ils sont équipés des batteries plus petites que les véhicules tout électriques, car ils sont assistés de moteurs à essence pour accroitre leur autonomie. Les ventes de PHEV ont diminué de 32% de 2018 à 2019. L'année 2018 a également été la première année complète de ventes du Model 3 de Tesla, ce qui explique la forte augmentation de la capacité totale du nombre de batteries entre 2017 et 2018. »
En effet. Le Model 3 a amené le marché des véhicules électriques, en particulier le marché américain, à un autre niveau. Le Model Y devrait aussi le stimuler, bien que de manière moins spectaculaire en raison de l’intérêt marqué du consommateur moyen pour le Model 3. De plus, le Cybertruck de Tesla qui devrait bientôt être disponible sur le marché devrait intéresser une nouvelle vague d'acheteurs. Durant la même période, une poignée d'autres voitures, camions et VUS électriques intéressants seront également disponibles pour le consommateur. Beaucoup d'autres véhicules sont en développement sur les marchés européen et chinois, mais, de nombreux arrivages de VÉ sont également prévus aux États-Unis. En 2020, la Ford Mustang Mach-E débarquera sur le marché. Ensuite, 2021 amènera la Volkswagen ID.4. La Ford F-150 électrique sera également bientôt disponible. Rivian devrait bientôt produire des modèles très attendus quoiqu’un peu trop chers, un VUS électrique et une camionnette électrique. Et puis il y a le Nikola Badger. Les véhicules électriques ne représentent encore que 2% du marché automobile américain, contre environ 10% en Europe actuellement, mais nous voyons des signes encourageants chez les manufacturiers et les consommateurs. Les choses devraient redevenir intéressantes et excitantes dans les années à venir. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
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