Alors que la pandémie COVID-19 a décimé une partie de l'économie mondiale, elle a également créé des possibilités de développement uniques dans d'autres secteurs. L'un de ces nouveaux marchés qui a profité de la COVID 19 est celui des deux-roues électriques incluant les vélos électriques et les motos électriques, vers lesquels les usagers se sont tournés en grand nombre.
La plupart des fabricants de vélos électriques et de motos électriques sont assez discrets sur leurs chiffres de vente. Mais avec l'énorme demande engendrée par les consommateurs qui ont opté récemment pour les véhicules électriques à deux roues, plusieurs grands fabricants ont ouvert leurs livres et révélé à quel point ils avaient augmenté leurs ventes au cours de l'année écoulée. Le grand fabricant italien de motos électriques Energica a récemment déclaré que les 8 premiers mois de 2020 avaient enregistré un volume de commandes 200% supérieures à ses ventes de 2019, avec plus de 4,3 millions d'euros de chiffre d'affaires jusqu'à présent cette année. Energica est actuellement en bonne position pour tripler ses ventes de 2019 d'ici la fin de cette année.
Aux États-Unis, le plus grand fabricant de vélos électriques Rad Power Bikes , est également sur la bonne voie pour tripler cette année ses ventes de 2019 .
Rad Power Bikes peut espérer un chiffre d'affaires de 250 millions de dollars pour 2020, grâce à des lancements de vélos électriques à budget limité comme les vélos électriques RadRunner à 1199 USD et les vélos électriques RadMission à 999 USD , en plus de leur favori de longue date, le RadRover électrique à 1499 USD, un vélo monté sur de gros pneus.
L'une des principales raisons de cette forte hausse des ventes a été le passage à la mobilité électrique personnelle, motivé par les usagers cherchant à éviter les transports publics encombrés. Et le PDG de Rad Power Bikes, Mike Radenbaugh, a récemment expliqué qu'il ne voyait pas cela comme une nouvelle mode, mais plutôt comme la nouvelle norme:
«Nous pensons que les consommateurs ont soudainement réalisé le potentiel des deux roues électriques pour se déplacer plus librement. Il faut non seulement que nous puissions répondre à cette demande qui a augmenté chez les personnes travaillant à domicile, faisant du magasinage, recherchant des moyens socialement acceptables de se déplacer, et nous sommes convaincus que c’est le début d’une nouvelle norme qui connaitra une croissance pour de nombreuses années à venir et nous devons dès maintenant planifier cette demande future. Il ne s'agit pas uniquement de planifier les commandes de l'été prochain, mais de planifier les commandes pour les prochaines 10 années. » En fait, Rad Power Bikes a tellement grandi que son président estime la part de marché de l'entreprise aux États-Unis à 25%, les 75% restants étant répartis entre au moins 100 autres compétiteurs. Pour le moment, tout le monde se bat pour la deuxième place.
Mais Rad Power Bikes n'est pas la seule entreprise de vélos électriques à afficher une croissance impressionnante. Lectric E-Bikes n'a pas l’expérience de Rad Power Bikes, mais la start-up de vélos électriques a toujours affiché une croissance explosive depuis l'été dernier.
En à peine plus d'un an, le succès du vélo électrique Lectric XP à 899 $ a fait passer le fabricant d'une start-up de garage à un chiffre d’affaires d’environ 25
Lectric E-Bikes a même récemment dévoilé son deuxième modèle de vélo électrique à 899 $ en à peine un an d’existence, démontrant ainsi la rapidité avec laquelle l'entreprise s'est développée.
Et ces données ne touchent que les fabricants qui ont accepté de partager leurs chiffres de vente. Compte tenu que des centaines d'entreprises se disputent une part du gâteau, la croissance réelle de l'industrie est difficile à quantifier. Mais quelle que soit la manière dont vous l’évaluez, la tendance est claire: l'adoption des deux-roues électriques est en croissance continue et ne semble vouloir montrer de sitôt aucun signe de ralentissement. Electrek
Contribution: André H. Martel
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Uber prévoit offrir du transport exclusivement en véhicules électriques d'ici 2030 dans les villes américaines, canadiennes et européennes , et d'être entièrement exempt d'émissions d'ici 2040.
L'annonce d'Uber liée à la crise climatique est intervenue à la suite de la publication d’un rapport reconnaissant que ses véhicules ont plus d’impact négatif sur le climat que le véhicule moyen. Uber a déclaré que l'émission en carbone de ses voyages est 41% supérieure à l’utilisation normale d’un véhicule. Les activités routières d’Uber exigent plus de kilométrage car les conducteurs doivent d'abord rouler une certaine distance pour récupérer leurs passagers. Un rapport du gouvernement californien produit en 2019 a révélé que les véhicules de covoiturage ne roulent que pour environ 61% des kilomètres parcourus avec un client à bord. Une étude menée en 2020 par l'Union of Concerned Scientists a récemment révélé que les services de covoiturage généraient 69% d'émissions de plus que les services de transport qu'ils visaient à remplacer. «Les changements climatiques demeurent une menace et une crise existentielles qui nécessitent que chaque personne, chaque entreprise et chaque nation assument leur responsabilité», a déclaré le PDG d'Uber, Dara Khosrowshahi. "Nous savons que ce sera difficile." Le transport est la plus importante source d'émissions de gaz aux États-Unis. Aujourd'hui, seuls 0,15% des transports effectués par Uber se font en véhicules électriques. Les voitures électriques sont moins coûteuses à exploiter que les véhicules fonctionnant au gaz, mais peuvent coûter 50% de plus qu’une voiture à essence à l'achat. Les véhicules électriques représentaient 2,5% du marché mondial des véhicules légers en 2019 . L'annonce d'Uber intervient près de trois mois après que son rival Lyft se soit engagé à ne proposer que des véhicules électriques en 2030. Certains experts croient que le calendrier est optimiste pour les entreprises de covoiturage. Selon Shin-pei Tsay, directeur de la politique, des villes et des transports chez Uber, l'infrastructure de recharge des véhicules électriques est également un problème. De nombreux chauffeurs vivent dans des immeubles à logements multiples et ne disposent pas de garage. «La mise en place d'une infrastructure de recharge publique dans des quartiers plus résidentiels a vraiment intéressé les chauffeurs d’Uber.» Le passage aux véhicules électriques augmentera les coûts pour les utilisateurs d'Uber, car ils seront requis de couvrir une partie des coûts liés à la transition vers les véhicules électriques. Uber rajoute que la compagnie prendra les mesures nécessaires pour faciliter la transition des conducteurs vers les véhicules électriques. Aux États-Unis et au Canada, les conducteurs de véhicules électriques reçoivent désormais 1,50 $ de plus par voyage, a déclaré Uber, alors que 0,50 $ proviendront directement du passager. En revanche, les conducteurs de véhicules hybrides recevront un supplément de 0,50 $ par voyage. Uber a également déclaré qu'il travaillerait en collaboration avec les constructeurs automobiles pour leur offrir des réductions sur les véhicules électriques. Uber a déclaré dans un rapport publié mardi en Europe que de nombreux conducteurs seraient confrontés à une réduction significative de leurs revenus s'ils n'avaient pas accès à une borne de recharge domestique et à une subvention généreuse pour combler l'écart du coût d’achat d'un véhicule électrique. Il y a un manque de voitures électriques abordables et d'occasion, selon le rapport. L'écart de prix entre une voiture d'occasion à essence et un véhicule électrique neuf peut aller jusqu'à 30 000 euros, selon le rapport. Uber a ajouté une fonctionnalité sur son application qui permet aux utilisateurs de requérir un véhicule électrique. Uber affirme que l'option est déjà disponible dans 37 villes européennes et le sera dans 60 marchés d'ici la fin de l'année, notamment à San Francisco, Los Angeles, San Diego, Chicago, Denver, Seattle et Toronto. L'objectif d'Uber d'atteindre zéro émission d'ici 2040 intervient près d'un an après qu'Amazon ait pris un engagement similaire, et en juillet dernier, Apple a annoncé son intention d'être entièrement neutre en carbone d'ici 2030. Matt McFarland CNN
Contribution: André H. Martel
450 bus électriques roulent à Moscou . Le principal opérateur de bus de la ville, Mosgortrans , a lancé en août son nouveau bus zéro émission. Le véhicule est fabriqué par la société nationale Kamaz .
La ville est désormais fière de posséder l'une des plus grandes flottes de bus électriques au monde après la Chine. Depuis 2018,la compagnie Kamaz a livré 334 bus électriques à Mosgortrans. Au cours de la même année, l'opérateur moscovite Mosgortrans a fait deux commandes de 100 bus électriques aux fabricants Kamaz et GAZ . Les bus Kamaz, le modèle 6282 deuxième génération, peuvent transporter plus de 85 passagers et sont équipés de ports USB et d'une connexion Wifi. L'un de ces véhicules a été présenté par Kamaz au dernier sommet de l'UITP à Stockholm . Dans le cadre de contrats de service, le groupe Kamaz et ses partenaires sont responsables de la fonctionnalité complète des véhicules pendant 15 ans c’est-à-dire pour l’ensemble de leur durée de vie, souligne le ministère des transports et du développement des infrastructures routières de Moscou. En 2020, pas moins de 150 bus électriques ont été livrés à la ville de Moscou. Et selon les plans, 150 autres seront livrés d'ici la fin de l'année. Il est prévu que d' ici 2024, le nombre total de bus électriques à Moscou dépassera 2600 unités, représentant ainsi le tiers de tous les bus du réseau de transport public de la ville. Aujourd'hui, les bus électriques circulent sur 36 itinéraires couvrant une grande partie du réseau de transport urbain de Moscou. Le nombre d'itinéraires continuera d'augmenter à mesure que de nouveaux véhicules seront livrés. Sustainable Bus
Contribution: André H. Martel
Vous planifiez d’acquérir une voiture électrique? Hâtez-vous de commencer vos démarches, car les fonds consentis au programme fédéral de subventions pour l’achat d’un véhicule zéro émission filent plus rapidement que prévu.
Le gouvernement de Justin Trudeau a réservé 300 millions de dollars pour inciter les Canadiens à faire l’acquisition d’une automobile neuve qui produit peu ou pas d’émission de gaz à effet de serre. Un montant de 5 000 $ leur est accordé s’ils achètent ou s’ils louent, du 1er mai 2019 au 30 avril 2022, un véhicule électrique à batterie, un véhicule hybride électrique rechargeable pouvant parcourir au moins 50 km avec une seule charge ou un véhicule doté d’une pile à hydrogène. Les fonds sont versés selon le principe du «premier arrivé, premier servi», indique Transports Canada. Or, plus d’un an après le lancement de ce programme de subventions, 75 % des fonds ont été versés à des électromobilistes, d’après des données obtenues par la Presse canadienne. Pas moins de 225 millions de dollars ont ainsi été distribués à quelque 53 510 propriétaires d’automobile. Le Québec et la Colombie-Britannique ont obtenu jusqu’à maintenant la part du lion de ces subventions, soit 86 % des fonds distribués. «Tant que le gouvernement fédéral n’a pas fait d’amendement dans son budget, on risque de manquer d’argent. Ça serait bien que les gens profitent maintenant des subventions», affirme Simon-Pierre Rioux, président de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ). Inscrivez-vous sur la liste d’attente L’AVEQ vous suggère de commencer rapidement à vous informer sur les différents modèles, et même à visiter un concessionnaire automobile pour faire un essai routier. Si vous trouvez un véhicule propre qui répond à vos besoins et à vos préférences, vérifiez dans quel délai vous pourrez en prendre possession. Au besoin, inscrivez-vous sur la liste d’attente. «On donne en général un dépôt de 100 $ pour réserver un véhicule, rapporte M. Rioux. On n’est pas obligé de donner plus et ce dépôt est remboursable en tout temps.» Les consommateurs attendent en moyenne de deux à quatre mois avant de recevoir leur nouveau véhicule zéro émission, d’après le président de l’AVEQ. Ce dernier souligne que ce temps d’attente, qui pouvait atteindre jusqu’à un an il y a quelques années, a diminué en raison des quotas de vente imposés aux constructeurs d’automobiles par le gouvernement du Québec. Programme de subventions renfloué? Si vous n’êtes pas prêt à acheter un véhicule électrique, sachez que l’AVEQ est persuadée que le programme de subventions sera renfloué. «On s’attend à ce que de nouveaux fonds soient injectés dans ce programme qui est très populaire», dit Simon-Pierre Rioux. Qui plus est, le gouvernement fédéral a avantage à bonifier le financement du programme de subventions en raison des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre que le Canada s’est fixés, soit une diminution de 30 % par rapport au niveau de 2005. «C’est grâce notamment à l’achat de véhicules électriques par les Canadiens que le Canada espère atteindre cette cible, dit M. Rioux. Il ne peut pas juste couper le programme. Il a des engagements internationaux.» Le Canada planifie que, d’ici 2025, 10 % des véhicules vendus seront électriques. Cette proportion devrait atteindre 30 % en 2030 et 100 % en 2040. Le gouvernement du Québec a pour sa part comme objectif que 100 000 véhicules électriques roulent sur les routes d’ici la fin de 2020, et 300 000 en 2026. Son programme de subventions Roulez vert, qui permet de recevoir une aide financière pouvant atteindre 8 000 $ à l’achat d’un véhicule entièrement électrique, a été prolongé jusqu’en 2026. Par : Marie-Ève Shaffer Protégez-vous
Contribution: André H. Martel
La pression de Wall Street monte pour que General Motors scinde ses opérations de production de véhicules électriques afin de mieux se positionner contre Tesla et les nombreux startups qui pointent à l’horizon .
La nouvelle société serait probablement évaluée entre 15 à 20 milliards de dollars et pourrait potentiellement valoir jusqu’à 100 milliards de dollars, selon l’analyste de la Deutsche Bank Emmanuel Rosner. La capitalisation boursière totale de GM s’élève actuellement à 43 milliards de dollars. “Créer une nouvelle entité ajouterait potentiellement de la valeur à l’entreprise”, a-t-il déclaré lundi lors du “Power Lunch” de CNBC. Plus GM se détachera des opérations concernant les véhicules électriques, plus cela permettra d’augmenter rapidement sa valeur”, selon Rosner. Les actions de GM ont clôturé lundi en hausse de 7,7% après que Deutsche Bank eut relevé sa valeur à court terme et suggéré l’achat d’actions de GM et la situation demeurait similaire mardi midi. Les spéculations sur les éventuelles retombées économiques de ses activités touchant les véhicules électriques se sont multipliées depuis l’annonce des résultats du deuxième trimestre du constructeur automobile le 29 juillet. Au cours de l’appel conférence, Rosner a recommandé au constructeur automobile de séparer ses opérations, «forçant le marché à reconnaitre sa technologie de pointe». L’analyste de Morgan Stanley, Adam Jonas, a également suggéré de changer le nom de GM pour mieux s’aligner sur ses technologies émergentes. Il a suggéré «Ultium», le nom donné aux nouvelles batteries de véhicules de la prochaine génération de GM. La PDG et présidente de GM Mary Barra , qui depuis longtemps veut conserver intacte la société n’a cependant pas rejeté aucune des deux idées. Elle a déclaré qu’elle prendrait en considération la recommandation et que GM, qui a été créée en 1908, apporterait tous les changements nécessaires pour accroître la valeur pour les actionnaires. “Nous évaluons constamment de nombreux scénarios différents, nous sommes ouverts à regarder et évaluer tout ce qui, selon nous, va générer de la valeur pour les actionnaires à long terme”, a-t-elle déclaré. “Donc, je dirais que rien n’est exclus.” Selon un avis remis hier par un analyste de Morgan Stanley l’activité Ultium de GM est évaluée à environ 20 milliards de dollars. Morgan Stanley a augmenté son évaluation de la valeur potentielle des actions de GM à la bourse de 43 $ à 46 $ l’unité se basant sur le potentiel de développement de l’entreprise de véhicules électriques de GM, en particulier Ultium. «GM a augmenté sa capacité de production de batteries à un niveau supérieur, assurant son approvisionnement interne et sa capacité de fournir une clientèle extérieure à grande échelle», écrit-il. Jonas soutient également le fractionnement des opérations, permettant l’autonomie entre les deux unités se libérant d’obstacles qui faciliteront une allocation efficace du capital et le développement des compétences spécifiques». Don Bilson, de Gordon Haskett Research Advisors, a remis en question la validité de cette option hier. Il a déclaré qu’à sa connaissance aucun des actionnaires de GM n’avait suggéré une telle option et a remis en question le moment choisi par rapport au départ du directeur financier Dhivya Suryadevara. «Si GM prévoyait se séparer prochainement de son activité de VÉ et créer une société de voitures vertes autonomes pour rivaliser avec Tesla, Suryadevara ne voudrait-il pas en faire partie? Et tout aussi important, son départ signale-t-il que ce projet sera mis sur une voie secondaire? ” Il y avait eu ces dernières années des spéculations similaires concernant les retombées économiques concernant Cruise, la filiale de véhicules autonomes détenue majoritairement par GM. La société avait alors déclaré qu’elle pensait que maintenir les opérations sous un même toit avec SoftBank Vision Fund et Honda Motor en tant qu’investisseurs était le meilleur moyen de maximiser pleinement sa valeur. Cela dit, Bilson a également noté que “les constantes poussées de Tesla sont impossibles à ignorer et Barra devrait savoir que tôt ou tard, des actionnaires viendront se plaindre si les spécialistes continuent de croire que leurs actions pourraient doubler ou tripler.” La spéculation concernant une scission intervient alors que GM a planifié un “Tech Day” virtuel aujourd’hui pour discuter de ses opérations en Chine. L’évènement devrait ressembler au «EV Day» organisé par la société en mars dernier pour les médias américains et les analystes de Wall Street. L’évènement avait fait le point sur ses opérations concernant les véhicules électriques, incluant la nouvelle technologie Ultium. Malgré la pandémie, GM a reconfirmé son intention d’investir 20 milliards de dollars dans des véhicules autonomes et électriques entre 2020 à 2025, et à mettre sur le marché au moins 20 nouveaux véhicules électriques dans le monde d’ici 2023. Un pourcentage important de ces nouveaux véhicules devrait être destiné à la Chine, le plus grand marché mondial de véhicules électriques. - Michael Bloom de CNBC a contribué à ce rapport. CNBC
Contribution: André H. Martel
La pandémie de COVID-19 a eu un impact important sur nos activités. Heureusement, la recharge des véhicules électriques a été reconnue comme un service essentiel, ce qui nous a permis d’assurer un service constant pour nos clients. Cependant, nous avons dû arrêter temporairement le déploiement de nouvelles bornes pendant les mois de mars et d’avril.
Voici un graphique montrant le nombre de recharges par mois au cours des deux dernières années pour l’ensemble des bornes de recharge du Circuit électrique.
Source : Circuit électrique.
Avant la pandémie, il y avait en moyenne 73 000 recharges par mois, avec un pic de 80 000 durant la période des vacances. Puis, comme on le voit sur le graphique, il y a eu une forte baisse en avril avec seulement 15 000 recharges. Depuis le déconfinement et la reprise graduelle des activités, le nombre de recharges a augmenté. Toutefois, on constate quand même un retard par rapport à l’an dernier, avec 49 000 recharges en juin 2020 contre 56 000 en juin 2019. Cependant, depuis le début du mois de juillet, la courbe du nombre de recharges s’est redressée pour atteindre un niveau supérieur à celui de l’année dernière. Nous nous attendons à une augmentation modérée du nombre de recharges dans les prochaines semaines, en gardant à l’esprit que tout peut changer en fonction de l’évolution de la pandémie. Dans ce contexte, nous vous souhaitons un bel été en toute sécurité ! Source: Circuit Électrique Circuit Électrique
Contribution: André H. Martel
La Kia Soul EV de deuxième génération ne sera finalement pas vendue aux États-Unis, a rapporté le groupe CNET la semaine dernière.
Dévoilée au Salon de l'auto de Los Angeles 2018, la Soul EV devait être disponible au printemps 2019 en tant que modèle 2020. L’EPA avait même homologué une autonomie de 391 km . Il s'agissait d'une amélioration majeure par rapport à la Soul EV de première génération, qui avait une autonomie de 178 km et qui a été discontinuée en 2019. Fin 2019, Kia a déclaré que la mise en marché de la Soul EV deuxième génération serait retardée jusqu'en 2021. Pour le moment le véhicule n’est mentionné nulle part. Le rapport a cité une source anonyme de Kia Motors America, qui a déclaré que les problèmes d'approvisionnement et la demande venant d'autres marchés étaient à l'origine de l'annulation. "Kia Motors America n'a fait aucune annonce concernant la Soul EV 2021", a déclaré le porte-parole de Kia Neil Dunlop à Green Car Reports lorsqu'on lui a demandé de clarifier la situation.
Premier essai de la Kia Soul EV 2021
L'élimination de la Soul EV fera de la Niro EV la seule voiture électrique de Kia sur le marché américain. Les deux véhicules utilisent la même batterie et le même moteur électrique, mais ont une tenue de route différente. Basés sur les essais routiers en Corée du Sud et les similitudes de ce modèle avec le Hyundai Kona Electric, tous auraient souhaité l'arrivée de la Soul EV, plutôt que la Niro EV. Lors du dévoilement de la Niro EV et de la Soul EV, Kia a également expliqué que les deux modèles étaient destinés à des clientèles différentes. La décision de retenir la Soul EV est déconcertante étant donné que la société a annoncé qu'elle faisait un nouvel effort pour produire plus de véhicules électriques . En janvier, Kia a annoncé le «Plan S», qui comprend un investissement de 25 milliards de dollars dans les véhicules électriques, avec 11 nouveaux modèles prévus d'ici 2025. Cette nouveau plan devrait inclure un modèle différent, plus cher, qui offrira une autonomie de 482 km ou plus et qui sera attendu au plus tard en 2021. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Kandi America, la filiale américaine de Kandi Technologies Group, Inc. (NASDAQ GS: KNDI), un constructeur automobile international, a annoncé aujourd'hui son lancement officiel des véhicules électriques les plus abordables sur le marché américain et qu'elle concentrera initialement ses efforts sur la grande région de Dallas-Fort Worth.
«Chez Kandi, nous avons pour mission de rendre les voitures électriques accessibles à tous. Avec ces deux premiers modèles, nous lançons une « Auto EVolution » qui permettra à quiconque, quelle que soit sa situation financière, de s'offrir un véhicule électrique fiable et de haute technologie. » La compagnie a également dévoilé la «Kandi Campaign Auto EVolution for all », un lancement virtuel de ses préventes le 18 août prochain qui permettra aux clients de verser un dépôt entièrement remboursable de 100 USD pour les modèles K27 et K23, qui seront disponibles pour livraison le quatrième trimestre de 2020. «Les véhicules électriques sont appréciés depuis des années pour leur efficacité, leur durabilité et leur innovation. Cependant, les consommateurs qui souhaitaient un excellent véhicule électrique offrant tous les conforts de la vie moderne ne pouvaient en faire l'acquisition. Johnny Tai, PDG de Kandi America souhaite changer cela et révolutionner l'expérience d'achat de véhicules électriques pour l’ensemble des consommateurs. «Chez Kandi, nous avons pour mission de rendre les voitures électriques accessibles à tous. Avec ces deux premiers modèles, nous lançons une « Auto EVolution » qui permettra à quiconque, quelle que soit sa situation financière, de s'offrir un véhicule électrique fiable et de haute technologie. » Le lancement virtuel aura lieu à 10 h HNC (heure normale du centre) le 18 août. Les participants auront droit à une expérience enrichissante, y compris un regard exclusif sur leur design et les fonctionnalités technologiques avancées des modèles K27 et K23. Kandi fera tirer un véhicule parmi les participants, l'heureux gagnant se méritera un modèle K23. Les inscriptions au concours ouvriront en août. Au prix de 12 999 USD après crédits d'impôt fédéraux, le K27 est le modèle compact avec le plus d’espace intérieur pouvant accueillir confortablement jusqu'à quatre passagers. La voiture disposera d'une batterie au lithium de 17,69 kWh et d'une autonomie allant jusqu'à 160 km, ce qui en fait une voiture idéale pour la conduite urbaine. Pour ceux qui recherchent un véhicule plus gros avec plus d'espace dans le coffre, le K23 devient une option abordable à 22 499 USD après les crédits d'impôt fédéraux. De la taille d'un petit VUS, ce modèle comprend une batterie au lithium de 41,4 kWh et une autonomie de plus de 290 km. «C'est une période passionnante pour Kandi Technologies alors que nous mettons sur le marché les K27 et K23 aux États-Unis», a déclaré Kewa Luo, directeur des relations avec les investisseurs de Kandi Technologies Group. «Depuis le début de 2019, nous travaillons d'arrache-pied pour identifier le bon distributeur, obtenir les approbations règlementaires et démontrer que nous sommes prêts à réussir sur ce marché émergent et dynamique. Une fois ces étapes franchies, nous anticipons cette prochaine phase de croissance passionnante. Pour vous inscrire à l'évènement virtuel, visitez www.drivekandi.com . Business Wire
Contribution: André H. Martel
D'ici la fin de la décennie, un tiers de toutes les ventes de voitures neuves dans le monde sera électrique selon une nouvelle analyse de Deloitte. Cela porterait le nombre total de véhicules électriques (VÉ) vendus en une seule année à 31,1 millions dans le monde; dix millions de plus que prévu.
En dépit de la perturbation de la COVID-19, les ventes totales de véhicules électriques devraient encore atteindre 2,5 millions dans le monde en 2020. Sur la base d'un taux de croissance annuel composé de 29%, l'étude de Deloitte estime que ce chiffre dépassera 11,2 millions en 2025 et 31,1 millions d'ici 2030. Selon l'étude, les véhicules entièrement électriques représenteront 81% de tous les nouveaux véhicules électriques vendus, surpassant leurs homologues hybrides rechargeables. Deloitte a identifié l'évolution de la confiance des consommateurs, comme étant un facteur clé pour stimuler la croissance des VÉ au cours des dix prochaines années car de nombreux obstacles à l'adoption se dissipent progressivement. Jamie Hamilton, responsable des véhicules électriques chez Deloitte, a déclaré: «Le coût élevé des véhicules électriques a réduit le nombre d’utilisateurs précoces, mais comme le coût des véhicules électriques devient de plus en plus compétitif avec leurs compétiteurs essence et diesel, le bassin d'acheteurs potentiels est appelé à augmenter. Un plus grand choix de nouveaux véhicules électriques, combiné à un marché de l'occasion en pleine croissance, signifie que les véhicules électriques deviennent une option plus viable pour beaucoup. Cependant, surmonter les préoccupations des consommateurs concernant l'autonomie et améliorer la perception concernant le manque d'infrastructure de recharge seront des facteurs importants, car de plus en plus de conducteurs évaluent les aspects pratiques du passage à l'électrique. Parmi les autres facteurs de croissance, citons un environnement règlementaire favorable, qu'il s'agisse d'incitatifs financiers ou d'objectifs d'émissions zéro, et le développement de nouveaux modèles de véhicules électriques qui offriront à la fois des véhicules abordables et luxueux. Étant donné que les voitures d’entreprises et les flottes représentent toujours la majorité de toutes les ventes de voitures neuves, le passage aux véhicules électriques par les entreprises favorisera la transition mondiale vers l'électrique. Les mesures de quarantaine en réponse à l'épidémie de COVID-19 ont entraîné une perturbation majeure des chaînes d'approvisionnement internationales et la fermeture temporaire de concessionnaires. Hamilton a déclaré: «Alors que les ventes globales de voitures ont chuté pendant cette période, les véhicules électriques ont fait preuve de résilience dans plusieurs régions par rapport au reste du marché. » Par conséquent, l'épidémie de COVID-19 signifie peut-être que les véhicules à essence et diesel ont possiblement atteints leur pic de ventes. Les ventes annuelles totales de voitures ont peu de chances de revenir aux niveaux d'avant la pandémie avant 2024 et même si la croissance des ventes des véhicules à essence ou au diesel reprend, il est fort probable que leur part de marché continue de diminuer par la suite. Au Royaume-Uni, un mélange de politiques gouvernementales favorables et une plus grande sensibilisation des consommateurs au changement climatique ont été à ce jour des catalyseurs de la croissance des VÉ. Avec l'ambition d'atteindre une réduction des émissions nettes d'ici 2050 et l'interdiction de la vente de véhicules polluants reportée à 2035, le terrain est propice pour l’adoption des VÉ. L'analyse de Deloitte a révélé que 50% des consommateurs britanniques considèreraient un véhicule électrique comme leur prochain achat de véhicule. Cependant, 33% indiquent que le manque d'infrastructure de recharge reste la plus grande préoccupation lorsque l’on envisage le passage au 100% électrique. Hamilton a déclaré: «La poursuite des investissements dans les réseaux de recharge et la résolution des préoccupations des consommateurs concernant leur disponibilité et leur accessibilité pourraient permettre au Royaume-Uni de dépasser le pourcentage prévu du marché mondial des véhicules électriques de 32% d'ici 2030, atteignant plutôt 65% du marché des véhicules au cours de la même période.» SOURCE: Deloitte Automotive World
Contribution: André H. Martel
Une décennie après l'introduction de sa Leaf compact EV, Nissan a officiellement dévoilé aujourd’hui son VUS électrique l’Ariya. L'Ariya promet de secouer le marché des véhicules électriques avec un multi segment tout électrique attrayant offrant jusqu'à 485 km sur une charge alors que son modèle de base sera disponible à partir de 40000 USD. Malheureusement, il ne sera mis en vente qu'en 2021.
L'Ariya sera disponible en configuration à traction avant et à traction intégrale. On proposera deux formats de batteries: les versions 63 kWh et 87 kWh. Compte tenu de la taille relativement petite de l'Ariya, un véhicule du groupe C un peu plus court qu'un Nissan Rogue, la version équipée de la plus grosse batterie devrait permettre d’atteindre cette autonomie de 485 km. L'Ariya est environ 10 cm plus courte que le Tesla Model Y. Ashwani Gupta, directeur des opérations de Nissan, a pris la parole lors de l'évènement diffusé en direct depuis Yokohama, au Japon. « L'Ariya démontre notre engagement à répondre à la demande des clients pour les multi segments électrifiés, automatisés et informatisés les plus avancés. » La société prévoit que les ventes de ses VÉ et de ses modèles électrifiés e-POWER dépasseront le million d'unités par an d'ici la fin de l'exercice 2023. L'Ariya aura un rôle important dans la réalisation de cet objectif. Les ventes de la Nissan Ariya débuteront au Japon vers juin 2021. Le nouveau VÉ de Nissan sera disponible aux États-Unis dans un peu plus d'un an, selon un porte-parole de la société. La société a refusé de commenter les objectifs de ventes aux États-Unis, mais a confirmé que l'Ariya serait vendu dans les 50 États.
Nissan est finalement passé d’un système refroidi à l’air de la Leaf à un système refroidi par liquide. Lors d'une rencontre médiatique précédant le dévoilement, Makoto Fukada, le responsable du projet Ariya, a suggéré que la décision visait principalement à accélérer les temps de recharge.
Nissan a été inspiré par les commentaires des utilisateurs de Leaf concernaient le temps nécessaire pour parcourir de longues distance allant de 500 à 800 kilomètres en incluant le temps de recharge. Lors de tests de stimulation, Nissan évalué que leur véhicule pourrait parcourir 800 kilomètres en 8 heures, incluant le temps de recharge. C'est le genre de performance visé et pourquoi ils ont conçu cette nouvelle plateforme pour VÉ. En d'autres termes, l'arrêt à une borne de recharge sur un trajet de 800 km doit être rapide et la batterie doit rester froide. La société offrira les versions nord-américaine et européenne de l'Ariya avec une recharge rapide de 130 kilowatts CC en utilisant la norme CCS. Nissan a déclaré que l'on pourra ajouter une autonomie additionnelle de 280 km en 30 minutes. Les cellules de la batterie proviendront de la compagnie CATL. Nissan s'est également éloigné de l'assemblage des cellules de la Leaf pour favoriser un assemblage de cellules prismatiques. Le passage de Nissan à la norme CCS sera un coup dur pour la norme Chademo aux États-Unis et en Europe. La recharge de niveau 2 sera limitée à 7,2 kilowatts. Fukada a rejeté l'idée que 7,2 kW n'est pas assez rapide. Il a suggéré que la plupart des propriétaires se rechargent de toute façon pendant la nuit, afin de profiter des économies de rabais. Le port de recharge sera du côté passager du véhicule. Au Japon, l'Ariya utilisera la norme CHAdeMO pour le port de recharge rapide DC d'un côté et le niveau 2 de l'autre. L'Ariya proposera également l'e-Pedal, le système de conduite agressif à une pédale de Nissan. Il utilisera le système avancé d'assistance à la conduite de nouvelle génération ProPILOT Assist 2.0, équipé d'un système de surveillance du conducteur pour permettre une conduite « mains libres » sur certains segments routiers.
Mais à quoi ressemblera-t-il? Nissan qualifie son nouveau modèle : «de concept futuriste japonais intemporel». Giovanny Arroba, directeur principal du département de design, a expliqué le processus de développement du véhicule : Il s'agit d’une approche tout à fait innovatrice, et ils souhaitent non seulement faire un autre VUS du groupe C, mais ils veulent également capturer l'aspect futuriste de leur nouvelle plateforme électrique, un porte-à-faux court à l'avant, un véhicule plus haut et une vision dominante sur la route.
Ce véhicule reflète une robuste fluidité. Nissan a réalisé que l'aérodynamisme est très important pour atteindre une plus grande autonomie. Ils ont souhaité assurer le maximum d’énergie permise par la transmission en créant des lignes épurées et puissantes. Les éléments de climatisation et de chauffage ont été regroupés sous le capot. Il n'y a pas de coffre à bagages avant. Pour maximiser l'espace intérieur, il n'y a pas non plus de console centrale. Des sièges contours permettent aux passagers à l’arrière d’avoir une meilleure vision de la route, donnant également l’impression d'un environnement plus spacieux .
Nissan promet que l'Ariya aura plus d'espace pour les jambes et une capacité d’interaction plus facile entre les passagers en avant et en arrière. La société décrit la cabine comme étant silencieuse, permettant aux occupants de se détendre et de profiter de l'espace sans stress, comme dans un salon. Les dirigeants ont souligné qu’une cabine confortable et spacieuse était propice à l’utilisation du ProPilot de Nissan.
Voici les spécifications de l'Ariya.
Nissan a des années de retard dans l'introduction de son deuxième véhicule électrique grand public. Mais l'entreprise semble avoir tiré de nombreuses leçons des dernières années et pris beaucoup de bonnes décisions. L'Ariya pourrait devenir le multi segment, le plus couru sur le marché. À 40 000 USD, son prix est intéressant. Le modèle qui offrira la plus longue autonomie coûtera plus cher, mais il est important d'offrir une version de 485 km avec une recharge rapide et efficace. Enfin, Nissan est passé au refroidissement liquide et à la norme CCS. Ce sont deux décisions que les clients réclamaient depuis longtemps. Il serait intéressant que l'Ariya soit disponible sur le marché dès cette année au lieu de l’an prochain. Car dès l'an prochain, la concurrence de VW, Volvo, Ford et GM sera féroce sans oublier, bien sûr, le Model Y de Tesla qui est sur le marché depuis déjà quelques mois. Néanmoins, Nissan va livrer un véhicule électrique qui offrira une bonne autonomie, à la fois sobre et abordable, doté d'une technologie compétitive. Ce véhicule devrait être concurrentiel dans le marché des VÉ. Electrek
Contribution: André H. Martel
La startup de VÉ Fisker Inc. veut développer son premier VUS en utilisant la plateforme de véhicules électriques modulaires de Volkswagen, ou «MEB», et elle a confirmé qu'elle est en négociation avec le constructeur automobile allemand. En fait, le prototype de VUS que Fisker Inc. qui avait initialement été présenté au Consumer Electronics Show 2020 a été construit sur la plateforme MEB.
Fisker Inc. A confirmé ses intentions dans le cadre d’une présentation aux investisseurs lundi dernier alors que la société souhaite être cotée à la Bourse de New York. Cette décision était l’un des éléments des documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission par la société Fisker Inc. qui souhaite fusionner avec Spartan Energy Acquisition Corporation, qui a été formée par la société d'investissement Apollo Global Management. Volkswagen a présenté la plateforme MEB en 2018 dans le cadre de ses investissements de plusieurs milliards de dollars dans les véhicules électriques. Ce concept permet à une batterie évolutive de s'adapter à des véhicules de tailles différentes, à différents moteurs et à d'autres appareils électroniques Essentiellement cette plateforme offre tous les fondements techniques nécessaires pour produire efficacement un véhicule électrique. Tous les prochains véhicules électriques de marque ID de Volkswagen sont construits sur la plateforme MEB qui sera également utilisée pour d’autres marques du groupe Volkswagen comme Audi , Seat et Skoda. Volkswagen a déjà annoncé son intention de vendre l'accès au MEB , une idée qui a déjà séduit Ford, qui va construire un véhicule utilitaire qui sera monté sur la plateforme du constructeur allemand . Mais elle est également ouverte à des partenariats avec des startups. La première tentative, avec l'e.Go Mobile en Allemagne, fut un échec après que la petite start-up devienne insolvable. Maintenant, le constructeur automobile envisage de travailler avec Fisker Inc., pour produire le prototype de son VUS Ocean qui avait initialement été construit par la filiale de Volkswagen Italdesign servant apparemment de test pour démontrer comment une startup pouvait adapter la conception d'un véhicule bâti sur le MEB. VOLKSWAGEN CONFIRME QU'AUCUN ACCORD N'A ÉTÉ CONCLU "Volkswagen est toujours ouverte à soutenir des projets de production restreintes qui démontrent la capacité d’adaptation de la plateforme MEB pour produire différents modèles.", a déclaré un porte-parole de Volkswagen. «En consultation avec Volkswagen, la filiale Audi Italdesign a utilisé la plateforme MEB pour produire le VUS Fisker Ocean. Cependant, aucune décision finale n'a encore été prise concernant une éventuelle coopération avec Fisker pour initier un projet en série. » Un porte-parole de Fisker Inc. a refusé de commenter. L'utilisation de la plateforme MEB de Volkswagen pour propulser un VUS abordable était tout à fait l'encontre des projets initiaux de Fisker Inc., qui a été fondée en 2016. Le fondateur Henrik Fisker a passé les premières années à promouvoir une berline de luxe et a affirmé qu'il souhaitait développer une batterie à électrolytes qui durerait plus longtemps et serait plus facile à construire que les batteries lithium-ion qui alimentent les véhicules électriques modernes. Lentement mais sûrement, les plans de Fisker pour développer la batterie à électrolytes ont été repoussés plus loin dans le futur, et il a finalement orienté la société vers le développement de l'Ocean, un VUS que l’on pourra se procurer exclusivement par abonnement et qui sera alimenté par des batteries lithium-ion. Donc, la présentation aux investisseurs, confirme que l'Océan a été développé sur la plateforme MEB. Fisker affirme que l'utilisation de la plateforme MEB permettra de mettre l'Océan sur le marché dans la moitié du temps requis et à des coûts considérablement réduits. L'UTILISATION DE LA TECHNOLOGIE DE VOLKSWAGEN ÉTAIT AUX ANTIPODES DE L'OBJECTIF INITIAL DE FISKER INC. Selon la présentation aux investisseurs, Fisker Inc. aurait signé un protocole d'entente avec Volkswagen en novembre 2017 et un accord de collaboration plus étoffé en décembre 2018. Une entente qui finaliserait les coûts, la capacité de production et un calendrier devrait être signé en juillet 2020, indique le document, incluant un accord d'approvisionnement et de fabrication qui devrait être signé au second semestre de cette année. Si ces accords sont conclus, Fisker Inc. prévoit construire 50 à 100 véhicules d'ici la fin de 2021 et débuter la production d'ici la fin de 2022. Fisker Inc. a également confirmé aux investisseurs qu'elle souhaitait construire deux autres véhicules sur le Plateforme MEB. Les startups de véhicules électriques ont dépensé des milliards de dollars dans l’espoir de devenir la prochaine Tesla, et beaucoup d'entre elles ont conçu leur propre architecture de véhicules électriques dans le but soit de vendre cette technologie à d'autres sociétés ou d'attirer un acheteur de l'industrie de la technologie. Cependant, peu ont réussi. Rivian qui construit des véhicules pour Amazon et Ford sur sa plateforme VÉ en échange d’investissements de milliards de dollars est l'exception à la règle. Ce chemin devient encore plus difficile à suivre alors qu'une entreprise comme Volkswagen produit à plus grande échelle et à moindre coût. Alors que la volonté de Volkswagen de travailler avec Fisker Inc. pourrait être perçue comme un radeau de sauvetage pour un constructeur automobile plein d'espoir qui n’est pas équipé pour la production de masse, cela pourrait mettre encore plus de stress sur d'autres startups qui luttent pour survivre. The Verge
Contribution: André H. Martel
Lucid Motors ouvrira 20 sites de vente et de service en Amérique du Nord d'ici la fin de 20218/7/2020
Les Studios Lucid soutiendront le modèle de vente directe de l'entreprise.
Lucid Motors a annoncé aujourd'hui son intention d'ouvrir 20 "Studios Lucid ", qui serviront de centres de vente au détail et de service dans toute l'Amérique du Nord d'ici la fin de 2021. À l’instar de Tesla, Lucid Motors utilisera une approche de vente directe, les Studios Lucid seront créés pour soutenir ce modèle. Les clients de Lucid seront en mesure d'effectuer l'intégralité du processus d'achat en ligne, mais s'ils préfèrent une expérience personnelle, ils pourront également visiter un studio Lucid. Quoi qu'il en soit, Lucid promet de fournir une expérience de luxe améliorée adaptée aux préférences de chaque client. Lucid devrait lancer officiellement la version de production de la berline de luxe Air le 9 septembre prochain. Lucid avait prévu introduire le véhicule en avril au Salon de l'auto de New York , mais le salon a été annulé en raison de la crise de la COVID-19 . Selon le communiqué de presse de Lucid, la production de l'Air est toujours prévue avant la fin de 2020, bien que nous ne serions pas surpris si cela était repoussé de quelques mois en raison de l'arrêt dû à la COVID-19.
Lucid a mis l'accent sur l'efficacité et promet que l'Air sera un VÉ qui offrira une autonomie de plus de 645 km avec une efficacité comprise variant de 6,5 à 8 km par kWh tout en offrant un temps d’accélération de 0 à 100 km/h en moins de 2,5 secondes. Lucid nous a aussi confirmé qu’ils ne se sont pas uniquement concentrés sur l'efficacité de leurs véhicules mais qu'ils se sont assurés de localiser leurs studios de ventes dans des espaces relativement petits situés dans des zones à fort trafic.
Lucid nous confirme également que leurs studios permettront aux clients de passer du temps dans un espace soigneusement conçu pour mettre en valeur la technologie de pointe développée par Lucid dans un environnement chaleureux conçu avec des matériaux naturels et durables". Peter Rawlinson, PDG et CTO, de Lucid Motors a déclaré : «Tout comme le Lucid Air qui a été méticuleusement conçu pour être une nouvelle référence dans le domaine des voitures électriques de luxe, nous avons conçu les Studios Lucid pour qu’ils facilitent la communication et pour aider à éduquer les gens sur les performances et l'efficacité d’un véhicule électrique. «Un Studio Lucid est un endroit où les gens pourront expérimenter notre marque unique tout en soulignant chaque facette qui facilitera le parcours client.» Vous trouverez ci-dessous une liste des neuf premiers Studios Lucid et centres de services qui ouvriront aux États-Unis; dont cinq en Californie:
Lucid lancera également un nouveau site Web lors de la présentation de la version de production de l'Air. Leur nouveau site Web promet d'offrir des informations complètes sur ce que l'on qualifie de produit révolutionnaire. L'une des caractéristiques du nouveau site Web sera la configuration la plus avancée au monde qui permettra aux clients de personnaliser leur propre Lucid Air et de le voir sous n'importe quel angle dans une variété d'environnements.
Le réseau national de Studios Lucid et de centres de services que nous déploierons au cours des prochains mois garantira une expérience de pointe à quiconque souhaite réserver un Lucid Air», a déclaré Zak Edson, directeur des opérations de vente au détail de Lucid. «De l'achat à la livraison en passant par l’acquisition, l'expérience que nous avons conçue devrait se situer parmi les meilleures au monde.»
En ce qui concerne l'entretien des véhicules, Lucid promet d'avoir un réseau national de centres de service et de fournisseurs de services mobiles, ainsi que des centres de réparation de carrosserie certifiés. Ces centres et unités mobiles traiteront des problèmes qui ne peuvent pas être diagnostiqués et réparés à distance. Lucid s’engage à fournir une expérience qui permettra d’anticiper les besoins des clients et à proposer des solutions permettant de gagner du temps. Leur objectif est de minimiser autant que possible les désagréments pour les clients lorsque l'entretien du véhicule deviendra nécessaire. Nous attendons avec impatience la présentation officielle du 9 septembre. Bien que nous ayons déjà vu quelques images de la production de l’Air, nous sommes convaincus que nous en apprendrons beaucoup plus sur le véhicule lors de cet évènement virtuel. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
La nouvelle batterie Ultium de GM a été conçue en pensant aux applications de seconde vie. (Image: GM)
Les batteries ne sont pas mortes à la fin de leur vie utile dans un véhicule électrique. Les batteries lithium-ion réutilisées ou de «seconde vie» ont encore beaucoup de jus, mais jusqu'à présent, le concept d'utilisation de ces batteries dans des applications stationnaires n'avait pas encore été sérieusement envisagé. De nouvelles recherches, l'intérêt croissant de l'industrie automobile et un écosystème de startups en expansion suggèrent que cela pourrait enfin changer. "Il y a certainement une augmentation du nombre d'entreprises qui essaient de développer ce potentiel et qui le prennent au sérieux, et je pense que nous connaissons les principaux obstacles qui subsistent", a déclaré le chercheur du MIT, Ian Mathews, qui a récemment publié une étude sur le développement de l’industrie des batteries de seconde vie couplés à des installations solaires. Les batteries de VÉ sont généralement remplacées après avoir perdu environ 20% de leur capacité, ce qui signifie qu'il reste encore jusqu'à 80% de capacité pouvant être utilisée pour des applications d’entreposage d’énergie. Exploiter la durée de vie restante de la batterie permet de réduire les coûts d’exploitation de réseaux d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, mais cela comporte plusieurs défis. Le rééquipement des batteries lithium-ion en vue de leur réutilisation nécessite des tests et des mises à niveau approfondis pour garantir que le produit soit fiable. Le marché naissant des batteries de seconde vie a également besoin d'un approvisionnement régulier en batteries, de clients et d'un accès au financement pour croitre. Les solutions sont à portée de main, considérant le nombre croissant de startups technologiques et de grands constructeurs automobiles travaillant pour faire progresser l’utilisation des batteries de seconde vie alors que les ventes de VÉ continuent d'augmenter. Dane Parker, directeur du développement durable chez General Motors, a déclaré récemment dans une interview que la création d'une chaîne d'approvisionnement circulaire pour les batteries de VÉ est l'un des principaux efforts de l'entreprise pour réduire son empreinte environnementale. Il a déclaré que GM a conçu ses nouvelles batteries Ultium en pensant aux applications de seconde vie et travaille actuellement avec des partenaires pour développer la façon de rentabiliser la réutilisation des batteries. "Nous pensons en fait que c'est très viable", a-t-il déclaré à propos des batteries de seconde vie. "Si vous les concevez avez cet objectif cela devient beaucoup plus facile à intégrer plus tard. Et c’est notre objectif dès maintenant." Les constructeurs automobiles sous pression pour générer de la valeur de leurs batteries usagées GM n'est pas le seul constructeur de véhicules électriques à examiner attentivement l'utilisation de la batterie de seconde vie. Nissan a été l'un des premiers grands constructeurs automobiles à intégrer des batteries de VÉ de seconde vie dans une installation de stockage dans un réseau dès 2015. Cette même année, BMW a testé des batteries usagées dans le cadre d'un projet pilote de 18 mois en partenariat avec Pacific Gas & Électrique. Toujours en 2015, Daimler AG a annoncé son intention de construire une unité de stockage de batteries de seconde vie de 13 mégawattheures dans une usine de recyclage à Lünen, en Allemagne. La filiale de Daimler, Mercedes-Benz Energy, s'est associée l'année dernière à Beijing Electric Vehicle, l'un des plus gros fabricants de véhicules électriques de Chine, pour construire un réseau de stockage d'énergie utilisant des batteries de véhicules électriques retraitées. Bien qu'elle ne se soit pas aventurée directement dans le stockage d’énergie, la start-up américaine de camions électriques Rivian a conçu ses batteries dès le départ pour rendre la réutilisation en fin de vie aussi simple que possible. Le fabricant d'autobus électriques Proterra a adopté la même approche. Les constructeurs automobiles sont vraiment intéressés aux potentielles applications de batterie de seconde vie parce qu'ils savent la valeur potentielle des batteries en leur fin de vie. Ils sont conscients que le coût du recyclage va être énorme pour eux s'ils sont mandatés pour recycler ces batteries, ce qui est déjà le cas dans certains pays. La Chine et la Californie ont déjà des politiques de recyclage des batteries de VÉ en place ou en cours d'élaboration. La réutilisation des batteries de VÉ permet aux constructeurs automobiles non seulement de générer des revenus supplémentaires, mais aussi de retarder le moment où ils devront démonter les batteries et recycler les matériaux. Le potentiel économique des batteries de seconde vie Les constructeurs automobiles ne sont pas les seules entreprises à s'intéresser aux batteries de seconde vie. Un nombre croissant de développeurs de projets commencent également à considérer le stockage de batteries de seconde vie comme un moyen de réduire les coûts d'investissement à l'échelle commerciale et pour les réseaux énergétiques. Cela marque un changement par rapport aux applications de batteries résidentielles plus petites. Une étude publiée dans Applied Energy par Mathews et cinq autres chercheurs du MIT a conclu que les batteries lithium-ion pourraient avoir une seconde vie rentable en tant que stockage de secours pour les installations solaires photovoltaïques dans un réseau énergétique, où elles pourraient fonctionner pendant une décennie ou plus dans un rôle moins exigeant. Les résultats de l'étude sont basés sur un examen rigoureux d'une ferme solaire hypothétique à l'échelle d’un réseau en Californie, en utilisant des données réelles sur la disponibilité de l'énergie solaire, la dégradation de la batterie et d'autres facteurs. Mathews et ses co-auteurs ont déterminé qu'un système d'installations de batteries de seconde vie couplé à un projet solaire de 2,5 mégawatts serait un investissement rentable si le coût des batteries réutilisées était moins de 60% du prix d'origine des batteries. Une analyse séparée de McKinsey a révélé que les batteries de seconde vie pourraient offrir un avantage financier qui pourrait varier de 30 à 70% dépendant des nouvelles alternatives de batteries d'ici le milieu des années 2020. Le même rapport McKinsey a révélé que l'offre de batteries de VÉ de seconde vie pourrait dépasser 100 gigawattheures par an d'ici 2030, offrant la possibilité de répondre à la moitié de la demande mondiale prévue de stockage d'énergie à l'échelle des services publics pour cette année-là.
Les études McKinsey et MIT notent que plusieurs défis, pour pouvoir utiliser les batteries usagées de VÉ, doivent être surmontés pour rentabiliser l’utilisation de ces batteries.
Beaucoup plus de travail doit être fait autour des batteries de seconde vie et nous devons développer des meilleures façons de contrôler et de surveiller les batteries de différents véhicules et modèles une fois qu'elles sont regroupées dans un nouveau bloc d’alimentation, a déclaré Mathews. Un nombre croissant de startups travaillent sur des moyens de surmonter ces obstacles. "Nous assistons à la mise en place d’un écosystème qui n’est qu’à ses débuts." Les startups californiennes spécialistes de deuxième vie des batteries de VÉ s’affirment Pour leur faciliter la tâche, les startups californiennes RePurpose Energy, Smartville Energy et ReJoule ont chacune reçu un financement de 2 à 3 millions de dollars le mois dernier du pool de financement EPIC (California Energy Commission Electric Program Investment Charge) pour valider leur technologie. Les trois startups avaient précédemment reçu du financement du programme CalSEED. «Notre mission est de réutiliser les batteries des véhicules électriques pour stocker l'énergie solaire dans des systèmes de stockage d'énergie plus économiques et plus durables», a déclaré Ryan Barr, directeur des opérations chez RePurpose. «Nous pouvons faire mieux et devons faire mieux», a déclaré Barr à propos de l'impact des gaz à effet de serre de l'industrie du stockage de l'énergie. «C'est vraiment ce qui motive notre travail.» L'extraction et le raffinage de matériaux de batteries lithium-ion, ainsi que la fabrication de cellules, de modules et de batteries, nécessitent de grandes quantités d'énergie et peuvent avoir un impact environnemental significatif. Les batteries de seconde vie pourraient permettre de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre en éliminant le besoin de fabriquer de nouvelles batteries pour chaque application. Une analyse de marché , commandée par une organisation européenne de transport propre, a révélé que la prolongation de la durée de vie d'une batterie lorsque réutilisée pouvait réduire de moitié ses émissions. RePurpose est le fruit d'une décennie de recherche à UC Davis et opère sous la direction du professeur Jae Wan Park. La startup concentre son travail sur le démontage rapide et précis des batteries de VÉ, généralement de Nissan, la détermination de leur état de santé, puis leur remontage en intégrant de nouvelles commandes et équipements de sécurité. En remplaçant les cellules les plus dégradées de la batterie, elle peut être réutilisée dans une autre application à l'extérieur d'un véhicule pendant une douzaine d’années supplémentaires selon les analyses de RePurpose. Mais il faut d'abord identifier les mauvaises cellules. RePurpose a développé un moyen de tester la dégradation de la batterie en moins d’une minute, un processus qui prenait traditionnellement une journée entière. La sécurité est l'un des plus grands obstacles pour attirer plus de capitaux dans l'industrie naissante des batteries de seconde vie. RePurpose développe également un système d'extinction d'incendie non destructif qui peut détecter une défaillance imminente de la batterie et empêcher la batterie de surchauffer permettant de ne pas endommager aucun des composants électriques. L'atténuation des risques devrait contribuer à améliorer le financement des projets. Park a levé environ 5 millions de dollars pour développer la technologie et déployer un projet de démonstration de 300 kilowattheures sur le campus UC Davis qui modifie la consommation d'énergie pour compenser la demande énergétique de pointe de l'installation. La société a depuis levé 4 millions de dollars supplémentaires, dont 3 millions de dollars du fonds EPIC de la California Energy Commission, qui seront utilisés pour déployer un deuxième projet de démonstration de 1,2 mégawattheure dans une coopérative alimentaire. «Notre objectif est de reproduire le projet de la coopérative alimentaire dans tout l'État», a déclaré Barr. Smartville: le défi de la remise à neuf de différents modèles de batteries La diversité des packs de batteries EV disponibles sur le marché crée un autre obstacle majeur au traitement et à la reconfiguration des batteries pour de nouvelles applications, car il nécessite une ingénierie d’intégration importante avant même de pouvoir tester les batteries. Smartville Energy, une entreprise issue du Center for Energy Research d'UC San Diego, a mis au point un processus de remise à neuf de différents types de batteries, que les chercheurs considèrent comme essentiel pour permettre à la technologie de se développer. Plutôt que d'accélérer le processus de test des batteries comme le font RePurpose et d'autres acteurs du milieu, les convertisseurs de puissance et le processus de conditionnement spécialement conçus par Smartville ralentissent intentionnellement les tests pour uniformiser la qualité des batteries. Comme leur nouvelles fonctions seront de recharger et de décharger leur énergie fréquemment pendant plusieurs semaines, ce processus permettra de dégager des revenus supplémentaire liés à la vente de services d'électricité. «Notre concept électronique de commande et de puissance rassemble toutes les différentes batteries de différents véhicules, marques et modèles, ainsi que les formats de couplage de puissance, dans un même concept modulaire», a déclaré le PDG de Smartville, Antoni Tong. "Ensuite, ils sont tous programmés de façon à améliorer leur uniformité tout au long du processus de conditionnement, et en même temps ces opérations sont synchronisées sur un réseau énergétique." Grâce son financement du fonds EPIC de 2 millions de dollars, Smartville travaille actuellement au déploiement de son premier projet dans un magasin qui vend des livres rares et anciens, dont l'inventaire nécessite un contrôle précis de la température et de l'humidité. «Nous croyons que si nous faisons notre travail correctement, nous ne devrions plus ajouter de nouvelles batteries dans le stockage stationnaire», a déclaré Tong. ReJoule: On préfère travailler à la base ReJoule, une autre startup californienne qui a reçu 2 millions de dollars du programme EPIC, adopte une approche pour optimiser les batteries de seconde vie qui débute dans le véhicule lui-même. En installant la technologie de ReJoule sur une nouvelle batterie, celle-ci peut être optimisée sur toute sa durée de vie, lui permettant de durer encore plus longtemps. "L'idée est qu'une fois que notre système de gestion est intégré dans le véhicule et que nous pouvons mesurer l'état de santé de la batterie en temps réel, il sera beaucoup plus facile de passer de cette première vie à une deuxième application", a déclaré fondateur et PDG Steven Chung. «Nous n'aurons pas besoin de tests supplémentaires; il ne sera pas nécessaire de retirer la batterie du véhicule, de transporter cette batterie vers un centre de test spécifique, de faire les tests, puis de la transporter vers n'importe quelle application de seconde vie », a expliqué Chung. "Ce sera beaucoup plus simple." GTM
Contribution: André H. Martel
General Motors a fixé une nouvelle date pour la révélation du premier véhicule entièrement électrique de sa marque de luxe Cadillac.
Le 6 août, le constructeur automobile organisera un évènement virtuel afin de présenter des images du concept qui sera mis en production ainsi que de nouvelles informations sur les fonctionnalités et le positionnement sur le marché. "Nous irons dans les coulisses et entendrons le témoignage de l'équipe extraordinaire qui concrétisera la vision de Cadillac", a déclaré la société dans un communiqué. Le Lyriq devait à l'origine faire ses débuts au Salon de l'auto de New York en avril, qui a malheureusement a été annulé à cause de la pandémie de coronavirus.
Futur véhicule utilitaire de luxe électrique à longue portée Cadillac (rendu), Detroit Auto-Show 2019
Jusqu'à maintenant, Cadillac n'avait fourni que peu d’informations sur son premier véhicule entièrement électrique, la première fois dans le cadre d'un aperçu du salon de l'auto en janvier 2019, puis en mars, lors d’un évènement virtuel sans images qui avait pour objectif de faire connaitre son nouveau concept de batterie Ultium et sa nouvelle architecture BEV3 pour les véhicules électriques. Il avait aussi été question d'une douzaine de véhicules électriques à venir, la société avait également fourni un bref aperçu du projet Lyriq. Le vice-président de GM pour la conception mondiale, Michael Simcoe, avait alors déclaré que ce concept représentait 95 à 98% du produit final qui devrait être disponible sur le marché au début de 2022
Cadillac Escalade 2021
Dans une bande-annonce vidéo publiée vendredi dernier, GM a présenté une partie de ce que nous avons vu en mars, y compris le système d'écran OLED incurvé de 34 pouces qui ressemble beaucoup à celui de 38 pouces utilisé dans la Cadillac Escalade 2021 (ci-dessus), combinant des affichages de jauge et d’info divertissement. Ce sera «le nouveau mode d’affichage pour Cadillac», selon Simcoe. Ne vous attendez pas à ce que le Lyriq renonce à l’image de confort et de luxe, comme dans le Tesla Model Y. Simcoe a déclaré que GM continuera de mettre l’accent sur certains contrôles tactiles physiques dans le Lyriq.
Teaser pour Cadillac Lyriq débutant le 6 août 2020
Le Lyriq aura un profil bas pour un VUS, presque à l’image d’un station wagon. De près, son aspect à empattement long rappelle plus étroitement le Cadillac SRX d'origine que les VUS les plus récents de GM, avec un gros pilier incliné vers l'avant et plus de verre à l'arrière que les modèles actuels. La batterie à profil bas et l'absence de tunnel de transmission promettent de rendre l'habitacle particulièrement spacieux, même si ses dimensions seraient de taille moyenne selon les normes américaines. Les dirigeants ont également déclaré que la conception des véhicules électriques Cadillac serait différente des modèles à essence, il sera intéressant de savoir exactement ce qui les différenciera et si ces nouveaux modèles électriques pourront compétitionner avec les véhicules électriques de Tesla, Audi, Jaguar et les autres marques hauts de gamme. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Il s’est vendu près de 44 000 véhicules électriques au Canada en 2018, une augmentation marquée par rapport aux 2 000 véhicules du genre vendus en 2012. L’adoption des véhicules électriques au cours des prochaines années constitue l’une des principales incertitudes dans l’analyse de l’évolution des filières énergétiques. De nombreux facteurs influeront sur les ventes futures de ces véhicules, notamment leurs coûts, les politiques gouvernementales, les préférences des consommateurs, les progrès technologiques et l’infrastructure de recharge.
En ce moment, le prix d’achat des véhicules électriques est plus élevé que celui des véhicules à moteur à combustion interne (« MCI »)
Les frais d’entretien des véhicules électriques sont environ 70 % inférieurs à ceux des véhicules à MCI comparables
Figure 1 : Comparaison des coûts de certains véhicules électriques et à MCI ( pour consulter les données du tableau) https://public.tableau.com/views/ComparaisondescotsdecertainsvhiculeslectriquesetMCI/Figure1?:embed=y&:embed_code_version=3&:loadOrderID=0&:display_count=y&publish=yes&:origin=viz_share_link Selon les hypothèses du scénario de référence et du scénario des avancées technologiques du rapport Avenir énergétique du Canada en 2018 (« AE2018 »).
Dans les deux scénarios, le prix d’achat des véhicules électriques continue d’être plus élevé que celui des véhicules à MCI jusqu’en 2040. Cependant, dans les deux projections, le prix des véhicules à MCI augmente quelque peu, tandis que celui des véhicules électriques diminue. Cette baisse est plus marquée dans le scénario des avancées technologiques que dans celui de référence, parce qu’on s’attend à une adoption des véhicules électriques et à des progrès technologiques plus rapides. Figure 2 : Coûts d’achat projetés des véhicules électriques et des véhicules à MCI en 2020, 2030 et 2040 (pour consulter les données du tableau) https://public.tableau.com/views/CotsdachatprojetsdesvhiculeslectriquesetdesvhiculesMCIen20202030et2040/Figure2?:embed=y&:embed_code_version=3&:loadOrderID=1&:display_count=y&publish=yes&:origin=viz_share_link Le coût actualisé de la conduite procure une façon de comparer les véhicules électriques et les véhicules à MCI. Le coût actualisé de la conduite (« CAC ») établit combien il en coûte au kilomètre pour conduire un véhicule pendant toute sa durée de vie. On a recours à cette méthode pour comparer des véhicules ayant un coût d’achat, un coût en carburant, des frais d’entretien et une durée de vie différents. Elle constitue donc un moyen pratique pour comparer des véhicules électriques et des véhicules à MCI La figure illustre le coût actualisé de conduite de véhicules achetés en 2020, 2030 et 2040; les données sur les coûts proviennent d’AE2018. Dans la plupart des provinces, le coût actualisé de conduite des véhicules électriques est inférieur à celui des véhicules à MCI en 2020, aussi bien dans le scénario de référence que dans celui des avancées technologiques. Il en est de même en 2030 dans les deux scénarios, mais dans toutes les provinces. Partout au pays sauf en Ontario, aux Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, le coût actualisé de conduite des camions électriques est plus bas que celui des camions à MCI dans les deux scénarios. En 2040, le coût actualisé de conduite des véhicules électriques (voitures et camions) est inférieur dans toutes les provinces et dans les deux scénarios. Étant donné l’abondance d’hydroélectricité au Canada, le prix de l’électricité est bas dans des régions comme le Québec et la Colombie-Britannique, ce qui contribue à abaisser le coût actualisé de conduite des véhicules électriques. Pendant la période à l’étude, dans le scénario des avancées technologiques, le prix du carbone est beaucoup élevé que dans le scénario de référence. L’essence coûtant donc plus cher, cela donne l’avantage aux véhicules électriques par rapport à ceux à MCI. De plus, comme le montre la figure, le coût d’achat d’un véhicule électrique au Canada compte pour environ 82 % du coût actualisé de conduite en 2020, alors qu’il n’y contribue qu’à 61 % pour un véhicule à MCI. En contrepartie, le coût en carburant représente environ 9 % du coût actualisé de conduite d’un véhicule électrique en 2020 dans le scénario de référence et 29 % de celui d’un véhicule à MCI. Les frais d’entretien, quant à eux, composent la tranche de 10 % qui reste. Figure 3 : Comparaisons de CAC projetés des véhicules électriques et des véhicules à MCI en 2020, 2030 et 2040 (pour consulter les données du tableau) https://public.tableau.com/views/ComparaisonsdeCACprojetsdesvhiculeslectriquesetdesvhiculesMCIen20202030et2040/AllSelected?:embed=y&:embed_code_version=3&:loadOrderID=2&:display_count=y&:origin=viz_share_link L’une des principales conclusions de cette analyse est que, à court terme, le coût actualisé de conduite des voitures électriques est plus bas que celui des voitures à MCI. Voici quelques-unes des conclusions tirées de la comparaison des coûts actualisés de conduite :
Grande sensibilité du coût actualisé de conduite aux variations des hypothèses de coûts
Figure 4: Analyse de sensibilité du coût actualisé de conduite (pour consulter les données du tableau) https://public.tableau.com/views/Analysedesensibilitducotactualisdeconduite/Dashboard2?:embed=y&:embed_code_version=3&:loadOrderID=3&:display_count=y&publish=yes&:origin=viz_share_link Conclusion La baisse du coût actualisé de conduite des véhicules électriques en se fondant sur les données d’AE2018 explique pourquoi la hausse des ventes de véhicules électriques au Canada ne devrait pas étonner. Certaines provinces offrent actuellement des incitatifs à l’achat de ces véhicules, ce qui les rend encore plus attrayants. En ce moment, les véhicules électriques jouissent d’un avantage sur le plan des coûts en carburant et sur celui des frais d’entretien. Si la technologie continue de s’améliorer, le prix d’achat des véhicules électrices pourrait diminuer au point d’être comparable ou même inférieur à celui des véhicules à MCI équivalents. Le coût actualisé de conduite favoriserait alors grandement les véhicules électriques. Le coût actualisé de conduite réagit fortement à de nombreux facteurs.
Ainsi, dans une province où le prix de l’électricité est bas, il en coûte moins cher au consommateur pour se procurer un véhicule électrique. Il importe de rappeler que le coût actualisé de conduite repose sur quelques hypothèses et ne cerne pas tous les motifs dont tient compte le consommateur dans sa décision d’acheter ou de ne pas acheter un véhicule électrique. Néanmoins, il offre un outil pratique pour prendre des décisions économiques de base. Il peut être soupesé en regard d’autres éléments comme l’autonomie du véhicule, la disponibilité de bornes de recharge et les préférences personnelles. Régie de l’Énergie du Canada
Contribution: André H. Martel
Le Model S haut de gamme de Tesla offrira une autonomie de 646 km. Une première dans l’industrie.17/6/2020
Tesla a réalisé une autre première avec son Model S.
« L’EPA a officiellement confirmé que tous les véhicules nord-américains Model S Long Range Plus auront une autonomie de 646 km,», a annoncé Tesla dans un message publié lundi après-midi. La société affirme que l’autonomie de 646 km de ce nouveau modèle s’applique également à compter de février dernier quand elle a commencé à construire des versions «Long Range Plus» du Model S. En janvier, lorsque le Model S a été officiellement évalué à 600 km, Musk avait laissé entendre qu'une cote EPA de 646 km pour le gros fastback pourrait être réaliste . Après la sortie de la version Long Range Plus du Model S en février, l’autonomie du modèle a été actualisée à 629 km. Ensuite, la situation s’est compliquée. Musk a affirmé que l'EPA avait bâclé le test du Model S en laissant accidentellement la porte de la voiture ouverte et les clés de la voiture dans la prise contact, ce qui aurait fait perdre à la voiture 2% de son autonomie pendant la nuit. L'EPA a réfuté cette affirmation et a affirmé que le dernier résultat de 629 km était exact. L'EPA a confirmé mardi à Green Car Reports qu'elle avait approuvé une autonomie de 646 km pour la mise à jour du Long Range Plus mais elle a souligné que cette version était différente de celle qui avait atteint 629 km. "En faisant la mise à jour, du véhicule 2020 Model S Long Range Plus Tesla a apporté plusieurs modifications au véhicule par rapport à celui que l'EPA avait précédemment testé", a déclaré un porte-parole de l'EPA, qui a voulu conserver l’anonymat. "L'EPA a approuvé la nouvelle nomenclature sur la base d'un examen des protocoles de test et des données soumises par Tesla et a constaté que les informations et les données étaient complètes et exactes." Revenons à la voiture plutôt qu'à la controverse: Tesla a décrit les nouveautés du Model S pour atteindre ce niveau, sans augmenter l'empreinte carbone de la voiture puisque cette amélioration a été réalisée sans augmenter la capacité de la batterie. La nouvelle gamme représente une augmentation de 20% par rapport à un modèle S 100D 2019, qui avait la même conception de batterie.
Tesla Model S 2020
C’est grâce à une réduction de masse importante conséquence de l’utilisation de matériaux plus légers pour le bloc-batterie et pour les unités d'entraînement à la suite des leçons apprises de leurs expériences avec les Model 3 et Y. En outre, la précédente pompe à huile mécanique pour le moteur à induction arrière a été remplacée par une pompe à huile électrique qui fonctionne indépendamment du moteur principal, et d'autres améliorations ont été apportées aux moteurs avant à aimant permanent, ajoutant 2% d’autonomie supplémentaire. Un nouveau design de roue aérodynamique ajoute à lui seul un autre 2%. Le Long Range Plus comprend également un nouveau mode Hold pour le freinage régénératif qui amalgame les freins physiques avec le freinage régénératif pour permettre à un arrêt complet sans avoir à appuyer sur la pédale de frein. Cette version Long Range Plus de 643 km est la version Model S la plus abordable. Son prix est actuellement de 76 190 USD, incluant les frais de transport obligatoires de 1 200 $.
Tesla Model S 2020
À ce jour, le seul constructeur automobile qui pourrait battre le record de Tesla est le Lucid Air. Le PDG de Lucid, Rawlinson qui, était auparavant l'ingénieur en chef du Model S a affirmé que l'Air serait capable de valider selon les normes de l’EPA une autonomie de plus de 643 km, et que son véhicule offrira cette autonomie de 643 km en conduite normale sur les autoroutes . En 2012, lorsque la Model S était évaluée à 426 km, un propriétaire de la Floride a déclaré avoir parcouru 681 km sur une seule charge, en conduisant particulièrement lentement sur les routes rurales, après avoir augmenté la pression des pneus et avoir désactivé le climatiseur. Que cela signifie ou non que le Model S permette une autonomie réelle de 643 kilomètres sur autoroute, attendez-vous à ce que Tesla continue d’augmenter l'autonomie de ses véhicules et son avantage sur les autres véhicules électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La Chine lance un nouveau programme de crédit audacieux en faveur des véhicules électriques11/6/2020
Cette annonce n’a peut-être pas fait la une des journaux, mais une nouvelle forme de crédits pour les véhicules électriques testée à Pékin pourrait révolutionner le marché des VÉ.
Cette semaine, le monde des véhicules électriques est en effervescence avec l'annonce de la venue d'une nouvelle batterie qui offre un potentiel énergétique d’environ 1,6 million de km, mais une autre innovation, beaucoup moins tape-à-l’œil, pourrait avoir des implications encore plus importantes pour le secteur des véhicules électriques. Selon Electrek. «Tesla a capitalisé environ 354 millions de dollars au premier trimestre 2020 en vendant des crédits de carbone». Fiat Chrysler et General Motors, entre autres, achètent des milliards de dollars de crédits de CO2 annuellement pour éviter de payer des amendes.» Malgré le fait que l'administration Trump soit en train d'annuler les règles d'économie de carburant qui incluent les crédits de gaz à effet de serre, Tesla a reçu beaucoup de demandes pour des crédits au fédéral. Même sans ces ventes de crédits de gaz à effet de serre, «Tesla a réalisé plus de 2 milliards de dollars grâce à la vente de crédits environnementaux au fil des ans, mais ceux-ci consistaient principalement en crédits pour véhicules zéro émissions (VZE) venant d’États qui adhéraient au CARB (California Air Resources Board) », tel que rapporté par Electrek dans un article en juin dernier. La Chine a accordé beaucoup d'attention à la demande de crédits environnementaux pour les véhicules électriques sur les marchés occidentaux, et cette semaine, le Beijing Environmental Exchange a mis sur pied un système de crédit similaire pour inciter les consommateurs à conduire une voiture électrique, ou diminuer l’utilisation de leurs voitures. Comme l'explique Electrek: les quotas d'émission de carbone sont généralement échangés entre les entreprises. Mais l'application mobile de la bourse de Pékin permettra maintenant aux propriétaires de voitures individuelles de créer un compte et d'accumuler des crédits. Xinhua Net, une source d'information publique chinoise, a confirmé cette semaine que cette nouvelle solution neutre en carbone fournira un incitatif basé sur le marché pour encourager les propriétaires de voitures à réduire leur fréquence de conduite et offrira aux entreprises la possibilité d’acheter les quotas d'émission économisés par les propriétaires de voitures. L'article faisait également référence à une entrevue avec Wang Huijun, vice-président exécutif de la bourse, qui a expliqué que les émissions quotidiennes moyennes de dioxyde de carbone pour un véhicule électrique sont de 0,83 kg, tandis qu'un véhicule à carburant avec un moteur ne dépassant pas 1,2 litre rejette 2,58 kg de dioxyde de carbone en moyenne par jour. » Xinhua a poursuivi en disant qu’un conducteur peut facilement permettre la réduction d’émissions de carbone d'une tonne s'il ne conduit pas la voiture pendant environ 200 jours sur une période de trois ans. Les autorités municipales espèrent inciter 1 million de propriétaires urbains de voitures à réduire leurs émissions de carbone de 1 million de tonnes d'ici trois ans. » Ce qui veut dire que le gouvernement chinois paiera les citoyens pour passer des moteurs à combustion traditionnels aux véhicules électriques ou pour ne pas conduire du tout. L'objectif de Pékin qui est de convaincre 1 million de propriétaires de voitures en milieu urbain de participer à la campagne de 1 tonne est ambitieux, mais représente moins d'un tiers des conducteurs urbains, car Pékin faisait partie des 11 villes en Chine qui comptaient plus de 3 millions de voitures sur la route en 2019. " Toujours selon Electrek, en utilisant la plateforme verte des voyageurs de la Bourse de l'environnement de Pékin, les propriétaires de véhicules privés accepteront d’installer dans leur voiture un appareil intelligent pour valider la réduction des émissions de la voiture. Les émissions seront ensuite comptabilisées dans leur compte pour y accumuler des crédits. Ce processus permettra à d'autres consommateurs ou sociétés (y compris les banques et les compagnies d'assurance) d’acheter des crédits en espèces. Les participants n’en retireront qu’un peu moins qu’un dollar par jour en moyenne. Mais au cours de l'année, ils pourront gagner quelques centaines de dollars ou plus lorsque ces crédits se seront additionnés. Ce concept n'est pas nouveau. Metro Mile et d'autres assureurs aux États-Unis proposent des programmes similaires qui utilisent des appareils pour surveiller la conduite de leurs assurés et Pékin a également mis ce genre de système en place depuis quelques années, comme leur plateforme d'assurance automobile qui leur permet de qualifier le comportement de conduite leurs clients. Mais ce que Pékin a lancé cette semaine est unique en ce qu'il réduit non seulement la facture d'assurance, mais paie pour ne pas conduire du tout ou si vous roulez dans un véhicule zéro émission". Alors que l'Europe est souvent considérée comme étant le chef de file mondial des véhicules électriques et que Tesla, la société de véhicules électriques la plus célèbre au monde, est située aux États-Unis, la Chine prend de plus en plus de place. Pékin est à la fine pointe du secteur des véhicules électriques depuis un certain temps maintenant et contrôle presque tous les marchés des véhicules électriques. En 2018, Oilprice avait confirmé que la Chine contrôlait indirectement le marché des véhicules électriques en raison de son quasi-monopole à différents niveaux de la chaîne d'approvisionnement, notamment dans le cas des batteries lithium-ion. À cette époque, Oilprice rapportait que la Chine produisait environ les deux tiers de l'approvisionnement mondial en batteries lithium-ion, le type de batterie le plus couramment utilisé dans les véhicules électriques. De plus, ces batteries représentent 40% de la valeur des voitures. À l'heure actuelle, l'Europe est loin de pouvoir rivaliser avec la Chine en matière de production de batteries lithium-ion. En fait, actuellement, l'ensemble du continent ne détiendrait que 1% du marché. C’est une des raisons qui justifie le fait que beaucoup de manufacturiers de véhicules électriques du monde entier déplacent toute leur production vers la Chine. Cette innovation du marché du crédit est une autre façon pour Pékin de raffermir sa position à l'avant-garde du secteur des véhicules électriques. Par Haley Zaremba pour Oilprice.com Oil Price.com
Contribution: André H. Martel
Plus tôt dans l'année, le Salon de l'auto de New York 2020 en avril devait être une véritable vitrine pour les véhicules électriques locaux, y compris les versions de production de deux modèles très attendus, fabriqués aux États-Unis: le pick-up Lordstown Motors Endurance et la berline Lucid Air.
Le salon a malheureusement été annulé en raison de la crise des coronavirus, et aucun de ces deux modèles n'a encore été révélé dans son intégralité. Mais hier, Lordstown Motors a fixé une date pour le début de la production de son camion électrique Endurance: la semaine du 22 juin 2020. Le calendrier de production a été annoncé dans un communiqué du PDG Steve Burns, qui a déclaré qu'il serait dévoilé lors d'une réunion de l'entreprise et filmé pour être publié plus tard ce mois-ci. "Ce n'est pas ce que nous avions envisagé comme dévoilement pour notre Endurance, mais comme nous ne pouvons faire un lancement public, nous croyons que c’est la meilleure option", a déclaré Burns. La société avait organisé une visite vidéo il y a un mois, qui permettait de voir tous les équipements modernes dans l'usine bâtie il y a 53 ans, rachetée de GM par Lordstown l'automne dernier. Burns a également inclus dans son communiqué d’hier, une mise à jour sur l’évolution du programme de l’Endurance ainsi que sur la progression de la production.
Moteur de moyeu de roue Lordstown Endurance
Le mois dernier, Lordstown a annoncé avoir finalisé un accord avec la compagnie slovène Elaphe pour la fabrication de ses moteurs sur roues, probablement la caractéristique technique la plus distincte de ses camions, qui seront assemblés dans son usine d’Ohio. Le processus de montage est démarré, et on travaille à l’installation du département de la peinture et de l'emboutissage, et au rééquipement de l'usine pour assembler les carrosseries. La société travaille actuellement sur un prototype de batterie pour son véhicule et a commencé à concevoir une ligne semi-automatisée de préproduction qui devrait être opérationnelle dans l'usine plus tard cette année.
Usine de Lordstown Motors - 2020
Les lignes de montage des batteries et des moteurs combinées occuperont environ 200 000 pieds carrés de l'ancienne usine GM. "Les progrès réalisés jusqu'à présent témoignent du fait que nous avons acheté une usine entièrement équipée de 6 millions de pieds carrés, ce qui nous a permis de monter sans retard les chaines de production requises pour construire l'Endurance", a déclaré Burns. L'Endurance devrait emprunter certains des composants au Workhorse W-15 développé précédemment sous la supervision de Burns, bien que Lordstown n'ait pas encore précisé quels seraient ces composants. Cependant, Lordstown continue d’emménager et de finaliser ses installations. Si elle peut livrer l'Endurance dès janvier 2021, comme elle le prétend, il serait sur le marché avant GM, Ford et Rivian. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les véhicules à combustion interne fabriqués par Hyundai-Kia représentaient 8,9% du marché mondial au premier trimestre de 2020. Mais pour la même période, les ventes de ses véhicules électriques représentaient 9,9% du marché mondial des véhicules électriques.
En d'autres termes, Hyundai pourrait être le premier constructeur automobile traditionnel désormais plus compétitif sur le marché des véhicules électriques qu'avec ses voitures à essence et diesel. Le journal Business Korea a indiqué qu'au premier trimestre de 2020, Hyundai et Kia avaient vendu 28 796 véhicules électriques, obtenant ainsi une part de 9,9%. L’effet combiné de la pandémie de la COVID-19 et les normes strictes européennes concernant les émissions de CO2 en Europe ont certainement influencé négativement le marché automobile global, mais n'ont pas affecté les ventes de VÉ aussi fortement. Quoi qu'il en soit, cela semble laisser présager que le moment charnière pour Hyundai et sa marque Kia vers les VÉ pourrait être plus rapide que prévu. De 2016 à maintenant, le marché mondial des véhicules électriques a augmenté de 4,28 fois. Mais les ventes de véhicules électriques de Hyundai-Kia ont été multiplié par 20. Vous pourriez ne pas voir Hyundai comme un acteur majeur dans le segment des voitures électriques, du moins aux États-Unis. Mais au cours des cinq dernières années, Hyundai est passé du 15e rang des ventes mondiales de véhicules électriques à la 4e place parmi les constructeurs automobiles de VÉ derrière Tesla, Nissan-Renault et le groupe Volkswagen. Cela ne semble être qu’un début pour Hyundai. Le vice-président exécutif de Hyundai, Euisun Chung, a confirmé le 2 janvier dernier que la compagnie investira plus de 87 milliards de dollars pour produire 23 véhicules électriques d'ici 2025. Incluant 11 nouveaux modèles électriques. Ces véhicules seront bientôt disponibles sur le marché alors que la Chine, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni annoncent tous des généreux incitatifs pour VÉ. Business Korea rapporte: Hyundai Motor prévoit lancer le premier véhicule électrique de sa nouvelle génération (nom du projet: NE) dès l'année prochaine. Le modèle sera basé sur e-GMP, une plateforme VÉ dédiée. La plateforme VÉ permettra entre autres d’augmenter la grosseur des batteries et son autonomie comparativement aux plateformes actuelles pour moteurs à combustion interne. À long terme, on pourra rationaliser les coûts de production pour garantir la qualité et la compétitivité des prix des véhicules. Hyundai et Kia croient qu'ils peuvent rattraper Tesla avec leurs nouveaux modèles de véhicules électriques.
Concept Hyundai Prophecy EV
Le premier modèle construit sur la plateforme E-GMP devait être présenté ce mois-ci comme un VUS modèle 2021 qui offrait une autonomie de 485 km. Mais la présentation a été retardée en raison de la pandémie. Ce nouveau modèle pourrait être nommé le Genesis. En mars dernier, Hyundai a dévoilé viralement son concept Prophecy EV, qui serait également en production. La Prophecy est une berline électrique sportive qui emprunte des éléments aux précédents concepts EV: la Hyundai 45 et la Kia Imagine. La combinaison d'une berline électrique élégante et d'un VUS utilitaire serait un bon début pour sa nouvelle génération de véhicules électriques. La part de marché plus élevée pour les VÉ que vient de connaitre le groupe Hyundai par rapport aux ICE est-elle accidentelle causée par la pandémie? Qui sait? L’avenir nous le dira. Mais la tendance vers les véhicules électriques est de plus en plus évidente. Voir Hyundai gagner pour la première fois plus de parts de marché pour les véhicules électriques que pour ses véhicules conventionnels devrait être pris au sérieux par les autres constructeurs automobiles qui hésitent encore. Un choix s’impose de plus en plus! Adhérer à la vague d’un marché en pleine croissance des véhicules électriques ou continuer d’acheter des véhicules à combustion interne qui continueront de perdre du marché. Qu’opterez-vous? Electrek
Contribution: André H. Martel
La pandémie nous a donné un aperçu des besoins énergétiques potentiels pour les prochaines années, a déclaré Mark Little
Le président et chef de la direction de Suncor, Mark Little, se prépare à prendre la parole lors de l'assemblée annuelle de l'entreprise à Calgary en mai 2019. (Jeff McIntosh / The Canadian Press)
Le passage aux véhicules électriques et à d'autres technologies à faible émission de carbone pourrait perturber la demande de pétrole brut à une échelle similaire à la pandémie de coronavirus, a déclaré lundi le directeur général de Suncor Energy Inc. Ce commentaire est surprenant venant d’une industrie qui a fréquemment minimisé l'impact de l'électrification et qui utilise maintenant les prévisions concernant la diminution de la demande mondiale de pétrole pour justifier de nouveaux investissements et des extensions de pipelines. "Bien que le pétrole et le gaz canadien resteront une partie importante de la panoplie énergétique mondiale pendant un certain temps, nous devons créer de nouvelles opportunités qui offriront des perspectives de croissance attrayantes", a déclaré le PDG de Suncor, Mark Little, dans un article pour le magazine Corporate Knights of Canada, écrit conjointement avec la PDG d'Alberta Innovates, Laura Kilcrease. "Le blocage économique déclenché par la pandémie de 2020 nous donne un aperçu d'un avenir pas trop lointain où un changement de demande énergétique pourrait perturber notre industrie à une échelle similaire." Suncor annonce une perte de 3,5 G $ au premier trimestre en raison des bas prix du pétrole Les quarantaines visant à limiter la propagation de l'épidémie ont diminué ou dans certains cas interrompu l’utilisation des véhicules réduisant la demande de carburant d'environ 30% dans le monde. Suncor, l'une des cinq sociétés qui produisent plus de la moitié du pétrole brut canadien, a réduit sa production et son dividende de plus de la moitié. Le secteur fait également face à une pression croissante de la part des investisseurs pour des raisons environnementales. En mai, le fonds souverain de 1 milliard de dollars de la Norvège a mis Suncor ainsi que d'autres grands producteurs de sables bitumineux sur sa liste noire pour avoir produit des émissions excessives de gaz à effet de serre. L’élimination de la pollution dans le ciel canadien est-il un signe que nous allons bientôt retirer le moteur à combustion? Le Canada est le quatrième producteur mondial de pétrole, tandis que le secteur de l'énergie représente plus de 10% du produit intérieur brut du pays. Little souhaite un investissement fédéral pour aider l'industrie à se diversifier dans l'hydrogène, le carburéacteur renouvelable et la fibre de carbone. Le bitume est riche en asphaltènes, la matière première utilisée pour la fibre de carbone, un élément nécessaire pour produire des véhicules plus légers, notamment des véhicules électriques, a-t-il déclaré. "Si nous pouvons comprendre comment l’extraire à grande échelle, à un prix abordable cela pourrait quadrupler les revenus de la production actuelle de bitume de l'Alberta", écrit-il. CBC.ca
Contribution: André H. Martel
Alors que Ford donne des signaux mitigés sur son engagement envers les véhicules tout électriques au cours de la prochaine décennie, certaines prises de position pourraient nous laisser douter de son implication.
D'une part, la compagnie semble entièrement investie dans l’électromobilité. Ford est parmi les quelques constructeurs automobiles qui se sont rangés du côté de la Californie et des 22 autres États pour s'opposer aux efforts fédéraux visant à annuler le droit de l'État à fixer ses propres règles d'émissions. Ford a de plus confirmé son investissement de plus de 11 milliards de dollars pour produire 40 véhicules électriques, dont 16 véhicules tout électriques dès 2022. D'autre part, Ford a récemment annulé son entente avec Rivian pour développer un modèle Lincoln. Sa Mustang Mach-E 2021, de la taille de la Tesla Model Y, témoigne de son intérêt, mais Ford a également limité sa production durant sa première année à 50 000 véhicules, ce qui est inférieur au nombre de Tesla Model 3 livrées en 2019. Et il a été impossible de déterminer avec eux leurs objectifs de ventes de VÉ au cours de la décennie en cours.
2021 Ford Mustang Mach-E
Mercredi dernier, lors d’une rencontre virtuelle, le directeur mondial de l'électrification de Ford, Mark Kaufman, a abordé certaines de ces préoccupations et a donné ce qui pourrait être le meilleur aperçu des objectifs de la société concernant les véhicules électriques. «Vous pouvez imaginer que nous avons beaucoup de discussions à l’interne à propos de l'adoption des VÉ. » Les approches analytiques normales n'aident pas, a-t-il dit, car il n'y a vraiment aucunes données historiques qui peuvent nous permettre de modéliser le futur des VÉ. Malgré tout, à ce jour, Ford estime que d'ici 2030, jusqu'à 33% de tous les véhicules vendus dans le monde pourraient être des véhicules électriques. Cela ressemble aux prévisions de Bloomberg New Energy Finance dans leur rapport intitulé: Electric Vehicle Outlook 2020, publié la semaine dernière. Globalement, 28% des voitures particulières devraient être électriques en 2030, contre 2,7% en 2020. Le marché américain passera à un peu moins de 2% des ventes en 2020 à environ 26%. "Beaucoup de mesures gouvernementales dans le monde entier vont nous forcer la main", a déclaré Kaufman. «Pour que Ford puisse répondre à cette demande, nous devrons vraiment trouver de bonnes raisons pour inciter les clients à faire l’acquisition des produits excitants, qui offriront de grandes capacités, de nouvelles fonctionnalités qui ne sont pas disponibles dans un véhicule à propulsion conventionnelle. C’est de cette façon que nous pourrons assurer cette transition d’ici la fin de la décennie. » Tels sont les éléments qui permettent à Ford de croire que la diminution du prix de l’essence ne devrait pas avoir d’impact sur le succès de ses véhicules électriques comme son nouveau Mach-E.
2021 Ford Mustang Mach-E
"Nous croyons que les gens achètent des VÉ tout d’abord parce qu'ils sont d'excellents produits et peut-être parce que leur coût de possession est très important", a-t-il déclaré. "Si en revanche, vous prenez seulement en considération le coût de possession comme principale raison d'achat, le très bas prix de l'essence pourrait être un inconvénient majeur." En général, le prix du carburant et les ventes de Vé sont de moins en moins en corrélation. Alors qu'une augmentation extrême du prix du carburant pourrait stimuler les ventes de voitures électriques, il n'y a pas ou peu de précédent pour démontrer qu'une baisse soudaine du prix de l’essence, comme ce que nous avons vécu plus tôt cette année, entraînera une baisse des ventes de véhicules électriques. Cependant, un ralentissement économique durable pourrait devenir une plus grande préoccupation, et jusqu'à présent, les rapports sont partagés à savoir si les VÉ vont prendre ou perdre des parts de marché. En avril, le cabinet d'études de marché Wood Mackenzie faisait partie d'une minorité de cabinets prévoyant que les véhicules électriques pourraient perdre du terrain cette année dans le monde. Cela n'a pas ébranlé General Motors, qui n’a pas modifié, durant la pandémie, ses prévisions et ses objectifs sur «l'avenir tout électrique», et elle a même réduit ses dépenses en retardant certains projets qui touchaient ses véhicules à combustion interne tout en accélérant le programme pour ses véhicules électriques . GM a déclaré qu'avec ses véhicules électriques de nouvelle génération, elle prévoyait débuter l'année prochaine en douceur, mais augmenter sa cadence jusqu'à un million de ventes annuelles de véhicules électriques d’ici 2025, répartis principalement entre la Chine et les États-Unis. Elle espère que la tendance se poursuivra à la hausse pour le reste de la décennie, ce qui lui permettrait de réduire les coûts de fabrication de véhicules en passant d’un simple produit de niche à un produit à plus grande échelle.
Rivian R1S
En revanche, chez Ford, le projet Rivian est toujours vivant, a déclaré Kaufman. Il a déclaré que l'équipe avait réalisé "que cette innovation et que cette coproduction avaient permis de développer une dynamique tout à fait différente." Quelque part le nouveau F-150 électrique et le Mach-E, laissent entrevoir un futur électrique pour Ford dans la mesure ou l’on ajoutera de nouveaux produits à ces deux nouveaux modèles. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La pandémie de coronavirus qui a frappé les États-Unis à la mi-mars et le ralentissement économique qui a suivi ont probablement affecté les décisions d'achat de véhicules pour des millions de ménages américains.
Quels types de véhicules se procureront-ils à l’avenir? Si l’on tient compte de tous les problèmes inhérents à la situation actuelle, les futures tendances pour les véhicules verts pourraient suivre des voies très différentes à l'issue de cette crise.
En résumé: le prix de l’essence a atteint son niveau le plus bas. L'administration Trump continue de contester le droit de la Californie à appliquer ses propres règles d'émissions et à favoriser les véhicules électriques. L'EPA a récemment publié sa nouvelle règlementation pour les exigences d'émissions et d'économie de carburant qui pourraient remodeler la flotte de véhicules américaine au milieu de la décennie. Alors que les résultats des ventes du deuxième trimestre seront lamentables dans l'ensemble de l'industrie, les résultats des ventes de mai des constructeurs automobiles pourraient non seulement donner un aperçu de la reprise des ventes, mais aussi du choix des acheteurs de véhicules dans un proche avenir, quand viendra le temps de se procurer un nouveau véhicule.
Toyota RAV4 hybride 2019
Toyota fait partie des constructeurs automobiles qui publient des rapports mensuels, et par rapport au même mois l’an dernier, les ventes de Toyota ont diminué de 36,9%. Au cours du premier trimestre, Toyota avait indiqué que les ventes totales d'hybrides étaient en hausse de 80,5% par rapport aux niveaux de l'année précédente, principalement en raison de l'ajout du RAV4 hybride et de la Corolla hybride.
Les constructeurs automobiles ont vu leurs ventes pour l'ensemble du marché automobile chuter d'environ 50% en avril, par rapport aux niveaux d'avril 2019. Certains concessionnaires ont commencé à rouvrir leurs salles de montre en avril, mais le mois de mai sera le premier mois à refléter la nouvelle réalité en cette période difficile où l'économie se remet en marche mais ou la prudence est toujours de mise. Aux États-Unis, la Californie est de loin le plus gros marché pour les véhicules tout électriques et rechargeables, et cela pourrait très bien être le test décisif qui permettra de déterminer vers quels modèles iront les ventes de voitures vertes pour le reste de l'année.
Ventes de véhicules électriques - California Auto Outlook, 2/2020
Selon les données de la California New Car Dealers Association publiées en février, les tendances des voitures vertes ont changé de direction en 2019 à bien des égards. Les ventes des hybrides rechargeables ont brutalement baissé, après avoir gagné des parts de marché depuis 2015 probablement à cause de l’arrêt de production de la Chevy Volt. Les véhicules hybrides non rechargeables ont brusquement pris leur envol, après avoir perdu des parts de marché depuis 2013. La croissance de la part de marché que les véhicules tout électriques avaient connue au cours des dernières années s'est quelque peu atténuée.
En Europe, les voitures électriques connaissent une forte croissance. Selon les données de l'Observatoire européen des carburants alternatifs, incluant les ventes du premier trimestre, les voitures tout électriques et les véhicules hybrides rechargeables ont atteint cette année de nouveaux sommets jusqu'à présent. Les analystes de LMC Automotive ont confirmé qu'en avril, les ventes de véhicules tout électriques étaient en baisse de 19% par rapport à la même période en 2019, contre une baisse de 29% pour l'ensemble du marché mondial des véhicules. Mais on confirme une forte tendance en Europe: jusqu'à présent cette année, les ventes globales ont chuté de 36%, tandis que les ventes de VÉ ont augmenté d'environ le même pourcentage.
Observatoire européen des carburants alternatifs - part de marché incluant 2020 YTD
Une partie de cette croissance peut être attribuée à des incitatifs qui favorisent les véhicules électriques comme c’est le cas en Allemagne. La semaine dernière, la Commission européenne a envisagé mettre sur pied un plan de relance de 22 milliards d’Euros qui favoriserait davantage l’acquisition de véhicules électriques et de tous véhicules qui émettent sous les niveaux de carbones acceptables. En même temps, pour l'instant, il ne se passe rien aux États-Unis, mais on pourrait cependant envisager un programme qui ressemble à une version reconstituée de Cash for Clunkers, mais rien n'a encore été officiellement proposé et on ne prévoit pas que de telles propositions soient mises à l’avant de sitôt.
Cette année en Europe, la croissance pourrait également être liée à la façon dont les consommateurs achèteront leurs nouvelles voitures. Normalement, les Européens les magasinent et les commandent à l'avance. Cependant, la semaine dernière, Volkswagen a dévoilé son nouveau mode de commande qui sera géré à partir de son site Web, copié sur le site de Tesla, pour la vente de ses futurs modèles ID électriques en Europe. L’entreprise espère que les consommateurs adhèreront à cette nouvelle approche; cependant, on ne sait pas si VW utilisera la même stratégie aux États-Unis.
Tesla Model Y
Le début de la pandémie de coronavirus en mars a interrompu les ventes d'automobiles aux États-Unis à l'exception de quelques véhicules, comme le Model Y. La semaine dernière, JD Power a noté que les promotions des constructeurs automobiles avaient diminué au cours du mois dernier. Est-ce une indication que la demande augmente à nouveau ou plutôt que les constructeurs automobiles ont atteint l'équilibre entre l'offre et la demande, nous le saurons d’ici quelques semaines.
Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Ont été réelus
Ont été élus et se joindront à l'équipe : Félicitation aux quatre candidats élus. Ils apporteront tous, une solide expertise à l'AVÉQ Un merci à tous les autres candidats qui, nous l'espérons, pourront tout de même continuer à nous supporter et à chapeauter des dossiers spéciaux. Et un merci tout particulier à Jean Gariépy et Daniel Breton, administrateurs sortants, à qui nous souhaitons la meilleure des chances dans leurs nouveaux projets. Finalement, GROS merci à Léo Viger-Bernard pour l'animation de l'AGA en mode virtuel ! L'équipe de l'AVÉQ.
Des bornes de recharge rapides DC de la compagnie Electrify America à Gulfport, au Mississippi
Selon un nouveau rapport Les États-Unis traînent actuellement derrière l'Europe concernant les infrastructures de recharge des voitures électriques, mais pourraient rattraper leur retard plus tard dans la décennie.
La firme de recherche Wood Mackenzie a publié lundi dernier ses conclusions prévoyant l’installation dans les principaux marchés américains de 30 millions de nouvelles bornes de recharge d'ici 2030, résultat du passage d’un marché orchestré par des politiques gouvernementales de subventions à un marché axé sur la profitabilité, a indiqué la firme.
Toujours selon le rapport, l'Europe atteindra ce point en premier, mais les États-Unis rattraperont leur retard dans la seconde moitié de la décennie grâce à des politiques étatiques et peut-être même fédérales, ainsi qu'aux programmes d'infrastructure soutenus par les services publics. Aux États-Unis, les services publics tentent de s'impliquer davantage dans les infrastructures de recharge, mais sont entravés par certaines règlementations, selon Wood Mackenzie. La Chine restera le chef de file des infrastructures de recharge jusqu'en 2030 grâce à un solide soutien du gouvernement, a également prédit la firme. Jusqu'à présent, les politiques gouvernementales ont contribué à développer l'infrastructure de recharge américaine. Certains États se sont regroupés pour s'assurer que la construction des infrastructures se fasse en mode beaucoup plus proactive. Il faut se rappeler que 12 États du Nord-Est annonçaient en 2018 une entente pour diriger conjointement le développement des infrastructures de recharge. La croissance continue du réseau Electrify America, financé par Volkswagen, tel que requis par le règlement de Volkswagen sur le scandale du diesel, pourrait aider les États-Unis à rattraper son retard au moment où l'infrastructure publique supplémentaire est la plus nécessaire. La firme d'études de marché Wood Mackenzie prévoit toutefois que la recharge à domicile sera probablement le mode de recharge préféré de la plupart des conducteurs. D'ici 2030, on s'attend à ce que les propriétaires nord-américains aient installé 2 millions de bornes de recharge de plus qu'en Chine et 3 millions de plus qu'en Europe. Cette prévision est soutenue par le fait que davantage d'Américains vivent dans des maisons unifamiliales, a noté la firme. Il est plus facile d'installer une borne de recharge dans une maison unifamiliale que dans un appartement ou un condo. Bien que les installation de nouvelles bornes de recharge à domicile aient été retardé à cause de la pandémie, Wood Mackenzie s'attend à ce qu'elles augmentent à nouveau en 2021. La société avait précédemment déclaré que la pandémie ferait baisser les ventes mondiales de véhicules électriques de 43% par rapport aux prévisions de 2020. Les décideurs politiques, les fournisseurs de bornes de recharge et les constructeurs automobiles débattront longtemps du nombre de bornes de recharge requises par véhicule, mais la question fondamentale est de savoir si l'infrastructure de recharge doit précéder les ventes ou si des stations devront être ajoutées seulement quand les ventes surviendront? Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Avec l'Assemblée Générale Annuelle virtuelle qui s'en vient, l'AVÉQ fera appel aux candidatures pour rejoindre le conseil d'administration.
Venez rejoindre un CA déjà bien établi mais qui a toujours besoin de sang neuf , d'énergie et/ou d'expérience...
Candidats demeurant en poste pour une autre année
Quatre (4) Postes en élection
Comportements attendus chez les administrateurs de l'Association :
Poser sa candidature
Les personnes intéressées à poser leur candidature doivent envoyer une lettre de motivation avec photo, avant le 15 mai 18h à l'adresse suivante :
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