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Les constructeurs automobiles américains s'engagent enfin à électrifier leurs flottes, mais à court terme, il n'y aura peut-être pas assez de batteries lithium-ion pour tout le monde.
Bien que la Chine domine la chaîne d'approvisionnement de la fabrication de batteries et que l'Europe s'efforce de rattraper son retard, les États-Unis sont encore loin derrière. Cela signifie que les batteries deviennent une question d'indépendance énergétique et de sécurité nationale pour les Américains, qui doivent rattraper ce retard. Alors que les constructeurs automobiles continuent de se démener avec la pénurie de semi-conducteurs, certains experts estiment que la prochaine crise de la chaîne d'approvisionnement aux États-Unis pourrait concerner les batteries lithium-ion. On voit des entreprises telles que GM, Ford et un grand nombre de startups qui annoncent leurs ambitions en matière de véhicules électriques alors qu'on sait pertinemment que la production actuelle de batteries aux États-Unis ne sera pas en mesure de répondre à la demande. Bien que les États-Unis disposent d'une poignée d'installations de fabrication de batteries à grande échelle, dont la Gigafactory de Tesla qui fonctionne en partenariat avec Panasonic, un conflit commercial entre deux fabricants de batteries coréens, LG Chem et SK Innovation, menace l'avenir d'une nouvelle usine de batteries en Géorgie. Il y aura d’ici la fin 2021 quatre usines de batteries en Amérique: les deux usines de Panasonic qui fournissent exclusivement Tesla en batteries, LG Chem qui possède un contrat avec General Motors, et l’usine de SK Innovation America qui pourrait fabriquer près de 330,000 batteries pour VÉ destinées à Ford pour son F-150 électrique durant 4 ans, ainsi que Volkswagen pendant 2 ans. Ensuite, ces manufacturiers devront se trouver d’autres sources de batteries car l’usine SK Innovation aura la liberté de fournir tous les autres manufacturiers automobiles en Amérique, tout dépendra du jugement du tribunal en ce qui a trait aux droits intellectuels volés par SK Innovations à LG Chem. D’ici 2030, on estime qu’il y aura 10 usines de batteries en Amérique, alors qu’en Chine on en retrouvera 140. Cela est dû à une politique chinoise qui demande aux manufacturiers d’alimenter leurs VÉ avec des batteries fabriquées au pays. On le voit déjà avec Tesla qui s’est associé avec CATL pour la production de batteries destinées au Model 3 et Y chinois. L’AVÉQ s’est permis de suggérer au gouvernement fédéral de mettre de l’avant une politique semblable pour les VÉ qui seront assemblés en Ontario par Ford, GM et Stellantis (anciennement Fiat-Chrysler). Investissement Québec International désire grandement intéresser les Coréens à bâtir dans la province une usine ultra-moderne pour répondre à la demande locale de batterie. Au sud de la frontière, l’Amérique du Président Biden s’est dotée d’un plan d’infrastructure de plusieurs milliards de dollars afin de créer une chaine d’approvisionnement locale pour la production de batteries Made in USA, en voyant l'importance stratégique d'une indépendance énergétique en batteries du même oeil que pour son approvisionnement en pétrole. Regardez la vidéo pour savoir pourquoi les États-Unis ont pris du retard par rapport à la Chine et à l'Europe, et ce qu'il faut faire pour éviter un goulot d'étranglement dans la production de VE. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Il y a un an, l'avenir de l'industrie automobile canadienne semblait en péril. Puis tout d'un coup, General Motors, Ford et Stellantis (anciennement Fiat-Chrysler) ont annoncé des milliards de dollars d'investissements pour y fabriquer des voitures électriques. Que s'est-il passé? Autoline USA s'y est intéressé, et a posé la question à des spécialistes.
Lors d'un récent épisode, l'animateur John McElroy s'est entretenu avec Flavio Volpe, président de l'Association des fabricants de pièces automobiles canadiens, Éric Rondeau d'Investissement Québec, et finalement avec Colin McKerracher de Bloomberg New Energy Finance qui analyse et suit le marché de très près. Selon M. Rondeau, le Québec est parfaitement positionné pour offrir la chaine d'approvisionnement complet pour la construction de cellules pour batteries de VÉ, à travers l'exploitation minière locale, des coûts d'exploitation bas, de l'énergie verte pour alimenter ces usines de batterie, et une proximité à l'Ontario où on assemblera des VÉ de Ford, Chrysler et GM (les camions de livraison BrightDrop). Le Canada dispose de toutes les matières premières nécessaires à la fabrication des batteries et des moteurs électriques des VÉ, ainsi que d'un réseau électrique vert pour les fabriquer. Tout cela a fait passer les perspectives de l'industrie automobile canadienne de sombres à brillantes. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
La transition vers une économie propre est bénéfique pour notre santé, notre environnement, les occasions d'affaires et les emplois pour la classe moyenne dans l'ensemble du Canada. C'est pourquoi le gouvernement prend des mesures concrètes pour aider les Canadiens à effectuer une transition propre et abordable, notamment en investissant en efficacité énergétique, en offrant plus de transports publics, en éliminant progressivement la pollution générée par l'électricité au charbon et en appuyant les technologies propres.
De plus, le gouvernement éliminera les subventions inefficaces aux combustibles fossiles au niveau fédéral d'ici 2025. Le Canada a réalisé des progrès importants dans cet engagement en rationalisant à ce jour huit dépenses fiscales du secteur des combustibles fossiles, éliminant ainsi le traitement fiscal préférentiel pour ce secteur. Afin de continuer de démontrer le leadership du Canada en matière d'élimination des subventions inefficaces aux combustibles fossiles, la ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Canada, Catherine McKenna, a annoncé aujourd'hui une consultation sur le cadre préliminaire que le gouvernement utilisera pour examiner ces mesures non fiscales. Pour la tenue de cette consultation, la ministre McKenna a publié le cadre préliminaire d'évaluation du ministère sur les subventions non fiscales inefficaces aux combustibles fossiles ainsi que les résultats initiaux de l'application de ce cadre aux mesures du gouvernement fédéral. La consultation lancée aujourd'hui vise à recueillir des commentaires sur les points suivants :
La période de consultation se déroulera jusqu'au 30 juin 2019. Les consultations ciblées auprès des principaux intervenants seront dirigées par Michael Horgan, ancien sous-ministre des Finances et sous-ministre de l'Environnement du gouvernement du Canada. Les résultats des consultations serviront à produire le rapport du Canada lors de l'examen par les pairs avec l'Argentine, lequel sera rendu public à la fin de leur examen. Citations « En adoptant des mesures pour lutter contre les changements climatiques, nous pouvons protéger notre santé et créer de bons emplois dans une économie propre. Nous respectons l'engagement que nous avons pris avec nos partenaires internationaux pour éliminer progressivement les subventions inefficaces qui procurent un avantage injuste aux combustibles fossiles comparativement aux solutions plus propres. Il est important d'entendre directement les Canadiens pour nous assurer que nous utilisons les définitions et les critères appropriés afin de procéder avec confiance à l'élimination des subventions inefficaces aux combustibles fossiles. » - Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique Faits en bref
Contributeur: Simon-Pierre Rioux
La Chrysler Pacifica hybride branchable (PHEV) sera admissible à la subvention fédérale aux véhicules électriques de 5000$, malgré son PDSF de départ de 52 000$. Au total, les acheteurs de ce modèle, le seul modèle de véhicule passager branchable bâti au Canada, recevront 13 000$ de subventions au Québec.
Le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains, a fait cette déclaration en appui aux travailleurs de l’usine de Fiat-Chrysler auxquels il rendait visite dans leurs locaux syndicaux.
M. Bains n’a pas spécifié si le gouvernement a décidé de monter le plafond d’admissibilité de la subvention, ou de faire une exception pour la Pacifica PHEV. Souvenons-nous que le libellé de l’annonce dans le budget spécifiait un plafond de 45 000$ pour une subvention maximale de 5000$. Il n’était pas fait mention de la motorisation hybride branchable.
Dès le 20 mars - au lendemain du budget - le député de Windsor-Ouest Brian Masse, critique de l’opposition en matière d’innovation, de Sciences et de Développement économique, avait demandé au ministre Morneau de revoir le plan de subvention proposé pour favoriser les ventes du Pacifica PHEV. Il soulevait avec raison que le plan proposé ne favorisait pas du tout le réinvestissement des constructeurs dans l’industrie automobile canadienne.
Le ministre Bains s’est défendu de réagir en catastrophe à l’annonce de Fiat-Chrysler, prétextant que le constructeur était déjà au courant que le Pacifica PHEV serait admissible à la subvention.
Selon Fiat-Chrysler, les ventes du Pacifica en février 2019 ont baissé de 61% par rapport à l’année dernière.
Mais on peut aussi remarquer que le constructeur ne semble pas très motivé depuis deux ans à pousser les ventes de son seul modèle branchable… qui a pourtant l'avantage d'être seul dans toute sa catégorie sur le marché canadien ! Le modèle est livré au compte-goutte, seulement chez certains concessionnaires choisis. Résultat : en 2018, il s’est vendu un peu plus de 187 Pacifica PHEV au Québec (contre 57 en 2017)… et ce malgré une subvention provinciale de 8000 $ !!! Reste que, même avec un total de 13 000$ de subventions, il faudrait que Fiat-Chrysler ait la volonté d’augmenter la disponibilité et la promotion de l’hybride branchable pour que les ventes augmentent… ce qui reste peu crédible puisque le gouvernement canadien se contentera de suggérer aux constructeurs des cibles VOLONTAIRES de parts de ventes de VÉ.
Sources :
Windsor Star Yahoo News Brian Masse Programme Roulez Électrique - statistiques Auteur : Daniel Rochefort
Le budget fédéral 2019 est très attendu : verrons nous enfin un incitatif à l'achat de véhicule électrique pour tous le Canada, ce qui ferait décoller la voiture électrique d'un océan à l'autre ? Le discours du dépôt du budget Morneau sera diffusé en direct à 16h30.
À écouter en direct :
http://www.cpac.ca/fr/dossiers-cpac/budget-2019/?hootPostID=0532e9d45cbb12829b76d82a9fe9e8f3 Si le ministre des finances met en application les recommandations du Conseil consultatif en matière de lutte contre les changements climatiques du Canada (que le gouvernement Trudeau à mandater pour trouver des solutions concrètes en matière de lutte aux changements climatiques), voici ce que son budget devrait contenir comme mesures spécifiques pour amorcer la décarbonisation des transports au Canada :
MISE À JOUR: L'incitatif pour les VÉ est de 5000$ (très bien), pan-canadien (très bien), mais seulement pour les véhicules de 45,000$ et moins (très mauvais). De plus, c'est sur le prix de vente officiel, ce qui signifie qu'aucun véhicule de 2e génération (380 km+) n'est admissible sauf la Nissan LEAF Plus S. Le concessionnaire ne pourrait pas non plus "truquer" le prix d'acquisition (suggestion d'un lecteur!) puisque le gouvernement se base sur le PDSF. Les véhicules de première génération (Focus Electric, Soul 33 kWh, Ioniq, etc...) sont admissibles. L'AVÉQ est fort déçue de cette annonce beaucoup trop limitative. Plus de détails à venir.
Sources :
Rapport provisoire du Conseil consultatif sur l’action pour le climat Auteur : Daniel Rochefort
Steven Guilbeault, coprésident du Conseil consultatif en matière de lutte contre les changements climatiques du Canada, à dévoilé publiquement une recommandation phare pour accélérer l'électrification des transports et la lutte aux changements climatiques : accorder une subvention pancanadienne de 5000$ aux Canadiens acheteurs de véhicules électriques.
Une «discussion informelle» publique a été tenue à la Maison du développement durable de Montréal entre la ministre Catherine McKenna (ministre de l'Environnement et du Changement climatique) et Steven Guilbeault. Ce dernier présentait les grandes lignes d'un rapport préliminaire sur les meilleures stratégies pour réduire les émissions provenant du secteur des transports.
M. Guilbeault a affirmé que le Conseil qu'il co-préside (à la demande du gouvernement Trudeau) recommande que soit instauré un programme de subvention fédéral à l'achat de véhicule électrique pour accélérer la transition vers le véhicule électrique partout au Canada. La recommandation est chiffrée à 5 000 $ d'incitatif. «97% des véhicules électriques vendus le sont dans les deux provinces qui ont un des incitatifs [soit le Québec et la Colombie-Britannique]» affirme M. Guilbeault. «C'est un élément essentiel», ajoute-t-il. M. Guilbeault a aussi insisté sur la nécessité d'investir davantage dans le déploiement d'un réseau de recharge rapide publique, ainsi que dans des mesures d'éducation et de sensibilisation à la nécessité et aux avantages de l'électrification des transports. Le rapport préliminaire présenté au gouvernement (disponible en ligne) demande aussi l'instauration de cibles de vente de véhicules électriques. On suggère de débuter avec des cibles volontaires, puis légalement contraignantes (loi VZÉ fédérale) si la réponse de l’industrie n’est pas satisfaisante. La ministre Mc Kenna s'est montrée en accord avec les propositions de Steven Guilbeault, tout en avouant qu'elle n'a aucun pouvoir décisionnel sur la question (qui relève du ministère des Finances et du ministère des Transports). «J’ai besoin de votre aide» a-t-elle lancé en encourageant tous les citoyens à suivre l’exemple des jeunes et à sortir dans la rue pour manifester pour l’urgence climatique. Souhaitons que cette recommandation publique mette la table pour le prochain budget fédéral qui sera déposé le 19 mars prochain. Si c'est accepté, et si le gouvernement Legault reconduit la subvention provinciale (21 mars, dépôt du budget provincial), la subvention à l'achat d'un véhicule électrique neuf pourrait atteindre 13 000$ au Québec !
Sources :
«Discussion publique informelle» à la MDD et Interim report from the Advisory Council on Climate Action Auteur : Daniel Rochefort
Pour le premier ministre du Québec, de nouvelles routes seront nécessaires pour faire circuler les véhicules électriques. Au micro de Claude Bernatchez à Radio-Canada Québec, François Legault a aussi exclu implicitement de tenir la Conférence des nations unies sur les changements climatiques au Québec dans deux ans.
COP-24 : Le Québec et le Canada prennent parti pour la mobilité électrique... mais soyons vigilants10/12/2018
Alors qu'il a été démontré scientifiquement, très récemment, que le transport est le principal responsable de l'accélération des émissions de GES à l'échelle planétaire, 43 pays et régions se sont engagés à faire de l’électromobilité un outil de lutte aux changements climatiques dès l'ouverture de la COP-24 à Katowice, en Pologne. Le Canada et le Québec sont aussi signataires de cette déclaration de principe, la «DRIVING CHANGE TOGETHER – KATOWICE PARTNERSHIP FOR ELECTROMOBILITY». Maintenant, la question qui tue : nos élus passeront-ils de la parole aux actes ?
Avec cette déclaration de principe, les signataires reconnaissent la mobilité électrique comme l'une des avenues clés pour atteindre les objectifs de l'accord de Paris. Ils s’engagent à appuyer des mesures concrètes pour accélérer la transition vers les véhicules zéro émission (VZE).
Bien que cette déclaration commune soit non contraignante [et formulée dans un langage alambiqué typique des déclarations de principes onusiennes !], c’est néanmoins une bonne nouvelle. En effet, le document tente de rallier plus d’acteurs que jamais autour d'un consensus : l’électromobilité est une des clés pour renverser la vapeur et freiner les changements climatiques. Les signataires de trouvent à approuver textuellement, ou à réitérer, leur adhésion aux principes d’initiatives précédentes comme : La déclaration de Paris sur l'électromobilité et le changement climatique (incluant l’Appel à l'action) - COP-21; L’alliance internationale des véhicules zéro émission - COP-21; L’alliance pour la décarbonisation des transports (TDA) - GCAS, 2018; L’«Electric Vehicles Initiative» - Clean Energy Ministerial, 2018; L’initiative EV100
L’avis de l’auteur
Souhaits pour le gouvernement fédéral Dans le cas du gouvernement du Canada, espérons que la Ministre de l’Environnement Catherine McKenna (qui est présentement à la COP-24) sera de plus en plus sensible à l’importance de décarboniser les transports aux pays, ce qui passe nécessairement par l’électromobilité. Espérons aussi qu’elle deviendra promotrice des actions incontournables que doit prendre son gouvernement pour accélérer la transition vers les transports électriques :
Étrange que le gouvernement Trudeau n’ait pas encore réalisé à quel point l’électrification des transports au Canada est un projet fédérateur qui pourrait lui permettre de se dégager une marge de manoeuvre dans le catch-22 dans lequel il est actuellement empêtré en matière d’environnement. Une façon de sortir la tête haute, voir même de sauver son mandat ! Nous pourrions faire du Canada la Norvège d'Amérique du Nord (la Norvège finance en grande partie sa propre transition énergétique grâce à ses revenus pétroliers...)
Souhaits pour le gouvernement provincial du Québec
Dans le cas du gouvernement du Québec, la signature de notre Ministre de l’environnement Mme Chassé (elle représente le Québec à la COP-24) est aussi une bonne nouvelle.... c’est du moins un argument de plus pour que le gouvernement Legault maintienne les objectifs d’électrification des transports du gouvernement précédent. Petite note discordante cependant : Dans son communiqué de presse sur la question, le ministère de l’Environnement réitère sa volonté de maintenir les initiatives amorcées au cours des dernières années pour favoriser l'électrification des transports… SANS TOUTEFOIS MENTIONNER L’AIDE FINANCIÈRE À L’ACHAT DE VÉHICULE ÉLECTRIQUE !!! C'est un peu inquiétant (voir le communiqué si vous êtes septiques)... le gouvernement Legault s’engage à maintenir pour les prochaines années :
MAIS ON NE MENTIONNE PAS L’AIDE FINANCIÈRE À L’ACHAT DE VÉHICULE ÉLECTRIQUE, qui est LA principale mesure qui fait du Québec le joueur majeur en électrification des véhicules légers au Canada… Souhaitons donc que le gouvernement Legault prendra au sérieux sa signature à la COP-24 et maintiendra le programme Roulez Électrique… voire même qu’il le bonifiera pour accélérer davantage la transition vers la voiture électrique. Souhaitons aussi que le gouvernement Legault profite de son prochain budget pour prendre des mesures supplémentaires qui concrétiseront son engagement à lui (et non seulement réitérer celui de ses prédécesseurs), par exemple :
Allez M. Legault, les québécois ont été sages cette année...
Sources:
MELCC Déclaration conjointe : DRIVING CHANGE TOGETHER – KATOWICE PARTNERSHIP FOR E-MOBILITY Signataires de la déclaration Auteur : Daniel Rochefort Les opinions exprimées dans ce texte n’engagent que l’auteur
Tesla commence l’installation de son réseau Trans-Canada tant attendu. Le Canada pourra enfin être traversé d’un océan à l’autre en voiture électrique… du moins en Tesla ! Étrange que notre gouvernement fédéral ne réalise pas l’opportunité d’un tel projet fédérateur, vert et innovant!
Certains diront «les amaricains, y’l’ont l’affaire».
Il semble en tout cas que ça s’applique aux gens de Tesla ! Dans le cadre de son dernier plan d’expansion, Tesla commence enfin à construire le réseau de recharge rapide qui doit couvrir l’autoroute Transcanadienne d’un océan à l’autre. D'après Fred Lambert de Electrek, six permis de construire ont été obtenus en Ontario, Manitoba et Saskatchewan. (source : Supercharge.info)
Les cyniques souligneront que c’est une promesse qui date de deux ans. Mais ça prend tout de même une bonne dose de courage, de la part du constructeur automobile, de couvrir des régions avec une si faible densité de population. De surcroit dans des provinces qui n’encouragent même pas l’électrification des transports ! Ces stations seront difficilement rentables (du moins à moyen terme) et ne se justifient que par le côté visionnaire et engagé de la compagnie.
Pendant ce temps, dans le réseau de recharge public... Par opposition, les propriétaires de véhicules électriques d’autres marques que Tesla ne peuvent qu’espérer galérer d’une borne 240v à l’autre… une aventure épique sur plus de 2500 km ! En effet, le Canada reste un véritable désert de recharge rapide entre Sault-Sainte-Marie (Ontario) et Medicine Hat (Alberta), avec une petite oasis à Winnipeg. Nous attendons toujours le lancement du projet de BRCC publiques sur la Transcanadienne (34 stations) annoncé en juillet 2017 par le ministre des Ressources naturelles du moment, Jim Carr. Un projet de 17,3 M$ dans lequel Ottawa s’est engagé à injecter 8 M$… pour couvrir uniquement le Manitoba et l’Ontario !
L’avis de l’auteur
Bravo Tesla, et merci de travailler à transformer le paysage canadien du VÉ. Une chance que nous vous avons ! Thank you sincerely, Elon Musk and your team ! ---- D'un autre côté, qu'est-ce qui ne va pas à Ottawa ? On dort au gaz ? On a pas encore compris que la transition vers l'électrification des transports est déjà commencée ? Pendant qu’on tente de concilier les pipelines et le «plan pour atteindre nos engagements de réduction de GES», personne ne semble réaliser au gouvernement fédéral l’opportunité rassembleuse et fédératrice d’une autoroute Transcanadienne VERTE «Coast to coast». Tesla, eux, semblent l’avoir compris, pourtant !
Nouvelle de dernière minute
Il semble que la ministre Kirsty Duncan (Ministre des Sciences et des Sports) va faire une annonce importante à propos du réseau canadien de recharge de véhicules électriques, au nom du ministre des ressources naturelles Amarjeet Sohi.
Le 7 décembre à 13h
https://www.canada.ca/en/natural-resources-canada/news/2018/12/minister-duncan-to-make-a-green-infrastructure-announcement.html
Nous allons être suspendus à vos lèvres, chère Mme Duncan !
Sources:
Electrek Ressources naturelles Canada Newswire Electrek Auteur : Daniel Rochefort Les opinions exprimées dans ce texte n’engagent que l’auteur
Le gouvernement Legault a annoncé, dans son Énoncé sur la situation économique du Québec, l’injection de 20,7 millions de dollars supplémentaires dans le programme d’incitatifs à l’achat de véhicules électriques pour couvrir la demande d’ici le 31 mars 2019. Par le fait même, le projet pilote favorisant l’acquisition de véhicules électriques d’occasion est reconduit jusqu’au 31 mars 2019.
Avec cette mise à jour, les acteurs de l’électrification des transports peuvent souffler un peu : le gouvernement s’adapte au fait que la demande de rabais pour l’acquisition de véhicules électriques neufs dans le cadre du programme Roulez électrique a crû rapidement au cours des derniers mois. Le programme est victime de son succès et on craignait même un épuisement possible des fonds d’ici la fin de l’année.
Comme le démontre le tableau suivant tiré du document Le point sur la situation économique et financière du Québec - Automne 2018, le gouvernement Legault souhaite éviter tout impact sur la demande grandissante pour les voitures électriques en subventionnant l’achat d’environ 3350 VÉ de plus dans les trois premiers mois de 2019, dont plus de 730 voitures usagées.
Le gouvernement compte entreprendre une réflexion d’ici le prochain budget quant aux paramètres du programme Roulez électrique, au montant de l’aide à verser et aux types de véhicules visés. Même chose pour le projet pilote pour l’acquisition de véhicules d’occasion alors qu’il est déjà prévu qu’un bilan sur l’efficacité du projet pilote sera effectué dans les prochains mois.
L’avis de l’auteur Nous ne pouvons que saluer cette nouvelle. En effet, l’inquiétude planait chez les automobilistes intéressés par la voiture électrique à propos de la disponibilité des rabais à l’achat de voitures électriques dans les prochains mois. Nous prenons note que le gouvernement Legault annonce ce financement supplémentaire dans le cadre de la «POURSUITE DES EFFORTS POUR LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES». De plus, le gouvernement continue d’appuyer dans son énoncé économique la cible de 100 000 véhicules électriques sur les routes du Québec d’ici 2020, en précisant que le programme Roulez électrique est un des principaux leviers pour atteindre cette cible. Il y a donc peu d’inquiétudes à avoir sur l’avenir du programme sous ce nouveau gouvernement… bien qu’il faille demeurer vigilants. Il serait cependant bien que notre nouveau gouvernement s’engage à plus long terme dans le financement des mesures d’électrification des véhicules routiers, contrairement à l’administration précédente qui ne s’y engageait qu’au compte-gouttes, annuellement. Les acteurs de l’industrie québécoise et du marché de l’automobile ont besoin d’engagement à plus long terme pour voir venir et sécuriser leurs investissements. Nous en aurons le coeur net lors du dévoilement du prochain budget en mars 2019… c’est un rendez-vous !
Source:
Le point sur la situation économique et financière du Québec - Automne 2018 Auteur : Daniel Rochefort Les opinions exprimées dans ce texte n’engagent que l’auteur
En discours inaugural de sa législature, le premier ministre François Legault s'engage à accélérer l'électrification des transports, à tous les niveaux, pour nous «enrichir en remplaçant des importations de pétrole».
« La survie de notre planète est en jeu », fait valoir François Legault. « Je ne peux ignorer ce défi de l’urgence climatique et continuer de regarder mes deux fils dans les yeux », dit le premier ministre.
Voilà qui est réjouissant pour les acteurs en électromobilité qui espèrent que les investissements publics et la volonté politique seront au rendez-vous dans ce domaine.
Toujours dans le domaine des transports, le nouveau premier ministre s'engage à poursuivre les grands projets de transport en commun amorcés. 25% de contenu local québécois sera exigé dans le matériel des projets de transport à venir. Concernant le troisième lien de la région de Québec, François Legault réitère son engagement électoral à le réaliser, mais il s’engage en en faire aussi un axe de transport en commun. Il a également annoncé son intention de:
Ces promesses pourraient offrir des opportunités intéressantes pour nos entreprises locales. Donnons la chance au coureur.
Lors du lancement du Salon du véhicule électrique de Saint-Hyacinthe, Mme Chantal Soucy, la députée de la région, se voulait rassurante en annonçant que le gouvernement du QC s’engage officiellement à maintenir le programme d’incitatifs à l’achat de voitures électriques. Cette annonce nous a cependant laissés sur notre faim, car elle ne fait référence à aucune date, aucun montant, ni aucune cible…
En compagnie de Mme Chantal Rouleau la nouvelle ministre déléguée aux Transports, Mme Soucy s’est fait le porte-voix de la CAQ pour l’occasion. «Notre parti est engagé à maintenir les mesures et programmes qui soutiennent l’electromobilité...», soutient-elle.
Nous aurions cependant aimé obtenir des engagements plus fermes et plus concrets de la part de la ministre, car l’annonce reste très floue. Par exemple :
Interrogé sur la question, M. Simon-Pierre Rioux, président de l’AVÉQ, s’engage pour sa part à talonner le nouveau gouvernement du Québec pour obtenir des réponses favorables à ces quelques questions.
Par extension, l’AVÉQ consacrera toute son énergie à démontrer aux élus de toutes les régions que la transition vers la voiture électrique est plus que souhaitable : c’est un projet de société qui mérite qu’on y mette les bouchées doubles, car c’est tout le Québec qui en bénéficiera.
Auteur : Daniel Rochefort
Les coffres du programme québécois d’incitatif à l’achat de véhicules électriques vont manquer de fonds très bientôt, faute d’avoir été suffisamment remplis par le gouvernement Couillard avant le déclenchement des élections. Au rythme actuel des ventes de VÉs, ce sera même la panne sèche avant Noël !
D’après une enquête réalisée par Marie-Ève d'Entremont du webzine Autofocus, il resterait 42,3 millions de dollars en date du 27 septembre 2018 pour couvrir les besoins du programme Roulez Électrique jusqu’au 31 mars 2019. 30,6 millions seraient aussi disponibles pour la période du 1er avril au 30 juin 2019. En se basant sur les ventes de voitures électriques des derniers mois, Autofocus conclut que les fonds de la première enveloppe risquent d’être entièrement distribués autour du 13 décembre !
Nous avons contrevérifié les calculs d’Autofocus en nous basant sur la répartition proportionnelle du nombre de rabais accordés en 2018 (selon les données ouvertes du Programme Roulez Électriques)… pour arriver à des conclusions similaires. À supposer que la demande demeure semblable à celle du printemps 2018 (5 791 VÉs entre le 1er avril et le 30 juin), les fonds devraient être épuisés d’ici le 12 janvier… au mieux le 3 mars si on débloque dès maintenant les sommes réservées à la période du 1er avril au 30 juin 2019 !!! Voilà qui est donc très inquiétant. C’est pourquoi nous enjoignons le nouveau gouvernement de François Legault à bonifier de toute urgence le programme Roulez Électrique pour ne pas mettre en péril la superbe montée de la popularité de la voiture électrique au Québec.
La réalité pourrait même être bien pire, car la demande s’est encore accrue d’un cran depuis le début de l’été.
Pour la petite histoire, rappelons que voilà tout juste quelques mois, lors du plan budgétaire 2018-2019 (ainsi que dans son plan d’action en mobilité durable), le défunt gouvernement Couillard avait regarni les coffres du programme Roulez Électrique, prétendant couvrir les besoins du programme jusqu’au 30 juin 2019.
Paradoxalement (malgré le fait que son plan d’action soit pour la période 2018-2023) le gouvernement Libéral refusait de s’engager à financer le programme d’incitatif à l’achat de véhicules électriques plus d’un an à la fois. Mme Isabelle Mélançon, alors ministre de l’Environnement, avait même défendu cette décision en marge du salon EV2018VÉ, prétextant que son gouvernement agissait d’une façon responsable en attendant de voir comment évoluerait la situation du véhicule électrique au Québec. Pour un gouvernement qui se targuait de vouloir mettre 100 000 VÉs sur les routes d’ici la fin de 2020, voilà qui semblait plutôt timide comme moyens. D’autant plus qu’on n’allouait même pas suffisamment d’argent dans le programme pour rencontrer les requis de la loi VZE !!! (nous reviendrons très bientôt sur le sujet)
À l’heure où le GIECC enjoint aux gouvernements du monde entier de s’unir dans un effort sans précédent et de mettre tous les moyens possibles pour contenir l’augmentation de la température du globe en déca du 1,5°C, nous invitons donc François Legault à s’engager avec plus de conviction que le gouvernement précédent dans l’électrification du parc de voitures québécoises… et il a déjà été maintes fois démontré que ça passe d’abord par un généreux programme d’incitatif à l’achat.
Continuons de faire preuve de leadership dans ce domaine, SVP !
Sources :
Autofocus Statistiques du programme Roulez Électrique «Analyse d’impact réglementaire du règlement d’application de la Loi visant l’augmentation du nombre de véhicules automobiles zéro émission au Québec afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants» Auteur : Daniel Rochefort
Dossier important à suivre aujourd’hui : Le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) pourrait-t’il en venir à museler les organisations citoyennes, comme l’AVEQ, durant la période électorale ? Équiterre, la Fondation David Suzuki et Greenpeace n’entendent pas laisser une telle dérive se produire : ils contesteront, par la voie des tribunaux s’il le faut, l’avis provenant du DGEQ qui exige le retrait de la publication des positions des quatre partis représentés à l’Assemblée nationale sur 23 priorités environnementales.
En effet, la mise en demeure sans précédent du DGEQ pour museler le «Syndicat Équiterre» laisse penser que l'on compte, d’ici la fin des élections, restreindre la liberté d’expression sur les enjeux qui permettent de faire un choix entre les partis politique, par exemple les enjeux environnementaux ou les promesses en matière de mobilité et d’électrification des transports.
C’est un dossier extrêmement important à suivre, qui mérite que toute la société civile québécoise s’enflamme. Ça touche particulièrement les groupes comme l’AVÉQ, car la même chape de plomb pourrait inévitablement être appliquée à la publication de nos propres revendications. Rappelons que l’AVÉQ a elle aussi questionné les partis sur leurs engagements en matière d’électromobilité… et publié les résultats. La situation est alarmante. La Presse rapporte que la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a également reçu une telle mise en demeure du DGEQ le 13 septembre «Comparatif des programmes des principaux partis» et son «Bilan du gouvernement Couillard». La coalition environnementale (composée de Équiterre, la Fondation David Suzuki et Greenpeace ainsi 8 autres groupes environnementaux) a décidé de ne pas se coucher et a même rendu publique la mise en demeure du DGEQ, dont vous pouvez constater la teneur à l'adresse suivante : http://equiterre.org/sites/fichiers/avisdgeqenvoyeequiterre.pdf Le groupe à l’intention de se tenir debout, car si le DGEQ parvenait à les censurer, il est clair que l’on appliquerait la même logique à l’AVÉQ et aux autres groupes de pression qui tentent d’obtenir des engagements en faveur de l’électromobilité. Un dossier vraiment important suivre. Vous êtes tous invités à vous faire entendre sur la question.
Les articles fusent sur le sujet :
Journal de Montréal La Presse Le Devoir Texte : Daniel Rochefort, approuvé par le Conseil d'administrateur de l'AVÉQ
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
Si vous ne l'avez pas déjà dans votre appareil, c'est que vous n'êtes pas abonnés !
>> S'abonner et recevoir les épisodes automatiquement sur son téléphone ou tablette (C'est la meilleure méthode !) >> Écouter l'épisode ici, sur le site de l'AVÉQ >> Page archive des baladodifusions
On y retrouve entre autre :
L'ensemble des mesures proposées se retrouvent ici :Lien vers le programme
Le chef de la CAQ n'a pas voulu, mardi après-midi, préciser s'il s'engage à maintenir les subventions pour l'achat de véhicules électriques et l'investissement dans les infrastructures de bornes de recharge.
«Faut voir, il y a des spécialistes qui disent que cet argent-là pourrait être mieux investi» à affirmé François Legault, avant de poursuivre : «Les 4 milliards qu'il y a dans le Fonds Vert sont mal investits, tous les experts le disent».
Lorsqu'il parle de spécialistes, le chef de la CAQ pense probablement à son candidat et conseiller économique Youri Chassin et à ses collègues de l'Institut économique de Montréal (IEDM). Ceux-ci on développé une rhétorique hostile à toute subvention et à toute règlementation pour accélérer la transition vers le véhicule électrique. Le message de François Legault est à des années lumières de celui de Québec Solidaire, qui s'est engagé à accélérer cette transition, quitte à mettre le Fonds Vert québécois et Hydro-Québec à contribution. Verra t'on se répéter le scénario ontarien advenant une victoire de la Coalition Avenir Québec le 1er octobre ? En juillet, l’attaché de presse de la CAQ Ewan Sauves affirmait que le parti ne remet pas en question la subvention. <> Il faudra talonner M. Legault pour qu'il précise sa pensée.
Le parti Québec Solidaire met la barre haute dans le débat sur l’électrification des transports. On y promet la fin de la vente des voitures à essence dès 2030, et leur disparition sur les routes québécoises pour 2050. C’est ambitieux, mais c’est semblable à ce qu’on envisage déjà en Grande-Bretagne, en France et en Inde… même qu’en Norvège on le promet pour 2025!
Le parti de Manon Massé et Gabriel Nadeau-Dubois promet donc d’accélérer grandement la transition vers la décarbonisation des transports. Rappelons qu’au Québec le transport routier est responsable de 43 % des émissions de gaz à effet de serre et de
75 % de la consommation totale de pétrole. Pour ce faire, Québec Solidaire propose d’adopter un système de bonus-malus pour favoriser l’achat de véhicules électriques tout en défavorisant l’achat de véhicules à essence. Ce système serait modulé selon les régions du Québec, ainsi qu’en fonction des revenus des automobilistes. L’incitatif à l’achat actuel s’en trouverait bonifié. « Oui, ça peut paraître radical […], mais du moment où tu dis à l’industrie : « Go, gang, c’est ça qu’on veut », les concessionnaires vont comprendre qu’il y a avantage à avoir plus d’offres de véhicules électriques », a fait valoir la candidate solidaire au poste de première ministre Manon Massé Le Fonds Vert serait mis à contribution pour financer l’ambitieux agenda d’électrification.
Trop radical selon les adversaires…
Les adversaires politiques de Québec Solidaire se sont empressés de qualifier de trop «radicale» la transition énergétique proposée par Québec Solidaire, préférant s’en remettre aux lois du marché. Le premier ministre sortant, Philippe Couillard, a accusé...
Source : L'Éclaireur progrès.CA
Projet de révision des règles sur les émissions des autos; Les jeunes libéraux manifestent leur intention de bannir les voitures à essence d’ici 32 ans; Elon Musk nous annonce aujourd’hui qu’il considère privatiser la compagnie Tesla; Faraday Future annonce les premières livraisons de la FF91 en fin d’année : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : André H. Martel
Michel Girard, du Journal de Montréal, tire la sonnette d'alarme sur une décision hallucinante de la Régie de l'énergie : depuis le 1er juin 2018 le tribunal administratif - QUI RELÈVE DIRECTEMENT DU MINISTRE DE L'ÉNERGIE ET DES RESSOURCES NATURELLES PIERRE MOREAU - a décidé de ne plus publier l'estimation de la marge de raffinage sur l’essence qu’empochent les pétrolières au Québec.
Voilà tout un cadeau que la Régie de l’énergie fait à l'industrie pétrolière car ça empêche les groupes de protection des consommateurs et les médias de se servir de la fluctuation de la marge de raffinage pour dénoncer l’exploitation des automobilistes par les pétrolières.
Comme l'affirme Michel Girard, « L’information sur la marge de raffinage étant dorénavant camouflée, les pétrolières auront beau jeu pour " jouer " avec ladite marge sans se faire emmerder et critiquer par les médias et les consommateurs »...
Est-ce en privant le public d'information qu'on va favoriser la transition vers une économie décarbonisée ?
Drôle de façon de professer son « progressisme » et son engagement envers le développement durable… surtout à l'aube des élections !
Le 3 juillet 2018, l’Ontario a annulé le programme de plafonnement et d’échange dans le cadre de son engagement à réduire le prix de l’essence de 10 cents le litre et réduire les coûts pour les familles et les entreprises de l’Ontario de 1,9 milliard de dollars par année
Étant donné que le Programme d’encouragement pour les véhicules électriques et à l’hydrogène et le Programme d’encouragement pour les infrastructures de recharge des véhicules électriques sont financés par le produit du programme de plafonnement et de l’échange, ces programmes sont annulés.
Les demandes provenant de concessionnaires, de propriétaires de voitures ou de propriétaires potentiels de voitures ne seront acceptées que si l’une des conditions suivantes est remplie :
De plus, le Programme d’encouragement pour les infrastructures de recharge des véhicules électriques est annulé à compter du 11 juillet. Les bornes de recharge achetées ou installées avant cette date seront admissibles à recevoir la subvention si la demande est soumise dans les 60 jours suivant le 11 juillet.
NDLR : L'AVÉQ déplore cette prise de position du nouveau gouvernement ontarien. Ceci constitue un recul dans la lutte aux changements climatiques. Le programme ontarien était efficace et TRES rapidement , l'Ontario s'était hissée en tête de peloton dans les ventes mensuelles de VÉ. A cet effet, nous en avons subit les contre-coups ici au Québec. Le nombre de VÉ produits par les manufacturiers étant réduits, nous avons vécu ici une baisse de disponibilité accentuée par le fait qu'un bon nombre de VÉ était livré en Ontario , nous laissant moins d'inventaire ici. Sur une point de vue purement "égoiste", nous pourrions nous attendre à ce que les inventaires des concessionnaires québecois soient moins anémiques dans les prochains mois. Mince consolation (...)
Source :Gouvernement de l'Ontario
NOUVEAU PRODUIT : Intégrer la recharge du VÉ à la maison intelligente; Le grand concours FLO continue; Philippe Couillard, l'essence et la voiture électrique; Waymo commande 62 000 Chrysler Pacifica hybrides : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture !
Contribution : Daniel Rochefort
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