Il y a quelques jours, le gouvernement provincial, via le ministre de l'énergie et des ressources naturelles, M Pierre Moreau, déposait le projet de loi n°184 visant à favoriser l'essor d'un réseau de bornes à recharge rapide au Québec
(texte de présentation du projet de loi) qui sera étudié par les différents partis politiques en chambre et sera soumis à un vote d'ici le 15 juin. Voici les détails nécessaires pour mieux comprendre l'impact qu'il aura sur la recharge rapide au Québec.
L'AVÉQ demande depuis le dépôt de son premier mémoire sur le financement des véhicules électriques en 2013 que le Ministère des transports du Québec s'implique financièrement dans le déploiement de réseaux de bornes rapides afin d'assurer les électromobilistes d'une sécurité énergétique lors de leurs déplacements. Cela permettrait aussi de rassurer les consommateurs intéressés à l'achat d'un VÉ que le réseau leur permettrait de se déplacer à travers la province sans tracas.
Nous recommandions à ce moment que les BRCC soient considérées comme des infrastructures routières, pour éviter le besoin d'une rentabilité sur ces équipements. En début d'année, l'AVÉQ vous a demandé de signer une pétition pour qu'on s'assure qu'un budget adéquat soit disponible pour déployer un réseau public de BRCC. Le projet de loi 184 est le résultat de ce travail.
Le projet de loi s’inscrit, entre autres, dans une volonté de rendre le parc automobile plus vert et, par conséquent, de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il a notamment pour but :
M. Pierre Moreau a expliqué en conférence de presse que
Le principe de fonctionnement :
Chaque voiture électrique vendue permet à Hydro-Quebec de vendre environ 300$ d'électricité de plus sur la facture annuelle de l'électromobilitste (moyenne annuelle des frais d'électricité liée à la recharge d'un véhicule à la maison - le tout est relatif à la voiture et aux habitudes bien entendu). Bref, il y a un profit annuel récurrent qui découle de la vente de voitures électriques pour la société d'État. La logique de la loi consiste à isoler le profit lié aux recharges des VÉ à la maison et de l'injecter en investissement pour des bornes de recharge rapide. Le principe de fonctionnement, étant relatif au nombre de véhicules électriques en circulation au Québec, s'adapte de lui-même selon l'évolution des ventes de véhicules électriques. En effet, contrairement à une cible exprimée avec un nombre fixe de bornes rapides, le principe de fonctionnement actuel s'adapte automatiquement. Un autre point important pour nos membres: une feuille de route du déploiement des bornes rapides dans les prochaines années. Nous nous sommes assurés que le Circuit Électrique nous présenterait un roadmap clair et concis sur le nombre de bornes rapides, leur emplacement, et les échéanciers d'installation afin de compléter certains corridors électriques, et d'en bonifier d'autres.
La position de l'AVÉQ sur les déploiement de bornes rapides se décline comme suit :
L'Association des véhicules électriques du Québec est favorable au principe de fonctionnement du projet de loi n°184 dans le sens où un financement pour des déploiements de bornes rapides est garanti et lié à la taille du parc de véhicules électriques en circulation. Il permettra un déploiement progressif de bornes rapides et contribuera à l'essor de l'électrification des transports au Québec.
Contribution : Le conseil d'administration de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ)
Commentaires
L'Association des véhicules électriques du Québec a publié les dernières statistiques sur l'évolution rapide des ventes de véhicules électriques au Québec. Bonne nouvelle! On compte maintenant plus de 24 422 véhicules électriques immatriculés au Québec. C'est un franc succès. Même que la courbe d'évolution du nombre de véhicules électrique tend vers la cible gouvernementale de 100 000 véhicules électriques, tel que défini dans le Plan d'Action en Électrification des Transports.
Vient ensuite les moins bonnes nouvelles... Et les bornes rapides, comment se comporte l'évolution des réseaux?
L'AVÉQ a dressé un portrait comparatif de l'évolution du nombre de bornes rapides et du nombre de véhicules électriques immatriculés au Québec, de 2013 à 2018. Il y a un problème :
La quantité de bornes rapide au Québec est passée de 1 à 123 entre 2013 et 2018. Pendant ce temps, les véhicules électriques sont passés de 2835 à 24 422. Nous avons donc comparé le ratio de bornes rapides relativement au nombre de véhicules électriques, pour chaque année. Le tableau ci-dessous démontre l'évolution et la tendance pour 2017 et le début de 2018 :
Il est à noter que ce ne sont pas tous les véhicules électriques actuellement en circulation au Québec qui sont équipés de recharge rapide, cependant, cette proportion est à la hausse, avec une majorité des nouveaux modèles 100% électriques qui sont munis de connecteurs pour la recharge rapide. Même plusieurs nouveaux véhicules hybrides branchables sont équipés de tels connecteurs (ex: BMW i3, Mitsubishi Outlander PHEV).
Les besoins évoluent avec le temps : la première borne rapide a été installée en 2013 au Québec. Le premier corridor électrique a été complété à l'automne 2014, entre Montréal et Québec. Or, avant en 2014, les propriétaires de véhicules électriques ne pouvaient pas compter sur un réseau de recharge rapide pour faire des déplacements interurbains dans un délai raisonnable. C'est maintenant possible et cela ajoute une pression sur le réseau existant. En résumé, le ratio a augmenté de 0,15% à 0,54% entre 2013 et 2016, par contre ce ratio est à la baisse depuis 2017. Considérant le ralentissement de la cadence d'implantation de nouvelles bornes rapides du principal réseau de recharge (Circuit électrique), l'AVÉQ a lancé une pétition en février dernier pour sonner l'alarme. La pétition, déposée à l'Assemblé nationale le 14 mars dernier, comptait près de 11 000 signataires et a été entendue en commission parlementaire récemment. Malgré un nombre impressionnant de signataires et l'insistance du député qui a parrainé la pétition, les 4 membres du parti au pouvoir ont rejeté d'entendre les groupes AVÉQ et Hydro-Québec devant la commission des Transports et de l'Environnement pour expliquer pourquoi la situation des infrastructures de recharge rapide est préoccupante et peut mettre à risque l'objectif d'atteindre 100 000 véhicules électriques au Québec en 2020. »»» Lire nos articles au sujet de la pétition demandant 2000 BRCC d'ici 2020 Les 4 cibles Tel que mentionné en conclusion du mémoire de l'AVÉQ déposé à la Commission des Transports et de l'Environnement pour la loi VZE, en août 2016 : Les 4 cibles à fixer pour atteindre nos objectifs d’électrification :
Le gouvernement a annoncé récemment un investissement de $4M auprès d'Équiterre, permettant en mise en route de la cible #1 - la sensibilisation. La mise en application de la loi VZE, en janvier dernier fait en sorte que la cible #2 - la disponibilité des VÉ s'améliorera au cours des prochaines années. Le budget provincial a permis de s'assurer qu'une portion de la cible #3 - les incitatifs financiers sera conservée jusqu'à la mi 2019. Toutefois, le Plan d’Action 2018-2030 de la politique de mobilité durable 2030 ne prévoit qu'un maigre $2,6M d'investissement pour accélérer et intensifier l’implantation de bornes de recharge rapide le long des principaux axes routiers», auquel $2,5M ont déjà été confirmés et en partie déjà dépensés dans le PAET 2015-2020. Le gouvernement, bien qu'il a pris action sur les 3 premières cibles pour atteindre les objectifs d'électrification, se démarque dans son quasi-immobilisme au niveau de la cible #4 - les infrastructures de recharge (rapide). L'AVÉQ souligne le fait que les 4 cibles doivent êtres adressées avec des mesures concrètes, comme s'il s'agissait d'un tout indissociable. À quoi bon avoir un parc de 100 000 véhicules électriques en 2020 si l'infrastructure de recharge rapide ne permet qu'en recharger une fraction ?
Commission parlementaire - Transports et Environnement
Le 24 avril dernier, la ministre du Développement Durable, de l'Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a été questionnée par le député de Jonquière sur l'existence ou non d'une cible de déploiement de bornes rapides au Québec, d'ici 2020. Aucune cible en matière de borne rapide n'a été dévoilée, hormis la cible générale de 2500 bornes de recharge (tous types confondus). La vidéo suivante de la séance de la commission présente l'échange :
La ministre du Développement Durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques a annoncé dans son discours d'introduction de la séance de la Commission des Transports et de l'Environnement que :
Sur les $4,4 MILLIARDS du Fonds Vert, uniquement $2,6 millions sont consacrés à la recharge rapide des véhicules électriques, soit à peine 1/20 de 1%.
Il y a de toute évidence une incohérence entre le discours qui annonce une priorité en électrification des transports et les mesures concrètes pour financer l'ensemble des cibles associées.
Sources : Association des véhicules électriques du Québec , Assemblée nationale
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Pour tirer son épingle du jeu dans le secteur du véhicule électrique, le Québec doit encore trouver de quelle manière se démarquer. Et la voiture grand public n’était pas le bon produit pour y parvenir, croit le premier ministre Philippe Couillard.
De passage au 2e Salon du véhicule électrique de Montréal 2018, le premier ministre a longuement vanté les mérites de l’industrie québécoise du véhicule électrique... avant de devoir expliquer pourquoi son gouvernement avait tiré un trait sur un projet d’usine de voitures électriques de plus de 600 millions $ impliquant le groupe français Peugeot-Citroën (PSA).
Comme le révélait «Le Journal de Montréal» le mois dernier, le gouvernement du Québec, par l’entremise d’Investissement Québec, a consacré 10 millions $ au projet avant de l’annuler. Hydro-Québec, par l’intermédiaire de sa filiale IndusTech (TM4), a de son côté misé et perdu 4 millions $. Source : Journal de Montréal Contribution : Martin Archambault
Politique : Une recrue caquiste contre les subventions aux VÉs; La Chine changera ses règles protectionnistes; Volvo lance son premier camion électrique : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
Contribution : Daniel Rochefort
En 2016, le gouvernement a renommé le ministère des Transports, ajoutant à son titre des mots porteurs de sens et d’actions. Ainsi, cette organisation, qui joue un rôle stratégique dans l’avenir du Québec, est devenue le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports. Le mardi 17 avril, ce titre a finalement pris son sens.
En effet, le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, M. André Fortin accompagné du Premier Ministre Philippe Couillard ont dévoilé la Politique de mobilité durable 2030 (PMD-2030), où de nombreuses annonces concernant l'électromobilité ont été faite, mais dans un sens plus large où l'auto solo n'est pas à l'avant-plan. On y propose des solutions de transport public afin de diminuer la congestion automobile et le temps de transit des travailleurs. Cependant, cette politique n'a pas présenté de nouveauté pour le véhicule électrique personnel, tant au niveau des incitatifs que des infrastructures de recharge. M. Couillard a présenté cette politique comme étant "la Baie-James de la mobilité durable, un projet de société dont nous pourrons être fier". L'électrification des transports en commun et du transport de marchandise étaient mis de l'avant.
Quelle place pour le VÉ dans la nouvelle Politique de mobilité durable - 2030 ?
Nous sommes conscients que la présentation des divers volets de la PMD-2030 sera approfondie au cours des prochains mois. C'est un projet massif et le gouvernement devra prendre le temps de discuter de chaque élément de cette politique, qu'on parle du transport aérien, maritime, collectif ou individuel. Le Premier Ministre Couillard sera d'ailleurs présent au Salon du véhicule électrique de Montréal vendredi afin de mettre en valeur certains des éléments de cette politique qui toucheront l'électromobilité.
Cependant, l'analyse attentive du Plan d'action 2018-2030 nous laisse songeurs sur la volonté du gouvernement d'atteindre ses objectifs en matière d'électrification du parc automobile québécois. Bien que nous comprenons que l'objectif global avoué est de défavoriser à long terme l'usage de l'auto-solo pour diminuer la congestion routière, et le temps de transit de 20%, voici donc quelques questions qui méritent d’être posées au Premier Ministre lors de sa visite du Salon du Véhicule Électrique de Montréal.
Subvention à l'achat de véhicule électrique
Dans la rubrique «Poursuivre les efforts en électrification des transports», le plan d'action gouvernemental annonce son intention, pour la période 2018 à 2023 : on propose d'investir 124,4 millions de dollars pour le Programme Roulez électrique de subvention à l'achat de véhicules électriques (en page 61). Le reste du texte nous apprend que ce budget correspond en fait aux sommes déjà annoncées pour 2018-2019 dans le dernier budget provincial (92,1 M$), auquel on additionne le reste de l'enveloppe déjà prévue de 32,3 M$ des deux volets du programme Roulez vert en vigueur depuis 2015 (Plan d’action en électrification des transports (PAET) 2015-2020). Les données actualisées du Programme Roulez Électrique montrent qu'on a, jusqu'à maintenant, encouragé l'achat de 19 311 véhicules électriques et hybrides branchables au coût de 138,5 M$. Selon nos analyses, le maigre 124,4 M$ annoncé ne pourrait être appliqué à plus de 20 000 véhicules électriques et hybrides branchables, ce qui porterait la flotte de véhicules électriques québécois subventionnés à moins de 40 000. Voilà qui est bien loin de la cible de 100 000 VÉs annoncée pour 2020. Par contre ce qui nous a été présenté en coulisses comme information, c'est que le budget pour les incitatifs à l'acquisition d'un véhicule électrique doit être renouvelé à chaque année selon l'analyse du marché et de l'atteinte des objectifs. Est-ce la raison pour laquelle le budget annoncé dans le Plan d'action 2018-2030 ne tient pas compte de la cible de 100 000 véhicules à subventionner ? Ça mériterait d'être clarifié.
Réseau de bornes rapides de niveau 3 (BRCC)
Le gouvernement semble avoir fait la sourde oreille depuis les dernières semaines à la dizaine de milliers de signataires d’une pétition déposée devant l'Assemblée Nationale pour réclamer un investissement massif dans le réseau de bornes de recharge rapide de niveau 3. Nous espérons que les annonces qui seront faites au Salon du véhicule électrique ce vendredi viendront calmer la déception de plusieurs acteurs du milieu. À la lecture des documents présentés hier, nous y voyons de l'espoir. On peut y lire des affirmations comme «Les bornes de recharge rapide, notamment, sont essentielles pour permettre aux électromobilistes d’effectuer de plus longs trajets, plus rapidement», et «la présence d’un réseau d’infrastructures de recharge adéquat est une condition essentielle au développement d’un parc de véhicules électriques à grande échelle» (page 35). Malheureusement, les promesses de la politique sont vidées de leur sens par un plan d’action qui semble incohérent à ce sujet. Celui-ci n'annonce aucune somme supplémentaire. Il fait plutôt référence aux 2,5 M$ présenté en 2015 dans le Plan d'Action en Électrification de Transports 2015-2020 (et en partie déjà dépensés). Le Plan d’action 2018-2030 est clair à ce propos : «Ces volets (axes routiers et immeubles locatifs, bureaux et stationnements) étaient déjà inscrits dans le PAET 2015-2020 et bénéficient déjà de financement» et «En vertu du PAET 2015-2020, des investissements de 2,5 millions de dollars sont actuellement prévus d’ici 2020 pour accélérer et intensifier l’implantation de bornes de recharge rapide le long des principaux axes routiers» Donc, d’après cette Politique de mobilité durable, d’ici 2023, on ne prévoit pas investir davantage dans le réseau de recharge rapide le long des principaux axes routiers que ce qui est déjà prévu depuis 2015. Est-ce vraiment ainsi que le gouvernement compte encourager les Québécois à troquer leurs véhicules à essence contre la voiture électrique? Le premier ministre cache-t-il un lapin - ou une borne rapide - dans son chapeau en vue d’une annonce au Salon du Véhicule Électrique de Montréal (SVEM)? Avouons que nous l’espérons bien !
De l’argent neuf pour la recharge 240 v (de niveau 2)…
mais pas au bureau ? La Politique de mobilité durable contient tout de même une bonne nouvelle au chapitre de l’amélioration du réseau de recharge pour véhicules électriques. En fait, le Plan d'action annonce de l'argent frais pour la recharge sur rue et en multilogement (qui sont principalement des installations de niveau 2, à 240 v). 6 millions de dollars d'argent neuf est ajouté au «4,8 millions de dollars [...] déjà prévu jusqu’en 2020». (voir page 65) Visiblement, le gouvernement veut donc miser sur le réseau en milieu urbain. Ce réseau n'est certes pas à négliger puisqu'il permettra à des citoyens urbains d'avoir accès à la voiture électrique alors qu'ils n'ont, pour la plupart, pas de stationnement personnel où installer une borne de recharge résidentielle. Ce réseau urbain bonifié sera est aussi très utile au déploiement des VLS électriques. Par contre, l’investissement dans les infrastructures de recharge dans les immeubles de bureaux semble écarté de cette bonification. En effet, le libellé de l’annonce n’en fait pas mention, contrairement à celui du PAET 2015-2020. Cette omission semble correspondre au retranchement de 0,6 million de dollars de l’enveloppe originale (différence entre 5,4 et 4,8 millions).
Le Salon du Véhicule Électrique de Montréal, particulièrement les conférences de presse de la matinée des média de vendredi 20 avril à partir de 9h30, sera l’endroit idéal pour questionner nos élus sur leurs intentions et engagements en la matière.
Collaboration : Simon-Pierre Rioux, Daniel Rochefort
Sources et documents de référence :
Politique de mobilité durable - 2030 https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/ministere/role_ministere/DocumentsPMD/politique-mobilite-durable.pdf Plan d'action 2018-2030 https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/ministere/role_ministere/DocumentsPMD/PMD-plan-action.pdf Budget 2018 http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2018-2019/fr/documents/MobiliteElectrique_1819.pdf Politique énergétique 2030 http://politiqueenergetique.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/politique-energetique-2030.pdf Plan d’action en électrification des transports (PAET) 2015-2020 https://transportselectriques.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/CIAO-050-LG2-MTQ-Rapport2016FRv2.1_.pdf Analyse d’impact réglementaire [sur la loi VZE] http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changementsclimatiques/vze/air-projet-loi-vze201707.pdf «Note économique» de l'institut Économique de Montréal (IEDM) en 2017 http://www.iedm.org/fr/71216-les-subventions-aux-voitures-electriques-sont-elles-efficientes Données actualisées du programme Roulez Électrique http://vehiculeselectriques.gouv.qc.ca/infographie-nombre-roulez-electrique.asp Brèves du jour (spécial budget) http://www.aveq.ca/actualiteacutes/les-breves-du-jour-27-mars-2018-special-budget Conférence de presse sur le PMD-2030 (Flux Facebook-Direct) https://www.facebook.com/AVEQ.ca/videos/1701772736582742/
La Tesla Model 3, meilleur vendeur aux États-Unis; Des voitures autonomes signées Jaguar; Un T-Rex électrique pour bientôt : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
Contribution : Daniel Rochefort
Pour nos membres du Plateau Mont-Royal à Montréal qui ne seraient pas au courant, il y aura une consultation publique sur le stationnement via ruelle qui pourrait avoir des conséquences négatives sur l'installation de bornes de recharge.
Selon un lecteur: Je vous écrit relativement à un projet de règlement qui a été voté le 5 mars dernier dans l'arrondissement du Plateau Mont-Royal à Montréal. Pour le détail du règlement et certains impacts, je vous propose de lire ce texte : https://plateauauxfamilles.wordpress.com Vous y trouverez un lien vers le règlement. En résumé, l'administration refusera toute nouvelle demande d'aire de stationnement. Ce règlement aura aussi un impact sur ceux qui désirent installer une borne de recharge dans leur cour. La ville refusera toute demande de permis même si c'est pour y installer un borne. Mardi 3 avril, il y aura une consultation publique où il sera possible aux gens d'exprimer leurs opinions face à ce règlement. Je crois qu'il serait important que les membres puissent assister à cette consultation publique et au besoin soulever les impacts que ce règlement aura. Il y a une période de question et les gens peuvent s'exprimer. Nous invitons donc les électromobilistes présents et futurs de se mobiliser afin de s'assurer que le nouveau règlement n'impacte pas l'installation de bornes de recharge.
Voici un bref retour sur la consultation publique de mardi.
Une vingtaine de personnes étaient présentes, tous contre le règlement.
Les arguments ont été essentiellement sur l'impact des familles, surtout avec de jeunes enfants, pour les personnes âgées et à mobilité réduite qui n'ont pas la force de se pelleter une place sur la rue. Tous les gens présents partageaient les mêmes objectifs de sécurité, verdissement et la création d’un milieu de vie intéressant, mais jugeais que le moyen était trop drastique et contraignant pour une partie de la population visée par ce règlement. Les automobilistes. Et l’ensemble partageait la même opinion que ce règlement n’aurait pas de véritable impact sur la circulation. Il y a eu des comparaisons avec l’arrondissement Rosemont qui plutôt de prohiber mise sur la participation citoyenne et la création de ruelles vertes… ce qui attire les familles plutôt que les faire fuir. Les arguments de l'arrondissement sont essentiellement le verdissement et la réappropriation des ruelles. Il a été clairement discuté que ce règlement n'empêchait pas la cohabitation et le verdissement. Et nous savons que cet argumentaire est faux puisque le vrai désir de l'arrondissement est de bannir simplement les voitures, mais ceci ils ne l'avoueront pas. Un regroupement de résident verront à forcer un processus référendaire si l'administration adopte ce règlement tel quel lundi.
Prolongation d’incitatif pour les VÉs usagés; Fin annoncée du programme Roulez vert ?; Enfin plus de bornes de recharge sur la Côte-Nord; Leitão tourne le dos aux bornes de recharge : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
MISE-À-JOUR 3 avril 2017: Des informations supplémentaires nous ont été apportées suite à la publication de notre article du 27 mars par rapport aux mesures annoncées lors du budget.
Merci à Annie Guertin, directrice des communications chez Transition Énergétique Québec pour ces précisions.
Contribution : Daniel Rochefort
Le gouvernement du Québec, majoritairement composé de députés du parti libéral, a refusé d'entendre l'Association des véhicules électriques du Québec et Hydro-Québec, hier, lors d'une session de travail de la Commission des Transports et de l'Environnement.
La proposition d'entendre ces 2 groupes, appuyée par les députés du parti Québécois et de la Coalition Avenir Québec siégeant à la Commission, a été refusée par les 4 députés du parti libéral du Québec prenant part également aux travaux de cette commission. Les députés réfractaires auraient argumenté qu'il y a déjà une cible de 2500 bornes de recharge publique au Québec, dans la politique énergétique du Québec 2030. Il y a là une évidence que des élus ne comprennent pas la problématique et les enjeux de recharge des véhicules électriques au Québec.
Les députés libéraux ont donc refusé d'entendre les revendications de l'Association des véhicules électrique du Québec ainsi que près de 11 000 supporteurs, exprimant l'urgence d'agir sur les infrastructures de recharge rapide au Québec par voie d'une pétition.
Pendant ce temps
Nous avons appris que du financement est présent dans le dernier budget du ministre des finances, soit 94 M$ pour reconduire le programme Rouler électrique pour l'achat de véhicules électriques neuf et usagés. Donc,
L'Association des véhicules électrique du Québec déplore cette situation, qui ne contribuera qu'à accentuer le déséquilibre en électrification des transports qui sévit au Québec. Sans mesures correctives rapides, ce déséquilibre pourrait devenir irréversible.
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Pierre Moreau se peinture-t-il dans le coin avec l’hydrogène ?; Bloomberg prédit la parité pour les VÉs en 2024; Le silence des poulets… électriques : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
Contribution : Daniel Rochefort
(Merci Serge Bolduc pour les suggestions) À tous les membres de l'AVÉQ et supporteurs de notre pétition demandant 2000 bornes de recharge rapide au Québec d'ici 2020, votre collaboration est encore requise pour faire avancer le dossier au gouvernement. En effet, maintenant que la pétition comportant près de 11 000 signataires est déposée, les députés seront prochainement mis à contribution pour analyser cette requête et décider si une commission compétente (Transports et Environnement) doit être saisie du dossier. Afin de s'assurer que les députés soient sensibilisés à l'importance de ce dossier, nous vous demandons d'écrire à VOTRE député, pour lui faire part de votre intérêt pour la progression des infrastructures de recharge rapide au Québec.
Voici comment procéder :
Étape #1 : Si vous ne connaissez pas votre circonscription provinciale, vous pouvez consulter le site d'Élections Québec afin d'identifier votre circonscription. Utiliser le bouton ci-dessous pour accéder au site. Entrez votre code postal puis cliquer sur le bouton [Chercher].
Étape #2 :
Pour transmettre votre message à VOTRE député, il vous faut connaitre son adresse courriel. Le tableau ci-dessous, trié par ordre alphabétique de circonscription vous permettra de l'obtenir : Étape #3 : Copiez et personnalisez le message ci-bas dans votre logiciel de courriel en adressant le courriel à l'adresse de votre député. Prendre note que le député Gaétan Barrette ne publie pas son adresse de circonscription. Pour le premier ministre, utilisez le formulaire sur le site web du Premier ministre.
Monsieur/Madame le(la) député(e),
Depuis plusieurs années, les membres de l'Association des Véhicules Électriques du Québec demandent d'avoir accès à un réseau de bornes rapides au Québec afin de maximiser le potentiel des véhicules électriques. En effet, les véhicules électriques ne sont pas confinés à une utilisation urbaine, à condition de pouvoir compter sur un réseau structurant de bornes de recharge, étendu sur l'ensemble du territoire de la province, pas uniquement sur quelques tronçons d'autoroutes, comme c'est le cas depuis 2014 au Québec. Avec l'entrée en vigueur de la norme Véhicules Zéro Émission (VZE) qui aura pour effet d'augmenter la disponibilité des nouveaux véhicules électriques et le ralentissement du rythme de déploiement de bornes rapides de la part du Circuit électrique en 2017, il est clair que l'offre de recharge rapide est et sera nettement insuffisante, considérant qu'il y a déjà des files d'attentes dans plusieurs sites et ce, depuis plus d'une année. Afin de rétablir un équilibre entre l'augmentation des véhicules électriques sur les routes du Québec dans les années à venir et l'offre de recharge rapide en nette perte de vitesse, il faut investir massivement dans les infrastructures de recharge, afin de créer un réseau structurant de recharge, lui permettant ainsi d'atteindre ses propres objectifs en électrification des transports : 100 000 véhicules en 2020 et 1 million en 2030. Une pétition intitulée "Ajout de 2000 bornes de recharge rapide pour véhicules électriques d’ici 2020"a été déposée le 14 mars dernier à l'Assemblée nationale soutenue par près de 11 000 signataires. Comme toute pétition, le gouvernement doit analyser cette requête et y répondre. Une séance de travail sera prochainement demandée afin que la commission compétente en la matière puisse être saisie du dossier. C'est donc à titre de citoyen de votre circonscription et en tant qu'électromobiliste ou futur électromobiliste que je vous demande prendre action afin que la Commission des Transports et de l'Environnement soit saisie du dossier des bornes rapides. Cordialement, (Inscrire ici votre nom, et votre ville)
Merci de votre collaboration habituelle!
Si les 125 députés reçoivent des lettres de leur citoyens électromobilistes, ils leur sera difficile de ne pas représenter vos intérêts.
Source : AVÉQ, Élections Québec
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
La pétition AVÉQ demandant 2000 bornes rapides au Québec a été déposée à l'Assemblée nationale le 14 mars 2018.
La pétition a obtenue 10 448 signatures électroniques, via le site web de l'Assemblée nationale, en plus de 508 signatures manuscrites sur les formulaires papier. La pétition cumule donc plus de 10 956 signatures. Merci à tous les signataires! L'extrait vidéo suivant présente le député de Jonquière, M. Sylvain Gaudreault effectuant la lecture du texte de la pétition pour le dépôt officiel. Une seconde lecture a été effectuée pour les 508 signatures manuscrites, avec un texte identique.
Plusieurs représentants et membres de l'AVÉQ étaient présents pour le dépôt, en plus de M. Daniel Breton et M. Pierre Langlois, Ph.D.
Suivez nos actualités puisque votre contribution ne s'arrête pas ici. La prochaine étape sera de sensibiliser les différents députés du Québec au besoin essentiel de bornes rapides.
Sources : Assemblée nationale , AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Les représentants des médias sont priés de noter que le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'électrification des transports, Marc Bourcier, le porte-parole en matière d'environnement, Sylvain Gaudreault, et le porte-parole en matière de transports, Martin Ouellet, tiendront un point de presse, le mercredi 14 mars à 11 h 30.
Sujet : Les bornes de recharge rapide au Québec. À cette occasion, les députés seront accompagnés du vice-président de l'Association des véhicules électriques du Québec, Richard Lemelin. AIDE-MÉMOIRE DATE : Le mercredi 14 mars 2018 HEURE : 11 h 30 LIEU : Foyer Louis-Hippolyte-La Fontaine Hôtel du Parlement Québec SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois Suivre notre dossier sur la pétition pour les 2000 bornes de recharge rapide
Après une visite en Norvège, championne de la voiture électrique, le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles Pierre Moreau annonce qu'il va accélérer l'expansion du réseau de bornes de recharge pour maintenir le cap sur l'objectif de 100 000 voitures électriques pour 2020.
Le vent semble sur le point de tourner en électrification des transports au Québec. Après la réclamation de 2000 bornes de recharge rapide BRCC par le CCEI, l'AVÉQ et les 10 448 signataires de la pétition du député Sylvain Gaudreault, voilà qu'une rencontre avec Tord Lien, ministre norvégien du Pétrole et de l'Énergie a convaincu Pierre Moreau qu'un investissement massif dans le réseau de recharge est la clé pour que s'impose le véhicule électrique sur les routes du Québec.
Dans une entrevue rapportée par La Presse + du 12 mars, notre ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles renouvelle sa confiance dans l'objectif ambitieux d'atteindre les 100 000 voitures électriques d'ici la fin de 2020. Il affirme : « ... c’est quand [la Norvège] s’est doté d’un réseau complet de recharge que l’augmentation a été exponentielle [..] Notre réseau n’est pas optimal et on va annoncer dans les prochaines semaines des mesures pour que le rythme d’expansion des bornes de recharge s’accélère. [...] Je suis convaincu que l’objectif est atteignable ».
Voilà une bonne nouvelle pour le Québec... à la condition que cet engagement soit plus qu'une vague promesse électorale.
Monsieur le ministre, prouvez-nous s'il vous plaît votre bonne foi en donnant sans plus tarder le mandat et les ressources à Hydro-Québec et aux autres acteurs du secteur pour que soit enclenché dès ce printemps le vaste chantier d'un réseau de recharge BRCC unique en Amérique du Nord. Chaque mois compte dans cette course à l'augmentation de l'adhésion des Québécois à la voiture électrique. D'autant plus que votre engagement servira de socle à l'investissement des manufacturiers automobiles pour qu'ils atteignent et dépassent les objectifs de la loi VZE.
Source: La Presse +
Contribution : Daniel Rochefort
Le Ministère du Développement Durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques (MDDELCC) a confirmé par communiqué de presse, le 28 février dernier, les résultats de la vente aux enchères du marché du carbone Québec-Californie-Ontario.
C'est la première vente aux enchères avec la participation du Ministère de l'Environnement et de l'Action en matière de Changement Climatique (MEACC) de l'Ontario, tenue le 21 février dernier. Cette vente a généré des revenus bruts de l’ordre de 193 millions de dollars canadiens pour le Québec. Ces derniers seront versés au Fonds vert pour financer les mesures du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC), au bénéfice de la société québécoise.
Le communiqué de presse fait état des faits saillants suivants :
Financement de mesures bonifiées pour l'électrification des transports
Afin de rétablir un équilibre entre le nombre de véhicules électriques et les infrastructures de recharge rapide, l'Association des véhicules électriques du Québec demande au gouvernement de déployer 2000 bornes de recharge rapide (niveau 3 - 400 volts), en plus de la cible existante de 2000 bornes de recharge régulières (niveau 2 - 240 volts) d'ici 2020. La pétition tenue en février dernier a récolté plus de 10 000 signatures de soutien, envoyant un message clair sur la nécessité et l'urgence du déploiement de ces infrastructures pour rétablir l'équilibre. Évalué à $100 millions, ces infrastructures peuvent être financées entièrement avec les recettes de la dernière vente aux enchères du marché du carbone ($193 millions). L'Association recommande également au gouvernement une bonification des incitatifs à l'achat ou location de véhicules électriques de 2e génération comportant des batteries de grande capacité. Cette bonification pourrait également être financée entièrement avec les recettes de la dernière vente aux enchères du marché du carbone, soit avec les $93 millions restants.
»»» Lire notre dernier article sur le PACC et le Fonds Vert (2018)
»»» Lire notre article de 2017 sur les investissements en électrification versus le Fonds Vert Les revenus d'une seule vente aux enchères du marché du carbone pourraient bien suffire à corriger le déséquilibre en électrification des transports qui sévit au Québec. Sans mesures correctives rapides, ce déséquilibre pourrait devenir irréversible. La prochaine vente aux enchères aura lieu le mardi 15 mai 2018. Tout comme celle de février 2018, cette vente aux enchères devrait rapporter aux environs de $200 millions de nouveaux revenus au Fonds Vert.
L'Association a récemment fait part des ses recommandations au ministre des Finances. Est-ce que le financement de ces mesures sera inscrit au prochain budget provincial du ministre des Finances, M. Carlos Leitão? C'est à suivre...
Sources : MDDELCC (Communiqué de presse) , (résultats) , marché du carbone
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'électrification des transports, Marc Bourcier, a présenté 5 mesures qui permettront d'électrifier l'ensemble des autobus scolaires du Québec d'ici 2030.
EN BREF
En point de presse, Marc Bourcier a détaillé les 5 mesures :
« Au Parti Québécois, nous faisons le choix du virage vers les autobus scolaires électriques québécois. C'est le seul choix économique et environnemental logique. Si le gouvernement libéral voulait réellement appuyer la transition vers les transports électrifiés et appuyer le génie québécois, pourquoi a‑t‑il agi à leurs dépens en favorisant les autobus scolaires au diésel importés des États-Unis? Les mauvaises décisions du gouvernement libéral ont considérablement ralenti la transition vers les autobus scolaires électriques, en plus d'avoir facilité le travail des entreprises qui vendent des autobus au diésel », a conclu Marc Bourcier.
L'Association des véhicules électriques du Québec est évidement favorable à ces propositions faites par le Parti Québécois. L'utilisation de la mobilité électrique, sous toutes ses formes, est un choix logique et profitable pour le Québec. Nous profitions de l'occasion pour demander aux autres partis, un positionnement clair et engagé vers l'électrification des transports au Québec. C'est un choix de société dans lequel le Québec s'est déjà engagé.
Questionné sur divers sujets reliés à l'électrification des transports dès l'ouverture de la période de questions à l'Assemblée nationale ce mercredi 21 février, le Premier ministre Philippe Couillard, manifestement au courant de la pétition concernant 2000 bornes rapides, a mentionné que cette cible «manque d'ambition» et ajoute «qu'on peut faire mieux que ça». Un extrait de la période de questions est présenté ci-dessous. Le passage est à 2 minutes 30 secondes. MAJ : Est-ce que le Premier ministre est au «courant» de la différence entre une borne rapide (Niveau 3 à 400 volts) et une borne dite régulière (Niveau 2 à 240 volts) ? Le tableau ci-dessous permet de différencier les 2 : Est-ce que le Premier ministre Couillard fera une annonce «ambitieuse» prochainement ? C'est à suivre. Dans l'extrait vidéo, le député Sylvain Gaudreault explique également le fonctionnement de la filière de l'hydrogène au Québec, à l'aide d'un tableau didactique. Voyez la couverture médiatique à ce sujet: Source : Assemblée nationale
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Le Maine contre la voiture électrique; Un immeuble conçu pour les électromobilistes; La police ontarienne rêve de voitures électriques; Pas d’usine Tesla en Chine : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Daniel Rochefort
Le Fonds Vert a atteint plus de $2 MILLIARDS en revenus pour le financement du PACC 2013-2020 [MAJ]19/2/2018
Notre dernier article sur le sujet, paru le 31 mai 2017, rapportait que le Fonds Vert cumulait plus de $1,6 MILLIARDS en recettes, majoritairement obtenus du marché du carbone.
Après la vente aux enchères du mois de novembre 2017, nous apprenons via le MDDELCC que les revenus totaux du marché du carbone, versés au Fonds Vert dépassent le cap de $2 MILLIARDS.
Le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020) est le principal outil du Québec en matière de lutte contre les changements climatiques. C’est grâce au Fonds vert, dont les revenus sont principalement issus du marché du carbone, que le gouvernement soutient les entreprises, les municipalités et les citoyens dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone.
Jusqu’à présent, plus d’une quinzaine de programmes et plusieurs initiatives ont été lancés dans le cadre du PACC 2013-2020, dont les suivants :
Investissements dans les infrastructures de bornes rapides Selon les informations disponibles publiquement, l'AVÉQ a pu retracer uniquement 2 mesures financées par le PACC 2013-2020 impliquant le financement de bornes rapides : En effet, les actions # 14.2.2 "Déploiement des véhicules électriques - Projet-pilote d'installations d'infrastructures de recharge le long de l'autoroute 40" et # 14.10 "Support à l'implantation de bornes de recharge le longs des principaux axes routiers " sont les seules inscrites au plan, selon le registre public (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/index.htm) publié par le Conseil de Gestion du Fonds Vert (CGFV) du Québec. Parmi ces 2 actions, uniquement la première (#14.2.2) a été complétée à ce jour, permettant le déploiement de 7 bornes rapides sur l'autoroute 40, entre Montréal et Québec. Un montant de $500 000 dollars provient du Fonds Vert. Le déploiement des bornes de ce projet pilote a été complété en 2015. (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/teq/14-2-2-projpilotes-infras-recharge.pdf) La seconde action (#14.10) est en cours, et a contribué au déploiement de bornes de recharge rapide sur quelques sites ( Melbourne, Rigaud et Rivière Beaudette. Plusieurs sites dans des aires de service sont prévus ou en réalisation à Magog, Saint-Jérôme, Saint-Nicolas et Saint-Michel-de-Bellechasse). En date d'octobre 2017, selon la fiche financière (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/mtmdet/14-10-implantation-bornes-recharges.xlsm) de cette mesure, moins de $350 000 ont été investis sur un budget de $2,5M, soit moins de 14% du budget total.
Selon les informations obtenues et colligées par l'AVÉQ, moins de $1 million aurait été investi dans les infrastructures de recharge rapides au Québec par le PACC 2013-2020, sur un budget totalisant 3,3 MILLIARDS, soit 3 centièmes de 1% du budget (0,03%).
Mise-à-jour : La quatorzième vente aux enchères conjointe d’unités d’émission de GES dans le cadre du programme de plafonnement et d’échange de droits d’émission de la Californie, du Québec et pour la première fois, de l’Ontario aura lieu le 21 février 2018.
Plus de 100 millions d'unités d'émission disponibles pour les enchères, le Québec devrait obtenir un résultat similaire à la dernière vente de novembre dernier, rapportant plus de 232 millions, versés intégralement au Fonds Vert. Les résultats seront publiés le 28 février 2018. Les revenus du marché du carbone, versés au Fonds Vert dépasseront vraisemblablement les $2,2 MILLIARDS après la vente aux enchères du 21 février 2018.
Sources : MDDELCC, CGFV, AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
La pétition lancée publiquement le 5 février dernier, figure maintenant en tête parmi la vingtaine de pétitions présentement actives sur le site de l'Assemblée nationale, avec plus de 4700 signatures!
C'est avec un départ fulgurant que notre pétition a pu s'inscrire en tête. En effet, les supporteurs ont été rapides sur leur claviers avec 2000 signatures cumulées en moins de 24 heures suivant l'annonce publique. Puis, 1000 signatures supplémentaires dans les 24 heures suivantes. Bien que l'Assemblée nationale ne publicise pas de statistiques partielles en fonction des jours, il ne serait pas surprenant que notre pétition se soit inscrit au record du plus haut taux de signatures dans les premières heures. Dans la rapidité de la mobilisation, nous y voyons un message : Pour ces électromobilistes, il y a urgence d'agir. En signant avec une telle rapidité, ils n'ont pas eu à réfléchir bien longtemps. Selon eux, la situation doit changer, et rapidement.
Dépôt de la pétition
L'AVÉQ a été convoquée pour le dépôt de la pétition à l'Assemblée nationale. La date du dépôt aura lieu le mardi 13 mars prochain, en après-midi. Les signataires et supporteurs qui désirent assister à la lecture de la pétition à l'Assemblée nationale, à Québec, sont priés de remplir le formulaire d'inscription ci-bas. Vu le nombre de places limitées dans l'estrade du Salon bleu, nous ne pouvons pas garantir des places dès l'inscription. L'ordre d'inscription sera respecté s'il y a plus d'inscriptions que de places disponibles.
Sources : AVÉQ, Assemblée nationale
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
L'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) lance une pétition pour le déploiement de 2000 bornes de recharge rapide au Québec.
En novembre 2015, le gouvernement provincial a adopté une cible de réduction de 37,5% de ses émissions de GES sous le niveau de 1990, à l’horizon de 2030. Le secteur qui émet le plus de GES au Québec est celui des transports, avec 41% des émissions. Afin de parvenir à ces cibles, Québec a mis en place le Plan d’Action en Électrification des Transports, ayant comme objectif l’atteinte de 100 000 véhicules électriques au Québec. De plus, la Politique Énergétique 2030 cible pas moins de 1 million de véhicules électriques, en 2030.
Selon Simon-Pierre Rioux, président de l’AVÉQ, l'entrée en vigueur de la norme Véhicules Zéro Émission (VZE) visant l’amélioration de la disponibilité des nouveaux véhicules électriques chez les concessionnaires et conséquemment leur nombre sur nos routes ajoutera une forte pression sur l’offre de recharge rapide actuelle. « Si on considère que leur rythme de déploiement a ralenti dans les 12 derniers mois, faute de partenaires financiers, leur nombre déjà insuffisant aura des conséquences importantes sur les déplacements des futurs électromobilistes ». Déjà, on remarque des files d’attente à plusieurs sites ce qui entraîne de la frustration chez les conducteurs, et des délais imprévus lors de déplacements interurbains. En septembre dernier, le Conseil Consultatif sur l’Économie et l’Innovation (CCÉI), présidé par Mme Monique Leroux, a suggéré au gouvernement provincial d’accentuer ses efforts en vue de favoriser l’utilisation du transport électrique en ajoutant rapidement plus de 2000 bornes de recharge rapide, en plus de rehausser les incitatifs pour atteindre les objectifs d’électrification des transports. L’AVÉQ a inscrit sa pétition à l’Assemblée nationale, par l’entremise du député Sylvain Gaudreault, ce dernier faisant preuve d’exemplarité par sa conversion récente au transport électrique avec un véhicule 100% électrique. La pétition progresse à un rythme soutenu, cumulant plus de 3000 signatures en moins de 48 heures suivant la publication sur le site web de l’Association, www.aveq.ca. L’association a recommandé à tous ses membres de signer cette pétition, accessible directement via l’adresse www.bornerapide.ca. www.aveq.ca Renseignements : Relations de presse: Martin Archambault, martin@aveq.ca Communiqué officiel Cision/CNW/Telbec
Le 9 octobre 2015, le gouvernement du Québec a dévoilé le Plan d’action en électrification des transports 2015-2020. Doté d’un budget de plus de 420 millions de dollars, ce plan d’action a pour objectifs :
Saviez-vous qu'uniquement 2 actions sur les 37 inscrites dans le programme du Plan d'Action en Électrification des Transports concernent les bornes publiques de recharge rapide ?
En effet, les actions # 14.2.2 "Déploiement des véhicules électriques - Projet-pilote d'installations d'infrastructures de recharge le long de l'autoroute 40" et # 14.10 "Support à l'implantation de bornes de recharge le longs des principaux axes routiers " sont les seules inscrites au plan, selon le registre public publié par le Conseil de Gestion du Fonds Vert (CGFV) du Québec.
Parmi ces 2 actions, uniquement la première (#14.2.2) a été complétée à ce jour, permettant le déploiement de 7 bornes rapides sur l'autoroute 40, entre Montréal et Québec. Un montant de $500 000 dollars provient du Fonds Vert. Le déploiement des bornes de ce projet pilote a été complété en 2015.
La seconde action (#14.10) est en cours, et a contribué au déploiement de bornes de recharge rapide sur quelques sites ( Melbourne, Rigaud et Rivière Beaudette). Plusieurs sites dans des aires de service sont prévus ou en réalisation à Magog, Saint-Jérôme, Saint-Nicolas et Saint-Michel-de-Bellechasse).
En date d'octobre 2017, selon la fiche financière publique de cette mesure, moins de $350 000 ont été investis sur un budget de $2,5M, soit moins de 14% du budget total.
Rappelons que le Plan d'Action en électrification fait partie d’un ensemble d’actions dont les effets combinés permettront d’atteindre l’objectif que le Québec s’est fixé en cette matière dans son Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020). Le PACC 2013-2020 dispose d'un budget global de $3,3 MILLIARDS de dollars, financé par le Fonds Vert, qui lui obtient une majorité de ses recettes du système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre (SPEDE), mieux connu sous le nom du marché du Carbone.
L'AVÉQ demande au gouvernement du Québec d'activer des mesures pour accélérer les déploiements d'infrastructures de recharge rapide pour véhicules électrique au Québec, vu l'inéquation entre les ventes de véhicules électriques, en accélération et les déploiements de bornes rapides, en décélération en 2017.
Sources : CGFV, Transportsélectriques, AVÉQ, MDDELCC
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Dans les faits, il aura fallu attendre plus de 18 mois pour qu'une borne puisse être déployée à Montmagny. Cette borne a été mise en service que le 15 décembre 2017. Selon le Circuit électrique, la recherche d'un partenaire commercial a été un élément important dans le délai déraisonnable de cette mise en service.
Ce corridor n'est TOUJOURS PAS COMPLÉTÉ, faute de partenaire à Trois-Pistoles. Cette situation illustre parfaitement que le modèle d'affaires du Circuit électrique, impliquant des partenaires commerciaux ou municipaux, est à bout de souffle. L'état Québécois doit prendre le relais et investir dans les infrastructures de recharge rapide pour véhicules électriques. Il faut une orientation et un plan directeur sur un réseau structurant de recharge rapide de la part de l'état Québécois.
Dans sa pétition en cours, l'AVÉQ demande au gouvernement du Québec de déployer 2000 bornes de recharge rapide d’ici 2020 et que ces bornes soient considérées à titre d'infrastructures routières pour être financées par les paliers de gouvernements.
Signez notre pétition en cliquant sur la bannière ci-dessous.
Sources : premier-ministre.gouv.qc.ca , AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
L'industrie automobile au Québec fait pression sur le gouvernement pour repousser l'entrée en vigueur des règlements de la loi VZE (104) pour supposément éviter une hausse des prix des véhicules thermiques.
Dans un article paru initialement le 23 octobre dernier dans La Presse, puis édité le 27 octobre, l'industrie lance un message à l'effet que l'industrie n'est pas prête pour atteindre les cibles avancées dans la proposition de règlements publiée en août dernier à la Gazette officielle du Québec. (Voir notre article précédent sur le sujet) L'AVÉQ a corrigé plusieurs erreurs dans l'article paru dans La Presse, incluant le fait que les cibles Zéro Émission pour les années 2018 à 2025 sont exprimé en crédits VZE, non pas en nombre de véhicule. Pour 2018, le pourcentage de 3,5% exprimé en crédits correspond à un pourcentage de 1,75% lorsque exprimé en nombre de véhicules, d'après les estimés de l'AVÉQ à l'effet que le ratio moyen de crédits pour les véhicules Zéro Émission sera aux environs de 2 crédits par véhicule Zéro Émission. Dans notre article précédent, nous avons fait état des statistiques de vente de véhicules électriques pour 2016 : un ratio de 1,2% a été obtenu depuis les statistiques obtenues de FleetCarma.
Ces statistiques sont à jour jusqu'à août 2017.
Le cumulatif de janvier à août : 132 707 Autos + 192 373 Camions, ce qui donne 325 080. Maintenant posons l'hypothèse que les ventes pour le mois de septembre suivent la tendance cumulative de l'année 2017, soit -6% pour les automobiles et +7% pour les camions, nous obtenons : Auto Sept. 2016 : 17938 - 6% = 16961 Camion Sept. 2016 : 24 482 + 7% = 26196 Donc nous obtenons un total cumulé pour janvier à septembre 2017 (avec la projection pour septembre) de : 368 237 Pour la même période, (Janvier à Septembre 2017) Le parc de VÉ est passé de 13 454 à 19 242, ce qui donne 5970 nouveau véhicules électriques. Donc le ratio s'établit comme suit : 5970 / 368 237 = 1,62% de véhicules électriques pour les ventes entre janvier et septembre 2017. La cible de 2018 (estimée à 1,75% exprimé en nombre de véhicules) sera facile à atteindre, le ratio est déjà à un niveau de 1,62%, sans même compter les quelques 10 000 Véhicules Électriques vendus entre 2014 et aujourd'hui, qui vont compter dans les calculs de crédits. Ainsi donc, même si l'industrie martèle le message à l'effet que les cibles sont inatteignables, les données de 2017 prouvent le contraire. Si les constructeurs atteignent leur cible, il n’y aura pas de redevance exigée par le gouvernement.
Sources : CCAQ, AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ Véhicules électriques : les réelles exigences de la proposition de règlements de la loi 104 (VZE)31/10/2017
Dans l’article intitulé "Il est encore temps de revoir la loi zéro émission, dit l'industrie" paru dans La presse+ du lundi 23 octobre dernier, la première affirmation est erronée :
"En demandant aux grand constructeurs de réserver 3,5% de leur ventes à des véhicules zéro émission en 2018(...)" Il y a une correction à faire sur l'exigence du projet de règlement de la loi qui exige 3,5% en 2018. C'est bien 3,5%, mais il est exprimé en crédits VZE, pas en nombre de véhicules Zéro Émission. Ça fait une énorme différence, et voici pourquoi : Selon les estimés de l’Association des véhicules Électriques du Québec (AVÉQ), en 2018, le ratio moyen de crédits pour les véhicules Zéro Émission sera aux environs de 2 crédits par véhicule Zéro Émission, ce qui diminue l'exigence de 3,5% en crédits aux environs de 1,75% exprimé en nombre de véhicules. Le calcul est expliqué à l'article 13 de la proposition de règlements, publiée à la Gazette Officielle du Québec (https://goo.gl/DKL8uu). Par exemple, prenons un véhicule populaire et bien connu sur le marché, la Nissan Leaf. En 2018, la nouvelle Nissan Leaf donnera, selon les calculs prévus dans la proposition de règlements (article 19 de la proposition de règlements), plus de 2 crédits, grâce à son autonomie améliorée. Donc, chaque Nissan Leaf 2018 vendue donnera un peu plus de 2 crédits à Nissan, faisant en sorte que, si Nissan ne vend que des Nissan Leaf comme véhicule électrique, il ne devra vendre que 1,75% de ces véhicules par rapport à ses ventes de véhicules thermiques pour rencontrer les exigences de la loi. Au niveau de la province, les ventes de véhicules Zéro Émission sont déjà à plus de 1,2% selon Fleetcarma, (https://goo.gl/F2bvS5) donc une cible estimée à 1,75% sera facilement atteignable. Il faut préciser également que le gouvernement a déjà adouci les règlements en abaissant les pourcentages exigés pour les 2 premières années (2018 et 2019) par rapport à ceux applicables dans les 10 états Zéro Émission aux États-Unis. De plus, une autre mesure atténuante a été accordée aux constructeurs qui ont déjà vendus ou loué des véhicules Zéro Émission : Les ventes et location de ces véhicules, depuis 2014, seront comptabilisées pour l’entrée en vigueur prévue en 2018. Il est questions ici de crédits gratuits pour plus de 10 000 véhicules Zéro Émission. Avec les dernières statistiques SAAQ-AVÉQ confirmant une progression annualisée de plus de 61%, dont plus de 1000 nouveaux véhicules électriques vendus en septembre 2017 uniquement (https://goo.gl/1WnYnZ), il est malheureux de constater que certains acteurs de l’industrie tentent encore de faire pression sur le gouvernement et les citoyens avec une campagne de peur en affirmant que les prix des véhicules thermiques vont augmenter pour compenser les redevances de la loi VZE. La progression actuelle démontre que la cible de 2018 sera facilement atteinte. Si la cible est atteinte, il n’y a pas de redevance exigée par le gouvernement.
NDLR: Cet article est tiré d'une lettre transmise à l'auteur de l'article et à la rédaction de La Presse la semaine passée. L'AVÉQ a demandé de corriger l'article, qui induit les lecteurs en erreur. La Presse a réédité l'article en date du 27 octobre, mais n'a pas corrigé la principale erreur au sujet des crédits VZE vs. le nombre de véhicules VZE. L'AVÉQ n'a pas eu de retour au moment de la publication sur notre site web.
Source : LaPresse , AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ |
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