Dossier important à suivre aujourd’hui : Le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) pourrait-t’il en venir à museler les organisations citoyennes, comme l’AVEQ, durant la période électorale ? Équiterre, la Fondation David Suzuki et Greenpeace n’entendent pas laisser une telle dérive se produire : ils contesteront, par la voie des tribunaux s’il le faut, l’avis provenant du DGEQ qui exige le retrait de la publication des positions des quatre partis représentés à l’Assemblée nationale sur 23 priorités environnementales.
En effet, la mise en demeure sans précédent du DGEQ pour museler le «Syndicat Équiterre» laisse penser que l'on compte, d’ici la fin des élections, restreindre la liberté d’expression sur les enjeux qui permettent de faire un choix entre les partis politique, par exemple les enjeux environnementaux ou les promesses en matière de mobilité et d’électrification des transports.
C’est un dossier extrêmement important à suivre, qui mérite que toute la société civile québécoise s’enflamme. Ça touche particulièrement les groupes comme l’AVÉQ, car la même chape de plomb pourrait inévitablement être appliquée à la publication de nos propres revendications. Rappelons que l’AVÉQ a elle aussi questionné les partis sur leurs engagements en matière d’électromobilité… et publié les résultats. La situation est alarmante. La Presse rapporte que la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a également reçu une telle mise en demeure du DGEQ le 13 septembre «Comparatif des programmes des principaux partis» et son «Bilan du gouvernement Couillard». La coalition environnementale (composée de Équiterre, la Fondation David Suzuki et Greenpeace ainsi 8 autres groupes environnementaux) a décidé de ne pas se coucher et a même rendu publique la mise en demeure du DGEQ, dont vous pouvez constater la teneur à l'adresse suivante : http://equiterre.org/sites/fichiers/avisdgeqenvoyeequiterre.pdf Le groupe à l’intention de se tenir debout, car si le DGEQ parvenait à les censurer, il est clair que l’on appliquerait la même logique à l’AVÉQ et aux autres groupes de pression qui tentent d’obtenir des engagements en faveur de l’électromobilité. Un dossier vraiment important suivre. Vous êtes tous invités à vous faire entendre sur la question.
Les articles fusent sur le sujet :
Journal de Montréal La Presse Le Devoir Texte : Daniel Rochefort, approuvé par le Conseil d'administrateur de l'AVÉQ
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