Dans une organisation, vous arrive t-il parfois d'avoir le sentiment de tourner en rond? Malgré votre bon vouloir, vous n'arrivez pas à aller dans la direction que vous désirez réellement. La solution toute simple est la devant vous, mais, pour toutes sortes de raisons, elle semble irréelle pour d'autres! C'est un peu ce que je ressens lors de discussions. Je parle de la facilité avec laquelle j'utilise chaque jour mon véhicule électrique, de la sensation de bien-être qui m'envahit lorsque je l'utilise, de la sensation de retourner en arrière lorsque je dois utiliser l'autre auto -le pétrolosaure- et, surtout, du peu d'argent qui sort de mes poches pour l'utiliser. Notez ici que je parle de ma situation, pas de celle du cousin de mon oncle qui est aussi le beau-frère d'une connaissance, non je parle de la mienne! Malgré cela, il y a des gens pour me ramener toutes sortes de raisons pour ne pas utiliser un tel véhicule!
J'utilise maintenant une autre stratégie : ma femme et mes enfants! Ce sont eux maintenant les évangélistes. En à peine un an, ma famille est devenue celle qui répond aux questions, aux interrogations et, quelques fois, aux stupidités. Je n'ai qu'à attendre vers la fin de la discussion pour enfoncer le clou des sceptiques. Lorsqu'on vient à bout d'arguments, on nous sort alors le fameux « Ça ne donne pas grand-chose d'acheter ça lorsqu'on sait que la plupart des pays produisent leurs électricités à partir du charbon! ». Premièrement, cette affirmation est fausse. Selon les donnés du World Bank Group, un organisme crédible associé au Fond Monétaire International, la production d'électricité en 2013 à partir du charbon était de 41%. Là-dessus, la Chine était responsable à elle seule de près de 20% de la consommation de charbon afin de produire de l'électricité. À noter qu'elle fait d'énormes efforts pour contrer cela. Pour y avoir été pendant trois semaines en 2007, je les comprends! Ensuite, parce que mon voisin chauffe sa maison en brulant tout ce qu'il trouve autour, dois-je faire comme lui? Comme je dis à mes enfants lorsqu'ils font quelque chose de répréhensible, ce n’est pas parce que l'autre le fait que c'est correct et que cela t'en donne le droit! Regardez le tableau suivant. Lorsqu'on calcule les émissions totales découlant de la fabrication, de l'utilisation et de la récupération d'un véhicule électrique, rechargé exclusivement à partir de la production d'électricité associée au charbon, le total est pourtant entre l'émission polluante d'un Honda Civic et d'une Honda Accord. Le premier étant un véhicule compact et le deuxième une intermédiaire, pas les plus gros véhicules sur nos routes. Regardez maintenant les taux d'émissions d'un véhicule qu'on voit par contre beaucoup sur nos routes: un SUV compact. Le véhicule de référence ici est le Toyota RAV4. Un des SUV compacts les plus frugal de sa catégorie. Les taux d'émissions sont tout juste en bas de la moyenne américaine qui est de 11 tonnes. Bref, un véhicule électrique, même s'il est littéralement rechargé par un carburant extrêmement toxique et néfaste pour la santé, reste moins polluant qu'un véhicule qui engorge nos routes.
Commentaires
Le mardi 27 septembre 2016 à 12 h 15, la Maison du développement durable présentera le panel « L'électrification des transports, la solution miracle ? », animé par Daphnée Hacker-B, et organisé en collaboration avec le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal), le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ), Dunsky Expertise en énergie, Équiterre et Vivre en Ville. S’inscrivant dans une série de cinq panels portant sur l’évolution des grands enjeux du développement durable présentée par la Maison pour célébrer ses cinq ans, cet événement de réflexion visera à souligner les bienfaits de l’électrification en matière de réduction de GES et de faisabilité de la transition, mais permettra aussi de définir les limites de la solution électrique, notamment en ce qui a trait aux enjeux de congestion et de stationnement auxquels les villes font face. Ce panel vise à faire le point sur l’évolution des transports depuis cinq ans et à examiner les défis qui attendent ce secteur en pleine transformation. Les intervenants présenteront plusieurs perspectives possibles et se pencheront sur les pistes de solution à envisager d’ici cinq ans et pour la suite. Quelques enjeux qui seront abordés lors du panel :
Contribution : Martin Archambault
Tel que nous l'avions déjà annoncé, voilà trois jours qui s'adressent au grand public, soit toute personne qui désire voir, essayer, analyser et comparer les nouveaux produits ainsi que les toutes dernières innovations technologiques en matière de mobilité électrique. La matinée du vendredi sera consacrée uniquement aux professionnels de l'industrie et aux médias. Essais routiers Le Salon du véhicule électrique de Montréal offre l'opportunité au professionnels et au grand public de faire l'essai sur circuit urbain de plusieurs véhicules à partir de la salle d'exposition. Plus que l'automobile Automobiles, autobus, motos, scooters, vélos, bateaux et plus encore, le Salon offre aux visiteurs toute la gamme de véhicules à mobilité électrique ainsi qu'une panoplie d'exposants incluant tous les professionnels oeuvrant à permettre la prise en main d'un véhicule électrique au Québec (électriciens, assureurs, banques, manufacturiers d'accessoires et pièces, etc...). Un rendez-vous à ne pas manquer Ce sera le plus grand rendez-vous de l'année au Canada pour l'industrie et le grand public dans le domaine des nouvelles technologies du transport et de la mobilité électrique, qui répond à un besoin avec la possibilité d'écouter de nombreux conférenciers, et assister à des démonstrations et des événements spéciaux d'envergure. Gaz à effet de serre
« Avec le sommet qui a tenu son cours, il y a quelques mois à Paris, nous croyons que notre pays doit faire sa juste part pour diminuer les GES » explique Luc Saumure, copromoteur de l'événement. Quelques statistiques* (2012)
Évitez les frais d'entrée de 15 $ Pour la première édition, les promoteurs de l'événement ont décidé d'offrir, pour un temps limité, l'accès gratuit aux visiteurs qui s'inscriront en ligne sur le site www.svem.ca. L'admission pour les 12 ans et moins est gratuite. Nous vous avons joint le communiqué en fichier PDF. Renseignements : Luc Saumure, copromoteur Salon du véhicule électrique de Montréal 450 818-5373 ou 1 877 371-8102 luc@svem.ca Contribution : Martin Archambault Nous sommes fiers d'annoncer le programme Action-climat Québec qui a pour objectif d’engager les citoyens, entreprises, institutions et municipalités du Québec dans l’action et à encourager l’adoption de comportements et de pratiques favorables à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et à l’adaptation aux changements climatiques. Les organismes sans but lucratifs et les coopératives peuvent y présenter des projets d’une durée maximale de 3 ans qui ont pour publics cibles les citoyens, le milieu de travail et le milieu scolaire. Des projets visant l’adoption de nouvelles pratiques sur la thématique de l’électrification des transports pourront être admissibles à ce programme. site web: http://faqdd.qc.ca/realisez-projet/action-climat-quebec-volet-regional-local/ Présentez-nous votre projet et accélérez son déploiement! Vous êtes un organisme à but non lucratif ou une coopérative et vous désirez réaliser un projet porteur afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre ou d’adapter votre milieu aux changements climatiques? Si oui, vous ne pouvez pas passer à côté du nouveau programme Action-Climat Québec, volet local et régional, qui vous permettrait de maximiser les retombées positives de votre projet, autant pour le climat que pour les communautés. En plus d’offrir une subvention significative, le Fonds d’action québécois pour le développement durable vous accompagne tout au long de votre projet pour que vous puissiez susciter l’adoption de nouveaux comportements et de pratiques innovantes chez les citoyens, en milieu scolaire ou en milieu de travail. Prélude à deux autres appels de projets distincts, la première période de dépôt se termine le 14 juin 2016. NDLR : Nous laissons passer notre rush d'événements de l'été , mais tout de suite après, le conseil d'administration se penchera sur la possibilité de soumettre un ou des projets pour la 2ème phase.
Source : Guillaume Plamondon - Conseiller Stratégique - Fonds d'action Québecois pour le développement durable Contribution : Martin Archambault
À QUOI SERT LA FORMULE E?
Pour ceux qui n'ont pas encore pris le temps de jeter un coup d'oeil à cette série automobile qui en est à sa 2e saison, la vidéo qui suit décrit fort bien son objectif. Les pilotes de haut calibre qui en font partie comprennent bien que leur rôle est premièrement de divertir, mais derrière le glamour et le spectacle, ils le font afin de faire avancer la technologie, et rendre l'électromobilité plus populaire, plus excitante aux yeux du public et des gens qui n'ont pas encore eu la chance de l'expérimenter. Les leaders mondiaux se sont réunis en novembre à Paris au COP-21 afin de se fixer l'objectif de lutter contre les changements climatiques, et l'électromobilité fait partie de la solution pour une planète en santé. Si vous ne roulez pas encore électrique, sachez que l'objectif premier est beaucoup plus grand que de se libérer des pétrolières ou d'économiser de l'argent. C'est de sauver notre planète. Pour une majorité de pays, cela relève aussi de la production électrique par des sources d'énergie renouvelable pour bénéficier pleinement de l'électromobilité. Participez à nos événements publics cet été, posez des questions dans nos forums, et allez essayer une voiture électrique. Vous verrez, c'est une évidence même que d'utiliser les ressources hydro-électriques du Québec pour vos déplacements.
Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Pour réduire de 20 % son trafic, la capitale catalane mise sur un plan novateur. Dès 2017, la ville sera divisée en zones réservées aux piétons et aux cyclistes, que les automobilistes pourront rallier par les grandes artères. Une façon de réduire la pollution, qui tuerait chaque année 3 500 Barcelonais.
Il est devenu irrespirable. Selon l’OMS, l’air de Barcelone est si pollué qu'il provoque 3 500 décès prématurés par an. Mais, dès 2017, cela pourrait s’améliorer grâce à un nouveau plan d’urbanisme, voté à l'automne par la municipalité Podemos.
Pour réduire de 20 % le trafic automobile, la ville va réorganiser la circulation et l’agencement de neuf de ses quartiers. Ces derniers seront divisés en micro quartiers sans voiture. Seuls les riverains pourronst y utiliser la leur, en cédant systématiquement la priorité aux piétons et aux cyclistes. Au sein de ces micro quartiers fleuriront aussi de nouveaux espaces verts : mini-jardins, parcs... Afin de pouvoir se déplacer au sein de ce nouveau maillage, les grandes artères de la ville resteront accessibles aux voitures.
[MAJ] Le temps presse... Déjà 4 écoles d'inscrites... Si cela vous intéresse, faites-vite !
Plusieurs le savent déjà, nos délégués de l'Outaouais Christine Théwissen, initiatrice de la page Facebook « Ma Leaf… Une Passion ! » et son conjoint André LeBlanc partent bientôt pour le Wave Trophy, le plus grand Rallye international de voitures électriques au monde. Cette grande aventure de 8 jours à travers l’Allemagne et l’Europe est accompagnée d’une super campagne de sensibilisation aux changements climatiques à laquelle vous pouvez faire participer les jeunes de votre école ou de l’école de vos enfants. Voici comment faire pour participer au projet école «Wave» L’initiative internationale climat - école «Wave» - pour la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques! veut créer une mosaïque géante de cartes de promesses que font les jeunes pour aider le climat qui sera exposée à l’ONU le 17 juin prochain. Le but étant de démontrer aux dirigeants des pays que les enfants à travers le monde veulent faire partie de la solution pour sauver la planète. Il faut donc demander aux jeunes de faire une carte aux dimensions réglementaires sur laquelle est inscrite leur promesse et un dessin illustrant leur promesse. Une fois ces cartes regroupées, une voiture électrique doit aller les récupérer à votre école pour les apporter aux participants de la course qui feront le relais vers le grand rassemblement Wave. Pour cette étape, nous aurons besoins de chauffeurs volontaires. On espère de belles photos avec beaucoup d’enfants autour de la voiture! Ensuite, on doit se relayer pour faire parvenir les cartes à Christine et André, toujours en voiture électrique. C’est le but du jeu! Corinne Tastayre se propose comme centre de coordination du transport des cartes. Donc ce que vous devez faire: 1- Faire parvenir à votre école ou celle de vos enfants le fichier officiel Wave [télécharger en cliquant ici] en leur disant que vous assurez le transport électrique des cartes une fois complétées. 2- Aviser notre coordonatrice Corinne Tastayre (corinne@aveq.ca) que vous allez chercher des cartes à une école dans votre coin, en lui disant la date à laquelle vous allez recevoir ces cartes. 3- Passer ramasser les cartes à l’école avec votre voiture électrique en prenant de belles photos des enfants brandissant fièrement leurs cartes autour de votre voiture. 4- Avertir Corinne pour qu'elle assure le relais des cartes vers Christine et André. Toutes les cartes doivent arriver chez Christine pour le 1 juin donc il faut faire vite! Contributeur: Corinne Tastayre
Les propriétaires de Leaf pourront se vanter d'avoir la voiture la plus écologique sur son cycle de vie de tous les voitures disponibles en Amérique du Nord selon l'Automobile Science Group.
Le groupe a classifié 815 véhicules de l'année 2016 en fonction de leur émission de gaz à effet de serre sur tout leur cycle de vie. L'étude a démontré que les véhicules électriques, hybrides enfichables et hybrides surclassaient les voitures traditionnelles malgré des émissions de GES plus élevées lors de leur production. En première position, la Leaf produit 47% moins de GES que la Honda Fit. Cette dernière étant en première position parmi les voitures à combustion standard. Voici la listes des voitures les plus écoresponsable :
Source: insideEVs Contributeur: Alex Watier
Cette année, Albert Mondor, horticulteur, conférencier et blogueur est l'invité d'honneur et sera sur place pour répondre aux questions des visiteurs.
Une trentaine d’exposants spécialisés dans diverses sphères de l’environnement seront également sur place. Animation, distribution de végétaux, de plants de la populaire campagne Mon arbre à moi, hébertisme, insectes, conférence sur les plantes de la Nouvelle-France et les véhicules électriques!
Une liste des exposants et leurs thématiques est disponible sur le site de l'événement.
Bénévoles recherchés
En raison de la popularité de cet événement qui attiré plusieurs milliers de visiteurs lors des récentes éditions, l'AVÉQ est à la recherche de quelques bénévoles supplémentaires pour compléter son équipe du kiosque d'information. En raison de la formule de l'événement, il n'y ara pas d'essais routiers. Les intéressés sont invités à signifier leur intérêt par courriel.
Sources : Commission des Champs de bataille nationaux (site web) , (événement Facebook)
Contribution : Richard Lemelin, directeur régional AVÉQ - Capitale-Nationale
Numéro un de la production de charbon aux Etats-Unis. 7600 employés. 26 mines exploitées. Et... une dette évaluée à 6,3 milliards de dollars à la fin 2015. Le groupe Peabody, fondé il y a plus de 130 ans, a annoncé mi-mars avoir des "doutes importants" sur sa propre survie, devenant ainsi la dernière preuve en date, et la plus marquante, que le secteur du charbon aux États-Unis est à bout de souffle.
"Tout cet édifice est en train de s'effondrer. Nous sommes dans une grande période d'instabilité pour les salariés, pour les investisseurs, pour les communautés qui dépendent des mines. La tempête qui se lève englobe tout cela", résume Tom Sanzillo, de l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis, un think-tank spécialisé dans l’énergie. Peabody est en sursis. Le 15 mars, une première procédure, qui lui permet de bénéficier d'une grâce de 30 jours vis-à-vis de ses créanciers, a été déclenchée. Passé ce délai, le scénario d'une banqueroute se dessine. A court terme, le groupe devrait demander à bénéficier du régime du "Chapitre 11" de la loi américaine sur les faillites. Cela lui permettra de renégocier sa dette tout en poursuivant ses activités. Mais le groupe n’évitera pas une restructuration en profondeur. Avant Peabody, d'autres grands noms du secteur aux Etats-Unis ont été contraints de suivre le même chemin. C’était le cas en janvier dernier du numéro deux, Arch Coal, et en 2015 des groupes Patriot Coal, Walter Energy et Alpha Natural Resources. Les quatre leaders du secteur, qui pesaient 34 milliards il y a cinq ans, ne valent plus que 150 millions de dollars en cumulé, selon une étude du cabinet de conseils Rhodium. En 2015, la production de charbon a atteint son plus bas niveau en trois décennies.
Dans un communiqué intitulé : Politique énergétique 2030 LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE , le gouvernement du Québec en rendu disponible les grandes lignes de sa politique énergétique.
L'AVÉQ était sur place pour la présentation. >> cliquez ici pour accéder au document du gouvernement sur la politique énergétique SOURCE DE CROISSANCE POUR LE QUÉBEC Montréal, le 7 avril 2016 - Le premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard, accompagné du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, ministre responsable du Plan Nord et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Pierre Arcand, de la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique, Mme Dominique Anglade et du ministre responsable des Affaires autochtones, M. Geoffrey Kelley, a dévoilé aujourd'hui la nouvelle Politique énergétique du Québec 2030 : L’énergie des Québécois – Source de croissance. Le gouvernement mise ainsi sur la qualité de leader du Québec en matière d’énergies renouvelables et confirme sa volonté d’aller encore plus loin en dévoilant une première politique de transition énergétique qui place le consommateur au cœur de sa démarche. « Avec cette nouvelle Politique énergétique, le Québec s’engage dans une transition énergétique majeure. Ensemble, il faut voir loin et transformer nos habitudes de consommation d’énergie. Le consommateur est au centre de cette vision. C’est pourquoi comme gouvernement, nous avons le devoir de lui offrir des choix verts et diversifiés. C’est de cette façon que nous réussirons à accroître les investissements et les avantages que nous offrent nos ressources énergétiques tout en luttant contre les changements climatiques. J'invite tous les Québécois à se joindre au mouvement. Nous avons besoin de vous pour prendre ce virage et engager le Québec vers un avenir écoefficient et prospère », a souligné M. Couillard. La manière d’aborder la gestion de l’énergie des Québécois est indissociable des cibles du gouvernement en matière de lutte contre les changements climatiques, de prospérité économique, d’équité intergénérationnelle et de finances publiques. Des cibles ambitieuses D’ici à 2030, le gouvernement se donne des cibles ambitieuses et exigeantes :
Le gouvernement a aussi annoncé que la Loi Zéro Émission serait présentée dès ce printemps, sans fournir de détails pour le moment. Elle sera pilotée par le ministre David Heurtel, décision que l'AVEQ salue. M. Heurtel connaît bien le dossier, et a supporté cette loi depuis le début.
La capitale des Pays-Bas veut devenir la première ville européenne à «émission zéro». Pour ce faire, elle compte interdire l'accès de son centre-ville aux véhicules propulsés par un moteur à essence ou diesel d'ici 2025.
Le projet, baptisé Measure Pack Clean Air for Amsterdam, interdira dès 2018 la circulation dans cette zone aux voitures particulières diesel et aux bus immatriculés avant 2005, ainsi qu'aux taxis immatriculés avant 2009 et aux scooters antérieurs à 2011. Pour accompagner ces mesures, la ville installera 2 200 bornes de recharge électrique supplémentaires pour porter le réseau à 4 000 bornes. De plus, les nouveaux propriétaires d'un modèle rechargeable pourront bénéficier d'une prise de charge en bas de leur immeuble. La circulation sera également réaménagée afin de privilégier les voitures électriques, le transport en commun et le transport actif. Source: Journal les affaires Contribution: François Viau
Au nom de l'ONG Our Children's Trust et avec de nombreux soutiens dans la société civile et du monde scientifique, des jeunes âgés de 8 à 19 ans somment l'État fédéral de défendre les générations futures et leur droit à vivre dans un environnement sain.
Les 21 adolescents veulent "défendre les générations futures". Ils considèrent que le gouvernement fédéral des États-Unis bafoue leurs droits à la vie, à la liberté et à une protection "égale" face aux effets du changement climatique. « Nous voulons privilégier notre avenir plutôt que le profit », a expliqué lors d'une conférence de presse Xiuhtezcatl Tonatiuh Martinez, 15 ans. Ils demandent au gouvernement de mettre en oeuvre un plan de redressement climatique fondé sur la science.
Pour faire suite au scandale des moteurs au diésel , l'Environmental Protection Agency des États-Unis (EPA) fait pression sur Volkswagen pour qu'elle fabrique des voitures électriques aux États-Unis afin de compenser partiellement ses méfaits.
Cette nouvelle vient du journal allemand Welt am Sonntag. Le journal mentionne que l'EPA "demande à VW de produire des véhicules électriques dans son usine de Chattanooga au Tennessee et d'aider à construire un réseau de stations de recharge pour les véhicules électriques . Si la production des voitures électriques de VW se fait à Chattanooga, il faudrait envisager le Tennessee comme la capitale de la production des véhicules électriques en Amérique du Nord alors que Nissan y a aussi son usine automobile et de production de batteries dans les environs de Smyrna, à environ 110 miles (180 km) de Chattanooga. Pourquoi le Tennessee est-il choisi par les constructeurs automobiles? Les incitatifs donnés par l'État et le régime de taxation, bien sûr. "Les discussions avec l'EPA sont en cours et nous ne ferons pas de commentaire sur le contenu et l'état des négociations," a déclaré un porte-parole de VW à l'agence Reuters, tandis que l'agence (EPA) elle-même a refusé de commenter. Source : Inside EVs Reuters Contributeur : Normand Shaffer
Les véhicules électriques à batterie ne produisent aucune émission de carbone directes lors de la conduite, cependant la fabrication de ces véhicules est une autre source d'émission de carbone. Les émissions liées au cycle de vie complet des véhicules électriques est un sujet important qui semble lancer de nombreuses études depuis quelques années.
Les critiques de véhicules électriques ont suggéré que les émissions liées à leur construction sont plus élevés que ceux des voitures à essence, donc pourrait annuler les gains en émissions enregistrées par leur conduite.
Maintenant, une autre étude américaine a réfuté cette notion.
Les voitures électriques ont en effet des émissions de CO2 liées à la fabrication, plus élevé que les voitures à essence, mais les émissions totales, calculées sur l'ensemble du cycle de vie sont inférieures, selon une étude intitulée "Cleaner Cars from Cradle to Grave - How Electric Cars Beat Gasoline Cars on Lifetime Global Warming Emissions" publiée par "Union of Concerned Scientists (UCS)" en novembre dernier. Les chercheurs ont comparé une Nissan LEAF (24kWh) à une voiture à essence de taille comparable, consommant en moyenne 29 mpg, ainsi qu'une Tesla Model S (RWD 85 kWh) à une voiture à essence de taille similaire, consommant 21 mpg.
Les émissions liées à la fabrication se sont révélés être 15 pour cent plus élevées pour la LEAF et 68 pour cent plus élevé pour le modèle S. La plus grande source d'émissions est lié à la fabrication de la batterie, ce qui représentait 24% du total de la LEAF et 36% du total de la Tesla.
En évaluant le cycle de vie complet du véhicule électrique ("du berceau à la tombe"), les émissions de carbone sont restées beaucoup plus faible que celles des voitures à essence.
Les véhicules électriques – actuellement à seulement 3 % du marché mondial de l'automobile – ont été nommés, aux côtés de l'énergie solaire photovoltaïque, éolienne et DEL, comme l'une des quatre technologies gagnantes à faible émission de carbone. Un récent rapport de Goldman Sachs prévoit que les véhicules électriques - qui comprend les hybrides et les voitures électriques pures - vont constituer plus du quart du marché automobile mondial en seulement 10 années, leur nombre passant d'environ 1 million aujourd'hui à près de 25 millions en 2025.
"Au cours des 10 prochaines années, nos analystes du secteur prévoient un taux d'augmentation des ventes annuelles, les parts de marché passeraient de 3 % aujourd'hui à 22 % en 2025", dit le rapport. Mais le rapport note également qu'avec une telle croissance sur le marché, il faudra des changements tout aussi importants aux éléments clés du marché tels que le coût et la performance. Ceci serait impératif avant que les consommateurs soient enclins à faire le changement. Heureusement, les analystes de Goldman Sachs estiment que ces changements sont en cours, avec les quatre changements technologiques clés, illustrés dans le graphique ci-dessous.
Comme vous pouvez le constater, les analystes de Goldman Sachs prédisent une chute de 60 pour cent du coût des batteries au cours des cinq prochaines années - de 14,250 $ aujourd'hui à 5,250 $ en 2020 - et une augmentation des performances globales de 70 %, comprenant l'autonomie de la batterie, le poids et la capacité.
Le graphique montre également, selon les analystes, que la portée d'une batterie de voiture électrique à faible rendement - actuellement d'environ 160 km, qui est un obstacle majeur à l'adoption par un grand nombre d'automobilistes - va augmenter à une moyenne de 275 km d'ici à 2020. La capacité moyenne d'une batterie d'EV, quant à elle, devrait augmenter de 10 kWh au cours de la même période, alors que l'on prévoit que le poids de la batterie moyen devrait être coupé en deux - de 250 kg maintenant à 120 kg en 2020. En plus de la baisse du coût des batteries et des améliorations technologiques importantes, le rapport souligne également l'importance du soutien favorable des autorités réglementaires pour l'adoption du véhicule électrique et du changement de modèles hybrides vers les voitures entièrement électriques. "À Londres par exemple, à partir de mai 2016, l'Ultra-Low Emission Zone n'exemptera plus les véhicules hybrides de la "Congestion charge». Des politiques similaires favorisant les véhicules électriques par rapport aux hybrides ont récemment été mises en place en Californie et à Beijing. Source : RenewEconomy Contributeur : Normand Shaffer
Le Journal de Montréal nous exposait dernièrement l'impact du freinage sur la pollution. Phénomène peu connu mais qui produirait plus de particules polluantes que celles émises par échappement d'un pot catalytique.
Ceci met en relief le fait qu'avec une voiture électrique, nous contribuons également à une qualité de l'air grâce à notre freinage régénératif. En effet, sur les véhicules électriques , les batteries se rechargent lors d'un ralentissement ou d'un freinage. Ceci a pour effet de créer une force qui freine la voiture , sans frottement.
Pourquoi les énergies propres sont en croissance alors que le prix du pétrole est en baisse23/1/2016
Dans une nouvelle analyse, Bloomberg New Energy Finance constate que 2015 a été une année record pour l'investissement mondial dans le domaine de l'énergie propre, avec 329 milliards $ investis dans l’énergie éolienne, solaire, les centrales à biomasse, etc. (Le montant ne comprend pas les investissements dans l’infrastructure hydroélectrique).
C’est 3% de plus que le record de 2011 avec des investissements globaux de 318 milliards $. Le plus frappant, c’est que 2015 est une année où les combustibles fossiles principaux - pétrole, charbon et gaz naturel – ont connu des baisses de prix importantes. Force est de constater que les technologies propres deviennent de plus en plus compétitives. Les prix mondiaux du charbon et les prix américains du gaz naturel ont connu des baisses substantielles durant la 2e moitié de 2014 et les 12 mois de 2015. Néanmoins, la Chine et le Royaume-Uni ont investi massivement dans des parcs éoliens offshore. Les États-Unis et le Brésil ont quant à eux investi près d’un milliard de dollars dans des nouvelles fermes solaires et des centrales à biomasse. Un tiers de l'investissement dans l'énergie propre a été effectué en Chine en 2015. Ce pays a en effet fait des investissements de 110,5 millions $ l'an dernier. Les États-Unis ont terminé deuxième avec 56 milliards $. En termes de capacité de production d'électricité, 64 gigawatts de capacité supplémentaire ont été ajoutés dans le domaine de l’éolien et 57 gigawatts, dans le solaire. Les politiques des gouvernements favorisent évidemment les investissements verts dans de nombreuses régions, une tendance qui devrait être raffermie dans le sillage de COP21. Dans l'ensemble, l'ajout de 121 gigawatts d'énergie solaire et éolienne au niveau mondial (également un record) signifie que près de la moitié des nouvelles capacités de production d'électricité installées l'année dernière l’a été dans ces deux technologies. En effet, 2016 devra aller dans le même sens dans le domaine de l'énergie propre. Sans compter que la nouvelle année a déjà connu son lot de mauvaises nouvelles en ce qui a trait au charbon. Le Gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a annoncé, dans son dernier discours qu’il prévoit "supprimer toute utilisation du charbon dans l'État de New York d’ici 2020." Cette déclaration a été faite au lendemain du discours sur l’état de l’Union du président Obama, discours dans lequel il avait suggéré «changer la façon dont nous gérons nos ressources de pétrole et de charbon afin qu'ils reflètent mieux les coûts qu'ils imposent aux contribuables et à notre planète». L'Agence internationale de l'énergie a déclaré l'an dernier que d'ici 2020, les énergies renouvelables seront la plus grande zone de croissance, et prédit 700 gigawatts de capacité de production supplémentaire. À ce jour, l’éolien et le solaire fournissent environ 5% de l'électricité américaine. Source: Washington Post (article du 14 janvier 2016) Contributeur: Benoit Raymond Le citoyen le moindrement conscientisé a compris qu’un virage important est à faire au niveau de l’environnement et que la problématique du réchauffement climatique planétaire doit être solutionnée dans des délais assez brefs. Du moins, c’est ce qu’ont compris un nombre impressionnant de dirigeants de pays lors de la Conférence de Paris tenue au mois de décembre 2015. Dans un compte-rendu de l’événement, le président de l’organisme Équiterre a fait la déclaration suivante : ‘’ Pour la première fois, tous les pays du monde sont liés par une entente qui les forcera à tourner le dos aux énergies fossiles et à développer une économie basée sur des énergies propres et renouvelables. ‘’ L’électromobilité fait partie fait partie de ces nouveaux types d’énergie et l’on doit souligner sans se tromper que ce sujet a été largement commenté au Québec et partout ailleurs sur la planète et l’on se rend compte à la lecture des articles sur ce sujet que les grands constructeurs automobiles rivalisent d’ingéniosité et de créativité afin de créer un prototype qui pourra satisfaire le consommateur avec des revenus moyens afin de déclencher une consommation de masse dans ce secteur de l’économie. Une des dernières initiatives de la compagnie General Motors concerne la mise en marché d’un nouveau modèle, la Chevrolet Bolt EV, avec une autonomie de 320 kilomètres au coût de plus ou moins 30,000$. Que penser également du constructeur automobile suédois Saab qui mise désormais sur le tout électrique avec un premier contrat de 225,000 voitures à une société chinoise de location. C’est sans précédent, si l’on considère qu’à la fin de 2014, on ne comptait que 665,000 voitures électriques dans le monde, dont 83,000 en Chine. Mention honorable à la compagnie Tesla qui n’a fait aucun profit avec ses voitures vendues à date mais qui vise une consommation de masse avec son prochain modèle en 2017. Également, des recherches scientifiques sont faites présentement à la grandeur de la planète (en technologie, en chimie et en physique) pour trouver des sources d’énergie moins coûteuses afin d’alimenter la voiture électrique et baisser le coût de la batterie qui l’alimente. Bien d’autres initiatives dignes de mention à travers le monde pourraient être citées, mais je retiens que l’électromobilité suscite énormément d’intérêt et nécessite d’énormes ressources financières et humaines. Qu’en est-il de la situation de l’électromobilité au Québec en 2016? Premier élément, l’on sait qu’il y a plus ou moins 8,000 propriétaires de voitures électriques sur notre territoire dont la moitié sont des modèles Volt qui n’exigent aucun compromis puisque basés sur deux formes d’énergie. Récemment, le gouvernement Couillard a annoncé un objectif de 100,000 véhicules électriques et hybrides pour 2020 avec la continuation des différentes formes de subvention connues à date. Le chef de l’opposition, M. Pierre Karl Péladeau a déclaré que les sommes annoncées pour supporter ce programme d’investissement sont largement insuffisantes et ne pourront permettre l’atteinte des objectifs annoncés. Par ailleurs, Mme France Lampron, représentante d’Hydro-Québec, déclarait que pour l’année 2015, 46,465 recharges ont été effectuées aux bornes du Circuit électrique avec l’ajout de 3,000 nouveaux membres et de plus, 217 nouvelles bornes ont été mises en service l’an dernier pour un total de 577 bornes dans 16 régions du Québec. Ces dernières données sont-elles encourageantes pour l’avenir et le nombre de propriétaires de véhicules électriques et hybrides au Québec est-il satisfaisant compte tenu de nos ressources et de nos capacités comme société? La réponse est évidemment négative compte tenu de nos immenses ressources hydro-électriques qui pourraient supporter l’apport en énergie pour 1 million de véhicules électriques selon un représentant d’Hydro-Québec. Mais alors, à quel niveau se situe le problème du manque d’engouement pour l’électro -mobilité au Québec? Selon un article publié sur le sujet en France, trois variables sont en cause : le prix, l’autonomie et les bornes de recharge. Concernant le coût de la future voiture électrique, comme déjà mentionné, tous les constructeurs automobiles intéressés à ce type de produit sont engagés dans une course effrénée afin de déclencher une consommation de masse de la voiture électrique supportée par les subventions gouvernementales. La question de l’autonomie est sur le point d’être résolue grâce aux recherches intensives effectuées dans ce domaine. Et enfin, la question des bornes rapides dont le déploiement nécessitera une stratégie précise et assez élaborée au Québec selon l’opinion de M. Daniel Breton, spécialiste de la mobilité électrique. Il faut donc s’attendre dans un avenir plus ou moins lointain à une éclosion du marché de la voiture électrique. Toutefois, les peurs et les fausses conceptions sont tenaces vis-à-vis la voiture électrique. Prenons un exemple concret : dans une ville comme Laval, toutes les familles propriétaires de deux automobiles pourraient acquérir une voiture électrique sans faire aucun compromis, puisque l’argument de l’autonomie ne tient pas la route, cette dernière servant à des distances plus courtes. Toutefois, des zones d’ombre subsistent quand au comportement du concessionnaire au Québec. Certains sont-ils vraiment intéressés à vendre des voitures électriques compte tenu des marges de profit et du peu d’entretien requis pour ce type de voiture? Dans ce sens, j’applaudis l’initiative de l’AVEQ sur son questionnaire envoyé aux propriétaires de voitures électriques du Québec. Ce bref survol de la situation de la voiture électrique au Québec soulève autant d’espoir que d’interrogations. Entre ces deux extrêmes, je souhaite que le gouvernement du Québec adopte des politiques musclées d’aide financière au consommateur doublées d’un marketing agressif afin de briser la barrière des craintes et préjugés chez ses citoyens en relation avec le dossier global de l’électromobilité. Pour tous les acteurs dans ce dossier, le gouvernement, Hydro-Québec et l’entreprise privée, j’espère qu’une cohérence solide alimente leurs actions vers des résultats probants et prometteurs. Enfin, je demande à l’AVEQ de continuer à informer et questionner les Québécois dans le dossier de l’électromobilité. Source : Pierre Collin Alors que la COP21 ravive les débats autour de la transition énergétique, les regards se tournent à nouveau du côté des transports, compte tenu de leur large responsabilité dans les émissions polluantes. Plus personne ne semble douter que la mobilité électrique représente la clé de voûte du modèle éco-énergétique de demain… La dynamique est en marcheL’alliance Renault-Nissan a mis à disposition « 200 voitures 100 % électriques durant le sommet annuel (COP 21) qui se déroulera du 30 novembre au 11 décembre. » Une initiative parmi d’autres qui illustre à quel point les transports électriques font désormais partie du paysage. Vélo, voiture, bus, les véhicules électriques représentent aujourd’hui « les éco-alternatives du futur ». La mobilité durable est ainsi un challenge clé de la transition énergétique… Pour cela, de nombreuses entreprises se sont mises à la page. En tête : La Poste, qui compte « la plus importante flotte de véhicules électriques au monde ». Chaque jour, les employés de La Poste se déplacent en utilisant les 25 000 véhicules électriques de l’entreprise. Vélo à assistance électrique ou Renault Kangoo Z.E. « équipés d’une pile à combustible », la Poste va même plus loin et expérimente actuellement le camion électrique à hydrogène. Côté performances des véhicules, c’est pour l’instant l’américain Tesla Motors qui se positionne en champion incontesté. Proposant pour l’instant un seul modèle de voiture électrique haut-de-gamme, la Tesla Model S ; l’entreprise californienne voit elle aussi le véhicule électrique comme le futur de la mobilité, et espère élargir sa gamme sous peu. Dans un futur proche, Tesla Motors projette d’investir dès 2017 le marché grand public avec un modèle à environ 30 000 euros pour les particuliers.Tesla croit ainsi tellement en l’avenir de l’électrique que l’entreprise projette d’ouvrir une « méga-usine de batteries » dans le Nevada. C’est grâce aux innovations de ces entreprises qu’en 2014, le marché du véhicule électrique a été marqué d’une nette « progression d'environ 60 % (…) en Europe ». Une croissance sur laquelle la France et la Norvège se sont fait la part belle : l’Hexagone est un des pionniers de l’électrification des transports. Nous avons commencé par les trains, nous poursuivons sur toute la gamme des transports en commun, avec notamment la RATP, l’une des compagnies qui utilisent le plus de bus au monde, qui projette de convertir l’ensemble de son parc à l’électrique d’ici une petite décennie. Côté véhicules particuliers, les constructeurs ne sont pas à la traîne, qu’il s’agisse de la Zoé de Renault, ou de la plus confidentielle Peugeot Ion. Akka Technologies vient de son côté de présenter le « concept-car électrique bi-mode (manuel ou automatique) : LINK & GO, capable de se conduire et se garer avec ou sans conducteur », équipé de batteries Forsee Power. Cependant, rouler au tout électrique suppose encore de relever de nombreux défis : en tête, celui de l’autonomie. Le défi technologique de l’autonomie Passer au « tout électrique » pose encore la question de la viabilité d’un tel système au quotidien. En effet, la question de « la faible autonomie reste l’argument phare des détracteurs de l’électrique » comme l’explique AutoNews . Pour Christophe Gurtner, PDG de Forsee Power, de tels véhicules « doivent être équipés de systèmes de stockage d'énergie sur-mesure, capables de répondre à des contraintes fortes en matière de tension, de puissance, d'autonomie ou encore de dimension tout en étant industriels afin de pouvoir être produits en quantité à des coûts raisonnables ». Bien que les entreprises redoublent d’initiative et avancent sur le sujet, le challenge reste d’optimiser le triptyque encombrement/autonomie/prix, et ce, même si l’immense majorité des trajets réalisés par les automobilistes français ne dépasse pas 50 km par jour. Les entreprises œuvrent donc pour prouver qu’un passage au tout électrique est évidemment souhaitable mais aussi possible... L’électrique : écologique et… économique Le PDG de Forsee Power, entreprise dont la croissance témoigne de l’intérêt pour les technologies de mobilité électrique, estime par exemple que « l’amortissement d’un bus électrique peut être réalisé sur sept ou huit ans, compte tenu des économies générées en consommation de carburant et en entretien » . L’électrification des transports serait donc désormais rentable économiquement. Pour Christophe Gurtner, le passage au 100% électrique est possible avec un système de batterie adapté puisqu’« une tournée de bus d’une journée, ce n’est pas forcément beaucoup de kilomètres parcourus, sachant qu’il y a entre autres la nuit pour recharger ». Illustration de cette prise en compte croissante de la rentabilité économique des transports électriques : Forsee Power se tourne désormais vers la bourse pour financer une augmentation substantielle de ses capacités de production . Sous l’impulsion d’entreprises comme Renault (10), Schneider Electric (11) ou même l’américain Tesla Motors (12), les moyens sont mis en place pour aller vers cet objectif du « tout électrique » à moyen terme. Ainsi, si la France ne décompte aujourd’hui que 10.161 bornes électriques de recharge opérationnelles, l’objectif est d’installer une borne de recharge tous les 50 km en France. La croissance du marché de l’électrique est continue depuis des années et les années à venir devraient se distinguer par l’accélération de cette tendance. Dès lors, beaucoup semblent partager le point de vue de Christophe Gurtner qui estime que « la solution de l’électrique n’est plus un luxe d’écologiste convaincu, c’est devenu aussi un choix économique rationnel et pertinent » (8). La mobilité durable est donc progressivement en train de passer de rêve à la réalité. Bien que des difficultés restent à surmonter, les entreprises s’attèlent à relever le défi, et l’électrification des transports semble ainsi être sur la bonne voie... Des efforts à encourager et à soutenir pourqu’ « ensemble, les secteurs publics et privés puissent accélérer la transition vers une société zéro émission », résume Carlos Ghosn, le PDG de Renault Nissan. Source : Mobilitédurable.org Contribution : Martin Archambault Le cartel pétrolier vit dans une faille temporelle, apparemment pas au courant que les politiques mondiales de l'énergie ont changé à jamais. L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) reste défiante. La dépendance mondiale au pétrole et le gaz restera inchangée pour un autre quart de siècle. En 2040, les combustibles fossiles combleront encore jusqu'à 78% de l'énergie mondiale, à peine moins qu'aujourd'hui. Il n'y aura aucune percée technologique significative. Les rivaux seront réduits en poussière et auront simplement gaspillé leur argent. L'ordre actuel de l’énergie est préservé. Les émissions de GES continueront d’augmenter, balayant l’effet de l’accord solennel et contraignant par 190 pays lors du sommet de Paris sur le climat. S’ils ont un peu le sens de la planification, ils vont gérer leur production pour garantir les prix du brut de 70 $ à 80 $. Ils vont étirer leurs revenus assez longtemps pour contrôler leurs dépenses, et préparer leur population à une économie post-pétrole au lieu de se cramponner aux illusions du 20e siècle. Cheikh Ahmed Zaki Yamani, ancien ministre saoudien du Pétrole, avait prédit dans une entrevue avec le Telegraph il y a quinze ans que ce moment de vérité s’en venait et il a spécifiquement cité les technologies de la pile à combustible. « Dans trente ans à partir de maintenant, il y aura une énorme quantité de pétrole… et pas d'acheteurs. Le pétrole sera laissé dans le sol. L’âge de pierre s’est terminé non pas parce que nous avons manqué de pierres.». Ils ne l'ont pas écouté alors, et ils ne sont pas à l'écoute maintenant. Goldman estime que les économies d'échelle et la technologie feront diminuer le coût des batteries de 60% au cours des cinq prochaines années. L’autonomie elle, augmentera de 70%. Cette option est passablement en contradiction avec les prévisions de l'OPEP. Même ces prévisions pourraient bientôt être dépassées par d'autres percées scientifiques. Une équipe de chimistes de Cambridge affirme qu'elle a percé la technologie pour une batterie lithium-air ayant une efficacité de 90%, capable d'alimenter une voiture de Londres à Edimbourg (NDLR: environ 667 km par la route) sur une seule charge. Les coûts devraient être réduits de 80% et on pourrait la retrouver sur la route d’ici une décennie. Il y a maintenant une compétition mondiale pour remporter la course de la batterie. Le département américain de l'Énergie (US Department of Energy) finance un projet par les universités du Michigan, de Stanford et Chicago, de concert avec les laboratoires nationaux d'Argonne et de Lawrence Berkeley. L'Agence Japonaise de la science et de la technologie (Japan Science and Technology Agency) a son propre projet à Osaka. La Corée du Sud et la Chine se mobilisent avec leurs centres de recherche. Un resserrement réglementaire est en train de changer rapidement les règles de mondiale reliées à l’énergie. L’institut Grantham de la London School of Economics compte 800 politiques et de lois visant à réduire les émissions dans le monde entier. L’OPEP dit que les coûts des batteries pourraient diminuer de 30 à 50% au cours du prochaine quart de siècle, mais doute que cela sera suffisant pour faire beaucoup de différence, en raison de "la résistance des consommateurs". Le projet pilote de Beijing pour promouvoir les voitures électriques n’a pas donné les résultats escomptés - surtout parce que il n'y a pas encore suffisamment de bornes de recharge. Mais cela va changer bientôt avec le rationnement drastique des permis pour les voitures à essence. Alors que les gouvernements locaux sont au prises avec des problèmes majeurs de qualité de l’air («airpocalypse»), fort probable que si vous voulez une voiture dans le futur en Chine, elle devra être électrique. La compagnie «Geely Automobile» de la Chine vise à ce que ses ventes de voitures soient constituées à 90% de véhicule électrique d'ici à 2020. Bill Russo de la boîte «Gao Feng Advisory» à Shanghai, indique que la Chine est sur le point de « dépasser » le reste du monde et devenir l'épicentre de l'électrification. L'OPEP ne nie pas que les accords de Paris vont changer le paysage de l'énergie, mais elle considère que cela représente un problème strictement pour l'industrie du charbon. Il y aura un passage partiel du charbon au gaz naturel, un peu d’ajout de nucléaire et une contribution dérisoire de l’énergie éolienne et solaire. Leurs propres tableaux semblent montrer que le charbon, le gaz et le pétrole vont émettre ensemble 1200 gigatonnes de carbone d'ici 2040. Cela dépasse totalement le budget maximum de carbone jugé admissible par les scientifiques dans l’hypothèse où nous voulons arrêter la hausse des températures de plus de 2 degrés au-dessus des niveaux pré-industriels d'ici à 2100. Il va s’en dire qu’un tel niveau d’émission ne permettra pas d'atteindre l’objectif ambitieux de 1,5 degré convenu par les dirigeants du monde à Paris. Avec la stratégie actuelle de l'OPEP d'inonder le marché du brut pour éliminer ses rivaux, l'Arabie Saoudite croit qu'elle peut poursuivre comme si de rien n’était jusqu’au milieu du 21e siècle. Le rapport admet que ce pari se révèle être une aventure coûteuse. La production de pétrole plus difficile d’accès («tight oil») et le pétrole de schiste de l’Amérique du Nord n'a pas flanché - comme présumé dans les prévisions de l'an dernier - et l'OPEP s’attend maintenant à une légère augmentation de la production en 2016 pour 4,5 millions b/j, et encore à 4,7 millions en 2017. Ford vient d'annoncer qu'elle va investir 4,5 milliards $ (US) dans les voitures électriques et hybrides, avec 13 modèles qui seront en vente d’ici 2020. Volkswagen dévoilera le mois prochain une nouvelle voiture concept, qui promet une nouvelle ère en matière «d’électromobilité longue distance abordable». Le rapport de l'OPEP est tout aussi négatif sur la décision de Toyota de miser son avenir sur les voitures à hydrogène, en commençant par la Mirai qui sera vendue à perte pour développer le marché. On aurait pensé que la décision de la plus grande compagnie de voitures au monde, de mettre fin à toute production de voitures à essence ou diesel d'ici 2050, aurait un certain effet sur leur opinion, il semble que non. Goldman Sachs prévoit que les «véhicules connectés au réseau» atteindront 22% du marché mondial d'ici une décennie, avec des ventes de 25 millions de véhicules par an, et d'ici là, dit-il, les géants de l'automobile vont réfléchir à deux fois avant d'investir plus d'argent dans le moteur à combustion interne. Une fois que la masse critique est atteinte, il est facile d'imaginer un changement massif vers l'électrification au cours des années 2030. Entre-temps, les revenus de l'OPEP se sont écrasés, partant de 1,2 billion $ (10^12) en 2012 pour passer à environ 400 milliards $ à la fin 2015 au prix du Brent d'aujourd'hui (environ 36,75$). On peut imaginer les ajustements et douleurs fiscales de ces réductions de revenus. Cette politique a érodé la capacité de réserve mondiale à un très mince 1,5 M b/j, laissant le monde vulnérable en cas de choc futur. Elle implique un marché beaucoup plus volatile dans lequel les prix pourraient varier grandement, minant ainsi la confiance dans le pétrole comme une source fiable d'énergie. Plus cette politique de l’Arabie réussit, plus le monde adopteront des politiques visant à rompre la dépendance sur son seul produit. Des critiques internes à Riyad pestent contre cette stratégie, la qualifiant de suicide. L’Arabie saoudite et les États du Golfe sont chanceux. Ils ont été avertis à l'avance que l'OPEP fait face a un lent déclin. Le cartel a 25 ans pour se préparer à un nouvel ordre mondial qui nécessitera beaucoup moins de pétrole. «Les perspectives pétrolières mondiales» (OPEC’s World Oil Outlook) de l'OPEP publié il y a quelques jours est un document remarquable. Le message sous-jacent est que l'accord de COP21 est sans pertinence pour l'industrie pétrolière. Les engagements pris par les dirigeants mondiaux à modifier radicalement la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre avant 2040 - encore moins d'atteindre la "décarbonisation" totale d'ici 2070 - sont tout simplement ignorés. Goldman Sachs dit que le modèle à surveiller est la Norvège, où les véhicules électriques atteignent déjà 16,3% du marché. Le changement étant aidé par de nombreux incitatifs: exonération fiscale, l'utilisation de voies réservées, nombreuses stations de recharge, etc. La Californie suit. Elle a pour objectif d’avoir 22% de véhicules «connectés au réseau» en dedans de 10 ans. Les nouvelles voitures en Chine devront répondre à des normes d'émission de 5 litres aux 100 km d'ici 2020, encore plus strictes qu'en Europe. La demande mondiale de pétrole brut augmentera de 18 millions de barils par jour (b/j) pour passer à 110 millions d'ici 2040. Le cartel a diminué légèrement ses prévisions à long terme d’un million b/j, mais cela est dû en partie à la croissance économique plus faible. On est tenté de comparer cette myopie au proverbe «il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir». Le rapport de 407 pages balaie du revers de la main les véhicules électriques. La flotte mondiale de véhicules passera de 1 milliard à 2,1 milliards au cours des 25 prochaines années, atteignant 400 millions en Chine, et 94% fonctionnera toujours à l'essence ou diesel. "Sans une percée technologique, on ne s’attend pas à ce que les véhicules électriques à batterie (VÉB) gagnent des parts de marché dans un avenir prévisible," dit-il. Les voitures électriques coûtent trop cher. Leur autonomie est trop faible. Les batteries sont défectueuses dans le froid ou la chaleur. D’ici 2030, le Québec doit réduire d’au moins 15 millions de tonnes équivalent CO2 ses émissions de gaz à effet de serre. Alors que l’effort portera essentiellement sur les secteurs des transports et du bâtiment, les villes joueront un rôle primordial dans la lutte contre les changements climatiques – d’autant plus qu’elles devront, dans le même temps, absorber une croissance de 400000 nouveaux ménages. Or, dans les dernières décennies, la croissance démographique a donné lieu à un étalement urbain aux conséquences frappantes sur le bilan carbone des ménages et du Québec. Par exemple, dans la métropole montréalaise, qui concentre la moitié de la population du Québec, un résident des couronnes émet 50% plus de gaz à effet de serre qu’un résident de l’Agglomération de Montréal. La tendance projetée est de ce fait alarmante: «Si la tendance se maintient, ce sont les secteurs les plus fortement émetteurs qui connaîtront la plus forte croissance démographique.» Le dimanche 29 novembre avait lieu à Ottawa la Marche 100% possible pour le climat, les solutions et la justice climatique. Ce grand événement avait été organisé par une alliance de groupes canadiens et québécois du milieu de l’environnement, d’organismes communautaires, de groupes de citoyens, de syndicats, de communautés autochtones, de groupes religieux et de gens du milieu des affaires. Ce fut une journée remplie d’émotion et de fierté! L’énergie de la foule à Ottawa était contagieuse avec des milliers de personnes venues d’un peu partout pour faire entendre leur voix. La participation des véhicules électriques a été suggérée et coordonnée par Allan Poulsen membre du groupe EVCO (Electric Vehicle Council of Ottawa). En tout, une dizaine de véhicules électriques de différentes marques étaient installés à l’hôtel de ville d’Ottawa et ont attiré un nombre record de gens qui encerclaient les véhicules et posaient beaucoup de questions à leurs propriétaires. En plus du groupe EVCO, il y avait, parmi les électromobilistes, des représentants de l’AVÉQ, Ma LEAF… Une passion! , Location EEKO logique, Canada Nissan LEAF Owners et Sun Country Highway. Après un beau discours du grand environnementaliste David Suzuki, la marche a débuté et le groupe d’électromobilistes a emboîté le pas avec des gens incroyablement motivés à sauver l’environnement. Le tout s'est terminé sur la Colline parlementaire avec une photo géante et un beau salut à la France en direct. Wow!!! Une expérience à vivre au moins une fois. Bravo à tous les participants et les électromobilistes qui se sont déplacés de près ou de loin pour cet événement historique! Source : Christine Théwissen, déléguée régionale AVÉQ Outaouais
Contribution : Martin Archambault Douze États nord-américains et européens ont annoncé aujourd’hui que le marché des véhicules neufs de leurs territoires respectifs se composera exclusivement de véhicules zéro émission (VZE) d’ici 2050.Une telle mesure accélérera la transition mondiale vers les VZE et pourrait réduire l’impact du secteur des transports sur le climat à raison de plus d’un milliard de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone par an d’ici 2050, soit une diminution de 40 % des émissions mondiales provenant des véhicules. Ces États, membres de l’Alliance internationale VZE, sont:
L’Alliance internationale VZE a fait cette annonce dans le cadre de la CdP-21, soulignant l’importance stratégique des VZE dans la lutte contre les changements climatiques et l’urgence d’investir dans ces technologies.Au nombre des VZE sillonnant actuellement nos routes, figurent les véhicules électriques à batterie ou à pile à combustible et les hybrides rechargeables.
Les membres de l’Alliance internationale VZE s’efforcent d’accélérer la transition mondiale vers les VZE.L’adoption à grande échelle de véhicules électriques, parallèlement au déploiement d’énergies propres, est une condition essentielle pour limiter les conséquences des changements climatiques tels que la hausse du niveau de la mer et de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, mais aussi pour mettre fin à notre dépendance à l’égard du pétrole, améliorer la qualité de l’air et stimuler l’économie sobre en carbone.Les VZE offrent en outre une multitude d’autres avantages : meilleure performance, diminution des coûts d’entretien et de ravitaillement, sécurité renforcée et plus encore. Les États membres de l’Alliance enregistrent environ la moitié des ventes de véhicules électriques dans le monde.« Ces États montrent l’exemple par leur adoption précoce des véhicules électriques, grâce à des incitatifs financiers et autres, à des politiques sur les véhicules, à des campagnes de sensibilisation des consommateurs et à l’installation d’une infrastructure de recharge », se félicite Nic Lutsey, directeur du programme de l’International Council on Clean Transportation (ICCT), qui assure le secrétariat de l’Alliance internationale VZE. En plus de stimuler l’adoption des VZE au moyen de politiques novatrices et d’investissements dans leurs États, les membres de l’Alliance internationale VZE unissent leurs efforts en vue d’élargir le marché mondial de ce type de véhicules et d’encourager d’autres États à établir des cibles et des politiques ambitieuses pour promouvoir l’usage de véhicules électriques. Pour lire les citations des pays membres, dirigez-vous sur le communiqué de presse ici. Contributeur: Simon-Pierre Rioux |
Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire
Use a valid e-mail address Votre inscription est confirmée.
xhr
100
NOS PARTENAIRES |