Il y a tout ce qui faut dans le sol pour répondre aux besoins d'un avenir électrique. Ce sont les mines qui manquent.
À partir d'il y environ deux ans, les craintes d'une pénurie de lithium ont presque triplé les prix du métal, à plus de 20 000 $ la tonne, en seulement 10 mois en raison d'un pic dans le marché des VÉs, qui compétitionnaient soudainement avec les ordinateurs portables et les téléphones intelligents pour les batteries au lithium-ion. La demande pour le métal ne se ralentira pas de sitôt; au contraire, la production de voitures électriques devrait augmenter de plus de trente fois en 2030, selon Bloomberg New Energy Finance.
Rassurez-vous, il y a amplement de lithium sur la Terre. Les douze prochaines années utiliseront moins de 1 pour cent des réserves dans le sol, selon BNEF. Mais les fabricants de batteries auront besoin de plus de mines pour soutenir leur production, et ils devront les construire beaucoup plus rapidement que quiconque ne le pensait.
Les composantes d'une batterie au lithium-ion
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Les subventions aux combustibles fossiles représentent un énorme 5 000 milliards $ par année23/8/2017
Une nouvelle étude révèle que 6,5 % du PIB mondial subventionne les combustibles fossiles.
Les combustibles fossiles ont deux problèmes majeurs qui font en sorte que ça augure mal pour leur future dominance énergétique. Ces problèmes sont interdépendants mais doivent tout de même être discutés séparément. Premièrement, ils provoquent des changements climatiques. Nous le savons, nous le savons depuis des décennies, et nous savons que l'utilisation continue des combustibles fossiles entraînera d'énormes conséquences économiques et sociales à l'échelle mondiale.
Deuxièmement, les combustibles fossiles sont coûteux. La plupart de leurs coûts sont toutefois dissimulés en tant que subventions. Si les gens savaient combien leurs subventions étaient importantes, il y aurait un tollé contre eux de la part des soi-disant conservateurs financiers. Une étude vient d'être publiée dans la revue World Development qui quantifie la quantité de subventions destinées aux combustibles fossiles à l'échelle mondiale et les résultats sont choquants. Les auteurs travaillent au FMI et sont bien qualifiés pour quantifier les subventions discutées dans le document. Donnons les chiffres finaux et revenons ensuite en arrière afin de creuser plus en détails. Les subventions étaient chiffrées à 4 900 milliards de dollars en 2013 et, seulement deux ans plus tard, elles se sont élevées à 5 300 milliards. Selon les auteurs, ces subventions sont importantes tout d'abord parce qu'elles favorisent en premier l'utilisation de combustibles fossiles qui endommagent l'environnement. Deuxièmement, cela coûte cher financièrement. Troisièmement, les subventions découragent les investissements dans l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables qui sont en concurrence avec les combustibles fossiles subventionnés. Enfin, les subventions sont des moyens très inefficaces pour soutenir les ménages à faible revenu. Ces vérités étant précisées, pourquoi les subventions n'ont-elles pas été éliminées? La réponse est un peu compliquée. Une partie de la réponse à cette question est que les gens n'ont pas pleinement conscience des coûts des combustibles fossiles pour le commun des mortels. Souvent, nous pensons à ces combustibles comme fournissant des gains maximum sans aucun inconvénient. Mais en quoi consiste une subvention, au fait? Eh bien, la définition n'est pas aussi claire que ça. En règle générale, les gens pensent qu'une subvention est un coût financier direct qui donne lieu à un prix inférieur au coût d'opportunité du produit (les combustibles fossiles dans ce cas). Cependant, comme l'ont souligné les auteurs, une vue plus adéquate des coûts engloberait : « non seulement les coûts d'approvisionnement, mais aussi (et surtout) les coûts environnementaux comme le réchauffement climatique et les décès liés à la pollution atmosphérique et aux taxes appliquées aux biens de consommation en général. » Les auteurs avancent, de façon convaincante, que cette vision plus large des subventions est la bonne parce qu'elle « reflète l'écart entre les prix à la consommation et les prix efficients sur le plan économique ». Sans aller trop loin, les auteurs discutent à la fois des subventions aux consommateurs (lorsque le prix payé par un consommateur est inférieur à un prix de référence) et des subventions aux producteurs (lorsque les producteurs reçoivent un soutien direct ou indirect, ce qui augmente leur rentabilité). Les auteurs quantifient ensuite les bénéfices obtenus si les subventions aux combustibles fossiles étaient réformées. Les lecteurs intéressés se font référer au document pour plus de détails, mais les résultats sont ce qui m'a le plus surpris. En 2011 et 2013, les subventions avant impôts (la vision étroite des subventions) représentent 0,7% du PIB mondial. Mais la définition plus appropriée des subventions est beaucoup plus importante (8 fois plus grande que les subventions avant impôts). Nous parlons d'énormes valeurs de 5,8% du PIB mondial en 2011, en hausse à 6,5% en 2013. Les auteurs ont également divisé les résultats par type de combustible fossile et d'utilisation (charbon, pétrole, gaz naturel, électricité). Il n'est pas clair pour moi comment les auteurs ont séparé les différentes sources de carburant de la production électrique; Cependant, les résultats montrent que le pétrole et le charbon reçoivent des subventions beaucoup plus importantes par rapport à leurs carburants de remplacement. Les auteurs ont organisé les résultats par région géographique et ont constaté que les trois principaux subventionnaires des combustibles fossiles sont respectivement la Chine, les États-Unis et la Russie. L'Union européenne représente un peu moins de la moitié de l'ensemble des subventions américaines. D'autres pays et régions remarquables sont mentionnés. Il y a deux messages clés à retenir. Tout d'abord, les subventions aux combustibles fossiles sont énormes, et ce sont des coûts que nous payons tous, d'une façon ou d'une autre. Deuxièmement, les subventions persistent en partie parce que nous n'avons pas pleinement conscience de leur ampleur. Ces deux faits, pris ensemble, renforcent encore ce que nous devons avancer sur l'énergie propre et renouvelable. Les sources d'énergie propres ne souffrent pas des coûts environnementaux qui accompagnent les combustibles fossiles. J'ai demandé à un des auteurs, Dr Coady, pourquoi leur travail est important. Il m'a dit: « Une motivation majeure pour rédiger ce document était de sensibiliser les décideurs et le public aux subventions importantes découlant de la tarification des combustibles fossiles en deçà de leurs coûts sociaux réels; cette définition plus large des subventions tient compte des nombreux effets secondaires négatifs associés à la consommation de ces carburants. En estimant ces coûts à l'échelle mondiale, nous espérons stimuler un débat politique éclairé et donner une impulsion renouvelée aux réformes politiques afin de tirer les bénéfices potentiels importants d'une tarification plus efficace des combustibles fossiles en termes d'amélioration des finances publiques, d'amélioration de la santé de la population et de réduction des émissions de carbone. » En tant que scientifique climatique, je me concentre presque exclusivement sur les questions scientifiques liées au changement climatique. Mais tout aussi importants sont les problèmes économiques qui, lorsqu'ils seront traités, ouvriront une nouvelle ère énergétique.
2e texte sur 4, publié par Pierre Langlois
»» Lire le 1er texte ici sur les changements climatiques par Daniel Breton
Par définition, une technologie de rupture offre de meilleures performances que celle qui est en place pour une application donnée, et souvent des options nouvelles, impossibles à réaliser avec la technologie existante. Le point de rupture, à partir duquel les gens ne veulent plus de l’ancienne technologie, est atteint lorsque le prix de la nouvelle technologie devient compétitif avec celui de la technologie dominante.
Ce ne sont pas les exemples qui manquent depuis les dernières décennies. Pensons aux disques de vinyle qui ont été remplacés par les disques compacts au laser pour la musique, dans les années 1980. Et ces disques compacts (CD) sont présentement remplacés par le téléchargement en ligne des albums et les lecteurs numériques. De même, dans le monde de l’image, les caméras numériques ont remplacé les appareils photo analogiques utilisant des pellicules argentiques, qu’on devait faire développer dans des laboratoires spécialisés. La compagnie Kodak, qui était le numéro un mondial dans le domaine de la photographie, avec plus de 60 000 employés, n’a malheureusement pas su reconnaitre la caméra numérique comme une technologie de rupture. Ils voulaient continuer à faire du profit en vendant des pellicules et du papier photographique de même que des produits chimiques pour les développer. Le résultat, Kodak a dû se mettre sous la protection de la loi sur les faillites en 2012 et son chiffre d’affaire s’est effondré. Il en est de même pour la compagnie Research in Motion qui a lancé le BlackBerry en 1999, le premier téléphone portable avec un service de courriel intégré. En 2009, le Blackberry avait près de 50 % de part de marché aux États-Unis, et trois ans plus tard il était tombé autour de 2 %! Encore là, Research in motion n’a pas su reconnaitre la technologie de rupture que représentait le iPhone de Apple. En ce qui concerne les véhicules électriques, s’ils offrent plusieurs avantages par rapport aux véhicules thermiques tels que la diminution des gaz à effet de serre, regardons ce qu’il en est des autres avantages.
Le fait qu’il n’y ait aucune émission de gaz toxiques résultant de la combustion d’un carburant améliore de beaucoup la qualité de l’air dans nos villes et la santé des gens par le fait même. La pollution sonore est également diminuée considérablement avec les véhicules électriques, ajoutant à la qualité de vie des citadins. Les recharges de la batterie se font avec de l’électricité locale et non du pétrole acheté à l’étranger, favorisant l’indépendance énergétique. Ainsi, un grand nombre de pays verront diminuer leurs importations d’or noir de plusieurs milliards $ annuellement, ce qui va améliorer leur balance commerciale et leur économie par le fait même.
La voiture autonome est électrique Plusieurs fabricants automobiles développent présentement des pilotes automatiques qui vont affranchir les véhicules électriques de leurs conducteurs, d’ici une dizaine d’années. De multiples caméras numériques embarquées, des senseurs variés (radar, laser et ultrasons) et des processeurs performants vont constamment monitorer l’environnement du véhicule et décoder les panneaux de signalisation de même que les feux de circulation, afin d’assurer une conduite sécuritaire en tout temps. Déjà des millions de kilomètres ont été parcourus par des véhicules prototypes sans conducteurs circulant en ville ou sur autoroutes. Ainsi, la conduite robotisée va réduire de beaucoup les accidents automobiles dus aux erreurs humaines (alcool au volant, textos, fatigue au volant, excès de vitesse, conduite en état émotif intense…). Ces pilotes automatiques pourraient être installés sur des véhicules à essence, mais il est plus facile de le faire avec des véhicules électriques et moins coûteux, selon une étude du Rocky mountain Institute[1], intitulée «PEAK CAR OWNERSHIP – The Market Opportunity of Electric Automated Mobility Services». De telles voitures autonomes vont entrainer un changement de paradigme profond dans nos habitudes. Au lieu de laisser une voiture personnelle stationnée 90 % du temps comme c’est le cas aujourd’hui, de nouveaux services de transport connecté vont envoyer une voiture électrique autonome (sans conducteur) vous prendre à domicile et faire embarquer d’autres passagers en cours de route sur votre trajet. Tout cela sera géré via les téléphones intelligents, le GPS et un ordinateur au centre de service. Ces voitures “communautaires” vont rouler 18 heures par jour au lieu d’une heure ou deux, avec 2, 3 ou 4 passagers au lieu d’un seul. Les gens n’achèteront plus des voitures mais plutôt des kilomètres, ce qui pourrait diminuer d’un facteur 5, à terme, le nombre de voitures dans nos villes. Fini les embouteillages, la recherche de stationnement et les visites aux ateliers de mécanique pour l’entretien des véhicules. Sans compter qu’à terme, ces nouveaux services vont faire diminuer la facture du transport des personnes, comparativement à l’achat de véhicules personnels. Les fabricants d’automobiles sont bien conscients de cette future réalité, puisque la plupart ont déjà fait des investissements majeurs dans la robotisation de la conduite de leurs véhicules électriques[2], [3] et dans des nouvelles compagnies de transport connecté, comme Uber ou Lyft, tel que rapporté dans l’étude du Rocky Mountain Institute (RMI) mentionnée plus haut et ailleurs[4]. Et, si certaines compagnies, trop conservatrices, étaient tentées de trainer de la patte, les Tesla, Google, Apple et Intel de ce monde, qui sont activement impliquées dans la conduite robotisée, vont les forcer à emboîter le pas, sous peine de se voir ravir des parts de marché importantes. Le point de rupture Selon plusieurs experts, le point de rupture pour les voitures électriques devrait être atteint autour de 2025, année où, selon Bloomberg New Energy Finance[5], les voitures électriques vont se vendre le même prix qu’une voiture à essence de même catégorie. C’est la chute rapide du prix des batteries[6], les aides financières à l’achat de voitures électriques, et les lois/programmes forçant les fabricants d’automobiles à vendre plus de véhicules électriques qui rend cela possible pour 2025. Sans compter qu’en ce qui concerne les voitures à essence, les normes environnementales vont être plus sévères en 2025, imposant le développement de nouvelles technologies pour diminuer leur consommation et leur pollution, ce qui devrait faire monter leur prix, contribuant à l’atteinte de la parité de prix électrique vs thermique. Il ne fait nul doute que les rabais à l’achat de véhicules électriques, offerts par les gouvernements, ont grandement contribué à l’accélération de la pénétration de ces derniers. Au Canada, il n’y a pas de rabais du fédéral, et seules trois provinces donnent des rabais : le Québec, l’Ontario et la Colombie-Britannique. Il suffit de regarder les statistiques de ventes de véhicules électriques de Fleetcarma pour réaliser qu’il n’y a pratiquement que dans ces trois provinces qu’on achète des véhicules électriques, comme l’indique la figure ci-dessous, tirée de leur site (http://www.fleetcarma.com/electric-vehicle-sales-canada-q1-2017/ ). Par ailleurs, la loi zéro émission californienne leur a toujours assuré d’avoir une plus grande disponibilité de véhicules électriques et un plus grand choix, ainsi qu’aux États qui les ont suivis en adoptant une telle loi. Par exemple, le Toyota RAV 4 électrique, pourtant jadis fabriqué en Ontario, n’a jamais été disponible au Canada. Volkswagen a pris quelques années avant de rendre disponible au Canada sa e-Golf électrique, la réservant aux États avec une loi zéro émission. Et plus récemment, Toyota annonçait que sa nouvelle Prius Prime hybride rechargeable ne serait d’abord disponible qu’au Québec en sol canadien[7]. Or, il n’y a, comme par hasard, qu’au Québec qu’on met en place une loi zéro émission. Toujours en relation avec l’arrivée du point de rupture pour les véhicules électriques, regardons ce qu’il en est de l’infrastructure de “remplissage d’énergie”. N’oublions pas, tout d’abord, que la grande majorité des recharges sont faites au domicile et au travail. Pour les longs trajets, les chargeurs rapides actuels (à l’exclusion de ceux de Tesla) ont une puissance de 50 kW et peuvent redonner 100 à 125 km d’autonomie à une voiture, en 30 minutes. La prochaine génération de chargeurs publics, présentement en développement, sera à 150 kW et pourra redonner 250 km à 275 km en 30 minutes, vers 2020. Notons que déjà les superchargeurs de Tesla ont une puissance de 120 kW. Par ailleurs, une troisième génération de chargeurs rapides à 350 kW est dans les cartons et fera son apparition principalement après 2020. Avec ces chargeurs plus puissants, les voitures électriques dotés d’une autonomie de 400 km pourront faire un plein de 300 km en 15 à 20 minutes, et auront un prix de vente avoisinant celui des voitures à essence. Sans compter que l’infrastructure de recharge sera alors très bien déployée. J’en profite pour souligner un autre avantage des véhicules électriques, stimuler la filière industrielle qui s’y rattache et contribuer au démarrage de nouvelles entreprises ou divisions d’entreprises, entre autres dans la fabrication et la commercialisation de bornes, de véhicules et de produits connexes. C’est ainsi qu’on a vu naître au Québec, depuis quelques années, AddÉnergie, Roulezélectrique, Elmec, Bectrol, Astria Technologies, Azra, LTS Marine, Nordresa , ChargeHub, Autobus Lion, etc. D’autres exemples seront donnés dans le 3ième texte de cette série, concernant l’économie. Et pour ceux qui prétendent que les batteries ne sont pas fiables et ne durent que quelques années, ils feraient mieux de regarder ce que nous disent les statistiques des utilisateurs de la Tesla Model S, selon lesquelles l’autonomie moyenne de la voiture est supérieure à 90 % de sa valeur originale, après 350 000 km (https://teslanomics.co/what-is-the-lifespan-of-a-tesla-battery-and-how-long-will-it-last). Sans compter qu’au printemps 2017, on apprenait que l’équipe du professeur Jeff Dahn de l’université Dalhousie en Nouvelle Écosse, qui travaille en collaboration avec Tesla, a trouvé une façon de doubler la durée de vie des batteries de Tesla (http://interestingengineering.com/researchers-found-way-increase-lifetime-tesla-batteries-20-years/ ). C’est donc dire qu’on peut s’attendre à ce que, d’ici quelques années, les voitures Tesla vont pouvoir rouler 1 000 000 km avec la même batterie et conserver plus de 85 % de leur autonomie originale! Et la batterie de la Chevrolet Volt est excellente également. Un propriétaire de cette populaire voiture hybride rechargeable n’a décelé aucune dégradation de la batterie après 165 000 km en mode électrique, sur les 480 000 km au compteur de sa voiture (http://www.greencarreports.com/news/1102736_durable-2012-chevrolet-volt-300000-miles-no-battery-loss ). L’importance des mesures gouvernementales L’aide gouvernementale pour la recherche, le développement et la commercialisation de nouvelles technologies essentielles à la société est primordiale. L’énergie nucléaire n’aurait jamais vu le jour sans des milliards de dollars publics investis et il en est de même pour l’énergie solaire, les éoliennes et l’industrie des semi-conducteurs. Même les pétrolières et gazières reçoivent toujours de gros montants en aide financière et autres avantages fiscaux (environ $5300 milliards par an, selon le Fonds Monétaire International) pour développer les nouvelles filières d’extraction, après plus de 100 ans d’exploitation du pétrole et du gaz naturel. Et, pour ce qui est du futur, des milliards de dollars sont investis par nos gouvernements pour le contrôle de la fusion nucléaire. C’est une question de priorité nationale et planétaire. Toutefois, ces subventions ne devraient être là qu’au début d’une nouvelle filière technologique et décroitre avec le temps, jusqu’à ce que la production soit suffisamment grande pour faire baisser les prix et assurer la transition vers les nouvelles technologies. C’est ce qui est prévu pour les rabais à l’achat des véhicules électriques. C’est ce qui est exigé (mais pas encore appliqué) par de multiples instances envers les hydrocarbures. Aux États-Unis, par exemple, ils ne s’appliquent que pour les premiers 200 000 véhicules électriques d’un fabricant automobile. Le Québec fait un certain travail en ce qui concerne ses programmes d’aide et d’incitation pour les véhicules électriques, mais il est loin derrière la Norvège et la France, qui ont mis de l’avant des programmes de bonus-malus pénalisant l’achat de véhicules énergivores d’une surtaxe (malus) pouvant atteindre 10 000 $ en France et beaucoup plus en Norvège. Les fonds ainsi ramassés servent à payer des rabais (bonus) à l’achat de véhicules électriques. Les résultats de ces mesures musclées ont fait de la Norvège le champion des véhicules électriques, bien en avance sur tous les autres pays de la planète. Alors que les ventes de nouveaux véhicules électriques représentent entre 1 % et 3 % des ventes dans les différents pays, en juin 2017 la Norvège a atteint une part de marché de 42 % pour les ventes de véhicules électriques[8]! La Chine, pour sa part, étant envahie par une pollution atmosphérique extrême, veut mettre en place une loi zéro émission similaire à celle de la Californie, comme le fait le Québec présentement, mais avec des objectifs beaucoup plus ambitieux. Ce projet de loi chinois veut forcer les fabricants d’automobiles à vendre 8 % de voitures électriques en 2018 et 12 % en 2020[9]. En comparaison, le Québec vise plutôt, avec sa loi, des quotas de crédits zéro émission de 3,4 % en 2018 et 6,9 % en 2020, ce qui représente des quotas de vente de véhicules électriques environ deux fois moindre. Par ailleurs, la France, aux prises avec des problèmes de smog dans ses grandes villes (beaucoup de véhicules au diesel) vient d’annoncer qu’elle va interdire la vente de véhicules légers à essence ou au diesel en 2040[10]. C’est une question de volonté politique Mais attention, il n’y a pas que l’amélioration de l’environnement qu’entraine l’intervention des gouvernements pour les véhicules électriques. Il y a aussi beaucoup le déploiement d’une nouvelle filière industrielle en haute technologie, avec des emplois de qualité. S’il n’y a pas d’aide à l’achat des véhicules, ni de loi zéro émission, le Québec trainera de la patte et passera à côté d’un développement industriel important. Au lieu de démarrer des entreprises, on achèterait les produits et services en mobilité électrique d’ailleurs, là où ils auront été plus visionnaires. Conclusion Les véhicules électriques ne constituent pas une mode écologique destinée aux personnes mieux nanties mais bien une nécessité absolue urgente pour toute la société. Les multiples avantages des véhicules électriques autonomes et connectés sont énormes pour la société, sous plusieurs rapports (moins de pollution, de GES et de bruit, plus sécuritaires, diminution du nombre de véhicules, amélioration de l’économie via une réduction des importations de pétrole et le démarrage d’entreprises…). Le statu quo avec les véhicules à essence ou au diesel n’est tout simplement pas une option. Pensons à la pollution de l’air, de l’eau et des sols (catastrophe du Golfe du Mexique en 2010, catastrophe du Lac Mégantic en 2013, multiples bris d’oléoducs…) et à la dégradation de la santé publique qui s’en suit, sans compter tout le reste. Nous avons démontré dans ce texte que la mobilité électrique est une technologie de rupture, qui va transformer de façon radicale tout le secteur des transports. Le problème c’est que la très grande majorité des fabricants d’automobiles font beaucoup de profits avec les véhicules thermiques énergivores comme les véhicules utilitaires sport, les camionnettes et les grosses voitures. Au début, les compagnies perdent de l’argent en vendant des véhicules électriques, compte tenu des investissements majeurs qu’elles doivent faire pour changer de technologies. Par ailleurs, l’entretien d’un véhicule électrique est bien moindre (pas de changements d’huile, pas de système d’échappement, beaucoup moins d’usure des freins mécaniques à cause du freinage électromagnétique, pas d’ajustement des valves ou de nettoyage des injecteurs, moins de bris du moteur électrique qui n’a que quelques pièces mobiles comparativement à plus d’une centaine pour un moteur thermique). Et, comme nous l’avons vu les batteries vont pouvoir faire plus de 500 000 km et conserver 90 % de l’autonomie originale des voitures électriques. Disons qu’il y a une apparence de conflit d’intérêt qui ne les fait pas pencher naturellement en faveur des véhicules électriques. Ce qui a changé la donne c’est la compagnie Tesla, un nouveau joueur vedette qui excelle et ne construit pas de voitures à essence, de même que la loi zéro émission californienne. L’importance de l’intervention gouvernementale est capitale pour accélérer l’avènement des véhicules électriques. On n’a plus 20 ans à attendre. Il faut agir maintenant. [1] C. Johnson et J. Walker, «PEAK CAR OWNERSHIP – The Market Opportunity of Electric Automated Mobility Services», Rocky Mountain Institute, septembre 2016, page 7. Téléchargement gratuit ici : https://rmi.org/insights/reports/peak-car-ownership-report/ . [2] F. Lambert, «Tesla has a new Autopilot “2.5” hardware suite with more computing power for autonomous driving», blogue Electrek, 9 août 2017. Voir https://electrek.co/2017/08/09/tesla-autopilot-2-5-hardware-computer-autonomous-driving/ . [3] J. Voelcker, «Self-driving Chevy Bolt EV electric test cars to be deployed», blogue Green Car Reports, 14 juin 2017. Voir http://www.greencarreports.com/news/1110994_self-driving-chevy-bolt-ev-electric-test-cars-to-be-deployed . [4] D. Etherington, «Toyota partners with Getaround on car sharing», TechCrunch.com, 31 octobre 2016. Voir https://techcrunch.com/2016/10/31/toyota-partners-with-getaround-on-car-sharing/ . [5] Jess Shankleman, Pretty Soon Electric Cars Will Cost Less Than Gasoline, Bloomberg, 26 mai 2017 (https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-05-26/electric-cars-seen-cheaper-than-gasoline-models-within-a-decade ). [6] Reed Landberg, Battery Cost Plunge Seen Changing Automakers Most in 100 Years, Bloomberg Technology, 11 octobre 2016 (https://www.bloomberg.com/news/articles/2016-10-11/battery-cost-plunge-seen-changing-automakers-most-in-100-years ). [7] J. Hamelin, «La Prius Prime d’abord offerte au Québec», AutoJournal, 25 mai 2017. Voir (https://fr.autosphere.ca/autojournal/concessionnaires-nouvelles/2017/05/25/prius-prime-quebec/ [8] Fred Lambert, Electric cars reach record 42 % of Norway’s total new car sales with boost from Tesla Model X, blogue Electrek, 4 juillet 2017 (https://electrek.co/2017/07/04/electric-car-norway-tesla-model-x/ ). [9] Fred Lambert, China is pushing for aggressive new ZEV mandate : 8 % of new cars to be electric by 2018, 12 % by 2020, blogue Electrek, 31 octobre 2016 (https://electrek.co/2016/10/31/china-pushing-aggressive-zev-mandate-8-of-new-cars-to-be-electric-by-2018-12-by-2020/). [10] Le Monde.fr, Nicolas Hulot : « Nous visons la fin de la vente des voitures à essence et diesel d’ici 2040 », 6 juillet 2017 (http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/07/06/nicolas-hulot-annonce-une-prime-pour-remplacer-les-vehicules-les-plus-polluants_5156706_3244.html ). Contributeur: Pierre Langlois, Ph.D., physicien Consultant en mobilité durable, Auteur de Rouler sans pétrole & conférencier
Toyota pourrait enfin commencer à produire des voitures électriques en masse grâce à la Chine, les 12 voitures les plus vertes sur les routes cette année, la GE3 de GAC Motor ne coûtera que de 22 200 à 25 600 $ US en Chine, voici comment les voitures électriques peuvent produire un couple maximal instantané, et un million de voitures électriques sont attendues sur les routes britanniques d'ici 2022 : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
Le dernier décompte des ventes de véhicules en Chine indique que les véhicules électriques (VE) représentaient 2,7% des ventes en juin 2017. Il s’agit d’une progression très importante depuis décembre 2016 où les VE représentaient 1,45% des ventes de véhicules neufs. Cette progression se compare à celles observées en 2015 et 2016 où les ventes de VE avaient respectivement triplées (223% d’augmentation des ventes) et doublées (85%).
Dans les années à venir, le gouvernement chinois a l’intention d’établir un mandat de vente de véhicules à zéro émission que certains qualifient « d’agressif », lequel obligerait les constructeurs automobiles à ce que 8% de leurs ventes de voitures neuves soient constituées de véhicules à zéro émission en 2018 et que ce pourcentage augmente à 12 % d'ici 2020.
Face à ce mandat, à l’exception de Tesla, tous les constructeurs américains (AAPC), européens (ACEA), japonais (JAMA) et coréens (KAMA) ont demandé au gouvernement chinois par le truchement d’une lettre cosignée de ralentir sensiblement ces exigences et d’éliminer les pénalités prévues. En signant cette lettre, les constructeurs pourraient très bien avoir signé leur moment Kodak et suivre le chemin de cette compagnie qui dominait le secteur de la photographie avant de faire faillite suite à l’arrivée des caméras numériques. Pour atteindre un taux de pénétration de 8% en 2018, il faudrait pratiquement tripler l’an prochain les ventes de juin. Ce bon est certainement important, mais rappelons qu’il est équivalent à celui enregistré de 2014 à 2015. À l’inverse, pour 2020, l’exigence de 12% est pratiquement impossible à ne pas dépasser. En effet, en supposant que le taux de 8% serait atteint en 2018, il ne faudrait augmenter la production que de 50% en deux ans pour l’atteindre. Même le poussif marché Nord-Américain dépasse ce niveau d’augmentation. En 2020, le gouvernement aurait très bien pu poser des exigences de pénétration des VE se situant entre 18 et 24% des ventes s’il s’était basé sur le niveau d’augmentation historique pour imposer ses seuils. On peut donc dire de manière conservatrice que les exigences du gouvernement chinois amènent au maximum à conserver le taux d’augmentation moyen des ventes de VE observé ces dernières années et ce, jusqu’en 2020. De leur côté, les constructeurs automobiles traditionnels demandent de ralentir cette progression et de presque l’arrêter. Considérant les problèmes de pollution observés en Chine, particulièrement dans les villes, cette situation exigerait un compromis important de la part du gouvernement, lequel craint la rébellion populaire s’il n’arrive pas à améliorer la qualité de l’air. Notons également que la production de pétrole stagne en Chine et que l’augmentation fulgurante du nombre de véhicules personnels entraînera une augmentation massive des importations de pétrole si cette nouvelle flotte de véhicules se trouve à être alimentée par les hydrocarbures. Dans ce contexte, que les constructeurs traditionnels le veuillent ou non, la Chine est déjà dans un processus d’électrification rapide et il est pratiquement impensable d’arriver à l’arrêter. Comme la Chine est le plus grand marché du monde pour la vente de véhicules, si ces constructeurs se traînent les pieds, ils augmentent le risque de prendre du retard dans la transition technologique. Or, il est important de le rappeler, quelque part entre 2020 et 2025, il coûtera moins cher de produire un véhicule dans sa version électrique que dans sa version à essence. Nous connaissons tous la formidable capacité industrielle et manufacturière de la Chine qui, dans les années 90 et 2000, s’est mise à construire presque tous les objets de notre vie courante. Si la Chine prend une avance dans la fabrication des véhicules électriques, elle pourrait très bien exporter ces nouveaux produits fabriqués en masse et à des prix très compétitifs. Ça n’arrivera pas direz-vous? Volvo a récemment annoncé que son premier véhicule 100% électrique sera un utilitaire vendu entre 35 000 et 40 000$. Et ce VUS sera « made in China »! Au lieu de lutter contre le gouvernement chinois, les constructeurs devraient se battre pour être les premiers au fil d’arrivée. En faire plus que les autres, avoir un véhicule moins cher, plus performant, plus propre et qui respecte les normes de tous les pays du monde, voilà la voie à suivre pour augmenter la production, les profits et éviter son moment Kodak. Auteur : Sébastien Collard Porte-parole du groupe Recycle ta Caisse, lequel demande à la Caisse de dépôt et placement du Québec de sortir des énergies fossiles. Joignez-vous aux 10 000 Québécois qui ont dit à Michael Sabia : Sortons la Caisse du carbone.
L’objectif de Beijing du nombre de VÉs enregistrés en 2017 a été atteint en cinq mois seulement, le camion autonome de Waymo a été repéré pour la première fois, une étrange étude suédoise affirme que les voitures électriques sont les pires pour l'environnement, et la Californie songe à rendre les voitures électriques moins chères à l’achat : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
L'article discute de la Tesla Model 3 et de sa pollution...
ERREUR: La Tesla Model 3 n’est pas encore disponible sur le marché, on ne connait ni sa consommation ni la grosseur de sa batterie. De plus le « fuel consumed » (voir graphique à gauche) n’est pas applicable sur une 100% électrique alors que nos centrales hydro-électriques n’émettent aucun CO2 en créant de l’électricité. Cela peut être différent dans des pays avec des centrales électriques au charbon. ERREUR: De plus, d'autres études ont démontré que le CO2 émis lors de la production d'une batterie lithium de traction est d’environ 4 tonnes CO2, mais la construction d’un véhicule (qu’il soit à essence ou électrique) est quand même de 8-10 tonnes , et non 0.6 comme indiqué par cet article. ERREUR: L’usine Gigafactory de Tesla qui fabrique les batteries est alimentée par des panneaux solaires, donc zéro émission pour leur fabrication, tel que décrit par Musk ci-haut. Donc l'émission de 5.2 tCO2 pour sa fabrication est fausse. ERREUR: Popular Mechanics adore le bruit des grosses cylindrées, mais aime moins la pseudo-science et les articles de ce type. Ils se sont penchés sur le sujet afin de calculer les vraies émissions de CO2 par une voiture thermique de taille comparable. Conclusion? La Audi A8 dans l'exemple pourrait brûler de l'essence pendant 2,4 ans afin d'égaler les émissions théoriques de la construction d'une batterie 100 kWh Tesla (car l'usine utilise des énergies renouvelables, n'oublions pas!) Ça n'équivaut donc pas à 8 ans à brûler de l'essence comme l'article le mentionne, mais à 2,4 ans si l'usine n'était pas alimentée par des panneaux solaires, et à 0 an puisqu'elle l'est. C’est vraiment inquiétant de voir cette désinformation publiée sur les VÉ pour les discréditer auprès des consommateurs...
Contributeur: Simon-Pierre Rioux
En octobre dernier, l’AVEQ publiait un article dans lequel je dénonçais la comptabilisation des émissions des centrales électriques dans l’étude du cycle de vie des véhicules électriques (VE). Depuis, de nouveaux arguments appuyant cette position se sont ajoutés et méritent d’être partagés.
Commençons par remarquer que dans le secteur des pipelines, personne ne mélange les émissions des véhicules avec celles des installations qui produisent le pétrole. En effet, même les écologiques qui dénoncent le pipeline Énergie Est ne parlent pas des émissions des véhicules qui brûleront le pétrole transporté. C’est normal, les émissions de ces véhicules sont comptabilisées là où elles sont émises, dans le secteur des transports, et les émissions issues de la production sont comptabilisées dans ce dernier secteur. Pourquoi alors re-comptabilisons-nous les émissions des centrales au charbon au niveau des VE?
Peut-être pensons-nous qu’en augmentant le nombre de VE, nous augmenterons notre consommations d’électricité et qu’une quantité plus importante de charbon et de gaz de schiste sera brûlée. Si c’est le cas, nous nous trouvons à appuyer un raisonnement erroné avec une fausse prémisse! Voyons pourquoi. Prenons d’abord conscience qu’aucune nouvelle centrale au charbon n’a été construite aux États-Unis et au Canada depuis l’arrivée de la LEAF et de la Volt. Et plus largement, dans le monde, nous assistons ces dernières années à une baisse rapide de la quantité de CO2 émise par KWh produit, ceci en raison du fait que les nouvelles centrales alimentées par les énergies renouvelables sont extrêmement compétitives au niveau des coûts et qu’elles se propagent rapidement. En fait, il faut même noter que l’augmentation des besoins en électricité d’un pays est un facteur favorisant le recours aux énergies renouvelables. Plus un pays a besoin de nouveaux projets de production d’électricité, plus les occasions sont nombreuses de comprendre la compétitivité des énergies renouvelables et plus celles-ci sont adoptées rapidement. Suivant ce fait, on peut conclure qu’une propagation massive des VE, en créant de nouveaux besoins en énergie électrique, augmenterait le recours aux énergies vertes et ne ferait qu’accélérer la mise au rencart des centrales polluantes. Ensuite, que dire de cette annonce récente d’Elon Musk, à l’effet que des Superchargers se trouveront tout le long de la route Transcanadienne d’ici la fin de l’année, ceci alors même que nous avons appris que tous les Superchargers seront déconnectés du réseau et alimentés en énergie solaire. Si l’on ajoute qu’il est possible d’alimenter sa voiture électrique avec un toit solaire, c’est dire que les Canadiens pourront rouler avec une énergie verte partout au Canada et ceci, bien avant que les politiques de Trudeau n’arrivent à éliminer le charbon en 2030. Rappelons qu’actuellement, aucune entreprise, aucun pays, n’est forcé de continuer de produire son électricité à partir des énergies polluantes, car les énergies renouvelables qui sont abordables peuvent être déployées partout sur le globe. Les conducteurs de VE, de par leurs connaissances et leur intérêt pour la question, ne font qu’accélérer la transition. Continuer d’associer les émissions des centrales aux véhicules sans émission est une tautologie qui n’a de sens que pour les pétrolières qui souhaitent nous empêcher de faire la transition et pour les puristes dont la recherche du mieux les éloigne du bien. Il faut apprendre à détacher notre regard de cette fumée, laisser ceux qui la produisent s’isoler et rouler librement avec nos véhicules qui attirent les chauds rayons du soleil et le souffle du vent. Auteur : Sébastien Collard Porte-parole du groupe Recycle ta Caisse, lequel demande à la Caisse de dépôt et placement du Québec de sortir des énergies fossiles. Joignez-vous aux 10 000 Québécois qui ont dit à Michael Sabia : Sortons la Caisse du carbone. Contribution : Martin Archambault
L'Inde préfère les électriques aux hybrides, l'argument numéro un contre les voitures électriques est maintenant totalement déboulonné, 23% à 50% des conducteurs de VÉs actuels pensent que leur prochaine voiture sera une Tesla Model 3, et Faraday Future prépare sa FF 91 pour la Pikes Peak Climb : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
C’est bientôt la fin de la danse torturée entre Trump et Musk, Havelaar Canada dévoile une camionnette tout-électrique, une version améliorée de la BMW i3 tout-électrique serait dévoilée en septembre, Hyundai dévoile un autobus tout-électrique avec 290 km d’autonomie, et le système de son de Tesla est si bon qu’il pourrait vous faire arrêter : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Les voitures électriques à un point tournant, une infographie pour comparer l'autonomie des VÉs, sondage sur l'importance de la Chine et des États-Unis pour l'avenir des VÉs, BMW annonce l'expansion de sa production de VÉs, et la Lucid Air semble beaucoup plus luxueuse que la Tesla Model S : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
La famille Honda Clarity grandit avec un véhicule rechargeable et des modèles électriques, la Prius Prime de Toyota remporte le prix World Green Car of the Year, BMW Group a vendu 20 000 modèles électriques au premier trimestre, le meilleur constructeur de VÉs après Tesla selon un sondage , et la Cadillac CT6 hybride rechargeable arrive aux États-Unis : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Ces marques qui font augmenter les ventes de VÉs aux États-Unis, BMW utilisera les profits réalisés avec ses VUS pour financer la production en série de VÉs, Cars and Driver teste une Tesla Model S P85D, Faraday Future présente un prototype bêta de la FF91 qui a du chien, et Chevrolet Bolt remporte le prix de la voiture verte canadienne de l'année : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Toshiba a complété un test de 12 mois avec des autobus électriques équipés de ses batteries SCiB et d'un système de charge sans fil de 44 kW. Au final, ces autobus de taille moyenne ont eu un potentiel de réduction des émissions de CO2 jusqu'à 60%. De plus petits autobus ont aussi démontré un potentiel de réduction de 40%.
Les tests ont été effectués avec la coopération de l'Université de Waseda, sur une route de service régulière reliant les installations de All Nippon Airways Co. Ltd. à Kawasaki et les environs de l'aéroport de Haneda, à Tokyo, de février 2016 à janvier 2017. Ces résultats positifs pourraient inciter Toshiba à offrir de nouveaux modèles d’autobus sous peu. « La recharge a été effectuée avec un système de résonance magnétique fonctionnant dans la bande de 85kHz, la norme internationale proposée. La résonance magnétique a été sélectionnée puisqu'elle est plus indulgente que l'induction électromagnétique, qui nécessite un alignement étroit et une petite séparation du bloc de transmission et de réception de la charge. Le bloc de charge du système de Toshiba peut être mal aligné de 20 cm le long de sa largeur et de 10 cm sur sa longueur, et les deux blocs peuvent être aussi éloignés que 10 cm. » « La batterie SCiB ™ installée dans les autobus électriques de test est robuste, fiable et a une longue durée de vie, ne montrant pratiquement pas de chutes de performance même après 15 000 cycles de charge et décharge rapides. Elle est adaptée pour être utilisée sur les navettes fonctionnant à des endroits tels que les sites touristiques et les aéroports, qui doivent combiner une utilisation intensive à une charge rapide et fréquente. » Toshiba a également utilisé le projet pour vérifier qu'un VÉ léger équipé d'un bloc récepteur de batterie sans fil pourrait être chargé efficacement par le même système que l’autobus. Commentant le projet, le Dr Osamu Hori, directeur du centre corporatif de recherche et développement de Toshiba a déclaré: « Je suis convaincu que le système de recharge rapide sans fil aidera à stimuler l'utilisation des autobus électriques. Toshiba poursuivra la recherche et le développement de technologies de recharge pratiques et de technologies de pointe, et contribuera à la fois à réduire les charges environnementales et à améliorer la qualité du transport urbain. » Source : InsideEVs Contribution : Peggy Bédard
4 raisons pour lesquelles Tesla ne révèle pas tout sur sa prochaine Model 3, le record de vitesse chez les voitures autonomes a été battu, Detroit Electric obtient un investissement de 1,8 milliard de dollars de la Chine pour recréer la stratégie de Tesla, une société de gestion de placement voit l'avenir en rose pour les VÉs, et le chef de l'EPA affirme que le Congrès devrait remettre en question l'impact du dioxyde de carbone sur le réchauffement climatique : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Les démocrates demandent à l'EPA de ne pas revoir les règles d'efficacité énergétique des véhicules, Mazda ne sent pas de pression de la part de ses clients pour fabriquer des VÉs, d'anciens dirigeants de Tesla veulent une Gigafactory, et la Sedric autonome ressemble à tout sauf à une voiture : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Six nouveaux VÉs à surveiller en 2018 et 2019, ChargePoint obtient 82 millions $ pour se développer en Europe, Tesla serait la meilleure voiture américaine selon Consumer Reports, le pape encourage l'adoption des VÉs et Tesla confirme la production de prototypes de la Model 3 : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
Conférence AddEnergie le mercredi 8 mars, Pékin remplacera des dizaines de milliers de taxis par des VÉs, un nouveau véhicule Honda se contentera d'une autonomie de 130 km, l'empreinte carbone de la Mercedes E 350e a diminué de plus de 40%, et l'UE approuve le plan d'infrastructure de recharge de l'Allemagne : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
Les industries de biocarburants et pétrolière s'en prennent aux incitatifs pour VÉs, l'ancien chef de cabinet du ministère de l'Environnement de l'Ontario démissionne pour aller chez Tesla, Waymo affirme qu'un ancien employé a volé des informations secrètes sur sa technologie de conduite autonome, et Faraday Future défiera Tesla à Pikes Peak : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
L'unité d'auto-conduite de Google a perdu des cadres en les surpayant, Les véhicules hybrides rechargeables de Toyota sont plus populaires que les véhicules hybrides conventionnels, une compagnie d'électricité au coeur de l'Amérique prend d'assaut le marché des véhicules électriques, et la iOniq électrique de Hyundai nommée « véhicule le plus écologique de 2017 » : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
La voiture électrique permet d'éviter la pollution atmosphérique et la pollution sonore, mais jusqu'à quel point? Les statistiques sur la Nissan LEAF sont fort éloquentes à ce niveau.
Pour 50% de la flotte de LEAF, ce qui représente uniquement celles qui sont présentement enregistrées avec le logiciel de télématique CarWings, on obtient un total de 3,104,177,907 kilomètres qui furent parcourus par les 124,345 voitures envoyant régulièrement leurs données au Centre de données de Nissan.
Au 31 décembre 2016, il y avait 250,458 Nissan LEAF vendues dans le monde. Source: Nissan Canada Contributeur: Simon-Pierre Rioux Mise à jour: Elon Musk, le patron de Tesla, et Travis Kalanick, DG chez Uber, rejoignent la nouvelle équipe consultative économique de Donald Trump. Leurs nominations ont été annoncées ce mercredi 14 décembre 2016, avec celle de la PDG de PepsiCo, Indra Nooyi. Le conseil économique est dirigé par le DG de Blackstone, Steve Schwarzman. Lancé début décembre, ce groupe fournira des conseils économiques à Donald Trump. Ses membres seront "appelés à rencontrer le président régulièrement pour partager leurs expériences et leurs connaissances dans leur domaine d'expertise spécifique. Et pour cause: le président met en place son projet pour ramener des emplois aux Etats-Unis et rendre l'Amérique grande à nouveau", d'après le communiqué. Le PDG de Tesla, Elon Musk, fait partie d'un groupe de chefs d'entreprises de la Silicon Valley qui se réunira ce mercredi avec le président élu Donald Trump. Musk a déjà affirmé que le changement climatique est l'un des défis les plus urgents auxquels doit fait face l'humanité, l’une des raison pour laquelle son entreprise ne fabrique que des voitures électriques à zéro émission. Le président élu, de son côté, ne semble pas toujours partager cette vision. Il a déjà fait usage d’un langage grossier pour décrire la science du climat et même suggéré qu’il s’agissait d’une invention de la Chine pour nuire aux affaires des États-Unis. Pas de doute que cette rencontre sera des plus intéressante ! La nouvelle de cette réunion a été rapportée par The Wall Street Journal, qui a nommé les cadres de nombreuses entreprises de technologie et de logiciels de premier plan comme participants. En plus de Musk, ils ont mentionné les PDG d'Alphabet (anciennement Google), d'Amazon, d'Apple, de Cisco, d'IBM, d'Intel, de Microsoft et d'Oracle, ainsi que le chef de l'exploitation de Facebook. Les politiques du président élu sur l'énergie et l'environnement semblent pour le moment très éloignées de celles de son prédécesseur. Trump a promis de débloquer et de déréglementer l'exploration des combustibles fossiles, d'aider à la construction de nouvelles raffineries de pétrole et de raviver l’industrie du charbon, entre autres promesses. Il a nommé le procureur général de l'Oklahoma, Scott Pruitt, à la tête de l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA), que ce dernier a poursuivi à plusieurs reprises pour l'empêcher d'appliquer certains règlements. Le gouverneur du Texas Rick Perry, un autre partisan des combustibles fossiles, a été nommé pour diriger le ministère de l'Énergie et Rex Tillerson, le PDG d'ExxonMobil, sera vraisemblablement le nouveau secrétaire d'État, s’ils sont tous les deux approuvés par le Congrès.
À l'exception de l’investisseur de capital-risque libertaire Peter Thiel, la plupart des dirigeants du secteur des nouvelles technologies n'ont pas soutenu Trump dans sa course pour la présidence. Et la majorité d’entre eux acceptent le consensus scientifique selon lequel l'activité humaine a contribué aux changements climatiques. Selon le journal, aucun ordre du jour n'a été révélé, mais l’un des objectifs devrait être de savoir comment maintenir les emplois aux États-Unis. Alors que Tesla fabrique toutes ses voitures en Californie, Apple construit la majeure partie de ses appareils électroniques grand public en Chine. Trump a d’ailleurs suggéré dans le passé qu’Apple devrait ouvrir une usine américaine. L’article rappelle également que les cadres sont préoccupés par les restrictions à l'immigration, l'application des lois antitrust et les demandes du gouvernement pour les données sur les utilisateurs de produits et services. On sait relativement peu de choses sur les positions spécifiques de Trump au sujet des véhicules électriques. Il a déclaré être contre « toutes ces choses qui ne fonctionnent pas » en réponse à une question de Fox News sur les prêts gouvernementaux consentis à Fisker Automobile. Cette société ayant déclaré faillite, le Département américain de l'énergie a perdu environ 100 millions de dollars du prêt à faible intérêt accordé à Fisker. Les restes de la compagnie ont été plus tard achetés hors cour par le fournisseur de pièces chinois Wanxiang, qui tente maintenant de ressusciter des modèles comme la Karma Revero. La rencontre étant prévue ce mercredi, nous en saurons un peu plus par la suite. Source : Green Car Reports Contribution : Peggy Bédard
La politique climatique de la Colombie-Britannique est désormais nationale. Question de mieux comprendre ses avantages et son succès, voyons comment elle fonctionne.
L'une des politiques climatiques les plus efficaces de la Colombie-Britannique est si abordable que la plupart des Britanno-Colombiens ne réalisent même pas qu'elle existe. De plus, c’est la seule province canadienne qui l'emploie, ou plutôt c’était la seule. Le gouvernement fédéral mettra en œuvre une norme sur les carburants propres à l'échelle nationale, qui veillera à ce que chaque litre d'essence ou diesel que les conducteurs utilisent soit plus propre et récompensera les entreprises qui fournissent de l'électricité et de l'hydrogène pour ravitailler les voitures et les camions. Bien que la politique de la Colombie-Britannique ait pris effet en 2010, son succès s’est fait plutôt discrètement, elle a permis de réduire la pollution tout en ne suscitant quasiment aucune opposition, ce qui reflète peut-être le peu d’impact à la pompe qu’ont dû subirent les Britanno-Colombiens. Réduire la pollution causée par le carbone Par ses mesures climatiques, la norme sur les combustibles propres de la Colombie-Britannique (connue sous le nom de Règlement sur les exigences en matière de carburant renouvelable et à faible teneur en carbone) a été un grand succès. La politique - qui exige entre autres que l'essence et le diesel vendus en C.-B doivent inclure un mélange de carburants renouvelables - est responsable du quart de la réduction de la pollution par le carbone dans la province entre 2007 et 2012. Cette dernière s'est engagée à renforcer la politique dans son plus récent plan climatique et s'attend à éviter 3,4 millions de tonnes de pollution carbone, ce qui équivaut à retirer 800 000 voitures de la circulation. On estime qu'une norme nationale sur les carburants propres pourrait réduire de 30 millions de tonnes la pollution due au carbone en 2030 seulement. L'objectif que le gouvernement fédéral a fixé pour les émissions - 30 millions de tonnes en 2030 - est donc entièrement réalisable. C'est aussi un grand pas vers l'atteinte de l'objectif climatique du Canada, puisque les réductions d'émissions de 2030 reviennent à retirer plus de six millions de voitures de la route cette année-là. Le fonctionnement de la politique de C.-B La norme de la Colombie-Britannique - dont on retrouve aussi des versions en Californie et en Oregon - exige que les raffineurs fournissent à la province de l'essence et du diesel qui émettent moins de pollution par le carbone ou des carburants qui polluent moins. On s'attaque ainsi non seulement à la pollution créée par le brûlage des carburants dans les voitures et les camions, mais à celle qui provient de l'extraction, du transport et du traitement avant d'arriver à la pompe. La norme s’est durci au fil du temps. En réponse, les compagnies de transport et de carburant devront accélérer l'innovation propre pour atteindre des objectifs plus stricts. Conçue pour être flexible La norme donne aux entreprises de nombreuses options pour atteindre leurs objectifs. Les carburants provenant des usines (biocarburants) peuvent être mélangés au diesel ou à l'essence, mais la norme permet également aux entreprises d'obtenir un crédit pour l'utilisation de l'électricité, du gaz naturel ou de l'hydrogène pour alimenter les voitures et les camions. Cette souplesse rend la politique rentable, car les diverses technologies propres rivalisent les unes avec les autres pour offrir la solution la moins coûteuse. En C.-B., les fournisseurs de carburant ont la possibilité d'acheter des crédits auprès d'autres fournisseurs dont le carburant dépasse les exigences, ce qui crée une récompense pour ceux qui sont en tête de peloton. Aujourd’hui et demain En ciblant le carburant dans les réservoirs des véhicules d'aujourd'hui, la norme permet de rendre chaque voiture de C.-B. plus propre dès maintenant. Puisque le transport représente un quart de la pollution du carbone au Canada, l'amélioration des combustibles fossiles d'aujourd'hui est un élément essentiel du casse-tête. Mais parce qu'elle soutient également une transition énergétique dans le secteur des transports - en favorisant l'utilisation de l'électricité, de l'hydrogène et des carburants à base de plantes - elle jette les bases d'un avenir beaucoup plus propre. Une croissance propre Une norme nationale sur les carburants propres créera un marché plus important pour les carburants plus propres, ce qui stimulera les investissements dans ce secteur au Canada. Comme n'importe quel marché, le carburant propre fonctionne mieux s’il a plus d'options, mais même à elle seule, la politique de C.-B. a aidé à stimuler une croissance propre. Il y a maintenant plus de 50 fournisseurs de carburant produisant environ 135 combustibles différents dans la province. Au cours des deux dernières années, Chevron a modernisé son terminal dans l'île de Vancouver et y amène l'éthanol à ses clients. Mais les bénéficiaires de la politique se retrouvent littéralement partout, des agriculteurs qui trouvent un nouveau marché pour leurs déchets aux chercheurs en technologie propre dans les laboratoires universitaires. La décision du gouvernement fédéral d'élargir la norme au-delà des carburants de transport promet de faire encore plus de gagnants, et c'est le genre d'innovation en matière de politiques climatiques que nous n'avons pas vu depuis longtemps à Ottawa. Ce n’est donc que le début de cette norme canadienne sur le carburant propre. Même si les récentes annonces ont tracé la voie, de nombreux détails sont à travailler. Mais on peut certainement dire qu'Ottawa a choisi un outil de politique intelligent qui s'accompagne d'une expérience teintée de succès. Source : Clean Energy Canada Contribution : Peggy Bédard Le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent est fier d’accompagner les décideurs des huit MRC de la région en leur proposant, à l’aide d’une étude originale et complémentaire aux plans régionaux de transport, de documenter les avantages économiques, environnementaux et sociaux de l’utilisation de formes d’énergies renouvelables dans les transports collectifs. L’électricité et le biogaz sont disponibles régionalement et ce sont des moyens prometteurs, en alternative au pétrole, de propulser le transport collectif au Bas-Saint-Laurent.
Dans notre région, près de 500 millions de litres de produits pétroliers sont consommés annuellement, dont 70 % pour le transport routier ; le transport des personnes représente la majeure partie de cette quantité. Afin de diminuer cet apport, toutes les MRC du Bas-Saint-Laurent participent actuellement à l’élaboration de nouveaux plans de transport à l’intérieur des MRC et entre elles. Cette planification offre donc l’opportunité de réaliser un virage. Pour ce faire, il faut toutefois fournir davantage d’information aux élus, puisque ces plans ne couvrent pas en détail la sélection des véhicules en fonction des différents carburants ou sources d’énergies alternatives. Autrement dit, l’étude proposée, ainsi que l'accompagnement offert, visent à outiller adéquatement les décideurs afin qu’ils puissent évaluer, dès la phase de planification des futurs transports collectifs, la possibilité d’opter pour des énergies renouvelables. En menant la réflexion sur les énergies à faible émission de carbone que pourraient consommer les véhicules lors de la réalisation de leur plan de transport, les MRC pourront mieux mesurer les bénéfices économiques et environnementaux qu’elles pourraient tirer de l’achat de véhicules électriques et au biogaz et être prêtes pour de tels appels d’offres. Pour le CREBSL, il s’agit d’un projet porteur pour la région. « Le Bas-Saint-Laurent détient un énorme potentiel de réduction de la consommation de pétrole. C’est avec la collaboration de tous et avec des initiatives comme la planification régionale du transport collectif que nous améliorerons notre bilan d’émission de gaz à effet de serre » soutient Yanick Gendreau, président du CREBSL. Ce projet est financé par le Fonds vert dans le cadre d’Action-Climat Québec, un programme découlant du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques. Il a été rendu possible grâce à la contribution du Fonds d’action québécois pour le développement durable (FAQDD) et de son partenaire financier, le gouvernement du Québec. « En développant des analyses crédibles en matière d’utilisation de formes d’énergies renouvelables, le CREBSL aura un impact significatif sur les choix de société au Bas-Saint-Laurent en matière de transports collectifs et le succès de cette initiative inspirera les autres régions à emboiter le pas », souligne Nicolas Girard, directeur général du FAQDD. Pour connaître davantage les positions du Conseil de l’environnement sur le dossier énergétique et des transports, le public est invité à consulter la liste de ses initiatives dans la section « Énergie / Dépendance au pétrole » Source : Patrick Morin Biologiste Ph. D. | Agent de développement Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent Contribution : Martin Archambault La 9e vente aux enchères conjointe du marché du carbone Québec-Californie du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et California Air Resources Board se tennait le 15 novembre dernier. Connaissez-vous le fonctionnement du marché du carbone Québec-Californie? Source : David Heurtel
Contribution : Martin Archambault |
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