En quoi consiste l'initiative ? Cette "Breakthrough Energy Coalition" a pour objectif de rassembler des fonds pour aider au développement de technologies énergétiques innovantes via "un apport sans précédent de capitaux privés dans les pays qui ont rejoint l'initiative". Lors d’une conférence à Paris, en présence de plusieurs chefs d’Etat, l'ex-PDG de Microsoft a expliqué sa démarche. Son ambition est de rendre les énergies propres accessibles au plus grand nombre. Comment ? Mon rôle a été de réunir les investisseurs privés pour faire passer le risque du secteur public au secteur privé. (...) Il faut lutter contre le changement climatique et faire baisser le prix de l’énergie dont les pays les plus pauvres ont besoin." Le projet doit servir de passerelle entre les nouvelles entreprises du secteur des énergies vertes, la recherche et le marché de l'énergie. Il s'agit, a expliqué la Maison Blanche, qui a également présenté l'initiative, d'éviter le phénomène de la "Vallée de la mort", "lorsqu'il n'y a pas assez de fonds pour développer des idées".
Source : Le Nouvel Observateur (article complet) Contribution : Martin Archambault
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Le gouvernement du Québec lance sa toute première campagne d’information sur les changements climatiques pour sensibiliser la population sur cette problématique. Cliquez ici pour accéder au site "faisons-le pour eux". Pourquoi? Les conséquences des changements climatiques sont bien réelles sur notre santé, notre environnement et nos infrastructures. Il y a urgence d’agir. Cette campagne nous invite à déployer tous les efforts nécessaires afin de nous offrir, et d’offrir à nos générations futures, une meilleure qualité de vie. Si le défi est grand, il est réalisable, à condition que nous le réalisions ensemble. Agir dès maintenant, c’est prendre soin de la santé de nos citoyens, c’est assurer le développement durable de notre économie, c’est assurer un avenir durable à nos enfants. Différents moyens ont été développés pour diffuser les messages de la campagne : la télévision, la radio, un site Web et un concours. La campagne d’information sera jusqu'au 520 décembre 2015. En répondant au jeu-questionnaire, vous courez la chance de rouler électrique! Deux vélos EVO, propulsés par le système BionX, seront tirés au sort parmi les participants Source : Gouvernement du Québec
Contribution : Martin Archambault La COP21, qui démarre le 30 novembre à Paris, est une occasion rêvée pour les constructeurs automobiles de « verdir » leur image. Pourtant, seule une poignée d'entre eux s'engage sur l'événement, à des degrés divers. Si BMW – par l'intermédiaire de sa gamme électrique et hybride i – est le partenaire numéro 1 de la COP21, cela se traduira plus par une présence discrète que par un greenwashing forcené. Ainsi, le logo du constructeur n'est visible à peu près nulle part sur les supports de communication accompagnant la manifestation et, à l'heure où nous écrivons ces lignes, aucun site web de la marque ne fait état d'un partenariat avec le grand événement écolo. Quoi qu'il en soit, l'engagement « vert » du constructeur n'est pas feint. Début novembre, celui-ci s'est vu à nouveaurécompensé par l'ONG Carbon Disclosure Project à la fois pour sa transparence en matière de communication et pour les mesures prises en matière de protection de l’environnement. L'alliance Renault Nissan, très portée sur l'électrique depuis 2009, profite de cette grande vitrine médiatique mondiale pour fournir 200 voitures 100 % électriques (Renault Zoé, Nissan Leaf et Nissan e-NV200), lesquelles devraient parcourir 400 000 km pendant la manifestation. Ces véhicules seront disponibles 24h/24 et serviront à acheminer les officiels entre le site du Bourget, où se tiendra la manifestation, et la capitale. Renault-Nissan sera concurrencé par Mitsubishi, qui mettra à disposition de la délégation japonaise une flotte de 12 Outlander PHEV, un modèle hybride rechargeable. En revanche, Toyota, que l'on pouvait imaginer en pointe sur l'événement, se contentera d'exposer des modèles écolo (dont la nouvelle Prius) dans son Rendez-vous des Champs-Elysées. Précisons au passage que les transports en commun seront gratuit en région parisienne dimanche et lundi prochain, afin de réduire les risques de thrombose routière à l'occasion de l'arrivée des représentants des pays participants à la conférence sur le climat. Pour alimenter ses véhicules électriques, Renault Nissan va déployer un dispositif de 90 bornes de recharge, dont 27 seront des modèles rapides qui en 30 minutes permettront de faire passer les batteries de 0 à 80 % d'énergie disponible. Bonne nouvelle, 14 de ces 27 bornes rapides resteront opérationnelles après la COP21 etaccessibles à tous. On en trouvera notamment deux à l'aéroport de Roissy, une à Orly, et deux sur le périphérique parisien. Finalement, c'est PSA Peugeot Citroën qui, bien que n'étant pas partenaire de la COP21, va prendre l'initiative la plus concrète à destination du grand public. Le groupe va installer devant son siège de l'avenue de la Grande armée, à Paris, un centre d'essai et d'apprentissage de l'éco-conduite où seront disponibles 18 modèles électriques, hybrides ou thermiques purs à faible consommation signés Peugeot, Citroën et DS. Du 30 novembre au 11 décembre, on pourra venir effectuer des boucles de vingt minutes au volant, accompagnés de moniteurs de conduite spécialistes de la chasse au gaspi. Le but, inculquer aux automobilistes ces petits gestes permettant d'abaisser la consommation jusqu'à 15 %. L'écologie, ça commence au feu rouge en bas de chez vous... Source : Caradisiac Contribution : Martin Archambault L'AVÉQ, en collaboration avec plusieurs autres groupes canadiens, vous invite à participer à une grande marche à Ottawa le 29 novembre, pour le climat, les solutions et la justice climatique! Cliquez ici pour vous inscrire à l’un des autobus qui s’y rendront à partir de toutes les régions du Québec et de l’Ontario La population canadienne a exprimé haut et fort son désir de changement en élisant un nouveau gouvernement fédéral et celui-ci doit s’attaquer sans tarder aux changements climatiques. Ensemble, nous devons redoubler nos efforts pour entreprendre la transition qui nous mènera vers un pays propulsé à 100 % par les énergies renouvelables, l’équité et l’innovation.
Il y a un consensus grandissant à l’échelle mondiale selon lequel une transition vers une économie propre à 100 % d’ici 2050 est non seulement nécessaire, mais 100 % POSSIBLE. Cette transition s’accompagnerait au Canada d’une économie plus saine, diversifiée et dotée d’emplois à faible teneur en carbone, d’un plus grand respect des droits autochtones et de l’arrêt de l’expansion des sables bitumineux et des nouvelles infrastructures d’oléoducs. C’est pourquoi le 29 novembre prochain, nous nous rassemblerons à Ottawa afin de réclamer une véritable transition économique et énergétique au nouveau gouvernement libéral, à la veille de sa première conférence des Nations Unies sur le climat qui débutera à Paris le lendemain. Il est grand temps que le Canada s'inspire de la science et des solutions disponibles et qu’il saisisse les opportunités que nous offrent les économies vertes. Venez marcher avec nous à Ottawa le 29 novembre pour le climat, les solutions et la justice climatique! Rappelons au gouvernement que les solutions aux changements climatiques existent bel et bien et que la transition est 100 % possible! Je marche! - Confirmez votre présence à la marche. Je réserve une place dans un autobus! – Choisissez selon votre lieu de départ. Je passe le mot! - Partagez avec votre réseau sur les médias sociaux. Pour avoir plus d'information sur la marche du 29 novembre, consultez le site internet! Pour en savoir plus sur la Conférence des Nations Unies sur le climat, consultez cette section spéciale sur COP 21. L'équipe de l'AVÉQ Outaouais sera présente avec les gens de EVCO et plusieurs modèles de VÉ en exposition devant l'Hôtel de Ville d'Ottawa d'où se tient le départ de la marche. Source : Gilbert Cousineau - Directeur AVÉQ Outaouais
Contribution : Martin Archambault 10 millions de dollars par minute : Le montant des subventions aux énergies fossiles dans le monde17/11/2015 Pour ceux qui s'intéressent aux subventions pour le transport électrique !!! - Le chiffre donne le tournis. Chaque année dans le monde, 5 300 milliards de dollars sont dépensés par les Etats pour soutenir les énergies fossiles, selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI). Et pourtant, il s’agit d’une aberration économique. Car supprimer ces subventions permettrait des rentrées fiscales supplémentaires, une baisse des dépenses de santé, une réduction des émissions de gaz à effet de serre et une meilleure compétitivité des énergies renouvelables. 10 millions de dollars par minute. C’est la somme consacrée par les Etats du monde entier à soutenir les entreprises extractrices d’énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Le chiffre est astronomique : chaque année, cela revient à 5 300 milliards de dollars. C’est plus que le total des dépenses liées à la santé dans le monde. L’estimation vient du Fonds monétaire international (FMI) qui a publié une étude sur le sujet en mai dernier. Ses experts ont disséqué les soutiens aux énergies fossiles au sens large. Ils ont pris en compte les subventions directes aux combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon), déployées sous la forme de réductions gouvernementales sur le diesel et autres carburants, mais aussi les externalités négatives liées à l’usage de ces énergies. Et ce sont elles qui pèsent le plus lourd dans la balance. Lire l'article au complet Source : Novethic
Contribution : Martin Archambault «Est-ce que les batteries se recyclent? Est-ce que la production d'une voiture électrique est plus polluante que celle à essence? Est-ce que la batterie lithium sous la voiture dure plus longtemps qu'une batterie d'auto 12 volts?» Autant de questions qu'on nous pose régulièrement de la part de consommateurs avertis avant leur achat. Voici un bref aperçu. Il est important de constater à quel point les manufacturiers qui produisent des voitures électriques optent pour l'utilisation de matériaux recyclés, et d'énergie renouvelable afin de compenser leur besoin énergétique de production 25% plus élevé dû à la fabrication du moteur et des batteries. Par exemple chez BMW on soutient que la fabrication de la i3 utilise 50% moins d'énergie que la production d'une voiture de Série-1 grâce à l'utilisation de panneaux solaires sur les toits, des techniques de fabrication industrielle plus efficaces et une robotisation à la fine pointe de la technologie. La vidéo de Nissan ci-haut est très intéressante, on y présente l'utilisation de vêtements recyclés, de plastiques d'électroménagers et de bouteilles de soda, de métaux recyclés, de teintures recyclées, et de mousses d'étanchéité afin de produire la LEAF. Cela ne signifie pas qu'une voiture utilisant des produits recyclés soit de moins bonne qualité, mais plutôt que les matières premières utilisées sont mieux contrôlées afin d'avoir un produit final de qualité équivalente. Source: Nissan Global
Contributeur: Simon-Pierre Rioux Depuis le début du mois de septembre, 19 nouveaux pays ont officiellement remis leurs objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre aux Nations unies. Revue de promesses.
Ça y est. Plus de doute. Le compte à rebours vers la COP21 est lancé. En vue du grand raout, 77 « contributions prévues déterminées au niveau national » (INDC) ont été remises aux Nations unies (voirici pour le détail). En langage moins technique : 77 objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES). On connaissait les engagements chinois (pic d’émissions atteints d’ici à 2030), américains (-26% à 28% d’émissions d’ici à 2025 par rapport à 2005) ou européens (-40% d’émissions d’ici à 2030 par rapport à 1990) distillés au cours des derniers mois, mais les choses s’accélèrent. Depuis une dizaine de jours, pas moins de 19 pays ont remis leur copie. Voici ce qu’elles disent. Brésil Date de remise 27 septembre 2015 Combien ? 37% de réduction en 2025 par rapport à 2005. Et, à titre indicatif, 43% de réduction d’ici à 2030. Comment ? En mettant fin à la déforestation illégale en 2030 mais aussi en augmentant la part des renouvelables dans le mix énergétique. Particularités Non conditionné à une aide internationale, l’objectif brésilien est l’un des plus ambitieux déposé jusqu’à présent. « Nous avons l’une des populations et l’un des PIB les plus importants du monde et nos objectifs sont aussi ou plus ambitieux que ceux des pays développés » a déclaré la présidente, Dilma Rousseff, aux Nations unies. La nation sud-américaine est surtout l’un des seuls pays en développement à prendre une année pour référence et non à se baser sur un scénario flou de « business as usual » (BAU). Afrique du Sud Date de remise 25 septembre 2015 Combien ? Plutôt qu’une réduction en pourcentage par rapport à une année donnée, l’Afrique du Sud adopte une stratégie « Pic-Plateau-Déclin » selon Actu Environnement. Le pic des émissions est envisagé entre 2020 et 2025 suivi d’un maintien des émissions pendant une décennie et une réduction annoncée à partir de 2036. Particularités L’Afrique du Sud fait partie du top 20 des pays émetteurs. Bangladesh Date de remise 25 septembre 2015 Combien ? 15% de réduction des émissions de GES d’ici à 2030 dans les secteurs de l’énergie, du transport et de l’industrie et ce, par rapport à un scénario BAU. Deux tiers de ces objectifs ne seront remplis que si la communauté internationale vient soutenir le pays sur le plan technique et financier. Particularités Selon le dernier rapport du Giec (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat), le Bangladesh est fortement vulnérable au changement climatique : la hausse du niveau de la mer mais aussi des événements climatiques extrêmes (sécheresse, pluies torrentielles…) menacent le pays. Ironie du sort, il n’est responsable que de 0,35% des émissions mondiales. Erythrée Date de remise 24 septembre 2015 Combien ? 39,2% de réduction « inconditionnelle » d’ici à 2030 par rapport à un scénario BAU. Le pays propose même de pousser son effort jusqu’à 80,6% en cas d’appui financier. Particularités Dans sa copie, l’Erythrée précise que sa température moyenne a d’ores et déjà progressé de 1,7°C depuis soixante ans, entraînant une perte de biodiversité, l’augmentation du niveau de la mer et une chute de la production agricole. Aussi les autorités entendent-elles introduire des « technologies vertes » pour contrer les effets du réchauffement et rendre leur économie résiliente. L’Erythrée est responsable d’un tout petit 0,01% des émissions globales. Mongolie Date de remise 24 septembre 2015 Combien ? 14% de réduction d’ici à 2030 par rapport à un scénario BAU, à condition que la communauté internationale lui donne un coup de main. Madagascar Date de remise 24 septembre 2015 Combien ? 14% de réduction d’ici à 2030 par rapport à un scénario BAU, conditionnés à l’aide internationale. Particularités Avec un territoire qui comprend 11,9% d’aires protégées (7 millions d’hectares), le pays a une biodiversité mondiale unique à préserver, souligne le texte remis aux Nations unies. Indonésie Date de remise 23 septembre 2015 Combien ? 29% de réduction d’ici à 2030 par rapport à un scénario BAU. L’Indonésie conditionne un effort supplémentaire de 12% (soit 41% en tout) à des transferts technologiques et financiers. Particularités Avec 745 millions de tonnes d’équivalent CO2 émises en 2010 – notamment à cause de la déforestation –, l’Indonésie figure parmi les dix principaux émetteurs dont les INDC étaient particulièrement attendues. Albanie Date de remise 24 septembre 2015 Combien ? 11,5% de réduction d’émissions d’ici à 2030 comparé à un scénario BAU. Particularités Dans sa copie, l’Albanie inclut un objectif à long terme : ramener les émissions à 2 tonnes de GES par tête à l’horizon 2050, contre 2,76 aujourd’hui (bien loin des 9 par tête de la France ou des 23 des Etats-Unis !). Ghana Date de remise23 septembre 2015 Combien ?15% de réductions d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à un scénario BAU. Et si le reste du monde l’y aide, le Ghana s’engage à pousser le bouchon jusqu’à 45%. Particularités L’INDC est le résultat d’une consultation nationale auprès de nombreuses institutions ghanéenne (universités, ONG, médias, ministères…). Il a été « préparé par des Ghanéens, pour les Ghanéens et sera mis en place par les Ghanéens », a déclaré un officiel du pays à la fin du mois d’août. Monténégro Date de remise23 septembre 2015 Combien ? 30% de réduction d’émissions d’ici à 2030 par rapport à 1990. Particularités Le pays prévoit de vendre des crédits carbone pour parvenir à ses objectifs. Mauritanie Date de remise 23 septembre 2015 Combien ? 22,3% de réduction d’émissions d’ici à 2030 par rapport à un scénario BAU (dont 88% sont conditionnées à une aide internationale). Particularités Grand pays avec des habitants dispersés sur tout le territoire et donc difficilement desservis par le réseau traditionnel, la Mauritanie mise sur des projets d’accès à l’énergie impliquant des énergies renouvelables, notamment le solaire et l’éolien. Guinée équatoriale Date de remise 21 septembre 2015 Combien ? 20% de réduction d’émissions en 2030 par rapport à 2010. Le pays s’engage aussi à plus long terme à réduire de 50% ses émissions d’ici à 2050. Grenade Date de remise 18 septembre 2015 Combien ? 30% de réduction d’ici à 2025 comparé à 2010. A titre indicatif, le pays mentionne aussi une éventuelle réduction de 40% en 2030. Comores Date de remise 17 septembre 2015 Combien ? 84% de réduction d’ici à 2030 par rapport au scénario BAU conditionné à une aide financière internationale. Particularités L’archipel se décrit comme un « petit Etat insulaire particulièrement vulnérable au changement climatique ». Tunisie Date de remise 16 septembre 2015 Combien ? Réduire de 41% son intensité carbone d’ici à 2030 comparé à 2010 (28% dépendront du soutien international). Comment ? Pour y parvenir, la Tunisie veut porter ses efforts sur l’énergie et notamment réduire son intensité carbone de 46% dans ce secteur. Particularités C’est le projet de réduction de gaz à effet de serre le plus ambitieux de tout le Maghreb. Côte d’Ivoire Date de remise 11 septembre 2015 Combien ?28% de réduction d’émissions d’ici à 2030 comparé à un scénario BAU. 8% supplémentaires sont conditionnés à l’aide internationale. Jordanie Date de remise 10 septembre 2015 Combien ? 14% de réduction d’ici à 2030 comparé à un scénario BAU, dont 12,5% conditionnés à l’aide internationale. En clair, si le reste du monde ne fait rien, la Jordanie se contentera d’une réduction d’émission de 1,5%. Particularités La Jordanie a été le premier pays du Moyen-Orient à remettre sa copie aux Nations unies. Elle assure être confrontée à des soucis de sécurité énergétique dus à une croissance rapide de sa population, gonflée notamment par l’afflux de réfugiés syriens (13% de sa population). Le pays souligne que sa demande en électricité croît de 5,3% chaque année. Or, il importe 97% de son énergie. Aussi mise-t-il sur les énergies renouvelables pour améliorer son bilan. Colombie Date de remise 7 septembre 2015 Combien ? 30% de réduction d’ici à 2030 comparé à un scénario BAU (ou 20% sans aide). Particularités La Colombie envisage de fixer un objectif pour 2025, tout dépend des résultats de la COP21. Algérie Date de remise 4 septembre 2015 Combien ? 7% à 22% de réduction d’ici à 2030 comparé à un scénario BAU, en fonction de l’aide apportée. Source : Terraeco Contribution : Martin Archambault Que devient la batterie d'un véhicule électrique en fin de vie automobile? Lorsque la batterie du véhicule électrique n’est plus assez performante pour une utilisation automobile, elle peut cependant trouver de nouvelles applications commerciales et s’intégrer dans un cycle d’économie circulaire. * En partenariat avec Bouygues Energies & Services, Renault a installé un système utilisant des batteries de véhicules électriques qui stocke l’électricité produite par les 25 000m2 de panneaux photovoltaïques du site de Challenger- siège de Bouygues Construction. * Autre application d’économie circulaire, Renault collecte 100% des batteries en fin de vie pour leur recyclage et une valorisation des certains matériaux tels que l’aluminium, le cuivre, le cobalt, le lithium...qui peuvent alors être réutilisés dans la production de nouvelles batteries. Note intéressante: il n'y a que 1% de lithium dans les batteries lithium! Alors qu'on pourrait croire que le recyclage des batteries est toujours un projet futur, il n'en est rien: bien que l'industrie est encore jeune, et que la majorité des batteries lithium de VÉ n'ont pas encore dépassé une utilisation de 10 ans, les batteries endommagées par les accidents de la route et les batteries défectueuses ont été réutilisées à d'autres fins industrielles, ou ont déjà pris la route des usines de recyclage. Source: Renault Contribution: Simon-Pierre Rioux Le Québec doit se poser les bonnes questions avant de dire oui au projet d’oléoduc Énergie Est, estime le président du «Climate Group» lors de l'événement de la Semaine du climat à New York. M. Kenber, économiste et président du «Climate Group» rencontrait le premier ministre Philippe Couillard dimanche en fin de journée, ne tarissait pas d’éloge à l’endroit du Québec. «Le Québec peut et démontre un leadership remarquable pour la lutte aux changements climatiques. Il a des cibles de réduction de GES beaucoup plus ambitieuses que celles du gouvernement fédéral et de beaucoup de régions dans le monde. Il donne un exemple que plusieurs régions peuvent suivre», a-t-il affirmé. Faisant référence au controversé projet d'oléoduc, «Est-ce vraiment le meilleur investissement? Il est beaucoup plus rentable de mettre son argent dans l’efficacité énergétique ou l’électrification des transports», affirme le président du Climate group Mark Kenber en entrevue avec le Journal de Québec. À propos du «Climate Group»
Fondé en 2004, le Climate Group est un organisme indépendant sans but lucratif qui collabore avec des multinationales, des villes et des gouvernements d'États fédérés sur la question de la lutte contre les changements climatiques. Le Québec y est membre depuis 2008. Source : Le Journal de Québec , The Climate Group , ClimateWeek NYC Contribution : Richard Lemelin, directeur régional AVÉQ - Capitale-Nationale Le Plan Le mois dernier, des scientifiques ont livrés un avertissement qui fait réfléchir lors d'une conférence de l'ONU: Pour prévenir le réchauffement catastrophique de la planète, nous devons réduire les émissions de carbone à zéro à la fin du 21ème siècle. Le 3 août dernier, l'administration Obama a annoncé son plan pour y arriver. Le président Obama a dévoilé un nouveau plan d'énergie propre qui interpelle les États-Unis pour réduire les émissions de carbone provenant des centrales électriques d'un tiers d'ici à 2030. «Nous ne pouvons pas nous permettre d'agir trop tard quand il s'agit de changement climatique», a déclaré le président Obama. Le plan est en préparation depuis 2 ans. "La science dit que nous devons faire plus" précise le président. L'annonce du «Clean Power Plan» est important car il met l'accent sur le passage à l'énergie renouvelable. Mais il est également remarquable parce que Barack Obama a spécifiquement reconnu le carbone comme un polluant. Il y a beaucoup de restrictions sur certains produits chimiques rejetés dans l'atmosphère par les centrales électriques, mais comme Obama l'a souligné, il n'y a pas eu de réglementation du gouvernement fédéral sur le carbone jusqu'ici. En présentant son plan, M. Obama a noté bon nombre des tendances scientifiques climatiques inquiétantes que la NASA et la NOAA ont étudié pendant des années. Nous établissons des records de climat selon les relevés climatologiques de la pire façon possible. 2014 était l' année la plus chaude , 2015 est déjà sur la bonne voie pour le battre . Jusqu'à présent, 14 des 15 années les plus chaudes ont eu lieu depuis 2000. Le changement climatique est non seulement cause des problèmes à l'avenir, cela coûte de l'argent aux États-Unis et des pertes de vies sous la forme d'événements météorologiques extrêmes tels que les inondations, les sécheresses, les incendies de forêt, et les grandes tempêtes. Et la situation va empirer: Même si nous arrêtions toutes les émissions de carbone aujourd'hui, les estimations les plus prudentes prévoient encore une hausse du niveau des mers de manière significative , possiblement autant que 10 pieds en 2100. Une telle hausse aurait pour effet de causer une perte de superficie de nombreuses villes côtières, par exemple New-York, où près de 2 millions de résidents devraient être déplacés. Objectif L'objectif du plan est simple : En 2030, les émissions de carbone provenant des centrales électriques seront réduites aux Etats-Unis de 32 pour cent. Pourquoi cibler les centrales spécifiquement? Parce qu'elles sont la plus grande source de pollution de carbone et de gaz à effet de serre dans le pays. Le transport est la seconde source en importance. Mais elles sont aussi ciblées car la consommation d'énergie peut être réduite grâce à des normes d'efficacité du côté du consommateur, ce qui a pour conséquence de réduire la quantité d'énergie nécessaire dans l'ensemble, un excellent effet secondaire de la règle. En augmentant l'utilisation de sources renouvelables pour la production d'électricité, les véhicules électriques contribueront activement à l'atteinte de la cible de 32% de réduction de GES pour 2030. Cette proposition pour basculer toute l'énergie aux États-Unis à des sources renouvelables d'ici à 2050 est produite par Mark Z. Jacobson, un ingénieur civil et environnemental qui dirige la faculté Atmosphere & Energy de l'Université de Stanford. Pas uniquement pour les changements climatiques En plus des changements climatiques, le président Obama a encadré le plan comme une solution à d'autres problèmes auxquels le pays est confronté : Le passage à l'énergie renouvelable aidera la sécurité nationale, aidera l'économie, et surtout améliorera la santé publique. Il permettra au consommateur américain typique d'économiser sur les coûts d'énergie, de l'ordre de $ 85 / an, selon l'administration. Pour ceux qui sont inquiets de répercussions du plan sur le secteur de l'énergie traditionnelle, le président Obama affirme que l'industrie de l'énergie renouvelable croissante va créer encore plus d'emplois. L'équipe d'Obama a travaillé en étroite collaboration avec l'Agence de protection de l'environnement pour lier le plan directement aux questions de soins de santé, ce qui démontre comment il va prévenir les décès prématurés de l'exposition à des centrales au charbon et de protéger les enfants de développer de l'asthme d'enfance. Dans une déclaration qui lui a valu quelques-uns des plus vifs applaudissements dans toute l'annonce, le président Obama a réitéré quelque chose de bien connu à propos de «l'énergie sale» (et il a dit "énergie sale" au moins une fois): Il a été prouvé que les effets néfastes affectent le plus les citoyens à revenus modestes et les populations minoritaires. Le président a proposé quelques autres éléments de sa législation sur le climat visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 26 à 28 % en 2025. Ceux-ci aurait un impact particulier dans la vie de tous les jours pour de nombreux Américains, comme de nouvelles normes d'émissions des véhicules, un programme de formation solaire, et des façons d'aider l'industrie du charbon à faire la transition vers les énergies renouvelables. Avec l'EPA qui a finalisé la réglementation, une partie du plan va de l'avant, mais il faut évidemment un soutien plus global. Le président Obama a déclaré que la Chine a introduit une réglementation plus stricte en raison des règles que les États-Unis mettaient en place sur les émissions. En Décembre, les dirigeants se réuniront à la conférence COP 21 à Paris afin de poursuivre les négociations internationales sur le climat. Pour la première fois, les États-Unis ont une chance d'être un chef de file dans cette conversation. Le Canada Bien que la moyenne canadienne est établie à 200 tonnes d'émission de GES pour chaque GWh d'électricité produit, ce qui est inférieur à la moyenne de 500 tonnes/GWh des États-Unis, certaines provinces utilisent majoritairement des combustibles fossiles et du charbon pour leur production électrique; elles ont donc une moyenne plus élevée que la moyenne américaine. (Voir article AVÉQ sur le sujet) Le Canada a signifié sa contribution en vue de la conférence COP21 à Paris en formulant un «objectif de réduction des GES de 30% en 2030 par rapport à 2005, par l'entremise de politiques fédérales et de mesurer décidées par des provinces canadiennes». En ce début de campagne électorale, les enjeux des changements climatiques, d'émission de GES et d'électrification des transports se doivent d'être abordés par les différentes formations politiques afin de respecter les engagements internationaux. Le Canada est le seul pays industrialisé qui ne possède aucune initiative en matière d'électrification des transports, ce qui est inacceptable dans la lutte mondiale contre la pollution, le smog, l'impact sur la santé des citoyens, et les tensions géopolitiques liées au secteur pétrolier, entres autres. À ce sujet, l'AVÉQ a transmis un juin dernier une liste de 10 questions aux chefs des 5 partis politiques fédéraux afin d'orienter leur politique d'électrification des transports. Les réponses sont attendues pour le 1er septembre prochain. Le Québec Le Québec se démarque du reste du Canada par l'utilisation d'énergies renouvelables pour 99% de la production d'électricité par Hydro-Québec. Puisque notre énergie électrique est déjà propre, l'enjeu principal est donc le domaine des transports. La solution au problème d'émission de GES au Québec passe par l'électrification des transports. Sources : greencarreports.com , gizmodo.com , EPA.gov , climatecentral.org , scientificamerican.com , whitehouse.gov , AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, directeur régional AVÉQ - Capitale Nationale La pollution de l’air causée par les émissions des voitures est à l’origine de plusieurs problèmes de santé. La pollution sonore semble également être nocive. Une nouvelle étude du Royaume-Uni indique qu’il y aurait un lien entre le bruit de la circulation automobile et une durée de vie plus courte et les risques de crise cardiaque.
L’étude a analysée des données de plus de 8,6 millions de personnes vivant dans différents quartier de Londres entre 2003 et 2010. Les chercheurs ont comparé les bruits reliés à la circulation automobile. Dans les quartiers où ce type de bruit dépassait les 60 décibels, les mortalités étaient 4% plus élevées que dans les quartiers plus « paisibles ». Ces morts avaient tendance à être reliées à des problèmes cardiovasculaires. Les chercheurs ont conclu que cela pouvait être dû à une pression sanguine plus élevée, des problèmes de sommeil et de stress en lien avec le bruit. Les personnes vivant dans des quartiers plus bruyants avaient 5% plus de chance d’avoir une crise cardiaque que les autres. Selon l’Organisation mondiale de la santé, lorsque le bruit de la circulation automobile est supérieur à 55 décibels, il peut être nocif pour la santé. Source: GreenCarReports Collaboration : Benoit Raymond Un sondage mené pour le compte de chercheurs de l'École polytechnique de Montréal et du CIRANO fournit des renseignements étonnants sur l'état des connaissances de la population québécoise au sujet des enjeux énergétiques et des changements climatiques. L'enquête a été effectuée en ligne auprès de 1010 Québécois.
»»» lire le reste de l'article de Radio-Canada Il faut donc prendre en compte ces données lorsque nous orientons nos programmes d'éducation populaire sur l'électromobilité. Un climatosceptique ne verra pas l'intérêt de devenir propriétaire d'un VÉ pour l'environnement, mais son choix pourrait être justifié par les économies et le plaisir de la conduite. Les interprétations diffèrent L'environnementaliste Steven Guilbault refuse toutefois d'y voir un appui à la filière pétrolière. « Cette question-là, c'est un peu : "Est-ce que vous aimez la tarte aux pommes?" », dit-il. « De façon générale, les gens vont toujours préférer acheter local, encourager l'économie locale plutôt qu'encourager l'économie ailleurs. Si on avait mis en perspective par exemple les risques environnementaux, les risques économiques de se lancer dans l'aventure du pétrole au Québec, moi je soupçonne que les résultats auraient été différents », poursuit-il. Selon Nathalie de Marcellis-Warin, professeure à l'École polytechnique et coauteure de l'étude, les gens « ont l'impression que c'est dans les mains du gouvernement, qu'ils ne sont pas des acteurs de changement. C'est ça qu'il va falloir modifier, la perception des gens sur cet aspect-là. Ils peuvent être un aspect important, par leur consommation, par leurs choix énergétiques, par leur propension à payer. » Ce coup de sonde jette un éclairage précieux sur l'état d'esprit des Québécois, au moment où des évaluations environnementales stratégiques sont en cours au sujet des hydrocarbures et où le gouvernement Couillard mène des consultations sur l'acceptabilité sociale des grands projets énergétiques et la future politique québécoise de l'énergie. Source: Radio-Canada, Journaliste: Philippe-Antoine Saulnier La chaîne de télévision spécialisée française "BFM Business" a fait une longue entrevue sur la transition énergétique. Valérie Formond (Schneider Electric) et Isabelle Rivière (AVEM) ont répondu aux questions de Nathalie Croisé dans le nouveau format de son émission traitant d’un sujet d’actualité « chaude », cette fois-ci, la transition énergétique. En français, profitons-en! LE VE, UN ATOUT POUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE « Le véhicule électrique, qui pouvait être perçu par certains comme une contrainte pour le réseau, devient aujourd’hui un atout grâce à l’intelligence de la borne » souligne Isabelle Rivière. « L’innovation est là et la France a de l’avance ! » Source: AVEM
Collaboration: Dany Labrecque Pour les fabricants automobiles et leurs fournisseurs, être écolo n’est pas une suggestion, c’est la clé du succès.
À une autre époque, les caractéristiques de sécurité étaient garantes de profitabilité. Plus une voiture était sécuritaire, plus elle était populaire même si son prix était plus élevé. Si on fait le parallèle, c’est la même chose pour l’efficacité énergétique et l’impact environnemental d’un véhicule aujourd’hui. L’économie de carburant et la responsabilité environnementale sont des aspects importants pour le consommateur. Nous atteindrons rapidement le point où les gens seront surpris ou déçus de constater qu’un véhicule est énergivore. General Motors a vendu pour 1 milliard de dollars de déchets provenant de ses usines à travers le monde. Il a également réduit sa facture énergétique de 435 millions en rendant ses usines américaines plus éco-énergétiques. Les fabricants automobiles doivent également tenir compte de normes plus strictes en matière d’émission de CO2 et d’économie de carburant partout sur la planète. Cette semaine, les technologies qui contribuent à réduire la consommation de carburant ont dominé la cérémonie de prix Automotive News Pace lors du congrès mondial des ingénieurs à Détroit. Source : Detroit Free Press Les véhicules électriques refroidissent notre environnement selon une étude faite par la Michigan State University et la Chine. Les chercheurs démontrent que les véhicules électriques émettent beaucoup moins de chaleur et pourraient ainsi réduire le phénomène des ilots de chaleur en milieu urbain. De plus, le refroidissement issu des véhicules électriques pourrait également réduire l’utilisation de l’air conditionné par les habitants des villes, un autre gain environnemental. Les chercheurs se sont basés sur l’été 2012 à Beijing pour conclure que la transition vers les VÉ pourrait réduire la température des ilots de chaleur de près de 1 degré Celsius. Une donnée qui aurait permis à Beijing de sauver 14,4 millions KWh et d’éliminer 11 779 tonnes de CO2 par jour. Source: PhysOrg. |
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