Oubliez ce que vous avez entendu, les véhicules électriques sont parfaits pour vous faire économiser de l'argent et beaucoup plus fiables. La vie avec des jeunes en pleine croissance est amusante et enrichissante, mais elle peut aussi être chargée et coûteuse. Choisir la bonne voiture familiale peut faire une énorme différence, et un véhicule électrique (VE) peut être un excellent choix pour toutes sortes de raisons. En voici quelques-uns : 1. Ils sont fiables et sûrs "La fiabilité est particulièrement importante pour une voiture familiale", déclare Erin Baker, directrice éditoriale chez Auto Trader , qui a une famille recomposée de quatre garçons âgés de 11 à 16 ans, ainsi qu'un chien. « Même si beaucoup de gens achètent des voitures d'occasions, certains pourraient s'inquiéter de problèmes tels que la durée de vie de la batterie. Mais les batteries bénéficient d'une garantie de huit ans, ce qui n'est pas le cas des véhicules à combustion. De plus, il y a moins de pièces mobiles, comme l'embrayage, qui peuvent tomber en panne. La plupart des véhicules électriques disposent d’excellentes caractéristiques de sécurité ainsi que de la puissance et de l’accélération nécessaires pour vous aider à affronter facilement les embouteillages. » 2. Ils peuvent vous faire économiser de l’argent «Nous avons la chance de disposer d'un stationnement privé, ce qui signifie que nous pouvons recharger à la maison et faire de belles économies», explique Erin. "L'utilisation d'un tarif d'électricité hors pointe signifie que nous payons actuellement environ 4,72 £ (8,07 $ CAN) pour 320 km, contre 30 à 40 £ (50 à 68 $ CAN) pour le carburant, en fonction des prix à la pompe." Bien qu'il soit plus économique de faire fonctionner un véhicule électrique en utilisant la recharge à domicile, les bornes de recharge à proximité sont également une belle option. Les coûts peuvent cependant varier, alors vérifiez-les d’abord. 3. Vos enfants ne vous harcèleront pas à propos de l'utilisation d'une machine énergivore Les véhicules électriques peuvent être un excellent moyen pour votre famille d’être plus écologique, car ces véhicules ne fonctionnent pas aux combustibles fossiles et n’émettent pas d’émissions d’échappement. «Les enfants soutiennent sans réserve la décision de conduire un véhicule électrique», déclare Erin. «Ils sont préoccupés par l'environnement et aiment que la technologie soit avant-gardiste.» Le véhicule est futuriste et leurs amis l'approuvent définitivement. 4. Vous n'avez pas à faire de compromis sur le confort ou le style «Les véhicules électriques sont de plus en plus disponibles sur le marché», déclare Erin. Il existe de nombreuses grandes marques et modèles disponibles, et de plus en plus arrivent sur le marché à tout moment. Si vous êtes intéressés par un VUS à sept places, le Kia EV9 ou la Volvo EX90, sont tous deux d'excellentes voitures en vente cette année. La majorité des véhicules électriques sont équipés d’une application pour smartphone, vous permettant de les préchauffer les matins froids, idéal pour garder vos enfants au chaud. 5. Il devient de moins en moins cher d'acheter ou de louer un véhicule électrique Comme toute nouvelle technologie, les premiers véhicules électriques étaient chers par rapport à leurs équivalents à combustion, mais à mesure qu’ils deviennent un marché de plus en plus répandu et qu’il y a davantage de véhicules d’occasion disponibles, l’écart se réduit. Cela vaut la peine de vérifier les véhicules électriques disponibles car, selon votre budget, vous pourriez être agréablement surpris. Que vous cherchiez à acheter neuf, d'occasion ou à louer, Auto Trader est un excellent point de départ et sa fonction de recherche vous aidera à trouver le meilleur véhicule électrique pour votre famille. 6. Recharger sur de longs trajets ne doit pas nécessairement être stressant De nombreux automobilistes favorisent les véhicules électriques pour les déplacements locaux, mais s’inquiètent des longs trajets. Cependant, de nombreux véhicules électriques ont désormais une autonomie de 320 km ou plus, et certaines bornes de recharge rapides peuvent ajouter jusqu'à 320 km en 30 minutes. Erin déclare : « S'arrêter pour recharger semble être un inconvénient, mais lors de longs trajets avec de jeunes enfants, vous devez de toute façon vous arrêter pour des pauses, vous pouvez donc combiner les deux dans les centres de service sur les autoroutes. » De plus en plus d’organismes proposent des guides utiles pour vous aider à trouver des points de recharge à travers le pays. 7. Fini la station-service Non seulement les stations-service conventionnelles sont souvent malodorantes et encombrées, mais elles constituent également un défi pour les familles. «Si vous devez emmener les enfants à la caisse pour payer, il y a de fortes chances que vous soyez harcelé pour acheter des bonbons», explique Erin. « Recharger à la maison, c'est tellement plus simple ! » Maria Mccarthy Good Housekeeping Contribution: André H. Martel
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Les ventes de voitures ont diminué de 25 % mais les véhicules électriques sont en croissance5/7/2022
Les ventes de voitures neuves ont chuté de 25 % le mois dernier, la pénurie mondiale de semi-conducteurs et la flambée des prix du carburant continuant de nuire à l'industrie.
Les immatriculations ont chuté de 24,3% à 140 958 en juin, selon les derniers chiffres de l'organisme commercial Society of Motor Manfacturers and Traders (SMMT). Il s'agit de la plus faible performance pour la même période depuis 1996. Cependant, les ventes des véhicules électriques ont continué à progresser avec une hausse de 14,6 % c'est-à-dire 22 737 véhicules électriques, qui représentent 16,1 % du marché. L'année dernière, à la même époque, le pourcentage du marché n'était que de 10,7 % . En revanche, les ventes de voitures hybrides rechargeables ont chuté de plus d'un tiers à 7 714 avec une part de marché de seulement 5,5 %. Au total, les véhicules rechargeables ont représenté plus de 20 % des nouvelles voitures qui ont pris la route au cours du mois. Le directeur général de SMMT, Mike Hawes, a déclaré : « La pénurie de semi-conducteurs étouffe encore plus le marché des voitures neuves que les arrêts de production de l'année dernière . « La demande de véhicules électriques continue d'être le seul point positif, car plus de voitures électriques que jamais prennent la route, mais bien que cette croissance soit la bienvenue, elle n'est pas encore suffisante pour compenser la faiblesse des volumes sur le marché, ce qui a d'énormes implications négatives sur le renouvellement des flottes de VÉ et notre capacité d'atteindre les objectifs globaux de réduction de carbone. » "Alors que les automobilistes sont confrontés à la hausse des coûts du carburant, le passage à une voiture électrique est de plus en plus logique et l'industrie travaille fort pour améliorer l'offre et prioriser les livraisons de ces nouveaux véhicules compte tenu des économies qu'elles peuvent offrir aux consommateurs ." Jonathan Prynn Yahoo Sports
Contribution: André H. Martel
L'objectif de 100,000 véhicules électriques sur les routes du Québec est finalement atteint19/5/2021
On compte maintenant 100,000 voitures électriques (VÉ) sur les routes du Québec, rejoignant ainsi le premier objectif que le gouvernement s'était fixé en 2015. Ce chiffre fut atteint un peu plus de 9 ans après le début des ventes de VÉ au Québec, alors qu'on observe des ventes exponentielles dans la province depuis plusieurs années.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le deuxième objectif gouvernemental se chiffre à 600,000 véhicules électriques (autos, camions, autobus) d'ici la fin 2026, puis 1,5 millions fin 2030. Ces cibles d'électrification permettront à la province d'atteindre ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre de 37,5% par rapport aux niveaux de 1990. Il est important de rappeler que 45% de la pollution atmosphérique dans la province est causée par le secteur du transport, d'où l'impact significatif que peut jouer l'électrification des transports. Depuis les premières voitures électriques en 2012, de nombreuses innovations ont contribué à l'émergence des VÉ: une augmentation des infrastructures de recharge publiques, une meilleure autonomie, une baisse des prix, une plus grande disponibilité, une grande variété de modèles, une augmentation du nombre de concessionnaires offrant la vente et le service de ces véhicules, et l'incitatif fédéral ajouté en 2019. De plus, l'annonce de la fin des ventes de véhicules légers à essence dès 2035 est un signal clair de la volonté du gouvernement à électrifier les transports de la province. Selon Simon-Pierre Rioux, président-fondateur de l'Association des véhicules électriques du Québec, les consommateurs devront se poser une question cruciale avant d'acquérir machinalement leur prochain véhicule: « Est-il encore pertinent en 2021 de choisir un véhicule à essence? » M. Rioux indique que dès 2025, le prix des VÉ sera à parité avec leur homonyme à essence entraînant ainsi la réduction voire la disparition des incitatifs: l'AVÉQ vous suggère donc d'en profitez dès maintenant. De plus, l'augmentation du nombre de VÉ sur les routes aura un impact sur la hausse des prix à la pompe pour les véhicules à essence. Par ailleurs, à quoi ressemblera le marché des véhicules usagés dans 6-8 ans, alors que le parc automobile québécois devrait compter près de 600,000 VÉ, et qu'il sera considéré illogique d'acheter un véhicule polluant? On s'attend à ce que les véhicules à essence perdent rapidement leur valeur de revente à partir de 2026. Notre partenaire officiel, le Circuit électrique – le plus grand réseau de bornes de recharge publiques au Québec –, se réjouit également de ce succès. « Depuis plusieurs années, le Circuit électrique s’efforce d’offrir une infrastructure de recharge fiable afin de faciliter la transition vers la mobilité électrique. Nous serons au rendez-vous pour continuer de déployer les technologies nécessaires pour soutenir tous les électromobilistes », a déclaré France Lampron, directrice Électrification des transports pour Hydro-Québec et le Circuit électrique. L'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) est fière d'avoir contribué et de continuer à influencer ces changements grâce au travail acharné de ses bénévoles et de ses équipes régionales qui œuvrent à la promotion et l'émergence des VÉ partout au Québec. À propos de l'AVÉQ L'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) existe depuis 2013 et a réalisé de nombreuses initiatives d'éducation aux véhicules électriques, dont une série annuelle d'événements d'essais routiers, la prise en charge des activités d'essais routiers de tous les Salons du véhicule électrique du Québec (Montréal, Québec et Saint-Hyacinthe), le programme Jumelage, la baladodiffusion bi-mensuelle « Silence, On roule », et un programme de conférences offertes sur demande. L'AVÉQ effectue toutes ces activités en continu, en plus d'être une référence en matière de mobilité électrique auprès des médias. L'AVÉQ représente plus de 11 300 membres et peut compter sur le dévouement de plus de 1300 bénévoles. Depuis 2014, l'AVÉQ et ses bénévoles ont réalisé plus de 20,000 essais routiers gratuits dans toutes les régions de la province. SOURCE Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) CISION
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Christine Beaulieu porte-parole de Roulons Électrique rencontre la famille Vermot-Therrien, propriétaire d’une Volkswagen eGolf. Elle veut savoir si la voiture électrique peut répondre aux besoins d’une famille
Dans le cadre de son travail monsieur doit régulièrement se déplacer vers Montréal, Québec, St-Hyacinthe. Il dépensait environ 500$ par mois en essence. Il a calculé qu’è 20 000 km par année, son investissement se rentabilisait.
Au début, c’était leur second véhicule mais avec le temps, leur VÉ est devenu leur véhicule principal. Ils se disent apprécier la conduite silencieuse et trouvent le véhicule agréable à conduire. Ils envisagent déjà de faire l’acquisition d’un deuxième VÉ. Bon visionnement.
Contribution: André H. Martel
La taxe sur l'essence reste l'une des principales sources de financement des infrastructures routières, pour taire les critiques qui se plaignent que les conducteurs de voitures électriques ne paient pas leur part des coûts d'entretien routiers. La solution du Minnesota? Considérer l'électricité comme un carburant.
Un nouveau projet de loi circulant au Minnesota recommande de charger une taxe sur le «carburant électrique» pour les véhicules électriques. Ce projet considère les services publics et les réseaux de recharge comme des «concessionnaires de carburant électrique» et prévoit un montant de 5,1 cents par kWh, ce qui implique une taxe de plusieurs dollars par recharge de véhicules. Si ce règlement est adopté, le Minnesota taxera l'électricité utilisée pour recharger les voitures électriques comme si c’était du carburant, rapporte le St. Cloud Times . Bien qu'aucun État ne taxe actuellement la consommation d'énergie des VÉ au kilowattheure, l'idée de frais supplémentaires pour les voitures électriques n'est pas nouvelle. Les États ont perdu des revenus provenant de la taxe sur l'essence et plusieurs ont proposé des redevances ou des taxes différentes sur les véhicules électriques pour les compenser. Le gouvernement fédéral favoriserait plutôt une taxe sur le kilométrage, qui, selon les critiques, pourrait cependant prendre des années à se développer. Cette approche fait écho à ce qu'une partie de l’industrie de la recharge de VÉ a commencé à adopter. La compagnie Chargeway veut amener les consommateurs à considérer l'électricité comme un carburant afin de faire en sorte que la recharge des véhicules électriques soit de plus en plus acceptable. Une taxe sur VÉ équivalente à une taxe sur l'essence n'est probablement pas ce que Chargeway avait en tête, mais c'est la prochaine étape logique.
Symbole de recharge de voiture électrique Chargeway
Le fait que l’on vende de plus en plus de voitures électriques, et comme les conducteurs ne paient pas de taxes sur l'essence créé de plus en plus de controverses. Mais limiter les discussions à savoir si les conducteurs de VÉ paient leur juste part élude les questions liés à la taxe sur l'essence elle-même. Selon certains, la taxe sur l'essence a été créée afin de réduire le nombre de véhicules sur la route et d'aider à payer l’entretien des autoroutes. Cette taxe qui se voulait régressive n’est pas parvenue à lever suffisamment de fonds pour financer l’entretien des infrastructures. C'est pourquoi de nombreuses agences ont recommandé d'augmenter la taxe sur l'essence, mais tous sont conscients qu’une telle démarche serait politiquement suicidaire. Lorsque nous avons interrogé les lecteurs en 2019, pour savoir comment les conducteurs de VÉ devraient payer pour l'utilisation de la route, l’option la plus souvent mentionnée était les « frais par kilomètre » faisant essentiellement écho à ce vers quoi le gouvernement fédéral se dirige. Pensez-vous que ce soit une bonne solution pour financer les infrastructures routières? Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le nouveau chef libéral provincial et premier ministre désigné, Iain Rankin, a fait une campagne basée sur une plateforme promettant des incitatifs pour les véhicules électriques, une infrastructure de recharge élargie et davantage de transports en commun zéro émission.
La Nouvelle-Écosse a un nouveau premier ministre désigné et avec lui vient la promesse d'initiatives accrues en matière de véhicules électriques et de transport électrifié. Le 6 février, Iain Rankin a été élu nouveau chef du Parti libéral de la Nouvelle-Écosse, à la suite de la démission de l'ancien premier ministre Stephen McNeil. Une fois officiellement assermenté, Rankin aura l'opportunité de faire progresser sa plateforme de campagne, qui était beaucoup axée sur les questions environnementales. Dans un article du 6 décembre dernier où il dévoilait sa plateforme environnementale, Rankin avait déclaré : « la province a fait des progrès sur les questions environnementales, mais nous devons faire plus». Plus précisément, il a dit qu'il se concentrerait sur trois domaines: la conservation, la réduction des émissions et le transport. Plus spécifiquement, en ce qui concerne le transport, Rankin souhaite investir des fonds disponibles du programme fédéral, Investir dans les infrastructures du Canada, pour aider la province à ajouter plus d'autobus électriques et ajouter des traversiers écologiques et un nouveau service de traversiers entre le bassin de Bedford et le centre-ville de Halifax. Incitatifs pour véhicules et l’infrastructure de recharge Rankin prévoit créer des incitatifs pour véhicules électriques et les vélos électriques pour encourager l’achat de VÉ. Il souhaite également que tous les bâtiments gouvernementaux provinciaux et municipaux et les nouveaux développements commerciaux disposent d'une infrastructure de recharge de véhicules électriques. Les détails spécifiques de ces initiatives n'ont cependant pas encore été publiés. «Faire les bons investissements dans les infrastructures stimulera notre économie, mettra nos gens au travail et bâtira une Nouvelle-Écosse plus résiliente et mieux protégée contre les impacts d'un climat déjà changeant», a déclaré Rankin sur son blogue . «Nous devons travailler en collaboration avec nos partenaires fédéraux et municipaux pour réaliser rapidement ces investissements intelligents pour le développement d’une infrastructure verte, y compris l'infrastructure de transport collectif. Rankin a été élu pour la première fois comme député de la circonscription de Timberlea-Prospect en 2013 et réélu en 2017. Il a été à la fois ministre de l'Environnement et ministre des Terres et des Forêts. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
À la suite du plan proposé par le gouvernement fédéral pour réduire les émissions des transports ciblé pour 2022, les experts en politique affirment que la NCP (Norme sur les Carburants Propres) stimulera les ventes de véhicules électriques en encourageant de nouveaux investissements dans les réseaux de recharge des véhicules électriques.
Le mois dernier, le gouvernement fédéral a publié le projet de règlement pour sa Norme sur les carburants propres , une politique conçue pour réduire les émissions de carbone du secteur du transport afin d'aider à atteindre l'objectif de zéro émission nette du pays d'ici 2050. En plus de réduire le niveau des émissions totales des carburants liquides, la NCP devrait renforcer considérablement l'infrastructure de recharge des véhicules électriques à travers le pays, ce qui facilitera le développement et réduira les coûts d’utilisation des modes de transport zéro émission pour les citoyens canadiens. Telle que proposée, la nouvelle politique forcera les fournisseurs de combustibles fossiles à réduire le pourcentage en carbone des combustibles liquides de 13% par rapport aux niveaux de 2016 d'ici 2030. Ces fournisseurs pourront obtenir des crédits dans l'une des trois catégories afin de répondre à la norme de performance souhaitée. Ces trois catégories sont :
Cette troisième catégorie présente un intérêt particulier pour l'industrie des véhicules électriques, car les participants autres que les fournisseurs de combustibles fossiles pourront créer et vendre des crédits. Pour les propriétaires de réseaux de recharge de VÉ, également appelés agrégateurs, cela signifie qu'ils gagneront des crédits chaque fois que les conducteurs utiliseront leur équipement de recharge que ce soit dans les réseaux publics ou à leur domicile, crédits qu’ils pourront revendre par la suite. Réinvestissement dans l’infrastructure La NCP stipule que l'intégralité des revenus de ces ventes de crédit devra être réinvestie dans des incitatifs financiers pour les propriétaires ou les acheteurs de VÉ et dans l'expansion de l'infrastructure de recharge dans des lieux résidentiels ou publics». Conséquemment, plus les réseaux de bornes de recharge pourront encaisser et revendre de crédits grâce à leurs bornes de recharge, plus ils pourront réinvestir dans leur propre croissance. Selon Fernando Melo, consultant chez Global Public Affairs, cela pourrait résulter en une réduction significative du prix de certains équipements d’alimentation pour véhicules électriques (EVSE). «Finalement, théoriquement, cela pourrait permettre de réduire les prix d'EVSE parce que les producteurs seront en mesure de réduire les coûts d’acquisition de leur équipement de recharge parce qu'ils seront compensés par des crédits NCP», déclare Melo, qui note que ces économies pourraient être retransmises aux propriétaires d'entreprises dans l'espoir de faire l'acquisition de bornes de recharge. «Ce projet devrait avantager toutes les personnes impliquées dans la chaîne d'approvisionnement. Par exemple, cela impliquera plus de travail pour l'électricien qui devra effectuer l'installation. Les fournisseurs d'EVSE devraient recevoir plus de commandes », déclare Melo. Lisa DeMarco, associée principale et PDG de Resilient LLP, affirme que la NCP créera également une opportunité pour de nouveaux acteurs, en particulier les sociétés de distribution d'électricité, qui leur permettra de développer des réseaux de bornes de recharge. Ce programme représente une réelle opportunité de devenir agrégateur et d'obtenir des crédits pour intensifier les investissements dans les infrastructures», explique DeMarco. Plus de bornes de recharge dans plus d'endroits Une autre résultante de l'augmentation des investissements dans l'infrastructure de recharge et de la baisse des coûts de production des équipements associés au développement de l’infrastructure sera d’augmenter le nombre de bornes de recharge, ce qui pourrait inciter un plus grand nombre de Canadiens à passer à l'électricité. Selon Melo, les entreprises qui envisagent d'étendre leurs réseaux à des zones rurales sous-peuplées, pourraient profiter par exemple, de ces avantages qui leur permettront d’utiliser cet argent pour faciliter leurs futurs investissements. " «Les conducteurs Canadiens profiteront du déploiement de beaucoup plus de bornes de recharge à travers le pays», dit Melo. Melo note que la NCP a été conçue pour appuyer les autres volets du plan climatique du gouvernement afin d'encourager les Canadiens à adopter des modes de transport à faibles émissions. «C’est une des mesures qui va vraiment aider à stimuler les investissements pour les véhicules électriques et qui va aider à rallier de plus en plus de monde. Il est ici question d’une politique qui a pour objectif de renforcer les autres avantages offerts comme la bourse du carbone afin de créer une réelle dynamique vers l'électrification. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Le nouveau PDG de Daimler prévient que le passage aux voitures électriques sera douloureux21/1/2021
Ola Kallenius a déclaré aujourd’hui que la transition vers les véhicules électriques aurait probablement un impact négatif sur les bénéfices pendant un certain temps.
Le nouveau PDG de Daimler AG a confirmé qu’il n'y aurait pas de solution miracle aux difficultés du constructeur automobile à s'adapter à la nouvelle ère de voitures électriques. Après deux impacts négatifs sur les bénéfices plus tôt cette année, Ola Kallenius a déclaré que les bénéfices du manufacturier allemand seront sous pression pour les deux prochaines années. Le Suédois a présenté un plan dans le but d’augmenter progressivement les marges de profit en plafonnant les investissements et en supprimant des emplois qui leur permettra d’économiser plus de 1,99 milliard $ CAD. «Pour garantir la profitabilité future, nous devons donc agir maintenant et augmenter considérablement notre capacité financière», a déclaré Kallenius dans sa première présentation stratégique depuis sa prise de fonction en mai. Des mesures globales pour accroître notre efficacité sont nécessaires dans tous nos secteurs d’activités. La transition coûteuse vers les véhicules électriques s’est heurtée au scandale du diésel et à des pressions indues sur le fabricant de véhicules Mercedes-Benz. La réponse de Kallenius n'a pas convaincu les investisseurs sceptiques. Le titre a chuté de 4,7%. Selon Juergen Pieper, analyste basé à Francfort chez Bankhaus Metzler, les objectifs à moyen terme sont très décevants et les annonces concernant les nouvelles stratégies commerciales sont beaucoup trop générales. À la suite de la baisse des prévisions financières de Mercedes pour cette année qui devrait diminuer de 3% à 5%, bien en deçà des rendements du groupe PSA, son principal rival sur le marché français, Daimler prévoit des marges de profit d'au moins 4% l'année prochaine et de 6 % en 2022, en excluant les répercussions négatives des retombées des guerres commerciales. La division camions visera des marges de plus de 5% en 2020 et de 7% en 2022. Les suppressions d'emplois sont un des éléments essentiels de l'effort de redressement. Au sein de la division des voitures de Mercedes, 10% des postes de direction ainsi qu'un nombre encore indéfini de fonctions administratives seront supprimés pour épargner un milliard d'euros (1,53 milliard $ CAD). La division européenne de camions, pour sa part permettra d'économiser 300 millions d'euros (460.3 millions $ CAD) en coupures de personnel. «L'industrie automobile, traverse une période difficile», a déclaré dans un communiqué, Michael Brecht, le principal représentant des employés de Daimler. «Nous devons affronter cette réalité, pour assurer la viabilité future de notre entreprise.» L'action de Daimler a baissé de 2,8% à 52,05 euros (79,87 $ CAD) à 11 h 51 à Francfort, ramenant les gains pour l’ensemble de l'année à 14% et valorisant la société à 55,7 milliards d'euros (84,47 milliards $ CAD). Tesla Inc., qui a entrepris la construction de son usine européenne en Allemagne, a surpassé Daimler en termes de capitalisation boursière. Points forts de la stratégie
Parallèlement à l’obligation de limiter les dépenses, le successeur de Dieter Zetsche a présenté son intention de produire d’ici 2022 plus de 20 nouvelles voitures Mercedes hybrides rechargeables et entièrement électriques. Alors que ce déploiement permettra à l'entreprise de se conformer à des limites d'émissions plus strictes en Europe, Kallenius a signalé que le comportement des clients jouera un rôle clé pour atteindre cet objectif. La demande demeure difficile à évaluer car l'infrastructure de recharge sur certains marchés reste inégale, a-t-il déclaré dans sa présentation à l'hôtel Corinthia de Londres. «Daimler doit de toute urgence modifier sa philosophie d'investissement« investir et espérer » pour adopter une approche plus ciblée et affinée pour ses investissements futurs», a déclaré Arndt Ellinghorst, analyste basé à Londres chez Evercore ISI. «Sinon, le groupe ne pourra tout simplement pas autofinancer sa croissance.» Industry Week
Contribution: André H. Martel
On produit déjà des batteries de voitures électriques qui pourraient se recharger en cinq minutes19/1/2021
Ces nouvelles batteries signifient que la recharge d’un VÉ pourrait bientôt être aussi rapide que le remplissage des véhicules à essence ou diésel.
Des batteries capables de se recharger en cinq minutes ont enfin été produites en usine, marquant un pas important vers des voitures électriques devenant aussi rapides à recharger que le remplissage de véhicules à essence ou diésel. Les véhicules électriques sont un élément essentiel pour lutter contre la crise climatique, mais la panne de courant est une préoccupation pour les conducteurs. De nouvelles batteries lithium-ion ont été développées par la société israélienne StoreDot et fabriquées par Eve Energy en Chine sur des lignes de production. StoreDot a déjà démontré la capacité de sa batterie «à recharge extrêmement rapide» dans les téléphones, les drones et les scooters et l’entreprise a dernièrement produit 1 000 batteries qu’elle veut proposer aux constructeurs automobiles et aux manufacturiers en général. Daimler, BP, Samsung et TDK ont tous investi dans StoreDot, qui a levé 130 millions de dollars USD (165 millions CAD) à ce jour. L’entreprise a également été nommée : pionnier de Bloomberg New Energy Finance en 2020. Les batteries peuvent être complètement rechargées en cinq minutes, mais cela nécessiterait des bornes de recharge beaucoup plus puissantes que celles utilisées aujourd'hui. En fonction de l'infrastructure de recharge disponible, StoreDot vise fournir en cinq minutes une recharge de 160 km à une VÉ en 2025. «Le principal obstacle à l'adoption des véhicules électriques n'est plus le coût, c'est l'autonomie», a déclaré Doron Myersdorf, PDG de StoreDot. «Soit vous avez peur de rester coincé sur l'autoroute, soit vous devez attendre dans une station de recharge pendant deux heures. Mais si l'expérience du conducteur est similaire à un plein d'une voiture à essence, on peut éliminer cette frustration. «Recharger une batterie au lithium-ion en cinq minutes était jusqu’à maintenant considéré comme impossible», a-t-il déclaré. «Mais nous ne présentons pas un prototype de laboratoire, nous proposons un concept d'ingénierie sorti d'une ligne de production. Ce projet confirme sa faisabilité et son potentiel de commercialisation. » Les batteries Li-ion existantes utilisent du graphite comme une électrode, dans laquelle les ions lithium sont poussés pour stocker la charge. Mais lorsque ceux-ci sont chargés rapidement, les ions se congestionnent et peuvent se transformer en métal et court-circuiter la batterie. La batterie StoreDot remplace le graphite par des nanoparticules à électrolytes dans lesquelles les ions peuvent passer plus rapidement et plus facilement. Ces nanoparticules ont été conçus à base de germanium, qui est soluble dans l'eau et plus facile à manipuler lors de la fabrication. Mais l’objectif de StoreDot est d'utiliser du silicium, qui est beaucoup moins cher, et elle espère produire des prototypes plus tard cette année. Myersdorf a déclaré que le coût serait le même que celui des batteries Li-ion existantes. «Le goulot d'étranglement à la recharge ultrarapide n'est plus la batterie», a-t-il déclaré. Les stations de recharge et les réseaux qui les alimentent doivent être modernisés, a-t-il déclaré, c'est pourquoi la compagnie collabore avec BP. «BP a 18 200 stations-services et ils comprennent que, dans 10 ans, toutes ces stations seront obsolètes, si elles ne sont pas réutilisées pour assurer la recharge des VÉ. L’énergie électrique est la nouvelle source d’énergie.» Des dizaines d'entreprises à travers le monde développent des batteries à recharge rapide , les nanotechnologies Tesla , Enevate et Sila travaillant toutes sur des électrodes en silicium. D'autres étudient différents composés, comme Echion qui utilise des nanoparticules d'oxyde de niobium. Le patron de Tesla, Elon Musk, a tweeté lundi: «La production de cellules de batterie est l’élément fondamental qui ralentit un avenir énergétique durable. C’est un problème très important. » «Je pense que ces batteries à chargement rapide seront disponibles sur le marché de masse dans trois ans», a déclaré le professeur Chao-Yang Wang, du Battery and Energy Storage Technology Center de la Pennsylvania State University aux États-Unis. «Ils ne seront pas plus chers; en fait, ils permettront aux constructeurs automobiles de réduire la taille de la batterie tout en éliminant les problèmes d'autonomie, réduisant ainsi considérablement le coût de la batterie. Les recherches du groupe de Wang sont effectuées par la société EC Power, qu'il a fondée. On augmente la température de la batterie à 60 ° C, ce qui permet aux ions lithium de se déplacer plus rapidement, mais évite les dommages à la batterie généralement causés par la chaleur. On croit que cela permettra une recharge complète en 10 minutes. Wang a déclaré qu'une nouvelle recherche publiée lundi dans Nature Energy a démontré que cette batterie pourrait être à la fois abordable et éliminer les problèmes d'autonomie. «Enfin, nous atteignons la parité avec les véhicules à essence en termes de coût et d’avantages. Nous avons la technologie pour des voitures électriques à 25 000 $ USD (32 000 $ CAD) qui rouleront comme des voitures de sport de luxe, pourront être rechargées en 10 minutes et seront plus sûres que toutes les voitures actuellement sur le marché. Wang a noté que pour assurer une durée de vie raisonnable on doit pouvoir faire au moins 500 recharges sans dégrader la batterie et que la batterie d'alimentation de EC Power peut effectuer 2500 recharges. Pour sa part, Myersdorf a déclaré que la batterie StoreDot pouvait être rechargée 1000 fois tout en conservant 80% de sa capacité d'origine. Anna Tomaszewska, du Collège l'Imperial de Londres, au Royaume-Uni, qui a examiné les batteries à chargement rapide en 2019, était plus prudente quant à leur venue sur le marché. «Je pense que les technologies, comme celles de StoreDot, pourraient commencer à pénétrer le marché dans les cinq prochaines années. Cependant, comme elles sont plus difficiles et plus coûteuses à fabriquer, nous ne les verrons probablement initialement que sur des marchés de niche qui sont très axés sur les performances et peu sensibles au prix contrairement aux véhicules électriques pour consommateurs moyens», a-t-elle déclaré. The Guardian
Contribution: André H. Martel
Dans une récente entrevue accordée à Automotive News, le PDG de Volkswagen of America, Scott Keogh a confirmé que leur Microbus électrique sera disponible sur le marché américain dès 2023.
Basé sur le concept de l’ID Buzz présenté pour la première fois en 2017, le Microbus électrique avait été initialement planifié pour 2022. La compagnie compte toujours le rendre disponible sur le marché allemand en 2022, donc se basant sur le processus passé de lancement sur le continent européen et américain, on peut normalement prévoir sa disponibilité au début de 2023. Le Microbus sera construit dans l’usine de VW à Hanovre, en Allemagne , en même temps que le prochain fourgon électrique commercial. Selon Automotive News, le retard dans l’échéancier de production est dû au fait que VW doive rééquiper cette usine pour la production de véhicules électriques.
Volkswagen ID Buzz Concept
VW construit déjà la berline ID.3 et le crossover ID.4, sur la même plateforme MEB que le Microbus électrique, mais dans une autre usine située à Zwickau, en Allemagne. Après avoir laissé entrevoir le lancement d’un Microbus, VW a rapidement introduit le concept ID Buzz au salon de l'auto de Detroit 2017 et a confirmé peu après son échéancier de production. En plus de proposer une fourgonnette de passagers, VW avait proposé que le nouveau Microbus puisse également assurer du transport de marchandises. Ainsi, le constructeur automobile a également dévoilé son concept ID Cargo Buzz en 2018, confirmant la production de la version commerciale. VW avait alors déclaré que le Cargo Buzz serait également mis en vente en 2022, donc il est fort probable qu’il soit mis en production en même temps que la version passager dès 2023. Selon VW, le Cargo Buzz serait équipé d’un toit photovoltaïque qui pourrait ajouter une autonomie additionnelle de 15 km. Cela pourrait être très utile pour les camping-car, ce pourquoi le Microbus original était connu et apprécié. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Renault annonce 7 nouvelles voitures électriques et dévoile le prototype électrique Renault 514/1/2021
Le constructeur automobile français Renault a annoncé son plan pour les 5 prochaines années et il souhaite mettre 7 nouvelles voitures électriques sur le marché.
L'un de celles-ci devrait être basée sur ce nouveau prototype électrique de la traditionnelle Renault 5. Renaulution Renault est un leader de l'électrification en Europe grâce à sa très populaire voiture électrique Zoe. Cependant, la compagnie devra produire de nouveaux modèles électriques à sa gamme actuelle au fur et à mesure que la concurrence alignera de nouveaux modèles. Le constructeur automobile français a dévoilé aujourd’hui son plan pour les quatre prochaines années appelé " Renaulution '' qui implique la mise en marché de 7 nouveaux véhicules tout électriques: « D’ici 2025, Renault lancera 14 modèles. 7 seront entièrement électriques, 7 seront dans le segment C / D. Tous les nouveaux modèles auront une version tout électrique ou hybride. » L'entreprise qualifie ce plan comme une transition vers une nouvelle marque de fabrique dite énergétique. Commentaires de Luca de Meo, CEO du Groupe Renault: « Chez Renault, non seulement adhérons-nous au bouleversement actuel mais nous créons notre propre « Nouvelle Vague ». Il s'agit de moderniser l'industrie automobile. Nous pourrons passer à une nouvelle marque de fabrique énergétique, en renforçant notre leadership dans les VÉ avec le projet Electro Pole et en investissant dans l'hydrogène, en espérant atteindre le mix le plus vert d'Europe d'ici 2025. Nous souhaitons également être reconnu comme une entreprise technologique, grâce à l'innovation interne et à notre participation au programme Software République, un écosystème dédié au développement d'une expertise européenne dans des domaines clés comme l’échange des données ou la cybersécurité. En offrant des services de haute technologie à bord des véhicules incluant l’interconnexion, nous acquerrons un avantage compétitif et améliorons notre image de marque. Et cette vision de la modernité, est intrinsèque à l’industrie française. Chez Renault, nous sommes convaincus que notre âme et notre force résident dans nos origines. » En cette période de transition, la société a également mentionné qu'elle souhaitait davantage être perçue comme une « marque technologique » plutôt qu'un constructeur automobile. Prototype Renault 5 Parallèlement à cette annonce, Renault a dévoilé un nouveau prototype électrique baptisé la Renault 5. La nouvelle voiture électrique sera inspirée de la Renault R5 classique, mais elle présentera une touche moderne:
Le constructeur automobile n'a publié aucune spécification sur le véhicule et s'est plutôt concentré sur le concept.
Le commentaire de Gilles Vidal, le directeur de Renault Design: « Le design du prototype de la Renault 5 est basé sur la R5, le modèle culte de notre entreprise. Ce prototype incarne simplement la modernité, un véhicule en adéquation avec son époque: urbain, électrique, attractif. Luca de Meo a ajouté que le nouveau véhicule incarnait la nouvelle vision de Renault: « La nouvelle R5 représente la "Nouvelle Vague": elle est fortement liée au passé et à l'histoire de l’entreprise, et pourtant elle représente également l'avenir, nous espérons qu’elle rendra les voitures électriques encore plus populaires. Pour l'instant, aucun calendrier n'a été divulgué concernant la mise en production de ce nouveau concept de véhicule électrique. Electrek
Contribution: André H. Martel
General Motors a annoncé la venue prochaine d’une nouvelle campagne publicitaire centrée sur ce qu’elle qualifie de « moment charnière » pour les véhicules électriques.
La campagne, intitulée « Everybody In », s’inclut dans l’effort global tel qu’annoncé vendredi dernier pour restructurer l'image de la marque, en redessinant le logo de l'entreprise dans le but de démontrer que les véhicules électriques sont au centre des efforts de développement et de marketing de l'entreprise. Deborah Wahl, directrice générale mondiale de GM, qui a fait cette annonce, n'a cependant pas divulgué le budget de la campagne ou de l'effort de marketing, mais a déclaré que cette campagne constituera une partie importante de notre stratégie de croissance ».
GM annonce une nouvelle campagne pour les véhicules électriques et un logo de marque remanié - janvier 2021
Une annonce présente Malcolm Gladwell, l'auteur de « The Tipping Point », qui a influencé la culture pop et a été d’un grand support pour les candidats au MBA depuis deux décennies. D'autres incluent la surfeuse professionnelle Bethany Hamilton, l'instructeur de fitness Cody Rigsby et la joueuse Erin A. Simon. Les campagnes pour les différentes marques de GM se poursuivront sous leurs thèmes distincts. « Personne ne sera laissé de côté », insiste l'une des publicités, suggérant que GM offrira bientôt des véhicules abordables qui succèderont aux Hummer EV Edition à 143 000 $ CAD 1 et à la Cadillac Lyriq qui sont loin de ce que devrait être la famille de véhicules Ultium. Cependant, Wahl n'a révélé aucun détail sur la disponibilité future de modèles abordables, mais le déploiement de la campagne précède une série d'annonces et des discussions de la société avec les représentants de Consumer Electronics Show prévus la semaine prochaine, incluant le président de GM, Mark Reuss. Le nouveau logo remplacera la signature actuelle sur les véhicules, les enseignes et les matériaux, bien que le logo GM ne soit pas nécessairement sur tous les modèles. Il représente le changement le plus important du logo GM depuis 1964, avec un soulignement sous le «m» qui ressemble maintenant plus à une fiche d’alimentation.
GM annonce une nouvelle campagne pour les véhicules électriques et un logo de marque remanié - janvier 2021
Selon Wahl, la campagne aura trois objectifs: exciter une nouvelle génération d'acheteurs et accélérer l'adoption, démontrer l'expertise de GM dans le domaine et souligner le lancement de 30 véhicules électriques dans le monde d'ici 2025, et finalement présenter le potentiel et la puissance de la plateforme Ultium. Le changement d’identité a été conçu à l’interne et a été une source de motivation au sein de l'entreprise, bien qu'elle reconnaisse la participation de l’agence de publicité McCann au développement de la campagne. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les ventes de véhicules électriques en Allemagne ont triplé pour atteindre plus de 194 000 unités en 2020, a déclaré mercredi le président de l’autorité fédérale des transports motorisés (KBA), citant l'intérêt pour des produits plus diversifiés et pour une technologie plus fiable.
« En Allemagne, la mobilité électrique est devenue une norme courante dans le transport », a déclaré dans un communiqué, Richard Damm, président de l’autorité fédérale des transports motorisés allemand (KBA). Les ventes des véhicules tout électriques ou hybrides ont représenté 22% du marché au quatrième trimestre 2020. Il a également ajouté que le gouvernement allemand est en bonne voie d'atteindre son objectif de 7 à 10 millions de véhicules électriques immatriculés sur les routes allemandes d'ici 2030. Les véhicules électriques représentaient 1,2% de toutes les voitures particulières immatriculées en Allemagne à la fin de 2020, contre 0,5% un an plus tôt, a déclaré le représentant de la KBA. Reuters
Contribution: André H. Martel
Augmenter la disponibilité de l'électricité renouvelable pourrait inciter plus de consommateurs à acheter des véhicules électriques, en multipliant les avantages.
Le remplacement des voitures à moteur à combustion interne par des voitures électriques pourrait réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre causés par le secteur des transports. Les véhicules électriques représentent actuellement une très petite fraction du marché et les chercheurs souhaitaient identifier les éléments qui favoriseraient l’enthousiasme des acheteurs de voitures à passer à l'électricité. « Les coûts d'achat élevés d’acquisition et l’autonomie sont encore considérés comme les principaux facteurs qui empêchent les gens d'acheter des véhicules électriques », explique Kenan Degirmenci, chercheur postdoctoral à la Queensland University of Technology Business School. Mais Degirmenci et Michael Breitner, chercheurs à la School of Economics and Management de l'Université Leibniz de Hanovre en Allemagne, ont constaté que la décision des consommateurs d'acheter une voiture électrique était plutôt motivée par l'altruisme: ils veulent d’abord et avant tout s’assurer que leur achat profitera vraiment à l’environnement. Dans une étude publiée dans la revue Transportation Research Part D, les chercheurs ont interrogé 40 citoyens d’Hanovre, en Allemagne, sur leurs connaissances et leurs perceptions concernant les véhicules électriques. La plupart des commentaires des participants portaient sur l'un des trois sujets suivants: le prix, l’environnement, (incluant la disponibilité des bornes de recharge et l‘autonomie) et les avantages environnementaux. En fait, la majorité des commentaires portaient sur les avantages environnementaux. Tous les répondants à l'enquête sauf un ont déclaré que l’énergie durable était le principal facteur qui jouait en faveur de l'achat d'une voiture électrique, et près de la moitié estimaient, à juste titre, que l'électricité doit être produite à partir de sources renouvelables pour que les voitures électriques soient une alternative verte. Ces réponses suggèrent que la performance environnementale est plus importante pour déterminer la perception des gens à l'égard des voitures électriques et, en retour a une plus grande influence sur leur volonté d'acheter, que les considérations de prix ou d'autonomie. Pour valider cette hypothèse, les chercheurs ont invité 167 Hanovriens à tester des voitures tout électriques. (Le but de cet exercice était de s’assurer que les opinions des gens seraient basées sur une expérience personnelle.) Par la suite, on leur a demandé de répondre à un questionnaire qui permettait de mesurer leur opinion sur la valeur environnementale, le prix, l'autonomie et leur intention d'acheter un véhicule électrique. Les résultats de cette deuxième enquête ont confirmé que oui, l'avantage environnemental est le principal motivateur pour déterminer leur perception ainsi que leur désir d'acheter des voitures électriques, devant le prix et l’autonomie. Ce résultat est important car, comme l'ont noté les répondants lors de la première enquête, l'avantage environnemental des véhicules électriques dépend de la disponibilité d'une énergie propre. En Allemagne, environ 30% de l'énergie provient de ressources renouvelables. Aux États-Unis, où la moitié de l'électricité est produite en brûlant du charbon, le passage aux véhicules électriques augmenterait en fait les émissions de gaz à effet de serre associées au transport. Bien que l'étude actuelle soit plutôt limitée, les résultats suggèrent que l'augmentation de la disponibilité de l'électricité renouvelable encouragerait plus de consommateurs à acheter des véhicules électriques. Source: Degirmenci K et MH Breitner « Intentions d'achat des consommateurs pour les véhicules électriques: le vert est-il plus important que le prix et l'autonomie? » Anthropocene
Contribution: André H. Martel
De nouvelles données publiées aujourd’hui confirment que la vente de voitures tout électriques en Norvège a dépassé les voitures alimentées par des moteurs à essence, diesel et hybrides l'année dernière. Le constructeur allemand Volkswagen remplace Tesla en tant que premier producteur de véhicules électriques.
Les véhicules électriques (BEV) représentaient 54,3% de toutes les voitures neuves vendues dans le pays en 2020, un record mondial, contre 42,4% en 2019 et à peine 1% du marché global il y a une décennie, selon la Fédération routière norvégienne (OFV). Ayant pour objectif de devenir le premier pays à mettre fin à la vente de voitures à essence et diesel d'ici 2025, la Norvège productrice de pétrole exempte les véhicules tout électriques des taxes imposées à ceux qui dépendent des carburants fossiles. Cette politique a transformé le marché automobile du pays en un laboratoire pour les constructeurs automobiles à la recherche d'un avenir sans moteurs à combustion interne, plaçant les nouvelles marques et modèles au sommet de la listes de best-sellers ces dernières années. Parce que la vente de BEV a franchi pendant plusieurs mois la barre des 50%, 2020 fut l’année ou les ventes des voitures tout électriques ont dépassé le volume de vente combiné des modèles à moteurs à combustion interne. Le directeur général de l'OFV Oeyvind Thorsen a déclaré lors d'une conférence de presse « Nous sommes certainement sur la bonne voie pour atteindre l'objectif 2025 ». Les ventes de BEV se sont accélérées au cours des derniers mois de 2020, atteignant leur plus haut niveau pour un seul mois en décembre, soit, 66,7% du marché automobile norvégien. La marque Audi de Volkswagen a dominé le classement 2020 avec son e-tron sportback et ses véhicules utilitaires sport qui ont été les voitures particulières neuves les plus vendues en Norvège l'année dernière, tandis que le Model 3 de Tesla, lauréat 2019, a été relégué à la deuxième place. Les ventes de véhicules électriques devraient continuer de grimper en 2021, ont déclaré des analystes du secteur et des distributeurs de voitures, à mesure que de plus en plus de modèles seront mis sur le marché. « Nous prévoyons que la vente des voitures électriques dépassera 65% du marché en 2021 », a déclaré Christina Bu, qui dirige l'Association norvégienne des véhicules électriques. « Si nous y parvenons, l'objectif de ne vendre que des voitures zéro émission en 2025 sera à portée de main. Le véhicule utilitaire sport de taille moyenne de Tesla, le Model Y, devrait être disponible sur le marché norvégien cette année, tout comme les premiers VUS électriques de Ford, BMW et Volkswagen. En revanche, les voitures équipées uniquement de moteurs diésel sont passées de 75,7% pour l'ensemble du marché norvégien en 2011 à seulement 8,6% l'année dernière. En Norvège, on a vendu l'an dernier 141 412 véhicules, 76 789 étaient des véhicules tout électriques. Alors que la part de marché de l'électrique continuera d'augmenter, il existe une incertitude quant au nombre de voitures qui seront destinés à la Norvège alors que la demande européenne augmente constamment, a déclaré Harald Frigstad, directeur général de l'importateur automobile norvégien Bertel O. Steen. Le vendeur de Mercedes-Benz ainsi que des marques Kia, Peugeot, Opel, Citroën, DS et Smart, prévoit qu'environ 70% de ses ventes seront des modèles entièrement électriques en 2021. The Globe and Mail
Contribution: André H. Martel
Magna collabore avec Fisker pour développer un système avancé d'assistance à la conduite (ADAS) le pilote FI-Pilot qui sera intégré au VUS Ocean de Fisker qui devrait être sur le marché à la fin de 2022.
Cette nouvelle entente confirme la capacité de Magna de produire à grande échelle, son efficacité, la capacité de partager la plateforme pour VÉ, son potentiel pour le développement de l'ingénierie des véhicules et la coopération pour la fabrication annoncée par les deux sociétés en octobre dernier. Le partenariat se traduira par la création d'une architecture de contrôle du domaine de la programmation évolutive qui prendra en charge les technologies et les fonctionnalités pour maximiser le confort du client de l’Ocean. Incluant:
Magna et Fisker développeront ensemble des fonctionnalités ADAS uniques au domaine et plusieurs logiciels alimentés par une architecture de contrôle évolutive. En plus de tirer parti des caméras et des capteurs à ultrasons, le package ADAS comprend une technologie de radar à imagerie numérique la première sur le marché. Développé conjointement avec la start-up technologique Uhnder, basée à Austin, au Texas, ICON RADAR est le premier radar monopuce d'imagerie numérique pour le marché automobile. Fisker et Magna ont récemment conclu l'entente finale pour l’utilisation de la plateforme et l'accord de fabrication, deux mois à peine après avoir signé leur projet initial. L'Ocean de Fisker sera initialement fabriqué exclusivement par Magna en Europe. La version FM29 du VUS Ocean de Fisker sera montée sur une plateforme pour VÉ développée par Magna. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Le gouvernement fédéral renouvelle l’incitatif de 5000$ aux véhicules électriques jusqu’en mars 202210/12/2020
Le gouvernement fédéral a récemment annoncé son intention de reconduire le budget alloué aux incitatifs pour les véhicules électriques jusqu'en mars 2022.
>> Voir aussi Le rabais provincial aux VÉ prolongé jusqu'en 2026, avec un bémol Avec l'annonce du gouvernement provincial du mois d'avril qui confirmait que le financement du programme Roulez Vert serait prolongé jusqu'au 31 mars 2026, les incitatifs sur les VÉ pour les Québécois sont sécurisés pour les prochaines années, une nouvelle que l'AVÉQ accueille avec joie. Cela signifie que le consommateur qui opte pour une voiture électrifiée lors de son prochain achat aura droit à un maximum de 13,000$ à l'acquisition d'un véhicule 100% électrique neuf, que ce soit à l'achat ou la location (minimum 4 ans), et à 6,500$ à l'acquisition d'un véhicule hybride rechargeable offrant une batterie de moins de 16 kWh. Les véhicules zéro émission aident à lutter contre les changements climatiques. Nous pouvons réduire la quantité de GES émis par le secteur du transport en utilisant davantage de véhicules zéro émission. Le secteur du transport est la deuxième plus importante source d'émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada. Il est responsable du quart des émissions de GES au pays, et près de la moitié d'entre elles sont produites par les voitures et les véhicules utilitaires légers. Petit résumé des conditions d'admissibilité provincial et fédéral 100% électrique: Vous obtiendrez un incitatif de 13,000$ au total (déduit après les taxes) pour votre véhicule électrique avec une batterie de plus de 16 kWh (donc la majorité des véhicules 100% électrique) tant que le prix ne dépasse pas 55,000$ au fédéral et 60,000$ au provincial. Au fédéral, une condition additionnelle est qu'un modèle de base du véhicule choisit doit être disponible sous 45,000$ (même si votre achat vise une version du véhicule avec plus d'options) EXEMPLE: Chevrolet Bolt et Tesla Model 3, les deux sont offerts en version de base à moins de 45,000$, donc les deux ont accès à un rabais de 13,000$ tant que la version équipée que vous choisissez coûte moins de 55,000$. La version Premier de la Bolt est donc admissible, mais la version AWD de la Model 3 à 65,000$ ne rend pas cette version admissible, seule la version Standard Plus à propulsion est admissible. Hybride rechargeable: Vous obtiendrez un incitatif de 6,500$ au total (déduit après les taxes) pour votre véhicule électrique avec une batterie de moins de 16 kWh (donc la majorité des hybrides rechargeables) tant que le prix ne dépasse pas 55,000$ au fédéral et 60,000$ au provincial. Au fédéral, une condition additionnelle est qu'un modèle de base du véhicule choisit doit être disponible sous 45,000$ (même si votre achat vise une version du véhicule avec plus d'options) EXEMPLE: Le Ford Escape Plug in avec sa batterie de 14,4 kWh se voit offrir un rabais total de 6,500$, mais le Toyota RAV 4 Prime avec sa batterie de 18,1 kWh se voit offrir un rabais total de 13,000$. EXCEPTION: La Chrysler Pacifica, la seule fourgonnette familiale sur le marché, et fabriquée en Ontario en plus, se voit être admissible au programme fédéral même si son prix de base est plus élevé que 45,000$. Comment obtenir l'incitatif Les incitatifs pour l'achat de véhicules zéro émission (VZE) s'appliqueront au point de vente (c.-à-d. chez les concessionnaires ou en ligne) directement sur l'acte de vente ou le contrat de location des véhicules admissibles achetés ou loués. Votre concessionnaire sera responsable de remplir la documentation requise pour recevoir l'incitatif.
Contribution: Simon-Pierre Rioux
Propulsion Québec dévoile sa nouvelle étude sur l'électrification des parcs de véhicules au Québec9/12/2020
Propulsion Québec, la grappe des transports électriques et intelligents, a dévoilé aujourd'hui une toute nouvelle étude intitulée « L'électrification des parcs de véhicules au Québec : l'adoption de véhicules moyens et lourds électriques dans les parcs commerciaux et institutionnels ».
Afin d'identifier et de prioriser des stratégies à mettre en place pour accélérer l'électrification des parcs de véhicules commerciaux et institutionnels au Québec, Propulsion Québec a mandaté la firme de consultation Dunsky Expertise en énergie pour la réalisation d'une analyse sur l'adoption des véhicules moyens et lourds électriques. Bonification des stratégies pour accélérer l'électrification des parcs de véhicules L'étude démontre que l'électrification des véhicules dans les secteurs commercial et institutionnel fait encore face à de nombreuses barrières au niveau de l'acquisition du véhicule, de la recharge, des enjeux opérationnels et internes ainsi qu'au niveau des expertises et compétences, tant au Québec qu'ailleurs en Amérique du Nord. Ces dernières devront progressivement disparaitre pour permettre aux opérateurs de parcs de véhicules de prendre pleinement le virage électrique. L'étude révèle que le Québec possède les leviers nécessaires pour l'accélération de l'électrification des parcs de véhicules, mais une bonification de plusieurs de ces stratégies est nécessaire. À la suite de l'analyse des barrières et leviers des études de cas internationales, une analyse comparative a fait ressortir que la taille du parc, plutôt que le type de parc, est l'élément différenciateur le plus important pour déterminer l'impact des barrières sur les opérateurs. Différentes lacunes à corriger et de potentielles améliorations sont également relevées, et différentes pistes d'actions sont recommandées. Le lancement de la vague d'électrification des parcs de véhicules commerciaux et institutionnels repose sur l'application rigoureuse des recommandations formulées dans l'étude, en débutant par les stratégies prioritaires qui touchent notamment les aspects règlementaires et financiers. Les études de cas présentées montrent clairement que de telles initiatives amènent des résultats extrêmement positifs, comme par exemple en Californie, dont le Québec peut prendre exemple. Citations « Cette étude dévoile les stratégies essentielles à mettre de l'avant pour accélérer l'adoption des véhicules moyens et lourds électriques au sein des parcs commerciaux et institutionnels au Québec. En comparant la situation de la province avec différentes études de cas internationales, nos travaux de recherche dévoilent plusieurs lacunes communes. En les identifiant et en les comparant ainsi, nous sommes en mesure de surmonter ces difficultés et trouver des solutions novatrices afin d'y faire face. Ce changement profond pour une énergie plus verte et durable sera un atout incontournable pour notre économie et consolidera la position de leader qu'occupe le Québec au niveau de l'électrification des transports. Nous avons les moyens de montrer l'exemple tout en diversifiant notre économie et en réduisant nos émissions de GES », a déclaré Sarah Houde, présidente-directrice générale de Propulsion Québec, la grappe des transports électriques et intelligents. « Hydro-Québec sera au rendez-vous pour soutenir l'électrification des parcs de véhicules. Nous souhaitons être un partenaire privilégié et de confiance pour aider les entreprises et les institutions en les appuyant dans la mise en place des infrastructures de recharge nécessaires à l'électrification de leurs flottes de véhicules », a mentionné France Lampron, directrice - Électrification des transports d'Hydro-Québec. « L'électrification des flottes de véhicules des entreprises québécoises fait partie de notre plan pour la transition énergétique. Demeurant fidèle à notre rôle d'accompagnement aux entreprises, nous souhaitons que celles-ci puissent électrifier leurs flottes dans les meilleures conditions possibles. Une réflexion est donc essentielle pour mettre en œuvre les mesures nécessaires pour surmonter les obstacles identifiés à l'électrification des flottes de véhicule », soutient pour sa part Christian G. Brosseau, vice-président aux investissements, Capital structurant, énergie et environnement au Fonds de solidarité FTQ. Les recommandations de Propulsion Québec Pour répondre aux besoins prioritaires soulevés, quinze recommandations ont été formulées, applicables sur un horizon de dix ans, soit de 2020 à 2030. Parmi celles-ci, nous retrouvons :
En plus des quinze recommandations, huit actions précises ont été soulevées dans l'étude pour permettre aux opérateurs de parcs de véhicules de contribuer à accélérer l'électrification des véhicules au Québec. La réalisation de cette étude a été rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec, d'Hydro-Québec et du Fonds de solidarité FTQ. Pour en apprendre davantage sur l'électrification des parcs de véhicules au Québec, consultez l'étude complète disponible sur notre site web. À propos de Propulsion Québec La grappe des transports électriques et intelligents du Québec mobilise tous les acteurs de la filière autour de projets concertés ayant pour objectif de positionner le Québec parmi les leaders du développement et de l'implantation des modes de transport terrestre favorisant les transports électriques et intelligents. Créé en 2017, Propulsion Québec compte aujourd'hui plus de 180 membres de différents secteurs et déploie ses ressources selon sept chantiers distincts visant à développer et soutenir des projets innovants. La grappe bénéficie de l'appui financier du gouvernement du Québec, du gouvernement du Canada, de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), du Fonds de solidarité de la FTQ, de Québecor, d'Attrix et d'Hydro-Québec. SOURCE: Propulsion Québec CISION
Contribution: André H. Martel
À Contresens : le film qui démonte les intox sur la voiture électrique tient ses promesses !29/11/2020
(Article tiré du site français Automobile Propre)
Nous l’attendions avec curiosité : l’avant-première du film A Contresens diffusé sur internet ce 4 novembre ne nous a pas déçus, bien au contraire. Reprenant une à une les contre-vérités et les « fake news » diffusées sur certains médias à propos de l’empreinte écologique et sociale du véhicule électrique, Marc Muller et Jonas Schneiter sont partis enquêter sur le terrain, dans les mines du Congo, les salars du Chili ou une usine de recyclage des batteries en Belgique. Et ils montrent de manière magistrale comment des informations ont été manipulées par certains lobbys et groupes d’intérêt pour discréditer la voiture électrique.
Terres rares, cobalt, lithium, émissions de CO2, recyclage des batteries : la voiture électrique ne serait pas aussi verte qu’espéré. C’est du moins l’image qui est véhiculée depuis maintenant plusieurs années par bon nombre de médias. « À force de voir des infos à charge, j’ai décidé de vérifier par moi-même » explique Marc Muller, un producteur et journaliste de la RTS (Radio Télévision Suisse). Avec Jonas Schneiter et Zelda Chauvet, il a mené une enquête pendant 2 ans. En utilisant les grands moyens puisque leur recherche de la vérité les a menés jusqu’aux mines de cobalt du Congo, en passant par les salars du Chili – où est extrait le lithium – et par une usine de recyclage de batteries en Belgique. Ils ont aussi démonté complètement deux voitures, l’une électrique (Renault Zoé), l’autre à essence (Fiat Punto) dont ils ont analysé les pièces au microscope électronique.
Pas de terres rares dans les batteries Première révélation : il n’y a pas de terres rares dans la Renault ZOE, ni dans la batterie, ni dans le moteur. En revanche, il y en a bien dans le pot catalytique de la Fiat Punto, comme dans ceux de la plupart des voitures thermiques. Pour les visiteurs assidus d’Automobile Propre, ce n’est pas une surprise. En effet, dans une enquête publiée en février 2018, nous vous avions déjà expliqué qu’il n’y a pas de terres rares dans les batteries lithium-ion. Cette démonstration faite dans le film vient donc confirmer magistralement que le procès fait aux batteries des VE, lesquelles contiendraient des terres rares dont l’extraction serait extrêmement polluante et irrespectueuse des droits humains, est totalement injustifié. Malheureusement, bon nombre de journalistes peu scrupuleux ou peu sérieux continuent à propager cette fake news. Dans le film, Marc Muller s’est notamment rendu chez Guillaume Pitron, auteur du livre La guerre des métaux rares et il l’a interrogé sur la question. Devant la caméra, Guillaume Pitron a répété une nouvelle fois les contre-vérités qu’il propage sur toutes les chaînes. Enquête sur le lithium Un autre élément présent dans les batteries est fortement décrié. Son extraction dans les déserts salés (« salars ») d’Amérique du Sud par pompage de saumures en profondeur ferait fuir les flamands roses et priverait d’eau potable les populations des alentours. Pour en avoir le cœur net, Marc Muller et son équipe se sont rendus dans le salar d’Atacama, dans le nord du Chili. Après avoir interrogé des habitants, des défenseurs de la nature, des ONG locales et des dirigeants de la société SQM, responsable de l’extraction, Marc Muller n’a trouvé aucune preuve formelle de la véracité des reproches faits à l’exploitation du lithium dans ces régions. « Le fait est qu’aucune étude ne prouve que ces pompages sont nuisibles à l’environnement, mais aucune ne démontre le contraire non plus », explique-t-il. Concernant les flamands roses, d’autres raisons peuvent expliquer leur raréfaction dans la zone : « Il y a eu des sècheresses terribles, entrecoupées de pluies diluviennes qui peuvent avoir provoqué leur déplacement vers des régions voisines », nous dit-il. Cependant, Marc Muller a découvert une information intéressante communiquée par SQM : le lithium est en réalité un sous-produit, pour ne pas dire un déchet, issu de l’exploitation du principal élément extrait dans les salars, le potassium. La production de lithium ne consomme donc pas d’eau supplémentaire par rapport à celle qui est pompée pour l’obtention du potassium, lequel est très prisé pour la fabrication d’engrais. Au passage, le film signale une autre information essentielle que nous avons récemment révélée dans un article du site revolution-energetique.com, le petit frère d’Automobile Propre : la majorité du lithium utilisé dans le monde et dans les batteries ne provient pas de ces salars d’Amérique latine, mais bien de mines situées en Australie dans lesquelles la technique d’extraction ne nécessite pas de pompage d’eau. Cobalt : pas d’enfants dans les mines Dans les mines de cobalt situées dans la République démocratique du Congo, aux alentours de Kolwezi, Marc Muller et son équipe ont enquêté sur la présence d’enfants. 50 à 60 % de la production mondiale de cobalt proviennent de cette région. Selon le constat des journalistes, le cobalt y est principalement extrait dans d’immenses mines industrielles. La plus importante est exploitée par la multinationale Glencore. Aucun enfant n’y travaille, pour une raison bien simple : la production, entièrement mécanisée, est réalisée par des machines géantes. L’exploitation d’enfants n’y serait donc d’aucune utilité. D’où viennent alors les photos dénonçant le travail d’enfants dans ces mines ? Réponse : des mines artisanales d’où sont issus 20 % du cobalt extrait dans le pays. La moitié d’entre elles sont légales et exploitées par des coopératives bien organisées et surveillées. Comme Marc Muller a pu le vérifier, aucun enfant n’y est utilisé. L’autre moitié sont des mines illégales. Des habitants et des familles pauvres creusent le sol, souvent dans leur jardin, à la recherche de minerai de cobalt dont la revente leur procure de maigres revenus leur permettant de survivre. Les autorités n’interviennent pas, car cette activité est souvent le seul moyen de subsistance de ces familles. C’est dans ces petites mines familiales et illégales, lesquelles représentent à peine 5 % de la production mondiale de cobalt, qu’il est possible de photographier le travail d’enfants… puis de publier ensuite les images dans des reportages à sensation qui feront le tour du monde pour ternir la réputation des véhicules électriques et de leurs batteries. Recyclage des batteries Qu’en est-il enfin du sort des batteries en fin de vie ? Contrairement à la fausse rumeur qui circule, leur recyclage est non seulement possible, mais rendu obligatoire par une directive européenne. Les lecteurs d’Automobile Propre le savent depuis longtemps puisque nous avons déjà publié 2 reportages sur des usines de recyclage, l’une exploitée par la SNAM près de Lyon, l’autre par l’entreprise allemande Duesenfeld. Celle-ci a d’ailleurs mis au point une technologie peu énergivore dont l’impact sur l’environnement est particulièrement réduit. Recyclage des batteries : de plus en plus vert Marc Muller est allé en observer une autre, celle du groupe belge Umicore, située à Hoboken près d’Anvers. Ses conclusions sont conformes à ce que nous vous avions déjà expliqué : 95 % des composants des batteries sont recyclés, y compris le cobalt « qui peut être réutilisé à l’infini », précise le journaliste. Une désinformation organisée Après la diffusion du film, nous avons pu assister à un débat « virtuel » auquel a participé l’aéronaute et l’écologiste suisse Bertrand Piccard. Ce fut notamment l’occasion de revenir sur une question déjà abordée dans le film : quelle est l’origine de tous ces mensonges et contre-vérités qui ternissent l’image verte des véhicules électriques ? « Des fausses informations sont notamment propagées par les lobbys du pétrole » pour qui le développement de l’électromobilité constitue une menace sérieuse, explique Marc Muller. Il cite notamment les frères Koch, deux magnats américains du pétrole. Nous vous en avions déjà parlé sur ce site en 2017 à l’occasion d’une vidéo intitulée « Les sales secrets des voitures électriques » qu’ils avaient financée et diffusée à l’époque. « Certains constructeurs automobiles ont aussi cherché à discréditer la voiture électrique, pour gagner du temps », poursuit Marc Muller. « Les constructeurs européens ne croyaient pas vraiment au développement des véhicules électriques. Il a fallu le dieselgate pour avancer parce qu’ils ont perdu à cette occasion tout soutien politique. Ce contexte les a complètement chamboulés », nous confiait-il dans une récente interview. Particulièrement visé, Carlos Tavares, le patron de PSA n’a pas été épargné, ni dans le film ni pendant le débat qui a suivi. « Au fur et à mesure de nos investigations, nous avons remarqué que celui qui a le plus menti sur les véhicules électriques, c’est Carlos Tavares, le patron de PSA. Il a menti sur les véhicules électriques, sur l’impact des véhicules en général sur le climat. Alors qu’il était responsable à une époque du programme VE chez Renault ». Rédaction: Bernard Deboyser Source: Automobile Propre
Simon-Pierre Rioux et les membres du conseil d’administration de l’AVÉQ sont fiers de vous inviter à visionner l'avant-première de ce documentaire de 90 minutes jeudi 17 décembre 2020 à 19:00 suivi d’un webinaire avec une période Q&R avec les producteurs et des invités très spéciaux à la fin de la présentation.
Prix: 12$CAD moins un rabais de 3$ pour les membres OR de l’AVÉQ (obtenez votre code promo dans le Portail membre) Il est temps que la désinformation laisse la place à la réalité! Joignez-vous à nous le 17 décembre, invitez vos amis à accepter l’invitation. Déjà que le Québec est un chef de file dans l’électromobilité, donnons-nous des outils supplémentaires pour accélérer notre transition vers un futur sans émission. Au plaisir de vous y rencontrer. P.S. Plus de détails suivront
Contribution: André H. Martel
Propulsion Québec, la grappe des transports électriques et intelligents, a dévoilé hier une toute nouvelle étude intitulée « Les batteries de véhicules électriques en fin de vie et leur gestion par un mécanisme de responsabilité élargie des producteurs (REP) ».
Afin d'encadrer la gestion des batteries de VÉ en fin de vie et d'en limiter les risques pour l'environnement, Propulsion Québec a mandaté la firme de consultation EY pour la réalisation d'une analyse sur l'applicabilité d'un mécanisme de responsabilité élargie des producteurs (REP) au Québec. L'étude fait état des principaux obstacles et opportunités reliés à la mise en place d'un mécanisme de REP au Québec et, pour ce faire, présente :
La REP, une solution à la gestion du recyclage des batteries en fin de vie L'étude démontre que le mécanisme de responsabilité élargie des producteurs (REP), déjà bien établi au Québec pour d'autres produits, est un cadre règlementaire applicable aux batteries de VÉ avec suffisamment de flexibilité. Le cadre juridique nord-américain actuel ne présente d'ailleurs pas d'enjeu pour la mise en place d'un tel mécanisme de recyclage des batteries lithium-ion ; elle serait même complémentaire aux autres règlementations en place, notamment sur le recyclage des véhicules hors d'usage, des piles et batteries et du transport des matières dangereuses. La REP permettrait également de répondre aux enjeux des acteurs clés du marché, notamment en ce qui concerne la gestion environnementale et sécuritaire de la fin de vie des batteries. Déjà éprouvée pour les batteries de VÉ en Europe, la REP pourrait représenter au Québec une première en Amérique du Nord. La mise en place de ce mécanisme de recyclage des batteries des véhicules électriques permettrait au Québec de consolider son portefeuille d'expertises en matière d'électrification des transports en plus de se positionner comme un leader nord-américain. Cette étude révèle que les coûts de la REP ne seraient pas un frein au marché des véhicules électriques, selon une première estimation financière. Contrairement à la perception générale, ce mécanisme n'est pas à l'origine des coûts de recyclage qui sont inévitablement présents lors du cycle de vie d'une batterie. Les analyses menées sur la règlementation, les enjeux soulevés par les parties prenantes, les pratiques privées et publiques à l'international et le scénario envisagé montrent que la REP serait une bonne solution pour répondre aux défis actuels et futurs. L'étude suggère des facteurs de succès clés pour assurer le succès de la REP pour les batteries des VÉ au Québec. Citations « D'ici 2050, on estime que près de 70 % du parc de véhicules nord-américain sera électrifié, ce qui aura un impact majeur sur la chaîne de valeur dans l'industrie de l'électrification des transports et notamment sur la gestion des batteries des VÉ. Le Québec a le leadeurship nécessaire pour planifier la collecte et la gestion des batteries des VÉ en fin de vie et la REP s'avère être une bonne solution pour répondre aux défis actuels et futurs, selon certaines recommandations que nous avons formulées. Il faut travailler dès maintenant sur des solutions concrètes pour répondre aux défis reliés à la gestion des batteries des VÉ en fin de vie. Cette étude détermine les enjeux clés et propose des scénarios de déploiement possibles grâce aux efforts des parties prenantes et des principaux acteurs du marchés consultés tout au long du processus de recherche et d'analyse », a souligné Sarah Houde, présidente-directrice générale de Propulsion Québec. « Le Gouvernement du Québec est fier de soutenir les travaux de Propulsion Québec. Cette étude permet d'identifier des pistes de solution et d'entreprendre des actions pour une utilisation responsable des batteries de véhicules électriques en fin de vie. Les constats et conclusions sont intéressants. Il est essentiel d'examiner dès maintenant, avec la collaboration des différents partenaires, les avenues qui s'offrent à nous. Le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques prévoit justement de mener cette réflexion plus loin », a affirmé M. Jonatan Julien, ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la Côte-Nord. « Avec la filière de la batterie, nous allons développer un véritable modèle d'économie circulaire. À partir de l'extraction durable de nos minéraux jusqu'au recyclage de la batterie, nous allons miser sur nos technologies d'avant-garde pour développer une industrie du transport électrique durable, avec la plus faible empreinte carbone », a mentionné Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie et de l'Innovation. Les recommandations de Propulsion Québec L'étude propose les pistes d'actions suivantes si le gouvernement du Québec décidait d'aller de l'avant avec une modification règlementaire pour régir les batteries des VÉ en fin de vie :
Cette étude a été réalisée avec la participation financière du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles, du ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de RECYC-QUÉBEC, d'Appel à Recycler Canada, de l'Association des recycleurs de pièces d'autos et de camions, d'Hydro-Québec, de Recyclage Lithion, de Nemaska Lithium, de Nouveau Monde Graphite et de Mason Graphite. Pour en apprendre davantage sur la gestion des batteries lithium-ion en fin de vie par un mécanisme de responsabilité élargie des producteurs (REP), consultez l'étude complète et l'énoncé de position disponibles sur notre site web. À propos de Propulsion Québec La grappe des transports électriques et intelligents du Québec mobilise tous les acteurs de la filière autour de projets concertés ayant pour objectif de positionner le Québec parmi les leaders du développement et de l'implantation des modes de transport terrestre favorisant les transports électriques et intelligents. Créé en 2017, Propulsion Québec compte aujourd'hui plus de 180 membres de différents secteurs et déploie ses ressources selon sept chantiers distincts visant à développer et soutenir des projets innovants. La grappe bénéficie de l'appui financier du gouvernement du Québec, du gouvernement du Canada, de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), de Québecor et d'ATTRIX. CISION
Contribution: André H. Martel
Une coalition de services publics, de fabricants de véhicules électriques et de producteurs de minéraux a annoncé aujourd’hui qu’ils avaient formé une nouvelle association pour faire pression pour ne vendre que des véhicules 100% électriques d’ici 2030.
Le groupe, surnommé la Zero Emission Transportation Association, fera pression pour favoriser des politiques pour aider le secteur en croissance, comme des incitatifs aux points de vente, des investissements dans l’infrastructure fédérale et des normes de performance renforcées pour les véhicules zéro émissions. La nouvelle coalition est convaincue que le soutien aux véhicules électriques créera des centaines de milliers d’emplois, avec des avantages répartis dans l’ensemble des États dans des secteurs aussi variés que la fabrication et la production de minéraux rares et les services publics. « Nous avons l’option d’investir dans ce secteur, être compétitifs et profiter de la situation, ou de céder ce leadeurship à d’autres intérêts commerciaux étrangers », a déclaré Joe Britton, directeur exécutif du groupe. « Nous devons démontrer que nous sommes des créateurs d’emplois dans tous nos États. » L’objectif est que toutes les ventes de véhicules légers, moyens et lourds soient entièrement électriques d’ici 2030. Qui sont les membres de ce groupe de pression ? Les membres du groupe incluent les principaux services publics comme Pacific Gas and Electric, Duke Energy, Viestra, Southern Company et Con Edison. Parmi les autres participants figurent Tesla, Lordstown Motor Co. et Uber, bien qu’aucun des principaux constructeurs automobiles traditionnels ne soient encore impliqués. Les producteurs d’infrastructures de recharge comme ChargePoint, EVgo et Volta sont également membres, tout comme les producteurs de minéraux comme Albemarle, Iooneer et Piedmont Lithium. Les perspectives face au Congrès : De nombreux républicains ont refusé de soutenir l’industrie, et plusieurs législateurs de haut niveau, en particulier le président du comité sénatorial sur l’environnement et les travaux publics, le sénateur John Barrasso (R-Wyo.), se sont opposés à l’expansion des crédits d’impôt pour les véhicules électriques. Cependant, Britton soutient que la vision politique est en train de changer en raison de l’énorme potentiel d’emplois ainsi que la possibilité de stimuler le secteur manufacturier américain. Le nouveau groupe veut dès maintenant faire pression pour élargir les crédits d’impôt pour les véhicules électriques dans le cadre du processus d’appropriation des crédits pour l’année en course année et influencer positivement la législation sur les mesures de relance économique l’an prochain. « Nous voulons être prêts immédiatement parce qu’il y a une foule d’opportunités qui s’offrent à nous », a-t-il dit. « nous ne voulons pas être laissés pour compte. » Britton a finalement déclaré que le groupe visait à fournir à l’équipe de transition du président élu Joe Biden et aux dirigeants du Congrès une stratégie et une feuille de route pour stimuler le secteur d’ici la fin de l’année. Par Anthony Adragna Pour plus de détails concernant la ZETA: ZETA (Zero Emission transportation Association
Contribution: André H. Martel
Le PDG de Ford, Jim Farley, a déclaré vendredi que la société envisageait de fabriquer ses propres batteries de véhicules électriques.
Selon l’agence Reuters, lors du virtuel Reuters Automotive Summit, Jim Farley a confirmé : «Nous sommes en réflexion concernant la fabrication de cellules de batterie. Je pense que c'est normal d’y réfléchir pour répondre à l’augmentation de la production de VÉ.» C'est une réponse très différente de celles données par deux autres dirigeants de Ford plus tôt dans l'année, y compris l'ancien PDG Jim Hackett en juillet dernier et le directeur du développement produit et des achats Hau Thai-Tang en août. Thai-Tang avait alors déclaré qu'il n’y avait pas un niveau de production suffisant pour rentabiliser une usine de batteries. Dans une interview avec Green Car Reports avant la présentation de la fourgonnette électrique E-Transit la semaine dernière, Mark Kaufman, directeur mondial de l'électrification de Ford, a déclaré que E-Transit marquait le début d'un potentiel nouveau réseau d'approvisionnement au sein de l'entreprise qui permettrait de profiter d’une intégration verticale pour renforcer le développement des véhicules électriques.
Ford E-Transit 2022
«Nous n’avions pas encore intégré notre système vertical de production pour bâtir les moteurs de la Mustang Mach-E, cependant, nous profiterons du lancement de la Transit pour assurer la production de nos moteurs à l’interne», a-t-il déclaré, « les moteurs et les boites de vitesses proviendront tous deux de notre usine de transmission Ford de Van Dyke à Sterling Heights, Michigan. » Lorsque nous lui avons demandé si ces composants devraient être utilisés dans le prochain F-150 électrique, Haufman a déclaré : «Comme vous pouvez l’imaginer, nous devons assurer la pérennité de notre technologie de façon à réutiliser cette expertise pour des moteurs qui seront réutilisés dans nos futurs véhicules.» Kaufman a expliqué que la Mustang Mach-E avait été un projet spécial au sein de l'entreprise et qu'il était à cette époque logique de se tourner vers un fournisseur, cependant, à mesure que les VÉ prendront de l'ampleur dans l'entreprise et que nous ajouterons des produits, l'intégration verticale deviendra logique pour Ford.
Teaser du prototype Ford F-150 électrique
Ford a annoncé son intention de déployer plus de véhicules électriques commerciaux, de produire un deuxième modèle en plus du Mach-E au Mexique et même de construire jusqu'à 5 véhicules électriques au Canada à partir de 2025 incluant un projet en cours avec Rivian et de produire certains de ses modèles emblématiques en versions électriques. Cependant, contrairement à GM, la compagnie n'a pas détaillé ses intentions ni prévisualisé les véhicules électriques qui ne sont toujours pas prévu avant 2025 et peut-être même plus tard. Kaufman a répondu, lorsqu'on lui a demandé pourquoi il n'y avait pas encore de vue d'ensemble pour Ford. «Plutôt que de faire des prévisions sur 10 ans, nous privilégions une stratégies de divulgation de nouveaux produits pour de plus courtes périodes, seulement une à deux années à venir.
Ford Mustang Mach-E 2021
Le transfert complet vers des batteries de Ford viendra possiblement dans quelques années seulement. Actuellement, une usine LG Chem en Pologne assure la fourniture de batteries pour ses Mustang Mach-E et E-Transit, tandis que SK Innovation devrait fournir des batteries pour le F-150 Electric à partir d'une nouvelle usine américaine, en Géorgie. Kaufman a souligné que si la fabrication de certains composants à l’interne est importante, ce n’est qu’une pièce du puzzle. «Il s’agit de fabriquer plus que des batteries et des moteurs», a-t-il déclaré. «Nous devrons vraiment développer un écosystème numérique intégré et développer pour Ford une plateforme d'essai technologique.»
Ford Mustang Mach-E, mise à jour de téléchargement!
Concernant la Mustang Mach-E, Kaufman a déclaré que même s’ils ont sous-traité une partie du système de propulsion, le travail sur les données, la connectivité et les mises à jour en direct ont permis ce qu'il a appelé «la plus grosse révolution». Kaufman n’a pas précisé les attentes de Ford en matière de volume de ventes aux États-Unis, mais a cependant laissé entendre qu'elles étaient basées sur l'espoir qu’un tiers de tous les véhicules vendus dans le monde d'ici 2030 pourraient être des véhicules électriques. "Utiliser des mesures traditionnelles pour prédire les volumes de ventes futurs ne fonctionne vraiment plus", nous a-t-il dit la semaine dernière, et il a également confirmé que Ford a un groupe de travail permanent qui se réunit chaque semaine pour s'assurer que la compagnie ajuste sa production en fonction de la demande. Ce groupe de travail sera en mesure de donner le feu vert à sa propre production de batteries quand ou lorsque ce sera pertinent de le faire. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
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