L’Institut du véhicule innovant (IVI) est heureux d’annoncer qu’une subvention de 1 245 560 $ vient de lui être accordée pour mener à bien son projet « Flotte Rechargeable – Camions lourds », qui lui permettra de faciliter la transition énergétique des industriels et des municipalités quant à leur parc de véhicules lourds. Le projet « Flotte Rechargeable – Camions lourds » est soutenu financièrement dans le cadre d’Action-Climat Québec, un programme du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques découlant du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques. Après avoir réalisé un projet d’intégration de voitures électriques dans les parcs privés et municipaux au Québec, c’est vers le marché de l’industrie du camion lourd que l’IVI se tourne. Bien que le changement vers l’électrification des véhicules lourds dans les entreprises puisse paraître plus difficile, il aura un impact important sur la réduction des GES, d’autant que le transport routier de marchandises est un service essentiel qui ne peut pas être contourné. Ce projet, qui vise à faciliter les changements de comportements et de pratiques pour encourager l’adoption d’une nouvelle technologie, va permettre d’outiller les gestionnaires de flottes de véhicules lourds et les aider à prendre une décision éclairée quant à l’électrification de leur parc. Il se déclinera en trois volets, échelonnés sur 36 mois. Le premier volet sera consacré à l’organisation par l’IVI de 8 ateliers régionaux, à échelle du Québec, qui seront dispensés à un public de gestionnaires de flottes de véhicules lourds issus d’une centaine d’entreprises, organisations ou municipalités. Ces rencontres permettront de les éclairer sur l’ensemble des considérations associées à un projet d’électrification et seront l’occasion pour eux de faire l’essai de camions électriques. Lors du second volet, 30 entreprises auront l’opportunité de faire analyser leurs données d’utilisation et seront guidées pour amorcer leur transition. Enfin, le troisième volet permettra à 5 entreprises de faire l’essai pendant un mois d’un camion électrique dans leurs flottes. "L’Institut du véhicule innovant va, par son projet «Flotte rechargeable – Camions lourds», faciliter le virage électrique dans les entreprises, en travaillant de concert avec ses partenaires de l’industrie. Nous allons informer, outiller et former gratuitement les propriétaires et exploitants de véhicules lourds pour les aider à électrifier leur flotte, en plus d’offrir la démonstration de camions électriques en contexte d’opérations réelles." François Adam, ing., directeur général de l’Institut du véhicule innovant. Pour mener à bien ce projet, l’IVI va pouvoir compter sur une forte collaboration de la part de ses partenaires de l’industrie du transport. Ceux-ci vont agir à titre d’experts et fournir un portait fidèle du domaine, de ses connaissances, ses enjeux et ses besoins, en plus de prêter des camions électriques pour les ateliers de « ride&drive » et les phases de démonstration. Les informations clés et les points de vue de ces partenaires seront hautement utiles à l’IVI, qui sera en mesure de proposer des solutions adaptées à la réalité et aux besoins des industriels. Ainsi, l’IVI poursuit son objectif d’abaisser les barrières à l’adoption des véhicules électriques dans les parcs de véhicules du Québec, initié avec l’expérience du projet Flotte Rechargeable, qui avait été soutenu financièrement dans le cadre d’Action-Climat Québec en 2017. Au total, pas moins de 30 entreprises réparties dans la province et plus de 300 employés avaient participé aux essais. À terme, 63% des entreprises avaient changé leur pratique et adopté des véhicules électriques. Nous pouvons donc affirmer qu’un tel projet de sensibilisation nationale apporte des résultats concrets et qui perdurent, ce qui donne beaucoup d’espoir pour la suite. IVI
Contribution: André H. Martel
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Investissement du gouvernement du Québec de plus de 12 M$ pour le nouveau bâtiment de l'IVI22/11/2019
Le ministère de l’Économie et de l’Innovation a octroyé une aide financière de 12,7 M$ au Cégep de Saint-Jérôme pour la construction d’un nouveau bâtiment pour l’Institut du véhicule innovant. Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, en a fait l’annonce aujourd’hui, en compagnie de la ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides, Sylvie D’Amours et du député de Saint-Jérôme M. Youri Chassin. Cet investissement important provient du Programme de soutien aux organismes de recherche et d’innovation, volet 4 – Soutien au financement d’infrastructures de recherche et d’innovation (PSOv4) du gouvernement. La concrétisation de ce projet d’agrandissement marque un tournant majeur dans l’histoire de l’IVI, puisque ce bâtiment deviendra un espace d’innovation unique au Québec et au Canada.
Soucieux de sa contribution pour la protection de l’environnement et du développement durable, le futur bâtiment de l’IVI se veut un espace d’innovation unique au Canada qui reflètera les meilleures pratiques d’efficacité énergétique. Dans la même perspective, la future construction visera l’utilisation de matériaux locaux, dont le bois. La nouvelle construction aura une superficie totale de 2712 m2. Cet agrandissement permettra entre autres à l’IVI de réaliser 3 projets destinés aux véhicules lourds simultanément.
Cette nouvelle construction permettra le rapatriement des autres installations de l’IVI (bureaux administratifs, atelier de travail et laboratoire) sous un même toit. Ainsi, en regroupant ses effectifs dans un endroit plus grand et mieux adapté, l’IVI sera en mesure de répondre à la demande grandissante des entreprises québécoises qui souhaitent être soutenues dans la recherche appliquée, la conception et l’intégration de technologies novatrices dans la filière du véhicule électrique et intelligent. Le Cégep de Saint-Jérôme et l’IVI peuvent également compter sur l’appui important de la Ville de Saint-Jérôme, qui a cédé un terrain situé dans le quartier industriel. Reconnue comme une ville pionnière et pilote dans le domaine des véhicules électriques, la Ville de Saint-Jérôme réaffirme ainsi son désir de continuer à promouvoir l’électrification des transports. « Depuis plus de 20 ans, Saint-Jérôme est active dans le domaine des nouvelles technologies en transport. Grâce à une multitude de projets passés et actuels, notre cité de possibilités se positionne comme un leader par sa vision, qui facilite l’interaction des sphères de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de la formation », a souligné Stéphane Maher, maire de Saint-Jérôme. « Avec leur approche terrain très concrète, les centres collégiaux de transfert de technologie appuient les entrepreneurs québécois et transforment leurs idées en projets, en plus de propulser les avancées technologiques au Québec. L’Institut du véhicule innovant en est un bel exemple : depuis 2015, il soutient les PME dans l’implantation de technologies novatrices dans le domaine des transports. Le projet annoncé aujourd’hui génèrera des retombées significatives en ce qui concerne la valorisation des sources d’énergie dans le secteur des transports et la formation collégiale et universitaire des étudiants. On peut s’attendre à un espace d’innovation unique au Canada, et le gouvernement du Québec est fier d’y contribuer », a affirmé le ministre Pierre Fitzgibbon. L’agrandissement de l’Institut du véhicule innovant qui détient le statut de Centre collégial de transfert de technologie (CCTT) profitera également aux enseignants et aux étudiants du Cégep de Saint-Jérôme qui participent à différents projets. « Nous avons une richesse incroyable au Québec qui est de fabriquer de l’énergie grâce à une ressource renouvelable et nous avons tous les atouts pour devenir un leader dans le développement, la fabrication et la commercialisation des technologies en lien avec l’électrification des transports et l’intelligence véhiculaire. Grâce à cet appui de taille du ministère de l’Économie et de l’lnnovation, nous pourrons enrichir l’enseignement, mais également avoir un impact important sur l’économie des Laurentides et de partout au Québec. », a déclaré Nadine Le Gal, directrice générale du Cégep de Saint-Jérôme. Grâce à cet investissement et au nouveau terrain, l’Institut du véhicule innovant pourra embrasser pleinement sa croissance. De ce fait, l’annonce du projet d’agrandissement arrive à point pour l’IVI qui prévoit augmenter ses effectifs dans les prochaines années. « Depuis 5 ans, l’IVI a travaillé avec plus de 120 entreprises, organisations et partenaires de partout au Québec générant plus de 12 M$ de projets. Afin de pouvoir répondre à la demande, nous avons dû doubler le nombre d’employés et acquérir de nouveaux espaces. Ce nouveau pavillon permettra la création d’une dizaine d’emplois de qualité en haute technologie en plus de faire de l’IVI un centre de recherche appliquée unique au Québec et au Canada », stipule François Adam, directeur général de l’IVI. L’échéancier des travaux prévoit une première pelletée de terre à l’été 2020. L’IVI souhaite inaugurer son nouveau centre d’innovation à l’été 2022. -30 – L’IVI s’est illustré comme la référence pour l’avancement de la recherche appliquée et du développement de technologies de véhicules diminuant l’empreinte écologique du transport. Cumulant 20 ans d’expérience dans le développement de prototypes de véhicules électriques de toutes sortes, l’IVI est un accélérateur d’innovation aidant l’industrie québécoise à se positionner rapidement dans un marché en pleine croissance. L’IVI travaille également à la recherche et au développement des systèmes de navigation et d’aide à la conduite pour les véhicules autonomes destinés notamment à l’industrie automobile, agricole et industrielle. Constitué en OBNL, l’IVI détient un statut de Centre collégial de transfert de technologie affilié au Cégep de Saint-Jérôme et reçoit un support financier du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES), du ministère de l’Économie et de l’Innovation, du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et de la Ville de Saint-Jérôme. Fondé en 1970, le Cégep de Saint-Jérôme compte trois campus (Saint-Jérôme, Mont-Tremblant et Mont-Laurier) au cœur des Laurentides. Avec ses 27 programmes de formation préuniversitaire et technique, ses 700 employés ainsi que ses 7000 étudiants au secteur régulier, à la formation continue et aux entreprises, le Collège est devenu un partenaire d’enseignement supérieur et de développement socio-économique incontournable de la région. Le Cégep de Saint-Jérôme est également reconnu pour l’expertise de ses deux centres de transfert technologique, soit le Centre de développement des composites du Québec et l’Institut du véhicule innovant.
Bonne nouvelle ! La Ville de Mirabel vient d’adopter un programme d’aide financière pour l’achat et l’installation de bornes de recharge résidentielles pour véhicules électriques pour ses citoyens.
Selon le règlement récemment adopté, une subvention peut être accordée par la Ville de Mirabel au propriétaire d’un immeuble résidentiel selon les montants suivants :
Voici un résumé des principaux critères d’admissibilité au programme : * Le raccordement visant à accueillir une borne électrique doit être fait dans un bâtiment à vocation majoritairement résidentielle, situé sur le territoire de Mirabel et dont le permis de construction a été émis avant le 31 décembre 2018; * La borne de recharge admissible doit être :
Un seul raccordement et une seule borne de recharge par unité d’habitation peut faire l’objet d’une demande d’aide financière. Toutefois, pour un immeuble à logements locatifs, il est possible de demander un maximum de trois raccordements et/ou bornes. Pour effectuer une demande, remplissez le formulaire prévu à cet effet, que vous trouverez sur le site Web de la Ville de Mirabel, et retournez- le avec les pièces justificatives exigées.
Saviez-vous que le gouvernement provincial propose également une aide financière (programme Roulez vert) pour l’achat et l’installation de bornes de recharge ? Le montant de cette aide peut atteindre 600 $. Combiné aux montants offerts par la Ville, le total de l’aide financière peut s’élever à 950 $ ! Une borne de recharge de 240 volts coûte entre 1000 $ et 1500 $, c’est donc une importante portion des dépenses qui peuvent être récupérées !
Contributeur: Simon-Pierre Rioux
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PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
En additionnant les subventions fédérale et provinciale, les Québécois qui font l'acquisition d'un véhicule électrique neuf sont admissibles à des économies allant jusqu'à 13 000 $.
Ottawa) C'est au Québec que la mesure incitative fédérale pour l'achat de véhicules propres est le plus populaire, et de loin: selon des données compilées à la demande de La Presse, 57 % des demandes proviennent de concessionnaires québécois.
Au total, en moins d'un mois, près de 2000 automobilistes québécois ont fait l'achat d'un véhicule zéro émission, profitant d'un contexte favorable, Ottawa étant venu ajouter sa subvention à celle qu'avait instaurée Québec. La subvention fédérale en vigueur depuis le 1er mai dernier, qui peut atteindre 5000 $, est également appréciée en Colombie-Britannique, d'où proviennent 37 % des quelque 3500 requêtes formulées en date du 28 mai dernier. Ces chiffres n'ont rien de bien étonnant. « Ça marche dans les deux provinces où il y a aussi des incitatifs provinciaux. On espère que ça va montrer l'exemple à d'autres provinces », tranche le ministre des Transports, Marc Garneau, en entrevue avec La Presse. Le gouvernement du Québec offre un rabais pouvant atteindre 8000 $ lors de l'achat ou de la location d'un véhicule électrique neuf. Depuis le 1er mai, c'est donc dire que les consommateurs québécois sont admissibles à des économies qui peuvent être de 13 000 $. En Colombie-Britannique, la subvention provinciale peut s'établir à 6000 $. Mais un autre facteur se cache derrière l'intérêt des résidants de la province de l'ouest pour les véhicules propres, avance François Lefèvre, chef de produit de la Nissan Leaf. « La population est déjà verte, mais il y a aussi le prix de l'essence, qui est à environ 1,70 $ le litre. Tout ça fait en sorte que les gens s'intéressent aux véhicules propres. Dans les dernières semaines, nos concessionnaires ont reçu énormément d'appels », dit-il. DEMANDES PAR PROVINCE*, ENTRE LE 1er ET LE 28 MAI 2019 Québec : 1998 Colombie-Britannique : 1295 Ontario : 176 Alberta : 10 Nouvelle-Écosse : 10 Manitoba : 8 Nouveau-Brunswick : 4 Saskatchewan : 3 Île-du-Prince-Édouard : 2 *Aucune demande de subvention n'a été formulée pour Terre-Neuve-et-Labrador et les trois territoires. Source : Transports Canada Le gouvernement libéral n'avait pas de cible précise en tête en dévoilant cette mesure. En revanche, à long terme, Ottawa espère que d'ici 2025, 10 % des nouveaux véhicules légers vendus au pays soient à zéro émission, pour atteindre 100 % en 2040. « C'est quelque chose de nouveau. C'est toujours difficile de savoir combien de temps ça va prendre pour démarrer ; on est en train d'essayer de créer un momentum. Plusieurs choses doivent se mettre en place - d'abord, la disponibilité de ces véhicules », note-t-il. Selon Martin Archambault, porte-parole de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ), ces chiffres sont supérieurs à la moyenne. Lors du trimestre s'étant terminé le 31 mars 2019, il s'était vendu 3300 de ces véhicules, par exemple. « Par contre, il faut faire attention : d'année en année, on double les ventes, alors on ne peut mettre ça uniquement sur le compte des subventions. L'incitatif fédéral va avoir un effet, c'est sûr, mais il faudra voir la tendance sur plusieurs mois », expose-t-il. Et si les chiffres du mois de mai, au Québec, sont certes très bons, ils pourraient être trompeurs - des consommateurs ont peut-être reporté un achat qu'ils auraient fait en avril en sachant qu'une aide financière du fédéral arrivait, ajoute M. Archambault. La subvention fédérale de 5000 $ s'applique aux véhicules zéro émission dont le prix de détail suggéré par le fabricant est de moins de 45 000 $. Un autre incitatif de 2500 $ vise les automobiles hybrides rechargeables de plus faible portée. Le gouvernement libéral a promis dans le dernier budget de son mandat une enveloppe fixe de 300 millions sur trois ans pour son incitatif. Le ministre Garneau espère que, s'ils sont portés au pouvoir en octobre 2019, les conservateurs garderont la mesure. Extraits du reportage exclusif de : Mélanie Marquis La Presse +
Contribution: André H. Martel
Comprendre le remboursement de bornes de recharge pour voitures électriques en multilogement29/5/2019
Le programme de remboursement de bornes de recharge en multilogement n'est pas simple à comprendre. Voici deux tableaux qui devraient répondre à plusieurs de vos questions.
Martin Archambault
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L'Association des Véhicules électriques du Québec était sur les ondes de "Gravel le Matin" à La Première Chaîne de Radio-Canada ce matin afin de commenter la subvention fédérale.
La Chrysler Pacifica hybride branchable (PHEV) sera admissible à la subvention fédérale aux véhicules électriques de 5000$, malgré son PDSF de départ de 52 000$. Au total, les acheteurs de ce modèle, le seul modèle de véhicule passager branchable bâti au Canada, recevront 13 000$ de subventions au Québec.
Le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains, a fait cette déclaration en appui aux travailleurs de l’usine de Fiat-Chrysler auxquels il rendait visite dans leurs locaux syndicaux.
M. Bains n’a pas spécifié si le gouvernement a décidé de monter le plafond d’admissibilité de la subvention, ou de faire une exception pour la Pacifica PHEV. Souvenons-nous que le libellé de l’annonce dans le budget spécifiait un plafond de 45 000$ pour une subvention maximale de 5000$. Il n’était pas fait mention de la motorisation hybride branchable.
Dès le 20 mars - au lendemain du budget - le député de Windsor-Ouest Brian Masse, critique de l’opposition en matière d’innovation, de Sciences et de Développement économique, avait demandé au ministre Morneau de revoir le plan de subvention proposé pour favoriser les ventes du Pacifica PHEV. Il soulevait avec raison que le plan proposé ne favorisait pas du tout le réinvestissement des constructeurs dans l’industrie automobile canadienne.
Le ministre Bains s’est défendu de réagir en catastrophe à l’annonce de Fiat-Chrysler, prétextant que le constructeur était déjà au courant que le Pacifica PHEV serait admissible à la subvention.
Selon Fiat-Chrysler, les ventes du Pacifica en février 2019 ont baissé de 61% par rapport à l’année dernière.
Mais on peut aussi remarquer que le constructeur ne semble pas très motivé depuis deux ans à pousser les ventes de son seul modèle branchable… qui a pourtant l'avantage d'être seul dans toute sa catégorie sur le marché canadien ! Le modèle est livré au compte-goutte, seulement chez certains concessionnaires choisis. Résultat : en 2018, il s’est vendu un peu plus de 187 Pacifica PHEV au Québec (contre 57 en 2017)… et ce malgré une subvention provinciale de 8000 $ !!! Reste que, même avec un total de 13 000$ de subventions, il faudrait que Fiat-Chrysler ait la volonté d’augmenter la disponibilité et la promotion de l’hybride branchable pour que les ventes augmentent… ce qui reste peu crédible puisque le gouvernement canadien se contentera de suggérer aux constructeurs des cibles VOLONTAIRES de parts de ventes de VÉ.
Sources :
Windsor Star Yahoo News Brian Masse Programme Roulez Électrique - statistiques Auteur : Daniel Rochefort
Steven Guilbeault, coprésident du Conseil consultatif en matière de lutte contre les changements climatiques du Canada, à dévoilé publiquement une recommandation phare pour accélérer l'électrification des transports et la lutte aux changements climatiques : accorder une subvention pancanadienne de 5000$ aux Canadiens acheteurs de véhicules électriques.
Une «discussion informelle» publique a été tenue à la Maison du développement durable de Montréal entre la ministre Catherine McKenna (ministre de l'Environnement et du Changement climatique) et Steven Guilbeault. Ce dernier présentait les grandes lignes d'un rapport préliminaire sur les meilleures stratégies pour réduire les émissions provenant du secteur des transports.
M. Guilbeault a affirmé que le Conseil qu'il co-préside (à la demande du gouvernement Trudeau) recommande que soit instauré un programme de subvention fédéral à l'achat de véhicule électrique pour accélérer la transition vers le véhicule électrique partout au Canada. La recommandation est chiffrée à 5 000 $ d'incitatif. «97% des véhicules électriques vendus le sont dans les deux provinces qui ont un des incitatifs [soit le Québec et la Colombie-Britannique]» affirme M. Guilbeault. «C'est un élément essentiel», ajoute-t-il. M. Guilbeault a aussi insisté sur la nécessité d'investir davantage dans le déploiement d'un réseau de recharge rapide publique, ainsi que dans des mesures d'éducation et de sensibilisation à la nécessité et aux avantages de l'électrification des transports. Le rapport préliminaire présenté au gouvernement (disponible en ligne) demande aussi l'instauration de cibles de vente de véhicules électriques. On suggère de débuter avec des cibles volontaires, puis légalement contraignantes (loi VZÉ fédérale) si la réponse de l’industrie n’est pas satisfaisante. La ministre Mc Kenna s'est montrée en accord avec les propositions de Steven Guilbeault, tout en avouant qu'elle n'a aucun pouvoir décisionnel sur la question (qui relève du ministère des Finances et du ministère des Transports). «J’ai besoin de votre aide» a-t-elle lancé en encourageant tous les citoyens à suivre l’exemple des jeunes et à sortir dans la rue pour manifester pour l’urgence climatique. Souhaitons que cette recommandation publique mette la table pour le prochain budget fédéral qui sera déposé le 19 mars prochain. Si c'est accepté, et si le gouvernement Legault reconduit la subvention provinciale (21 mars, dépôt du budget provincial), la subvention à l'achat d'un véhicule électrique neuf pourrait atteindre 13 000$ au Québec !
Sources :
«Discussion publique informelle» à la MDD et Interim report from the Advisory Council on Climate Action Auteur : Daniel Rochefort
Les acteurs de l’électrification des transports retiennent leur souffle au sujet de l’avenir des programmes de subvention à l’achat de véhicules électriques, particulièrement la reconduction de la subvention qui vise les VÉS usagés. L’AVÉQ milite pour un élargissement du programme.
Le premier ministre François Legault a promis de maintenir le cap sur la cible des 100 000 véhicules électriques pour la fin de 2020. Mais ce n’est qu’au dépôt du prochain budget à la fin du mois de mars que le gouvernement Legault annoncera ses couleurs quant aux programmes de subventions.
L’incertitude est particulièrement forte à propos de la subvention de 4000 $ à l’achat de véhicule usagé. Le 3 décembre 2018, le programme a été prolongé jusqu’au 31 mars 2019. Il n’en reste pas moins un projet pilote. Pour l’AVÉQ, ce programme est important pour démocratiser l’accès au véhicule électrique. Il mériterait même d’être élargi. «On pourrait premièrement élargir les années des voitures usagées, donc inclure 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, et pourquoi pas 2017 même? Ensuite, on pourrait aussi élargir aux voitures hybrides branchables, pas uniquement aux voitures 100 % électriques. Car il y a une vaste gamme de voitures disponibles sur le marché maintenant et trop peu d’entre elles peuvent se qualifier pour le moment», selon Martin Archambault, porte-parole de l’AVÉQ. Daniel Breton, expert en électrification des transports, abonde dans le même sens : «Il y a beaucoup de familles qui ont deux ou trois voitures. Alors, en avoir une 100 % électrique d'occasion qui ne coûte pas trop cher avec un rabais de 4000 $, ça fait beaucoup de sens». Voir le reportage de Richard Olivier, de TVA Nouvelles
«En collaboration avec Hydro-Québec, le gouvernement s’emploie à construire le plus vaste circuit de recharge électrique au Canada pour s’assurer que les Canadiens ont accès à des solutions vertes et abordables », a déclaré Catherine McKenna, ministre canadienne de l’Environnement et des Changements climatiques.
Source : Le Journal de Montréal
Le programme de subvention de la ville de Laval pour l’achat de véhicule électrique a été reconduit jusqu’au 31 mars 2019 par le Conseil municipal. Les conditions du programme demeurent inchangées.
En octobre dernier, le programme avait été prolongé jusqu’à la fin de l’année 2018. 400 000$ avait été ajouté à l’enveloppe. Les citoyens ont jusqu'au 31 mars 2019 pour effectuer un achat et jusqu'au 30 avril 2019 pour faire parvenir leur demande de subvention.
La subvention de 2 000 $ accordée par la Ville de Laval pour l'achat d'un véhicule 100 % électrique vient bonifier celle de 8 000 $ déjà offert par le gouvernement du Québec. Le programme lavallois comprend aussi une subvention de 400$ à l’achat d’un vélo à assistance électrique. Selon Marc Demers, maire de Laval, «L’engouement des Lavallois pour nos programmes de subvention est indéniable. En 2018, 300 citoyens ont bénéficié du coup de pouce financier offert pour l’achat d’un véhicule 100% électrique, alors que 260 Lavallois se sont prévalus de l’aide financière pour l’achat d’un vélo à assistance électrique. Rappelons que nos objectifs initiaux ont été dépassés, puisque nous avons dû accorder une extension budgétaire pour répondre favorablement à la demande de tous». L’argent qui permet ce programme de subvention unique au Canada provient d'un fonds spécial mis en place en 2011 pour compenser les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au développement du territoire lavallois. M. Demers expliquait en 2018 que «les revenus ainsi générés sont placés en réserve et permettent de financer spécifiquement des projets de réduction de GES mis en oeuvre par la Ville».
Le gouvernement de la Colombie-Britannique met la table pour que TOUS les voitures et camions légers vendus soient électriques d’ici 2040. Pour y parvenir, le premier ministre John Horgan annonce une loi VZE pour l’été prochain.
La Colombie-Britannique se joindra ainsi au Québec et à 14 états américains qui possèdent une loi VZE en Amérique du Nord. Le gouvernement propose déjà des cibles au-delà de 2025 : 10% des ventes en 2025, 30% en 2030 et 100% en 2040.
Les détails restent à venir sur les mécanismes de cette règlementation, mais le premier ministre à tracé en conférence de presse les grandes lignes d’un plan en trois points pour assurer le succès de cette transition vers des transports individuels décarbonisés :
L’Avis de l’AVÉQ
Les Britanno-colombiens manifestent déjà un grand intérêt pour la voiture électrique. Les statistiques de parts de marché du VÉ ont même dépassé celles du Québec, même si en nombres absolus on trouve moins de voitures électriques sur les routes de cette province.
C’est que, jusqu’à tout récemment, il était possible de recevoir jusqu’à 11 000$ d’incitatif à l’achat d’une voiture électrique neuve en envoyant à la casse sa vieille minoune (5000$ du programme «CEVforBC» + 6000$ du programme «SCRAP-IT»). Les fonds du programme SCRAP-IT dédiés aux voitures électriques n’ont cependant pas été renouvelés au moment de publier cet article. Il faudra suivre le renouvellement ou le non-renouvellement de ce programme et et son effet sur les ventes. Reste qu’il est heureux de voir la Colombie-Britannique suivre l’exemple du Québec en matière de règlementation pour forcer les manufacturiers à rendre disponibles les véhicules électriques et à en encourager la vente. Nous espérons fortement que le gouvernement fédéral finira par réaliser lui aussi l’opportunité d’accélération de la transition énergétique qu’une telle loi représenterait à l’échelle nationale. D’autant plus que de laisser uniquement aux provinces le fardeau d’imposer une telle règlementation sur leur territoire conduit inévitablement à une grande disparité dans la disponibilité des véhicules électriques à l’échelle du pays (Voir analyse de Don Pittis).
Sources :
BC Gov News CBC News BC Hydro FleetCarma Matthew Klippenstein’s Canadian EV sales Auteur : Daniel Rochefort
On s'y attendait, bien sûr, mais voilà que ça se confirme : l'annulation en Ontario du programme d'incitatif à l'achat provoque un transfert massif des voitures électriques vers les concessionnaires québécois... au grand bonheur des acheteurs de voitures électriques.
Yvon Laprade, de La Presse, a rencontré plusieurs concessionnaires automobiles qui constatent une nette augmentation de la disponibilité des VÉ de plusieurs marques. Les clients n'ont plus à attendre des mois… et souvent la voiture est maintenant disponible sur le plancher !
Le résultat est une forte hausse des ventes depuis le début de l'automne. Déjà que l'année 2018 était une année record jusqu'en septembre ! (voir les dernières statistiques compilées par l'AVÉQ). Et ce n'est pas parti pour s'essouffler. Selon Hugo Janson de Bourgeois Chevrolet, tout indiquerait qu'il en sera de même au début de 2019. «Cette année, au moins 30 % de nos véhicules vendus étaient électriques.» affirme Patrick Quintal, directeur des ventes chez Nissan Saint-Hyacinthe. Ça confirme les chiffres spectaculaires dévoilés plus tôt cette année par le Groupe Albi, où le VÉ représentait 25% des ventes de certains concessionnaires cet été. Encore plus d'information dans cet article à lire sur La Presse
Note de l'AVÉQ:
Il faut comprendre que des allocations pour le Canada sont faites pour la production dans les usines 2x par année pour la majorité des constructeurs. L'aile canadienne de ces constructeurs essaie d'estimer le nombre de véhicules qui sera nécessaire pour distribuer chez les concessionnaires, et le fait que l'Ontario ait arrêté les incitatifs est une bonne nouvelle puisqu'on se retrouve avec 6 mois de production pour l'Ontario qui devra être redistribué au QC et BC. Cependant, lors de la prochaine allocation, l'aile canadienne révisera certainement à la baisse la commande de VÉ puisqu'il n'y aura que la Colombie-Britannique et le Québec à desservir, ce sont les deux seules provinces avec un incitatif à l'acquisition de véhicules électriques. Nous ne sommes pas aussi positifs que cet article le laisse sous-entendre, tout dépendra de la façon dont l'aile canadienne des constructeurs évaluera les besoins en VÉ pour l'année 2019. Chez GM, Nissan et Kia/Hyundai, on semble avoir mieux saisi l'ampleur de la demande chez les consommateurs, mais nous restons prudents face aux autres constructeurs automobiles. Pour ceux qui sont sur une liste d'attente, est-ce que votre concessionnaire vous a contacté pour vous dire que vous alliez recevoir votre VÉ plus tôt que prévu??
La Ville de Magog a décidé d’encourager ses résidents à choisir la voiture électrique grâce à un programme d’aide financière pour l’achat et l’installation d’une borne de recharge à usage résidentiel. Cet incitatif s’ajoute au programme «Roulez électrique» offert par le gouvernement du Québec.
L’aide financière proposée par Magog va jusqu’à 500$. Il n’en coûtera donc pratiquement plus rien pour s’équiper d’une installation de recharge résidentielle pour les électromobilistes Magogois (actuellement, une borne de recharge subventionnée + installation revient à entre 600$ et 900$ (entre 1200$ et 1500$ [selon Hydro-Québec] moins l’incitatif du programme Roulez Électrique de 600$).
La mairesse de la Ville de Magog, Mme Vicki-May Hamm, est visiblement pleine de bonnes intentions lorsqu’elle affirme vouloir «encourager les citoyens à faire le choix de rouler plus vert en facilitant l’achat d’un véhicule électrique et ainsi poursuivre [les] efforts pour contribuer à la réduction des gaz à effet de serre». «Je suis convaincue que cela pourra en persuader plus d’un», ajoute-t-elle. L’initiative de Magog reste certes modeste pour le moment. Le programme se termine le 31 décembre 2018 ou lorsque le budget annuel de 5 000 $ sera épuisé. Environ une dizaine de citoyens devraient donc pouvoir profiter de l’offre, qui est rétroactive au 1er juin 2018. Il y a cependant fort à parier que si la demande se révèle forte, la mairie reconduira le programme... comme Laval l’a fait pour son propre programme. En espérant que ça inspire d’autres municipalités, et qu’encore une fois ce programme soit victime de son succès (ce qui fait toujours la démonstration de l’engouement des Québécois pour la voiture électrique) ! Tous les détails sur la page officielle du programme : https://www.ville.magog.qc.ca/informations-services/programmes-et-subventions/#environnement
Le programme de subvention du véhicule électrique de Laval a un succès qui dépasse largement les attentes initiales. En avril dernier, l’administration municipale avait budgété 100 subventions de 2000$ pour encourager l’achat de voitures électriques et 100 subventions de 400$ pour encourager l’achat de vélos à assistance électrique. Mais voilà qu’au 1er octobre, c’est plutôt 163 demandes admissibles qui ont été reçues pour les véhicules électriques et 221 pour les vélos à assistance électrique !
Le maire de Laval, M. Marc Demers est ravi de ce succès et va jusqu’à en remettre une couche. On ajoute donc 400 000$ à l’enveloppe ! « Nous savions que nous proposions un projet novateur qui remporterait un franc succès dans le cadre de notre stratégie de lutte aux changements climatiques, mais la réponse hautement positive des Lavallois va au-delà de nos objectifs initiaux. C'est pourquoi le conseil municipal a autorisé, le 2 octobre dernier, une augmentation du budget de fonctionnement alloué, nous permettant de pouvoir répondre favorablement à l'ensemble des demandes de subventions admissibles qui nous seront envoyées d'ici la fin de l'année 2018 », commente le maire avec conviction.
Le programme, unique au Canada, est offert jusqu’à la fin de l’année. Les citoyens ont jusqu'au 31 décembre 2018 pour effectuer un achat et jusqu'au 31 janvier 2019 pour faire parvenir leur demande de subvention. Rappelons que la subvention de 2 000 $ accordée par la Ville de Laval pour l'achat d'un véhicule 100 % électrique vient bonifier celle de 8 000 $ déjà offerte par le gouvernement du Québec. Les conditions d'admissibilité et la procédure pour demander ces subventions sont disponibles sur le site Internet de la Ville de Laval. Dans les prochaines semaines, la Ville procédera au bilan et à l'analyse de l'impact de ces subventions afin d'orienter la suite du programme pour les années à venir. Une inspiration pour le reste du Québec « Le financement de ces subventions provient d'un fonds spécial mis en place en 2011. Ce dernier vise à compenser les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au développement du territoire lavallois, en imposant une tarification spécifique lors d'une demande de permis de raccordement pour tout type de projet résidentiel, commercial ou industriel. Les revenus ainsi générés sont placés en réserve et permettent de financer spécifiquement des projets de réduction de GES mis en oeuvre par la Ville », a ajouté M. Marc Demers. À l’heure où il devient de plus en plus évident qu’il faut mettre les bouchées doubles pour lutter contre les changements climatiques, il serait souhaitable que l’initiative de l’administration lavaloise inspire d’autres municipalités au Québec. Y a-t-il des élus à l’écoute ?
À partir du 9 novembre, les véhicules hybrides branchables ne seront plus subventionnés au Royaume-Uni. Le gouvernement anglais a aussi annoncé que la subvention pour les voitures électriques sera réduite, passant de 4500 livres à 3500 livres.
Voilà toute une surprise, car le gouvernement anglais avait lancé, plus tôt cet été, une véritable profession de foi en faveur de l’électrification des transports, avec un plan détaillé pour se débarrasser de la voiture à essence d’ici 2040.
En vigueur depuis 7 ans, le programme anglais a distribué 160 000 subventions, dont 100 000 pour des véhicules hybrides branchables. Par ailleurs, le gouvernement anglais se dit pleinement conscient que son annonce risque de créer une très forte demande durant le mois qui vient... même que étrangement, il se donne le droit de raccourcir son délai de grâce s’il juge la demande de véhicules branchables trop forte ! L’industrie automobile et les associations d’automobilistes anglaises sont catastrophées par cette annonce, soulignant le côté contradictoire de cette décision d’un gouvernement qui clamait vouloir figurer parmi les leaders mondiaux de l’électromobilité.
La compagnie australienne Tritium, en partenariat avec la compagnie Gilberto Veeder-Root de Caroline du Nord, planifie installer un réseau de chargeurs rapides dans les stations de services; Renault déploie son service d'autopartage à Paris, une étape importante dans la course que se livrent les constructeurs; VW confirme vouloir vendre ses véhicules électriques au même prix que ses véhicules diésels; Selon l’association UFC Que Choisir? La voiture électrique est moins chère que le diesel et l’essence; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
2 incertitudes planent sur le marché automobile — voici où les ventes se porteront le mieux et le moins bien en 2019; L’État de Californie songe ajouter une subvention additionnelle pour stimuler l’achat de véhicules électrique; Les propriétaires de la Lucid auront accès aux bornes de recharge du groupe « Electrify America », un autre crochet à Tesla; Tesla Direct : un service de livraison de Model 3 à domicile; La compagnie Niu, le plus gros fabricant de scooters électriques chinois s’inscrit à la bourse américaine; son objectif de capitalisation : 150 millions USD; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Le chef de la CAQ n'a pas voulu, mardi après-midi, préciser s'il s'engage à maintenir les subventions pour l'achat de véhicules électriques et l'investissement dans les infrastructures de bornes de recharge.
«Faut voir, il y a des spécialistes qui disent que cet argent-là pourrait être mieux investi» à affirmé François Legault, avant de poursuivre : «Les 4 milliards qu'il y a dans le Fonds Vert sont mal investits, tous les experts le disent».
Lorsqu'il parle de spécialistes, le chef de la CAQ pense probablement à son candidat et conseiller économique Youri Chassin et à ses collègues de l'Institut économique de Montréal (IEDM). Ceux-ci on développé une rhétorique hostile à toute subvention et à toute règlementation pour accélérer la transition vers le véhicule électrique. Le message de François Legault est à des années lumières de celui de Québec Solidaire, qui s'est engagé à accélérer cette transition, quitte à mettre le Fonds Vert québécois et Hydro-Québec à contribution. Verra t'on se répéter le scénario ontarien advenant une victoire de la Coalition Avenir Québec le 1er octobre ? En juillet, l’attaché de presse de la CAQ Ewan Sauves affirmait que le parti ne remet pas en question la subvention. <> Il faudra talonner M. Legault pour qu'il précise sa pensée.
Pour favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’électrification des transports, la Ville de Granby remboursera 25 % de la facture des citoyens qui feront l’achat et l’installation d’une borne de recharge résidentielle pour véhicule électrique, jusqu’à concurrence de 250 $ par borne.
Un avis de motion en ce sens a été adopté lors de la dernière séance du conseil municipal. Le règlement entrera en vigueur après son adoption, le 9 avril prochain. Ce programme de subvention s’ajoutera aux autres initiatives « vertes » de la Ville, telles les subventions à l’achat d’un baril récupérateur d’eau de pluie ou encore de tondeuses écologiques et de lames déchiqueteuses.
« On a prévu un budget de 25 000 $ par année. On est donc prêts à aller jusqu’à 100 bornes pour véhicules électriques par année. Mais on va voir ce qu’il en est », a souligné mardi le coordonnateur de la division environnement à la Ville, Serge Drolet. Selon lui, Granby est parmi les premières villes à mettre au point un tel programme de subvention. « Saint-Jérôme l’a fait aussi. On s’est inspiré de ça, mais avec le modèle [de subventions] qu’on a mis en place à la Ville », souligne M. Drolet. Celui-ci affirme que Granby veut ainsi être au diapason de la popularité croissante des véhicules électriques. « On veut être en appui. Une borne coûte environ 1000 $, 1200 $. Si on en paye le quart, c’est un beau 250 $ pour les gens. Je pense que ça va favoriser l’achat de ces véhicules. On en voit de plus en plus en ville. Et c’est ce qu’on veut, que les gens de Granby roulent vert. On remarque qu’il y a aussi de plus en plus de gens de l’extérieur qui se branchent sur nos bornes de recharge », souligne le coordonnateur en environnement. Source :La voix de l'Est
Dans le but de promouvoir le transport écologique, la Ville de Prévost offre à ses résidents 100 $ de subvention municipale à l'achat et à l'installation d'une borne domestique de recharge pour véhicule électrique ou hybride rechargeable.
Malgré les programmes gouvernementaux et les nombreux avantages des véhicules électriques, le coût additionnel à l’achat demeure toujours une barrière par rapport aux véhicules à essence. C’est pourquoi, la Ville de Prévost souhaite bonifier l’offre du gouvernement du Québec par l’octroi d’une aide financière additionnelle et ainsi favoriser l’achat de véhicules électriques par ses citoyens. Plus d'une borne par résidence peut être subventionnée dans le cas où les résidents possèdent plus d'un véhicule électrique. Les personnes intéressées trouveront plus de détails au www.ville.prevost.qc.ca > Onglets |Services municipaux | Environnement | Programmes et subventions. |
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