Un remaniement ministériel avait lieu ce matin à Québec, et le Premier Ministre M. Philippe Couillard a renouvelé son cabinet en vue des prochaines élections dans un peu moins d'un an. Les postes qui nous intéressent verront tous de nouveaux visages reprendre les rennes.
André Fortin fait son entrée au Conseil des ministres en devenant ministre des Transports. Ce poste était jusqu'ici occupé par Laurent Lessard qui continue à l'Agriculture. Autre entrée au Conseil des ministres : celle de Véronyque Tremblay, députée de Chauveau, qui devient ministre déléguée aux Transports. Elle secondera donc André Fortin, ce qui n'offre pas un support nouveau puisque Jean D'Amour tenait aussi ce poste délégué avec M. Lessard. M. Fortin pourra par contre se concentrer sur l'épineux dossier de Uber ainsi qu'à l'électrification au lieu de partager son temps avec un autre ministère comme le faisait M. Lessard. Ce changement semble bien reçu aux Transports. Pierre Moreau passe du Conseil du Trésor au ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles. Il sera aussi responsable de la Gaspésie et des Iles-de-la-Madeleine. M. Moreau est un homme expérimenté, et sa venue pourrait offrir un changement de cap au MÉRN. Le président du Conseil du Trésor sera dorénavant Pierre Arcand, qui était jusqu'ici aux Ressources naturelles. Nous espérons que ses connaissances des besoins économiques de l'électrification pourront certainement aider à relâcher les cordons du Trésor. Isabelle Melançon, députée de Verdun, fait son entrée au Conseil des ministres : elle devient ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques en remplacement de David Heurtel qui a été un pilier de l'électrification au Québec dans les dernières années, un départ qui aura certainement un impact dans l'orientation future du MDDELCC. L'AVÉQ est enregistrée auprès du Registre des lobbyistes du Québec, et nous avons l'intention de rencontrer les nouveaux responsables dans les prochaines semaines pour bien leur expliquer les défis à relever dans l'électrification des transports de la province, et leur assurer notre entière collaboration dans ce dossier. Source: Radio-Canada Contributeur: Simon-Pierre Rioux
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L'AVÉQ a constaté la présence de 2 véhicules électriques parmi la flotte de véhicules de fonction des ministres de l'Assemblée nationale du Québec.
Au moment de notre passage à l'Assemblée nationale en ce midi du jeudi 5 octobre, nous avons remarqué que 2 Chrysler Pacifica PHEV figuraient parmi la flotte nombreuse de véhicules de fonction des ministres.
Un seul était en recharge au moment où nous avons constaté leur présence, l'autre était stationné dans la ruelle près de l'édifice principal du parlement à Québec, parmi les nombreuses mini-fourgonnettes Toyota Sienna de la flotte. Est-ce les nouveaux véhicules de fonction des ministres Heurtel et Arcand ? Nous avons demandé aux relations médias des 2 ministères concernés; nous sommes dans l'attente de réponses.
Source : AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
De gauche à droite : premier ministre Stephen McNeil, N.-É.; premier ministre Philippe Couillard, Qc; gouverneur Dannel Patrick Malloy, CT; premier ministre Brian Gallant, N.-B.; premier ministre Wade MacLauchlan, Î.-P.-É., coprésidence; gouverneur Philip Scott, VT, coprésidence; commissaire Carol Grant, RI; gouverneur Paul R. LePage, ME; commissaire Robert R. Scott, NH; premier ministre Dwight Ball, T.-N.-L.; secrétaire Matthew A Beaton, MA
Le weekend dernier à Charlottetown (IPÉ) avait lieu la 41e Conférence des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l'Est du Canada, où nos représentants élus ont discuté de multiples enjeux environnementaux et économiques, et en ce qui nous concerne, d'électrification des transports.
Plusieurs initiatives ont été élaborées au cours des dernières années démontrant l'importance des véhicules électriques pour notre environnement et notre économie, y compris son potentiel de réduction considérable des émissions de gaz à effet de serre produites par le secteur du transport. Ce regroupement continue à viser un taux de pénétration de 5 % du marché d'ici 2020 pour les véhicules à carburant de remplacement et d'accroître la disponibilité des stations de carburant de remplacement et des bornes de recharge pour véhicules électriques. Les premiers ministres et les gouverneurs présents comprennent que la vaste majorité des déplacements touristiques dans la région s'effectue en voiture et que la création de corridors de recharge pour véhicules électriques stimulera le tourisme dans les provinces et les États participants. Pour faciliter les voyages des électromobilistes, on vise un réseau régional de corridors électriques (BRCC) tout en examinant l'interopérabilité des infrastructures de recharge visant l'horizon 2020. »» Lire notre article AddÉnergie se joint à l'Association ROEV pour l'interopérabilité des réseaux de recharge Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Par voie de communiqué de presse, le Ministère du Développement Durable et de la Lutte contre les Changements Climatiques (MDDELCC) a dévoilé les résultats de la vente aux enchères d'unités d'émission de gaz à effet de serre (GES), qui s'est tenue conjointement avec la Californie le 15 août dernier.
Il s'agissait de la douzième vente aux enchères conjointe à se tenir depuis la liaison des marchés du Québec et de la Californie le 1er janvier 2014. Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, a rendu publics aujourd'hui les résultats de cette vente aux enchères. Dans le cadre de cette vente, 63 887 833 unités d'émission du millésime 2017 se sont écoulées à un prix de 18,74 $ CA (14,75 $ US), et 9 723 500 unités d'émission du millésime 2020 se sont écoulées à un prix de 18,49 $ CA (14,55 $ US). a vente a généré des revenus bruts de l'ordre de 185 millions de dollars canadiens pour le Québec. Citation : « Le marché du carbone est le fer de lance du Québec dans la lutte contre les changements climatiques. En plus de favoriser la réduction des émissions de GES, cet outil de fiscalité verte contribue à la modernisation et au développement durable de notre économie. Jusqu'à maintenant, le marché du carbone a généré des revenus de près de 2 milliards de dollars pour le Québec, qui serviront à soutenir les entreprises, les municipalités, les institutions et les citoyens québécois dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone. Ensemble, nous pouvons lutter contre les changements climatiques afin d'assurer une qualité de vie à nos enfants. Faisons-le pour eux! » David Heurtel, ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Faits saillants :
Lien connexe : Le sommaire des résultats de la vente aux enchères tenue le 15 août est disponible sur le site Web du Ministère à l'adresse http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changements/carbone/avis-resultats.htm.
Où sont les mesures de mise à l'échelle des infrastructures de recharge pour véhicules électriques ?
À part les 7 bornes rapides déployées par le MTQ en 2014, la contribution du Fonds Vert semble minimaliste dans ce domaine. Avec uniquement 6 nouvelles bornes de recharge rapide déployées par le Circuit électrique en 2017, il est évident que le modèle actuel est à bout de souffle et ne fonctionne plus. Nous devons rappeler que le Circuit électrique planifiait un déploiement de quelques 35 bornes rapides en 2017. Le mois de septembre est à nos portes et nous sommes loin de compte. Ce n'est pas faute d'efforts ou de volonté du Circuit électrique, le modèle d'affaires a atteint ses limites. Le gouvernement doit appuyer sur l'accélérateur pour atteindre la cible de 100 000 véhicules électriques en 2020, cible qui semble inatteignable, même avec une loi VZE (Zéro Émission) selon les données prévisionnelles du MDDELCC : Des investissements en infrastructure de recharge publique doivent être effectués rapidement et avec vigueur.
»»» Consultez notre article de mai dernier sur le même sujet (Fonds Vert)
Depuis quelques mois au Québec a lieu un débat sur la loi Zéro Émission ainsi que sur sa réglementation. Un certain nombre de gens, d’organismes et de médias sont intervenus dans le dossier pour donner leur avis.
Dans une série de 4 textes, nous reviendrons donc sur les raisons qui démontrent qu’une telle loi est nécessaire. Si certains intervenants, par manque de vision ou de compétence, semblent vouloir réduire la discussion à une simple question d’argent, ce dossier est beaucoup large. Dans le but de dresser un portrait complet de la situation, des collaborateurs et moi l’aborderons à partir des 4 angles suivants:
1er texte – Les changements climatiques Les changements climatiques d’origine anthropique: On peut définir le phénomène des changements climatiques de la façon suivante : Il s’agit d’une modification du climat de la planète qui est attribuable aux émissions de GES engendrées par les activités humaines et qui altère la composition de son atmosphère. Cela occasionne une élévation du niveau des mers, des sécheresses et des inondations en nombres accrus ainsi que la multiplication à l’échelle régionale de manifestations climatiques extrêmes. Ces changements climatiques ont et auront de plus en plus d’effets désastreux sur les humains, les animaux et les végétaux. Selon les estimations faites par l’ONU l’an dernier, « Les déplacements liés aux changements climatiques ne sont plus une hypothèse, mais une réalité actuelle. Chaque année, en moyenne, depuis début 2008, les aléas soudains inhérents à certains phénomènes météorologiques, tels que les inondations, les tempêtes, les feux de forêt et les températures extrêmes, entraînent le déplacement de 21,5 millions de personnes » (1) Nous avons vu de tels déplacements un peu partout dans le monde… dont au USA et au Canada suite à des événements climatiques extrêmes (feux, inondations, ouragans, etc). La lutte contre les changements climatiques La plupart des pays de la planète (dont le Canada) ont signé l’Accord de Paris à la fin 2015, signifiant ainsi leur volonté de réduire leurs émissions de GES dans le but de tenter de restreindre la hausse de la température globale de la planète sous les 2 degrés Celsius. Ainsi, les pays ont convenu (2):
Tous s’entendent cependant pour dire que les mesures annoncées à ce jour seront insuffisantes pour limiter la hausse de la température à 2 degrés. Il faudra donc faire plus. Et le Québec dans tout ça ? Même si le Québec n’est pas un pays, l’Assemblée Nationale a adopté dans le passé des motions appuyant la lutte aux changements climatiques et faisant sienne l’atteinte des objectifs de réduction de GES du Protocole de Kyoto (3). Le gouvernement du Québec a par la suite annoncé qu’il comptait faire en sorte que, dans le cadre de la lutte aux changements climatiques, le Québec réduise ses émissions de GES de 20% en 2020 (4) et 37,5% en 2030 par rapport à ses émissions de 1990. Or, le Québec est en bonne voie de rater ces 2 objectifs tout comme il a raté l’objectif de réduction de GES du protocole de Kyoto. Pourquoi ? Réponse : le transport Le secteur où les émissions de GES au Québec sont les plus importantes est celui des transports, avec 41% des émissions totales en 2014. Les émissions de GES du secteur industriel arrivaient alors en 2e place, avec 31,4%. (5)
SAUF QUE pendant que le secteur industriel a vu ses émissions de GES baisser de 19,3% entre 1990 et 2014, les émissions de GES des transports augmentaient de 20,4% durant la même période.
Voici quelques chiffres sur le transport au Québec qui devraient faire réfléchir (6):
Est-ce que passer à un véhicule électrique réduit les GES ? La réponse est OUI. Selon une analyse comparative du cycle de vie des véhicules à essence VS les véhicules électriques au Québec faite par le CIRAIG en 2016 (7), la baisse de GES est d’environ 65% après 150,000 kilomètres et 80% après 300,000 km.
On parle donc d’une baisse très importante des GES.
Si on calcule le potentiel de réduction de GES qu’aura le transfert de 100,000 voitures à essence vers 100,000 voitures électriques, on obtient une réduction de 3,3 millions de tonnes de CO2 après 150,000 km et 8 millions de tonnes de CO2 après 300,000 kilomètres. (Si on compare une voiture à essence compacte dont la consommation combinée ville-route est d’environ 7,5 L / 100 km VS une voiture électrique compacte comme une Nissan Leaf) Baisse prévue de GES de 100,000 VZÉ VS le REM Par ailleurs, si on compare le potentiel de réduction de GES de 100,000 véhicules électriques (entre 3,3 et 8 millions de tonnes éq. CO2 pour les VZE) VS le potentiel de réduction de GES d’un projet comme le REM (entre 16,800 et 25,000 tonnes éq. CO2 selon les scénarios pour le REM) on peut conclure que la Loi Zéro Émission (dont un des objectifs est d’accélérer l’atteinte de l’objectif de 100,000 Véhicules Zéro Émission sur les routes du Québec) contribuera à diminuer les GES entre 196 et 320 fois plus efficacement que le REM… pour un infime fraction du coût : 100 000 VZÉ X $8000 = $800 millions REM= $6000 millions ($6 milliards) Cela dit, le parc de véhicules de promenade en circulation au Québec étant en constante croissance, l’arrivée de 100,000 véhicules dits « Zéro Émission » sur les routes du Québec aura un effet marginal sur le bilan de GES du Québec à l’horizon 2020 car le nombre de véhicules légers a augmenté de 500,000 sur les routes du Québec entre 2010 et 2015 … dont plusieurs véhicules plus énergivores (VUS, pick-ups, minivans). L’augmentation de la proportion de véhicules électriques (l’objectif pour 2030 étant de 1 millions de VZÉ) sur les routes du Québec sera cependant beaucoup plus important en terme d’impact sur les GES dans 15 ans. La Loi Zéro Émission ne sera donc pas suffisante pour atteindre nos objectifs de réduction de GES de 2020 et de 2030. Il faudra d’autres mesures sérieuses pour diminuer nos GES telles que favoriser le transport collectif, le transport actif, le covoiturage, l’auto partage, le télétravail et des mesures spécifiques en ce qui a trait aux véhicules lourds dont les émissions de GES ont augmenté de 90,4% entre 1990 et 2014. Pourquoi le gouvernement doit-il intervenir et mettre en place une règlementation ? Le but de la Loi Zéro Émission est de contraindre les constructeurs automobiles à vendre un pourcentage croissant de véhicules zéro émission d’ici 2025. Dans le passé, le libre-marché et l’autorégulation ont lamentablement failli en matière de protection de l’environnement. Nous l’avons d’ailleurs vu à de nombreuses reprises au fil des décennies dans plusieurs secteurs, dont celui de l’automobile. Échec de l’autorégulation : Des années Reagan à aujourd’hui Suite à l’élection du président Reagan au début des années ’80, ce dernier a décidé de privilégier l’autorégulation des constructeurs automobiles en ce qui a trait à la consommation de leur véhicules légers, disant se fier sur le marché ainsi que la capacité d’innovation des constructeurs automobiles. Ainsi, il n’a pas renforcé les normes CAFE (Corporate Average Fuel Economy) et aucun président ne l’a fait jusqu’à l’arrivée du président Obama. Le résultat, que nous pouvons voir dans ce graphique, est éloquent :
Entre 1981 et 2003, soit sur une période de 22 ans, l’économie d’essence n’a varié que de 1% pendant que le poids moyen des véhicules augmentait de 24%, la puissance augmentait de 93% et l’accélération augmentait de 29%.
Et ce constat n’a pas changé jusqu’à la fin des années 2000, moment où l’administration Obama a imposé des normes de consommation plus sévères pour la première fois après plus de 30 ans d’inaction (8). Ces mesures pressaient car depuis 2016 le secteur des transports américain est celui où les émissions de GES sont les plus élevées (9), dépassant même les émissions de GES du secteur de la production d’électricité. Or, 2 jours à peine(!) après l’élection du président Trump, l’Alliance des Manufacturiers Automobiles (qui inclut la plupart des grands constructeurs) (10) a demandé au nouveau président de revoir les exigences de réduction de consommation et de GES pour l’horizon 2022 à 2025. Certains d’entre eux, voyant comment se comporte l’administration Trump, commencent d’ailleurs à le regretter. Ainsi,
Au moment où NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) nous apprend que 2016 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée en 137 ans de suivi et que celle-ci a été la 3e année consécutive de réchauffement climatique record (11), la Loi Zéro Émission est nécessaire et cette loi ne peut pas se permettre d’être complaisante envers les constructeurs automobiles. (P.S.: La loi Zéro Émission Californienne telle que mise en place il y a un quart de siècle visait d’abord la pollution atmosphérique et ses effets sur la santé. Nous y reviendrons dans le 4e texte.) Prochain texte : Les perturbations technologiques 1 : http://www.unhcr.org/fr/news/stories/2016/11/582336e8a/questions-frequentes-deplacements-provoques-changement-catastrophes-climatiques.html 2 : https://ec.europa.eu/clima/policies/international/negotiations/paris_fr 3 : https://www.saic.gouv.qc.ca/relations-canadiennes/positions-historiques/motions/2007-11-28-kyoto-fr.pdf 4 : http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changementsclimatiques/plan-action-fonds-vert.asp 5 : http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changements/ges/2014/Inventaire1990-2014.pdf 6 : http://roulezelectrique.com/vehicules-legers-et-lourds-sur-nos-routes-des-chiffres-preoccupants/ 7 : http://www.hydroquebec.com/developpement-durable/centre-documentation/acv-vehicule-electrique.html 8 : https://obamawhitehouse.archives.gov/the-press-office/2012/08/28/obama-administration-finalizes-historic-545-mpg-fuel-efficiency-standard 9 : http://www.uspirg.org/news/usp/new-federal-data-show-transportation-sector-now-largest-source-carbon-pollution-united 10 : http://www.detroitnews.com/story/business/autos/2016/11/10/cafe-standards/93603504/ 11 : https://www.ncei.noaa.gov/news/reporting-state-climate-2016
Auteur : Daniel Breton
Premier chroniqueur spécialisé en véhicules verts au Canada, Daniel Breton est aujourd’hui blogueur et consultant en matière d’énergie, d’environnement et d’électrification des transports. Sa carrière politique comme député à l'Assemblée nationale, puis comme ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs a été marquée par son implication envers l’environnement. C’est en tant qu’adjoint parlementaire de la première ministre du Québec qu’il a été responsable de la Stratégie d’électrification des transports. Daniel a été chroniqueur sur de nombreuses plateformes reconnues (journaux, télévision et sites Web) et a donné plusieurs conférences sur l’énergie et les transports verts. Mentionnons également qu’il a été conférencier invité au Bangladesh à l'occasion du Sommet de Copenhague, président fondateur du groupe Maîtres chez nous-21e siècle (MCN21) ainsi que coordonnateur et porte-parole de la Coalition Québec-Vert-Kyoto.
La Presse nous apprenait ce matin que Montréal compte actuellement 117 véhicules électriques dans sa flotte, devançant ainsi Toronto, Vancouver, Calgary et Ottawa.
En mars dernier, l'AVÉQ rapportait que la ville de Montréal avait publié un appel d'offres pour 100 Chevrolet BOLT EV. L'administration Coderre vise pas moins de 8% de véhicules électriques dans la flotte de la Métropole d'ici la fin de 2018. En termes de bornes de recharge publiques, Montréal a pour objectif d'implanter 1000 points de recharge pour véhicules électriques dans la Ville, principalement sur rue, d'ici 2020.
Pendant ce temps, à Québec
La Presse rapporte que la ville de Québec compte rester à deux véhicules électriques, représentant 0,2% de sa flotte. Dans les faits, la ville de Québec recule car elle a déjà possédé 3 véhicules électriques, en 2015. En effet, questionné par l'AVÉQ sur ses plans d'électrification des transports en 2015, la ville de Québec a informé l'AVÉQ qu'elle possédait 3 véhicules électriques, soit une Nissan Leaf, une Mitsubishi i-MIEV et une Chevrolet Volt. En mars dernier, l'AVÉQ a validé avec la ville de Québec si un appel d'offres était planifié comme l'a fait Montréal pour acquérir des véhicules électriques : Réponse : "Non, pas de projet en cours à la Ville." La ville de Québec est devenue partenaire du Circuit électrique en 2014. Elle compte actuellement 19 bornes de niveau 2 (240 volts) et 1 borne rapide (400 volts) sur son territoire.
Sources : La Presse, AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
L'Institut Économique De Montréal (IEDM) a publié le 25 juillet dernier un document intitulé "Quotas de voiture électriques : une taxe déguisée". L'AVÉQ a analysé ce document et les interventions de l'IEDM dans différents médias depuis sa parution. Aujourd'hui, nous publions notre réponse officielle.
Le document, produit par le chercheur associé senior Germain Belzile de l'IEDM, est truffé d'erreurs, de demi-vérités et d'omissions faisant en sorte que les conclusions sont complètement dans "le fossé".
Voici donc, point par point les éléments qui mènent à des conclusions hypothétiques, voire farfelues :
Analyse du chroniqueur du Soleil, Gilbert Lavoie
En réponse aux 2 derniers documents publiés par l'IEDM sur les véhicules électriques, M. Lavoie a publié dans Le Soleil une chronique intéressante intitulée «Le procès de l'auto électrique», dans laquelle il se questionne sur les intentions des études de l'IEDM et constate que «l'arrivée de l'automobile électrique sur le marché provoque un certain malaise dans l'industrie, et qu'il faut se méfier du jeu des lobbies avant de prendre une décision». Quelques jours suivant cette chronique, l'IEDM a fait publier une réponse dans le quotidien intitulée «Quand le chroniqueur prend le fossé» décriant «un travail bâclé» et accuse le chroniqueur de n'avoir rien lu ou compris. La réplique de M. Lavoie aux accusations de l'IEDM affirme qu'il n'est que plus convaincu que l'IEDM est à solde de l'industrie de la voiture à combustion. Enfin, M. Lavoie se questionne sur les motifs de l'IEDM de ne pas dévoiler les entreprises et organismes qui les financent...
En conclusion, avec toutes les erreurs, demi-vérités et omissions, les documents de l'IEDM sur les véhicules électriques doivent-ils être considérés comme de la «malhonnêteté intellectuelle» ?
Sources : MDDELCC, Publications du Québec, Journal de Montréal, Le Soleil, InsideEVs, IEDM
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Est-ce que les perspectives énergétiques 2017 de la norvégienne Statoil marquent une nouvelle direction pour l'entreprise? Le rapport prédit le plafonnement de la production pétrolière 20 ans plus tôt que prévu dû aux énergies renouvelables et aux véhicules électriques. Voici les détails.
Le 8 juin, Statoil a publié l'édition 2017 de son document Energy Perspectives; elle examine les perspectives à long terme sur le marché international de l'énergie. Nous constatons que Statoil évalue le futur énergétique reflétant la transition d'énergie que d'autres groupes d'experts prédisent déjà, ce qui l'entraîne dans une plus grande différenciation par rapport aux autres majors pétroliers et gaziers dans le processus. Il est important de souligner d'abord qu'aucun scénario dans Energy Perspectives n'est le scénario commercial de Statoil, comme celui présenté par ExxonMobil dans sa série Energy Outlook. En tant que tel, nous ne sommes pas en mesure de juger de façon définitive que ce qui est inclus dans Energy Perspectives est similaire aux attentes de Statoil à l'avenir. Le document est cependant produit par les analystes de Statoil, en utilisant un modèle et un cadre que «l'entreprise utilise dans le cadre d'analyses à long terme des marchés de l'énergie», ce qui n'est pas un exercice arbitraire inconditionnel pour l'entreprise. Le rapport est structuré autour de trois scénarios principaux: la réforme, le renouveau et la rivalité. Notre billet se concentre sur les résultats dans le scénario Réforme étant donné que cela semble être au cœur des trois scénarios, «à partir des tendances actuelles du marché macroéconomique et de l'énergie». Dans l'analyse de scénarios récente de groupes d'experts, dont celle produite par l'Imperial College of London, on conclut que la demande de charbon et de pétrole plafonnerait dans les années 2020 en raison de la pénétration de solutions de rechange à faible teneur en carbone dans le secteur de l'énergie et du transport routier. Ce «double pic» se produit également dans le dernier cycle de Statoil du scénario Réforme: les pics de la demande de charbon en 2020, alors que la demande de pétrole suit rapidement dans les années 2020. Bien que cette conclusion sur la demande de charbon ait été un élément essentiel dans Energy Perspectives pendant un certain temps, le scénario marque un changement radical de la demande de pétrole par rapport au scénario Réforme de 2016. Les documents de l'année dernière ne prévoyaient pas le pic du pétrole avant 2040, et non aussi rapidement que 2020! Le scénario Réforme continue de voir des gains modestes pour la demande de gaz naturel pendant la période de prévision.
Entrevue de l'AVÉQ à RDI hier soir, au sujet de l'arrêt des ventes de véhicules thermiques en France d'ici 2040. Est-ce que les Français rêvent en rose avec cet objectif?
Réponse avec Simon-Pierre Rioux, président de l'AVÉQ, et Yan Cimon, directeur du Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d'entreprise, la logistique et le transport (CIRRELT) à l'Université Laval. Petite correction: l'animateur a introduit l'AVÉQ en mentionnant qu'elle était soutenue financièrement par Nissan Canada, ce qui n'est pas vrai. Nous recevons 0$ de Nissan, mais ce manufacturier offre à nos membres un rabais d'environ 1500$ à l'achat/location d'une LEAF.
Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable du Plan Nord, M. Pierre Arcand, a dévoilé lundi dernier le Plan d’action 2017-2020 découlant de la Politique énergétique 2030. Ce premier plan contient 42 mesures qui représentent des investissements de 1,5 G$ permettant de réaliser la transition énergétique du Québec.
Le plan d’action 2017-2020 présente les mesures concrètes qui seront mises en œuvre d’ici à 2020 afin que les Québécois fassent des choix plus verts et plus responsables dans leur consommation d’énergie et leurs façons de concevoir les projets de développement, pour leurs résidences, leurs déplacements, leurs entreprises et organisations. Il propose une offre diversifiée aux consommateurs pour l’ensemble des filières énergétiques, notamment l’hydroélectricité, l’éolien, le solaire et le gaz naturel. Il définit également une nouvelle approche en matière d’énergies fossiles.
Le plan d'action est qualifié de plan «sans ambition» par des organismes environnementaux tel qu'Équiterre, L'objectif de «100 000 véhicules électriques sur les routes d’ici 2020, c’est insuffisant, ça fait déjà deux ans qu’on a cet objectif», a déclaré le directeur général d'Équiterre, M. Sidney Ribaux.
Analyse
L'AVÉQ a analysé le «Tableau synoptique» du plan d'action 207-2020 de la politique énergétique 2030, publié sur le site de Transition Énergétique Québec (TÉQ) sur les actions prévues en lien avec les véhicules électriques légers :
Conclusion
Les 2 principales cibles en lien avec les véhicules électriques sont déjà connues depuis longtemps :
Contrairement au Plan d'action en électrification des transports 2015-2020, qui identifie les moyens pour atteindre les cibles, le nouveau plan se contente de mentionner la cible sans identifier quels moyens seront pris pour s'y rendre. Donc, en matière d'électrification des transports, le Plan d'action 2017-2020 de la politique énergétique du Québec effectue du recyclage d'information.
Sources : TEQ , Le Devoir , TVA, Hydro-Québec, Transportselectriques.gouv.qc.ca
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ La Colombie-Britannique prévoit investir 50M$ sur 5 ans pour les infrastructures de recharge21/6/2017
Les Libéraux de la Colombie-Britannique promettent un investissement de 50 millions de dollars pour recharger plus de véhicules électriques dans toute la province.
Le ministre de l'Environnement, Jordan Sturdy, déclare que les Libéraux ne laisseront pas leur statut de gouvernement minoritaire servir de frein aux plans en cours pour construire des infrastructures pour soutenir les véhicules électriques. Il indique que le discours du Trône de jeudi comprend un plan visant à dépenser 50 millions de dollars sur cinq ans pour ajouter plus de 4 300 stations de recharge pour les véhicules électriques. Il dit qu'il sait que les Libéraux sont confrontés à un vote de confiance dans la législature qui pourrait voir leur défaite, mais l'initiative des véhicules électriques fait partie du plan du gouvernement de mettre plus de véhicules à émission nulle sur la route. Don Chandler de l'Association des véhicules électriques de Vancouver (VEVA) a accueilli la nouvelle avec optimisme, même si c'est un peu dernière minute. "À l'heure actuelle, vous pouvez conduire de Victoria à Revelstoke, mais vous ne pouvez aller plus loin, car il n'y a pas de bornes de recharge. Vous ne pouvez pas vous rendre au nord de la Transcanadienne. " "Cet exercice pour les véhicules électriques annoncé à la onzième heure par les Libéraux est quelque chose qu'ils auraient pu faire il y a quelques années, mais ils ont traîné les pieds sur ce point", dit-il. Chandler espère que le NPD et les Verts appuieront les véhicules électriques si les Libéraux sont vaincus dans un vote de confiance la semaine prochaine comme prévu. "Cela accélèrerait grandement l'adoption des véhicules électriques si cela devait se concrétiser. Je soupçonne que les autres parties vont également s'y rallier ". Avec peu de détails sur la promesse à ce stade, Chandler est désireux de connaitre le type de station de recharge qui est promis (240V ou BRCC) "Nous aurons toujours besoin de bornes rapides sur autoroute et de bornes commerciales chez les détaillants". Source: VEVA Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Le chroniqueur David Descôteaux a publié le 12 juin dernier une chronique dans la section "Opinions" du Journal de Montréal intitulée « Les Soviets chez les concessionnaires ». Devant autant de faits erronés ou tronqués publiés dans cette chronique, nous souhaitons rectifier le tir avec des faits et des informations vérifiables, point par point.
Affirmation de l’auteur « Dès janvier 2018, les voitures neuves à essence risquent de coûter plus cher. La loi 104, qui impose des quotas de vente de véhicules électriques dans les concessionnaires, entrera en vigueur. Si ces quotas ne sont pas respectés, les fabricants devront payer des «amendes» au gouvernement. » Rectification
L’automne dernier, le ministre David Heurtel a d’ailleurs affirmé qu’il souhaitait accorder des crédits Zéro Émission pour les véhicules dits « branchables » vendus par les constructeurs automobiles pour les années-modèle 2014, 2015, 2016 et 2017. Ces crédits pourraient être appliqués aux quotas de vente pour l’année-modèle 2018 et peut-être même plus tard. Si cela s’avère (nous saurons ces détails lors de la publication des règlements de la loi 104), des constructeurs automobiles tels que Chevrolet, Ford, Nissan, Mitsubishi, Tesla, Hyundai, Kia, BMW et Smart qui ont vendu des voitures électriques (hybrides rechargeables et 100% électriques) pendant ces années risquent déjà de se retrouver avec des surplus de crédits qu’ils pourront vendre à Mazda et Subaru qui n’ont toujours pas de modèles « branchables » à offrir. Donc, si on suit la « logique » de M. Descôteaux, certains constructeurs devraient vendre leurs véhicules plus chers… et d’autres devraient les vendre moins cher. Combien plus cher ou moins cher? Quelques dizaines de dollars, soit beaucoup moins que les rabais offerts à toutes les semaines par tous les constructeurs dans le cadre de promotions diverses. Nous tenons à souligner qu'il y a déjà 10 états américains qui ont adopté une loi Zéro Émission avant que le Québec adopte la sienne en octobre dernier. Ces 10 états (Californie, Connecticut, Maine, Maryland, Massachusetts, New Jersey, New York, Oregon, Rhode Island et Vermont) représentent plus de 30% du marché des véhicules aux États-Unis. Est-ce que les prix des véhicules dans ces 10 états sont plus élevés que dans les états qui n'ont pas adopté de loi Zéro Émission ? La réponse est NON. C’est d’ailleurs facile à vérifier puisque nous avons comparé les prix exigés par des concessionnaires dans des états où il y a une loi Zéro Émission VS là où il n’y a pas une telle loi.
Affirmation de l’auteur
M. Descôteaux a écrit : « Quelles sont ces cibles? Il s’est vendu 3107 véhicules électriques au Québec en 2016, soit 0,7 % du total des ventes de voitures. Le gouvernement voudrait que cette proportion passe à 3,2 % dès l’an prochain. Et tenez-vous bien : 15 % en 2025. » Rectification : Dans ce seul paragraphe, il y a 2 erreurs de chiffres :
Fait à souligner, en Californie (état où une loi Zéro Émission est déjà en application), les ventes de véhicules électriques pour 2017 étaient de 4,9%.
Affirmation de l’auteur
« Non seulement cette politique est un non-sens économique en tentant de «forcer» une demande qui n’existe pas encore, mais elle brime la liberté de commerce des concessionnaires et des fabricants. » Rectification :
Si on suit cette « logique », les gouvernements n’auraient donc jamais dû obliger les constructeurs à installer des ceintures de sécurité, des coussins gonflables ou des systèmes antipollution sur les voitures, car ils ne sont pas venus de la « demande » des consommateurs, ce qui brime probablement à ses yeux la liberté de commerce des fabricants… et aurait fait augmenter le prix des véhicules. La vérité est que la philosophie « d’autorégulation » des constructeurs automobiles vis-à-vis la consommation de carburant, la sécurité et la pollution des véhicules automobiles a déjà été tentée durant les années Reagan et fut un échec retentissant. Même l’ancien ministre fédéral de l’environnement Stéphane Dion a tenté le coup et n’a pas eu plus de succès. Historiquement, la majorité des constructeurs automobiles n’ont que peu fait pour diminuer la consommation et la pollution de leurs véhicules tant qu’une réglementation ne les a pas forcés à le faire.
Affirmation de l’auteur
« En fait, c’est toute la politique liée aux voitures électriques qu’il faudrait revoir. Un rapport de la Commission de l’écofiscalité du Canada mentionnait la semaine dernière que le programme Roulez électrique, qui offre entre autres un rabais de 8000 $ pour une voiture neuve entièrement électrique, coûte cher. Très cher, pour l’impact environnemental minime qu’il pourrait avoir. La plus coûteuse Le programme permettrait de retrancher 3 millions de tonnes de gaz à effet de serre (GES) sur les 13 prochaines années, mais au coût énorme de 395 $ la tonne. En comparaison, le coût de réduire une tonne de GES par le mécanisme de la bourse du carbone, dont le Québec fait partie, est de moins de 20 $ la tonne... » Rectification S’il y a des subventions à l’achat de véhicules électriques dans plusieurs pays du monde, c’est précisément parce que les constructeurs automobiles les demandent ! D’ailleurs, lors de la commission parlementaire sur le projet de loi 104 (Loi Zéro Émission), ces derniers suggéraient que, plutôt que d’imposer des quotas de vente, le gouvernement du Québec augmente le montant des subventions pour l’achat d’un véhicule électrique. D’ailleurs, tout observateur qui s’y connait a bien remarqué qu’en Ontario, province où les constructeurs automobiles sont très influents, le gouvernement a haussé jusqu’à $14,000 les subventions à l’achat de véhicules électriques plutôt que d’adopter une loi Zéro Émission. Là où nous sommes en accord avec M. Descôteaux, c’est sur le fait qu’il faudrait revoir la politique liée aux voitures électriques. En effet, pour que celle-ci soit économiquement et écologiquement plus efficace, le gouvernement devrait s’inspirer de nombreux pays d’Europe qui ont mis en place divers systèmes de bonus-malus qui donnent des crédits à l’achat d’un véhicule peu polluant et imposent des taxes à l’achat d’un véhicule polluant, le tout en visant la neutralité fiscale. Certains de ces systèmes ont démontré leur efficacité écologique et économique en Norvège, en France, en Suède et ailleurs en Europe. Or, s’il y a bien un système auquel les constructeurs automobiles s’opposent avec encore plus de véhémence, c’est celui-là ! En effet, celui-ci ferait diminuer considérablement leurs ventes de gros VUS énergivores.
Affirmation de l’auteur
« Qui plus est, on gaspille l’argent des contribuables pour subventionner les gens plus fortunés, capables de se payer ces voitures relativement chères, et dont un bon nombre auraient acheté ce type de véhicule même sans subventions. » Rectification :
Nous rappelons qu’il est maintenant possible de se procurer une voiture électrique pour environ $20,000 et que de plus en plus de modèles sont disponibles entre $20,000 et $30,000.
Affirmation de l’auteur
«Il y a une raison pourquoi il se vend encore relativement peu de véhicules électriques : ils ne sont pas encore aussi fiables que les automobiles à essence en toutes saisons(...)» Rectification Les véhicules hybrides et électriques sont en général plus fiables que les véhicules à essence, et ce, peu importe la saison. Quand il s'agit de fiabilité, les voitures 100% électriques sont la preuve que la simplicité est préférable, selon une récente enquête de Consumer Reports. Dans son étude de fiabilité annuelle de 1,1 million de véhicules, Consumer Reports a donné des notes élevées à la tout-électrique Nissan Leaf, notant que les consommateurs devraient s'attendre à ce que "la fiabilité des nouveaux modèles soit de 60% supérieur à la moyenne." C'était la troisième année consécutive que Leaf a obtenu des scores presque parfaits dans l'enquête. Même CAA-Québec a confirmé la fiabilité des véhicules électriques en 2016.
Conclusion
Si nous ne doutons pas de la volonté de l’auteur de contribuer à la réflexion sur la loi Zéro Émission et les véhicules électriques avec son texte, nous déplorons le fait qu’il n’ait pas pris la peine de s’informer avant de l’écrire, se contentant de répéter de faux arguments, des chiffres erronés et des demi-vérités. … Et avec un texte et un titre tel que « Les Soviets chez nos concessionnaires », nous nous demandons si celui-ci relève de l’information ou de la désinformation « à la soviétique », vu son manque de rigueur et son biais évident… à la limite de la propagande.
Par :
Daniel Breton Ancien ministre de l’environnement du Québec Ancien blogueur au Journal de Montréal Coauteur du livre «L’auto électrique, hybride ou écoénergétique Collaborateur à RoulezElectrique.com et Richard Lemelin Vice-Président Association des Véhicules Électriques du Québec (AVÉQ) ww.aveq.ca
Nous demandons à tous les électromobilistes d’aller commenter au bas de l’article du Journal de Montréal :
partagez vos propres expériences que vous avez eu tel que les économies massives en carburant et entretien, les mois d’attentes que vous avez du subir avant de recevoir votre VÉ, l’incroyable fiabilité de votre VÉ, le plaisir de conduite et la performance, le silence, l’absence de vibrations et de bruit, etc. Bref, donnez des cas vécus qui vont à l’encontre des faux mythes véhiculés par Daniel Descôteaux. Aussi, veuillez partager ce texte auprès de vos contacts. Merci de votre solidarité cher électromobiliste!
Le gouvernement Trudeau envisage une loi qui obligerait les constructeurs automobiles à vendre plus de voitures électriques, a déclaré le ministère fédéral des Transports.
La déclaration semble contredire les remarques faites le mois dernier par le ministre des Transports Marc Garneau, lors d'un salon automobile de Montréal, sur l'établissement d'un objectif juridiquement contraignant pour un « nombre spécifique » de ventes de véhicules à émissions nulles. De telles lois existent déjà en Californie et au Québec, et sont conçues pour stimuler l'adoption de véhicules électriques. Les scientifiques disent que la planète aura besoin d’une électrification rapide des véhicules afin de réduire la pollution qui peut entraîner des changements climatiques dangereux. Catherine MacPherson, conseillère régionale des communications à Transports Canada, a déclaré dans une réponse envoyée par courrier électronique que les commentaires du ministre « exprimaient sa préférence. » Un groupe consultatif fédéral devrait produire des recommandations à ce sujet d'ici l’automne. Les commentaires de MacPherson viennent également à la suite d'un nouveau rapport qui a demandé au gouvernement Trudeau d'adopter un tel mandat fédéral légalement appliqué, un geste auquel s’opposent certains groupes de l'industrie. « L'industrie luttera contre plus de réglementation et plus de contraintes », a déclaré Sidney Ribaux, directeur exécutif d’Équiterre, une organisation écologique et sociale à but non lucratif basée à Montréal, qui a publié le rapport. « Mais une fois qu'ils ont un signal clair et qu’ils savent comment planifier le changement, ils trouveront un moyen de faire progresser leurs affaires dans cet environnement réglementaire. » Le secteur des transports du Canada représente environ un quart de la pollution par le carbone nationale et les Canadiens ont mis un cinquième de plus de voitures sur la route en une décennie. Le Canada s'est engagé à élaborer une stratégie nationale d'ici 2018 pour augmenter le nombre de véhicules à émissions nulles sur les routes canadiennes. Les mandats de vente de véhicules électriques, que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a approuvés, sont « fondamentaux » pour l'atteindre de manière substantielle, a déclaré Ribaux. Mais certains fabricants et concessionnaires d'automobiles ont lutté contre une telle loi au Québec. Depuis octobre dernier, la province a exigé que 3,5 % de ses ventes d'automobiles proviennent de véhicules à émissions nulles pour l'année modèle 2018. La proportion augmente pour les années suivantes et la loi met en place un système où les constructeurs automobiles qui ne respectent pas les objectifs peuvent acheter des crédits d'autres fabricants. Alors que l'Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique offrent des dizaines de milliers de dollars de rabais gouvernementaux par client pour l'achat de nouveaux véhicules électriques, et que le plan de l'Ontario en matière de changements climatiques établit un objectif de 5 % de ventes de véhicules électriques à l'échelle de la province d'ici 2020, jusqu'à présent le Québec n’a qu’un mandat légal imposant la conformité. « Nous sommes très fortement contre cela », a déclaré Michael Hatch, économiste en chef de l'Association canadienne des concessionnaires d'automobiles. « De notre point de vue, il existe probablement de meilleures façons de mettre plus de véhicules à émission nulle sur la route », a déclaré David Adams, président des Constructeurs mondiaux d’automobiles du Canada. Garneau a déclaré au Salon du véhicule électrique de Montréal que le but du gouvernement dans la poursuite de sa stratégie de véhicules électriques était de rendre les conditions « plus favorables » pour les ventes, « plutôt que de nous donner un nombre spécifique ». Cela a fait que certains dans l'industrie ont conclu que Garneau avait fermé la porte à un mandat de vente. MacPherson a déclaré que Garneau préférait « d'autres instruments pour atteindre les objectifs souhaités ». Mais elle a reconnu que la stratégie élaborée par un groupe consultatif de 22 membres, annoncée le 26 mai, « devrait aborder la question de l'approvisionnement des véhicules ». « Nous devons examiner toutes les options afin de pouvoir évaluer cela », a-t-elle écrit. Le panel consultatif comprend des représentants des constructeurs automobiles, des concessionnaires d'automobiles, des universités, des organismes sans but lucratif et d'autres, y compris Équiterre, la Corporation des associations de détaillants d’automobiles et les Constructeurs mondiaux d’automobiles du Canada. Il est coprésidé par Ellen Burack, directrice générale de la politique environnementale de Transports Canada, et Paul Wieringa, directeur exécutif de la politique de l'électricité dans le ministère de l'énergie de la Colombie-Britannique. Ribaux a déclaré que le panel était bloqué à court terme et nécessitait des recommandations à l'automne. Les fonctionnaires ont suggéré que le panel se retrouve dans les sous-comités avant de proposer une stratégie globale au gouvernement, a-t-il déclaré.
La Coalition, formée de six députés représentant quatre partis politiques provinciaux et fédéraux, la coalition électrique pour la Rive-Sud entend faire de la région de Longueuil un leader mondial en matière d'électrification des transports et demande aux gouvernements de mettre en place de nouvelles mesures afin de soutenir le développement du transport électrique de la région.
La députée de Marie-Victorin et membre de la Coalition, Catherine Fournier, explique ces demandes :
« On a deux demandes très concrètes :
En ce qui concerne le Code du bâtiment, le gouvernement du Québec a annoncé vouloir ajouter ce règlement au Code d'ici l'été 2016, mais rien n'a été fait jusqu'à présent.
Or, selon eux, l'absence de ces prises électriques demeure un des principaux freins à l'achat d'un véhicule électrique. Les propriétaires doivent effectivement passer un fil de la boîte électrique jusqu'au stationnement afin d'installer une borne, ce qui représente un coût non négligeable.
«Soyons francs, en 2017, il est plus que temps de faire le pas pour adapter nos infrastructures au virage électrique», constate le député de Longueuil—Saint-Hubert Pierre Nantel. «Électrifier nos transports au Québec? C'est juste le gros bon sens!»
À propos de la coalition
La coalition électrique pour la Rive-Sud est composée des députés suivants :
Sources : fm1033.ca , radio-canada.ca , lecourrierdusud.ca
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Elon Musk quitte le comité consultatif du président Trump, la Tomahawk tout-électrique en voie d’être produite pour 2018, le meilleur véhicule pour faire un voyage en voiture tout-électrique cet été, 100 nouveaux modèles de véhicules hybrides rechargeables sortiront d’ici 2021, et un nouveau concept d'hélicoptère électrique sera dévoilé le 19 juin à Paris : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
C’est bientôt la fin de la danse torturée entre Trump et Musk, Havelaar Canada dévoile une camionnette tout-électrique, une version améliorée de la BMW i3 tout-électrique serait dévoilée en septembre, Hyundai dévoile un autobus tout-électrique avec 290 km d’autonomie, et le système de son de Tesla est si bon qu’il pourrait vous faire arrêter : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Le 24 mai dernier, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a publié les résultats de la onzième vente aux enchères conjointe d’unités d’émission de gaz à effet de serre Québec-Californie, tenue le 16 mai dernier.
La vente aux enchères incluait la vente d’unités d’émission de millésime présent (2017) et de millésime futur (2020).
Résultats des ventes aux enchères du marché du carbone de mai 2017 Les données de cette vente aux enchères ont été publiées sur le site du MDDELCC (lien). Total des unités d'émission vendues par le MDDELCC au Québec : Millésime présent (2017) : 8 676 131, à un prix moyen de $ 19,74 Millésime futur (2020) : 297 950, à un prix moyen de $ 18,57 Revenus estimés, versés au Fonds vert (Millésime 2017): 171 266 825 $ Revenus estimés, versés au Fonds vert (Millésime 2020): 5 532 931 $ Revenus estimés, versés au Fonds vert (Total enchères mai 2017) : 176 799 756 $
Historique
En août 2015, l'AVÉQ rapportait que les revenus cumulés du marché du carbone cumulait 755 M$ (lien). Avec les résultats de mai 2017, le Fonds Vert a donc plus que doublé ses revenus ( 755 M$ vs. 1,6 G$) en 2 ans.
Budget et dépenses du Plan d’action 2013‑2020 sur les changements climatiques (PACC 2013‑2020)
Dans le rapport sur le budget et dépenses liées au PACC 2013-2020 (le plus récent publié date de février 2016), nous pouvons constater que la répartition du budget affecté à la réduction des GES (de $ 2,9 G) est affectée à plus de 71% au secteur du transport, ce qui représente un budget de plus de $ 2,0 G.
Actions en lien avec les véhicules électriques au PACC 2013-2020
Nous pouvons voir les investissements effectués (toujours en date de février 2016) dans le même rapport : Nous constatons qu'uniquement 71.5 M$ ont été investis sur l'action #14 - "Verdir le parc automobile grâce à des véhicules plus écoénergétiques et mieux entretenus", ce qui représente moins de 4% du budget alloué au secteur du transport (de 2,0 G$).
Objectif 2020
Le gouvernement du Québec, via son Plan d'action sur l'électrification des transports, s'est fixé comme objectif Atteindre un nombre de 100 000 véhicules électriques et hybrides rechargeables immatriculés au Québec. Au 31 mars dernier, l'AVÉQ a compilé les résultats d'immatriculation des véhicules électriques au Québec : Le Québec compte 14 390 véhicules électriques. Notre analyse de l'historique des statistiques démontrent une augmentation des véhicules électriques au Québec, cependant l'augmentation est plutôt linéaire et si aucune mesure corrective n'est effectuée, l'objectif ne sera pas atteint, tel que le démontre le graphique suivant :
Loi VZE et contexte de pénurie de véhicules électriques
Malgré une loi VZE qui a été adoptée à l'Assemblée nationale le 26 octobre 2016, l'AVÉQ a pu constater lors des récents événements de sensibilisation sur les véhicules électriques que beaucoup de consommateurs désirent se procurer des véhicules électriques et ceux-ci ont constaté avec stupéfaction que plusieurs modèles populaires ne sont pas ou peu disponibles en inventaire dans l'ensemble du Québec, comme par exemple :
Il semble que l'objectif de la loi VZE n'est pas atteint actuellement, puisque les consommateurs ont accès à un éventail réduit de modèles disponibles (en inventaire) sur le marché.
De plus, il faut rappeler que la loi VZE est toujours dépourvue de cadre réglementaire.
Action gouvernementale
Est-ce que le gouvernement Québécois prendra des mesures qui s'imposent afin de corriger la trajectoire et d'atteindre leurs objectifs ? Les besoins sont de plus en plus criants, notamment en infrastructure de recharge, est-ce que des programmes de déploiements de bornes de recharges dignes de ce nom feront en sorte de changer le portrait de l'électromobilité au Québec ? C'est à suivre...
Sources : MDDELCC, TÉQ, AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Trump éliminerait le budget de l'EPA pour les tests de véhicules, les voitures autonomes d'Uber environ 5 000 fois pires que celles de Waymo, une tour pour recharger les VÉs dans les villes, et Audi et Porsche font équipe pour construire des VÉs autonomes : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Selon la majorité des médias de la province, la période d'austérité budgétaire semble bien terminée au Québec, alors que le ministre des Finances a déposé mardi un budget 2017-2018 axé essentiellement sur les baisses d'impôts aux particuliers et les hausses de dépenses de programmes. Une mise à jour du programme Roulez Électrique fut présentée.
Après trois années de vaches maigres marquées par des compressions majeures dans les services publics, Québec a engrangé des surplus et ouvre enfin tout grand son portefeuille pour réinvestir dans les grandes missions de l'État, tout en se montrant moins gourmand, en acceptant de piger un peu moins d'argent dans la poche des contribuables. Parmi les mesures qui nous intéressent, voici les plus importantes:
Afin de concrétiser son intention de développer une filière industrielle québécoise en véhicule électrique et intelligent, tel que prévu dans le Plan d’action en électrification des transports 2015-2020, le Plan économique du Québec prévoit des crédits additionnels de 4,4 millions de dollars au cours des cinq prochaines années pour le fonctionnement de la grappe industrielle du véhicule électrique et intelligent ainsi que pour financer des projets prioritaires.
Au 28 février 2017, le volet Branché au travail avait favorisé l’implantation de 1 650 bornes de recharge sur les lieux de travail. Source: Gouvernement du Québec, Journal Métro Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Le budget 2017 du gouvernement fédéral a été qualifié de « budget de la continuité » par les observateurs. La présidente-directrice générale de Mobilité Électrique Canada, madame Chantal Guimont, présente le point de vue de son organisme :
« Infrastructure, innovation et autres actions à venir Le budget dévoilé à Ottawa la semaine dernière reflète les priorités établies en matière d'infrastructure et d'innovation. Ces choix s'alignent avec les recommandations de la Feuille de route de Mobilité électrique Canada. La poursuite du déploiement de nouvelles infrastructures pour les véhicules électriques et les carburants de remplacement constitue une bonne nouvelle. À partir de 2018-2019, le gouvernement investira 30 millions de dollars par année sur 4 ans, soit 120 millions pour permettre l'installation de bornes rapides à des emplacements clés. Les investissements dans l'infrastructure de recharge sont essentiels pour accroître l'adoption des VÉ. De plus, à partir de 2017-2018, le budget prévoit octroyer 13,5 millions de dollars sur 5 ans à Ressources naturelles Canada pour fournir de l'expertise aux autres ministères fédéraux en ce qui concerne les mesures d'efficacité énergétique, y compris les meilleures approches pour réduire ou éliminer les émissions des parcs de véhicules. Trois autres mesures notables se retrouvent dans le budget. Grâce à une enveloppe de 300 millions de dollars sur 11 ans, le défi des villes intelligentes invitera les villes du Canada à élaborer des plans d'aménagement urbain innovateurs avec des investissements dans le transport en commun, les infrastructures vertes et l'infrastructure sociale. MÉC a l'intention de présenter des moyens concrets pour inclure l'électrification intelligente des transports dans la conception du programme. (suite...)
Tesla amasse 1,2 milliard $ pour le lancement de sa Model 3, Electric GT révèle comment elle a réduit le poids de la Tesla Model S P100D, un groupe de 30 villes américaines discute d'un achat de VÉs de 10 milliards $ et Trump élimine le programme de prêts qui a aidé Tesla, Nissan et Ford à construire des VÉs : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Un article publié ce matin dans le quotidien Le Soleil nous apprend que le gouvernement est en processus de révision des conditions d'admissibilité aux incitatifs du programme "Roulez Électrique", géré par le ministère de l'Énergie et des Ressources Naturelles (MÉRN).
En effet, selon l'article du quotidien, un seuil maximal d'admissibilité serait fixé aux Véhicules de type Hybride Rechargeable (VHR). Ces véhicules, dont la valeur dépasse $75 000 ne seraient plus admissibles à l'incitatif du programme Roulez Électrique, généralement établi à $4000 pour ce genre de véhicules puisque ce type de véhicule disposent généralement de batteries de moins de 10 kWh.
Cette mesure semble inspirée du programme d'incitatifs de l'Ontario, lequel limite les incitatifs à $3000 pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables dont la valeur est comprise entre $75 000 et $150 000.
Les incitatifs pour les véhicules 100% électriques de plus de $75 000 seraient possiblement revus, cependant une hypothèse qui a été mentionnée serait à l'effet que l'incitatif serait diminué plutôt qu'éliminé. Est-ce que Québec limitera à $3000 les incitatifs pour les 100% électriques de plus de $75 000 ? C'est à suivre.
Source : Le Soleil
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ La Chine envisage de baisser les quotas de VÉs, le propriétaire d'une Tesla dirige la police vers le voleur de sa voiture, Tesla promet de construire un site de stockage d'énergie en 100 jours, la Jaguar I-PACE dans les rues de Londres, et Trump accorde une année de plus aux constructeurs automobiles : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
Volvo présente son premier VÉ, la Marine royale veut réduire son empreinte carbone grâce aux VÉs, deux fois plus de BMW rechargeables vendues cette année, et Trump répond à l'appel de l'industrie automobile :
Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
4 raisons pour lesquelles Tesla ne révèle pas tout sur sa prochaine Model 3, le record de vitesse chez les voitures autonomes a été battu, Detroit Electric obtient un investissement de 1,8 milliard de dollars de la Chine pour recréer la stratégie de Tesla, une société de gestion de placement voit l'avenir en rose pour les VÉs, et le chef de l'EPA affirme que le Congrès devrait remettre en question l'impact du dioxyde de carbone sur le réchauffement climatique : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
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