Volkswagen a construit ses véhicules électriques sur sa plateforme modulaire MEB pour la consommation de masse, contrairement à ce projet qui utilise cette plateforme modulaire pour produire des véhicules, comme ce catamaran électrique.
VW fournit maintenant des éléments de sa plateforme modulaire au chantier maritime Silent Yachts, spécialisé dans la construction de bateaux solaires électriques. Selon un communiqué de presse de VW, la société a lancé son premier yacht en 2009. Toujours selon VW, les catamarans de Silent Yachts utilisent l'énergie solaire pour la propulsion et pour tous les équipements à bord, appuyée par une génératrice diésel de secours. Le catamaran Silent 55 peut parcourir près de 160 km par jour grâce à l'énergie solaire, a déclaré le constructeur automobile. En plus d'utiliser des composants MEB, Silent Yachts s'est associé à Cupra une division de la compagnie espagnole Seat propriété de VW, axée sur la performance, pour la conception d'un nouveau modèle de catamaran
Volkswagen MEB-equipped Silent Yachts Cupra Design catamaran
VW a confirmé qu'elle souhaite offrir sa plateforme modulaire MEB à d'autres fabricants. Elle a produit son ID Buggy pour illustrer sa capacité de diversification, et le partenariat avec Silent Yachts démontre que le constructeur automobile ne vise pas uniquement les véhicules terrestres. Aucun autre manufacturier automobile n'a encore profité de la plateforme modulaire. Fisker avait déjà tenté de négocier une entente pour utiliser la plateforme MEB pour son multisegment électrique Ocean, mais a finalement signé une entente avec Magna. Pour le moment, le multisegment ID.4 sera le premier véhicule MEB aux États-Unis. Le véhicule devrait être disponible chez les concessionnaires d’ici quelques semaines, il a été conçu pour faire compétition aux multisegments à essence grand public comme le Honda CR-V et le Toyota RAV4, et VW prévoit entreprendre sa production localement à l'usine VW de Chattanooga, Tennessee, à partir de 2022. Le classique Microbus tout électrique, inspiré du ID.Buzz présenté pour la première fois en 2017 serait le prochain modèle disponible aux États-Unis. Il devrait être disponible sur le marché américain dès 2023. On avait initialement prévu le lancer en 2022, mais des retards dans la production ont forcé VW à repousser le lancement. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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L'analyste a relevé son objectif de prix pour l'action Tesla à 1900 dollars contre la prévision précédente de 1800 dollars, ce qui implique un bond des actions à des niveaux records de 15% à partir de la clôture de la bourse vendredi dernier.
Le constructeur automobile est sur le point de révéler une nouvelle technologie de batterie et dune possible réduction des coûts de production lors de son évènement le Battery Day le 22 septembre prochain. De telles innovations pourraient renforcer la réputation de Tesla en tant que fournisseur de batteries, a déclaré Ives. L’augmentation de la demande en Chine remet l'entreprise sur la bonne voie pour atteindre son objectif de 500 000 livraisons cette année, a-t-il ajouté. Selon l'analyste de Wedbush Dan Ives, si on inclut l’évènement Battery Day et la reprise de la demande qui pointe à l'horizon, la reprise de Tesla en 2020 pourrait en être qu’à ses débuts. L'analyste a modifié à la hausse ses prévisions sur la valeur des actions du constructeur automobile passant à 1 900 $ contre 1 800 $ lundi dernier tout en maintenant une cote neutre sur l'action. La nouvelle prévision pour les 12 prochains mois implique un bond de 15% par rapport à la clôture de vendredi dernier et placerait les actions à des niveaux records. Les perspectives à la hausse ont franchi les sommets précédents lors de la séance de vendredi dernier. Les actions ont grimpé de plus de 29% au cours des quatre dernières sessions seulement, alors que d'autres analystes ont relevé leurs évaluations des actions en prévision du prochain Battery Day de Tesla. Lors de l'évènement du 22 septembre, Elon Musk semble vouloir révéler de nouvelles technologies de batteries qui devraient changer la donne dans l’industrie. De telles innovations sont essentielles pour que Tesla conserve son leadeurship dans le domaine des véhicules électriques, et les analystes estiment que le constructeur automobile pourrait présenter une nouvelle batterie capable de rouler un million de kilomètres durant sa vie active. Si Tesla peut également annoncer des diminutions des coûts de production lors de cet évènement, cela pourrait transformer l'entreprise en un fournisseur de batteries de premier plan et élargir son marché global, a déclaré l'analyste. La demande croissante de véhicules en Chine a également conduit à l'augmentation de la valorisation de l’entreprise. Wedbush s'attend à une croissance accélérée des ventes dans le pays jusqu'à la fin de l'été alors qu'elle accélère la production du Model Y à Shanghai. Selon Ives, les baisses de prix aux États-Unis et en Chine pourraient stimuler davantage la demande à mesure que le contexte économique mondial s'améliore et que les quarantaines seront levées. La demande chinoise est la "pierre angulaire du succès" pour Elon Musk et Tesla, et la société est de retour sur la bonne voie pour atteindre son objectif ambitieux de 500 000 livraisons pour l'année, a-t-il ajouté. «En un mot, le succès en Chine continue de changer le paradigme concernant sa pénétration du marché des véhicules électriques au cours de la prochaine décennie», a déclaré Ives. Tesla a clôturé à 1650,71 USD vendredi dernier, en hausse d'environ 298% depuis le début de l'année. Market Business Insider
Contribution: André H. Martel
La construction de la première usine de la société progresse rapidement en Arizona, où elle prévoit produire 35 000 camions électriques lourds annuellement. Et elle a annoncé le 10 août qu'elle avait signé un accord avec Republic Services, basé à Phoenix, pour 2500 camions à ordures électriques zéro émission, avec la possibilité de 2500 autres par la suite. Republic est le deuxième récupérateur d'ordures en importance aux États-Unis.
La puissance des camions à ordures électriques sera limitée électroniquement à 1 000 chevaux c’est-à-dire près de trois fois la puissance des camions similaires alimentés au gaz naturel comprimé. Les camions comprendront des configurations à chargement latéral et à chargement frontal. En règle générale, des entreprises comme la compagnie Republic Services commandent le châssis de leurs camions au fabricant et la benne de déchets à une entreprise distincte, mais Nikola a reçu le mandat de livrer des camions complets à Republic. Il s’agit d’une première dans l’industrie. Les camions auront une autonomie d'environ 241 km plus que suffisante pour effectuer leurs trajets quotidiens. Selon l'entreprise, certains camions pourront être équipés d’une batterie de 720 kWh. Les essais sur route devraient commencer en 2022 et la production débutera en 2023. «Nikola se spécialise dans les camions lourds de classe 8 à zéro émission. Le marché des déchets est l'un des marchés les plus stables du secteur et assure une valeur à long terme pour les actionnaires », déclare le fondateur de Nikola, Trevor Milton. «Le groupe motopropulseur Nikola Tre est idéal pour le marché des ordures car il partage l’utilisation des mêmes batteries, commandes, modulateurs de fréquence et essieux électriques. En partageant la plateforme Tre, nous pouvons réduire le coût de production en utilisant les mêmes pièces d'équipement. Il aurait été difficile de choisir un meilleur partenaire que Republic Services, un chef de file en matière de durabilité environnementale et de service à la clientèle. Republic Services sera le partenaire qui nous aidera à faire en sorte que le Nikola Tre puisse réponde aux exigences de nos clients et de leurs flottes et nous sommes ravis de leur participation au processus de conception. De toutes les applications possibles pour un camion électrique, le transport de déchets est peut-être la plus intéressante. Ces camions font généralement des centaines d'arrêts et de démarrages par jour, certains à seulement quelques mètres les uns des autres. Le couple instantané du groupe motopropulseur électrique les aidera à décoller d'un point mort, et le freinage régénératif facilitera la recharge de la batterie tout en effectuant le travail. Si l’on tient compte des coûts de carburant et d'entretien considérablement réduits d'un camion électrique par rapport à son équivalent diésel, alors l'attrait d'un camion électrique pour une entreprise comme Republic devient encore plus évident. S’il n’y a jamais eu une catégorie de véhicules qui aspirait à être remplacée par l'énergie électrique, c'est bien le camion à ordures. Plus besoin de respirer la fumée des diésels pour ramasser les ordures dans les villes et villages américains. Une alternative zéro émission est désespérément nécessaire et Nikola Motor semble être la première entreprise à y parvenir à grande échelle. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Vendredi dernier, Fisker Inc. a signé un protocole d'entente avec la société canadienne Magna International une entreprise canadienne spécialisée dans l'équipement automobile et sous-traitant pour de nombreux manufacturiers pour la construction de son VUS électrique Ocean à Graz, en Autriche.
Fisker a ensuite confirmé à Reuters qu'il s'attend à signer un accord définitif «dans les prochains mois», permettant à Magna Steyr de produire le Fisker Ocean dès le quatrième trimestre 2022.
Plateforme VW MEB
Il y a à peine une semaine, Fisker rapportait via un document de travail que les négociations avec Volkswagen pour l’utilisation de sa plate-forme MEB destinée à des millions de véhicules électriques abordables étaient interrompues. Magna Steyr produit déjà l'I-Pace dans cette usine pour Jaguar Land Rover et prévoit des améliorations significatives pour 2021. L'I-Pace utilise des batteries LG Chem, alors que Fisker avait également déclaré qu'il prévoyait utiliser ces mêmes batteries pour l'Ocean.
Démonstrateur de technologie Magna e4 (Jaguar I-Pace)
Magna International possède ses propres compétences en matière de véhicules électriques, et plus tôt cette année, elle a démontré qu'elle pouvait augmenter l'autonomie et la capacité dynamique de l'I-Pace en conservant la même batterie, mais en repensant essentiellement l'ensemble du système de propulsion. Magna a confirmé le protocole d'entente à Green Car Reports, mais a refusé d’ajouter d'autres commentaires. Pendant ce temps, Fisker a déclaré à Reuters que la situation avec Volkswagen n'avait pas changé depuis vendredi et qu'elle évaluait également d’autres options de fabrication pour les États-Unis et la Chine. Y a-t-il un lien avec toutes ces négociations? Selon Fisker, il n'y a aucun lien avec l'I-Pace autre que le partenariat de production potentiel. "Ce serait un accord direct entre Fisker et Magna et cette entente n'a rien à voir avec aucun autres clients de Magna", a déclaré Simon Sproule, vice-président des communications de Fisker à Green Car Reports. Fisker prévoit son entrée en bourse grâce à une fusion avec le groupe Spartan Energy Acquisition Corp., une société dite «Chèque en Blanc» qui permettrait potentiellement au constructeur automobile d’être présent plus rapidement sur le NASDAQ. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Pour s'assurer que les futurs propriétaires de ses véhicules électriques auront des emplacements pour recharger leurs véhicules sur la route, le constructeur s'est associé à EVgo pour déployer des milliers de bornes de recharge rapides.
General Motors s'est engagée à mettre sur le marché 20 véhicules électriques d'ici 2023 en Amérique du Nord dans le cadre d'un investissement de 20 milliards de dollars dans l'électrification et le développement de la technologie de conduite autonome pour les cinq prochaines années. EVgo possède l'un des plus grands réseaux de bornes de recharge rapides aux États-Unis, avec 800 bornes réparties dans 34 États. EVgo et GM prévoient désormais ajouter plus de 2700 nouvelles bornes au cours des cinq prochaines années. Elles seront situées à des endroits pratiques, tels que les épiceries et autres points de vente au détail, permettant aux propriétaires de brancher leurs véhicules pour le recharger pendant qu'ils magasinent. Il s’agira évidemment de bornes rapides CC offrant un potentiel d’énergie de recharge allant jusqu'à 350 kilowatts. Cela signifie que la plupart des nouveaux véhicules électriques vendus aujourd'hui et dans un proche avenir pourraient être rechargés à environ 80% de leur capacité en moins de 30 minutes. Et conformément à la politique actuelle d'EVgo, toutes les bornes de recharge utiliseront une énergie 100% renouvelable. «Nous agissons rapidement pour mettre sur le marché de nouveaux véhicules électriques que les clients adoreront», a déclaré Mary Barra, PDG de GM, dans un communiqué publié la semaine dernière. «Nous savons à quel point l'écosystème de recharge est important pour les conducteurs, un écosystème qui inclut l'accès à une recharge rapide publique pratique et fiable.» GM a déjà confirmé l' identité de quelques-uns de ses 12 futurs véhicules électriques . Le premier d'entre eux sera le VUS multisegment compact Bolt EUV, attendu mi 2021 en tant que modèle 2022. La Cadillac Lyriq doit également être dévoilée le 6 août prochain et mise en production en 2022, alors que l’on prévoit dévoiler le Hummer EV cet automne et démarrer sa production un an plus tard. Motor Authority
Contribution: André H. Martel
Les voitures électriques existent depuis plus longtemps que beaucoup ne le pensent. Il y a environ 80 ans, par exemple, Peugeot en fabriquait des centaines.
En 1941, face à l'occupation allemande et au rationnement du gaz, Peugeot a développé une petite voiture électrique appelée VLV. Le nom est l'abréviation de Véhicule Léger de Ville, qui se traduit en anglais par «light city vehicle». Alors que la compagnie prévoit mettre plusieurs nouvelles voitures électriques sur le marché, Peugeot a profité de l’occasion pour présenter la semaine dernière cette relique de la Seconde Guerre mondiale. Conçu pour être utilisé par des personnes dont les voitures avaient été réquisitionnées par les forces d'occupation allemandes, ou qui ne pouvaient pas obtenir de carburant en raison du rationnement, le VLV avait été baptisé «voiture vélo» par Peugeot. Il était monté sur quatre roues, mais l’espace entre les roues avant était plus large qu’entre les roues arrière. Selon Peugeot, un seul moteur électrique était directement connecté à l'essieu arrière sans transmission ni différentiel. Le VLV avait une autonomie de 70 à 80 km, avec une vitesse de pointe de 34 km/h. Peugeot a construit 377 voitures électriques entre 1941 et 1943 dans son usine de La Garenne, près de Paris. La plupart des véhicules étaient utilisés par les postiers et les médecins. Alors que Peugeot s’est à nouveau concentré sur la production de voitures à essence et diesel après la guerre, il a continué à produire des véhicules électriques au fil des ans. Il a lancé une version électrique de la fourgonnette J5 en 1989, et une variante électrique à hayon la 106 en 1993. La 106 électrique a été produite pendant une décennie, ils ont vendu 3 542 voitures.
1941 Peugeot VLV
La gamme actuelle de voitures de Peugeot comprend la berline e-208 et le multisegment e-2008. Comme la 106 Electric, ce sont des variantes électriques de modèles à combustion interne existants. Avant la fusion avec Fiat Chrysler Automobiles (FCA), qui est en cours, la société mère PSA a déclaré qu'elle offrirait la marque Peugeot aux États-Unis à partir de 2026. La société issue de la fusion, qui adoptera le nom de Stellantis, a pour ambition d'être un leader mondial de la mobilité durable . PSA a déclaré que sa marque DS dirigerait les efforts d'électrification. DS a vu le jour comme une version haut de gamme de la marque Citroën de PSA. Citroën a récemment dévoilé à la fois une fourgonnette électrique et sa berline électrique compacte ë-C4 . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Cette nouvelle berline Tesla moins chère et plus petite pourrait être conçue en Allemagne et potentiellement construite dans la nouvelle Gigafactory.
S'exprimant lors de sa conférence trimestrielle la semaine dernière, Elon Musk a mentionné que les voitures construites par Tesla sont encore trop chères. Même avec l'introduction du Model 3, qui aux États-Unis se vend maintenant à partir de 37 990 USD, Musk croit que le constructeur automobile devrait produire un modèle encore moins dispendieux. Musk a dit aux investisseurs qu'il était ouvert à cette idée. «Il est important de rendre la voiture abordable. Ce qui me dérange le plus actuellement, c'est que nos voitures ne sont pas assez abordables. Nous devons régler cela. ' Il n'a pas donné de délai précis à savoir quand ce nouveau modèle arriverait sur le marché, on peut facilement imaginer qu'il serait plus petit que le Model 3, et qu'il pourrait même ne pas être construit aux États-Unis ou en Chine. Plus tôt en juillet, Musk avait réagi à un tweet en mentionnant spécifiquement qu’il aimerait produire une petite berline de style européen. «Probablement le véhicule à concevoir et à produire en Allemagne. » Et comme il s'agirait d'un modèle destiné au marché européen, il pourrait également être construit dans la nouvelle Gigafactory de Tesla en Allemagne. Si le constructeur automobile donne le feu vert à ce projet, il pourrait potentiellement nommer le nouveau véhicule la Tesla Model 2. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Xpeng Motors, qui est en train de devenir l'une des principales nouvelles startups de véhicules électriques en Chine, a annoncé avoir atteint une capitalisation supplémentaire d’environ 500 millions de dollars américains. Les nouveaux investisseurs comprennent Aspex, Coatue, Hillhouse Capital et Sequoia Capital China.
À la suite de ce dernier cycle de financement, Xpeng est en passe de devenir un concurrent sérieux de Tesla en Chine. Cette dernière capitalisation fait suite à un cycle de financement de 400 millions de dollars américains en novembre 2019. Xpeng, fondée en 2014, est également soutenue par le géant chinois du commerce électronique Alibaba. En avril dernier, Xpeng Motors a débuté les livraisons de sa nouvelle berline phare P7 entièrement électrique en Chine . C'est le deuxième véhicule électrique de l'entreprise. La P7, que Xpeng qualifie de berline intelligente, est un concurrent sérieux des Model S et Model 3 en Chine. Le véhicule atteint une autonomie selon la norme NEDC de 706 km, la plus longue de tous les véhicules électriques vendus en Chine. Contrairement aux véhicules de Tesla, qui se vendent à un prix élevé en Chine, Xpeng cible les acheteurs plus jeunes et férus de technologie et offre des véhicules électriques plus abordables, mais très avancés. Le constructeur automobile offre le même niveau de technologie, de fonctionnalités de connectivité et de performances dans le P7 pour environ 50 000 $ de moins que le Model S. Xpeng Motors s'est inspiré de Tesla et a étudié nombre de ses brevets lors du développement de ses propres modèles électriques. La berline P7 démarre à 229 000 RMB (33 918 $ US) après subventions. Pour être admissible aux subventions des véhicules à énergies nouvelles offertes par le gouvernement chinois, les véhicules doivent coûter moins de 300 000 RMB. La berline P7 suit le premier véhicule électrique de Xpeng, le VUS compact G3 , lancé en décembre 2018. Xpeng Motors s'est associé au fabricant de batteries Contemporary Amperex Technology Ltd. (CATL) pour développer les cellules prismatiques lithium-nickel manganèse-oxyde de cobalt (NCM) du P7. Contrairement aux cellules de batterie utilisées dans la Tesla Model S, les batteries sont plates et peuvent être empilées, ce qui élimine le gaspillage d'espace , permet de bâtir une plus petite batterie plus dense en énergie. La batterie ultramince du P7 ne mesure que 110 mm de hauteur, atteignant 170 Wh/kg de densité d'énergie et délivrant un peu moins de 81 kWh de puissance. Xpeng travaille également sur son propre système de conduite autonome avancé appelé «XPilot» qui offrira bientôt une conduite mains libres. Les fonctions de conduite automatisée XPilot de Xpeng ont été spécifiquement développées pour les conditions routières uniques de la Chine, avec des fonctionnalités automatisées adaptées aux routes urbaines surpeuplées, y compris une fonction unique de suivi à basse vitesse, qui réduit la possibilité pour les conducteurs agressifs de couper les véhicules dans la circulation. XPilot prend également en charge le stationnement en libre-service, qui est une fonctionnalité populaire pour les acheteurs de voitures en Chine. La nouvelle berline P7 fonctionnera sur XPILOT 3.0 de Xpeng, la dernière version de la société du logiciel de conduite automatisée, qui est alimenté par le système sur puce (SoC) NVIDIA DRIVE Xavier . Le P7 est également équipé de 12 capteurs à ultrasons, de cinq radars à ondes millimétriques de haute précision, de 13 caméras de conduite autonomes, ainsi que d'une caméra avec des cartes HD et un GPS de haute précision. Il s'agit du premier véhicule de production au monde équipé du puissant (SoC) Xavier de Nvidia, capable de fournir 30 milliards d'opérations par seconde. Toute la technologie de conduite autonome de Xpeng est développée à l’interne. Selon l'entreprise environ 50% de ses employés travaillent dans la R&D. L'approche de l'entreprise pour développer toute sa technologie à l’interne est apparemment intéressante pour les investisseurs. Le succès du dernier financement démontre la confiance des investisseurs dans la stratégie de l'entreprise et sa vision à long terme de devenir l'un des principaux constructeurs automobiles électriques en Chine, qui est le plus grand marché automobile au monde. Tous les véhicules de l'entreprise sont construits en Chine. Xpeng Motors a obtenu une licence de production pour sa nouvelle usine à Zhaoqing, dans la province du Guangdong en mai 2020. En mars, la société a annoncé avoir obtenu l'autorisation de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) de tester sa nouvelle berline entièrement électrique P7 sur les routes publiques aux États-Unis. Eric Walz Future Car
Contribution: André H. Martel
Une coalition, la Corporate Electric Vehicle Alliance (CEVA) a été lancée cette année sous les auspices de l' organisation d'investisseurs verts le Ceres, dans le but d'accélérer l'électrification du parc automobile aux États-Unis.
Cette décision est importante car elle démontre que la demande pour des véhicules électriques est en constante augmentation sur l’ensemble du territoire national malgré les signaux politiques contradictoires du gouvernement fédéral. Un projet pour inclure les véhicules électriques dans les 50 états américains Les décideurs fédéraux ont repoussé la venue des véhicules électriques sur deux fronts différents. L'un issu du ministère de la Justice, qui remet en question depuis longtemps le rôle de chef de file de la Californie dans la règlementation des émissions automobiles . L'autre vient de la US Environmental Protection Agency, qui a proposé de réduire les normes d'efficacité énergétique et de pollution. La nouvelle coalition CEVA semble conçue pour contourner ces changements de politique en faisant directement appel aux acheteurs de flottes, à commencer par ses propres membres. Parmi les membres acheteurs de CEVA se trouve Amazon, qui subit une pression accrue de la part de ses propres employés pour prendre une position plus agressive envers l'action climatique. Son affiliation avec la coalition CEVA pourrait signifier une position plus proactive sur l'action climatique dans les années à venir. D'autres propriétaires de flottes d'entreprises de la coalition sont également devenus des noms familiers dans le domaine de l'énergie propre et étendent désormais cet intérêt au secteur des transports, notamment AT&T, Clif Bar, IKEA North America et DHL. Comme les services publics d'électricité ont un intérêt direct à encourager les ventes de véhicules électriques, les parties prenantes de l'énergie et de la technologie sont également membres fondateurs, notamment Consumers Energy, Direct Energy, Genetech, LeasePlan, Lime et Siemens . Le nombre de propriétaires de flottes impliqués dans la coalition est relativement faible jusqu'à présent, mais ensemble, ils représentent un nombre important de véhicules. Ensemble, ils pourraient aider à accélérer l'électrification des flottes dans le secteur privé en favorisant des économies d'échelles qui réduisent les coûts pour tous les acheteurs, y compris les petites et moyennes entreprises. Des parcs de véhicules électriques aux acheteurs de voitures individuelles L'impact de l'électrification de la flotte se répercutera presque inévitablement sur le marché des voitures personnelles. Selon Ceres, aux États-Unis, plus de la moitié des véhicules sur la route aujourd'hui sont des véhicules commerciaux. La question est de savoir si les entreprises peuvent être motivées à investir dans des véhicules électriques. À ce sujet, Ceres considère que l’expérience a confirmé la valeur de cet investissement. Ceres présente un argumentaire solide pour les véhicules électriques, citant des coûts de carburant et d'entretien réduits, une protection contre les pics de prix du carburant imprévisibles et une meilleure sécurité du conducteur. En outre, Ceres note que les véhicules électriques peuvent exercer un fort impact indirect sur l'image des entreprises, en améliorant la réputation de la marque et en aidant au recrutement et à la rétention des employés. Signaux mixtes concernant les véhicules électriques Le CEVA a deux objectifs qui se chevauchent. L'un consiste à motiver les constructeurs automobiles à accélérer leurs investissements dans les véhicules électriques. L'autre consiste à travailler avec les décideurs politiques des États et du gouvernement fédéral pour les inciter à appuyer la fabrication de véhicules électriques. Bien que le secteur fédéral soit en pleine mutation, certaines politiques étatiques démontrent déjà des signes clairs de gains substantiels. Quelques jours seulement après le lancement de CEVA, GM a annoncé un nouvel investissement de 2,2 milliards de dollars dans la fabrication de véhicules électriques au Michigan, avec 800 millions de dollars supplémentaires liés aux améliorations de la chaîne d'approvisionnement. Dans un communiqué de presse en janvier dernier, le président de GM, Mark Reuss, a remercié les décideurs politiques du Michigan d'avoir adhéré à la nouvelle initiative. «Le soutien de l'État du Michigan a été un élément clé pour rendre cet investissement possible», a-t-il déclaré, ajoutant que «cet investissement contribue à garantir que le Michigan demeurera l'épicentre de l'industrie automobile mondiale alors que nous nous dirigeons vers un avenir électrifié . " Cette décision a été prise pour donner suite aux investissements antérieurs de GM au cours des derniers mois, incluant un nouveau laboratoire de stockage d'énergie et une nouvelle usine de batteries pour véhicules électriques en partenariat avec la société LG Chem. Réception sélective sur les signaux concernant les véhicules électriques La nouvelle annonce de GM indique également que les constructeurs automobiles accordent peut-être plus d'attention aux signaux politiques émanant du département américain de l'Énergie qu’aux autres branches de l'administration. Alors que l'Environmental Protection Agency des États-Unis a agressivement annulé une longue liste de normes de pollution, le Département de l'Énergie a continué de rechercher des technologies propres tout au long de l'administration actuelle. L'annonce de GM fait suite à une série de nouvelles initiatives de financement importantes lancées par le Département de l'Énergie en janvier, visant à améliorer les batteries de véhicules électriques, à augmenter l'efficacité des groupes motopropulseurs électriques, à réduire les coûts, à étendre le réseau de recharge des véhicules électriques et à intégrer davantage d'options d'électrification dans le secteur du transport. Un nouveau cycle de financement est également intéressant pour l'initiative H2 @ Scale de l'agence pour l'hydrogène. Bien que le gaz naturel soit actuellement la principale source d'hydrogène, le Département de l'énergie a concentré ses efforts sur l'augmentation de la production d'hydrogène renouvelable entre autres pour les véhicules électriques à pile à combustible. Cela comprend les chariots élévateurs à pile à combustible à hydrogène ainsi que les camions et les camionnettes de livraison, un domaine d'intérêt pour Amazon et pour d'autres membres de CEVA. Il semble que le groupe CEVA connaisse un départ canon. Que la Californie soit en mesure ou non de maintenir son rôle de chef de file, tout indique que le marché des véhicules électriques est prêt à accélérer rapidement. Tina Casey Triple Pundit
Contribution: André H. Martel
Lucid Motors ouvrira 20 sites de vente et de service en Amérique du Nord d'ici la fin de 20218/7/2020
Les Studios Lucid soutiendront le modèle de vente directe de l'entreprise.
Lucid Motors a annoncé aujourd'hui son intention d'ouvrir 20 "Studios Lucid ", qui serviront de centres de vente au détail et de service dans toute l'Amérique du Nord d'ici la fin de 2021. À l’instar de Tesla, Lucid Motors utilisera une approche de vente directe, les Studios Lucid seront créés pour soutenir ce modèle. Les clients de Lucid seront en mesure d'effectuer l'intégralité du processus d'achat en ligne, mais s'ils préfèrent une expérience personnelle, ils pourront également visiter un studio Lucid. Quoi qu'il en soit, Lucid promet de fournir une expérience de luxe améliorée adaptée aux préférences de chaque client. Lucid devrait lancer officiellement la version de production de la berline de luxe Air le 9 septembre prochain. Lucid avait prévu introduire le véhicule en avril au Salon de l'auto de New York , mais le salon a été annulé en raison de la crise de la COVID-19 . Selon le communiqué de presse de Lucid, la production de l'Air est toujours prévue avant la fin de 2020, bien que nous ne serions pas surpris si cela était repoussé de quelques mois en raison de l'arrêt dû à la COVID-19.
Lucid a mis l'accent sur l'efficacité et promet que l'Air sera un VÉ qui offrira une autonomie de plus de 645 km avec une efficacité comprise variant de 6,5 à 8 km par kWh tout en offrant un temps d’accélération de 0 à 100 km/h en moins de 2,5 secondes. Lucid nous a aussi confirmé qu’ils ne se sont pas uniquement concentrés sur l'efficacité de leurs véhicules mais qu'ils se sont assurés de localiser leurs studios de ventes dans des espaces relativement petits situés dans des zones à fort trafic.
Lucid nous confirme également que leurs studios permettront aux clients de passer du temps dans un espace soigneusement conçu pour mettre en valeur la technologie de pointe développée par Lucid dans un environnement chaleureux conçu avec des matériaux naturels et durables". Peter Rawlinson, PDG et CTO, de Lucid Motors a déclaré : «Tout comme le Lucid Air qui a été méticuleusement conçu pour être une nouvelle référence dans le domaine des voitures électriques de luxe, nous avons conçu les Studios Lucid pour qu’ils facilitent la communication et pour aider à éduquer les gens sur les performances et l'efficacité d’un véhicule électrique. «Un Studio Lucid est un endroit où les gens pourront expérimenter notre marque unique tout en soulignant chaque facette qui facilitera le parcours client.» Vous trouverez ci-dessous une liste des neuf premiers Studios Lucid et centres de services qui ouvriront aux États-Unis; dont cinq en Californie:
Lucid lancera également un nouveau site Web lors de la présentation de la version de production de l'Air. Leur nouveau site Web promet d'offrir des informations complètes sur ce que l'on qualifie de produit révolutionnaire. L'une des caractéristiques du nouveau site Web sera la configuration la plus avancée au monde qui permettra aux clients de personnaliser leur propre Lucid Air et de le voir sous n'importe quel angle dans une variété d'environnements.
Le réseau national de Studios Lucid et de centres de services que nous déploierons au cours des prochains mois garantira une expérience de pointe à quiconque souhaite réserver un Lucid Air», a déclaré Zak Edson, directeur des opérations de vente au détail de Lucid. «De l'achat à la livraison en passant par l’acquisition, l'expérience que nous avons conçue devrait se situer parmi les meilleures au monde.»
En ce qui concerne l'entretien des véhicules, Lucid promet d'avoir un réseau national de centres de service et de fournisseurs de services mobiles, ainsi que des centres de réparation de carrosserie certifiés. Ces centres et unités mobiles traiteront des problèmes qui ne peuvent pas être diagnostiqués et réparés à distance. Lucid s’engage à fournir une expérience qui permettra d’anticiper les besoins des clients et à proposer des solutions permettant de gagner du temps. Leur objectif est de minimiser autant que possible les désagréments pour les clients lorsque l'entretien du véhicule deviendra nécessaire. Nous attendons avec impatience la présentation officielle du 9 septembre. Bien que nous ayons déjà vu quelques images de la production de l’Air, nous sommes convaincus que nous en apprendrons beaucoup plus sur le véhicule lors de cet évènement virtuel. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Après l'usine de Zwickau, VW a débuté la conversion d’une autre de ses usines de la production de véhicules à combustion pour la consacrer à la production de véhicules électriques.
Volkswagen a l'un des plans d'électrification les plus agressifs parmi les constructeurs automobiles traditionnels. Il a été le premier grand constructeur automobile à convertir complètement une de ses principales usines pour passer de la production de véhicules à essence et diésel à la production de VÉ. VW a commencé à convertir l'usine de Zwickau l'année dernière et a récemment produit son tout dernier moteur à combustion. Désormais, il ne produira que la voiture électrique ID.3 et ajoutera progressivement de nouveaux modèles de VÉ. Aujourd'hui, le constructeur allemand a annoncé que la conversion de son usine d'Emden avait déjà débuté et que les premières voitures électriques devaient sortir de la nouvelle chaîne de production dès 2022. Ralf Brandstätter, PDG de Volkswagen, a déclaré: «Avec la conversion de notre usine d'Emden en site de production de véhicules électriques, Volkswagen accélère la transition vers les VÉ. Au total, l'entreprise investira environ 1 milliard d'euros dans la transformation de l'usine. Emden deviendra la pierre angulaire de notre stratégie électrique. » Ce sera la première usine de VW en Basse-Saxe à produire massivement des véhicules électriques. Le premier véhicule produit sur le site sera l'ID.4. Le VW ID.4 devrait être un petit VUS, à peu près de la taille du Model Y de Tesla, avec plus de 400 km d'autonomie et un prix de départ d'environ 40 000 USD. Alors que VW parle de la conversion de l'usine d'Emden pour la production de VÉ, la compagnie confirme également que l'ID.4 sera un véhicule important pour VW car il s'agira de son premier véhicule électrique de nouvelle génération qui sera produit aux États-Unis dès l'an prochain. À Emden, VW continuera à produire la Passat et l'Arteon pendant encore quelques années, mais elle prévoit que l'usine soit bientôt entièrement électrique avec une capacité de production pouvant atteindre 300 000 véhicules électriques annuellement. Dans le cadre de la conversion de l'usine, le constructeur automobile allemand construit un nouvel atelier d'une superficie de près de 50 000 mètres carrés où l’on assemblera que de véhicules électriques.
VW a également plusieurs autres projets d’aménagements dans l'usine dans le cadre de cette conversion, qui devrait être achevé à l'été 2021.
Le constructeur automobile avait transféré des travailleurs d'Emden à Zwickau pour les aider au réaménagement de l’usine convaincu que leur expertise serait fort utile pour compléter le nouveau projet. Electrek
Contribution: André H. Martel
Illustration de camions électriques lourds en charge à une station de charge publique avec des panneaux solaires montés sur le toit.
Il y a eu beaucoup de discussions autour de la relance de l’économie mondiale récemment. Face à la pandémie de COVID-19 et au ralentissement économique, plusieurs organismes à travers le pays ont proposé des programmes fédéraux qui permettraient de créer des emplois, de relancer l'économie et de soutenir la santé publique, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) aux États-Unis. Et le point commun aux diverses propositions incluant celles du Rocky Mountain Institute (RMI) , du Data for Progress , de la Transportation Electrification Partnership et Securing America's Future Energy, exige des efforts pour décarboniser le secteur des transports, en particulier par la transition des moteurs à combustion interne vers les véhicules électriques. Le camionnage régional est l’un des secteurs mûr pour ce changement, ce qui signifie qu'il est crucial de réfléchir sur la façon de prioriser les investissements dans les infrastructures spécialement pour ces entreprises qui font des livraisons sur de courtes distance et qui retournent quotidiennement à leur base d’opération. Le camionnage devient électrique Plus tôt ce mois-ci, le House Transportation Committee a dévoilé un projet de loi sur les infrastructures vertes appuyé par un budget de près de 500 milliards de dollars, baptisé INVEST in America Act , qui inclut des investissements dans des bornes de recharge pour véhicules électriques. Alors que pour plusieurs, le terme "VÉ" a tendance à évoquer des images de véhicules de tourisme tels que la Tesla Model S ou la Nissan Leaf, on parle de plus en plus d’électrification dans le monde des véhicules moyens et lourds. « Rien que sur le marché nord-américain des poids lourds, 19 modèles de camions zéro émission, provenant de 14 fabricants, devraient être en production au cours des trois prochaines années. » Les flottes commerciales envisagent de plus en plus d’utiliser des camions zéro émission pour leurs opérations de transport de marchandises à mesure que de nouveaux modèles entrent en production et que les prix d'achat initiaux diminuent. En fait, il y a de plus en plus de véhicules disponibles sur le marché. Sur le seul marché nord-américain des poids lourds, 19 modèles de camions zéro émission que ce soit à batterie ou à pile à combustible à hydrogène, provenant de 14 fabricants, devraient être en production au cours des trois prochaines années. Cela représente une augmentation impressionnante de 280% comparé aux cinq modèles de classe 8 disponibles aujourd'hui. C'est une excellente nouvelle pour les climatologues, car les transports sont la principale source de GES du pays, représentant 29% des émissions de GES . Près du quart de ces émissions proviennent des camions moyens et lourds plus de 2,5 fois la quantité émise par le transport aérien. En plus des émissions de GES, la pollution des tuyaux d'échappement, des pneus et des freins nuit à la qualité de l'air, augmente le smog et les particules dans l'air et nuit aux communautés, en particulier aux communautés racisées à faible revenu qui, en raison de pratiques de logement discriminatoires et d'injustices environnementales, ont tendance à vivre à proximité des autoroutes et des secteurs industriels. Cette iniquité a des impacts particulièrement désastreux lors d'une crise sanitaire telle que COVID-19. En fait, de nouvelles recherches de Harvard démontrent qu'une augmentation d'une seule unité de particules fines est associée à une augmentation de 8% des taux de mortalité liés au COVID-19. Il va sans dire qu'il devient crucial de nettoyer le transport des marchandises. Mais considérant le manque de ressources financières des secteurs public et privés, la question est de savoir quels secteurs et quelles régions devront être initialement priorisés? Le transport régional a également besoin d'une infrastructure de recharge Bien que l'industrie ait commencé à électrifier ses livraisons urbaines avec des entreprises telles que UPS et FedEx qui sont précurseurs dans ce domaine, le RMI et le Conseil nord-américain pour l'efficacité du fret (NACFE), se basant sur leurs nombreuses recherches sur les camions électriques et le transport régional, ont déterminé que les opérations de camionnage régionales sont mieux adaptées pour être les premiers à adopter les camions électriques, étant donné leurs opérations sur de courtes distances et leurs fréquents retours à la base. Ils ont tendance à avoir des destinations prévisibles et une certaine constance de kilométrage, ce qui signifie que l’autonomie n'est pas aussi cruciale que pour les opérateurs de longue distance, et qu'il est relativement simple de leur construire une infrastructure de recharge. « L'investissement dans l'infrastructure pour soutenir l'électrification de ce segment devrait être rentable dans les années à venir, alors que les arguments économiques et politiques pour les véhicules électriques continuent de s’imposer. » Nous nous attendons à ce que les flottes de transport régionales se rechargent principalement à leurs bases d'opérations, comme pour la grande majorité des propriétaires de véhicules légers. Le facteur clé pour rendre ce segment idéal pour les camions électriques, quel que soit leur cycle de service, est la fréquence des retours à leurs bases d’opérations. L'équipe régionale Run On Less a défini trois grandes catégories de cycles de service régionaux comme suit:
Les flottes ont identifié le manque d'infrastructures de recharge dans les installations comme un obstacle majeur à l'électrification de leurs flottes. Mais investir dans cette infrastructure a beaucoup de sens pour les flottes ayant des opérations de transport régional, car les camions sont assurés de retourner à leur base, de sorte que les flottes peuvent avoir la certitude que leur investissement dans une infrastructure de recharge sera de plus en plus rentabilisé avec l’accroissement de leur parc de camions électriques. De plus, les itinéraires de transport régionaux augmentent continuellement, pour répondre aux besoins du marché, tel que spécifié dans le rapport régional 2019 du NACFE sur le transport. Par conséquent, l'investissement dans les infrastructures pour soutenir l'électrification de ce segment se rentabilisera probablement rapidement dans les années à venir alors que les arguments économiques et politiques pour les véhicules électriques continuent de s’imposer. Besoins de recharge spécifiques Mais recharger un camion lourd est très différent d’un véhicule de tourisme, peut-être surtout au niveau de la puissance de la recharge. Alors que de nombreux propriétaires de véhicules électriques personnels peuvent se recharger en utilisant une prise murale régulière dans leur garage ou potentiellement une borne de recharge de niveau 2, les camions lourds vont plutôt nécessiter des niveaux de puissance beaucoup plus élevés. À cause de la taille de la batterie du véhicule, de l'état de recharge à la fin d'un quart de travail et du temps de séjour disponible pour la recharge entre les quarts de travail, ces véhicules devront pouvoir bénéficier d’une recharge rapide CC (DCFC) impliquant des niveaux de puissance supérieurs à 150 kW. En fait, l'industrie s'efforce de normaliser la recharge à haute puissance pour les véhicules commerciaux , en s'attendant à des niveaux de puissance supérieurs à 1 MW dans un avenir prochain. Il sera possiblement assez coûteux de générer et de fournir cette quantité d'énergie incluant des investissements pour la mise à niveau de la ligne de service et des transformateurs, pour creuser des tranchées, installer les conduits et les conducteurs. Les bornes de recharge elles-mêmes peuvent également être assez dispendieuses. Un expert du California Air Resources Board (CARB) a récemment estimé que, dans l'ensemble, l'infrastructure de recharge coûte actuellement environ 100 000 $ par véhicule pour les camions de fret tout électriques. C'est une grosse facture, même pour les grandes flottes, en particulier si l'on considère que le prix d'achat initial des camions électriques est toujours deux à trois fois plus cher qu'un camion diesel traditionnel. Compte tenu du prix, nous comprenons pourquoi les flottes accordent la priorité aux déploiements de camions électriques dans les régions où des incitatifs financiers, tels que des prêts, des subventions, des rabais et des crédits d'impôt, sont disponibles pour les véhicules et les infrastructures. Mais quels critères les services publics et les décideurs devraient-ils prendre en compte lorsqu'ils décident où concentrer leurs investissements dans les infrastructures pour soutenir les déploiements régionaux de camions électriques? GreenBiz
Contribution: André H. Martel
Pour de nombreux consommateurs, une infrastructure de recharge publique est primordiale pour remplacer les véhicules à essence par des véhicules électriques, tandis que pour les entreprises ou les services publics, les voitures électriques sont nécessaires pour soutenir une telle infrastructure. Qui a raison?
Avant de se questionner à savoir qui vient en premier, l’œuf ou la poule: il faut reconnaitre que les critères de croissance évoluent continuellement, en fonction de l'endroit où vous vous trouvez dans le monde. Un rapport publié aujourd'hui par l'Agence internationale de l'énergie, intitulé «Global EV Outlook 2020», permet de mettre cette situation en évidence en utilisant de simples graphiques circulaires. À l'échelle mondiale, le nombre de bornes de recharge accessibles au public de tous types a augmenté de 60% en 2019 par rapport à 2018, un taux plus élevé que la croissance des ventes de véhicules. Les Américains ont plus de maisons unifamiliales, d'entrées et de garages qu’ailleurs dans le monde. En 2019, les États-Unis détenaient environ 12% du stock mondial des 7,2 millions de véhicules électriques sur la planète, mais 24% des bornes de recharge privées dans le monde.
Bornes de recharge publiques par pays - AIE, 2020
En revanche quand il est question de bornes de recharge publiques, les États-Unis semblent nettement moins bien équipés. Les États-Unis possèdent 11% des bornes de recharge publiques et seulement 5% des bornes de recharge publiques rapides au monde contre environ 6% pour l'Europe. La Chine, en revanche, possède 82% des bornes de recharge rapides au monde. Un récent rapport de la firme d'études de marché Wood Mackenzie prévoyait que l'Europe devancerait les États-Unis en matière d'infrastructures de recharge rapide, mais que les USA pourrait rattraper son retard d'ici 2030 si le gouvernement acceptait la proposition du Congrès d’augmenter les dépenses en infrastructures de recharge. L'AIE prévoit que les ventes mondiales totales de voitures à combustion diminueront de 15% en 2020, tandis que les VÉ devraient maintenir la tendance, correspondant essentiellement à leurs 2,1 millions de ventes totales à partir de 2019. Selon l'AIE, jusqu'à l'année dernière, les ventes mondiales de véhicules électriques ont augmenté d'au moins 30% annuellement. En 2019, cette croissance a ralenti à 6%, mais les ventes des VÉ ont en même temps atteint la plus grosse part de marché jamais enregistrée à la même époque, avec 2,6% du marché mondial des véhicules.
Stock mondial de véhicules électriques jusqu'en 2019 - AIE, 2020
Selon l'AIE, cela s'est traduit par un total de 880 000 véhicules électriques aux États-Unis et de 3,79 millions dans le monde. La Chine a de nouveau dépassé le million de ventes de VÉ en 2019, bien que ses ventes aient diminué de 2% par rapport à l'année précédente. L'Europe était deuxième au monde, avec 561 000, et les États-Unis ont enregistré des ventes de 327 000 véhicules électriques. L'expiration du crédit d'impôt américain pour les véhicules électriques de GM et de Tesla a contribué à une baisse de 10% des ventes de BEV aux États-Unis au cours de l'année, tandis que les ventes en Europe ont augmenté de 50%. Deux trajectoires différentes pour développer le réseau Comme l'a souligné l'AIE, les réactions gouvernementales, à la suite de la COVID 19, pour faciliter la reprise économique affecteront la transition vers les VÉ. La France et l'Allemagne, par exemple, ont déjà annoncé des plans incitatifs pour les véhicules électriques dans le cadre de la reprise, mais jusqu'à présent, les États-Unis n'ont toujours pas créé un tel programme. Pour refléter ces programmes ou parfois dans certains cas, leur absence totale, l'AIE a également proposé deux scénarios très différents pour l'adoption de véhicules électriques d'ici 2030. Il est donc question d'un premier scénario ou l’on suit les politiques déjà en place que l’on continue d’appliquer pour le reste de la décennie. Cependant, se basant sur un scénario de développement durable plus agressif en présumant que la production d’électricité soit issue d’usines à émissions plus faibles, les objectifs de l'Accord de Paris visant une réduction de 30% des émissions, pourraient être respectés, pour tous les modes de transport à l'exception des deux-roues d'ici 2030 en conservant jusque-là, une croissance annuelle de 36%
Vue d'artiste de l'usine de batteries d'Ultium Cells à Lordstown, Ohio
Dans le scénario le plus agressif, les véhicules tout électriques représenteraient environ 4% de la demande mondiale d'électricité, contre seulement 0,3% aujourd'hui. D'ici 2030, la demande mondiale d'électricité pour les voitures électriques devrait atteindre 550 térawattheures dans le premier scénario, et près de 1 000 Twh dans le deuxième scénario, ce qui représente 6 et 11 fois les besoins actuels en électricité, soit l’équivalent de 2,5 millions à 4,2 millions de barils d’essence et diesel quotidiennement. La demande de cobalt et de nickel est un problème constant pour les véhicules électriques. Dans le cadre de la projection la plus agressive, la demande annuelle de cobalt grimperait à 400 kilotonnes par an, soit environ le double de celle du scénario le plus faible. Dans le rapport annuel, l'AIE a également souligné l'importance de réutiliser les batteries en fin de vie, par exemple, pour le stockage sur le réseau, et dans l'intégration des batteries aux systèmes d'alimentation pour aider à planifier les périodes de pointe et les périodes creuses. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Mercedes-Benz a comme objectif de produire 50 000 voitures électriques cette année, et le constructeur automobile allemand a offert plus de détails sur la façon dont il prévoit d'alimenter ces voitures en batteries.
Dans un communiqué de presse, la société mère Daimler a déclaré qu'elle souhaite établir un réseau mondial de neuf usines de batteries sur sept sites en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, principalement gérées par sa filiale de fabrication de batteries Deutsche Accumotive. Mercedes investit plus d'un milliard d'euros (1,1 milliard USD) pour financer cette expansion. Accumotive produit actuellement des batteries pour les voitures électriques Mercedes, des hybrides rechargeables et des hybrides légers à Kamenz, dans la région de la Saxe. Le site a déjà produit plus d'un demi-million de batteries et servira de modèle pour d'autres usines de batteries, selon Daimler. La société avait précédemment annoncé qu'elle travaillait à la production de batteries nulles en carbone et affirme qu'une deuxième usine ouverte en 2018 sur le site de Kamenz a été spécialement conçue dans ce but. Selon Daimler, l'usine est alimentée par une combinaison d'énergie géothermique et d'un générateur solaire photovoltaïque de 2 mégawatts.
Usine de batteries Deutsche Accumotive Kamenz
Mercedes aurait eu des problèmes d'approvisionnement de batteries, mais la société a insisté à plusieurs reprises sur son intention de produire 50 000 véhicules électriques cette année . De plus, Mercedes a retardé le lancement aux États-Unis du VUS électrique EQC jusqu'en 2021, optant plutôt pour l'Europe.
Le constructeur automobile prévoit mettre cinq modèles entièrement électriques et 20 hybrides rechargeables en production dans le monde d'ici la fin de cette année, et souhaite ajouter cinq autres modèles entièrement électriques au cours des prochaines années. D'ici 2030, Mercedes prévoit que les voitures électriques et les hybrides rechargeables représenteront plus de 50% de ses ventes de voitures particulières. Les principaux dirigeants de la R&D de Mercedes ont confirmé que l'entreprise avait une approche conservatrice concernant l'utilisation et la sécurité des batteries. Jochen Hermann, responsable du développement eDrive chez Daimler, avait précédemment déclaré à Green Car Reports que le constructeur automobile ne souhaitait pas participer à la course vers l’autonomie maximale optant plutôt pour la sécurité et la fiabilité. Cependant, le concept Mercedes Vision AVTR inspiré par le film «Avatar» et dévoilé au Consumer Electronics Show 2020 était axé sur une technologie durable, qui mettait l'accent sur des batteries à composition chimiques expérimentales qui n'avaient pas encore été utilisées dans les voitures de production. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
2019 n'a pas été une année record pour les véhicules électriques, les ventes mondiales stagnant pour la première fois depuis près d'une décennie
2019 n'a pas été une année record pour les véhicules électriques. Après une période de six ans caractérisée par une croissance quasi exponentielle, les véhicules tout électriques ont connu une augmentation incroyable de 60% d'une année à l'autre de 2012 à 2018 alors que les ventes mondiales de véhicules rechargeables ont stagné. En cette période à peu près n'importe quel autre segment de l'industrie automobile aurait volontiers accueilli l'augmentation de 5% des nouvelles immatriculations PHEV et BEV en 2019. Mais les prévisions qui estiment que l'électrification supplantera la combustion interne d'ici 2040 ou même 2030 ont toutes été fondées sur des ventes qui ont maintenu cette croissance phénoménale, année après année.
En effet, à l'échelle mondiale, les ventes de VÉ semblent s'être stabilisées. Selon Automotive World, 2,259 millions de nouveaux BEV et PHEV ont été enregistrés l'année dernière. Cela représente environ 2,5% des 90 millions de véhicules vendus l'année dernière. Selon ce données, l’augmentation annuelle constante de 5% des ventes des VÉ aurait permis d'atteindre environ 4% du marché mondial des véhicules légers d'ici 2030 et un peu moins de 7% d'ici 2040. Encore une fois, pas exactement la domination mondiale qui, jusqu'à présent, était présumée. Bien sûr, il y a eu des zones de croissance continue. L'Europe continue d'être un foyer de l'électrification. La Norvège, pays phare de l'adoption des véhicules électriques, brille toujours. En effet, n'eut été d'une croissance inhabituelle des ventes de VÉ de 47% en l'Europe nettement supérieure aux augmentations des deux années précédentes, les ventes mondiales de véhicules électriques auraient en fait été bien moins bonnes, peut-être même auraient-elles été dans le rouge. La Chine et les États-Unis, les deux plus grands marchés automobiles du monde, ont en fait enregistré une baisse des ventes des véhicules rechargeables. Oui, les ventes de BEV, malgré les gros titres annonçant cette tendance ont baissé de 4% en Chine en 2019 et de 9% à date cette année. Pourquoi cette diminution? Il faut simplement mettre la faute sur les finances. Aux États-Unis, le principal facteur était le prix élevé de l'essence qui rendait le coût global de possession d'une camionnette consommatrice d’essence encore plus abordable, de plus, la réduction des prix des véhicules électriques promise depuis longtemps tarde toujours à venir et leur prix demeure toujours élevé comparativement aux véhicules à combustion. Actuellement, la baisse des ventes en Chine est plus surprenante, la République populaire étant souvent représentée comme un leader dans le développement et l'adoption de véhicules électriques. Mais comme le magazine Motor Mouth l' a rapporté, l'amour que les chinois semblaient porter pour les VÉ semble avoir quelque peu diminué, et le plus grand marché automobile du monde semble vouloir se tourner également vers des véhicules à pile à combustible à hydrogène pour concurrencer les VÉ. Ainsi, en juin de l'année dernière, les subventions pour les achats de VE ont été réduites de moitié.
Dans le cadre du débat sans fin à savoir pourquoi les véhicules électriques ne sont pas plus populaires, on note le manque d'infrastructure de recharge pour soutenir les propriétaires de véhicules électriques et il est également question de la baisse des ventes en Chine, une situation qui n’aidera certainement pas la conjoncture. Aux États-Unis, les faiblesses du réseau de stations de recharge à l'exception de l'impressionnant réseau de Superchargeurs de Tesla sont également un obstacle à une adoption généralisée. Pour sa part la Chine a installé un demi-million de postes de recharge, un nombre plus que suffisant pour soutenir ses quelque quatre millions de véhicules électriques. La diminution des incitatifs gouvernementaux est la cause principale de cette baisse des ventes et non son infrastructure.
Rien n'illustre davantage la domination des incitatifs dans la décision d'achat que l'incroyable succès de la Norvège dans la promotion des véhicules électriques. En 2019, les VÉ représentaient 56% des nouveaux véhicules vendus dans le pays. Les promoteurs de véhicules électriques aiment attribuer cette popularité à son réseau de recharge complet et à une préoccupation particulière de la Norvège pour l'environnement. Ce qui alimente vraiment cette révolution, ce sont les incitatifs les plus généreux au monde. Les diverses taxes de la Norvège que ce soient les taxes de ventes, droits de circulation et de carburant sont depuis longtemps onéreuses, à tel point que, selon Green Car Reports, des taxes s'élevant à 63% représenteraient un cout additionnel de 13 510 $ US pour un acheteur américain qui s’ajouterait au 21 500 $ que coûte une Volkswagen Golf. En revanche, une e-Golf, est totalement exonérée de ces taxes. De plus, la version électrique du compact allemand coûte environ 4 500 $ US de moins que la version à combustion, c’est-à-dire 35 010 $ pour la Golf régulière contre 30 590 $ pour la version électrique. Si les Tesla Model 3 sont à peine plus dispendieuses qu'une Golf à essence, la question que nous devrions peut-être nous poser n'est pas pourquoi les véhicules électrifiés sont si populaires en Norvège, mais plutôt pourquoi un citoyen norvégien achèterait-il une voiture conventionnelle alors que le gouvernement avantage généreusement l‘acquisition de véhicules électriques. Cette question du prix demeure cruciale malgré le fait que les intervenants de l’industrie continuent d’affirmer que les véhicules électriques sont sur le point d'atteindre un coût équivalent aux véhicules traditionnels. L'écart de prix en faveur des véhicules traditionnels est toujours substantiel. Une Kia Soul électrique, par exemple, coûte 42 595 $ au Canada, tandis que la version de base à essence coûte 21 195 $. Même avec les subventions les plus généreuses, la différence de prix demeure importante. Parcourez la liste complète des véhicules électriques vendus au Canada et aucun n’offre un prix compétitif avec leurs jumeaux à essence ou l'équivalent le plus proche avec ou sans subventions. Cette situation persiste malgré le fait que pratiquement tous les constructeurs automobiles acceptent de minimiser leur profit sur la vente des VÉ comparativement à la profitabilité de leurs homologues à essence. Et les subventions canadiennes sont importantes, même si elles ne sont pas aussi généreuses que celles de la Norvège. Comparé aux États-Unis, le Canada est toujours favorable aux véhicules électriques, notre marché des véhicules ayant progressé d'environ 26% en 2019. Cette croissance, cependant, est extrêmement localisée et semble fondée uniquement sur les largesses des gouvernements. En Colombie-Britannique et au Québec, les gouvernements provinciaux utilisent leurs propres incitatifs en plus de la subvention fédérale de 5 000 $, les ventes de véhicules électriques sont en plein essor dans ces deux provinces. En Ontario, qui a mis fin à ses incitatifs en 2018, les ventes ont chuté brusquement. En effet, il semble que l'incitatif fédéral à lui seul ne soit pas suffisant pour avoir un effet significatif. Par exemple, le 13 octobre 2019, The Guardian de Charlottetown rapportait que Transports Canada avait reçu 25 616 demandes de subventions pour les véhicules électriques. Cependant, seulement 128 d'entre elles provenaient des provinces de l'Atlantique. Cela représente à peine 0,5%, même si ces quatre provinces comptent pour environ 6,5% de la population du Canada. Et, toujours selon The Guardian, malgré l'installation de nombreuses bornes de recharge dans la région supportée par des fonds publics». Tel que mentionné plus tôt, les subventions vendent des véhicules électriques, pas les infrastructures. En Norvège ces avantages et ces subventions sont supportées par son énorme fonds souverain généré par sa richesse pétrolière, cependant peu de pays peuvent se permettre de maintenir ces dépenses jusqu'à ce que le prix des véhicules électriques deviennent abordables, dans les faits, peu de pays ont offert ces incitatifs. Donc, si nous voulons électrifier l’ensemble de nos véhicules, nous avons besoin d'un plan à plus long terme. La première étape pourrait être la fin de cette lutte intestine entre les protagonistes de l'électrification. Les piles à combustible ne sont pas à négliger tant qu'elles réduisent les émissions d'échappement. Les hybrides rechargeables sont aussi importants même s’ils ne réduisent qu’environ 50% de CO2. Le caractère pratique de ces véhicules doit avoir priorité sur la pureté. Les luttes intestines sont aussi néfastes dans une révolution technologique que dans les cercles politiques. L'objectif est la réduction des gaz à effet de serre. Comment y arriver n'a pas d'importance. Les incitatifs ne dureront pas éternellement. Si nous ne pouvons générer que 5% des ventes en subventionnant l’acquisition de véhicules électriques, imaginez ce qui se passera lorsqu'ils seront éliminés. Nous avons besoin d'une meilleure solution. Driving.ca
Contribution: André H. Martel
Le président français Emmanuel Macron, au centre, portant un masque protecteur, écoute les explications d'une employé en compagnie du PDG du constructeur automobile français Valeo, Jacques Aschenbroicha, à Etaples, dans le nord de la France, le 26 mai 2020.
Le gouvernement français injectera plus de 8 milliards d'euros (8,8 milliards USD) pour éponger les pertes énormes causées par les quarantaines et espère profiter de la crise pour faire de la France le premier producteur de véhicules électriques en Europe.
A partir de la semaine prochaine, les consommateurs pourront obtenir un incitatif pouvant monter jusqu'à 12 000 euros du gouvernement pour l'achat d'une voiture électrique dans le cadre d'un plan historique dévoilé hier par le président français Emmanuel Macron.
"Notre pays ne serait pas le même sans ses grandes marques , Renault, Peugeot, Citroën", a déclaré Macron, dénonçant une crise sans précédent pour l'industrie qui a vu sa production, en France seulement, chuter de plus de 90%. Les constructeurs automobiles et les gouvernements du monde entier sont aux prises avec des pertes similaires. Les politiciens sont divisés sur l'opportunité et la manière de renflouer une industrie qui a déjà obtenu des milliards de dollars en soutien gouvernemental il y a dix ans lors de la crise financière de 2008 et qui doit maintenant assumer de nouveaux coûts et vivre des perturbations majeures face une demande croissante de voitures autonomes et plus propres. Le plan de 8 milliards d'euros de Macron comprend une garantie de prêt du gouvernement français de 5 milliards d'euros en cours de négociation avec Renault, le constructeur automobile français en grande difficulté, qui se rajouteront aux millions que le gouvernement a déjà dépensés pour des allocations de chômage temporaires aux travailleurs de l'automobile invités à rester chez eux pour se protéger contre le virus. Le nouveau plan comprend des subventions gouvernementales pour encourager les consommateurs à abandonner leurs vieilles voitures et à acheter des modèles à faibles émissions, et des investissements à plus long terme dans des technologies innovantes. Macron s'est fixé pour objectif de produire 1 million de voitures électriques en France d'ici 2025. «Notre pays devrait être avant-gardiste», a-t-il déclaré. «Nous devons non seulement sauver l'industrie, mais la transformer.» Le plan de Macron semble ambitieux. Les voitures électriques ne représentent encore qu'une fraction des ventes d'automobiles en Europe, bien que les constructeurs se concentrent de plus en plus sur leur développement pour atteindre les objectifs d'émissions de carbone de l'Union européenne. L’Allemagne est actuellement le plus gros producteur européen de véhicules hybrides rechargeables et tout électriques, le plus gros producteur étant BMW, suivie de près par la francaise Renault. Mais Tesla, aux États-Unis, vend plus que les deux réunis, selon le magazine professionnel EV Volumes. L'Allemagne est également le plus grand marché européen pour les voitures électriques, et les constructeurs du pays multiplient leurs offres. De leur côté, les syndicats français ont bloqué mardi une usine Renault dans l'ouest de la France, craignant que les retombées du virus ne provoquent de nombreuses pertes d'emplois et des fermetures d'usines. Il y a dix ans, les plans de sauvetage comprenaient un bonus gouvernemental pour inciter les consommateurs à acheter des voitures plus récentes, mais cela n'a pas empêché des milliers de suppressions d'emplois. Renault devrait annoncer cette semaine aux syndicats un plan de réduction de ses coûts de production de 2,2 milliards d’Euros, et Macron a déclaré que la garantie de prêt Renault dépendait du maintien en activité de deux usines françaises clés. L'industrie automobile française emploie 400 000 personnes et représente une grande partie de son secteur manufacturier, mais a malgré tout fermé plusieurs salles de montre et suspendu sa production alors que le virus a envahi le pays en mars. Le pays a commencé à assouplir les restrictions le 11 mai dernier. Le plan de soutien à l'industrie arrive à un moment crucial pour le constructeur automobile Renault, qui a dû affronter la COVID 19 en mauvaise situation financière après l'arrestation en 2018 de son PDG vedette Carlos Ghosn. Le ministre français des Finances a confirmé que la survie de l'entreprise était en jeu, et Renault et Nissan ont prévu mercredi une annonce qui devrait aborder l'avenir de leur alliance. Le groupe PSA, qui fabrique des voitures Peugeot et Citroën, est en meilleure condition financière après des années de réduction des coûts sous la direction du PDG Carlos Tavares. PSA a enregistré des bénéfices record l'an dernier, mais a également vu les ventes plonger durant la quarantaine. L’entreprise négocie actuellement un partenariat avec Fiat Chrysler Automobiles pour créer le quatrième constructeur automobile au monde. Les constructeurs automobiles américains ne prévoient pas recevoir prochainement d'aide directe du gouvernement, mais les concessionnaires automobiles et les manufacturiers peuvent obtenir des prêts à faible taux d'intérêt. Certains politiciens américains refusent de renflouer les constructeurs automobiles à la suite des problèmes encourus lors de la crise financière de 2008. En Allemagne, les constructeurs automobiles réclament des incitatifs à l'achat de voitures pour soutenir les principaux employeurs et prévenir les licenciements. L'idée est cependant réfutée par certains législateurs du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel et par un conseil d'experts en économie, qui conseille plutôt de prévilégier des allégements fiscaux et une baisse des coûts énergétiques pour toutes les entreprises au lieu de favoriser une seule industrie. Une décision sur la question pourrait intervenir dès la semaine prochaine. L'Italo-américaine Fiat Chrysler, qui a son siège social aux Pays-Bas et sa base financière en Grande-Bretagne, a sollicité ce mois-ci une demande de prêt de 6,3 milliards d'euros (6,9 milliards de dollars) auprès du gouvernement italien. Cette demande a déclenché un débat en Italie à savoir si cet argent devrait être mis à la disposition d'entreprises ayant leur siège social à l'étranger. Pour sa part, le gouvernement britannique envisage de renflouer en dernier recours des entreprises dont la disparition affecterait de manière disproportionnée l'économie. Le Financial Times a rapporté dimanche que Jaguar Land Rover faisait partie de ceux qui avaient approché le gouvernement leur offrant d’acquérir une participation fincière dans le cadre d'un plan de sauvetage élargi. Déjà, le Groupe McLaren a annoncé hier qu'il supprimait 1 200 emplois, un quart de ses effectifs. Time
Contribution: André H. Martel
Des bornes de recharge rapides DC de la compagnie Electrify America à Gulfport, au Mississippi
Selon un nouveau rapport Les États-Unis traînent actuellement derrière l'Europe concernant les infrastructures de recharge des voitures électriques, mais pourraient rattraper leur retard plus tard dans la décennie.
La firme de recherche Wood Mackenzie a publié lundi dernier ses conclusions prévoyant l’installation dans les principaux marchés américains de 30 millions de nouvelles bornes de recharge d'ici 2030, résultat du passage d’un marché orchestré par des politiques gouvernementales de subventions à un marché axé sur la profitabilité, a indiqué la firme.
Toujours selon le rapport, l'Europe atteindra ce point en premier, mais les États-Unis rattraperont leur retard dans la seconde moitié de la décennie grâce à des politiques étatiques et peut-être même fédérales, ainsi qu'aux programmes d'infrastructure soutenus par les services publics. Aux États-Unis, les services publics tentent de s'impliquer davantage dans les infrastructures de recharge, mais sont entravés par certaines règlementations, selon Wood Mackenzie. La Chine restera le chef de file des infrastructures de recharge jusqu'en 2030 grâce à un solide soutien du gouvernement, a également prédit la firme. Jusqu'à présent, les politiques gouvernementales ont contribué à développer l'infrastructure de recharge américaine. Certains États se sont regroupés pour s'assurer que la construction des infrastructures se fasse en mode beaucoup plus proactive. Il faut se rappeler que 12 États du Nord-Est annonçaient en 2018 une entente pour diriger conjointement le développement des infrastructures de recharge. La croissance continue du réseau Electrify America, financé par Volkswagen, tel que requis par le règlement de Volkswagen sur le scandale du diesel, pourrait aider les États-Unis à rattraper son retard au moment où l'infrastructure publique supplémentaire est la plus nécessaire. La firme d'études de marché Wood Mackenzie prévoit toutefois que la recharge à domicile sera probablement le mode de recharge préféré de la plupart des conducteurs. D'ici 2030, on s'attend à ce que les propriétaires nord-américains aient installé 2 millions de bornes de recharge de plus qu'en Chine et 3 millions de plus qu'en Europe. Cette prévision est soutenue par le fait que davantage d'Américains vivent dans des maisons unifamiliales, a noté la firme. Il est plus facile d'installer une borne de recharge dans une maison unifamiliale que dans un appartement ou un condo. Bien que les installation de nouvelles bornes de recharge à domicile aient été retardé à cause de la pandémie, Wood Mackenzie s'attend à ce qu'elles augmentent à nouveau en 2021. La société avait précédemment déclaré que la pandémie ferait baisser les ventes mondiales de véhicules électriques de 43% par rapport aux prévisions de 2020. Les décideurs politiques, les fournisseurs de bornes de recharge et les constructeurs automobiles débattront longtemps du nombre de bornes de recharge requises par véhicule, mais la question fondamentale est de savoir si l'infrastructure de recharge doit précéder les ventes ou si des stations devront être ajoutées seulement quand les ventes surviendront? Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
GM, Ford et le syndicat UAW confirment le 18 mai comme date de réouverture de leurs usines14/5/2020
General Motors et Ford ont développé un programme de démarrage axé sur la protection des personnes pour l'ouverture de leurs usines.
General Motors travaille avec son syndicat et les responsables locaux de la santé. Plus tôt cette semaine, GM a déclaré à ses employés qu’elle planifie sérieusement le redémarrage de la production d’une façon sécuritaire.
La société a publié cette déclaration officielle: Sur la base de conversations et d'une collaboration avec les syndicats et les représentants du gouvernement, GM vise à redémarrer la majorité de ses opérations de fabrication le 18 mai aux États-Unis et au Canada en mettant de l’avant des mesures de sécuritaires optimales. La date de redémarrage du 18 mai permettra d’utiliser le weekend suivant la levée de la quarantaine, à compter du vendredi 15 mai, édictée par le gouverneur du Michigan, Gretchen Whitmer GM a déclaré qu'elle mettra en place des stratégies de dépistage, de nettoyage et de distanciation sociale pour assurer la sécurité des travailleurs. Mary Barra, directrice générale de GM a déclaré : «Là où nos protocoles de sécurité contre les coronavirus ont été mis en place, nous n'avons vu aucun cas confirmé de propagation de la communauté dans nos installations». Kelli Felker, directeur mondial de la fabrication et des communications chez Ford a déclaré que Ford rappellera également environ 71 000 travailleurs au cours de la semaine du 18 mai, parmi ceux-ci, environ 59 300 travailleurs retourneront travailler aux États-Unis, 5 300 au Canada et 6 775 au Mexique. Le vice-président de l'UAW, Terry Dittes, a déclaré, pour sa part, aux membres du syndicat que certains sites pourraient ouvrir plus tôt que prévu pour préparer la chaîne d'approvisionnement afin d’accélérer le processus de démarrage. "Nous voulons nous assurer que toutes les pièces du puzzle soient en place", a déclaré Felker. «Il faut couvrir beaucoup d’éléments pour s'assurer que ces protocoles de sécurité soient prêts, afin de mieux protéger nos gens dès leur retour.» De plus, Ford continuera de fabriquer des équipements de protection individuelle. En fait, les trois manufacturiers de Detroit se sont tous préparés pour le redémarrage des usines en testant des protocoles de sécurité dans leurs usines qui sont restées en activité pour produire des équipements de protection individuelle et des ventilateurs. Electrek
Contribution: André H. Martel
Selon les analystes, le marché des bornes de recharge comme le marché des véhicules électriques, sera touché par la pandémie, mais il devrait se rétablir complètement d'ici le milieu de la décennie.
L'infrastructure publique de recharge de véhicules électriques en Amérique du Nord est à la remorque de l'Europe aujourd'hui.
Les politiques gouvernementales de soutien en Chine, en Amérique du Nord et en Europe ont permis un développement rapide de réseaux publics et résidentiels de recharge des véhicules électriques.
Alors que les véhicules électriques devraient atteindre 13,8% des ventes de véhicules neufs dans le monde d'ici 2030, ces régions verront leur marché des bornes de recharge de véhicules électriques augmenter également. Dès 2019 en comptait plus de 1 million de bornes de recharge en Europe et autant en Chine et 1,3 million en Amérique du Nord, et l’on prévoit que les installations de bornes augmenteront au cours des 10 prochaines années. D'ici 2030, 8,6 millions de bornes de recharge seront installées en Europe, 9,8 millions en Chine et 10,8 millions en Amérique du Nord, selon un nouveau rapport de Wood Mackenzie. WoodMac constate que le déploiement d'infrastructures de recharge publiques en Amérique du Nord est à la traine derrière l'Europe en ce moment. Cependant, au cours des 10 prochaines années, le réseau de recharge public dans la plupart des régions passera d'un marché axé sur les politiques gouvernementales à un marché axé sur la rentabilité, à mesure que la clientèle cible sera sensibilisée, que la couverture des bornes et que la technologie s'amélioreront. L'Europe atteindra ce seuil avant l'Amérique du Nord. Cependant, l'Amérique du Nord gagnera du terrain sur l'Europe dans la seconde moitié des années 2020, alors que les politiques d'électrification étatiques et potentiellement nationales et les programmes d'infrastructure énergétiques continueront de lutter contre l’angoisse due à l’autonomie. Les États-Unis rattraperont l'Europe sur le déploiement du réseau de recharge public. La Chine continuera de jouer un rôle de chef de file dans le domaine des infrastructures de recharge publiques à l'échelle mondiale en 2030, résultat de la politique menée par l'État. Les chefs de file pour la création de réseaux de recharge Aux États-Unis et en Europe, les marchés des bornes de recharge publiques sont générés par des programmes de soutien publics et des incitatifs gouvernementaux en plus de l'innovation technologique et commerciale. Cependant en Europe, les divisions des services énergétiques et des services publics nationaux et régionaux ont jusqu'à présent été plus actives dans la création d'entreprises de mobilité électrique et le déploiement d'infrastructures de recharge que les principaux services publics américains. Aux États-Unis, les services publics qui tentent de s'impliquer davantage dans la croissance de l'infrastructure de recharge publique sont limités par des règlementations qui empêchent ou limitent la propriété, l'investissement et la création de services pour véhicules électriques. En Chine, un fort soutien du gouvernement central est le moteur du déploiement du réseau de recharge public incluant la recharge plus complexe à domicile. Cependant, la Chine pourrait ne pas atteindre son objectif : 3 millions de bornes de recharge électriques d'ici 2030. Wood Mackenzie croit plutôt que la Chine n'installera que 2,3 millions de bornes de recharge publiques d'ici 2030 même si ce chiffre dépasse toujours toutes les autres régions de près de 900 000 bornes de recharge. Le réseau de recharge chinois est un mélange de stations appartenant à des services publics et à des réseaux privés. Les incitatifs facilitent l'installation de bornes de recharge publiques, en mettant l'accent sur la recharge rapide, même si elles ne sont pas nécessairement rentables pour l'opérateur. Comparaison des marchés résidentiels En Amérique, la recharge résidentielle continuera d'être la méthode de recharge préférée dans toutes les zones géographiques, et d'ici 2030, les consommateurs nord-américains auront installé plus de 2 millions de bornes de recharge résidentielles de plus qu'en Chine et près de 3 millions de plus qu'en Europe. En Amérique du Nord, les propriétaires de véhicules électriques ont pu profiter d'incitatifs financiers pour acheter et / ou installer des bornes de recharge résidentielles, contribuant ainsi à la domination de la tarification résidentielle. L’urbanisation des villes et des villages est également un facteur important. Par rapport aux États-Unis, un pourcentage plus faible de la population européenne vit dans des maisons unifamiliales dotées d'un stationnement ou d’un garage. Il en va de même en Chine, où la recharge résidentielle est un défi car la majorité de la population vit dans des grandes villes. Alors que ce pays continue de s'urbaniser, de nouvelles mégapoles sont construites avec de grands immeubles d'appartements et des systèmes de transports publics avancés, ce qui permet encore moins l’installation de bornes de recharge à domicile. En plus des contraintes physiques à l'installation d'une borne domestique en Chine, les obstacles règlementaires et administratifs sont également contraignants. L'installation d’une borne de recharge à domicile en Chine peut prendre des mois, car les propriétaires de véhicules électriques doivent faire effectuer des inspections et soumettre des documents à la société de réseau, à la société de gestion du district et au bureau de la protection civile. Impact de la pandémie de coronavirus sur les déploiements des bornes de recharge COVID-19 a un impact sur les chaînes d'approvisionnement et sur la demande de VÉ alors que le monde se dirige vers une récession, mais les impacts à moyen terme sont différents pour les marchés des bornes de recharge résidentielles et publiques. Le marché des véhicules électriques ne sera pas épargné par la diminution catastrophique de la demande pour les véhicules de tourisme due à la pandémie de coronavirus. À l'échelle mondiale, Wood Mackenzie s'attend à ce que la crise des coronavirus réduise les ventes de VÉ de 43% par rapport à 2020, notre niveau de référence précédent, entrainant une réduction drastique de la demande annuelle de nouvelles bornes de recharge résidentielles. De plus, les quarantaines ont limité ou interdit aux entrepreneurs d'entrer dans les maisons pour installer des bornes de recharge résidentielles, ce qui a entrainé des retards d'installation importants. Les installations augmenteront à nouveau en 2021 avec la reprise de l'économie et le retour de la demande de véhicules électriques. Le marché des bornes publiques devrait progresser comme prévu en 2020, mais il pourrait ralentir les deux années suivantes à mesure que l'industrie réagira aux conditions du marché. Ces défis à court et à moyen terme continueront d'être tempérés par un soutien politique important et des plans d'investissement dans les infrastructures de VÉ qui permettront au marché de la recharge de se rétablir complètement d'ici 2025. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
Selon un nouveau rapport, Volkswagen prévoirait lancer 27 nouvelles voitures électriques à partir de sa plateforme MEB d'ici 2022. Cela comprendra une nouvelle génération de modèles abordables bien que VW n'ait pas décidé sous quelle appellation ils seront vendus.
Selon Automotive News Europe, le projet, baptisé "MEB Entry", avait à l'origine été attribué à la division espagnole Seat de VW, mais la responsabilité serait désormais possiblement transférée à la marque principale VW. Cependant VW a confirmé n’avoir toujours pas pris de décision finale quant à la division qui assumerait en permanence la responsabilité de ces véhicules électriques abordables.
Seat avait été identifiée comme la division responsable du projet en mars 2019, lorsque le PDG du groupe VW, Herbert Diess, avait déclaré que la marque espagnole entreprendrait le développement d'une voiture électrique qui se vendrait pour moins de 21 800 USD et remplacerait les versions électriques de la VW Up, Skoda Citigo et Seat Mii. Cela devait permettre de produire une famille de véhicules électriques abordables, tous basés sur une version simplifiée de la plateforme VW MEB. Ce projet assurait la production de véhicules un peu plus petits que le VW ID.3. Ce modèle n'a cependant pas été homologué pour les États-Unis, qui obtiendrait plutôt un multi segment plus gros, le ID.4, inspiré de son MEB.
Essai routier Volkswagen e-Up, Berlin, mars 2014
Selon une étude, pour atteindre cet objectif de réduction de prix, les ingénieurs devaient supprimer le tiers des coûts par rapport à l'ID.3, ce qui s'est révélé difficile.
Seat avait prévu collaborer sur le projet de VÉ abordable avec JAC Automobile Group, le partenaire chinois de VW pour les voitures électriques. JAC devait également faciliter le lancement de Seat en Chine en construisant localement des voitures électriques pour la marque espagnole. Par contre, selon Automotive News Europe, ce projet a été abandonné. Les coupes dans les subventions gouvernementales et la pandémie de coronavirus ont diminué la demande de voitures électriques en Chine. Des plans pour une nouvelle voiture électrique VW d'entrée de gamme ont été évoqués dès 2018 . Plus récemment, il a été mentionné que ce modèle adopterait le nom ID.1 . En ce qui concerne ses plus gros modèles de voitures électriques, VW a déclaré que les prix aux États-Unis seraient équivalents à ses véhicules à combustion interne, bien qu'il n'ait pas été précisé si cela incluait les incitatifs du gouvernement fédéral et des États. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ pourraient diminuer de près de la moitié au cours d'une année cruciale pour l'adoption, mais les prévisions à long terme semblent beaucoup plus lumineuses.
Si vous regardez les prévisions annuelles pour 2020 des ventes mondiales de véhicules électriques, vous serez probablement déçu.
Wood Mackenzie prévoit qu'en raison de la pandémie et des perturbations économiques qui en découlent, les ventes de véhicules électriques dans le monde chuteront de 43% cette année. Les constructeurs automobiles pourraient être durement touchés par les tendances macroéconomiques, et par l’émergence dramatique d’une récession, les acheteurs potentiels sont susceptibles d'acheter moins de voitures en général, incluant les modèles électriques les plus récents. Nous sommes en présence d’une industrie des véhicules électriques qui pourrait voir une contraction des ventes de près de la moitié au cours d'une année cruciale qui auparavant avait été perçu comme une année importante pour les véhicules électriques. Cependant, les prévisions à plus long terme sont beaucoup plus lumineuses. Des changements majeurs dans l'industrie, incluant la technologie, l'environnement et les politiques se sont produits au cours de la dernière décennie, ce qui permettra de garantir que les véhicules électriques poursuivent leur trajectoire pour finalement atteindre le grand public. Voici quatre tendances à retenir qui feront avancer les véhicules électriques qui, en fin de compte, devraient bientôt dominer le transport routier: 1. Économie: selon les chercheurs de Bloomberg New, le prix des batteries au lithium-ion, qui alimentent la majeure partie des véhicules électriques a chuté de 87% entre 2010 et 2019 et devrait continuer de diminuer en dessous de 100 $ le kilowattheure d'ici 2024. Ces baisses de prix sont dues à des usines toujours plus grosses qui bénéficient d'économies d'échelle, d'efficacité et d'innovations, d'une concurrence féroce dans l'industrie des batteries et de nouvelles technologies de chimie des batteries. Une fois que les batteries au lithium-ion auront atteint moins de 100 $ / kWh, le prix de tous les véhicules électriques devrait diminuer. Plus important encore, cela garantira que les véhicules électriques seront plus concurrentiels avec les véhicules à carburant fossile. Le même type d'innovation qui a transformé les panneaux solaires en l'une des formes d'électricité les moins chères aura le même impact pour les batteries des véhicules électriques. À cause de cette tendance économique et technologique, les constructeurs automobiles ont déjà engagé 140 milliards de dollars dans des initiatives d'électrification et en investissements dans des usines. Ces initiatives ont été menées par des constructeurs automobiles mondiaux tels que VW Group, Hyundai Kia, Changan, Daimler et Ford. Ces constructeurs automobiles n’ont pas l’intention d’abandonner ces investissements à cause du coronavirus. 2. Politiques: Alors que les ventes de VE aux États-Unis et en Chine devraient diminuer cette année, les ventes en Europe pourraient encore augmenter. Pourquoi? De nombreux pays européens ont déjà adopté des normes et des incitatifs solides, tandis que certaines villes européennes ont interdit l’accès des centres-villes aux véhicules à carburant fossile. La BNEF prévoit que les ventes de véhicules électriques en Europe pourraient augmenter de 50% cette année malgré les retombées du COVID-19. D'autres marchés ont besoin de politiques tout aussi fortes pour maintenir les objectifs de vente des VÉ. C'est là que les stimulus verts entrent en jeu. Un récent article de Politico Pro a rapporté un sondage Ipsos-Mori pour 14 pays du G20 qui a confirmé que la majorité des répondants étaient d'accord pour dire qu'une reprise économique devrait mettre l'accent sur les changements climatiques. Attendez-vous à d'importants fonds de relance dans les pays européens et les États progressistes tels que la Californie à la faveur d’industries axées sur les économies propres qui peuvent créer des emplois tels que les installations de panneaux solaires, la construction d’usines de véhicules électriques et le développement d’infrastructures. 3. Flottes électriques: bien que les consommateurs soient moins enclins à acheter des voitures en période de récession, de nombreuses flottes s'orientent déjà vers des modèles à moindre émission de carbone et électriques pour répondre aux mandats ou aux objectifs de développement durable des entreprises. Les gestionnaires de flottes publiques et privées devront remplacer les véhicules plus anciens et continuer à acheter des véhicules plus efficaces et les plus rentables. Des politiques fortes sont toujours nécessaires pour faciliter l’avancement des flottes vertes. Par exemple, en Californie, la règle Advanced Clean Truck (ACT) semble progresser malgré la pandémie, bien qu’une audience déjà prévue ait été repoussée au mois de juin . La norme ACT californienne est une norme de fabrication et éventuellement d'achat de flotte qui a pour objectif d’augmenter considérablement la quantité de camions zéro émission sur les routes de Californie. La Californie exige déjà également que tous ses bus de transport en commun soient des VZE d' ici deux décennies . Mais ce n'est pas seulement une question de politiques. Pour de nombreuses flottes incluant les véhicules de livraison, autobus de transport en commun et autobus scolaires, il peut être moins dispendieux d'utiliser un véhicule électrique que d'utiliser un véhicule à moteur diesel. Pourquoi? Parce que pour des itinéraires spécifiques, dans les régions ciblées, l'électricité est moins chère que le diesel. Par exemple, la compagnie Amply Power, qui vend des solutions de recharge aux flottes électriques, vient de conclure une entente de financement de 13,2 millions de dollars, avec le fonds George Soros et la société d'électricité Siemens. Le chef de la direction, Vic Shao, a déclaré que si l'appétit des consommateurs pour les véhicules électriques pouvait diminuer cette année, "il n'en va pas de même pour les flottes". 4. Air pur: Depuis la fin mars, nous sommes sujets à une expérimentation de transport mondiale exceptionnelle. Comme la plupart des moyens de transport mondiaux ont été interrompus, l'air de nombreuses villes a été plus pur qu'il ne l'a été depuis des décennies. L’espoir est que ce moment de l'histoire nous galvanisera tous pour continuer à pousser vers ce qui est nécessaire pour accélérer et faire évoluer les véhicules zéro émission. Mais même sans cette situation que nous vivons actuellement, l'air pur était devenu un motivation majeure pour la venue des VZE au cours des deux dernières années. Les chefs de file du transport scolaire comme Tim Shannon, qui gère le transport du Twin Rivers Unified School District à Sacramento, en Californie, souligne que "l'air pur pour les enfants" est devenu la principale motivation pour électrifier les autobus scolaires. De plus, il faut inclure les protestations autour des centres de distribution maritime en Californie du Sud, alors qu’un grand nombre de camions tournent au ralenti ont contribué à mettre en lumière le besoin de VZE dans le contexte de la règle ACT incluant la réalisation des objectifs des centres de distribution d'Amazon. La prochaine année sera difficile, mais l’espoir persiste! Greenbiz.com
Contribution: André H. Martel
Partout dans le monde, des gens rapportent que le ciel s'est considérablement dégagé au cours des dernières semaines. Dans l'État du nord du Pendjab, dans le nord de l'Inde, les montagnes de l'Himalaya sont désormais visibles à plus de 160 kilomètres, certains habitants disent qu'ils n'ont pas vu les sommets depuis 30 ans. Des photos aériennes de Los Angeles montrent une vue limpide de l'horizon qu'aucun de nous n'avait encore jamais vu.
Les voitures sans émissions, comme le Model S de Tesla, peuvent contribuer à un environnement plus propre.
C’est le résultat d'une réduction du trafic et de l'activité manufacturière en raison de la quarantaine causée par la pandémie. Comme Dan Neil l'écrit dans un récent article du Wall Street Journal, le volume de trafic américain de véhicules de tourisme a chuté de 30% en mars. Au cours de la même période, les émissions et le monoxyde de carbone au-dessus de New York ont chuté de plus de 50%. En Californie du Sud, les niveaux de particules ont chuté de 40%.
Un air plus pur n'est pas seulement esthétique. Il pourrait également réduire considérablement l'incidence des maladies pulmonaires et cardiaques, et très probablement réduire la gravité des futures épidémies de maladies aéroportées. Comme un nombre croissant de personnes le reconnaissent, si nous voulons avoir un air plus pur, il faut cesser de brûler des combustibles fossiles .
L'air pur est agréable.
Dan Neil, l'autorité automobile résidente du WSJ , est converti à Tesla, et il préconise un programme national de relance englobant l'électrification des transports financée par une taxe sur l'essence.
Neil note que de nombreux gouvernements du monde entier se sont engagés à interdire les véhicules à moteur à combustion interne (ICE) d’ici 20 ans. Les pays qui ont proposé des interdictions représentent environ 85% du marché mondial des véhicules légers. Les véhicules à combustion interne sont tombés en disgrâce parce qu’ils rendent les gens malades et qu’ils en meurent. Les émissions de gaz à effet de serre sont ciblées comme les grands coupables, mais d'autres polluants sont responsables des impacts immédiats sur la santé humaine et sur le smog: hydrocarbures, particules de diesel, oxydes d'azote (NOx), monoxyde de carbone, benzène et composés organiques volatils. L'Organisation mondiale de la santé estime que la pollution de l'air a causé 4,2 millions de décès prématurés en 2016. Neil note que les sceptiques soutiennent que l'alimentation des véhicules électriques déplace simplement la pollution ailleurs. En fait, cet argument a été réfuté par des dizaines d’études. Même si la fabrication d’un véhicule électrique était alimentée à 100% par de l'électricité produite au charbon, il produirait toujours moins d'émissions qu'un véhicule traditionnel classique, et à mesure que le réseau deviendra plus propre, les véhicules électriques le deviendront également. De plus, Neil souligne que de nombreuses mégapoles, comme Pékin, Los Angeles et Mexico, ont des topographies qui favorisent les polluants atmosphériques. Même si les véhicules électriques ne faisaient que déplacer la pollution de l'air des villes à forte densité de population vers les zones industrielles périphériques, ce serait toujours une victoire pour la santé humaine. En Europe, en Chine et dans certains États américains, les décideurs politiques poussent à accélérer la transition des combustibles fossiles vers la mobilité électrique, et encore une fois, la motivation initiale n'était pas tant les émissions de gaz à effet de serre que la pollution atmosphérique au niveau du sol. Ironiquement, même Stuttgart (la maison de Mercedes-Benz) et Munich (la maison de BMW) ont interdit les voitures plus anciennes et à haut niveau d'émission et établi des zones à faibles émissions. Aux États-Unis, l'administration Trump pousse dans l'autre sens, faisant reculer les normes fédérales d'économie de carburant et révoquant l'autorité de la Californie et d'autres États pour fixer des limites plus strictes. Beaucoup craignent que cela nuise sérieusement à la position concurrentielle de l'industrie automobile américaine et favorise Tesla. Comme le souligne M. Neil, les constructeurs automobiles mondiaux ont commencé à investir massivement dans les véhicules électriques, non seulement pour la R&D, mais on augmente la production de batteries, on sécurise l'approvisionnement en composants clés et on construit l’infrastructure de recharge. Pendant ce temps, le développement technique des plateformes IC et des groupes motopropulseurs est pratiquement à l’arrêt. Les véhicules disponibles sur les lots des concessionnaires sont désormais obsolètes. En présence d’un marché en baisse les constructeurs automobiles n'ont pas besoin d'aide pour défendre un modèle économique défaillant. Ils ont besoin d'aide pour vendre des véhicules électriques. La solution suggérée par Neil est une taxe sur l'essence. Il pense qu'une taxe carbone qui taxerait tous les carburants à base de carbone à la source, répartissant ainsi les coûts tout au long de la chaîne d'approvisionnement, serait une solution plus efficace. En fait, la plupart des pays européens ont déjà une certaine forme de taxe sur le carbone, bien que de nombreuses failles dans le système limitent leur efficacité. Bien sûr, quiconque est familier avec la politique américaine comprend que tout ce qu'on appelle une «taxe» est inacceptable dans le pays, du moins pour le moment. Neil propose quelques autres idées qui ont de meilleures chances d'être mises en œuvre. La réécriture et l'élargissement du programme fédéral de crédit d'impôt pour véhicules électriques pourraient être efficaces, mais seulement si le crédit d'impôt était transformé en une remise en argent que les concessionnaires pourraient donner aux acheteurs au moment de la vente alors que le système actuel ne profite qu'à un petit nombre de contribuables aisés. Un programme Cash for Clunkers (de l’argent pour vos tacots) pourrait également aider, s'il avait pour objectif de stimuler les ventes de VÉ, contrairement au programme Cash for Clunkers adopté en 2008, qui est devenu un programme de relance pour l'industrie automobile alors que de nombreux bénéficiaires ont échangé des voitures plus anciennes contre de nouveaux VUS qui n'étaient que légèrement plus efficaces. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
À la suite de la pandémie de la COVID-19, les gouvernements du monde entier investiront massivement dans la relance économique et définiront des politiques pour cette reprise. Avec tous les secteurs des combustibles fossiles en déclin, quel meilleur moment pour faire la transition vers une économie verte?
Et quel meilleur moment pour que le gouvernement fédéral élabore une stratégie nationale pour les véhicules électriques?
Le Canada possède un important secteur de véhicules électriques, principalement au Québec, et les débuts d’une relance de l'industrie des VÉ en Ontario. Le secteur canadien actuel des véhicules électriques couvre l'ensemble de l'écosystème, comme les autobus scolaires, les camions, les autobus urbains, les groupes motopropulseurs, les batteries et les matières premières ainsi que les infrastructures de recharge. Cette industrie étant soutenue par des capacités de recherche de classe mondiale. Mais l'approche fragmentaire n'a aucun sens lorsque nous sommes confrontés à 400 fabricants dans le domaine des véhicules électriques en Chine. Au Québec, il y a 147 entreprises de VÉ, qui emploient environ 6 000 personnes . Parmi les débouchés pour le Canada, on peut mettre de l’avant des mesures législatives semblables à la Chine et à l'Union européenne, le marché de véhicules les plus important sur la planète et les troisième en importance, forçant une transition vers les véhicules électriques d'ici quelques années. Et une fois que les constructeurs automobiles mondiaux auront pris le taureau par les cornes, après avoir amorti leurs pertes sur leurs investissements, pour participer au changement le plus radical de l'industrie en un siècle, les VÉ montés sur des plateformes de véhicules nouvellement conçues seront disponibles partout dans le monde. Traditionnellement, le Canada a cloné des initiatives américaines pour réduire la consommation de carburant des véhicules, dans le cadre d'un marché nord-américain intégré. Pourtant, s'il y a une chose que nous avons appris de la crise du COVID-19, c'est que le Canada doit devenir plus autonome. Pour participer à cette transition mondiale du VÉ, le Canada doit regarder vers l'est et l'ouest plutôt que vers le sud. L'industrie canadienne des véhicules électriques a déjà des liens avec la Chine et l'Europe. Le secteur de la fabrication de VÉ au Canada Un acteur clé du secteur des véhicules électriques au Québec est Dana TM4. Hydro-Québec détient une participation de 45% dans la coentreprise avec Dana, une entreprise de l'Ohio. L'entreprise possède des capacités de fabrication de transmission électrique et hybride à Boucherville, où elle produit 5 000 moteurs de VÉ par an, principalement pour l'exportation vers la Chine. Elle possède également une coentreprise 50/50 en Chine avec Prestolite E-Propulsion Systems, un fournisseur de camions et d'autobus pour la Chine et des membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est. Un des utilisateurs de la technologie d'entraînement direct électrique TM4 est la compagnie Lion de St-Jérôme, au Québec, l'un des pionniers de la fabrication d'autobus scolaires électriques. Ses bus proposent des options d’autonomie de 90, 120 et 150 kilomètres. Lion compte environ 600 sous-traitants, dont 25% viennent du Québec . Début 2020, 300 autobus scolaires Lion roulaient déjà sur les routes. En juillet 2019, Lion a remporté un contrat en Californie pour 200 autobus scolaires électriques à livrer d'ici 2021. Et d'autres gros contrats semblent vouloir se concrétiser. Lion Electric est sur le point de lancer un camion électrique, le Lion8, en 2020. En mars 2019, le gouvernement du Québec a injecté 8,6 millions de dollars dans l'entreprise. Une première commande porte sur un projet pilote pour la Société des alcools du Québec, avec possibilité d'achat futur. Dans l'avenir immédiat, on développe et on produit des camions à ordures / recyclage Lion8 en collaboration avec Boivin Évolution , des camions de pompiers, des camions à outils, des modèles de grues à girafes et des ambulances . Les partenaires incluent les ambulances Demers et Posi- + Technologies de Victoriaville, le deuxième plus gros fabricant de camions-grues à girafes en Amérique du Nord. Lion collabore également avec Fourgons TRANSIT, Systèmes PRAN et MAXIMETAL. Les autres fabricants d'autobus urbains électriques au Canada sont Nova Bus, propriété de Volvo, et la compagnie chinoise BYD, installée à Newmarket, en Ontario. Depuis janvier, la Société de transport de Montréal (STM) utilise sept modèles avec pantographes Nova Bus LFSe + électriques avec un potentiel de 600 km d'autonomie sur son parcours Monk n ° 36. Les pantographes se déploient automatiquement en présence d'un bus via WiFi. Au cours de 2020, la STM prendra livraison de quatre autres véhicules Nova Bus entièrement électriques pour l'itinéraire Monk, ce qui rendra l' itinéraire entièrement électrique . La transmission LFSe + est de Dana TM4. Soutenant les plans des autorités de transport en commun de Montréal, Laval (STL) et Longueuil (RTL), le plan du gouvernement du Québec prévoyait à l'origine que tous les achats d'autobus urbains soient électriques d'ici 2025 . Mais le gouvernement du Québec accélère le calendrier en soutenant dans l’ordre de 95% des subventions permettant l’élimination des autobus fonctionnant uniquement au diesel ou à l'essence. En Ontario, l' usine BYD de Newmarket a annoncé la livraison de ses deux premiers bus électriques zéro émission à la Toronto Transit Commission, dans le cadre d'une commande totale de la TTC pour 10 de ses bus K9M de 40 pieds. Le New Flyer de Winnipeg est également un fabricant canadien d'autobus électriques, mais malheureusement les bus électriques New Flyer Xcelsior sont fabriqués en Alabama dans son usine Vehicle Innovation Center. Magna International en Ontario est actuellement bien positionné pour produire des véhicules électriques de tourisme au Canada. Magna a conclu un partenariat avec le chinois BAIC pour reprendre Beijing Electric Vehicle Co. Ltd., une filiale de BAIC. Au canada nous avons aussi des compagnies qui se spécialisant dans la reconversion des camions à combustible fossile en véhicules électriques. La start up Nordresa était un de ces spécialistes en reconversion. L'entreprise avait la capacité d'attirer les fabricants de camions avec ses solutions clés en main, mais comme elle n'a pu obtenir aucun soutien financier du gouvernement du Québec ou du gouvernement fédéral, Nordresaw a été vendue en août 2019 à la firme américaine Dana . EcoTuned , une entreprise de Varennes a récemment remporté un contrat avec Vidéotron pour convertir 200 camions. Vidéotron devrait éventuellement acheter 700 nouveaux camions électriques. Un aperçu de l'infrastructure de recharge des véhicules électriques au Canada La plus grande concentration de bornes de recharge en Amérique du Nord est celle du Circuit électrique ADDÉnergie financée par Hydro-Québec - 2 300 unités au début de 2020. De ce nombre, il y a 225 bornes de recharge rapide . ADDÉnergie , une entreprise québécoise de Shawinigan fabrique des bornes de recharge sous la marque Flo et possède son propre réseau Flo. En plus d'un vaste réseau Flo au Québec, des stations Flo se retrouvent au Nouveau-Brunswick et en Colombie-Britannique. Aux États-Unis, Flo va installer 100 stations à New York et a récemment acheté 125 stations à Los Angeles. En février, Flo exploitait plus de 5 500 stations commerciales, dont 225 chargeurs rapides. En 2019 Les ventes de bornes de recharge maison de Flo s'élevaient à environ 25 000 unités. Elmec de Shawinigan, au Québec, est un concurrent dans les infrastructures de recharge de véhicules électriques. Elle propose également un véhicule robotisé agricole entièrement électrique. Ce qui se passe ici dans la recherche de VÉ L' Institut de véhicule innovant (IVI) est le pilier de la recherche et du développement derrière de nombreuses entreprises déjà mentionnées . IVI a participé au développement des premiers autobus scolaires électriques Lion, du véhicule à vide Exprolink-Madvac et du véhicule agricole robot électrique Elmec. Le centre d'excellence en mobilité électrique d'ABB, un siège mondial ayant nécessité un investissement de 90 millions de dollars à Montréal, se concentre sur des solutions d'infrastructure de VÉ sur mesure. Le Centre d'excellence en électrification des transports et en stockage d'énergie d'Hydro-Québec s'est révélé être un précurseur mondial en matière de brevets de batteries. En février, il a signé un accord avec Mercedes pour développer des batteries à électrolytes afin d'offrir une plus grande autonomie et lutter contre la surchauffe des batteries. L'équipe de ce projet est composée de 25 chercheurs au Québec et en Allemagne. Fabrication de batteries et matières premières Le Québec possède une division spécialisée dans la fabrication de batteries d'une entreprise française, Bolloré Blue Solutions . Le Québec possède également toutes les matières premières pour la fabrication des batteries, le lithium, le graphite, le cobalt et l'aluminium . Mais il est nécessaire de développer une entreprise financièrement prospère pour exploiter ces opportunités. Pour le moment, Nemaska Lithium est sous la protection des créanciers et se restructure, malgré un investissement de 130 millions de dollars du gouvernement du Québec en échange de 13% des capitaux. De son côté, Nouveau Monde Graphite de Saint-Michel-des-Saints est toujours en mode de démarrage. Un aperçu des initiatives du gouvernement canadien Les cibles non règlementées canadiennes actuelles pour les véhicules à émissions zéro sont inefficaces. En l'absence de législation, aucun processus n'est en place pour vérifier la conformité. La politique canadienne actuelle sur les véhicules électriques est basée essentiellement sur les normes canadiennes moyennes d'économie de carburant (CAFE), qui sont une copie du CAFE américain. Nous trouvons de plus en plus de raisons de nous inspirer de l'UE et de la Chine, plutôt que des États-Unis. Ce n'est pas seulement parce que l'administration Trump a l'intention d'affaiblir les normes américaines CAFE conçues sous le règne d'Obama. Ce ne sont pas non plus les années de batailles juridiques des États américains pour contester les propositions de Trump. La réalité est que, en comparaison aux exigences de la Chine et de la législation européenne sur les véhicules, le CAFE américain actuel ne fait pas le poids. La formule CAFE d'Obama affaiblissait l’objectif d'une économie de carburant moyenne de 4,2 L / 100 km d'ici 2025 en ayant des objectifs différents pour chaque catégorie d'empreinte, des empreintes basées sur le type de véhicule, avec des normes moins strictes pour les gros véhicules. Avec plus de 70 % des ventes aux États-Unis de VUS et de camions légers, cette spécificité devenait une faille vers l’atteinte de l’objectif initial. Pire encore, le nouveau CAFE de Trump inclut le retour à la formule de test précédente , qui surestimait l'économie de carburant, faussant les chiffres sur l'économie de carburant en faveur des constructeurs automobiles. Au Canada, les VUS et les camions légers ont représenté 71 % des ventes de véhicules en 2019. La principale composante des initiatives pour le VÉ concerne les incitatifs: la remise fédérale de 5 000 $ sur les véhicules de moins de 55 000 $, à condition que le modèle de base soit inférieur à 45 000 $; le rabais du Québec pouvant atteindre 8 000 $ pour un véhicule électrique et 600 $ pour l'installation et l'achat d’une borne de recharge murale pour les véhicules dont le prix de détail maximal est de 60 000 $; et un rabais de 3 000 $ sur les véhicules électriques de la Colombie-Britannique qui ne dépassant pas 55 000 $ et jusqu'à 350 $ pour une borne murale. Pour les programmes de rabais nationaux et provinciaux, la moitié des montants décrits ci-dessus s'appliquent aux véhicules électriques hybrides rechargeables. Étant donné que les VÉ devraient atteindre la parité des prix d'achat vers 2022 , les remises sont temporaires. Par la suite, un véhicule électrique sera moins cher qu'un véhicule traditionnel équipé de façon comparable en raison de coûts inférieurs d'entretien et d'énergie. Stratégie nationale sur les véhicules électriques: relever simultanément les défis de la relance et du climat. Le transport routier représentant environ 60 % de la consommation de pétrole, il est clair qu'une vision globale nationale canadienne est nécessaire. Cela implique que le gouvernement fédéral supprime ses subventions aux pipelines de l'industrie des combustibles fossiles et se concentre sur l'électrification des transports, en collaboration avec les gouvernements du Québec et de l'Ontario ainsi qu'avec les secteurs public et privé de l'UE et de la Chine. Pour développer le marché local des véhicules électriques, on pourrait commencer par le concept de quota de la Chine ou les normes d'émission strictes de l'UE. Mais le premier est probablement plus facile à mettre en œuvre. Il y a toute une série de perspectives à explorer. Les possibilités de collaboration avec les constructeurs de véhicules électriques chinois ayant des ambitions pour l'Amérique du Nord. Cela contraste avec les trois gros constructeurs américains pour qui les gestes ne correspondent pas à la parole. BYD fabrique déjà des autobus et de camions électriques en Californie et des autobus électriques en Ontario. BYD compte s’impliquer encore plus en Amérique du Nord BYD. Nous devrions voir de plus en plus de taxis BYD e-6 sur nos routes, en commençant par les E-Taxi à Montréal, qui visent 2000 unités pour le Québec d'ici 2022, et finalement devrait suivre le véhicule électrique de tourisme BYD Qin . NIO de Chine est une autre entreprise qui souhaite s'implanter sur le marché nord-américain. Actuellement sur le marché chinois, la société possède un VUS électrique à sept passagers, l' ES8 , et un coupé multi segment dans la catégorie Model Y de Tesla, l' ES6 . Bien qu'il existe d'autres fabricants de véhicules électriques chinois qui visent le marché nord-américain, de nombreux constructeurs automobiles chinois débuteront leurs activités en Europe en raison de la législation stricte déjà existante. Il s'agit des compagnies Chery et Geely, cette dernière étant la propriété de Volvo. Le Canada devrait également saisir l'occasion pour s’associer avec des fabricants européens. À titre d'exemple, le groupe Volkswagen a l'intention de dépenser des dizaines de milliards pour devenir le premier constructeur de véhicules électriques au monde. De plus, le gouvernement canadien pourrait s’inspirer des méthodes prises par la Chine et l'UE pour renforcer les secteurs canadiens de la batterie, des matières premières, de la fabrication et du recyclage. En Chine, toutes les batteries de véhicules électriques destinées à leur marché doivent être fabriquées au pays. Cette obligation a permis à la compagnie Contemporary Amperex Technology Ltd., ou CATL ,d’être parmi les quelques producteurs à être sélectionné pour produire des batteries en Chine. Une usine allemande de CATL entrera en service en 2022 et, conformément à ses plans d'expansion mondiaux, CATL a créé des filiales aux États - Unis, au Japon et en France. En Allemagne, un soutien gouvernemental est prévu pour la fabrication de batteries . Pour assurer le bon fonctionnement d’une économie circulaire, comme 95 à 99 % d'une batterie de véhicule électrique peut être recyclée, la Chine a édicté des règles selon lesquelles tous les constructeurs de véhicules électriques doivent être responsables du recyclage de leur batterie. La Chine expérimente également l’encadrement du recyclage des batteries . L'Union européenne a des exigences similaires. Enfin, il existe l'option d'un calendrier légiférant l’interdiction de vente des véhicules à combustion interne. Pour la Norvège , l'interdiction entrera en vigueur en 2025, tandis qu'aux Pays - Bas, au Danemark et en Inde , les interdictions s'appliqueront à compter de 2030. Le Canada a le choix entre plusieurs voies pour changer sa trajectoire, en développant simultanément le secteur des véhicules électriques au pays, tout en réduisant les émissions du transport routier. Un reportage de: Will Dubitsky National Observer
Contribution: André H. Martel
Avec le Plan S de Kia, dévoilé en janvier dernier, la marque sud-coréenne s'est engagée à passer à l'électrique et a confirmé vouloir produire un volume important de véhicules électriques à l'avenir.
Dans le cadre de ce plan, Kia investira 25 milliards de dollars d'ici la fin de 2025, avec pour objectif mondial d'introduire 11 nouveaux Kia électriques d'ici 2025 et de vendre 500 000 véhicules électriques par an d'ici là. L’objectif de Kia est de vendre 6,6% des véhicules électriques sur la planète. Et pour le futur, elle prévoit ajouter des modèles hybrides rechargeables et des projets de mobilité.
Ce qui manquait cruellement à l'époque du déploiement du Plan S, c’était ce que cela signifiait spécifiquement pour les États-Unis. Maintenant, Kia Motors America a publié certaines de ces informations sous la forme d'une brève conversation scénarisée pour la presse entre le responsable des relations publiques produit et technologie Neil Dunlop et le responsable de la stratégie produit à long terme Steve Kosowski. Bien qu'il y ait beaucoup de détails qu’ils ne pouvaient pas encore partager, ils soulignent ce que cela signifie pour les deux prochaines années. Surtout, on a confirmé deux nouveaux modèles pour les États-Unis.
Concept Kia HabaNiro
Le premier sera un véhicule hybride rechargeable, contrairement à un hybride non rechargeable qui arrivera aux États-Unis à la fin de cette année.
Le deuxième sera le premier véhicule tout électrique de Kia, qui devrait arriver fin 2021 pour les États-Unis, bien qu'il puisse être disponible avant cette date sur d'autres marchés, comme l'Europe. Kosowski a déclaré que le VÉ sera "un concept qui combine vraiment les frontières entre les voitures particulières, les VUS , les véhicules utilitaires multi segment ... ce sera un peu un croisement entre une voiture et un multi segment." Le véhicule aura une autonomie d'environ 485 km, avec des temps de recharge inférieurs à 20 minutes. Ce VÉ, prévu pour la fin de l'année prochaine, sera conçu et fabriqué sur une plateforme dédiée baptisée E-GMP qui sera partagée avec Hyundai. En cours de développement depuis 2017, elle devrait permettre une grande amélioration de la conception de la structure, et potentiellement de l’intérieur de la cabine, il ne sera plus nécessaire de constamment améliorer un moteur à combustion interne, et finalement elle devrait fournir une base potentielle de 800 volts.
Imagine : un concept de Kia
Tout cela correspond aux rapports concernant un nouveau modèle supérieur à la Niro EV et à la Soul EV, dont l’arrivée est toujours retardée aux États-Unis, basé sur la voiture concept Imagine by Kia développé en 2019. C'est la même plateforme qui devrait être utilisée pour produire le fascinant concept Hyundai 45 .
Les représentants de Kia aux États-Unis ont indiqué que Kia disposera d'un portefeuille complet de véhicules électriques d'ici 2025, y compris les voitures particulières, les VUS, les berlines et les multi segments. Donc, si vous êtes frustré par le manque de disponibilité du Niro EV, soyez patient et gardez la marque dans votre collimateur. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Comme la plupart des autres facettes de la société, l'industrie automobile a été perturbée par la pandémie de coronavirus. Les usines ont fermé leurs portes ou se sont réorganisées pour fabriquer du matériel médical. Les ventes chutent dans un contexte de ralentissement économique majeur et les bas prix de l'essence pourraient nuire aux développement de véhicules écoénergétiques.
Qu'est-ce que cela signifie pour les investissements majeurs que de nombreux constructeurs automobiles avaient promis pour le développement des technologies émergentes, y compris les groupes motopropulseurs électriques?
Une nouvelle enquête de la firme de recherche IHS Markit suggère que les constructeurs automobiles et les fournisseurs s'attendent déjà à ce que la pandémie entraîne une réduction des dépenses en recherche et en technologie de VÉ. L'enquête prévoit une diminution globale des budgets de développement des constructeurs automobiles pour 2020 et 2021, en moyenne de 13% et 8%, respectivement. On prévoit également une diminution moyenne de 17% des budgets de recherche pour 2020 et de 12% pour 2021. Toujours selon l'enquête, les voitures électriques seront les plus durement touchées par ces coupes. Parmi les constructeurs automobiles et les fournisseurs interrogés, 22% ont indiqué que la technologie du groupe motopropulseur électrique était le domaine le plus susceptible d'être affecté négativement. Ces considérations semblent être liées à la forte possibilité de relâchement des règlementations en matière d'économie de carburant et d'émissions, en particulier en Europe, a noté IHS Markit.
Usine pilote BMW iNext
Selon la firme de recherche, environ 98% des répondants ont indiqué que la pandémie aurait un impact sur la règlementation, en particulier les objectifs de réduction des émissions à court terme pour l'Europe. Les répondants s'attendent à ce que les difficultés financières des constructeurs automobiles provoquées par la chute des ventes provoquée par la pandémie obligent les autorités à assouplir les règles. Les constructeurs automobiles européens ont déjà eu du mal à respecter des règles plus strictes en matière d'émissions de dioxyde de carbone, en partie parce que les multi segments deviennent une partie plus importante de leurs flottes. Les multi segments sont plus lourds et moins aérodynamiques que les voitures conventionnelles, nuisant à l'efficacité, mais généralement appréciés des acheteurs. Les réductions de dépenses peuvent aider les constructeurs automobiles à survivre à court terme, mais cela pourrait finir par donner à Tesla une avance technologique encore plus importante. On pense que la société de la Silicon Valley a déjà des années d'avance sur ses rivaux dans certains domaines clés, et l'arrêt des travaux de développement rendra plus difficile la possibilité de combler cet écart. Bien que les États-Unis aient malheureusement allégées certaines règlementations sur les émissions, il n'est pas certain que la poursuite de cette approche soit tolérée. Dans le contexte d'une pandémie de maladies respiratoires, un assouplissement supplémentaire des normes de pollution atmosphérique pourrait être considéré comme une menace pour la santé publique. Mais actuellement, on peut s’attendre à tout aux États-Unis. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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