Dans un tweet récent, le PDG de Tesla, Elon Musk, a confirmé que la version bêta 10 du logiciel d'aide à la conduite pourrait être disponible dans une semaine.
Après avoir admis récemment que sa version bêta 9.2 d'auto-conduite complète n'était « pas géniale », le patron de Tesla, Elon Musk, a annoncé hier dans un tweet que la prochaine mise à jour bêta 10 du logiciel d'aide à la conduite du constructeur automobile pourrait être disponible dès la semaine prochaine.
La technologie Tesla Full Self-Driving, un nom ambitieux, n'assure pas actuellement une véritable conduite entièrement autonome. Récemment, lors de son événement AI Day, Tesla a démontré ses progrès vers une autonomie complète et nous a donné un aperçu des coulisses du travail pour accélérer le développement de la conduite autonome. Pendant l'événement, Musk était confiant que sa technologie serait supérieure à un conducteur moyen. Pour l'instant, ce n'est pas le cas, et FSD est décrit plus précisément comme une technologie d'assistance à la conduite SAE de niveau 2 qui nécessite toujours un humain pour surveiller activement la progression du véhicule et être prêt à intervenir à tout moment. Mais la prochaine version bêta du logiciel d'aide à la conduite pourrait être intégrée dans les véhicules via une mise à jour en direct dès le 10 septembre, Musk a confirmé sur un tweet que « le FSD Beta 10 sortira à minuit vendredi de la semaine prochaine ». Il peut s'agir d'une version bêta restreinte, peut-être limitée aux pilotes qui ont déjà opté pour le programme FSD Beta. Cependant, une version plus étendue serait imminente. Musk a ajouté sur un autre tweet qu'il "est confiant qu’environ 2 semaines plus tard la version bêta 10.1, pourra être disponible pour ceux qui ont adhéré au programme". Ainsi, si tout se passe bien, les propriétaires de Tesla qui ont payé pour le FSD pourront avoir accès à la dernière version bêta aux alentours du 25 septembre. Ce sont des moments passionnants pour les fans de Tesla et les fans de technologies automobiles avancées. Bien sûr, des retards sont possibles et il existe toujours la possibilité très réelle que la date de déploiement soit retardée, alors on reste calme. Et comme c'est le cas avec tous les logiciels bêta, il se peut que l’on trouve quelques bugs alors demeurez concentrés au volant et gardez les yeux sur la route. Road Show
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Aux États-Unis, Tesla vient officiellement de lancer sa formule d’abonnement pour son dispositif autonome « Full Self-Driving » (FSD).
Attendu depuis plusieurs mois, l’abonnement aux fonctionnalités du dispositif Full Self-Driving de l’Autopilot Tesla est désormais disponible aux États-Unis. Si les clients ont toujours la possibilité d’acheter l’option « à vie », cette formule d’abonnement se veut beaucoup plus flexible. Permettant aux utilisateurs indécis de tester la technologie, elle pourrait même à terme se substituer à l’offre d’achat intégral, facturée 7 500 € en France. À partir de 99 $ par mois Aux États-Unis, le forfait Full Self-Driving est facturé 199 $ par mois. Ceux qui ont déjà souscrit à l’option « Enhanced Autopilot » (Autopilot amélioré) bénéficieront d’un tarif préférentiel à 99 $ par mois. Les utilisateurs peuvent souscrire à l’offre directement via leur application mobile. Pour les véhicules ne disposant pas de l’interface logicielle HW3.0 ou supérieure, une mise à niveau facturée 1 500 $ sera nécessaire. Alors que le constructeur reconnaissait récemment des difficultés à développer la technologie, le FSD n’est pas encore véritablement un système 100 % autonome. À ce jour, le dispositif intègre la navigation en Autopilot, le changement de voie auto, le parking auto, la sortie auto intelligente et la reconnaissance/réaction aux feux de signalisation et aux panneaux stop. Annoncée comme « à venir », la conduite automatisée en ville n’est pas encore disponible.
Bientôt en France ?
Aujourd’hui limitée au marché américain, cette offre d’abonnement sera-t-elle bientôt déployée en France et en Europe ? À ce stade, le constructeur n’a pas communiqué sur le sujet, mais on imagine que la formule pourrait à terme débarquer sur le marché européen. Probablement avec quelques mois de décalage par rapport aux États-Unis qui ont toujours fait office de « marché test » pour Tesla. Et vous ? Que pensez-vous de cette formule d’abonnement FSD ? Seriez-vous prêt à y souscrire ? Michaël Torregrossa Automobile Propre
Contribution: André H. Martel
Les voitures électriques ont le potentiel d'aider dans notre lutte contre les catastrophes climatiques. Par exemple, si toutes les voitures au Royaume-Uni étaient électriques, les émissions du pays chuteraient de 12% .
Mais les voitures électriques pourraient également être en mesure de résoudre un autre problème qui affecte les gens du monde entier. Les décès liés à la circulation sont la huitième cause de décès chez les personnes de tous âges, devant le VIH / sida et la tuberculose et la première cause de décès chez les enfants et les jeunes adultes . Tant en raison de la façon qu’ils sont conduits que de leur mécanique, les véhicules électriques pourraient jouer un rôle important pour rendre nos routes plus sûres. Par exemple, recharger une voiture électrique prend plus de temps que de remplir un réservoir d'essence, et une charge complète typique ne roulera pas encore aussi loin qu'un réservoir plein typique. Bien que la recherche universitaire à ce sujet soit limitée, des preuves anecdotiques suggèrent que les conducteurs de véhicules électriques sont plus conscients de l’importance de conserver l'énergie et conduisent différemment. Le département britannique des transports a publié un ensemble de directives sur la manière d'économiser de l'énergie lors de la conduite d'une voiture électrique. L'un des moyens d'économiser la charge d'une voiture est de conduire plus lentement. S'en tenir à la limite de vitesse de 100 km/ heure, plutôt que rouler plus vite sur les autoroutes, économise la batterie. Il en va de même pour la réduction du temps d'arrêt-démarrage, de l'accélération et du freinage qui s’effectue généralement plus en douceur. Cette pratique a comme effet secondaire de protéger les passagers.
Recharge d’une voiture électrique. Shutterstock / uffaloboy
Un autre aspect de la conduite d’une voiture électrique, en particulier sur les longs trajets, est de permettre de prendre une pause prolongée pour recharger. Au lieu de simplement faire le plein d'essence et de repartir rapidement, les conducteurs de voitures électriques doivent attendre que leur batterie se recharge. Les temps exacts varient en fonction du type de borne de recharge utilisée et de la capacité de la batterie, mais il n'est pas inhabituel pour les conducteurs de voitures électriques d'attendre une demi-heure à une heure dans une station-service pour une recharge. Si vous avez déjà vu les panneaux sur l'autoroute vous implorant de «faire une pause», vous saurez que s'arrêter pour recharger vos batteries, et peut-être prendre un peu de nourriture ou un café, peut vous aider à mieux profiter des longs trajets . Des pauses lors de voyages en auto sont très sécuritaires. Mais il ne s'agit pas seulement des habitudes des conducteurs. Il y a des raisons liées à la façon dont les voitures électriques sont conçues qui les rendent également plus sûres que les moteurs à combustion interne. Plus d'un seul moteur La plupart des gens sont habitués à conduire des voitures avec une seule source d'énergie, un moteur à combustion interne. Mais lorsqu'il s'agit de voitures électriques, il est possible d'avoir deux, parfois même quatre moteurs électriques dans le même véhicule . Cela ouvre des possibilités auparavant inimaginables. Par exemple, lorsque vous appuyez sur la pédale d'accélérateur de votre voiture, le véhicule interprète la position de la pédale pour décider de la force dont il a besoin pour accélérer. Lorsque cette force est appliquée à une pièce en rotation, comme une roue, elle crée un couple. Mais à quels moteurs le couple doit-il être attribué? C'est le principe de la « vectorisation du couple » , c’est-à-dire la possibilité de répartir la traction ou le freinage sur différents moteurs du véhicule. La vectorisation du couple pourrait être utilisée pour rendre les véhicules plus sûrs. Si différentes quantités de couple sont appliquées aux côtés gauche et droit du véhicule, cela produit un effet de virage. Cela peut être utilisé pour influencer la réponse du véhicule en virage, le rendant plus sûr, en particulier dans des conditions critiques comme éviter une collision lors d'un virage trop rapide, ou en cas de déviations brusques pour éviter un obstacle. Nous avons comparé la sécurité d'une technique de vectorisation de couple d’une voiture en utilisant un système de contrôle électronique de la stabilité, qui est une exigence obligatoire pour les voitures au Royaume-Uni depuis 2014. Nous avons constaté que dans certaines situations, comme la conduite sur route glissante, le couple la vectorisation peut aider à empêcher le conducteur de perdre le contrôle du véhicule. Plus de 90% des accidents sont dus à une erreur humaine. Selon l' Organisation mondiale de la santé , «les accidents de la route risquent de devenir la cinquième cause de décès d'ici 2030, à moins que des mesures ne soient prises». Les futurs ingénieurs et chercheurs automobiles ont beaucoup de boulot sur la planche. Certains fabricants utilisent déjà la vectorisation du couple. Le Subaru Forester utilise la vectorisation du couple de freinage, par exemple. D'autres voitures utilisent différentes variantes de la technologie, réalisant une répartition inégale du couple entre les côtés gauche et droit de différentes manières. Mais cette technologie est généralement réservée aux voitures de luxe ou de sport haut de gamme . Pour le moment, les voitures électriques sont encore en cours de développement et les constructeurs n’ont pas encore tiré le meilleur parti de la capacité de vectorisation du couple. Des systèmes de sécurité avancés pourraient également être conçus pour anticiper plutôt que réagir aux situations de perte de contrôle, améliorant considérablement la sécurité des véhicules de tourisme. À l'avenir, les véhicules devraient être à la fois autonomes et électriques, permettant de répondre à nos objectifs environnementaux incluant la réduction des émissions et grâce au fait que dans quelques années, le coût des véhicules électriques devrait être similaire à celui des véhicules traditionnels. Les capacités des véhicules électriques, telles que la vectorisation du couple, peuvent contribuer à rendre ces véhicules plus sûrs que les voitures traditionnelles. Cet aspect est très important compte tenu des affirmations selon lesquelles les véhicules autonomes doivent être quatre à cinq fois plus sûrs que les véhicules standard pour que le public accepte la technologie de «conduite autonome». The Conversation
Contribution: André H. Martel
Pony.ai, une société leader dans le domaine des technologies de conduite autonome, a présenté sa nouvelle plateforme de détection en collaboration avec la société de matériel et de logiciels lidar Luminar Technologies, Inc. La compagnie a déjà parcouru plus de 5 millions de kilomètres et a fourni plus de 220 000 trajets Robotaxi.
Pony.ai est sur le point de déployer sur la planète des flottes autonomes d’automobiles en 2023. La flotte de nouvelle génération intégrera l'Iris de Luminar et présentera une configuration multi-capteurs à 360 degrés. L'objectif de ce partenariat est d'augmenter la conduite sûre et autonome dans des environnements urbains complexes grâce à un nouveau capteur intégré qui permettra d'accélérer le niveau de production. Le partenariat fait suite à l'expansion du service Robotaxi de Pony.ai dans cinq villes de Chine et des États-Unis, incluant Guangzhou, Shanghai, Pékin, Irvine et Fremont, en Californie. Pony.ai a commencé à tester le premier service Robotaxi chinois, à la fin de 2018 à Guangzhou, et en 2019 est devenue la première entreprise à déployer un service Robotaxi destiné au public en Californie. C'est la seule entreprise de véhicules autonomes qui opère un service à grande échelle dans cinq villes du monde entier et une flotte de plus de 200 véhicules autonomes. En 2020, Pony.ai a reçu 400 millions de dollars de Toyota Motor Corporation pour accentuer et étendre la collaboration des deux entreprises dans les services de mobilité. L'investissement s'inscrit dans le prolongement d'un partenariat commercial qui a été formé entre Pony.ai et Toyota en 2019. Luminar compte plus de 50 partenaires industriels, dont 8 des 10 plus grands constructeurs automobiles mondiaux. L'année dernière, Luminar a signé le premier accord de production du secteur pour les véhicules grand public autonomes avec Volvo Cars, tout en concluant récemment des accords avec Daimler Truck AG et Intel Mobileye. Luminar a également reçu des investissements minoritaires de Daimler Truck AG et de Volvo Cars pour accélérer l'introduction de camions et de voitures autonomes à grande vitesse. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Magna collabore avec Fisker pour développer un système avancé d'assistance à la conduite (ADAS) le pilote FI-Pilot qui sera intégré au VUS Ocean de Fisker qui devrait être sur le marché à la fin de 2022.
Cette nouvelle entente confirme la capacité de Magna de produire à grande échelle, son efficacité, la capacité de partager la plateforme pour VÉ, son potentiel pour le développement de l'ingénierie des véhicules et la coopération pour la fabrication annoncée par les deux sociétés en octobre dernier. Le partenariat se traduira par la création d'une architecture de contrôle du domaine de la programmation évolutive qui prendra en charge les technologies et les fonctionnalités pour maximiser le confort du client de l’Ocean. Incluant:
Magna et Fisker développeront ensemble des fonctionnalités ADAS uniques au domaine et plusieurs logiciels alimentés par une architecture de contrôle évolutive. En plus de tirer parti des caméras et des capteurs à ultrasons, le package ADAS comprend une technologie de radar à imagerie numérique la première sur le marché. Développé conjointement avec la start-up technologique Uhnder, basée à Austin, au Texas, ICON RADAR est le premier radar monopuce d'imagerie numérique pour le marché automobile. Fisker et Magna ont récemment conclu l'entente finale pour l’utilisation de la plateforme et l'accord de fabrication, deux mois à peine après avoir signé leur projet initial. L'Ocean de Fisker sera initialement fabriqué exclusivement par Magna en Europe. La version FM29 du VUS Ocean de Fisker sera montée sur une plateforme pour VÉ développée par Magna. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Hyundai Mobis construit sa troisième usine de pièces automobiles pour véhicules électriques à Pyeongtaek, Gyeonggi-do, en Corée, en plus des usines de Chungju et de Ulsan.
La nouvelle usine de Pyeongtaek sera située dans le district de Poseung (BIX) à Pyeongtaek dans la zone économique franche de la mer Jaune, et le site mesurera 16 726 m 2 ; Hyundai Mobis investira 35,5 milliards de wons (30 millions USD) pour entreprendre la construction en septembre. À partir du second semestre de l'année prochaine, la nouvelle usine devrait produire annuellement 150 000 pièces de modules spécifiques aux VÉ. L'investissement de Hyundai Mobis dans l'usine de Pyeongtaek s'inscrit dans la stratégie de l'entreprise de devenir le chef de file du marché des pièces de base pour véhicules électriques. Afin de produire localement les pièces de base des véhicules électriques et d'établir un système de production de masse à grande échelle, Hyundai Mobis avait construit une première usine à Chungju en 2013, et une deuxième en 2018, l’entreprise a ensuite ajouté l’an dernier une troisième usine dédiée aux pièces de base des véhicules électriques dans la zone industrielle d’ Ulsan. La nouvelle usine de Pyeongtaek devrait faciliter le développement de produits et accroitre la productivité en formant un triangle entre Chungju et Ulsan, l'usine automobile écologique existante de Hyundai Mobis. Seulement 13 km la sépare de l'usine de Hwaseong de Kia Motors. Hyundai Mobis prévoit produire et fournir des modules PE et des châssis (pièces pour trains de roulement pour roues avant et arrière) intégrant des pièces clés pour véhicules électriques (moteurs, onduleurs, réducteurs, etc.) à l'usine de Pyeongtaek. Le module PE est un composant d’entrainement qui joue le rôle de moteur à combustion interne existant et se veut un composant de base optimisé pour les véhicules électriques. Le module PE a été conçu pour remplacer les véhicules à combustion interne existants et son développement optimal est crucial pour répondre aux attentes face à la rapide évolution des véhicules électriques. La demande devrait augmenter fortement dans les prochaines années. Hyundai Mobis prévoit sécuriser une capacité de production de 150 000 unités l'année prochaine et étendre ses installations de production pour fournir jusqu'à 300 000 unités de modules PE d'ici 2026. Hyundai Mobis renforce également ses investissements en R&D. En particulier, elle souhaite se concentrer sur le développement d'un châssis et d'une plateforme de cabine intelligente (intégrée) spécialisée pour la conduite autonome et les véhicules électriques. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
AutoX, pionnier de la conduite autonome, est la dernière entreprise à obtenir un permis pour opérer sans conducteur du « California Department of Motor Vehicles », une initiative qui permettra à l'entreprise de tester sa technologie de conduite autonome sur les routes publiques dans la région de San Jose, en Californie.
Fondée en 2016 par le Dr Jianxiong Xiao, un technologue du MIT et de l'Université de Princeton, AutoX se donne pour mission de démocratiser l'autonomie des véhicules pour fournir un accès universel au transport des personnes et des marchandises. La société est maintenant en mesure d'aller de l'avant avec la prochaine phase de son développement, après que le DVM californien ait annoncé vendredi dernier qu'il avait délivré un permis à AutoX autorisant l'entreprise à tester des véhicules sans conducteur sur rues dans un secteur désigné de San Jose. Cette prochaine phase de test de conduite autonome est une étape importante pour la technologie en général, car AutoX n'est que la troisième entreprise à recevoir un permis de rouler sans conducteur dans l'État de Californie. AutoX a l’autorisation de tester les véhicules autonomes avec des chauffeurs pour assurer la sécurité depuis 2017, mais le nouveau permis permet non seulement qu'il n'y ait pas de conducteur de sécurité présent, mais permet également de tester le véhicule avec des passagers. À partir de ses deux centres de recherche et développement californiens à San Jose et à San Diego, AutoX a réalisé des essais routiers de véhicules autonomes et des projets pilotes dans 13 villes à travers le monde. AutoX a également lancé ses programmes pilotes xTaxi dans la Silicon Valley après avoir obtenu son deuxième permis de pilote de véhicule autonome de la California Public Utilities Commission (CPUC) en juin 2019. AutoX a également lancé des projets pilotes à Shanghai et à Shenzhen, deux des plus grands mégapoles chinoises. Selon l'entreprise, «Les données et l'expérience extrêmement diverses tirées de ces projets pilotes, en particulier dans les centres urbains chinois, ont donné à l'entreprise de précieux avantages pour perfectionner sa technologie plus rapidement dans le cadre de son expansion mondiale.» AutoX a déjà planifié cette prochaine phase du projet, alors qu'elle effectuera initialement des tests sur les routes de San Jose avec une limite de vitesse allant jusqu'à 72 km / h dans la zone située autour du siège social de PayPal. Ces données correspondent aux restrictions imposées au permis par le DMV californien qui exige que le véhicule fonctionne dans des conditions météorologiques claires et de faibles précipitations sur certaines rues à une vitesse ne dépassant pas 72 km/h». Plusieurs entreprises ont reçu l’autorisation du DMV californien pour des tests avec un conducteur de sécurité. 62 permis ont effectivement été délivrés, mais seulement trois entreprises sont pour le moment autorisées à effectuer des tests sans conducteur. Outre AutoX, la société de robotique californienne Nuro, Inc. et la société de technologie de conduite autonome Waymo LLC. The Driven
Contribution: André H. Martel
Comme tous les véhicules annoncés à ce jour par Tesla, le CyberTruck devrait se faire selon la recette Tesla. C’est-à-dire dépasser la compétition sur de nombreuses fonctionnalités et spécifications, puis d'ajouter des fonctionnalités spécifiques à Tesla, ainsi que quelques fonctionnalités inattendues.
Caractéristiques de base
Vous avez réellement besoin de ces fonctions pour répondre aux besoins de vos clients ou vous allez simplement devenir un produit de niche et en vendre un millier par mois aux fans de Tesla, sans pour autant affecter le marché de la collecte. Sièges: Pour une cabine simple, vous avez besoin de 2 à 3 sièges. Pour une cabine double en option 5 ou 6 sièges, pour répondre aux tendances actuelles du marché. Capacité de transport de 680 à 2700 kg, selon que Tesla souhaite jouer sur le marché du pickup léger ou du marché des poids lourds, de trois quarts de tonne ou de pleine tonne . Moins de 680 kg serait décevant. Capacité de remorquage: d' autres camionnettes peuvent remorquer jusqu'à environ 6000 kg sur le marché de la demi-tonne ou 16 000 kg sur le marché des véhicules utilitaires lourds. Rien de moins de 6 000 kg serait décevant, surtout après que le PDG ait déclaré qu'il dépasserait toutes les capacités des concurrents de Tesla. Capacités hors route: Il ne doit pas forcément être leader du marché, mais dépasser le Model X. Une certaine garde au sol, et une option pour pneus hors route. Attendu Voici les caractéristiques que tout le monde s'attend à ce qu'une Tesla offre: Zéro Emission. Grande économie de carburant / efficacité. Peu d'entretien requis. Le produit devrait représenter un quart des coûts de carburant des camions à essence ou diesel. Mises à jour en direct comme tous les véhicules Tesla récents. Option de conduite autonome complète. Un capacité de batterie et de moteurs de 1.6 million de km. Tesla a déjà indiqué que les moteurs du Model 3 sont conçus et testés pour durer 1.6 million de kilomètres. On n’attend pas moins d’un pick-up. Tesla a annoncé qu'il travaillait sur une batterie de 1.6 million de kilomètres, pourquoi ne pas l'utiliser dans un pick-up? Une sécurité hors pair. Le risque de renversement avec les pick-up est élevé, mais les véhicules électriques modernes ont un centre de gravité si bas que le risque de renversement est très faible. Tesla devra mette l'accent sur la sécurité, d'autant plus que de nombreuses familles utilisent une camionnette pour transporter leurs enfants. Si Tesla n'a rien d'autre à offrir, cela devrait quand même être un succès, mais cela ne serait pas encore suffisant pour être le véhicule préféré du PDG. On pense donc innovation : L'accélération et la maniabilité devraient être supérieures à une Porsche 911 de base. Cela signifie une vitesse de 0 à 100 km / h en environ 4 secondes et une bonne maniabilité tel que promis par Elon Musk. Une garantie de de 10 ans et 1.6 million de km. Alimentation de 110/220 volts de puissance. Compresseur d'air à bord pour faire fonctionner les outils. Suspension pneumatique. L’Inattendu Il y a de bonnes chances que nous ayons au moins une fonctionnalité inattendue qui n'a pas été encore mentionnée. On devrait rajouter au moins une des fonctionnalités qui n'a pas été envisagée : Option pour une garde au sol spectaculaire. Quelque chose comme un mètre. Des jets d’air froid comme sur le pack Roadster SpaceX. Cela serait utile pour traverser des terrains accidentés. Mode sous-marin qui permet au camion de rouler complètement submergé. Options pour intérieur autonome:
Compte tenu de ces éléments, même si le CyberTruck se vendait à un prix un peu plus élevé que celui que l’acheteur éventuel envisageait de payer, il est très tentant de conserver son véhicule existant encore un peu plus longtemps et d’attendre la venue du CyberTruck ou des autres constructeurs de camions. Les personnes qui achètent un nouveau véhicule le font généralement pour une combinaison des trois raisons suivantes:
Tesla pourrait contrôler le marché des véhicules hors route si elle ajoutait certaines caractéristiques à son pickup. Le marché du travail sera sensible aux annonces concernant les économies de carburant et d’entretien, la longévité et les garanties, les capacités de remorquage, les fonctions de bord, la conduite autonome et les fonctions de bureau mobile. La conduite autonome permettra aux entrepreneurs et aux ouvriers spécialisés de préparer tous leurs papiers et leurs horaires avant de se rendre sur les lieux du travail. Le marché des loisirs et du style de vie sera sensible au style, à la marque, aux accélérations, à la manutention, aux économies de carburant et d’entretien, à la conduite autonome et aux innovations en matière de sécurité.
Face à cette proposition de valeur pour l'acheteur potentiel, Ford, GM et Ram ont 4 problèmes majeurs:
Ils doivent développer un produit attrayant pour les clients de camionnettes qui auront entendu parler de tout ce que CyberTruck peut faire de mieux que ce que leurs camionnettes offrent.
Ils devront le faire avec une main-d'œuvre qui ne maîtrise pas les technologie inhérentes, tels que les batteries et les packs, les onduleurs, les logiciels de contrôle et licencier en raison d'accords syndicaux. Ils devront financer ce développement coûteux et risqué d’une technologie radicalement nouvelle, ainsi que la restructuration et le réaménagement massifs de la main-d’œuvre, à un moment où les ventes attendues de leurs camionnettes actuelles et même de prochaines générations sont à la baisse. La dette est liée à la valeur des voitures et des camions vendus. Par conséquent, si elle augmente soudainement, de nombreux clients risquent de s'éloigner de leurs camionnettes. Quelles sont leurs options? Pour commencer la transition, ils devront réduire de manière agressive les coûts liés aux technologies inutiles, développer des partenariats dans les secteurs où ils ont trop de retard et sécuriser autant de batteries que possible, lorsqu’ils auront finalement développé un pickup compétitif, ils auront besoin de beaucoup de batteries pour répondre à la demande. Ce serait mieux pour eux si la transition se faisait progressivement sur plusieurs années, mais ce n'est pas ainsi que les révolutions fonctionnent. Ce n'est pas un chemin facile et, selon la conjoncture économique, il n’y aura aucune garantie de succès, mais c'est le seul chemin qui offre au moins une chance de réussite. Clean technica
Contribution: André H. Martel
Lexus nous présente ses prochains véhicules électriques avec un concept créatif incluant des drones23/10/2019
Le LF-30 un véhicule précurseur prépare l'avenir électrique de Lexus
Lexus se prépare à dévoiler sa première voiture électrique le mois prochain. La marque de luxe de Toyota présentera au salon de l’automobile de Tokyo un concept-car qui laissera entrevoir toutes sortes d’idées qui pourraient ou non faire partie de ses futurs véhicules électriques, comme le contrôle gestuel, la réalité augmentée, la technologie de conduite autonome, des moteurs aux quatre roues et même des drones.
Le LF-30 Electrified est un coupé cunéiforme doté d'angles cristallins et de protubérances intérieures et extérieures. Il peut accueillir quatre personnes. Le conducteur et le passager avant disposent essentiellement d'un cockpit de première classe et d'affichages futuristes assortis, tandis que les passagers arrière bénéficient de sièges baquets dotés de ce que Lexus a baptisé la «technologie du muscle artificiel» qui peut s'adapter aux occupants.
Les sièges arrière seront dotés de la « technologie du muscle artificiel »
Le grand parebrise se prolonge jusqu’à l’arrière de la voiture. Lexus envisage d’utiliser ce toit en verre comme écran d’affichage comme un ciel rempli d’étoiles, pour visionner les vidéos préférées des utilisateurs et même pour suivre la navigation pour les passagers arrière, une idée que Lexus appelle le «SkyGate». Les passagers du LF-30 pourront interagir avec SkyGate via la commande vocale ou avec la commande gestuelle de style Minority Report . L'intelligence artificielle sera capable de reconnaitre la voix des occupants du véhicule et permettre d’ajuster la température de l'air, les paramètres audio ou de conduite à la convenance des occupants, faciliter la navigation et même faire des propositions d'activités lorsque arrivés à destination.
Pendant ce temps, l'opacité des fenêtres pourra être ajustée pour laisser entrer ou bloquer complètement la lumière extérieure. Lexus souligne également que le concept a été conçu avec des matériaux durables, comme le cèdre et le métal recyclé. Et l'extérieur de la voiture est orné d'un éclairage dynamique.
Le concept LF-30 Electrified utilise également un certain nombre de technologies futuristes, si l’on parle mécanique, le véhicule sera propulsé par des moteurs électriques dans les quatre roues, au lieu de placer des moteurs sur chaque essieu, qui règle la stabilité de chaque moteur en temps réel pour que le LF- 30 roule dans des conditions de conduite dynamiques. La voiture utilise également la technologie de conduite par filage, ce qui signifie qu'il n'y a pas de connexion mécanique entre le volant et la transmission, ce qui permettrait d'avancer le volant lorsque le LF-30 fonctionne en mode autonome.
Le concept LF-30 Electrified a évidemment la fonctionnalité autonome. Quel concept-car moderne qui se respecte n’a pas cette option? Lexus n'entre pas dans les détails sur sa capacité d’autonomie, car on considère chez Lexus que ce ne soit pas le but de l’exercice. Encore une fois, il s’agit simplement d’une vision de ce que pourrait être le véhicule du futur. Cela étant dit, Lexus inclut de nombreuses spécifications qui nous donnent une idée de ce que la société cible avec son premier véhicule électrique. Le LF-30 Electrified est conçu autour d'une batterie de 110 kWh, ce qui offrirait une autonomie d'environ 500 kilomètres. La voiture pourrait passer de 0 à 100 kilomètres /heure en 3,8 secondes, avec une puissance combinée de 400 kW (536 chevaux). Mais l’élément futuriste le plus nouveau offert dans cette voiture-concept est peut-être le «Lexus Airporter». C'est ce que Lexus appelle un véhicule d'assistance issu de la technologie des drones, capable de transporter des bagages de la porte du propriétaire à la voiture.
Bien sûr, on y a inclus un drone
On a inclus de nombreuses nouveautés dans ce véhicule , mais ce n'est pas vraiment surprenant. La société mère de Lexus, Toyota, a été plus lente que la plupart des autres constructeurs automobiles à annoncer ses plans d'électrification, alors qu'elle avait déjà ouvert la voie aux véhicules hybrides et même à l'hydrogène. Maintenant que Toyota commence enfin à dévoiler ses projets avec les véhicules tout électriques, il semble que Lexus ait envisagé toutes les possibilités qu’elle pourrait embrasser en tant que marque de luxe. Le résultat est un concept-car dans lequel Lexus a fourni de nombreuses idées différentes et qui, un jour, sera perçu comme une première tentative créatrice pour amener un avenir plus concret. The Verge
Contribution: André H. Martel
JD Power a publié les résultats d'une étude menée pour comprendre les sentiments des consommateurs à propos des véhicules autonomes.
Les principales conclusions de l'étude sur l'indice de confiance pour la mobilité au troisième trimestre 2019 sont les suivantes:
La confiance des consommateurs pour les véhicules autonomes reste faible: le résultat global pour la confiance des consommateurs est de 36, ce qui est considéré comme bas, les segments obtenant les résultats les plus bas parmi les attributs de conduite autonome incluent l’incertitude concernant la conduite autonome privée et dans le transport collectif. Les hommes sont plus à l'aise avec la technologie de conduite autonome que les femmes: Par contre, 68% des consommateurs interrogés ont peu ou pas de connaissances sur les véhicules autonomes. Il est peu probable qu'un peu plus de 50% d'entre eux achètent ou louent un véhicule autonome. Deux fois moins des femmes que d’hommes déclarent avoir «beaucoup» ou «assez» de connaissances sur le sujet, et elles sont également moins susceptibles que les hommes d’acheter ou de louer un véhicule autonome. Perfectionner la technologie d'auto-conduite s'avère plus difficile que prévu. Le déplacement pour le travail et les erreurs de logiciels sont perçus comme les principaux inconvénients des véhicules autonomes. Alors que 38% des participants au sondage ne sont pas impressionnés par la nouvelle technologie de conduite autonome, 71% s'inquiètent des échecs ou des erreurs technologiques. La confiance des consommateurs reste neutre pour les véhicules électriques: avec un score global de 55, la confiance dans l'avenir des véhicules électriques ne semble pas évoluer. Les aspects ayant obtenu les résultats les plus bas incluent la probabilité d'acheter un véhicule électrique et la fiabilité des véhicules électriques par rapport aux véhicules à essence. La capacité de payer et la confiance des consommateurs restent les principaux défis pour l'acceptation du véhicule électrique. 60% des consommateurs possédant un véhicule électrique sont "extrêmement susceptibles" ou "très susceptibles" de racheter un véhicule similaire Kristin Kolodge, directrice exécutive de JD Power, chargée de la recherche sur les interactions entre conducteurs et véhicules, a déclaré: "Il est surprenant de constater que le sentiment des consommateurs à l'égard des véhicules autonomes et de l'électrification demeure inchangé, mais cela démontre que l’opinion des consommateurs demeure ferme face aux nouvelles technologies pour le moment, quelle que soit leur capacité de payer. "Ce n'est pas nécessairement une mauvaise nouvelle pour les constructeurs automobiles; ces données leur donnent plutôt les domaines dans lesquels les consommateurs doivent être mieux informés et donne aux fabricants la possibilité de rectifier leur trajectoire pour leurs futures productions. "La recharge, le coût et l'autonomie sont des défis inévitables pour les véhicules électriques par rapport aux véhicules traditionnels. "Les constructeurs automobiles devraient développer des éléments déterminants plutôt que de minimiser les inconvénients. Les consommateurs ne savent pas toujours ce qu’ils veulent, et on peut leur offrir toutes sortes d’avantages pour les intéresser. Les premiers constructeurs à élucider ces avantages seront considérablement avantagés." Pour cette étude, plus de 5 000 consommateurs et experts de l'industrie ont été interrogés sur les véhicules autonomes et 5 000 autres sur les véhicules électriques. Smart Energy International
Contribution: André H. Martel
En moins de 19 mois depuis le lancement de l’entreprise, la société a franchi une étape importante en concevant et en élaborant son premier modèle, prêt à être présenté au public.
Canoo , la société de création de véhicules électriques (VÉ) basée à Los Angeles a dévoilé aujourd'hui son premier modèle, tout simplement appelé Canoo. Sa conception remet en question la forme et la fonctionnalité des véhicules traditionnels et exploite l’architecture des véhicules électriques de manière à offrir beaucoup plus d’espace intérieur. La nouvelle compagnie a créé ce véhicule spacieux pour un monde dans lequel les transports deviennent de plus en plus électriques, partagés et autonomes.
"Nous pensons que l'architecture des véhicules électriques peut permettre de répondre au désir toujours croissant d'espace et de valeur ajoutée", a déclaré Ulrich Kranz, responsable chez Canoo. «Nous avions promis une approche vraiment différente pour les véhicules électriques et notre stratégie prouve que nous pouvons concrétiser cette vision. Le dévoilement marque également le début de la période de test bêta, ce qui signifie que nous sommes sur la bonne voie pour notre date de lancement prévue en 2021. En 30 ans d’expérience, je n’ai jamais vu autant de réalisations de qualité en si peu de temps. » La nouvelle entreprise pense offrir une meilleure option que la possession d'une voiture traditionnelle. Actuellement, les consommateurs doivent se rendre chez un concessionnaire pour acheter et au DMV (Département des véhicules à moteur) pour immatriculer leur véhicule. En outre, ils doivent faire face à des problèmes récurrents tels que l’assurance, la maintenance et les réparations. Enfin, la valeur du véhicule diminue immédiatement lorsque le propriétaire quitte le terrain d'un concessionnaire. L’objectif de Canoo est de libérer ses clients du fardeau de la propriété en proposant un abonnement VÉ sans tracas et sans engagement pour un prix mensuel abordable, sans contrat fixe. L'abonnement peut inclure des services tels que l'enregistrement, la maintenance, la gestion des assurances et la facturation, le tout à partir d'une seule application. Elle veut offrir la simplicité et le caractère abordable d’un abonnement mensuel, offrant aux consommateurs la commodité et la valeur qu’ils méritent. Selon eux, les véhicules électriques ne devraient pas nécessairement ressembler aux voitures traditionnelles. Au lieu de cela, Canoo maximise les avantages uniques de la technologie des véhicules électriques en fournissant des véhicules dotés d’un intérieur spacieux et très compact, parfaits pour une utilisation urbaine. Le design minimaliste offre aux abonnés tout ce dont ils ont besoin sans superflu. L’entreprise offre à ses clients un véhicule spacieux et intuitif. C'est le résultat d'une conception de véhicule complètement repensée, éliminant l'espace perdu et offrant un espace exceptionnel à l'utilisateur. En capitalisant sur l'architecture des véhicules électriques, ce concept élimine le cloisonnement et se présente comme un loft urbain sur roues. Avec l’espace intérieur d’un grand VUS et l’empreinte extérieure d’une voiture compacte, le Canoo peut facilement loger sept personnes. Tous les sièges sont conçus pour ressembler davantage à des meubles qu’aux sièges de voiture traditionnels. Par exemple: les sièges arrière ressemblent davantage à un canapé sur lequel on peut se détendre qu’à un siège arrière traditionnel étroit et segmenté, et l’avant s’inspire des fauteuils modernes. "Les voitures ont toujours été conçues pour véhiculer une certaine image et une certaine émotion. Cependant, nous avons choisi de repenser complètement le design des voitures et de nous concentrer sur ce dont les futurs utilisateurs auront réellement besoin. Nous avons donc conçu ce véhicule inspiré des lofts", déclare Richard Kim, responsable de la conception chez Canoo. "Lorsque vous vous abonnez, vous pensez différemment à une voiture, la valeur est désormais définie en fonction des avantages pour l'utilisateur. Nous avons mis en œuvre la philosophie Bauhaus, centrée sur le minimalisme et la fonctionnalité. Nous avons ensuite appliqué cette approche à la connectivité transparente avec les appareils personnels qui intéressent le plus les clients, à savoir leurs téléphones. Canoo a choisi une approche minimaliste pour l’interface utilisateur afin de fournir une expérience comparable à l’expérience maison. L'utilisateur utilise son propre outil de contrôle, personnalisé, intuitif et sécurisé. Par conséquent, les fonctions de conduite, telles que la navigation, la musique ou le chauffage, peuvent être contrôlées par téléphone ou par sa tablette pour répondre à la vie quotidienne de l'utilisateur. L’entreprise a développé une architecture exclusive hébergeant directement les batteries et la transmission électrique. Tous ses véhicules auront le même support. Différents types d’environnement pourront être combinés pour créer des véhicules uniques. Tirer parti de la même plateforme permet de réduire les coûts de recherche et de développement, d’assurer une production efficace et une meilleure utilisation de l’espace intérieur. La plateforme contient les composants les plus critiques du véhicule avec un fort accent sur l'intégration fonctionnelle, le principe voulant que tous les composants remplissent autant de fonctions que possible. Cela permet de réduire le nombre total de pièces, la taille et le poids de la structure. Alors que les systèmes de suspension traditionnels s’invitent dans l’habitacle, réduisant la possibilité de maximiser l’espace intérieur, ce véhicule est doté d’une suspension transversale composite à «ressort à lames» qui crée une base complètement plate, permettant un espace maximal d'utilisation. Les clients veulent un véhicule qui les protège. La compagnie a pour objectif de créer un meilleur assistant de conduite. Canoo est l'une des premières entreprises à intégrer deux technologies couramment utilisées, les systèmes avancés d'assistance au conducteur (ADAS) et la supervision du conducteur, pour permettre à la voiture de mieux protéger le conducteur des distractions de la route. Le véhicule utilise sept caméras, cinq radars et 12 capteurs à ultrasons: • Les caméras fournissent des images en vue panoramique au système de perception, en utilisant des algorithmes d'apprentissage en profondeur pour percevoir le monde autour du véhicule. • Les radars fournissent des données de capteur à 360 degrés pour mesurer la vitesse et de la distance des objets. • Les capteurs à ultrasons fournissent des mesures de distance pour les manœuvres de stationnement. Ce sera le premier véritable véhicule à direction assistée du marché sans connexion matérielle entre le volant et les roues. Cela signifie que le véhicule se dirigera uniquement par signaux électroniques. Le système répond aux normes de sécurité les plus élevées. Il présente des avantages immédiats et à long terme. « Steer-by-wire » ouvre la voie à une conduite autonome. Cela conduit également à une expérience de conduite plus réactive et plus fluide. Comme le pilotage à direction assistée élimine le besoin de connexion mécanique, cela laisse plus de liberté pour aménager l'espace intérieur du véhicule afin d'offrir aux clients de nouvelles options intéressantes. Le nouveau véhicule a une autonomie approximative de 400 km (classement EPA) et peut obtenir une recharge de 80% en moins de 30 minutes. Après le dévoilement officiel aujourd'hui à son siège, Canoo présentera son véhicule au public dès cet automne dans le cadre d’une tournée dans le sud de la Californie. Multivu.com
Contribution: André H. Martel
La startup avait déjà collecté plus d'un milliard de dollars auprès d'Amazon, de Ford et d'autres investisseurs.
Rivian a reçu 350 millions de dollars supplémentaires pour financer la commercialisation de ses camions électriques et de ses VUS.
Cet investissement provient de Cox Automotive, une société qui emploie 34 000 personnes dont la mission est de faciliter la vente de voitures par le biais de marques telles que Kelley Blue Book et de sa division de vente en ligne Autotrader. L’accord établit une relation stratégique entre la start-up lancée il y a 10 ans sur le point de mettre son produit sur le marché et une entreprise établie possédant une vaste expérience de la gestion de l’achat et de la vente de véhicules. Dans un récent communiqué, le fondateur et directeur général RJ Scaringe déclarait que son objectif était de permettre au plus grand nombre possible de consommateurs de se procurer le produit que son entreprise avait créé. L’implication planétaire, les capacités de service et de logistique ainsi que la plateforme technologique de vente au détail de Cox Automotive en font un excellent partenaire pour l’atteinte de cet objectif. Comme Tesla, Rivian a en concevant sa propre voiture de sport électrique, mais elle a rapidement axé sa production vers les véhicules d’aventure hors route. Les camionnettes R1T et SUV R1S de Rivian devraient être commercialisées d'ici la fin de 2020 avec une autonomie pouvant atteindre 645 km à un prix inférieur à 90 000 USD . Elles seront dotées d’une architecture à quatre moteurs (un moteur à commande numérique par roue), d’une plateforme de données sur mesure, d’un système de gestion de la batterie et de commandes de conduite autonome. Rivian a commencé ses opérations en 2019 avec 500 millions de dollars en poche et 600 employés. Ensuite, Amazon a investi de 700 millions de dollars en février et Ford Motor Company, constructeur du camion F-150, le véhicule le plus vendu en Amérique, a injecté 500 millions de dollars en avril. Le montant total collecté s'élève à 2,05 milliards USD et Rivian compte maintenant plus de 1 000 employés. Chacun de ces investisseurs a un intérêt stratégique dans une entreprise de camionnage électrique. Amazon gère une immense opération de logistique qui pourrait bénéficier d'un service de transport routier plus économe en carburant. Ford doit son succès à sa célèbre ligne de camionnettes, mais commence tout juste à sortir des versions électriques de ses voitures emblématiques. Cox ajoute de nouvelles capacités stratégiques axées sur la logistique des ventes automobiles. Tesla a choisi de créer sa propre infrastructure de vente en prenant en charge un réseau de magasins et en effectuant la livraison des voitures aux clients. Rivian souhaite plutôt utiliser sa relation avec Cox pour puiser dans les canaux de vente existants. Scaringe a expliqué à Julia Pyper de GTM, dans un entretien publié plus tôt cette année, que la société avait décidé de développer ses véhicules près de Detroit afin de tirer parti des ressources industrielles et des chaînes d'approvisionnement. Parallèlement, l’entreprise développe son logiciel et ses systèmes de conduite autonomes à San Jose et construit des batteries dans le sud de la Californie. Une fois complétées, les pièces sont assemblées dans une usine de 2,6 millions de pieds carrés située à Normal, dans l’Illinois, autrefois utilisée puis abandonnée par Mitsubishi . GTM
Contribution: André H. Martel
La conduite en VÉ autonome est à nos portes. Et plusieurs éléments importants sont en cours de développement.
Le VUS tiré du concept iNext qui sera commercialisé par BMW quelque part en 2021 sera doté d’une conduite autonome de niveau 3, qui permettra à la personne assise derrière le volant de lâcher ce dernier durant de longs moments passés sur l’autoroute. Mais comment savoir où pointent les roues une fois qu’on reprend le volant ?
C’est là qu’entre en scène un nouveau volant conçu exprès pour cette situation. Inspiré de la course automobile, le volant de l’iNext a une forme polygonale qui permet de déterminer rapidement l’angle de virage du véhicule. Aplati à son zénith, il offre aussi une meilleure visibilité vers l’affichage en courbe qui se trouve dans le champ de vision du conducteur. Plus compact, il offre par ailleurs un dégagement accru pour s’asseoir dans le baquet, ou pour se lever et quitter le véhicule. En plus de sa forme inhabituelle, le volant est doté de fibres optiques sur le côté qui s’illuminent afin d’indiquer si le contexte se prête à la conduite autonome ou si, au contraire, il est recommandé de garder le contrôle. Une autre étape franchie pour BMW et la conduite autonome. LaPresse
L'analyse d’IRENA (Agence internationale de Renouvèlement Énergétique)) explore le potentiel et l'impact de la recharge intelligente de véhicules électriques sur la transition énergétique.
Aujourd'hui, la voiture utilise encore des carburants fossiles, mais la pression croissante pour l’action climatique, la baisse des coûts des batteries et les préoccupations liées à la pollution de l'air dans les villes ont donné vie à ce véhicule électrique, jadis considéré comme trop cher et négligé par les consommateurs.
Alors que de plus en plus de véhicules électriques (VÉ) surpassent désormais les capacités de leurs homologues fonctionnant à l'énergie fossile, les planificateurs énergétiques cherchent à utiliser judicieusement cette innovation au garage: une voiture est en général 95% du temps stationnée. Le résultat est qu’en mettant en place une infrastructure minutieusement planifiée, les VÉ branchés en stationnement pourraient devenir les banques de réserve d’énergie du futur, stabilisant les réseaux électriques alimentés par l’énergie éolienne et solaire ou hydro électrique.
Une station de recharge de voiture électrique alimentée par le PV solaire
«Un regroupement de véhicules électriques peut créer une vaste capacité de stockage d'électricité, alors que si tout le monde charge simultanément sa voiture le matin ou le soir, les réseaux électriques peuvent devenir stressés. Le moment de la recharge est donc critique. La tarification intelligente qui contrôle la recharge des véhicules et facilite l’alimentation du réseau, fait en sorte que les énergies renouvelables rendent les transports plus propres et que les véhicules électriques supportent une plus grande part des énergies renouvelables », a déclaré Dolf Gielen, directeur du centre de technologie et d'innovation d'IRENA.
À partir d'exemples concrets, un nouveau rapport de l'IRENA, appelé Innovation Outlook propose une tarification intelligente des véhicules électriques, il guide les pays sur la manière d'exploiter le potentiel de complémentarité entre l'électricité renouvelable et les véhicules électriques. Il fournit aux décideurs des lignes directrices pour la mise en œuvre d'une stratégie de transition énergétique tirant le meilleur parti des véhicules électriques. Mise en œuvre intelligente: Une charge intelligente consiste à adapter le cycle de charge des véhicules électriques aux conditions du système d'alimentation et aux besoins des utilisateurs du véhicule. «La tarification intelligente est l' une des innovations suivies de près par IRENA et qui présente de nombreux avantages. En réduisant les contraintes de recharge des véhicules électriques sur le réseau, la tarification intelligente peut rendre les systèmes électriques plus flexibles pour l'intégration des énergies renouvelables, et offre une option d'énergie électrique à émission zéro pour le secteur des transports, tout en répondant aux besoins de mobilité », a déclaré M. Gielen. L'absorption rapide des véhicules électriques dans le monde signifie qu'une recharge intelligente pourrait permettre d'économiser des milliards de dollars en investissements dans les réseaux nécessaires pour faire face aux demandes de recharge de véhicules électriques de manière contrôlée. Par exemple, le gestionnaire de réseau de distribution à Hambourg, Stromnetz Hamburg, teste un système de charge intelligent qui utilise des technologies numériques qui contrôlent la charge des véhicules en fonction des systèmes et des exigences des clients. Une fois pleinement mis en œuvre, cela réduirait de 90% la nécessité d'investir dans le réseau dans la ville causée par les recharges des VÉ. L'analyse d'IRENA indique que si la plupart des véhicules de tourisme vendus à partir de 2040 étaient électriques, plus d'un milliard de véhicules électriques pourraient être sur les routes d'ici 2050, contre 6 millions aujourd'hui, ce qui représente une capacité de batteries stationnaires hors norme. Les projections suggèrent qu'en 2050, environ 14 térawattheures (TWh) de batteries de véhicules électriques pourraient être disponibles pour fournir des services au réseau, contre seulement 9 TWh de batteries fixes. Selon Francisco Boshell, analyste chez IRENA, qui surveille l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies relatives aux véhicules électriques dans le monde entier, la mise en œuvre de systèmes de recharge intelligents va du plus simple au plus avancé. «Les approches les plus simples encouragent les consommateurs à différer leur tarification des heures de pointe aux heures creuses. Des approches plus avancées utilisant la technologie numérique, telles que les mécanismes de contrôle direct, qui pourront dans un proche avenir servir le système électrique en fournissant un équilibrage énergétique et des services auxiliaires en temps quasi réel », explique M. Boshell.
Formes avancées de recharge intelligente
Une approche de recharge intelligente avancée, appelée Vehicle-to-Grid (V2G), permet aux véhicules électriques de ne pas simplement retirer de l'électricité du réseau, mais également de réinjecter de l'électricité dans le réseau. La technologie V2G peut créer une analyse de rentabilisation pour les propriétaires de voitures, via des agrégateurs, afin de fournir des services auxiliaires au réseau. Cependant, pour que les propriétaires de voitures soient intéressés, la tarification intelligente doit répondre aux besoins de mobilité, ce qui signifie que les voitures doivent être facturées au besoin, au moindre coût, et que les propriétaires doivent éventuellement être rémunérés pour la fourniture de services au réseau. Des politiques, tels que des rabais pour l’installation de points de charge intelligents ainsi que des tarifs à l’heure d’utilisation, peuvent encourager le déploiement de la facturation intelligente.
«Ce concept a déjà été testé au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et au Danemark», a déclaré Boshell. «Par exemple, depuis 2016, Nissan, Enel et Nuvve collaborent et travaillent sur une solution de gestion de l'énergie permettant aux propriétaires de véhicules et aux utilisateurs d'énergie de fonctionner en tant que pôles énergétiques individuels. Leurs deux projets pilotes au Danemark et au Royaume-Uni ont permis aux propriétaires de véhicules électriques Nissan de gagner de l'argent en envoyant de l'électricité au réseau via des chargeurs bidirectionnels d'Enel. ” Solution parfaite? Les véhicules électriques ont beaucoup à offrir pour accélérer le déploiement d'énergies renouvelables variables, mais leur adoption pose également des problèmes techniques qui doivent être surmontés. L'analyse IRENA suggère que la recharge non contrôlée et simultanée de véhicules électriques pourrait considérablement augmenter la congestion des systèmes d'alimentation. Il en résulterait des limitations pour augmenter la part de l'énergie solaire photovoltaïque et éolienne dans les systèmes électriques, et la nécessité d'investissement supplémentaires dans l'infrastructure électrique sous la forme de câbles de remplacement, de transformateurs, de commutateurs, etc. Cependant, le développement de l’autopartage, le développement de la conduite autonome à savoir des innovations en matière de covoiturage ou la mise en place de programmes permettant aux propriétaires de mettre leurs véhicules à la disposition de locateurs lorsqu’ils ne les utilisent pas, pourraient perturber la disponibilité potentielle d’un réseau de stabilisation d’énergie, car les batteries seraient moins longtemps connectées et deviendraient moins disponibles sur le réseau. IRENA.org
Contribution: André H. Martel
Les experts affirment qu'il faudra des années avant qu'un système soit prêt à être déployé.
SAN FRANCISCO - Tesla Inc a dévoilé lundi des détails techniques sur la puce informatique au centre de sa stratégie de conduite autonome alors que le président-directeur général Elon Musk tentait de démontrer que l'investissement massif dans le secteur porterait ses fruits.
Les constructeurs automobiles mondiaux, les grandes entreprises technologiques et un ensemble de startups développent la conduite autonome, y compris Waymo d'Alphabet Inc et Uber Technologies Inc, mais les experts affirment qu'il faudra des années avant que les systèmes soient prêts à être déployés. Musk avait précédemment prévu que d'ici 2018, les voitures iraient de chez vous au travail sans que vous ne touchiez à rien. Les modèles de Tesla nécessitent toujours une intervention humaine et ne sont toujours pas considérés comme des véhicules à conduite autonome, conformément aux normes requises. Le responsable du programme AutoPilot, Pete Bannon, a fourni une description très technique de sa nouvelle puce pour conduite autonome, développée par Tesla depuis 2016. Musk a déclaré que Tesla avait conçu la meilleure puce pour conduite autonome au monde, en dépit de l’improbabilité qu’une nouvelle entreprise dans ce domaine réussisse cet exploit. «Toutes les voitures produites actuellement ont cet ordinateur», a déclaré Musk. «Toutes les voitures Tesla produites actuellement disposent de tout le nécessaire pour une conduite autonome. Tout ce que vous avez à faire est d’actualiser le logiciel. » Malheureusement des véhicules de Tesla ont été impliqués dans quelques d’accidents, dont certains mortels, impliquant l'utilisation du système AutoPilot. Le système est doté d'une direction et d'un régulateur de vitesse automatiques, mais requiert l'attention du conducteur. Des groupes de sécurité ont reproché à Tesla son manque de clarté quant à la nécessité d'une conduite attentive. La société vend également une option de conduite autonome complète pour 5 000 dollars supplémentaires, définie sur le site Web de Tesla comme une option de conduite automatique sur autoroute qui permet des changements de voies automatiques et qui offre la possibilité d'effectuer un stationnement automatique et permet d'appeler une voiture garée grâce à son téléphone cellulaire. Suivra en 2019 la possibilité de reconnaitre les feux de circulation et les panneaux d'arrêt, ainsi que la conduite automatique dans les rues de la ville. Toutefois, l'utilisation par Tesla du concept de conduite autonome suscite encore des critiques, car l'option n'a pas encore atteint le niveau 4 ou totalement autonome par rapport aux normes de l'industrie, dans laquelle la voiture peut gérer tous les aspects de la conduite sans l’intervention d’un humain. Tesla affirme que ses voitures disposent du matériel nécessaire pour conduire de manière autonome dans la plupart des circonstances. Musk a déclaré en février qu'il était certain que ses véhicules seraient en mesure de se conduire de manière autonome en 2019, bien que les conducteurs doivent rester vigilants jusqu'à ce que la fiabilité du système soit optimisée. Tesla annoncera ses résultats financiers pour le premier trimestre aujourd’hui. C'est également la date limite à laquelle Musk et la US Securities and Exchange Commission sont supposés régler leur différend concernant l'utilisation de Twitter par Musk. Financial Post
Contribution: André H. Martel
Au cours du premier trimestre de l’année, Tesla a enregistré une perte du chiffre d’affaires bien supérieure aux prévisions, bien en dessous des attentes des analystes: des problèmes de livraison logistiques en Europe, des problèmes d’importation à Shanghai et à Beijing pour finalement connaitre des livraisons massives en Europe et en Chine au cours des 10 derniers jours du trimestre. Malgré tout, Musk a fourni les grandes lignes d’un programme d’assurance qui sera lancé dans environ un mois et sera basé sur le comportement du conducteur
Alors que les experts financiers se penchaient sur les chiffres, Elon Musk, président-directeur général de Tesla, a plutôt orienté la discussion vers un ensemble de données qui pourraient être récupérés à partir de ses véhicules et de son système de pilotage automatique, permettant ainsi à la société d'offrir un programme d’assurance.
Musk a fourni les grandes lignes de ce programme qui sera lancé dans environ un mois et sera basé sur le comportement du conducteur, permettant ainsi aux propriétaires de Tesla de réaliser des économies. «Ce sera beaucoup plus convaincant que tout ce qui est offert ailleurs», a déclaré Musk. Un tel programme n'est pas une surprise totale. Certains analystes s’attendaient à ce qu’une option d’assurance soit mise en place parallèlement au crédit - bail, que Tesla a commencé à proposer plus tôt ce mois-ci. Tesla avait également eu des différends notoires avec des assureurs, par exemple en 2017, lorsque l’AAA avait augmenté les primes des Model S et X de 30% en raison de ce qu'elle considérait comme un taux de sinistres anormalement élevé.
Tesla communique déjà des informations plus détaillées sur ses véhicules aux sociétés d’assurance afin de les aider à réduire les taux, a déclaré Musk. «Et bien entendu, lorsque nous lancerons notre propre produit d’assurance le mois prochain, ces informations seront utilisées pour établir les tarifs de l’assurance», a-t-il déclaré , « une opportunité pour notre entreprises puisque nous avons déjà une grande connaissance du profil de risque des clients. »
Un tel programme pourrait s'avérer utile, voire essentiel, pour le futur programme de conduite autonome de Tesla, tel que décrit plus tôt cette semaine, afin de permettre aux propriétaires d'utiliser leur véhicule dans le cadre du service d’auto partage de Tesla, leur permettant de générer des revenus sans qu’ils ne soient présents. «Nous pensons que nous aurons le taxi autonome le plus rentable du marché», a déclaré Musk aujourd’hui. L'établissement d'un modèle commercial pour un tel projet sera une toute nouvelle aventure, incluant la recherche d'une assurance. Quand la société aura développé notre programme d’assurance pour les conducteurs, elle sera peut-être également prête à assurer les véhicules sans conducteurs et à rentabiliser ce projet le moment venu. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Il est indéniable que les voitures autonomes vont changer profondément notre façon de voyager et de travailler. Mais des chercheurs américains soulignent que la voiture autonome pourrait avoir un impact aussi grand sur un autre aspect de nos vies : notre vie sexuelle. En fait, c’est même l’industrie du sexe qui va être transformée.
Le journaliste Mark Wilson s’est intéressé récemment à ce dossier en lisant la revue scientifique Annals of Tourism Research. Dans un article très sérieux (qui mériterait tout de même un prix Ig-Nobel), le professeur Scott Cohen (Université Surrey) et la Docteur Debbie Hopkins (Université Oxford) concluent que l’excitante «p'tite vite» en voiture pourrait devenir affaire courante puisque le véhicule autonome risque de devenir essentiellement une chambre à coucher sur roues.
«Notre hypothèse de départ était que le véhicule autonome deviendrait une forme de compétition pour les hôtels et les restaurants. Les gens vont dormir dans leur véhicule, ce qui devrait avoir une incidence sur les hôtels et les motels en bordure des routes. De façon similaire, les gens mangeront dans leur véhicule au lieu d’arrêter au restaurant» selon le professeur Cohen. Cette hypothèse a conduit les deux chercheurs à se demander, en plus de dormir et de manger, que feront les utilisateurs d’une voiture une fois libérés de la fastidieuse tâche de conduire ? Le sexe s’est rapidement imposé ! Vous croyez que c’est complètement farfelu ? Ce n’est pas ce qu’observait déjà en 2016 la journaliste Sophie Curtis du Mirror, alors qu’elle rapportait les notes transmises au ministre des Transports Marc Garneau concernant des observations de conducteurs de Tesla engagés dans des activités lubriques sur l’autopilote !!! Les chercheurs américains dressent, pour leur part, un portrait assez vaste des transformations de l’industrie touristique (c'est leur spécialité) qui seront induites par la généralisation du véhicule autonome. Mais la plus surprenante est la révolution de l’industrie du sexe qu’ils prévoient pour autour de 2040… peut-être même avant. Ce sera particulièrement vrai dans les juridictions où la prostitution est légalisée… mais d’après M. Cohen, «nul besoin de légaliser la prostitution pour qu’elle se transporte dans la voiture autonome. La voiture est déjà le lieu d’une foule d’activités illégales.» Le professeur Cohen souligne d’ailleurs qu’il faudrait encourager des chercheurs d'autre disciplines à se pencher sur le sujet : des impacts seront inévitables, pour les travailleuses du sexe elles-mêmes et leur sécurité, d’un tel transfert éventuel de l’industrie du sexe dans les voitures autonomes. Dans toute cette réflexion sur l’utilisation de la voiture autonome, il n’y a pas que le fait que les conducteurs auront le loisir de s’adonner à d’autres activités. C’est aussi que le véhicule autonome lui-même est le lieu idéal pour certaines activités… dont le sexe! Ces véhicules seront intimes et très confortables, à mille lieues de la banquette arrière d’un vieux T-Bird ! Les manufacturiers ne manqueront sûrement pas d’exploiter cette caractéristique : le sexe est très vendeur après tout… Elon Musk y est même allé de l’annonce d’un «mode romantique» (Romance Mode) dans un tweet amusant le 29 novembre ! [Notez la graphie Tesla S/3/X...]
Chine : lancement du premier taxi sans chauffeur; eCopo : une Chevrolet Camaro électrique de 700 chevaux; Google inclus maintenant les stations de recharge des VÉ sur ses cartes; Véhicules électriques : les taux d’intérêt minent malheureusement l’économie; Le premier projet de recyclage de batteries lithium-ion au Québec reçoit l'appui de TDDC et un financement de 3,8 M $; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Le ministre Sohi annonce des fonds pour transformer Borden en une « mine de l’avenir »; L’IONIQ électrique de Hyundai aura une autonomie accrue; Sondage Léger: les Québécois sont les plus ouverts à l'interdiction des véhicules à essence; Le prochain VÉ de Ford sera…un scooter? Volkswagen, Mobileye (Intel) et Champion Motors ont annoncé un service de taxis autonomes. Le déploiement est attendu pour 2019 en Israël; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Walmart Canada commande 30 camions Tesla; BMW Vision iNEXT : le nouveau concept électrique autonome bientôt dévoilé; Impressionnante autonomie pour le Hyundai Kona EV 2019; En Californie du sud, on offre jusqu’à 80% de rabais sur l’installation de bornes de recharge rapides; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : André H. Martel
Ford met sur pieds une division de véhicules autonomes; L’e-Palette, la navette des Jeux olympiques 2020; Le guide d’achat 2018 des motos électriques; La compagnie chinoise Gyon s’apprête à introduire un nouveau véhicule électrique de luxe sur le marché américain. Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
Contribution : André H. Martel
La Tesla Model 3, meilleur vendeur aux États-Unis; Des voitures autonomes signées Jaguar; Un T-Rex électrique pour bientôt : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
Contribution : Daniel Rochefort
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
Si vous ne l'avez pas déjà dans votre appareil, c'est que vous n'êtes pas abonnés !
>> S'abonner et recevoir les épisodes automatiquement sur son téléphone ou tablette (C'est la meilleure méthode !) >> Écouter l'épisode ici, sur le site de l'AVÉQ >> Page archive des baladodifusions
Premier accident mortel pour une voiture autonome; Taxis volants autonomes électriques pour bientôt; ePrix de PUNTA DEL ESTE: victoire de Jean-Éric Vergne : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Duel impressionnant entre Di Grassi et Vergne (à 3 minutes 20 secondes)
Contribution : Daniel Rochefort
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