Virginie Dufour, conseillère municipale de Sainte-Rose
Le Conseil de ville de Laval a adopté cette semaine un règlement afin d'exiger pour les nouveaux bâtiments de 5 logements et plus, des installations électriques permettant d'accueillir des bornes de recharge de niveau 2 pour un certain % des cases de stationnement. Une telle règlementation pour l'ensemble de la ville est une première au Québec !
Plus précisément, l'exigence est de prévoir le filage et la boîte électrique permettant de recevoir des bornes de niveau 2 selon les modalités suivantes:
- 25% des cases de stationnement pour les nouveaux bâtiments de 5 à 49 logements. - 20% des cases de stationnement pour les nouveaux bâtiments de 50 logements et plus, en plus de prévoir deux bornes de recharge de niveau 2 fonctionnelles dans ces bâtiments. Cette mesure permettra de favoriser l'électrification des transports pour les citoyens résidant dans des multi logements. Il est en effet très coûteux d'ajouter une borne lorsque le filage approprié n'a pas été prévu au départ. Cette nouvelle règlementation permettra plus aisément aux résidants de ces bâtiments de pouvoir s'installer une borne de recharge pour leur véhicule personnel. À noter que les bâtiments de 4 logements et moins sont régis par le Code du bâtiment qui prévoit déjà une exigence semblable. Je vous invite à visionner cette vidéo de l'Association des Véhicules Électriques du Québec - AVÉQ, dans laquelle j'ai fait l'annonce de cette règlementation lors du Festival Roulons Électrique Laval 2019.
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ChargePoint et l'Office de transport municipal de San Francisco (SFMTA), qui supervise le transport en commun de la ville, ont annoncé la signature d'un accord ouvrant la voie au déploiement d'une infrastructure de recharge haute performance pour faciliter la transition de l'Office vers des bus tout électriques.
L'architecture de recharge Express Plus de ChargePoint sera installée dans le cadre de la revitalisation du Woods Bus Yard et alimentera les premiers bus à batterie tout électriques qui rouleront sur les rues de San Francisco à partir de 2020.
La SFMTA prévoit d'électrifier l'ensemble du parc d'ici 2035. L'électrification des bus devrait être l'un des secteurs les plus agressifs du marché dans les années à venir, les experts prévoyant que les bus électriques constitueront environ la moitié des bus en service aux États-Unis d’ici 2029 et près de 70% de l’ensemble des autobus en service d’ici 2040, ce qui semble supérieur au taux de croissance prévu du nombre de véhicules de tourisme. L'électrification de la Woods Bus Yard devrait s'achever à l'automne prochain et soutenir neuf autobus électriques qui devraient entrer en service au cours de la même période. Le déploiement de l'infrastructure de recharge fait partie d'une mise à niveau globale de la gare routière Woods Bus de la SFMTA, qui comprend également plusieurs autres améliorations. ChargePoint travaillera en étroite collaboration avec SFMTA pour mettre en place une infrastructure de recharge pour bus électrique pour Woods Bus Yard à partir de la fin de l'année. Tirant parti de l'architecture de recharge haute puissance développée par ChargePoint, le projet inclura neuf emplacements de recharge ChargePoint Express Plus DC alimentées par neuf blocs d'alimentation ChargePoint, permettant une puissance de recharge de plus de 150 kW par bus. En plus du matériel, ChargePoint dotera les équipes de SFMTA de solutions logicielles destinées à améliorer l’efficacité et à réduire les coûts d’électricité. Ce seront des outils permettant la gestion de l’alimentation et de l’énergie, ainsi qu’un tableau de bord qui validera la disponibilité en temps réel et d’autres informations vitales, afin de garantir une disponibilité maximale. ChargePoint agira également en tant qu'équipe de gestion de projet chargée de superviser l'installation et la mise en service du site et d'aider à la formation des employés de SFMTA tout en assurant un soutien continu en matière de service et de maintenance. L'architecture de charge CC ultrarapide et très puissante de ChargePoint aura la responsabilité de supporter l'infrastructure de recharge du parc à bus. La plateforme comprendra des blocs modulaires pouvant être configurés pour répondre aux exigences de tout site et croître progressivement à mesure que les demandes augmenteront. La flexibilité de l’architecture permettra à la technologie d’être utilisée dans un large éventail d’applications, pour répondre aux besoins du transport local et métropolitain en assurant la recharge ultra rapide de véhicules légers et en fournissant un réseau ultra puissant pour les flottes de camions et d’autobus. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
La semaine dernière, Neugebauer a informé les hauts responsables de la Commission européenne qu'il fallait investir davantage dans une meilleure infrastructure de recharge.
Stephan Neugebauer, directeur de la coopération mondiale en matière de recherche chez BMW, a déclaré dans un entretien récent que, malgré leur succès, les véhicules électriques auront besoin davantage d'infrastructures à l'avenir. Les conclusions de Neugebauer sont que ces véhicules électriques sont trop chers, que leur autonomie est insuffisante et qu'il n'y a pas assez de stations de recharge.
«Personne n’achètera une voiture électrique si elle ne peut pas la recharger près de son lieu de travail ou à la maison. C'est aussi simple que ça. C’est la raison pour laquelle nous devons poursuivre notre partenariat avec l’Union européenne, mais il faut éviter de se concentrer uniquement sur le développement de la voiture elle-même, comme cela a été le cas principalement depuis de nombreuses années. Nous devrons plutôt nous concentrer sur la coopération avec d’autres partenaires, comme les sociétés d’énergie et les municipalités. »
BMW Wireless Charging Pilot Program Launched in California
En outre, Neugebauer a déclaré que l'objectif était de créer un réseau de stations de recharge finement tissé. Cela ne peut être réalisable que si les municipalités en tiennent compte dans leurs propositions d'aménagement du territoire. Bien entendu, des stations de recharge plus rapides sont également nécessaires pour l’adoption massive de véhicules électriques.
Pour Neugebauer, la voiture électrique ne peut conquérir le marché que si elle devient aussi facile à recharger qu'un téléphone portable. «Il suffit de pouvoir brancher la fiche dans une prise pour recharger une voiture partout où nous nous trouvons. C'est ma vision de l'avenir. " Tous ces changements sont nécessaires pour que les constructeurs automobiles deviennent presque totalement neutres en carbone d'ici 2050, un objectif ambitieux fixé par l'UE. BMW BLOG
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
Alimentée par les politiques publiques et la baisse des coûts de la batterie, l'adoption mondiale du bus électrique devrait tripler d'ici 2025.
Le marché chinois, le plus prometteur dans ce secteur, dépassera la barre du million d'autobus électroniques d'ici 2023 et atteindra 1,3 million d'ici 2025, selon un nouveau rapport sur les autobus électroniques de Wood Mackenzie Power & Renewables.
La Chine domine le segment des véhicules électriques lourds (VÉ), représentant 98% du marché mondial des autobus électriques jusqu'en 2018. Pour soutenir cette forte concentration d'autobus électriques, un total de plus de 50 000 sites de recharge seront installé d’ici à fin 2019. Ce chiffre devrait plus que doubler d’ici à la fin de 2025. En 2018, 23% des achats d'autobus en Chine étaient électriques. Dans l’ensemble, les achats d’autobus dans le pays devraient rester stables, avec 420 000 nouveaux achats d’ici 2025. L’acquisition d’autobus électriques devraient augmenter parallèlement à la croissance du marché et au soutien des pouvoirs publics, dans un ordre de 40%
Nombre d'autobus électriques en Chine
Les États-Unis et l'Europe vont connaître une croissance après 2025
Le nouveau rapport de WoodMac indique qu'un total de 40 000 véhicules électriques lourds seront sur les routes aux États-Unis et en Europe d'ici 2025. Le marché actuel passera à 7 300 autobus électriques d'ici la fin 2019, ce qui représente des projets pilotes qui ajouteront près de 6 milliards de dollars en valeur marchande. La plupart des exploitants de transports en commun et d'autobus scolaires se méfient toujours des autobus électroniques à cause de la technologie nouvelle et continueront à tester l'équipement avant d'investir dans le déploiement de VÉ. Cependant, les gouvernements et les agences de transport en commun aspirent de plus en plus à du transport propre, ce qui devrait accélérer la croissance au-delà de 2025. Les bus électriques longue distance ne devraient pas entrer sur le marché avant 2023 et se limiteront probablement à 1% des nouvelles ventes d'ici 2025. La croissance du marché européen des bus électriques se fait pour le moment par le biais d’autobus urbains, tandis que le marché américain tourne autour des autobus scolaires. Les gouvernements, les exploitants d'autobus scolaires et les organismes de transport en commun ne sont pas les seuls à avoir un impact sur l'électrification. Les services publics américains et européens commencent à examiner de nouveaux modèles pour dégager l’engorgement des dépôts et encourager les opérateurs à profiter des avantages qu’offrent les réseaux. Dominion Virginia Power a déposé la proposition la plus ambitieuse à ce jour: développer l'infrastructure de recharge et payer la différence de coût entre un bus diesel et un bus électrique pour tous les remplacements d'autobus diesel sur le territoire desservi par le service public américain d'ici 2030. Le déploiement de l'infrastructure de recharge est limité aux États-Unis et en Europe Le déploiement de l'infrastructure de recharge de bus électriques a déjà commencé à se développer en Chine. Cependant, la croissance aux États-Unis et en Europe est limitée par la taille des projets pilotes existants, où un à cinq bornes de recharge suffisent généralement à prendre en charge plusieurs bus. Malgré cela, le nombre total de bornes de recharge pour les régions concernées fera plus que doubler pour atteindre un total de 108 000 sites de recharge d’ici 2025.
Estimation cumulative d'infrastructures de recharge d'autobus électroniques par pays
Plus de 68 000 sites de recharge seront installés dans le monde de 2019 à 2025 pour répondre à la demande de recharge des bus VÉ, dont plus de 9 000 en Europe et aux États-Unis. Suite au déploiement plus important d'autobus électriques au-delà de 2025 et en considérant le potentiel synergétique de combiner leur station de recharge avec les camions et autres gros véhicules électriques, on peut s’attendre à un ratio plus élevé d’e-bus par rapport aux sites de recharge. Cette synergie permettrait un ralentissement du taux de croissance des infrastructures par rapport à la demande en autobus.
Pour le moment, on prévoit que toutes les bornes de recharge des bus électriques seront installées dans les dépôts, mais ce ne sera pas toujours le cas, en effet actuellement, la recharge sur la route ne représente qu'une fraction des bornes de recharge requises. En effet, la recharge sur route est le plus souvent utilisée dans les applications de transport local, sur des routes statiques et prédéterminées. Cependant, le déploiement d’un plus grand nombre de bornes de recharge le long des routes facilitera de beaucoup la recharge des bus et permettra de réduire la taille des batteries nécessaires au fonctionnement des bus. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
Soucieuse de préserver l'environnement et d'encourager l'utilisation de véhicules hybrides et électriques, la Ville de Châteauguay envisage d'installer des bornes de recharge pour véhicules électriques dans sa région en 2020, notamment dans les parcs de stationnement des édifices municipaux et autres espaces appartenant à la municipalité.
Les bornes de recharge, dont les tarifs seront simples et efficaces, permettront aux employés municipaux, aux résidents et aux autres automobilistes en transit de bénéficier d’un service de recharge lors de leur visite à Châteauguay.
La Ville est consciente de la nouvelle réalité écologique et des besoins croissants des propriétaires de véhicules électriques et souhaite contribuer à ces comportements écoresponsables. À plus court terme, l'objectif serait également de demander l'installation de ces bornes de recharge pour tout nouveau projet commercial dans la région. La Ville salue également les efforts de certaines entreprises qui sont déjà des leaders à cet égard. En attendant que tout cela soit mis en œuvre, vous pouvez localiser les bornes de recharge déjà installées dans la province en consultant le site Web du circuit électrique, à l’ adresse https://www.lecircuitelectrique.com/welcome. Ville de Chateauguay
Contribution: André H. Martel
Un homme connecte sa voiture électrique à un dispositif de stockage d'énergie à Stuttgart, en Allemagne. Reuters
Les constructeurs automobiles du monde entier s’efforcent de mettre en place de nouveaux réseaux capables de recharger rapidement les voitures électriques. En Europe, certaines sociétés d’électricité et certains gestionnaires de réseau tentent de déterminer s’il serait plus judicieux et moins coûteux d’aller vers la recharge lente.
Une étude de 15 mois sur le mode de recharge des voitures électriques en Allemagne a conclu que les consommateurs peuvent être persuadés d'accepter une recharge de nuit lente, qui pourrait aider à éviter les baisses de tension dues à des augmentations de la demande en électricité ou à des mises à niveau coûteuses des réseaux électriques.
La perspective de millions de véhicules électriques qui apparaissent sur les routes alors que les gouvernements interdisent progressivement les nouvelles voitures à essence et à diesel est considérée comme un défi majeur pour les entreprises du secteur de l'énergie, notamment en Allemagne, qui passe du nucléaire et du charbon à des sources d'énergie renouvelables telles que l’éolien et le solaire. L’étude réalisée dans la riche banlieue de Stuttgart, Ostfildern-Ruit, a toutefois permis de dissiper les inquiétudes de certains gestionnaires de réseau, à savoir que charger trop de véhicules électriques aux heures de pointe pourrait provoquer des pannes de réseau. Les ingénieurs de Netze BW, le gestionnaire de réseau local à l'origine de l'essai, ont constaté que tous les ménages concernés laissaient leurs voitures électriques branchées la nuit et que seulement la moitié d'entre eux étaient chargés simultanément. «Depuis la réalisation du projet, nous sommes beaucoup plus détendus. Nous pouvons imaginer qu'à l'avenir, la moitié des habitants d'une rue pourraient posséder des véhicules électriques », a déclaré Selma Lossau, ingénieure de Netze BW, responsable du projet. Néanmoins, avec des gammes de batteries VÉ limitées pour le moment, une charge lente en une nuit n’est pas suffisante pour persuader des conducteurs de laisser tomber les voitures à essence. En l'absence d'un réseau de stations de recharge rapide, les conducteurs risquent de ne pas utiliser les véhicules électriques pour les longs trajets. C'est pourquoi les constructeurs automobiles préconisent l’installation de nombreuses stations de recharge rapide pour encourager l'adoption généralisée des voitures électriques. La recharge plus lente ou contrôlée a déjà gagné du terrain en Norvège, premier marché européen des véhicules électriques, où près de 50% des ventes de voitures neuves sont des véhicules zéro émission. Une étude réalisée par le régulateur de l'énergie NVE a montré que la Norvège était confrontée à une facture de 11 milliards de couronnes (1,2 milliard de dollars) au cours des 20 prochaines années pour gérer les réseaux à basse et haute tension, les sous-stations et les transformateurs à haute tension, à moins de convaincre les propriétaires de ne pas effectuer de recharge durant les heures de pointe. Le coût d'investissement pour le pays de 5,3 millions d'habitants pourrait chuter à un peu plus de 4 milliards de couronnes si les voitures sont rechargées en soirée, et proche de zéro si les batteries ne sont branchées que la nuit, a déclaré NVE. NVE travaille actuellement sur une proposition de tarif qui pénalisera la recharge durant les heures de pointe. Tibber, une compagnie d'électricité norvégienne, propose déjà de l'électricité à moindre coût pour recharger les véhicules électriques si vous la laissez décider du moment où votre voiture sera rechargée, tandis que des entreprises telles que ZAPTEC proposent d'ajuster la facture en fonction de la capacité d’énergie disponible. Certains des 10 ménages participant à l’essai de Stuttgart ont avoué qu’initialement, ils comptaient recharger leurs voitures en tout temps de peur de manquer de jus, mais ils ont rapidement adhéré au programme de recharge nocturne tel que proposé par la compagnie d’électricité. «Au début, je ne voulais prendre aucun risque et je rechargeais fréquemment pour me sentir en sécurité. Au fil du temps, j'ai changé d'avis », a déclaré Norbert Simianer, directeur d'école à la retraite qui avait conduit une Renault Zoe lors du projet. «Je me suis habitué à la voiture et je suis devenu plus à l'aise dans le processus de recharge.» Simianer et ses voisins ont reçu des voitures électriques et des bornes de recharge murales de 22 kilowatts (kW) pour leurs garages, ainsi que deux bornes de recharge dans la rue, gratuitement, sans aucuns frais. En retour, ils ont abandonné leurs voitures à essence et ont autorisé Netze BW, filiale du groupe allemand EnBW, à surveiller et à mettre en œuvre un processus de recharge différé et réduit au cours de la nuit, d’une durée de sept heures et demie. Netze BW a essayé diverses options, soit soumettant les voitures au débit de charge maximal de 22 kW les unes après les autres, soit en allongeant le temps de recharge des voitures en ajustant le flux de puissance, soit en combinant les deux méthodes, a déclaré Lossau. Les participants, à qui on avait fourni des applications pour vérifier l'état des batteries de leur voiture, se sont habitués au manque de capacité de recharge instantanée, car leurs véhicules pouvaient toujours gérer leurs trajets quotidiens allant jusqu'à 50 km. EnBW a déclaré que neuf des dix ménages participant à l'essai sur la Belchenstrasse d'Ostfildern-Ruit avaient choisi de conserver leurs bornes de recharge murales et que la plupart envisageaient de louer une voiture électrique. Cependant, selon Lossau, le suivi de 10 ménages ne fournissait pas en soi la "masse empirique permettant de tirer des conclusions pour le profil de recharge pour l'ensemble de l'Allemagne". Elle a également déclaré qu'il faudrait améliorer la communication bidirectionnelle entre les véhicules électriques, le réseau et les consommateurs pour que le système fonctionne efficacement à grande échelle. Reuters Gulf Today
Contribution: André H. Martel
Autolist a publié une nouvelle enquête montrant les attitudes des consommateurs sur les voitures électriques. Entre autres questions, on a demandé aux consommateurs quelles étaient leurs principales raisons de ne pas acheter de VÉ, et les réponses étaient à peu près ce à quoi vous vous attendiez.
Les principales raisons citées étaient l’autonomie, le prix et la recharge. Mais le problème est que ces préoccupations sont, dans l’ensemble, obsolètes.
Dans le graphique ci-dessous, vous pouvez voir une ventilation des réponses les plus courantes. L’autonomie, le prix et la recharge sont les principales réponses, les 3ème et 4ème étant liées à la recharge. Près de la moitié (40%) des répondants étaient préoccupés par chacun de ces problèmes, même si les véhicules électriques modernes neufs avec une autonomie de 400 km sont disponibles à moins de 30 000 dollars USD après l’incitatif et permettent des taux de charge de 50 à 250 kW sur des milliers de bornes de recharge installées à travers les États-Unis. Ces données sont partagées par la grande majorité des conducteurs.
Bien que «trop cher» soit la deuxième raison la plus courante, avec une faible marge, pour laquelle les consommateurs n’achèteraient pas un véhicule électrique, les répondants ont également déclaré, avec une large marge, que le prix serait leur principale priorité pour l’achat d’un véhicule électrique.
Les répondants au sondage avaient une estimation raisonnable de l’autonomie d'un véhicule électrique moderne moyen. Lorsqu'on leur a demandé quelle autonomie attendrait un VÉ de 35 000 $ USD, la réponse la plus courante était de 400 à 480 km. Cela correspond à peu près aux offres sur le marché actuel, avec environ 400 km d'autonomie (Bolt, Leaf Plus, Kona, Model 3 de base, etc.), bien que 35 000 $ USD soit le prix annoncé, le prix de ces voitures devrait probablement être évalué entre 25 000 $ à 30 000 $, USD voire moins, compte tenu des économies d'essence et d'entretien. Mais quand on leur a demandé ce qu’ils pensaient d’un VÉ de 70 000 dollars USD, la plupart des répondants ont estimé qu’une autonomie de moins de 645 à 800 km ne serait pas acceptable. Lorsqu'on leur a demandé leurs opinions sur des incitatifs fédéraux, étatiques pour l'acquisition de VÉ, une vaste majorité (69%) étaient d’accord avec ces avantages, alors que seulement 16% s'y sont opposés. Autre constat positif, une majorité de répondants (55%) ont déclaré qu’ils utiliseraient un véhicule électrique comme principal véhicule à la maison. Auparavant, de nombreux consommateurs pensaient qu'un VÉ ne serait utile qu'en tant que véhicule secondaire . Suite à l’acquisition, il s’est souvent transformé en véhicule principal du ménage, en raison de son expérience de conduite supérieure, de sa commodité et du faible coût de recharge à domicile. Selon Electrek Les électromobilistes savent depuis longtemps que «l’anxiété liée à l’autonomie» est quelque chose qui est plutôt exclusif aux personnes qui ne conduisent pas de véhicules électriques. Les gens s'inquiètent souvent de l'autonomie avant d'avoir un VÉ, mais une fois qu'ils sont habitués à la voiture, ils réalisent que ce n'est vraiment pas un problème. Pour la plupart des électromobilistes, il est simplement plus pratique d’avoir une voiture que vous pouvez ravitailler à la maison. Ainsi, les problèmes mentionnés dans cette enquête sont, pour la plupart, des problèmes résolus. Les consommateurs ne le savent malheureusement pas encore. Ils ne réalisent pas que 320 km d’autonomie est plus que suffisant pour tous sauf dans des circonstances les plus exceptionnelles. Ils ne réalisent pas à quel point les VÉ sont bon marché une fois que les incitatifs et les coûts de fonctionnement sont pris en compte. Et ils ne savent pas combien de stations de recharge publiques existent, et ils ne les utiliseront probablement pas très souvent de toute façon, car recharger à la maison, au travail ou peu importe où votre voiture passe le plus clair de son temps en stationnement est tellement plus pratique. Ce qui fait que la raison n ° 5 «n’en sait pas assez à leur sujet pour être à l'aise d'en acheter une» est la réponse la plus valide et la plus éloquente. En particulier, la réponse concernant les voitures avec une autonomie de 640 à 800 km est troublante. Les constructeurs automobiles, en particulier Tesla, devraient cesser de vouloir constamment augmenter l’autonomie de leurs véhicules et de considérer que l’autonomie soit la seule et unique caractéristique principale pour promouvoir leurs véhicules, car les consommateurs adhèrent à cette notion. Electrek a récemment écrit à ce sujet: « Tesla aura bientôt une voiture électrique de 640 km dont vous n’aurez pas besoin . Cette notion retarde l’adoption des VÉ. Premièrement, elle permet aux constructeurs de voitures à essence ou hybrides d’annoncer que leurs véhicules ont une autonomie supérieure à 950 km. Ce chiffre est souvent calculé en utilisant des conditions favorables (par exemple, autoroute uniquement) plutôt que les estimations moyennes de l'EPA. Tesla, par exemple, pourrait dire que son 100D peut parcourir 1070 km avec une recharge, s’il voulait jouer avec les chiffres mais toujours en demeurant techniquement correct. Et ces chiffres n’ont de toute façon pas de sens, car tout le monde s’arrêtera à un moment donné pendant un voyage de 950 km en voiture. Deuxièmement, cette approche va contre la croissance des véhicules électriques. Au lieu d'offrir une voiture offrant la bonne autonomie au bon prix, les constructeurs automobiles continuent de développer des batteries de plus en plus chères, les consommateurs pensent qu'ils doivent acheter les modèles haut de gamme parce qu’on les a convaincus de se procurer des véhicules électriques qui offrent une plus grande autonomie mais à des coûts souvent trop élevés. C’est évident que le prix est trop élevé si vous transportez des centaines de kilomètres de batterie supplémentaires que vous n'utiliserez jamais. Ce poids supplémentaire affecte également votre voiture. Elle résiste moins bien, est moins efficace, sa fabrication a un impact plus important sur l'environnement et ces batteries auraient pu être utilisées pour fabriquer une seconde voiture, et donc éliminer une autre voiture à essence. Le communiqué de presse d'Autolist indique que le prix, l’autonomie et la recharge sont les problèmes des véhicules électriques, mais ce n'est pas vraiment le cas. Le problème est l' éducation. Contrairement à la citation de Steve Jobs qui avait comme principe de base de : « déterminer ce que les consommateurs veulent avant de le faire », il semble que les consommateurs ne savent pas ce qu'ils veulent. Ou encore plus, ils ne savent pas ce qui est disponible. L’autonomie, le prix et les bornes de recharge ne sont plus des motifs pour éviter les véhicules électriques de nos jours, à moins que vous ne rencontriez un problème particulièrement exceptionnel. Heureusement, les consommateurs, qui ont tendance à être bien informés sur les véhicules électriques, peuvent résoudre ce problème. Discutez avec vos amis des avantages de posséder un VÉ et des principales préoccupations que ce sondage a mis de l’avant et qui ne concernent pas vraiment les électromobilistes. Les conducteurs de véhicules électriques doivent s’impliquer car ils possèdent des informations que le public n’a manifestement pas, alors il est important de les diffuser. electrek
Contribution: André H. Martel
Les bornes de recharge sont maintenant plus nombreuses que les stations-services en Grande-Bretagne19/8/2019
Il n’est pas rare d’entendre les gens annoncer qu’ils se convertiront au tout électrique lorsque les bornes de recharge pour véhicules électriques seront aussi nombreuses que les stations-service et lorsque la recharge des véhicules électriques pourra se faire presque aussi rapidement que pour un véhicule à combustion.
Une partie de cette équation a déjà été atteinte au Royaume-Uni. Selon Nissan UK, il existe environ 9 300 stations de recharge publiques, contre 8 400 stations-service.
Le nombre de stations-service a légèrement diminué au Royaume-Uni au cours des 50 dernières années et certains endroits sont en train de devenir des déserts pétroliers. Par exemple, il n'y a que quatre stations-service dans la zone de péage urbain de Londres, tandis que Transport for London y a installé plus de 1 000 bornes de recharge l'année dernière. En ce qui concerne l'autre partie de l’équation, c’est-à-dire la vitesse de recharge, celle-ci a aussi progressé. Environ 1 600 de ces emplacements sont des bornes de recharge rapides, généralement du niveau 50 kw ou plus. Les temps de recharge ne sont pas encore assez proches de la vitesse des stations-service, mais cela garantit qu’une large gamme de véhicules électriques comme la Nissan Leaf Plus, peut atteindre 80% de son autonomie en moins d’une heure et parfois plus rapidement dans certains cas, comme pour la Tesla Model 3 ou Audi e-tron.
Nissan note que, selon Zap-Map, deux nouvelles stations de recharge rapide ont été ouvertes chaque jour le mois dernier. Zap-Map indique également en ce moment 290 Superchargers Tesla au Royaume-Uni.
Aux États-Unis, les stations-service sont encore très loin en termes de quantité. Selon le centre de données américain sur les carburants de remplacement, il existe 22 408 stations de recharge aux États-Unis, dont 3 092 bornes de recharge rapide en courant continu. Et selon l’EPA, il existe 168 000 stations-service dans le pays. Alors Britanniques, célébrez votre victoire face aux États-Unis, qui ont énormément de pain sur la planche pour construire ces infrastructures de recharge . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques et les voitures autonomes font fureur, en grande partie grâce au soutien de certains constructeurs et des pays développés . Et pourtant, les véhicules électriques ne dominent toujours pas les routes du monde comme le voudraient leurs supporteurs.
Existe-t-il un moyen d’assurer une évolution plus en douceur des nouvelles voitures électriques dans l’intérêt d’un avenir de transport plus écologique? Une nouvelle enquête explore précisément cette question, en proposant aux fabricants d’VÉ des informations importantes pour leurs futures campagnes de marketing.
«Les consommateurs manquent de confiance en l'avenir des véhicules autonomes et leurs perspectives concernant la venue de véhicules électriques ne sont guère plus positives alors que les constructeurs dépenseront des milliards de dollars pour les commercialiser au cours des prochaines années», expliquent les auteurs du Mobility Confidence Index (MCI) de JD Power basé sur une enquête menée auprès de plus de 5 000 consommateurs et experts. Le questionnaire a été conçu en fonction des segments de confiance des consommateurs allant de faible (0-40) à neutre (41-60) à positif (61-100). En ce qui concerne les véhicules électriques, les consommateurs semblent avoir en partie accepté le fait qu’ils sont là pour rester, ce qui leur donne un indice de confiance de 55. Cependant, même si la plupart des consommateurs semblent avoir plutôt une vision positive à l'égard des véhicules électriques ils n’ont pas nécessairement la volonté d'en acheter un. Bien que les avantages environnementaux des véhicules électriques soient déjà clairs pour la plupart des consommateurs, ils semblent incertains quant à la fiabilité et à la viabilité économique des véhicules électriques par rapport aux véhicules à essence, au diesel ou hybrides. Selon l'enquête, les consommateurs et les experts s'accordent à dire que cela prendrait aux véhicules électriques au moins encore 5 ans pour atteindre seulement 10% de la part de, alors qu'il leur faudrait peut-être au moins une décennie supplémentaire pour rivaliser d'égal à égal avec les véhicules à l'essence. Parmi les autres raisons de cette estimation plutôt prudente, citons une infrastructure VÉ relativement peu développée, des préoccupations concernant l’autonomie et des temps de recharge encore trop longs. Tous ces facteurs sont critiques dans les sociétés en évolution rapide. Alors que les deux tiers des personnes interrogées n’ont même jamais conduit de VÉ, 75% de ceux qui en ont essayé un envisageraient l’achat. Cette constatation est particulièrement encourageante car elle pourrait signifier une courbe exponentielle une fois que les véhicules électriques seront plus présents sur le marché de l’automobile. Ces résultats confirment ceux de Global EV Outlook 2019 publié par l'Agence internationale de l'énergie. En ce qui concerne les voitures autonomes, les points de vue populaires sont beaucoup plus contradictoires. Avec un score du MCI atteignant seulement 36, ces véhicules ont encore un long chemin à parcourir jusqu'à ce qu'ils soient acceptés. La plupart des consommateurs s'inquiètent des risques d'échecs techniques, alors que beaucoup s'inquiètent également de la cybersécurité et des collisions potentielles. Kristin Kolodge, directrice exécutive du « Driver Interaction and Human Machine Interface » (IHM) chez JD Power, estime que les conclusions sont à la fois opportunes et prudentes. «Alors que les constructeurs automobiles s'engagent dans la voie du développement des véhicules autonomes et de l'électrification, il est important de savoir si les consommateurs empruntent le même chemin et vont dans la même direction. Cela ne semble pas être le cas pour le moment », dit-elle. Kolodge pense que les fabricants devraient prêter davantage d'attention aux préoccupations et aux besoins des consommateurs dans le paysage technologique émergeant. Sustainability Times
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
Les ventes de véhicules électriques ont chuté en Chine cette année après l'expiration des généreuses subventions gouvernementales et plusieurs entreprises ont retardé ou abandonné leurs projets d'expansion. Nio ne semble pas faire exception à la règle, sauf qu'il dispose d'autres ressources qu'il peut utiliser pour se financer.
Nio serait à la recherche d'un acheteur pour ses systèmes électriques en Chine , y compris ses stations de recharge et ses stations d'échange de batterie, ses fourgonnettes d'alimentation mobiles, ses services d'intégration de la technologie de recharge et sa gestion du réseau de tarification. La société a déclaré avoir investi 290 millions de dollars dans ses opérations. Le réseau d'alimentation de Nio pourra bientôt exploiter 1 100 stations de recharge et 1 200 vans de distribution d'énergie d'ici 2020 dans les villes de Chine continentale. Son objectif est de lancer une application indépendante pour Nio Power dans les deux prochains mois.
Selon le South China Morning Post, la société exploite également un fonds de capital-risque aux États-Unis et recherche de nouvelles opportunités d’ investissement dans les nouvelles technologies de voitures électriques aux États-Unis et à l’étranger. Le fonds aurait une valeur de 1,5 milliard de dollars et aurait collecté plusieurs centaines de millions de dollars supplémentaires auprès de sources non spécifiées.
Voiture de course NIO Formula E, Concept Car EP9 ES8 and Eve Concept Car
Le constructeur automobile, connu comme le Tesla chinois, est l'un des constructeurs de voitures électriques de luxe les plus prospères du pays. Il vend actuellement deux modèles de VUS en Chine, notamment l'ES6 à six passagers et l'ES8 légèrement plus grand à huit passagers. Nio a récemment rappelé près de 5 000 ES8 en Chine après une série d'incendies de batteries.
Nio a présenté deux nouveaux véhicules au salon de l'auto de Shanghai cette année: la berline ET Preview et le coupé concept ET7 , qui inclus le système de batterie de nouvelle génération de la société. Elle a également conclu un accord de production avec le grand constructeur automobile chinois GAC, qui possède ses propres intérêts dans le secteur des voitures électriques, afin de produire des voitures pour le futur, à la suite de la réduction des restrictions imposées par le gouvernement chinois aux constructeurs d’automobiles électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Clairement ma borne de recharge préférée du voyage, pour le spot, la signalisation et la simplicité du modèle
Dans cet article, je souhaite partager avec vous mon expérience de voyage en véhicule électrique sur l’Île du Prince-Edouard. Accompagnée de ma mère pour ce séjour d’une semaine, c’était la première fois que nous visitions l’Île. Avant de réserver nos Airbnb, nous avons tenté de localiser des bornes de recharge et les lieux d’intérêt en fonction des distances à parcourir. Ma voiture, une Smart Électrique a une autonomie moyenne de 100 kilomètres. Bien sûr, dépendamment de l’allure, des conditions météos, du poids, de la pression des pneus, etc, le nombre de kilomètres qu’il est possible de parcourir avec le même niveau charge varie d’un trajet à l’autre.
Nous sommes donc parties de l’Île de Havre-Aubert un jeudi matin pour prendre le bateau au Cap aux meules à destination de Souris. En embarquant sur le traversier, nous avions déjà parcouru 20 kilomètres et le cadran affichait 80% de batterie. Nous avons choisi Montague comme première étape puisque plusieurs bornes de recharge se trouvent dans ce secteur et que la distance et les activités à faire semblaient bien se prêter à la demi-journée qui nous restait . La première borne que nous avons utilisée est située sur une ancienne gare qui sert de centre d’information et qui est aussi un point de départ de la piste de la Confédération. Au centre d’information, nous prenons connaissance d’un concours culinaire: la chowder trail qui nous permet de découvrir ce plat typique auprès d’une soixantaine de restaurants participants. Nous décidons de goûter notre première chaudrée chez Stella’s, petit casse-croûte de Montague, qui nous a fait forte impression. Il suffit ensuite de se connecter et donner une note sur 5 afin de gagner des prix chaque semaine. La chaudrée de Stella était crémeuse, goûteuse, servie avec de gros morceaux de homard et accompagnée d’un délicieux petit pain! Le deuxième jour, c’est à Dalway sur le circuit des pignons verts que nous nous sommes arrêtées pour recharger. Cette borne située au cœur de Parc Canada est juste à côté de la plage. Ainsi, pendant que la Smart recharge tranquillement, ma mère et moi nous adonnons à l’activité qui deviendra très vite notre activité préférée de notre séjour : le longe-côte. Très populaire dans le sud de la France, le longe-côte consiste à marcher le long de la côte avec de l’eau jusqu’aux genoux, hanches ou au- dessus du nombril en fonction du niveau de difficulté que l’on souhaite se donner. A notre retour, la voiture est prête à nous faire découvrir le reste du parc et à nous amener à Cavendish pour rencontre la fameuse Anne! Cet hiver, j’ai eu beaucoup de plaisir à (re)découvrir Anne…la maison aux pignons verts, la nouvelle série qui est diffusée sur Netflix et CBC. C’est donc avec impatience que j’avais préparé ce voyage pour aller enfin découvrir notre voisine de l’Île et en savoir plus sur l’impressionnante Lucy Maud Montgomery.
Le tout nouveau centre d’exposition de Anne…la maison aux pignons verts de Parc Canada a intégré 60 panneaux solaires photovoltaïques!
Avant d’aller retrouver Mélody notre logeuse Airbnb, nous nous arrêtons à North Rustico pour goûter à la chaudrée du Blue Mussel Café et déguster des huîtres, un excellent gâteau au fromage et une tarte aux bleuets faits maison ! Durant la nuit, nous profitons de la prise 110V régulière de notre logeuse pour faire le plein…
Le jour d’après, étant proche de la plage, nous décidons de retourner à Dalway pour nous baigner et ainsi profiter à nouveau de la recharge de Parc Canada. Nous allons ensuite déguster des fraises fraîches à Brackley Beach et prendre une marche sur l’Île Robinson. Affamées, nous découvrons la Glenfarm qui produit localement fromage et pizzas au feu de bois! Sur place, un local possédant une Smart rouge en profite pour nous confier sa satisfaction de conduire ce modèle diesel de 2005. Sans plan pour l’après-midi, nous tombons sur le Preserves Compagnie qui, devinez-quoi, a une borne de recharge sur sa bâtisse! Donc, pendant que la voiture recharge nous partons à la découverte du village, de la Toy factory véritable paradis pour les petits comme pour les grands et du magnifique jardin de New Glasgow. Notre batterie rechargée, nous rentrons chez Mélody pour notre deuxième nuit…Pas de chaudrées pour nous cette journée-là, mais un bon coup de soleil!
Tomber sur une borne de recharge et en profiter pour visiter la place! Du vrai tourisme électrique!
Notre quatrième journée commence avec une petite session de longe-côte, puis avec une balade sur les sentiers bubbling springs et landfarm de Parc Canada. Le temps se gâte, la pluie pointe son nez, nous en profitons alors pour faire un arrêt dans les boutiques du village d’Avonlea, manger une chaudrée et des crabes cakes au Car’s Oyster et de voir la maison où naquit Lucy Maud à New London. À 16 heures, nous arrivons chez Anne et Jonathan à Burlington. Un accueil chaleureux nous est réservé: Anne nous a préparé de délicieux scones aux fraises et à la crème. De plus, leur maison est magnifique, blottie dans un écrin de verdure. Je me rends compte qu’il y a une borne à une dizaine de minutes de là dans la ville de Kensignton, mais une fois rendues dans la ville, nous constatons avec dépit que la recharge ne fonctionne pas. Nous utilisons alors une borne 110V un peu plus loin le temps de découvrir la chaudrée du restaurant situé dans une ancienne gare ferroviaire. Nous terminons de recharger chez nos hôtes.
La borne de Kensington n’était pas fonctionnelle. On était dimanche soir et personne ne pouvait remédier à la situation. J’ai donc laissé un avis sur plugshare.com
Le lendemain, nous découvrons la très belle plage de Parc Cabot et nous en profitons pour faire notre activité aquatique quotidienne. Nous passons ensuite le reste de la journée à Summerside où nous attendent plusieurs bornes de recharge. Nous utilisons celle juste à côté du centre d’information, celle derrière les poubelles! Après avoir découvert le centre historique, le musée international du renard argenté et dégusté une délicieuse crème glacée, nous reprenons la route, direction le détroit du Northumberland, où nous pouvons admirer le plus grand pont du monde! Nous retournons à la même borne à Summerside le temps d’écouter un spectacle offert dans un parc dans le cadre d’un festival culturel et décidons de déguster une chaudrée au Silverfox restaurant tout en regardant les voiliers rentrés au port. Avec cette double recharge, la batterie de la Smart est pleine et il nous reste encore 90% lorsque nous rentrons chez Anne et Jonathan.
Borne à Summerside
Pour notre avant-dernier jour, nous quittons à regret nos super hôtes et leur maison de luxe pour Charlottetown. Arrivée dans la capitale, la borne que nous avons spottée dans le centre-ville se trouve dans un parking souterrain payant. Nous décidons alors d’attendre le soir pour recharger et faisons une balade sur le waterfront et le centre-ville tout en évitant les averses de pluie en faisant des sessions de magasinage. Notre dernier Airbnb est situé dans le nord de la ville à 5 minutes d’une borne de recharge. Nous rechargeons de 30 à 60% le temps d’un souper burger de pétoncles panées et poutine et retournons le lendemain pour compléter notre charge à hauteur de 90%. Sur le chemin de retour pour aller vers l’est nous visitons le village de Orwel qui est sur notre route et proche de la seule borne de recharge publique en service dans l’Est soit celle de Montague. Donc après la visite du village historique, compte tenu que nous n’avons que seulement 60% de batterie et qu’il nous reste un bon cinquante kilomètres pour rejoindre Souris, nous retournons à la borne que nous avons utilisé le premier jour. Nous atteignons le 100% en fin d’après-midi. Nullement pressées puisque notre bateau partait la nuit à Souris et avec une charge maximale nous décidons de nous rendre jusqu’à Basin Head pour entendre le sable chanter! Arrivées vers 18 heures, nous profitons du coucher du soleil pour ramasser quelques mermaids teardrops. Finalement, c’est avec 45% de batterie que nous embarquons dans le bateau, juste assez pour retourner à Havre-Aubert le matin suivant.
Borne de recharge de Dalway (Parcs canada)
Pour conclure ce voyage électrisant, les distances sur l’Île et entre les différents points d’intérêt conviennent parfaitement aux véhicules électriques. Les bornes, bien que peu nombreuses, ont permis de recharger adéquatement sur la route et nous faire sentir ‘tranquilles’ sur nos trajets. Nous n’avons croisé presque aucun véhicule électrique mais avons par contre suscité beaucoup d’intérêt avec cette petite voiture 100% électrique. Les gens ont été surpris de nous voir voyager avec ce véhicule limité en termes d’autonomie et d’espace mais curieux d’en savoir plus sur ce mode de transport économique et écologique. Nous sommes prêtes à recommencer n’importe quand!
Reproduction intégrale d’un récit de vacances AMSÉE, 100% dédiée è la transition électrique des Îles-De-La-Madelaine!
Contribution: André H. Martel
L'infrastructure de recharge devra se développer adéquatement pour soutenir cette expansion.
Selon un nouveau rapport sur les VÉ de Bloomberg New Energy Finance (BNEF), les ventes de voitures neuves électriques dépasseront celles des modèles à combustion interne d'ici 2037.
Le rapport intitulé "Electric Vehicle Outlook 2019" prévoit que 30 % des véhicules dans le monde seront équipés de moteurs électriques d'ici 2040. Elle prévoit que les ventes mondiales de VÉ atteindront 10 millions en 2025, 28 millions en 2030 et 56 millions en 2040. Bien que le rapport prévoie que les ventes de VÉ neufs augmenteront grandement après 2022, lorsqu'une plus grande variété de modèles sera disponible, il indique qu'il y a actuellement plus d'un milliard de voitures sur les routes du monde entier, un nombre qui devrait augmenter de 60 % d'ici 2040. Jusqu'en 2037, on s'attend à ce que la plupart de ces voitures soient des modèles conventionnels à moteur à essence, en partie parce que bon nombre de ces pays n'ont pas l'infrastructure nécessaire pour charger les VÉ. Le rapport indique que les réserves de lithium devraient être suffisantes pour assurer ce niveau de production, mais que de nouvelles capacités d'extraction de nickel et de cobalt seront nécessaires. Green Car Reports
Il faut arrêter plus souvent qu’avec un véhicule à essence, mais ça revient beaucoup moins cher.
Jason Fenske avait fait un voyage de plups de 3 000 km en Tesla, mais Mike Krueger, connu pour sa chaîne YouTube Frugal Tesla Guy, a doublé la mise avec un trajet de 6 500 km. Lorsque Fenske a fait quelques calculs concernant son voyage en voiture, il a découvert que toute l'énergie qu'il utilisait pour parcourir les quelque 3 000 km était équivalente à celle contenue dans un réservoir d'essence.
Quelle différence y a-t-il entre ce que le coût de recharge de la Model 3 sur 6 500 km et ce qu’il en coûterait pour une voiture à essence ? Vous devrez regarder la vidéo pour la découvrir. INSIDEEVs
Bonne nouvelle ! La Ville de Mirabel vient d’adopter un programme d’aide financière pour l’achat et l’installation de bornes de recharge résidentielles pour véhicules électriques pour ses citoyens.
Selon le règlement récemment adopté, une subvention peut être accordée par la Ville de Mirabel au propriétaire d’un immeuble résidentiel selon les montants suivants :
Voici un résumé des principaux critères d’admissibilité au programme : * Le raccordement visant à accueillir une borne électrique doit être fait dans un bâtiment à vocation majoritairement résidentielle, situé sur le territoire de Mirabel et dont le permis de construction a été émis avant le 31 décembre 2018; * La borne de recharge admissible doit être :
Un seul raccordement et une seule borne de recharge par unité d’habitation peut faire l’objet d’une demande d’aide financière. Toutefois, pour un immeuble à logements locatifs, il est possible de demander un maximum de trois raccordements et/ou bornes. Pour effectuer une demande, remplissez le formulaire prévu à cet effet, que vous trouverez sur le site Web de la Ville de Mirabel, et retournez- le avec les pièces justificatives exigées.
Saviez-vous que le gouvernement provincial propose également une aide financière (programme Roulez vert) pour l’achat et l’installation de bornes de recharge ? Le montant de cette aide peut atteindre 600 $. Combiné aux montants offerts par la Ville, le total de l’aide financière peut s’élever à 950 $ ! Une borne de recharge de 240 volts coûte entre 1000 $ et 1500 $, c’est donc une importante portion des dépenses qui peuvent être récupérées !
Contributeur: Simon-Pierre Rioux Les bornes près des services comme les grandes surfaces semblent avoir la cote. Le Marché central
C'est dans un stationnement du Marché Central, dans le nord de Montréal, qu'on trouve la station de recharge publique la plus utilisée de l'île, et probablement de la province. C'est ce qu'indique le site ChargeHub, qui répertorie les bornes publiques (ainsi que quelques bornes privées) de tout le Canada, dont celles de réseaux comme le Circuit électrique. La borne en question fait partie du réseau de la société québécoise Flo, et se trouve dans le stationnement intérieur situé sous les magasins Brick et Best Buy, accessible par le boulevard de l'Acadie. Ce n'est pas la destination la plus exotique, mais avec un cinéma à distance de marche, ce n'est pas le lieu le plus ennuyant non plus où faire le plein... Palais des congrès La station de recharge du Circuit électrique située dans le stationnement du Palais des congrès, au centre-ville, est si recherchée qu'il faut s'assurer de partir tout au plus 10 minutes après avoir fait le plein et libérer l'espace, si on veut éviter une contravention. RONA Anjou Plusieurs chaînes commerciales proposent des stations de recharge à leurs clients et RONA a été parmi les premières à le faire au Québec. L'impantation stratégique des bornes près des services paraît donc validée par ces statistiques. La Presse
Réponses aux questions les plus pressantes que se posent les fournisseurs d’électricité au sujet de l'impact de la recharge des VÉ sur leur réseau.
Charge the North est une étude menée par la compagnie canadienne FleetCarma, une division de Geotab, avec le soutien de Ressources naturelles Canada. Pendant 2 ans, cette étude a analysé les données de près de 20 millions de km parcourus avec 25 modèles et marques différentes et 1000 conducteurs de VÉ, pour un total de 727 000 recharges qui ont été scrutées à la loupe.
Charge the North est l'une des études de cas les plus importantes jamais réalisées sur les VÉ. Il n'y a jamais eu un projet de cette envergure lié à la recharge des VÉ et les données recueillies contribueront à mieux comprendre leur écosystème. Cette étude répond non seulement à certaines des questions courantes des fournisseurs d’électricité, elle a également rassemblé l'un des plus importants ensembles de données sur les VÉ dans le monde réel. Le rapport conclut que les VÉ auront un impact important sur le réseau électrique et que nous en verrons les effets dans un avenir rapproché. Il est donc important que les fournisseurs d’électricité mènent leurs propres études sur leur propre territoire pour s’y préparer. Ce n'est qu'après avoir obtenu un profil précis de leur territoire qu'ils pourront gérer correctement l’impact de la recharge sur leur réseau. L’étude aborde donc quelques aspects de la recharge comme son impact majeur sur le réseau électrique (voir graphique), le lieu et l’impact de la recharge gratuite en milieu de travail, les effets des saisons, de la géographie et des distances à parcourir sur les habitudes de recharge, l’impact du moment de la recharge sur les périodes de pointe et l’importance des données véhiculaires pour mettre sur pied une infrastructure de recharge adéquate. Lire un aperçu du rapport sur le site de FleetCarma.
Dans un récent sondage mené par l'AAA, à peine 16% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles choisiraient probablement une voiture électrique ou un VUS multi segment comme prochain véhicule. L'association suggère qu'un manque général de connaissances et d'expérience pourrait entraver l'adoption généralisée des véhicules électriques, en dépit du désir des Américains d'être plus respectueux de l'environnement.
«Aujourd'hui, on trouve plus de 200 000 voitures électriques sur les routes à travers le pays et presque tous les constructeurs en vendent», déclare Greg Brannon, directeur des relations avec l'industrie et l'industrie automobile chez AAA. "Mais, à l'instar d'autres nouvelles technologies, les Américains ignorent certains éléments et cela pourrait créer un fossé entre l'intérêt et l'action."
L'étude de l'AAA a révélé que les consommateurs américains avaient tendance à ne pas bien comprendre le comportement des véhicules électriques, ce qui les dissuaderait probablement de faire l’acquisition d’un véhicule électrique. Par exemple, 59% des personnes interrogées ne savaient pas si les véhicules électriques avaient une meilleure autonomie en conduite à grande vitesse ou dans des embouteillages. Contrairement aux véhicules à essence, les véhicules électriques obtiennent de meilleurs résultats en ville à cet égard, d’autant plus qu’ils peuvent récupérer de l’énergie pour recharger la batterie lors de la décélération et du freinage. De plus, un VÉ utilise peu ou pas d'énergie lorsqu'il est arrêté à un feu rouge. Le moteur d'un véhicule électrique consomme plus d'énergie lorsque le véhicule roule de manière continue à des vitesses plus élevées. MOTIFS POUR ACHETER UN EV Deux tiers (74%) des répondants qui ont déclaré être susceptibles d'acheter un véhicule électrique ont indiqué que leur principale préoccupation était l'environnement. Les véhicules électriques, bien sûr, ne produisent aucune émission de gaz. Cependant, certains font valoir qu'ils ne font que déplacer les dommages environnementaux vers les centrales électriques utilisées pour produire de l'électricité, les zones qui dépendent des sources alimentées par des combustibles fossiles étant les plus destructives sur le plan environnemental. Cependant, «the Union of Concerned Scientists »a conclu que les véhicules électriques sont généralement responsables de moins de pollution que les véhicules classiques dans toutes les régions des États-Unis. 56% des personnes favorables à un véhicule électrique ont cité des coûts d'exploitation à long terme inférieurs. En effet, il est beaucoup moins coûteux de faire fonctionner un VÉ qu'un modèle comparable à essence. Par exemple, « the Environmental Protection Agency » (Agence de protection de l’environnement) a annoncé que la Hyundai Ioniq Electric coûterait à son propriétaire 500 $ pour parcourir 24 000 km chaque année, sur la base des tarifs moyens de l’électricité. Cela représente une économie estimée à 5 250 $ par rapport au véhicule moyen sur une période de possession de cinq ans. ( À noter, l’économie est encore plus grande au Québec en fonction de nos tarifs d’hydroélectricité) Les deux tiers (67%) des personnes susceptibles d'acheter une voiture électrique ont déclaré être disposées à payer plus pour une voiture électrique qu'un modèle à essence. Bien qu'ils coûtent encore plus cher que les voitures conventionnelles, la plupart des véhicules électriques restent admissibles à un crédit d'impôt fédéral unique de 7 500 $ pour aider à atténuer l'impact du coût d'achat (ce système est progressivement supprimé pour les modèles Chevrolet et Tesla). Par exemple, une Nissan Leaf dont le prix de départ est de 30 885 USD coûte essentiellement 23 385 USD lorsque le crédit d’impôt est pris en compte dans la transaction. De plus, plusieurs États offrent leurs propres subventions aux acheteurs de véhicules électriques. Par exemple, les résidents du Colorado peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt sur le revenu de 5 000 dollars qui réduirait effectivement le coût à 18 385 dollars. De plus, les véhicules électriques usagés, tels que ceux répertoriés ici sur MYEV.com, sont éminemment abordables. Au Québec la somme des subventions fédérale et québécoise totalise 13,000 CAD pour les véhicules neufs admissibles. L'enquête a aussi révélé que les véhicules électriques intéressaient le plus les jeunes automobilistes: 23% des personnes de la génération Y et 17% des générations X ont déclaré qu'elles achèteraient probablement un véhicule électrique, contre seulement 8% des baby-boomers. ZONES D'ANXIÉTÉ Parmi les préoccupations concernant l’achat d’un véhicule électrique, 57% des personnes interrogées craignaient de manquer d’énergie sur la route . En fait, selon le US Department of Transportation, les Américains ne parcourent en moyenne que 40 km par jour en moyenne, ce qui est à la portée de tous les véhicules électriques. Pour 2019, 11 modèles peuvent parcourir 245 km ou plus avec une pleine charge, 9 d'entre eux pouvant parcourir plus de 320 km avant de devoir se brancher au réseau électrique. Plus de la moitié (58%) des personnes envisageant un VÉ craignaient de ne pas avoir un accès suffisant aux bornes de recharge. La vérité est que la plupart des véhicules électriques sont rechargés à la maison. Et le nombre de sites de recharge publics augmente rapidement. Selon le département américain de l'Énergie, il existe actuellement plus de 26 000 points de charge aux États-Unis. Le réseau Electrify America a récemment installé plus de 120 stations de recharge rapide DC dans des parcs de stationnement Walmart situés dans 34 États, dont beaucoup se trouvent au cœur de la nation. La société prévoit maintenir un réseau de stations de niveau 3 distantes de moins de 120 km les unes des autres sur des corridors majeurs afin de faciliter les déplacements inter-États. Près de la moitié (47%) des répondants craignent le coût élevé de la réparation ou du remplacement de la batterie. C’est un véritable sujet de préoccupation, mais heureusement, les constructeurs automobiles couvrent la batterie pendant au moins huit ans ou 160 000 km, selon la première éventualité, alors que Hyundai offre une couverture à vie sur ses véhicules électriques Ioniq et Kona. ZONES D'IMPORTANCE Parmi les considérations d'achat, une précédente étude de l'AAA avait montré que 92% des personnes susceptibles d'acheter un véhicule électrique affirmaient que la fiabilité du véhicule était d'une importance primordiale et qu'elles s'en tiraient généralement très bien à cet égard. En effet, un moteur électrique comporte beaucoup moins de pièces mobiles qu'un moteur à essence et ne nécessite qu'une simple transmission à un rapport. En outre, un véhicule électrique élimine de nombreux composants susceptibles de tomber en panne, tels qu'un radiateur, un système d'échappement et un convertisseur catalytique. Les évaluations des tests de choc sont importantes pour 77% des utilisateurs potentiels de VÉ. Bien que tous n'aient pas été testés, les véhicules électriques évalués par la National Highway Traffic Safety Administration obtiennent les meilleures notes en matière de protection des occupants. Par exemple, la Chevrolet Bolt EV obtient cinq étoiles sur cinq à cet égard, de même que le Model 3 et le Model X de Tesla. L’accélération et la maniabilité sont importantes pour 69% des véhicules électriques et la plupart des modèles sont excellents à ces deux égards. Les VÉ sont généralement plus rapides que leurs homologues à essence, puisqu'un moteur électrique génère instantanément 100% de sa puissance disponible et la fournit en permanence. De plus, étant donné que le bloc-batterie d'un véhicule électrique est généralement monté sous le véhicule, son centre de gravité est intrinsèquement bas, ce qui permet une manipulation plus efficace. Disposer de systèmes de prévention des accidents de haute technologie, comprenant le freinage d'urgence automatique et l'assistance au maintien de la voie, est important pour 60% des personnes susceptibles de choisir un VÉ. Pour 2019, une douzaine de véhicules électriques propose des systèmes de freinage et de maintien de voie autonomes en équipement standard ou en option. Il n’est peut-être pas surprenant que l’AAA ait constaté que 40% des consommateurs peu intéressés d’acheter un VÉ le reconsidéraient si le prix de l’essence augmentait au cours des mois ou des années à venir. Cependant, l'étude a démontré que les coûts de carburant devraient atteindre la barre des 5,00 USD le gallon (3,79 L) pour avoir un effet significatif sur les ventes de véhicules électriques. MyEV.com
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
18 États ont installé au moins 1 000 unités de recharge disponibles au public.
reLe nombre d'unités de charge disponibles au public (les stations de recharge peuvent avoir plusieurs unités) aux États - Unis est passé à plus de 68 800 en mai 2019. Environ 16% de ces unités (10 860) sont des bornes de recharge rapides à courant continu.
L'Office de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables du DOE américain indique qu'environ un tiers de toutes les unités de recharge sont installées en Californie, soit 22 620 unités . Jusqu'à présent, 18 États ont réussi à installer plus de 1 000 unités de charge.
En comparant le nombre total de 68 800 unités de charge avec plus de 1,2 million de voitures électriques rechargeables vendues, la moyenne nationale est d'environ 18 voitures par unité de charge.
Comme les ventes de voitures tout électriques et électriques hybrides rechargeables en Californie représentent près de la moitié du total des ventes aux États-Unis, la moyenne est nettement supérieure, ce qui, du moins selon les statistiques, suggère moins d’accès aux infrastructures de recharge. "Les données incluent à la fois des bornes de recharge privées, publiques et non résidentielles. Une borne de recharge désigne un point de recharge unique. Une station de recharge pour véhicules électriques peut comporter plusieurs unités . Sources: Durée / autonomie de recharge - Centre de données sur les carburants de substitution, " Développement d'une infrastructure pour recharger les véhicules électriques rechargeables ", consulté le 21 mai 2019. Nombre d'unités de charge - Centre de données sur les carburants de remplacement, " Emplacement des bornes de recharge pour véhicules électriques ", consulté le 21 mai 2019. " Source: energy.gov INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
L’AVÉQ a collaboré avec les autres associations canadiennes dans la dernière année afin de mettre de la pression sur le fédéral pour appuyer l'inclusion de l'électricité dans le cadre d'une norme fédérale sur les carburants propres. Nous sommes heureux d'annoncer que bon nombre de nos recommandations ont été incorporées dans une importante annonce qui a été faite la semaine dernière par la ministre canadienne de l’environnement!
Plus tôt la semaine dernière, la ministre Catherine McKenna d'Environnement et Changement climatique Canada, a annoncé son engagement à réduire de façon significative les émissions de gaz à effet de serre, à réduire la pollution atmosphérique locale et à accélérer la transition vers la mobilité avec une norme fédérale sur les carburants propres.
Une norme sur les carburants propres qui a comme objectif de réduire l'intensité carbone des carburants traditionnels, y compris le diesel et l'essence, et stimuler également les investissements du secteur privé dans les carburants renouvelables, y compris l'électricité, et les efforts visant à soutenir et à accélérer l'adoption d'un véhicule électrique. Des sondages ont montré que les deux obstacles les plus importants à l'adoption des véhicules électriques demeurent le prix d'achat et de l'infrastructure de recharge. La norme proposée sur les carburants propres vise ces deux obstacles. Le nouveau cadre publié devra : Permettre aux fabricants de véhicules électriques de réduire les coûts des véhicules (par exemple, par le biais de rabais au point de vente sur les véhicules ou les bornes de recharge à domicile) Aider les opérateurs de bornes de recharge et les services publics qui investissent dans la recharge à étendre leurs réseaux d'infrastructure de recharge plus rapidement. Permettre au gouvernement canadien de quantifier avec exactitude et exactitude la véritable énergie utilisée pour le transport électrique dans les provinces afin d’assurer une meilleure planification. Ces investissements accélèreront la transition vers la mobilité électrique grâce à un financement provenant des producteurs de combustibles fossiles. Les fonds ne proviendront pas des contribuables publics. Il s’agit d’un mécanisme tout à fait différent que celui de la taxe du carbone ! Le Canada n'est pas le seul pays à avoir développé une norme sur le carburant propre. Des programmes similaires existent en Californie, en Colombie-Britannique, dans d'autres États américains et en Europe et fonctionnent depuis des années. Le Canada s'est appuyé sur les meilleures pratiques de ces programmes et la proposition d'aujourd'hui représente une solution faite au Canada qui, une fois mise en œuvre, fonctionnera dans l'intérêt de tous les Canadiens. Mécanismes : Extraits du document : Les fournisseurs de combustibles fossiles seront en mesure de respecter la norme de performance en prenant eux-mêmes les mesures qui s’imposent ou en achetant des crédits auprès de producteurs de carburant à faible intensité de carbone et d'autres producteurs de crédit, comme les entreprises qui fabriquent des véhicules électriques et des bornes de recharge, ou d’agriculteurs qui transforment les déchets en biocarburants renouvelables. Génération de crédit dans l'espace VÉ : La Norme sur les carburants propres permettra aux entreprises de créer des crédits pour la recharge des véhicules électriques publics et privés : les opérateurs de réseaux de recharge de véhicules électriques créeront des crédits pour la recharge publique des véhicules électriques ; et les hôtes des sites créeront des crédits pour la recharge privée/commerciale des véhicules électriques. Une approche à deux vitesses pour la tarification résidentielle offrira des possibilités à un éventail de créateurs de crédit : Pour les foyers équipés de bornes de recharge connectées à un réseau ou dotés d'autres technologies intelligentes capables de mesurer avec précision l'électricité fournie aux véhicules électriques, l'opérateur du réseau ou de la technologie intelligente sera en mesure de créer des crédits. Pour tous les autres fabricants d'équipement résidentiel, les fabricants d'équipement d'origine pour VÉ seront les créateurs de crédit par défaut. Des informations précises et vérifiables concernant la recharge des véhicules pourront être obtenues à partir de véhicules ayant des capacités télématiques Le réinvestissement du produit de la tarification résidentielle entre 50 et 100 % (montant à confirmer) sera requis. Les revenus des crédits devront être investis dans des projets, des programmes, des politiques ou d'autres types d'action qui : a) élargiront le réseau d'infrastructures de recharge des véhicules électriques pour faciliter les déplacements sur de longues distances avec un véhicule électrique ou faciliter l’acquisition d'un véhicule électrique pour ceux qui n'ont pas accès à une borne de recharge à domicile ; b) réduiront le coût de la possession de véhicules électriques en offrant des incitatifs financiers à l'achat ou pour l’exploitation d'un véhicule électrique ; c) éduqueront ou informeront les consommateurs des avantages des véhicules électriques, de leurs avantages environnementaux et de la réduction des coûts d’entretien par rapport aux véhicules alimentés aux combustibles fossiles (p. ex., campagnes de marketing, programmes de sensibilisation) Pour plus de détails sur le communiqué : CISION
Contribution: André H. Martel
Valeur résiduelle, recharge de véhicule électrique et utilisation du cric: les conseils de la semaine
Concrètement, qu’est-ce que la «valeur résiduelle»?
Faut-il être membre du Circuit électrique ou de FLO lorsqu’on possède un véhicule électrique ou hybride rechargeable? Comment utilise-t-on un cric de façon sécuritaire? CAA-Québec Collaboration spéciale Les détails dans : Le Soleil
Top 8 des véhicules électriques au Canada en 2019
Pour marquer le Jour de la Terre le 22 avril, nous avons donc réuni huit modèles entièrement électriques qui sont éligibles à ce nouveau rabais fédéral de 5000 $ offert dans le cadre du nouveau programme iVZE, ce dernier qui s’ajoute à celui octroyé par les provinces de la Colombie-Britannique et du Québec. Rappelons que l’Ontario a mis fin à son programme de rabais gouvernementaux accordés aux acheteurs de véhicules verts à l’été 2018, le plus généreux à ce jour d’ailleurs.
À lire dans : Auto 123.com
Voitures électriques: le parc automobile s’électrifie de plus en plus à Granby
L’option d’acquérir une voiture électrique fait de plus en plus son chemin dans l’esprit des automobilistes granbyens. De 2016 jusqu’au 31 mars dernier, le nombre de bolides électriques, hybrides rechargeables ou hybrides présents sur la voie publique a été multiplié par sept, selon des données de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ).
Un reportage de : Eric Patenaude À lire dans : Granby Express
Les Drummondvillois invités à essayer des véhicules rechargeables
Les véhicules électriques sillonnent de plus en plus les routes du Québec. Afin d’appuyer la croissance de ce mode de transport et d’informer adéquatement la population, Branchez-Vous 2019 s’arrêtera au Centrexpo de Drummondville les 14 et 15 juin prochains.
Pour plus d’informations consultez : Le Journal Express
Une Mazda électrique s’en vient, mais l’aurons-nous ici?
Afin de respecter les nouvelles normes d’émissions qui entreront en vigueur en Europe en 2021, Mazda compte non seulement sur son nouveau moteur SKYACTIV-X, mais aussi sur le lancement d’un véhicule 100% électrique l’an prochain ainsi que d’un modèle hybride rechargeable en 2021 ou 2022.
Un article de : Guillaume Rivard À lire dans : Journal St-François
Voyager en voiture 100% électrique: plus facile qu'on pourrait le croire
Tout comme il fallait être plutôt aventurier pour voyager en automobile à ses débuts, car les stations-service étaient rares, les véhicules peu fiables et les routes difficilement carrossables, il a aussi fallu faire preuve d’un certain cran pour faire de longs voyages en voiture 100% électrique il y a quelques années.
En effet, le manque d’autonomie de ces premiers modèles électriques combiné aux rares infrastructures rendaient le voyage passablement compliqué. Or, ce n’est déjà plus le cas. Un reportage de Daniel Breton À lire dans: le Journal de Québec
La halte routière de Villeroy subira une cure de jeunesse
Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, et le whip en chef du gouvernement et député d’Arthabaska, Eric Lefebvre, étaient récemment de passage à Villeroy pour annoncer le début des travaux de modernisation de la halte routière en direction ouest.
Plus de détails; La Nouvelle Union
Contribution: André H. Martel
Les constructeurs automobiles et les entreprises de pointe dans le domaine de la haute technologie prévoient produire de nouveaux véhicules hybrides entièrement électriques et rechargeables pour répondre à la demande dans les prochaines années de nouveaux modèles de voitures électriques incluant des VUS multi segments et même des camionnettes.
Selon InsideEVs.com, 110 886 véhicules hybrides 100% électriques et hybrides rechargeables ont été vendus aux États-Unis cette année jusqu'à la fin du mois de mai. C'est plus que les 99 226 voitures rechargeables vendues au cours de la même période en 2018, mais on parle toujours d’une goutte dans un verre d’eau si on les compare au record de ventes des véhicules neufs, qui représenteraient plus de 4,7 millions d'unités à ce jour.
L'installation récente de plus de 120 stations de recharge rapide dans les stationnements de Walmart à travers l'Amérique est un élément qui pourrait contribuer à susciter l'intérêt à court terme pour les véhicules électriques, et peut-être permettre d'accroître les ventes. Ces nouvelles bornes seront intégrées au réseau « Electrify America » et seront installées dans 34 États. La plupart des bornes de recharge seront disponibles à l’écart des principales autoroutes pour faciliter les déplacements entre les États, on veut ainsi développer un réseau similaire au réseau Superchargeur de Tesla. Electrify America a annoncé le développement d’un réseau de stations de bornes de recharge distantes de moins de 190 km entre elles et, sur les principales autoroutes des côtes est et ouest, distantes de 110 km en moyenne. À ce jour, la plupart des bornes de recharge publiques sont principalement situées sur la côte est ou la côte ouest, ainsi que dans les zones urbaines densément peuplées. Cette initiative représente un effort majeur pour amener les véhicules électriques au cœur du pays. Les ventes de véhicules électriques sont pratiquement nulles dans les zones rurales, en grande partie à cause de l'autonomie limitée des modèles antérieurs. Mais avec des modèles récents et futurs pouvant atteindre plus de 320, voire 480 km, on espère susciter un intérêt accru chez un plus gros groupe cible. Avoir un accès facile à une borne de recharge publique, en particulier aux unités de recharge rapide qui permettent à la batterie d’un VÉ d’accumuler 80% de sa capacité en environ une demi-heure, une période qui représente facilement la durée moyenne d’une visite chez un Walmart peut permettre de diminuer et même de supprimer la crainte concernant le ravitaillement et favoriser l’acquisition d’un VÉ. En fait, Walmart a été un des premiers à adopter ce concept en fournissant des chargeurs de véhicules électriques dans environ 100 magasins avant d'adhérer au projet actuel. La première borne de recharge "Electrify America" a été inaugurée en juillet dernier à Hope, en Arizona. Cette petite communauté située dans le comté de LaPaz est adjacente à l'autoroute 60. Depuis ce lancement, une nouvelle borne de recharge pour véhicules électriques a mise en service en moyenne tous les 3 jours sur un parking Walmart. Des unités supplémentaires sont prévues pour les magasins dans les zones urbaines de 46 États, y compris la Californie, qui demeure le plus grand marché de véhicules électriques au pays. De plus, le processus de recharge est sur le point de passer à une autre étape significative. "Electrify America" a récemment conclu un partenariat avec "Chargepoint", le plus grand réseau de recharge public du pays, qui permettra d'accéder aux bornes de recharge de l'une ou l'autre des sociétés sans avoir à ouvrir plusieurs comptes. Cet accord, qui entrera en vigueur plus tard cette année, permettra l’accès à plus de 30 000 bornes de recharge aux États-Unis et d’autres unités sont actuellement en chantier. À quand un réseau de bornes de recharge dans le stationnement de nos Walmart? Forbes
Contribution: André H. Martel
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