Selon les analystes, le marché des bornes de recharge comme le marché des véhicules électriques, sera touché par la pandémie, mais il devrait se rétablir complètement d'ici le milieu de la décennie.
L'infrastructure publique de recharge de véhicules électriques en Amérique du Nord est à la remorque de l'Europe aujourd'hui.
Les politiques gouvernementales de soutien en Chine, en Amérique du Nord et en Europe ont permis un développement rapide de réseaux publics et résidentiels de recharge des véhicules électriques.
Alors que les véhicules électriques devraient atteindre 13,8% des ventes de véhicules neufs dans le monde d'ici 2030, ces régions verront leur marché des bornes de recharge de véhicules électriques augmenter également. Dès 2019 en comptait plus de 1 million de bornes de recharge en Europe et autant en Chine et 1,3 million en Amérique du Nord, et l’on prévoit que les installations de bornes augmenteront au cours des 10 prochaines années. D'ici 2030, 8,6 millions de bornes de recharge seront installées en Europe, 9,8 millions en Chine et 10,8 millions en Amérique du Nord, selon un nouveau rapport de Wood Mackenzie. WoodMac constate que le déploiement d'infrastructures de recharge publiques en Amérique du Nord est à la traine derrière l'Europe en ce moment. Cependant, au cours des 10 prochaines années, le réseau de recharge public dans la plupart des régions passera d'un marché axé sur les politiques gouvernementales à un marché axé sur la rentabilité, à mesure que la clientèle cible sera sensibilisée, que la couverture des bornes et que la technologie s'amélioreront. L'Europe atteindra ce seuil avant l'Amérique du Nord. Cependant, l'Amérique du Nord gagnera du terrain sur l'Europe dans la seconde moitié des années 2020, alors que les politiques d'électrification étatiques et potentiellement nationales et les programmes d'infrastructure énergétiques continueront de lutter contre l’angoisse due à l’autonomie. Les États-Unis rattraperont l'Europe sur le déploiement du réseau de recharge public. La Chine continuera de jouer un rôle de chef de file dans le domaine des infrastructures de recharge publiques à l'échelle mondiale en 2030, résultat de la politique menée par l'État. Les chefs de file pour la création de réseaux de recharge Aux États-Unis et en Europe, les marchés des bornes de recharge publiques sont générés par des programmes de soutien publics et des incitatifs gouvernementaux en plus de l'innovation technologique et commerciale. Cependant en Europe, les divisions des services énergétiques et des services publics nationaux et régionaux ont jusqu'à présent été plus actives dans la création d'entreprises de mobilité électrique et le déploiement d'infrastructures de recharge que les principaux services publics américains. Aux États-Unis, les services publics qui tentent de s'impliquer davantage dans la croissance de l'infrastructure de recharge publique sont limités par des règlementations qui empêchent ou limitent la propriété, l'investissement et la création de services pour véhicules électriques. En Chine, un fort soutien du gouvernement central est le moteur du déploiement du réseau de recharge public incluant la recharge plus complexe à domicile. Cependant, la Chine pourrait ne pas atteindre son objectif : 3 millions de bornes de recharge électriques d'ici 2030. Wood Mackenzie croit plutôt que la Chine n'installera que 2,3 millions de bornes de recharge publiques d'ici 2030 même si ce chiffre dépasse toujours toutes les autres régions de près de 900 000 bornes de recharge. Le réseau de recharge chinois est un mélange de stations appartenant à des services publics et à des réseaux privés. Les incitatifs facilitent l'installation de bornes de recharge publiques, en mettant l'accent sur la recharge rapide, même si elles ne sont pas nécessairement rentables pour l'opérateur. Comparaison des marchés résidentiels En Amérique, la recharge résidentielle continuera d'être la méthode de recharge préférée dans toutes les zones géographiques, et d'ici 2030, les consommateurs nord-américains auront installé plus de 2 millions de bornes de recharge résidentielles de plus qu'en Chine et près de 3 millions de plus qu'en Europe. En Amérique du Nord, les propriétaires de véhicules électriques ont pu profiter d'incitatifs financiers pour acheter et / ou installer des bornes de recharge résidentielles, contribuant ainsi à la domination de la tarification résidentielle. L’urbanisation des villes et des villages est également un facteur important. Par rapport aux États-Unis, un pourcentage plus faible de la population européenne vit dans des maisons unifamiliales dotées d'un stationnement ou d’un garage. Il en va de même en Chine, où la recharge résidentielle est un défi car la majorité de la population vit dans des grandes villes. Alors que ce pays continue de s'urbaniser, de nouvelles mégapoles sont construites avec de grands immeubles d'appartements et des systèmes de transports publics avancés, ce qui permet encore moins l’installation de bornes de recharge à domicile. En plus des contraintes physiques à l'installation d'une borne domestique en Chine, les obstacles règlementaires et administratifs sont également contraignants. L'installation d’une borne de recharge à domicile en Chine peut prendre des mois, car les propriétaires de véhicules électriques doivent faire effectuer des inspections et soumettre des documents à la société de réseau, à la société de gestion du district et au bureau de la protection civile. Impact de la pandémie de coronavirus sur les déploiements des bornes de recharge COVID-19 a un impact sur les chaînes d'approvisionnement et sur la demande de VÉ alors que le monde se dirige vers une récession, mais les impacts à moyen terme sont différents pour les marchés des bornes de recharge résidentielles et publiques. Le marché des véhicules électriques ne sera pas épargné par la diminution catastrophique de la demande pour les véhicules de tourisme due à la pandémie de coronavirus. À l'échelle mondiale, Wood Mackenzie s'attend à ce que la crise des coronavirus réduise les ventes de VÉ de 43% par rapport à 2020, notre niveau de référence précédent, entrainant une réduction drastique de la demande annuelle de nouvelles bornes de recharge résidentielles. De plus, les quarantaines ont limité ou interdit aux entrepreneurs d'entrer dans les maisons pour installer des bornes de recharge résidentielles, ce qui a entrainé des retards d'installation importants. Les installations augmenteront à nouveau en 2021 avec la reprise de l'économie et le retour de la demande de véhicules électriques. Le marché des bornes publiques devrait progresser comme prévu en 2020, mais il pourrait ralentir les deux années suivantes à mesure que l'industrie réagira aux conditions du marché. Ces défis à court et à moyen terme continueront d'être tempérés par un soutien politique important et des plans d'investissement dans les infrastructures de VÉ qui permettront au marché de la recharge de se rétablir complètement d'ici 2025. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
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Tesla suspend ses prévisions financières pour 2020 alors que le coronavirus affecte la production30/4/2020
Les ventes d'énergie solaire ont de nouveau chuté, mais la production automobile a battu des records pour le premier trimestre.
Tesla a révélé que plus de 40% de ses clients solaires résidentiels ont ajouté du stockage d’énergie au premier trimestre.
Devant l’incertitude face à la production de VÉ dans son usine de Fremont et des usines solaires de Buffalo, la société a mis en veille ses prévisions financières dans son annonce de résultats du premier trimestre hier, comme plusieurs sociétés d'énergie propre aux prises avec les retombées de la crise de coronavirus.
Tesla a précédemment annoncé qu'elle avait produit un nombre record de voitures pour le premier trimestre de l'année: 102 672 véhicules, dont 88 496 ont été livrées. La société a commencé la production du multi segment Model Y et la nouvelle usine de Shanghai a atteint des niveaux de production record. La situation de la division énergétique de l’entreprise était cependant plus ambigüe alors que les ventes ont beaucoup diminué suite à la décision de passer exclusivement aux ventes en ligne. Le ralentissement économique mondial pourrait ébranler le marché des véhicules électriques , mais il n'interrompt pas les plans d'expansion de Tesla, notamment la montée en puissance du Model Y en Chine et le développement d'une usine en Allemagne. "Nous sommes absolument à pied d'œuvre sur les nouveaux produits et l'expansion de l'entreprise", a déclaré le PDG Elon Musk lors d'un appel aux investisseurs mercredi. Le ralentissement du coronavirus s'est conclu par une forte augmentation des voitures qui n'ont pas pu être livrées fin mars. Cet inventaire, équivalant à 20 jours d'approvisionnement, a réduit les flux de trésorerie liés à l'exploitation de 981 millions de dollars, entraînant un flux de trésorerie disponible négatif de 895 millions de dollars. Mais Tesla a levé 2,3 milliards de dollars dans une offre d'actions en février, juste avant que la pandémie de coronavirus n'arrête l'économie américaine. Cela a porté la trésorerie de l'entreprise à 8,1 milliards de dollars à la fin du trimestre, ce qui a renforcé ses réserves pour résister à l'incertitude économique. Le cours de l'action de Tesla s'est révélé remarquablement résistant ces derniers mois. Après avoir offert de nouvelles actions en février, le cours a augmenté au lieu de baisser en raison de la dilution. La société a atteint un sommet au-dessus de 900 $ le 19 février, puis a chuté de plus de la moitié au cours de la mi-mars à l'échelle du marché. Depuis lors, Tesla est remonté à près de 800 $ par action, et la valeur a augmenté de 9% suite à l'annonce des résultats. Les ventes solaires chutent à nouveau Généralement, le premier trimestre est le plus lent pour les installateurs solaires, mais aussitôt que le marché redémarre, les chiffres de ventes et les installations du premier trimestre s’améliorent rapidement d'année en année. Tesla a adopté une approche différente: ses installations solaires ont diminué de 26% au premier trimestre 2020 par rapport au premier trimestre 2019. La raison principale qui a changé au cours de la dernière année a été la décision de ne faire uniquement que des ventes en ligne. Tesla a décidé de suspendre les ventes en magasin en février 2019, après s’être retiré de son partenariat avec Home Depot. "Il s'agit du premier trimestre complet depuis le passage aux ventes en ligne, ce qui rend difficile l’évaluation des performances de ce trimestre suite aux changements de stratégie ", a déclaré Bryan White, analyste solaire chez Wood Mackenzie. En d'autres termes, il est difficile de dire si les ventes en ligne de Tesla se sont améliorées depuis ce changement; ce qui est clair, c'est que les ventes totales ont diminué depuis que l'entreprise s'est débarrassée des ventes en magasin. Lorsque Tesla est passé à l’internet, plusieurs trouvaient cette approche risquée, mais le coronavirus a forcé le reste de l'industrie à prendre la même voie. Il est possible que cet avantage sur la compétition lui permette de vendre plus efficacement que ses pairs. Cependant, comme la quarantaine n'a commencé à affecter les activités solaires américaines que dans les derniers jours de mars, les répercussions ne sont pas encore claires. "Je ne pense pas que nous verrons vraiment si Tesla a tiré un avantage en étant un précurseur des ventes en ligne avant le prochain trimestre, quand nous verrons les résultats du second trimestre", a déclaré White. 100 000 Powerwalls sur le terrain Le secteur de l'énergie de Tesla, qui connaît beaucoup plus de succès, c’est-à-dire le stockage fixe de batteries avait de meilleures nouvelles à signaler. Les déploiements de systèmes de stockage ont augmenté de 14% en un an pour atteindre 260 mégawattheures. Tesla a révélé que plus de 40% de ses clients solaires résidentiels ajoutent du stockage, ce qui semble être la première fois que la société partage ce que l'on appelle le taux de fixation du stockage solaire. Son concurrent Sunrun a indiqué que 20% de ses ventes nationales d'énergie solaire à l'interne comprennent des batteries, 35% de celles-ci ont été vendues en Californie . Tesla a déclaré avoir installé 100 000 Powerwalls; on ne sait pas à combien de clients cela correspond, car les ménages ont souvent besoin de plusieurs Powerwalls pour couvrir leurs besoins. Mais cela indique que Tesla a installé 9 000 systèmes solaires à domicile de plus que Sunrun. Musk a déclaré que la demande avait dépassé ce qu'il pouvait fournir en 2020. Malgré l’intérêt des clients pour les systèmes de batterie de Tesla ce produit pourrait ne pas se traduire par un succès commercial. La production et le stockage d'énergie n'ont généré que 293 millions de dollars de revenus, ceux-ci étant inférieurs aux quatre trimestres précédents, et leur coût de production a été de 282 millions de dollars. Les questions sur les toits solaires persistent Tesla a parlé d’une étape importante atteinte au premier trimestre: "En une seule semaine, la production de Solar Roof a dépassé 4 [mégawatts], pour équiper jusqu'à 1 000 maisons." Confirmant malheureusement que la compagnie avait raté son objectif de production de 2019. Lorsque Musk avait tweeté cet objectif, en juillet 2019, l'analyste solaire WoodMac Austin Perea avait déclaré que "Elon Musk mettra un homme sur Mars avant qu'il ne produise 1 000 toits solaires par semaine d'ici la fin de l'année." La prédiction s'est avérée exacte. "La ponctualité n'est pas mon point fort, mais je finis toujours par faire ce que je dis", a déclaré Musk lors de l'appel, se référant à d'autres affirmations qu'il avait faites précédemment. Si l’on procède à un examen minutieux de cette déclaration, les 4 mégawatts de production ne se traduisent que par 1 000 toits seulement si chaque maison n'a besoin que de 4 kilowatts de capacité solaire, ce qui est inférieur à la demande par maisonnée moyenne aux États-Unis. Il n'est pas clair non plus si l'usine est en mesure de maintenir ce niveau de production par semaine. Si Tesla maintenait ce niveau de production, elle produirait environ 48 mégawatts de capacité de tuiles solaires en un trimestre. Cela dépasse les déploiements combinés de panneaux solaires et de tuiles de Tesla des quatre derniers trimestres, sauf un. Dans tous les cas, les installations n'atteindront pas ce niveau avant un certain temps. "COVID nous a essentiellement empêchés, à la fois d'installer et d'obtenir des permis", a déclaré Musk. L'objectif est de faire passer les installations à 1 000 par semaine d'ici la fin de l'année, a-t-il noté. Cela impliquerait d'embaucher 1 000 équipes de couvreurs solaires pour terminer chaque maison en une semaine ou moins. "La demande est bonne, la production est bonne, donc c'est vraiment un problème d'installation", a déclaré Musk. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ pourraient diminuer de près de la moitié au cours d'une année cruciale pour l'adoption, mais les prévisions à long terme semblent beaucoup plus lumineuses.
Si vous regardez les prévisions annuelles pour 2020 des ventes mondiales de véhicules électriques, vous serez probablement déçu.
Wood Mackenzie prévoit qu'en raison de la pandémie et des perturbations économiques qui en découlent, les ventes de véhicules électriques dans le monde chuteront de 43% cette année. Les constructeurs automobiles pourraient être durement touchés par les tendances macroéconomiques, et par l’émergence dramatique d’une récession, les acheteurs potentiels sont susceptibles d'acheter moins de voitures en général, incluant les modèles électriques les plus récents. Nous sommes en présence d’une industrie des véhicules électriques qui pourrait voir une contraction des ventes de près de la moitié au cours d'une année cruciale qui auparavant avait été perçu comme une année importante pour les véhicules électriques. Cependant, les prévisions à plus long terme sont beaucoup plus lumineuses. Des changements majeurs dans l'industrie, incluant la technologie, l'environnement et les politiques se sont produits au cours de la dernière décennie, ce qui permettra de garantir que les véhicules électriques poursuivent leur trajectoire pour finalement atteindre le grand public. Voici quatre tendances à retenir qui feront avancer les véhicules électriques qui, en fin de compte, devraient bientôt dominer le transport routier: 1. Économie: selon les chercheurs de Bloomberg New, le prix des batteries au lithium-ion, qui alimentent la majeure partie des véhicules électriques a chuté de 87% entre 2010 et 2019 et devrait continuer de diminuer en dessous de 100 $ le kilowattheure d'ici 2024. Ces baisses de prix sont dues à des usines toujours plus grosses qui bénéficient d'économies d'échelle, d'efficacité et d'innovations, d'une concurrence féroce dans l'industrie des batteries et de nouvelles technologies de chimie des batteries. Une fois que les batteries au lithium-ion auront atteint moins de 100 $ / kWh, le prix de tous les véhicules électriques devrait diminuer. Plus important encore, cela garantira que les véhicules électriques seront plus concurrentiels avec les véhicules à carburant fossile. Le même type d'innovation qui a transformé les panneaux solaires en l'une des formes d'électricité les moins chères aura le même impact pour les batteries des véhicules électriques. À cause de cette tendance économique et technologique, les constructeurs automobiles ont déjà engagé 140 milliards de dollars dans des initiatives d'électrification et en investissements dans des usines. Ces initiatives ont été menées par des constructeurs automobiles mondiaux tels que VW Group, Hyundai Kia, Changan, Daimler et Ford. Ces constructeurs automobiles n’ont pas l’intention d’abandonner ces investissements à cause du coronavirus. 2. Politiques: Alors que les ventes de VE aux États-Unis et en Chine devraient diminuer cette année, les ventes en Europe pourraient encore augmenter. Pourquoi? De nombreux pays européens ont déjà adopté des normes et des incitatifs solides, tandis que certaines villes européennes ont interdit l’accès des centres-villes aux véhicules à carburant fossile. La BNEF prévoit que les ventes de véhicules électriques en Europe pourraient augmenter de 50% cette année malgré les retombées du COVID-19. D'autres marchés ont besoin de politiques tout aussi fortes pour maintenir les objectifs de vente des VÉ. C'est là que les stimulus verts entrent en jeu. Un récent article de Politico Pro a rapporté un sondage Ipsos-Mori pour 14 pays du G20 qui a confirmé que la majorité des répondants étaient d'accord pour dire qu'une reprise économique devrait mettre l'accent sur les changements climatiques. Attendez-vous à d'importants fonds de relance dans les pays européens et les États progressistes tels que la Californie à la faveur d’industries axées sur les économies propres qui peuvent créer des emplois tels que les installations de panneaux solaires, la construction d’usines de véhicules électriques et le développement d’infrastructures. 3. Flottes électriques: bien que les consommateurs soient moins enclins à acheter des voitures en période de récession, de nombreuses flottes s'orientent déjà vers des modèles à moindre émission de carbone et électriques pour répondre aux mandats ou aux objectifs de développement durable des entreprises. Les gestionnaires de flottes publiques et privées devront remplacer les véhicules plus anciens et continuer à acheter des véhicules plus efficaces et les plus rentables. Des politiques fortes sont toujours nécessaires pour faciliter l’avancement des flottes vertes. Par exemple, en Californie, la règle Advanced Clean Truck (ACT) semble progresser malgré la pandémie, bien qu’une audience déjà prévue ait été repoussée au mois de juin . La norme ACT californienne est une norme de fabrication et éventuellement d'achat de flotte qui a pour objectif d’augmenter considérablement la quantité de camions zéro émission sur les routes de Californie. La Californie exige déjà également que tous ses bus de transport en commun soient des VZE d' ici deux décennies . Mais ce n'est pas seulement une question de politiques. Pour de nombreuses flottes incluant les véhicules de livraison, autobus de transport en commun et autobus scolaires, il peut être moins dispendieux d'utiliser un véhicule électrique que d'utiliser un véhicule à moteur diesel. Pourquoi? Parce que pour des itinéraires spécifiques, dans les régions ciblées, l'électricité est moins chère que le diesel. Par exemple, la compagnie Amply Power, qui vend des solutions de recharge aux flottes électriques, vient de conclure une entente de financement de 13,2 millions de dollars, avec le fonds George Soros et la société d'électricité Siemens. Le chef de la direction, Vic Shao, a déclaré que si l'appétit des consommateurs pour les véhicules électriques pouvait diminuer cette année, "il n'en va pas de même pour les flottes". 4. Air pur: Depuis la fin mars, nous sommes sujets à une expérimentation de transport mondiale exceptionnelle. Comme la plupart des moyens de transport mondiaux ont été interrompus, l'air de nombreuses villes a été plus pur qu'il ne l'a été depuis des décennies. L’espoir est que ce moment de l'histoire nous galvanisera tous pour continuer à pousser vers ce qui est nécessaire pour accélérer et faire évoluer les véhicules zéro émission. Mais même sans cette situation que nous vivons actuellement, l'air pur était devenu un motivation majeure pour la venue des VZE au cours des deux dernières années. Les chefs de file du transport scolaire comme Tim Shannon, qui gère le transport du Twin Rivers Unified School District à Sacramento, en Californie, souligne que "l'air pur pour les enfants" est devenu la principale motivation pour électrifier les autobus scolaires. De plus, il faut inclure les protestations autour des centres de distribution maritime en Californie du Sud, alors qu’un grand nombre de camions tournent au ralenti ont contribué à mettre en lumière le besoin de VZE dans le contexte de la règle ACT incluant la réalisation des objectifs des centres de distribution d'Amazon. La prochaine année sera difficile, mais l’espoir persiste! Greenbiz.com
Contribution: André H. Martel
Le premier trimestre des ventes d'automobiles impacté par COVID-19 voit une légère baisse du nombre de ventes de VÉ, mais une augmentation notable de leur part de marché totale.
Les ventes d'automobiles au Canada au premier trimestre de 2020 ont connu une baisse marquée par rapport à leurs données habituelles, ce qui doit être attribué à la perturbation causée par la COVID-19 aux chaînes d'approvisionnement internationales et aux acheteurs potentiels. Malgré cela, les véhicules électriques continuent d'occuper une part croissante du marché total des véhicules légers au Canada.
Selon les données d'immatriculation des nouveaux véhicules fournies par le groupe IHS Markit Catalyst For Insight à Transports Canada, 8 412 véhicules tout électriques et 3 586 véhicules hybrides rechargeables ont été vendus entre le 1er janvier et le 31 mars 2020. Ces 11 998 ventes ont représenté environ 3,8% du total des véhicules légers vendus au Canada. Cela marque une légère baisse par rapport au quatrième trimestre 2019, qui a enregistré des ventes de 7933 véhicules tout électriques et 4303 véhicules hybrides rechargeables, pour un total de 12 236 véhicules électriques vendus. La part de marché des véhicules électriques du Canada au premier trimestre 2020 était de 3,8%, en hausse par rapport à 3% au quatrième trimestre 2019 Le fait que seulement 238 véhicules électriques de moins aient été vendus ce trimestre par rapport au dernier est significatif, étant donné qu'à la mi-mars, les mesures de distanciation sociale avaient fortement perturbé le statu quo dans la plupart des pays. Si cette part de marché de 3,8% marque une augmentation par rapport aux 3% que les véhicules électriques représentaient au quatrième trimestre 2019, cela représente également un bond par rapport au 3,5% que détenaient les VZÉ, y compris les véhicules à pile à combustible, au troisième trimestre de l'année dernière et les 1,89% que détenaient les VZÉ au premier trimestre 2019. Les ventes de VÉ baissent moins que la moyenne Ces chiffres, en plus de soulever de l’espoir pour le secteur des véhicules électriques pour la période post-COVID, s'inscrivent dans une progression internationale concernant les ventes d'automobiles électriques. Selon des données récemment publiées par EV-Volumes, bien que les véhicules électriques aient connu une baisse des ventes de véhicules liée à la COVID, ils ont généralement moins souffert que leurs homologues à combustion . À l'exception de la Corée du Sud, chacun des 15 principaux marchés de véhicules électriques au monde a enregistré une baisse significative des ventes totales de véhicules en mars 2020 par rapport à mars 2019. Dans 13 de ces 15 marchés, cependant, le pourcentage des ventes de véhicules électriques a moins diminué que le pourcentage des ventes totales de véhicules, alors que la tendance inverse n’a été enregistrée qu'au Japon et en Chine. En fait, un certain nombre de ces marchés ont enregistré des chiffres de vente de véhicules électriques en mars qui ont augmenté par rapport à ceux de 2019. Les ventes de véhicules électriques en Allemagne ont augmenté de 109% et celles du Royaume-Uni de 108%. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Comme la plupart des autres facettes de la société, l'industrie automobile a été perturbée par la pandémie de coronavirus. Les usines ont fermé leurs portes ou se sont réorganisées pour fabriquer du matériel médical. Les ventes chutent dans un contexte de ralentissement économique majeur et les bas prix de l'essence pourraient nuire aux développement de véhicules écoénergétiques.
Qu'est-ce que cela signifie pour les investissements majeurs que de nombreux constructeurs automobiles avaient promis pour le développement des technologies émergentes, y compris les groupes motopropulseurs électriques?
Une nouvelle enquête de la firme de recherche IHS Markit suggère que les constructeurs automobiles et les fournisseurs s'attendent déjà à ce que la pandémie entraîne une réduction des dépenses en recherche et en technologie de VÉ. L'enquête prévoit une diminution globale des budgets de développement des constructeurs automobiles pour 2020 et 2021, en moyenne de 13% et 8%, respectivement. On prévoit également une diminution moyenne de 17% des budgets de recherche pour 2020 et de 12% pour 2021. Toujours selon l'enquête, les voitures électriques seront les plus durement touchées par ces coupes. Parmi les constructeurs automobiles et les fournisseurs interrogés, 22% ont indiqué que la technologie du groupe motopropulseur électrique était le domaine le plus susceptible d'être affecté négativement. Ces considérations semblent être liées à la forte possibilité de relâchement des règlementations en matière d'économie de carburant et d'émissions, en particulier en Europe, a noté IHS Markit.
Usine pilote BMW iNext
Selon la firme de recherche, environ 98% des répondants ont indiqué que la pandémie aurait un impact sur la règlementation, en particulier les objectifs de réduction des émissions à court terme pour l'Europe. Les répondants s'attendent à ce que les difficultés financières des constructeurs automobiles provoquées par la chute des ventes provoquée par la pandémie obligent les autorités à assouplir les règles. Les constructeurs automobiles européens ont déjà eu du mal à respecter des règles plus strictes en matière d'émissions de dioxyde de carbone, en partie parce que les multi segments deviennent une partie plus importante de leurs flottes. Les multi segments sont plus lourds et moins aérodynamiques que les voitures conventionnelles, nuisant à l'efficacité, mais généralement appréciés des acheteurs. Les réductions de dépenses peuvent aider les constructeurs automobiles à survivre à court terme, mais cela pourrait finir par donner à Tesla une avance technologique encore plus importante. On pense que la société de la Silicon Valley a déjà des années d'avance sur ses rivaux dans certains domaines clés, et l'arrêt des travaux de développement rendra plus difficile la possibilité de combler cet écart. Bien que les États-Unis aient malheureusement allégées certaines règlementations sur les émissions, il n'est pas certain que la poursuite de cette approche soit tolérée. Dans le contexte d'une pandémie de maladies respiratoires, un assouplissement supplémentaire des normes de pollution atmosphérique pourrait être considéré comme une menace pour la santé publique. Mais actuellement, on peut s’attendre à tout aux États-Unis. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Comparez les USA à la situation en Norvège, leader mondial non officiel de la conduite de véhicules électriques , où plus de 40% des voitures neuves vendues sont désormais électriques et des milliers de conducteurs sont sur des listes d'attente pour les derniers modèles. C'est une tendance qui se dessine depuis 30 ans.
Les Américains adorent leurs voitures, leurs voitures qui consomment du gaz, polluent l'air et produisent du smog. Bien que la grande majorité convienne que si nous conduisions tous des véhicules électriques, nous pourrions réduire la consommation de pétrole et la pollution, seulement un tiers envisagerait d'en acheter un de sitôt.
L'adoption d'hybrides et de tout électriques n'a cessé de croître au cours de la dernière décennie, mais les voitures électriques ne représentent qu'environ 2% des ventes de voitures neuves aux États-Unis. "Ces choses prennent du temps, car vous avez besoin de ces visionnaires prêts à briser le moule, à acheter un véhicule électrique et à dire à leurs amis:" Cette voiture est géniale! "", A déclaré Daniel Milford Flathagen, 36 ans, de Trondheim, qui a attendu 18 mois pour une Hyundai Kona Electric, son deuxième véhicule électrique. La Norvège, un petit pays largement rural avec une population d'à peine 5 millions d'habitants, n'a cessé de créer des campagnes publicitaires primant les voitures électriques. Compte tenu de leur population beaucoup plus importante, la Chine et les États-Unis affichaient pour 2018 des chiffres de ventes totaux plus élevés (environ 1,2 million et 360 000, respectivement, y compris les hybrides rechargeables). La nation scandinave a le pourcentage le plus élevé d'achats de véhicules électriques neufs au monde . Le mérite pourrait aller à une acceptation culturelle plus évoluée des voitures électriques fonctionnelles plutôt qu'à des véhicules à essence plus "machos", ou à la réputation de longue date de la Norvège en tant que population respectueuse de la nature et respectueuse de l'environnement. Mais il y a une explication plus directe et plus pratique: en Norvège, il est avantageux de conduire électrique. "L'aspect environnemental est un excellent bonus pour tout le monde", a déclaré Elisabeth Sakkestad, une utilisatrice de VÉ de 32 ans qui travaille pour une organisation d'aide à Stavanger. "On se sent mieux mieux à l'idée de conduire une voiture électrique plutôt qu'une voiture à combustible fossile." Mais c'est ce que Sakkestad a décrit comme les "avantages économiques" qui ont joué de loin le plus grand rôle pour la persuader ainsi qu’une grande partie de la population de passer à des véhicules sans émissions. Les gouvernements norvégiens successifs de tous les horizons politiques ont offert des incitatifs financiers aux propriétaires de voitures électriques dans le cadre de leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Et, comme les véhicules électriques sont devenus de plus en plus avancés en termes de rapidité, d'autonomie et d'esthétique, un nombre croissant de consommateurs ont été motivés pour profiter de ces avantages. "En Norvège, nous taxons ce dont nous voulons nous débarrasser et nous faisons la promotion de ce que nous voulons conserver, et le consommateur a, de cette manière, la possibilité de faire le bon choix", a déclaré Christina Bu, secrétaire générale de l’association norvégienne de VÉ Norsk elbilforening. En Norvège, la plupart des voitures sont importées. En plus de la taxe de consommation ordinaire de 25% (taxe sur la valeur ajoutée ou TVA) facturée sur la plupart des biens de consommation, tous les véhicules étaient soumis à une taxe d'achat supplémentaire. Mais cette taxe a été supprimée pour les voitures électriques en 1990. Les acheteurs de véhicules électriques ont également été exonérés du paiement de la TVA en 2001. Quelques années plus tard, les VÉ ont été autorisés à rouler dans les voies réservées aux bus. Jusqu'en 2017, les propriétaires de véhicules électriques étaient exemptés des frais de péage et pouvaient bénéficier de stationnements gratuits. Les règles actuelles autorisent les municipalités à leur facturer au maximum 50% du tarif standard des stationnements. La coalition gouvernementale de centre-droit en Norvège a promis de maintenir la plupart des incitatifs en vigueur au moins jusqu'en 2021 et vise à interdire toutes les nouvelles ventes de voitures à essence d'ici 2025 . En Norvège, comme partout ailleurs, les voitures électriques ont tendance à être plus chères que leurs homologues conventionnelles. Les analystes de Bloomberg prédisent la parité des prix en 2022, mais les allègements fiscaux de la Norvège signifient que, dans certains cas, les modèles plus écologiques sont déjà moins chers. Le prix de base à l'importation pour une Volkswagen e-Golf, par exemple, est d'environ 36 000 $ US, contre 24 000 $ pour une Golf ordinaire. Mais après TVA, taxes sur les émissions et autres frais, la version électrique coûte près de 1000 $ de moins (36 300 $ contre 37 200 $). "L'achat d'une nouvelle voiture électrique est plus ou moins le même prix que l'achat d'une voiture à essence ou diesel", a déclaré Bu, avant même de comptabiliser les économies supplémentaires telles que de ne pas avoir à payer l'essence et la réduction des coûts de maintenance. Certains critiques ont fait valoir que ces incitatifs favorisent ceux qui sont déjà suffisamment riches pour se permettre de nouvelles voitures, tandis que les propriétaires à faible revenu ne peuvent souvent se permettre que des modèles à essence, qui sont toujours moins chers que les véhicules électriques d'occasion. Ibsen Lindal, porte-parole de l'énergie pour le Parti vert norvégien, considère le marché d'occasion des voitures à essence comme un obstacle à la tendance nationale vers les voitures électriques, mais il a déclaré qu'il espérait que ce ne serait qu'une question de temps jusqu'à ce que les véhicules électriques deviennent abordables pour pratiquement tous les Norvégiens. "Ce qui a été l'objectif le plus important de l'incitatif norvégien pour les voitures électriques, c'est qu’en stimulant ce marché nous le ferions bouger plus rapidement, permettant ainsi d’accentuer la baisse des prix des VÉ et c'est ce que nous prévoyons voir très bientôt ", a déclaré Isben Lindal. Il s'attend à ce que d’ici trois à cinq ans, les véhicules électriques poussent toutes les nouvelles voitures à essence hors du marché norvégien. À l'échelle mondiale, les analystes s'inquiètent de l'évolution des ventes de véhicules électriques avec la pandémie de coronavirus qui secoue les marchés de consommation et la chute des prix du pétrole. Un nouveau rapport prédit que les ventes mondiales de véhicules électriques devraient se résorber en 2020, un facteur qui dépend en partie de l'incertitude face à l’économie mondiale, ce qui peut rendre les gens moins disposés à tenter leur chance vers une technologie encore nouvelle pour plusieurs. Une lueur d'espoir? Une enquête menée auprès des consommateurs britanniques en avril a révélé que l'amélioration de la qualité de l'air résultant des mesures de maintien au domicile suscite un nouvel intérêt pour l'achat de voitures à combustibles non fossiles. La rapidité avec laquelle d'autres pays du monde pourraient rattraper les achats de la Norvège est la grande question que se pose l'industrie des véhicules électriques. Bu a déclaré qu'elle admet qu'il est "probablement politiquement très difficile" pour la plupart des gouvernements, y compris aux États-Unis, d'introduire le type d’incitatifs fiscaux offerts par la Norvège pour les voitures électriques. "Je pense que nous verrons certains pays suivre la tendance plus rapidement que d’autres, mais l'intérêt grandit", a-t-elle déclaré. "Nous allons certainement commencer à voir le même genre de développement progressivement dans les autres pays." En Suède , les acheteurs de véhicules électriques reçoivent un bonus pouvant atteindre 60 000 couronnes suédoises (environ 6 000 USD) qui leur sont versés six mois après leur achat, tandis que l'Allemagne a récemment augmenté ses subventions à un montant similaire, à la condition que les propriétaires conservent leur voiture pendant au moins neuf mois. Le Costa Rica, qui s'est engagé à devenir neutre en carbone d'ici 2050, exonère les propriétaires de voitures électriques de sa taxe de vente régulière de 13% sur les véhicules. Aux États-Unis, le gouvernement fédéral a stimulé les ventes de véhicules électriques en offrant un crédit d'impôt de 7 500 $ aux acheteurs. Mais ce montant diminue progressivement lorsque les constructeurs vendent 200 000 voitures; Tesla a déjà atteint le seuil de tous ses modèles, tout comme la Chevrolet Bolt. En décembre, le Congrès a refusé d'élargir le programme de crédit fédéral. Selon un sondage de 2019, aux États-Unis, presque tous les États offrent des incitatifs à l'achat d'un véhicule électrique. Mais alors que la majorité des Américains soutiennent l'idée d'allégements fiscaux ou d'autres incitatifs, et alors que même ceux qui n'envisagent pas activement d'acheter un véhicule électrique disent que ce genre d’incitatif les encouragerait à le faire, huit personnes sur 10 ne savent pas si des incitatifs sont disponibles dans leur état. Mis à part les problèmes de coût, les conducteurs américains, dont la plupart ne peuvent pas nommer une marque ou un modèle de voiture électrique ni décrire le fonctionnement des véhicules, sont encore largement paralysés par deux préoccupations principales: ils sont inquiets face à l’autonomie des VÉ et de ne pas trouver suffisamment de bornes de recharge sur la route. Ces inquiétudes persistent chez les consommateurs, même si les véhicules électriques actuels ont généralement une autonomie suffisante pour gérer la plupart des déplacements quotidiens des conducteurs. L'Américain moyen parcourt moins de 50 km par jour, selon le département américain des Transports, tandis que plus d'une demi-douzaine de modèles électriques parcourent désormais plus de 320 km sur une seule charge. En ce qui concerne les infrastructures de recharge, la Norvège a des kilomètres d'avance. On y augmente rapidement la disponibilité des points de recharge et de l'approvisionnement en électricité depuis 2015, lorsque le gouvernement s'est fixé pour objectif d'avoir au moins une borne de recharge rapide tous les 50 km sur les principales autoroutes, offrant des subventions aux fournisseurs afin d'accélérer les installations. En juin 2017, il y avait plus de 1500 stations le long de ces itinéraires clés, contre 300 en 2014. Le pays a également été le premier au monde à introduire des centres de suralimentation, où plus de deux douzaines de véhicules peuvent se recharger en même temps. La capitale, Oslo, travaille avec des coopératives d'habitation pour installer des milliers de bornes de recharge supplémentaires à l'extérieur des foyers et a lancé un programme de recharge sans fil pour son réseau de taxis . Les militants écologistes comme Ibsen Lindal soutiennent que la Norvège ne suffit toujours pas à la demande. Il a déclaré que bien qu'Oslo ait acquis une réputation de précurseur en matière de tarification des infrastructures, d'autres villes et municipalités sont en retard. À l'échelle nationale, il y avait environ 1,7 véhicule électrique par borne de recharge en 2011, contre environ 19,5 aujourd'hui. Ibsen Lindal a déclaré que bien que les données fiables soient limitées, des preuves anecdotiques suggèrent que certains utilisateurs de voitures électriques frustrés par l'infrastructure actuelle pourraient revenir à des véhicules à carburant fossile. "Il y a eu des rapports qui semblent confirmer que de nouveaux propriétaires de VÉ, après quelques mois, disent qu'il y a trop de gens qui font la queue aux bornes de recharge, ce qui rend le VÉ moins intéressant pour certaines personnes", a-t-il déclaré. Un propriétaire du véhicule électrique monsieur Flathagen de Trondheim, disait avoir observé de longues files d'attente dans certaines stations rurales et rencontré des clients, généralement des personnes âgées, qui "ne sont pas vraiment équipés pour effectuer cette recharge rapide alors qu’il était si simple de faire un plein d’essence dans une station-service," ou à l'utilisation de certaines technologies connexes nécessaires, telles que les applications ou les cartes électroniques pour payer l'électricité. Les recherches de Norsk ebilforening suggèrent que, bien que les nouveaux propriétaires soient généralement des hommes jeunes et instruits, un éventail beaucoup plus large de consommateurs achètent maintenant les véhicules, y compris un nombre croissant de femmes et de personnes de plus de 50 ans. Geir Kulia, âgé de 28 ans qui habite le sud de la Norvège, qui a récemment acheté une BMW i3 électrique, a admis que même s'il était étonnamment facile de recharger sa voiture, la planification est un peu plus importante pour les longs trajets. "Il y a une limite à votre liberté; vous devez considérer où recharger et le temps nécessaire pour recharger, donc vous ne pouvez simplement plus rouler librement en Europe." Pour les Américains souffrant d'anxiété liée à l‘autonomie, Flathagen a déclaré que bien que la Norvège soit beaucoup plus petite que les États-Unis, à certains égards, c'est un terrain d'essai parfait. "C'est un pays rural au climat froid, où les gens parcourent de plus longues distances que la plupart des autres pays européens", a-t-il déclaré. "Si les véhicules électriques fonctionnent ici, ils devraient fonctionner partout." Science Alert
Contribution: André H. Martel
Byton a également finalisé une entente avec la compagnie Qmerit pour installer de bornes de recharge domestiques pour le marché américain.
Le PDG de Byton Daniel Kirchert a révélé cette semaine plusieurs images montrant que la société est en train de fabriquer la première M-Byte, un VUS tout électrique.
La préproduction à Nanjing a en fait débuté en octobre 2019 , mais a ensuite été interrompue par la COVID-19 en début de 2020. Nous ne savons pas si ce sont encore des voitures de préproduction ou déjà des démonstrateurs, mais il est toujours prévu de livrer les premiers véhicules en Chine vers juin 2020. Le lancement sur le marché européen et américain est toujours prévu pour 2021. Aux États-Unis, Byton a déjà conclu un accord avec Electrify America pour fournir une recharge rapide illimitée de deux ans à ses nouveaux clients. La dernière étape pour sécuriser le marché américain a été la signature d’un accord d'installation de bornes de recharge à domicile avec la compagnie Qmerit, qui a été sélectionnée comme fournisseur national d'installations de bornes de recharge électriques résidentielles clé en main niveau 2.
Qmerit perçu comme "l'Uber pour les entrepreneurs" est soutenu par Schneider Electric. Les autres partenaires automobiles de Qmerit sont BMW et Jaguar.
"Pour maximiser la mobilité électrique, de nombreux propriétaires de véhicules électriques rechargeables profiteront de la recharge à domicile. Grâce au partenariat avec Qmerit, les propriétaires de BYTON découvriront:
Éventuellement, le partenariat devrait inclure d'autres offres, comme le stockage de batteries et les systèmes de gestion d'énergie INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
KIA et Electrify America s'associent pour offrir aux propriétaires du KIA Niro EV une expérience de recharge simple et efficace lorsqu'ils sont loin de chez eux. Appelé « KIA Select », il offre un accès immédiat au réseau de recharge rapide DC d'Electrify America pour un tarif forfaitaire de 35 cents la minute.
Pour mieux comprendre ce programme, supposons que vous connectez votre KIA Niro EV à une borne de recharge rapide EA et que vous la branchez pendant 30 minutes. Il vous en coûtera un peu plus de 10,00 USD c’est-à-dire moins de la moitié de ce que vous dépenseriez pour mettre de l'essence dans une voiture conventionnelle.
Le programme Kia Select est conçu spécifiquement pour répondre aux caractéristiques de recharge uniques de la Niro EV. Ce programme renonce à tous les frais d'abonnement et de gestion pour ceux qui choisissent d’y participer. «Electrify America a travaillé en étroite collaboration avec Kia Motors America pour développer un programme de tarification qui reconnait le profil de recharge unique de la Kia Niro EV et qui améliore l'expérience de recharge des propriétaires de Niro EV», a déclaré dans un communiqué de presse Wayne Killen, directeur de la planification des infrastructures et du développement commercial chez Electrify América. Pour participer au programme, les conducteurs peuvent simplement télécharger l'application de recharge Electrify America et compléter leur inscription. Les conducteurs peuvent également utiliser l'application pour localiser les bornes de recharge Electrify America, démarrer une session de recharge et soumettre le paiement à l'aide de leur carte de crédit ou de débit qui a été saisie lors de l'inscription. «Collaborer avec Electrify America pour offrir le programme de recharge« Kia Select » à nos conducteurs Niro EV est la dernière incarnation de la philosophie « Give It Everything » de Kia», a déclaré Michael Cole, président de Kia Motors America. «Nous pensons que ce programme à prix avantageux encouragera plus de consommateurs à profiter de la technologie de recharge de VÉ la plus récente et la plus rapide disponible, garantissant que l'expérience de recharge corresponde adéquatement au modèle de VÉ agréable à conduire que nos clients apprécient.» Le programme 'Kia Select' est disponible dès maintenant aux États-Unis pour tous les propriétaires et locataires de véhicules électriques Niro EV des années 2019 et 2020. Les deux sociétés feront la promotion du programme dans un effort de communication conjoint pour encourager l'inscription de toutes les conductrices et tous les conducteurs admissibles. Le programme se poursuivra jusqu'au 31 décembre 2020 et sera réévalué à ce moment pour déterminer s'il devrait être reconduit. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
La baisse de la pollution augmente l'intérêt des Britanniques pour les véhicules électriques9/4/2020
Avec les fermetures d’entreprises et les politiques de quarantaine appliquées dans le monde entier, les gens ne conduisent pas ou ne voyagent pas autant qu’auparavant. Cela a eu un effet indéniablement positif sur la qualité de l'air dans les villes, ce qui démontre clairement l’avantage de passer à des modes de transport plus écologiques.
Pour certains, la situation semble avoir fourni les preuves dont ils avaient besoin pour envisager de passer à un véhicule électrique lors de l’acquisition de leur prochaine voiture.
Selon une enquête menée par la société britannique de services automobiles Venson Automotive, près de la moitié (45%) des répondants a déclaré qu'ils envisageraient un véhicule électrique après avoir vu l'impact du coronavirus sur la qualité de l'air. Environ 25% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles passeraient à un véhicule électrique au cours des cinq prochaines années. Le passage aux VÉ s'accélère Venson a mené une enquête similaire l'année dernière, qui avait démontré des résultats similaires, mais avec une différence importance. En juillet 2019, la firme avait constaté que parmi les 41% des personnes qui envisageaient l'acquisition d'un véhicule électrique, 31% avaient déclaré qu'ils n'étaient pas susceptibles d'en acheter un avant 10 à 15 ans. Bien qu'il ne semble pas y avoir de croissance significative du nombre de personnes envisageant un véhicule électrique, celles qui le font considèrent maintenant de faire ce changement beaucoup plus tôt. Il convient de noter que la baisse des émissions n'est pas uniquement due au fait que les gens conduisent moins en raison du coronavirus. Il y a également beaucoup moins d'avions dans le ciel et les services de transport public ont également été considérablement réduits toujours en raison du coronavirus. Mais même dans ces circonstances, la réduction des voyages et la baisse subséquente des gaz nocifs dans les villes ont démontré l'impact du transport sur la planète. Selon les chiffres partagés avec la BBC, les niveaux de monoxyde de carbone sont en baisse de 50% à New York par rapport à l'année dernière. Il y a également eu une baisse de 5 à 10% des niveaux de dioxyde de carbone.
Images des relevés des émissions de dioxyde d'azote, 5-25 mars en 2019 par rapport à la même période en 2020 (Photo: ESA / EPHA / James Poetzscher)
Les répondants à l'enquête ont également exprimé leur souhait de voir le gouvernement faire plus pour accélérer la transition vers des modes de transport plus propres. La majorité des répondants (62%) souhaite que le gouvernement investisse plus d'argent pour améliorer les infrastructures de recharge nationales, tandis que 38% ont déclaré vouloir davantage de zones d'air pur dans les villes.
Le gouvernement britannique prend déjà des mesures assez drastiques pour accélérer l’adoption des véhicules électriques. Plus tôt cette année, les décideurs britanniques ont confirmé l'interdiction des véhicules à moteur à combustion interne à compter de 2035, après quoi toutes les nouvelles voitures devront être alimentées par des carburants alternatifs propres. The Next Web
Contribution: André H. Martel
Les ventes, les revenus et les livraisons sont en hausse
Volkswagen est optimiste quant à l'avenir des voitures électriques. Il a publié sur son blog plusieurs nouveaux communiqués ces derniers jours. Même, s’il s'agit en grande partie de pieux souhaits destinés à mettre l’entreprise en lumière, on y trouve des informations intéressantes.
Il y a peu de temps, Zachary Shahan a publié un article qui se questionne sur la capacité de VW de résoudre ses problèmes logiciels à temps pour assurer les livraisons de l'ID.3 comme prévu cet été. Ce qui ressort clairement de son propos, c'est qu’il y a un manque flagrant d’ingénieurs logiciels talentueux ces jours-ci et la concurrence pour recruter les meilleurs est féroce. Pour l'exercice 2019, la société a livré plus de voitures que l'année précédente alors que les revenus nets et bruts ont sensiblement augmenté. Les ventes en Europe et en Amérique du Sud sont à la hausse tandis que les ventes en Amérique du Nord et dans la zone Asie-Pacifique sont en légère baisse. Vous vous souvenez peut-être que les ventes de voitures électriques en Chine ont fortement diminué l'année dernière après que le gouvernement ait supprimé certaines incitatifs pour les véhicules électriques. Mais en général la part de marché a augmenté dans presque tous les marchés.
Volkswagen Sustainability Council. LR: Michael Sommer, Gesche Joost, Elhadj As Sy et Yves Leterme. Crédit d'image: Volkswagen
Volkswagen s'engage à réduire l'empreinte carbone de son processus de fabrication. Son conseil de développement durable indépendant a été inclus dès le début de la planification de sa nouvelle division de voitures électriques ID. Récemment, le conseil, dirigé par Gesche Joost, a visité l' usine de Zwickau où on a débuté la production de l'ID.3 sur une nouvelle chaîne de montage en novembre dernier alors qu’une deuxième chaîne de montage est en cours de conversion pour construire des voitures électriques.
Par rapport à la situation en 2016 lors de la création du conseil, « nous voyons une toute nouvelle entreprise», explique Joost. Toute l'électricité nécessaire à la fabrication de voitures électriques à l'usine de Zwickau et à la fabrication de batteries provient d'énergies renouvelables. La société affirme qu'elle prévoit offrir 75 modèles entièrement électriques d'ici 2024 avec 65 autres modèles hybrides. "Les émissions de CO2 par véhicule sur le site de Zwickau ont plus que diminué de moitié en dix ans", a déclaré le directeur financier Bursig aux membres du conseil du développement durable lors de leur visite à l’usine. Mais l'entreprise prévoit réduire encore plus ses émissions dans un avenir proche. « Nous avons prévu l’agrandissement de l'usine qui nous permettra de fabriquer des composants supplémentaires directement sur place», dit-il, éliminant ainsi les émissions associées au transport de composants venant d’usines éloignées. L'entreprise s'engage également dans des mesures d'atténuation climatiques. Les employés ont planté des arbres fruitiers autour de l'usine de Zwickau et maintenant plus de 400 000 abeilles produisent du «miel VW». L'objectif est d'implanter l'idée de durabilité dans l'esprit de tous ceux qui travaillent à l'usine. «démontrer à quel point la durabilité est importante pour nous», déclare Bursig. Volkswagen est déterminé à ce que ses travailleurs ne soient pas laissés pour compte par la révolution VÉ. Elle compte 10 000 employés dans la région de Saxe où se situe l'usine de Zwickau. «Nous souhaitons impliquer tous nos employés», explique Dirk Coers, directeur des ressources humaines de Zwickau. Concrètement, cela signifie que 8 000 employés du site de Zwickau seront formés à notre concept de la mobilité électrique. À ce jour, 2 000 employés de production sont passés par le centre de formation axé sur la mobilité électrique. Plus de 1500 employés ont acquis la licence dite haute tension, de sorte qu'à la fin de 2019, l'équipe avait accompli environ 13 000 jours de formation. «Nous sommes le plus grand centre de formation du groupe Volkswagen», explique Coers. Michael Sommer, membre du Conseil du développement durable, décrit la qualification des employés comme «exemplaire», mais également nécessaire. L'ancien président de la Fédération allemande des syndicats affirme qu'il est essentiel de rassurer les travailleurs qui craignent de perdre leur emploi. Frank Blom, chef de la division des cellules de batterie de Volkswagen, dévoile quelques informations sur la garantie qui accompagnera les voitures électriques de l'entreprise et quelques conseils sur la façon dont les propriétaires pourraient maximiser la durée de vie de la batterie. «Nous allons garantir une capacité de batterie minimale de 70% sur huit ans, soit 160 000 kilomètres. Comme pour les téléphones intelligents, les clients pourront également avoir un impact sur la durabilité de la batterie. Règle générale: une recharge normale est plus efficace qu'une recharge rapide. Et le fait de recharger la batterie à seulement 80% au lieu de 100%, peut également augmenter sa durée de vie. Dans la plupart des situations une recharge normale journalière devrait suffire. » Il a également donné son avis sur le recyclage des piles épuisées, les considérant comme des ressources éventuelles plutôt que des déchets électriques. «Volkswagen assume la responsabilité de l'ensemble du cycle des matières premières des batteries. Toutes les activités, partant de la production des cellules de batterie jusqu’au recyclage, sont regroupées chez le « Volkswagen Group Components ». Les batteries ne sont pas des déchets dangereux, mais une source précieuse de matières premières. L'objectif est d'atteindre le plus haut niveau possible de recyclage des matériaux et la réutilisation de précieuses matières premières telles que le nickel, le manganèse, le cobalt ainsi que le cuivre, l'acier et l'aluminium, d'une manière écologiquement et économiquement durable. «À la fin de son cycle de vie, la batterie devra être restaurée, utilisée pour une deuxième utilisation dans de nouveaux produits comme les bornes de recharge rapide flexibles, et éventuellement recyclée. Volkswagen travaille sur un concept de recyclage pour retourner les matières premières à la chaîne de fabrication. Une usine pilote de recyclage est en cours de construction sur le site de Salzgitter, où les processus de recyclage, déjà à l'étude, sont validés et étendus. L'usine pilote de recyclage a été initialement conçue pour manipuler jusqu'à 1 200 tonnes de batteries par an. Cela correspond à environ 3 000 batteries annuellement. Une augmentation substantielle de retours de batterie n’est pas prévue avant 2030. » Blom indique que la société prévoit commencer la production de batteries de VÉ à électrolyte solide en 2024 en coopération avec QuantumScape. Elle s’associera également à Northvolt pour construire une usine de cellules de batterie à Satzgitter, d'une capacité initiale de 16 GWh par an. Des plans sont déjà en place pour augmenter sa capacité à 24 GWh. Volkswagen a de grands projets pour sa division de voitures électriques. Si elle peut résoudre ses problèmes logiciels, elle pourrait devenir l'un des plus grands producteurs de voitures électriques au monde. Mais la compagnie doit faire face à plusieurs défis. Volkswagen semble s’engager sérieusement dans l'avenir de la voiture électrique et a déjà engagé 33 milliards d'euros pour faire la transition vers les véhicules électriques. Bien sûr, d'autres fabricants, en particulier Tesla, foncent audacieusement vers cet objectif. Technologiquement parlant, une Volkswagen électrique 2024 pourrait être équivalente à une Tesla 2020, Et puis il y a la question de savoir si le coronavirus modifiera fondamentalement l'industrie automobile d'une manière pour le moment imprévisible. Le dernier chapitre de cette histoire est toujours en devenir. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
À la suite des tremblements de terre de 2011 au Japon, Nissan était particulièrement fier du fait que sa nouvelle Leaf électrique avait été conçue dès le départ pour alimenter un immeuble à bureaux pendant une courte période, ou une maison pendant une journée entière, ou même des feux de circulation si nécessaire.
La capacité de la Leaf à servir en tant que source d'alimentation de secours mobile, ou dans le cadre d'une maison intelligente pour potentiellement alléger la charge sur le réseau ou réduire vos factures d’électricité, a été intégrée lors de sa conception. Et il est difficile de croire qu’une décennie après le lancement de la Nissan Leaf aux États-Unis, l'une des meilleures valeurs ajoutées n'a toujours pas été mise en valeur.
Si Nissan n'intervient pas aux États-Unis, une autre entreprise le fera. D'ici la fin de l'année Wallbox devrait offrir cet outil capable de tirer parti du potentiel de la Leaf en tant que dispositif énergétique aux consommateurs américains. La borne de recharge Quasar coûtera environ 4 000 USD, elle pourrait être subventionné par des partenariats de services publics. Le concept a été présenté pour la première fois aux États-Unis au CES en janvier. Selon Wallbox, Il devrait être disponible en 2020, mais il ne sera initialement utilisable que par ceux qui ont un véhicule avec une connectivité CHAdeMO comme la Nissan Leaf
Wallbox Quasar, pour une charge CC bidirectionnelle
La Leaf et la plupart des autres véhicules CHAdeMO sont capables d’opérer dans les deux sens. Ce n'est tout simplement pas une capacité offerte par Nissan aux États-Unis.
"Pour une configuration domestique normale avec une borne Quasar lié au réseau, vous n'avez pas besoin de matériel spécial car les véhicules sont déjà programmés pour la recharge bidirectionnelle, et si vous êtes dans un territoire de service public où vous pouvez renvoyer de l'énergie sur le réseau, vous respecterez tous les permis d'interconnexion au réseau », a déclaré Doug Alfaro, directeur général de Wallbox pour l'Amérique du Nord. Alfaro a ajouté que si vous cherchez simplement à utiliser la borne Quasar pour la sauvegarde à domicile pendant une panne, vous pourriez avoir besoin de matériel de sécurité supplémentaire comme une déconnexion d'utilitaire, ainsi que d'un système de stockage d’énergie. Wallbox n'a pas confirmé s’il désirait développer la connectivité avec Tesla, mais Alfaro nous a dit que l’entreprise souhaitait s’associer avec les constructeurs automobiles qui fabriqueront des véhicules commercialement viables capables de recharges bidirectionnelles en utilisant l’environnement CCS. Cependant, beaucoup de constructeurs ne sont pas encore prêts à utiliser cette approche. Des constructeurs automobiles tels qu'Audi ont déclaré à Green Car Reports que bien que l'e-Tron ait été conçu pour la recharge bidirectionnelle, la lenteur des progrès sur les normes bidirectionnelles a fait en sorte que la compagnie n'était pas techniquement prête pour l’utilisation d’un tel processus.
Système Nissan “Leaf to Home”
Cependant, la borne Quasar sera bientôt compatible avec la norme CCS. Le système de recharge rapide CHAdeMO, d'autre part, a été conçu pour cela il y a longtemps; la norme a revendiqué un haut niveau d'interopérabilité et de rétrocompatibilité dès le départ.
La Leaf a reçu le feu vert pour les utilisations domestiques et de réseaux très rapidement au Japon et elle a été certifiée mondialement dès 2014 pour les utilisations V2X comme recharge bidirectionnelle et pour connexion réseau selon les normes internationales (IEC). Nissan a lancé son système d'alimentation « Leaf to Home » en 2012 au Japon, et il a été lancé et testé depuis sur d'autres marchés . C'est même un concept que le ministère américain de la Défense a réétudié dans le cadre d'un procès en 2013, suite à la tempête de sable de 2012. Il y a eu des progrès plus récemment. En Allemagne, par exemple, il a été approuvé en 2018 en tant que véhicule pour réseau électrique (V2G) dans ce pays par ailleurs strictement règlementé.
Nissan Leaf 2015 avec câble de recharge rapide CHAdeMO branché [photo John Briggs]
Bien qu'il y ait eu un certain nombre de tests de recharge de véhicule sur réseaux aux États-Unis impliquant le Leaf, aucun produit ou service n'a jusqu'à présent permis aux propriétaires de véhicules électriques d' exploiter facilement cet avantage. Pendant ce temps, Nissan a fait plusieurs démonstrations de cette capacité lors de nombreuses présentations, suggérant qu’il serait bientôt disponible aux États-Unis.
Cela dit, le constructeur automobile semble réticent au développement de ce produit. «Nissan soutient des produits et des initiatives comme celle-ci qui favorisent l'adoption des véhicules électriques en Amérique du Nord et dans le monde», a déclaré le porte-parole de Jeff Wandell à Green Csr Reports. Cependant, la société n'a pas encore déterminé comment elle pourrait gérer l’utilisation de produits comme le Quasar en ce qui concerne les garanties des véhicules. Chaque unité sera en mesure de fournir une puissance de sortie allant jusqu'à 7,4 kW que ce soit vers la voiture, ou vers une configuration domestique ou un réseau et elle est configurable à partir de 6 ampères jusqu’à 32 ampères. C'est un appareil entièrement connecté, avec Wifi, Ethernet, Bluetooth et une connexion cellulaire, et il inclut un émetteur-récepteur RFID, une reconnaissance faciale et une reconnaissance gestuelle. Il est également répertorié UL. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Tesla a annoncé avoir produit sa 1 millionième voiture électrique, devenant ainsi le premier constructeur automobile à franchir cette étape.
Il y a seulement quelques années, beaucoup de gens ne croyaient pas que Tesla pourrait produire des véhicules électriques en séries, mais le constructeur automobile a réussi à développer trois programmes de véhicules électriques: les Model S, X et 3.
Maintenant, il s'apprête à lancer son quatrième véhicule électrique, le Model Y, considéré comme le début d’une nouvelle étape. Le PDG Elon Musk a annoncé que Tesla avait produit sa millionième voiture et a publié une photo de la voiture, un Model Y, et de l'équipe qui l'a construite. Aucun autre constructeur automobile n'a atteint ce volume en ce qui concerne la production de voitures particulières électriques à longue autonomie. Le nouveau jalon confirme également le niveau élevé de production atteint au cours du premier trimestre de 2020. Tel que signalé l'an dernier, sur la base des données recueillies par Kevin Rooke, Tesla est devenu le plus grand constructeur automobile de VÉ au monde après avoir dépassé la compagnie chinoise BYD. Pour dépasser le constructeur chinois, Tesla avait livré depuis sa création 807 954 véhicules électriques en octobre 2019, alors que BYD a livré 787 150 véhicules à ce jour.
Il est également important de noter que le total des livraisons de BYD comprend également les ventes des hybrides rechargeables (PHEV) tandis que Tesla ne fabrique que des véhicules entièrement électriques.
La capacité de production de Tesla a également augmenté en 2020 avec l'augmentation de la production à la Gigafactory de Shanghai, la deuxième usine plus grosse usine de production de véhicules de Tesla dans le monde. Le constructeur automobile prévoit atteindre un taux de production annuel de 150 000 voitures électriques sur le site cette année. Combinée à l'usine de Fremont, qui devrait dépasser une capacité de 500 000 voitures d'ici la fin de l'année, Tesla devrait avoir une capacité de production annualisée de 650 000 voitures. Sur la base du décompte de l'année dernière et de ce nouveau point de données de la millionième voiture Tesla, cela signifierait que le taux de production de Tesla est actuellement d'environ 40 000 voitures électriques par mois. C'est vraiment impressionnant. Félicitations à toute l'équipe Tesla. S'ils peuvent se permettre de célébrer aujourd'hui, ils devront se remettre rapidement au travail car il y a de grands défis à relever. A commencer par passer d'un million de ventes cumulatives à la production d’un million de voitures électriques par an. C'est le prochain grand objectif pour Tesla. Croyez-vous que ce soit faisable d’ici 2022? Electrek
Contribution: André H. Martel
General Motors envisage la possibilité d'un multi segment basé sur Bolt EV depuis près de deux ans et demi.
On avait présumé qu'un tel modèle offrirait un peu plus d'espace intérieur et de polyvalence que l'actuel Chevrolet Bolt EV, ainsi que des éléments de conception majeurs et une transmission intégrale.
GM a confirmé mercredi dernier, dans le cadre de son EV Day pour les médias et les investisseurs, qu’une portion mais certainement pas la totalité, de ce qui avait été anticipé pour le prochain Bolt EUV serait inclus dans son nouveau modèle. Lors d’une présentation sans visuels d'une douzaine de modèles entièrement électriques à venir, GM a confirmé que le nouveau Chevrolet Bolt EUV aurait 7,6 cm de plus d'empattement que la Bolt EV, offrant plus d'espace pour les jambes et la tête à l'arrière, et un toit allongé qui donnera au véhicule une ligne légèrement plus droite à l'arrière et qui devrait également augmenter l'espace de rangement. Mais l'EUV ne se révèlera probablement pas plus efficace contre les intempéries que le Bolt EV, car comme le Bolt EV, l'EUV sera uniquement à traction avant.
Chevrolet Bolt EV 2020
Une refonte partielle de la Bolt EV sera disponible pour le modèle 2021 et précèdera l'arrivée de l'EUV, qui est prévue pour l'été 2021, probablement en tant que modèle 2022. Le Chevrolet Bolt EV 2021 et le Chevrolet Bolt EUV 2022 partageront tous deux des changements subtils à l'extérieur et un intérieur remanié qui sera beaucoup amélioré.
À l'extérieur, le changement de conception le plus distinctif sera un nouveau carénage avant qui monte vers des phares plus minces. Plus important encore, les sièges avant très inconfortables de la Bolt EV seront clairement plus longs et plus larges et possiblement plus bas que les sièges actuels. Le volant sera plus sportif et le tableau de bord a également été revisité, en particulier dans la zone d'info divertissement et de climatisation, alors que le levier de vitesses traditionnel sera remplacé par des boutons. Comme l'a souligné à Green Car Reports, l'ingénieur en chef de Bolt, Jesse Ortega, le tableau de bord et les matériaux de la porte auront un fini différent et seront plus doux au toucher, ce qui devrait améliorer énormément la perception visuelle. Ortega était impatient de souligner que la Bolt sera désormais dotée d'un mode de conduite activé par bouton, contrairement au modèle précédent. Ce changement répond aux demandes des fans de Bolt EV et les fans de VÉ en général. La Bolt sera également équipée d'un nouvel ensemble de caméras et de capteurs, un indice qui peut invoquer les efforts futurs de GM vers les véhicules autonomes, de plus, la version EUV sera le premier véhicule non relié à la marque Cadillac à offrir Super Cruise, une fonctionnalité qui permet de piloter et de percevoir les voies sur les autoroutes et bientôt, selon GM, sur les routes nationales divisées avec des intersections occasionnelles.
Chevrolet Bolt EV à la station ChargePoint
Cependant, le groupe motopropulseur et la batterie 66 kwh actuels seront transférés de la Chevrolet Bolt EV 2020 à la Chevrolet Bolt EV 2021 remaniée et à l'EUV. Les responsables de GM ont déjà laissé entendre que le Bolt EV pourrait dépasser le taux de recharge rapide de pointe officiel de 50 kW ou officieusement de 55 kW. Avec de plus en plus de bornes de recharge rapide de 150 kW, cela pourrait être la prochaine mise à niveau à surveiller.
Cette nouvelle mouture sera possible grâce à un investissement de 300 millions USD dans l'usine Orion Township de GM, au Michigan, qui fabrique actuellement le Bolt ainsi que la voiture sous-compacte Sonic à essence. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Dans le cadre de sa nouvelle stratégie de véhicules électriques, General Motors a présenté une nouvelle plateforme avec une batterie de grande capacité. L'Ultium devrait permettre une autonomie de plus de 644 km sur une seule charge. Tous les futurs véhicules zéro émission du groupe utiliseront cette plateforme.
General Motors a dévoilé une nouvelle plateforme combinant un groupe motopropulseur et une batterie haute capacité, pour les futurs véhicules pouvant dépasser une autonomie de 644 km sur une seule charge. Baptisée Ultium, la technologie a été présentée le 4 mars lors d'une conférence de presse. C'est la plateforme de troisième génération pour les véhicules électriques développée par le groupe américain.
Cette plateforme modulaire sera capable de 19 configurations de batteries et d'unités d'entrainement différentes, les batteries étant placées horizontalement ou verticalement selon les besoins des différentes marques du groupe. La capacité de l'Ultium variera de 50 à 200 kWh, ce qui pourrait permettre une autonomie estimée par GM à 644 km ou plus en pleine charge avec une accélération de 00 à 100 km en seulement 3 secondes.
Ces véhicules électriques pourront prendre en charge une recharge rapide allant jusqu'à 200 kW. Le taux de recharge sur les camionnettes pourra quant à lui prendre jusqu'à 350 kW. Ces options seront disponibles pour les tractions avant, arrière ou quatre roues motrices.
General Motors a également annoncé son partenariat avec LG Chem qui lui permettra de diminuer le coût de production des batteries en dessous de 100 $ / kWh, notamment grâce à des cellules à faible teneur en cobalt. Pour réduire les coûts, le groupe souhaite également adapter sa chaîne de production actuelle à la production de véhicules électriques, plutôt que d'en créer une nouvelle. 20 milliards de dollars devront quand même être investis au cours des cinq prochaines années, notamment dans la nouvelle usine de fabrication de batteries de Lordstown (Ohio).
GM prévoit doubler le nombre de véhicules électriques vendus aux États-Unis entre 2025 et 2030, pour atteindre 3 millions d'unités en 2030. Le groupe prévoit assurer la rentabilité de sa nouvelle génération de véhicules.
Les quatre marques de General Motors, Chevrolet, Cadillac, GMC et Buick, prévoient lancer des véhicules électriques. Par exemple, une nouvelle version du Chevrolet Bolt sera disponible chez les concessionnaires d'ici la fin de 2020. L'emblématique Hummer de GMC sera également disponible dans une version zéro émission. L'annonce officielle est prévue pour le 20 mai.
WheelsJoint.com
Contribution: André H. Martel
Hyundai veut présenter son nouveau véhicule concept le « Prophecy » au salon de l’auto de Genève18/2/2020
Hyundai dévoilera un nouveau véhicule concept électrique au salon de Genève 2020. Mais à part avoir partagé un nom : « Prophecy » et une image, le constructeur automobile n’a encore révélé aucune information sur le véhicule.
On ne peut voir dans le « Prophecy » qu’un nom destiné à créer un buzz autour du nouveau véhicule. Le concept fait définitivement allusion aux plans futurs des constructeurs automobiles.
Avec son nom avant-gardiste, il est probable que le « Prophecy » sera diamétralement opposé au dernier véhicule concept de Hyundai présenté à Genève. Le concept Hyundai 45 était une voiture électrique au style rétro destinée à faire référence à la berline à propulsion arrière Hyundai Pony des années 1970. Le Pony a été la première voiture conçue par Hyundai. Tout ce que Hyundai a dit au sujet du concept « Prophecy », c'est qu'il a été conçu avec l’objectif de développer un modèle qui fait référence à la «Sensualité sportive» que l’on retrouve dans les modèles de production récents. Il est également difficile de savoir si le concept « Prophecy » sera intégré aux modèles de production électrique prévus par Hyundai.
Concept Hyundai 45
Hyundai avait déjà annoncé, en 2017, vouloir développer une plateforme VÉ dédiée, qui devait également être utilisée par les marques Kia et Genesis.
Plus récemment, Hyundai a confirmé son intention de codévelopper une plateforme avec la startup Canoo . Canoo, qui prévoit offrir des voitures électriques via un service d'abonnement, a développé une plateforme de skateboard évolutive qui, selon la société, peut s'adapter à un large éventail de styles de carrosserie et de tailles de véhicules. Hyundai intègrera des caractéristiques de conception similaires dans sa nouvelle plateforme, qui sera également utilisée par Kia. Hyundai ne vend actuellement aucune voiture électrique basée sur une plateforme VÉ dédiée. Aux États-Unis, elle vend des versions électriques des Ioniq et Kona, ainsi que des Kia Niro. Une Kia Soul électrique de deuxième génération devrait être disponible aux États-Unis en 2021. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ pourraient atteindre 43 millions de véhicules d'ici 2030, selon Bank of America4/2/2020
Les ventes de véhicules électriques devraient atteindre 3 millions cette année, mais devraient grimper entre 21 et 43 millions d'ici 2030, selon un nouveau rapport de Bank of America.
"Les ventes de VÉ devraient décoller au début des années 2020 lorsque leurs coûts seront comparables aux véhicules à moteur à combustion interne et quand les constructeurs automobiles augmenteront leur production", déclare la banque dans un nouveau rapport intitulé: Émission Impossible? Introduction au changement climatique mondial .
L'un des facteurs déterminants sera la densité énergétique et les coûts de la batterie. Entre 2011 et 2018, la densité énergétique de la batterie s'est améliorée de près de 66%, tandis que les coûts de la batterie ont chuté de 85% entre 2010 et 2018, selon les données de Bank of America. Citant des données de BloombergNEF (BNEF), le rapport prévoit que les coûts des batteries devraient encore chuter de 50% d'ici 2025, en partie grâce à une amélioration de 36% de la densité énergétique des batteries. Les batteries des véhicules électriques peuvent également être utilisées pour des programmes de stockage d'énergie. La capacité mondiale d'alimentation des batteries est essentielle pour une adoption plus large du stockage d’énergie et d'autres percées technologiques sont prévues même si les batteries au lithium sont toujours la source d’énergie prédominante. Il est fort possible de voir des percées avec d'autres technologies de batteries impliquant des condensateurs au graphène, le stockage d'électricité sous forme d'énergie chimique et le stockage d'hydrogène, souligne le rapport. Le coût total de possession d'un véhicule électrique est déjà compétitif par rapport aux alternatives fossiles, en fonction du kilométrage parcouru et du type de véhicule», indique le rapport. Les véhicules électriques deviennent également plus compétitifs en termes de coûts. Selon BNEF, même si les petits véhicules et les modèles de base les véhicules électriques ne sont pas encore économiques, à mesure que les coûts de la batterie baisseront, les voitures électriques devraient être moins couteuses que les véhicules ICE d'ici 2025 et ceci sans compter les économies de carburant pour les voitures électriques par rapport aux alternatives fossiles." Les gouvernements soutiennent les ventes de VÉ mettant des restrictions sur les véhicules ICE, note Bank of America. La Norvège a déclaré qu'elle interdirait les ICE d'ici 2025, tandis que les Pays-Bas, l'Inde et la Suède ont déclaré qu'ils les interdiraient à partir de 2030, et la France et l'Espagne d'ici 2040. "Bien que ces ambitions ne soient pas contraignantes et que les gouvernements qui ont pris ces décisions ne seront probablement plus au pouvoir d’ici là, les mesures indiquent le soutien général pour le ménage dans le transport routier." Canadian Mining Journal
Contribution: André H. Martel
Les contrats de location de la Hyundai Ioniq Électrique ont été conçus pour compenser le prix élevé3/2/2020
Hyundai offre rapidement des incitatifs pour sa berline Ioniq électrique 2020.
La semaine dernière, Hyundai a publié les détails sur les prix de la Hyundai Ioniq électrique 2020, qui est maintenant disponible chez les concessionnaires. Selon le site CarsDirect , le constructeur automobile propose déjà des incitatifs sur le modèle 2020 qui vont permettre de réduire son prix de location bien en dessous de celui de ses concurrents comme la Nissan Leaf standard.
Aux États-Unis, les véhicules électriques Hyundai sont toujours admissibles au plein crédit d'impôt fédéral de 7500 $ pour les véhicules électriques et, en Californie, ils ont aussi droit à un rabais de 2000 USD. Sur la côte Est, CarsDirect confirme que Hyundai propose déjà un incitatif pouvant aller jusqu’à 4000 USD lui permettant d’offrir un contrat de location de 209 USD par mois pendant 36 mois, incluant un montant de 2199 USD dû à la signature. Les citoyens des états de l’ouest trouveront eux aussi une bonne affaire, quoique moins intéressante à 249 USD / mois et 2 500 $ dus à la signature. En ce qui concernant les prêts, les acheteurs de l'Ioniq Electric bénéficieront d'un bonus supplémentaire de 1 000 USD via Hyundai Motor Finance. En mettant l’emphase sur la location, cela aidera à compenser le PDSF, une majoration de 2755 $ en 2020 par rapport au modèle 2019 précédent, plus précisément un coût de 34 000 USD, incluant les frais de transport, pour le modèle Ioniq Electric SE de base. Ce nouveau modèle offrira une augmentation significative d’autonomie, une image actualisée et quelques fonctionnalités additionnelles qui devraient rendre la voiture plus attrayante.
Hyundai Ioniq électrique 2020
Tel que confirmé en novembre dernier par l'EPA, l'Ioniq Electric obtient une augmentation d’autonomie, à 275 km, par rapport aux 200 km du modèle précédent, grâce en partie à une augmentation de la capacité de la batterie à 38 kWh, comparé à la version précédente de 28 kWh.
L'Ioniq électrique 2020 devrait offrir également une accélération plus rapide que le modèle précédent, grâce à une puissance plus élevée de 134 ch, comparativement aux 118 ch pour la version antérieure. Le nouveau modèle offre une cabine améliorée, un écran d'info divertissement plus grand dans certains modèles et plus de fonctionnalités en mode standard, y compris l'assistance au conducteur et un mode de sécurité plus actif. Tous les modèles bénéficient d'un freinage d'urgence automatique, d'un mode proactif d’avertissement pour le conducteur et d'une assistance standardisée du bouton d'appel de phare incluant aussi l’assistance à la conduite sur autoroute et l'assistance au maintien de trajectoire.
Hyundai Ioniq électrique 2020
Ce qui est également intéressant pour les amateurs de véhicules électriques: il dispose à bord d'un chargeur de plus grande puissance (7,2 kW) et d'une fonction de freinage régénératif intelligent .
Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Oubliez Shakira et JLO, les véhicules électriques étaient les stars du Super Bowl de cette année3/2/2020
Un des thèmes majeur pour les publicités du Super Bowl, cette année était les véhicules électriques.
La publicité lors du Super Bowl de la NFL attire presque autant l'attention que l'évènement principal. Avec environ 100 millions de téléspectateurs , les spots publicitaires du Super Bowl sont parmi les plus lucratifs et les plus dispendieux que l’on puisse acheter.
Cette année, quatre grands constructeurs automobiles ont mis en vedette leurs prochains véhicules électriques et ont volé la vedette. Audi avec son VUS e-tron, Porsche avec sa voiture de sport tout électrique Taycan, Ford avec son multi segment Mach-E Mustang, et bien sûr, GMC avec son Hummer électrique ont percé l’écran pendant le Super Bowl de cette année. Vous avez probablement entendu dire que GMC ressuscite le Hummer en tant que camionnette tout électrique . Celui qui ferait de zéro à 100 Km en seulement trois secondes et qui aurait suffisamment de couple pour tirer la lune hors de l'orbite. GMC a révélé peu de détails, sauf quelques informations de base de son nouveau Hummer. Nous devrons donc attendre un peu plus longtemps pour obtenir l’information complète. Porsche, d'autre part, a tourné une annonce élaborée appelée "The Heist". Tout commence quand une Porsche Taycan électrique est volée au musée Porsche. Naturellement, les agents de sécurité volent tous leurs propres Porsche et partent à leur poursuite. De son côté, Audi a invité la star de Game of Thrones Maisie Williams à jouer dans son commercial pour le VUS e-tron. Dans l'annonce, Williams prend un e-tron pour sortir d'une ville occupée, congestionnée, sale et polluée. Pour sa part, Ford a diffusé une annonce pour son multi segment électrique Mustang Mach-E; ce spot avait déjà été diffusé pour la première fois l'année dernière. On y voit Idris Elba fan de courses automobiles et acteur prononcer un discours enthousiasmant sur la nouvelle Ford Mach-E entièrement électrique à un groupe de Mustangs rugissants. Bien sûr, ces publicités ont été littéralement conçues pour nous donner envie d’acheter ces véhicules. Mais compte tenu du coût et de la compétitivité des spots publicitaires du Super Bowl, cela démontre enfin que certains constructeurs automobiles traditionnels parient gros sur leurs offres électriques. Certains analystes ont déclaré que 2020 serait l'année de la voiture électrique, car des marques bien connues commencent enfin à proposer des véhicules électriques sérieux, bien équipés et réellement souhaitables pour les masses. Avec cette participation dans les publicités du Super Bowl de cette année, il semble que cela pourrait être le cas. Pour visionner les vidéos: The Next Web
Contribution: André H. Martel
La filiale de capital-risque d'UPS, UPS Ventures, a réalisé un investissement minoritaire dans Arrival, qui fabrique des plateformes de véhicules électriques et des véhicules utilitaires
Parallèlement à l'investissement dans Arrival, UPS a également annoncé son engagement à acheter 10 000 véhicules électriques avec un accès prioritaire à l'achat de véhicules électriques supplémentaires.
UPS collaborera avec Arrival pour développer une gamme de véhicules électriques dotés de systèmes avancés d'aide à la conduite (ADAS). La technologie est conçue pour améliorer la sécurité et l'efficacité opérationnelle, y compris le potentiel de mouvements automatisés dans les dépôts UPS. UPS procèdera à des tests des fonctionnalités ADAS plus tard en 2020. Les futurs achats de véhicules dépendent de la réussite de ces tests. Les prix d'achat des véhicules n’ont pas été divulgués. « UPS continue de développer une flotte intégrée de véhicules électriques, combinée à une technologie de recharge de flotte innovante à grande échelle. Alors que les mégatendances telles que la croissance démographique, la migration urbaine et le commerce électronique continuent de s'accélérer, nous reconnaissons la nécessité de travailler avec des partenaires du monde entier pour résoudre les problèmes de congestion routière et de pollution pour nos clients et les communautés que nous desservons. Les véhicules électriques constituent la pierre angulaire de nos stratégies de livraison urbaine durable. Prendre un rôle d'investissement actif dans Arrival permet à UPS de collaborer à la conception et à la production des véhicules de livraison électriques les plus avancés au monde. » —Juan Perez, directeur de l'information et de l'ingénierie d'UPS La compagnie Arrival a adopté une approche pour la conception et la production de ses véhicules électriques qui lui ouvre une voie efficace vers une production massive. L'entreprise produit ses principaux composants automobiles: châssis, groupe motopropulseur, carrosserie et commandes électroniques. Les véhicules d’Arrival utilisent également une approche modulaire avec des pièces normalisées, une méthode qui réduit l'entretien et les autres coûts de propriété. « UPS est un partenaire stratégique solide d'Arrival, fournissant des informations précieuses sur la façon dont les camionnettes de livraison électriques sont utilisées sur la route et, surtout, sur la façon dont elles peuvent être complètement optimisées pour les conducteurs. Nos équipes travaillent conjointement pour créer des véhicules électriques sur mesure, basés sur nos plateformes flexibles de planche à roulettes qui répondent aux besoins en matière de conduite, de chargement / déchargement et aux opérations administratives. Nous sommes heureux que l'investissement et la commande de véhicules d'aujourd'hui créent des liens encore plus étroits entre nos deux sociétés. » —Denis Sverdlov, directeur général d'Arrival Arrival construira les véhicules dans des micro-usines, en utilisant des matériaux légers et durables que l'entreprise conçoit et crée à l’interne. En tant qu'investisseur, UPS a la possibilité d'accélérer les commandes si nécessaire. UPS prévoit de déployer les VÉ en Europe et en Amérique du Nord. Arrival est le premier constructeur de véhicules utilitaires à fournir des véhicules de livraison électriques spécialement conçus selon les spécifications d'UPS et avec une stratégie de production à l'échelle mondiale. Depuis 2016, UPS et Arrival ont collaboré pour développer des concepts de différentes tailles de véhicules. Les sociétés avaient précédemment annoncé qu'elles développeraient une flotte pilote de 35 véhicules de livraison électriques qui seront testés à Londres et à Paris. En outre, UPS a annoncé une nouvelle approche novatrice en matière de recharge et de stockage d’énergie électrique, qui a été développée pour son centre d'UPS au centre de Londres. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Pourquoi est-il si difficile d'acheter une voiture électrique dans de nombreuses régions d'Amérique?29/1/2020
Selon les informations recueillies: les ventes de véhicules électriques rechargeables aux États -Unis en 2019 (329 528) ont diminué de 9% par rapport à 2018 (361 307).
Même en Californie, le plus grand marché de véhicules électriques du pays, de nombreux consommateurs ont des options limitées.
On peut trouver de nombreuses explications: du gaz relativement bon marché, l'expiration des crédits d'impôt fédéraux pour les véhicules électriques de Tesla et de GM, la pénurie de camions et de VUS électriques disponibles, des coûts initiaux plus élevés par rapport aux véhicules conventionnels. Mais l'industrie automobile est elle-même en partie responsable du marché stagnant de l'an dernier. Malgré les déclarations fréquentes des constructeurs automobiles proclamant que les véhicules électriques représentent l'avenir de la mobilité, ils n'ont pas pleinement déployé de ressources considérables pour commercialiser et vendre des véhicules électriques. Comment peut-on conclure que les Américains ne sont pas intéressés par les véhicules électriques alors que les constructeurs automobiles en font à peine la publicité, que les concessionnaires les stockent en petite quantité et que de nombreux vendeurs restent indifférents, voire hostiles, à les vendre? Un rapport récemment publié du Sierra Club, confirme l'état lamentable de l'expérience d'achat de véhicules électriques aux États-Unis. Dans une enquête unique en son genre, près de 600 bénévoles ont visité plus de 900 concessionnaires automobiles dans les 50 États et ont constaté que 74% des concessionnaires n'ont pas un seul véhicule électrique à vendre sur leur terrain. Dix États, la plupart situés sur les côtes ouest et est, notamment le Massachusetts, New York et l'Oregon, ont adopté les normes californiennes relatives aux véhicules zéro émission pour les voitures neuves. Mais loin des côtes, l'expérience d'achat de VÉ est pitoyable. L'enquête du Sierra Club a révélé que 78% des concessionnaires automobiles dans les États sans normes zéro émission n'avaient pas de véhicules électriques sur leurs terrains. Par exemple, Justin Guay et sa famille ont récemment déménagé en Utah depuis le nord de la Californie. Guay dirige la stratégie climatique mondiale du projet à but non lucratif Sunrise. (En avril 2018, Greentech Media a publié un reportage sur la conversion de l'ancienne maison des Guay en maison entièrement électrique.) Le bail du Chevy Bolt tout électrique de la famille expirant fin 2020, Guay souhaitait faire l’acquisition d’un nouveau véhicule électrique. Mais, il a découvert que les perspectives d'achat d'un véhicule électrique en Utah sont sombres. «Je suis vraiment excité par tous les modèles qui arrivent sur le marché parce que nous avons enfin beaucoup de choix. Le problème est que le choix et la disponibilité semblent être limités une fois que vous quittez la frontière californienne », a-t-il déclaré dans une interview. Il a d'abord dirigé sa recherche sur les VW. "Ils semblent vouloir se concentrer sur les véhicules électriques depuis le Dieselgate et ont annoncé un tas de nouveaux modèles que j'étais curieux de voir", a-t-il déclaré. Un concessionnaire VW lui a dit qu’aucun nouveau modèle de véhicule électrique ne serait disponible dans l'Utah avant 2022. Au salon de Francfort en septembre dernier, VW avait cependant annoncé que l'ID.4, un multi segment tout électrique, serait disponible dans les salles d'exposition américaines fin 2020 . Un autre concessionnaire lui a demandé pourquoi il voulait un véhicule électrique plutôt qu'une voiture normale. Un troisième concessionnaire a déclaré qu'il n'était pas sûr quand VW aurait des véhicules électriques disponibles dans l'Utah. "Généralement, si vous donnez votre numéro de téléphone à un concessionnaire, vous serez littéralement harcelé sans arrêt par le vendeur", a-t-il déclaré. "En revanche, pour un VÉ, aucun appel." Enfin, il a décidé de visiter une boutique Tesla. Il est entré et ressorti du magasin après quelques minutes. "Le représentant m'a dit que je pouvais trouver les informations de prix en ligne, et il ne savait pas quand le modèle Y serait disponible dans l’Utah", a déclaré Guay. «Je connais plusieurs personnes qui considèrent s'envoler vers la Californie afin d'acheter un véhicule électrique et de le ramener à la maison. C'est vraiment difficile d’acquérir le véhicule électrique souhaité en dehors de la Californie », a-t-il ajouté. Même en Californie, de loin le plus grand marché de véhicules électriques au pays, les consommateurs sont souvent confrontés à des options limitées. L’expérience récente du journaliste de GTM est également significative. Lors de l'expiration du bail de trois ans de sa Nissan Leaf 2016, il a contacté le représentant des ventes qui avait initialement géré sa transaction et lui ai fait savoir que s'il pouvait lui trouver une Leaf S 2019 de base, il serait prêt à changer immédiatement de voiture. Le journaliste et son épouse ont attendu pendant qu'il vérifiait l'inventaire disponible. Aucune Leaf S 2019 rouge n'était disponible sur leur terrain, ni dans toute la baie de San Francisco, où ils vivent. Aucun véhicule correspondant à leur demande n’était disponible à 800 km à la ronde. Que se passerait-il si les constructeurs automobiles poussaient les véhicules électriques plus agressivement? Une enquête de Consumer Reports / Union of Concerned Scientists publiée en juillet 2019 a révélé que 63% des Américains sont intéressés par les véhicules électriques et 31% envisageraient acquérir un véhicule électrique pour leur prochain véhicule. Plus de deux tiers des répondants ont déclaré qu'ils soutenaient les incitatifs fiscaux et les rabais pour les véhicules électriques, les tarifs réduits pour la recharge des véhicules électriques par les services publics et l'investissement par leur propre État dans l'infrastructure de recharge des véhicules électriques. L’enquête conclut que près d'un tiers des Américains envisagent déjà un achat de véhicule électrique, alors même que les constructeurs automobiles font si peu d'efforts pour commercialiser les voitures. L'enquête du Sierra Club cite des recherches effectuées par les États du Nord-Est pour la gestion coordonnée de l'utilisation de l'air (NESCAUM), une association à but non lucratif des agences de la qualité de l'air, sur les récentes dépenses publicitaires des constructeurs automobiles. En 2017, GM, Toyota, Nissan, Ford, Fiat-Chrysler et VW ont dépensé 540 millions de dollars pour faire la publicité de leurs voitures à moteur à combustion interne les plus vendues, soit en moyenne 90 millions de dollars par modèle de voiture. Les six mêmes constructeurs automobiles ont dépensé ensemble 29 millions de dollars pour annoncer neuf modèles de véhicules électriques, soit une moyenne de 3,2 millions de dollars par voiture. Même dans les États dotés de normes et de cibles VÉ plus agressives, la disparité publicitaire entre les modèles ICE et VÉ était toute aussi grande. L'analyse de NESCAUM a révélé qu'en 2018, les dépenses publicitaires totales sur les marchés de la Californie et du Nord-Est pour la voiture à moteur à combustion interne la plus vendue de chaque fabricant s'élevaient à 230 millions de dollars. Les dépenses publicitaires totales sur les mêmes marchés pour six modèles de véhicules électriques pour la même année étaient de 22 millions de dollars. Le manque d'efforts d'éducation et de sensibilisation est évident dans les résultats d'une nouvelle enquête Ipsos sur les connaissances des consommateurs concernant les véhicules électriques. Selon l'enquête mondiale, «les citoyens américains ont démontré avoir les connaissances les plus faibles en matière de véhicules électriques, avec seulement 10% indiquant qu'ils les connaissaient très bien.» Les répondants pensaient qu'il faudrait près de cinq ans avant qu'un véhicule électrique répondant à leurs attentes budgétaires et à leurs besoins, n’arrive sur le marché, et près de la moitié pensent à tort qu'ils devraient recharger un véhicule électrique au moins une fois par jour et parfois plus fréquemment. Les consommateurs sont clairement intéressés par les véhicules électriques. Il est temps que les constructeurs automobiles et les concessionnaires envisagent sérieusement de les vendre. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
À l'origine, le VUS électrique Mercedes-Benz EQC était censé rouler dans les rues et les autoroutes américaines. Daimler a qualifié la décision de retarder les ventes aux États-Unis jusqu'en 2021 d'une décision stratégique, qui lui permettra de se concentrer sur l'Europe.
Pourtant, selon un rapport de Reuters, Mercedes a de la difficulté à atteindre ses objectifs de ventes, même là-bas.
Depuis le lancement de la production au début du mois de mai dernier jusqu'à la fin de 2019, on n'en a produit que 7 000, en raison de ce qui avait été précédemment signalé comme une pénurie de cellules de batteries. Le constructeur automobile avait initialement prévu vendre environ 25 000 modèles EQC au cours de l'année 2019, avec une production atteignant environ 50 000 en 2020. Dans une récente entrevue avec magazine Managing Magazin, le chef du comité d'entreprise de Daimler , Michael Brecht, a déclaré que Daimler avait réduit de moitié son objectif de production d'EQC pour 2020, à environ 30 000, en raison de problèmes d'alimentation de batteries. Certains des problèmes, selon Brecht, sont liés à Grohmann Engineering, une entreprise maintenant détenue par Tesla, que Mercedes-Benz avait initialement embauchée pour construire ses batteries. Mercedes-Benz AG a déclaré à Green Car Reports qu'elle ne commente généralement pas les relations avec les fournisseurs. On a cependant souligné que la compagnie n'avait pas modifié ses objectifs de production. "Nous espérons toujours produire environ 50 000 unités de l'EQC cette année", a déclaré la porte-parole Heike Rombach.
Mercedes-Benz EQC 400 2020 - premier essai - Norvège, mai 2019
L'EQC est le premier véhicule électrique dédié de Mercedes-Benz, si vous oubliez la Classe B électrique limitée, codéveloppée avec Tesla. L’EQC a obtenu des critiques généralement favorables, y compris de Green Car Reports. Dans un premier temps , ils ont trouvé qu'il s'agissait d'une alternative plus luxueuse et plus maniable que l'Audi E-Tron polyvalente ou la sportive Jaguar I-Pace.
En excluant le marché américain jusqu'en 2021, le fait de ne pas produire suffisamment de modèles EQC en Europe pourrait avoir des conséquences bien au-delà de la diminution des ventes de véhicules électriques. Reuters croit que le faible nombre de ventes d'EQC pourrait probablement forcer la réduction de ventes de modèles AMG très rentables pour éviter que l’UE inflige à la société une amende pour ne pas avoir atteint les nouveaux objectifs plus stricts de production de véhicules d'émissions de CO2. Finalement, Daimler a souligné avoir une approche conservatrice concernant la technologie des batteries et souhaite mettre l'accent sur la sécurité et la durabilité à long terme plutôt que de soutirer une plus grande d’autonomie de ses batteries. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
Le programme de subvention pour l’achat d’une voiture électrique d’occasion est devenu particulièrement bancal depuis le début de l’année 2020, clament des spécialistes, selon qui il ne s’applique plus dans les faits qu’à un seul modèle.
Le programme Roulez vert du gouvernement du Québec, surtout connu pour ses subventions à l’achat de véhicules électriques neufs, compte aussi un volet destiné aux voitures d’occasion. Celui-ci offre une aide financière de 4000 $ ou 1500 $ pour l’achat d’un véhicule répondant à certains critères. Un reportage de : Jean-François Codère À lire dans : La Presse
Contribution: André H. Martel
Il est difficile de mettre en perspective le nombre d'achats que le Model 3 inspire dans le monde. Il est aussi difficile d’expliquer pourquoi Tesla est mis en évidence ou mentionné si fréquemment sur CleanTechnica .
Mais il y a un point commun que tout le monde devrait avoir réalisé: le Model 3 est dans une classe à part. Le Model 3 est beaucoup plus populaire que n'importe quel véhicule électrique en production aujourd'hui, et dans certaines régions, il est beaucoup plus populaire que tout autre véhicule. Les ventes mensuelles, trimestrielles et annuelles du Model 3 par rapport à d'autres véhicules le démontrent clairement.
Confirmant la demande inégalée des consommateurs pour le Model 3, les nouvelles données du groupe de recherche « EV Volumes » indiquent que le Model 3 a vendu presque trois fois plus de véhicules que le 2e véhicule électrique le plus vendu sur le marché mondial en 2019. Le véhicule électrique n ° 2 dans le monde est un véhicule électrique chinois vendu uniquement en Chine. Si vous comparez le modèle 3 au VÉ le plus vendu en Europe et aux États-Unis, le Nissan LEAF, vous réalisez que le Model 3 a enregistré 4 fois plus de ventes que celui-ci en 2019.
Si vous combiniez les ventes de la série européenne BAIC # 2, de la Nissan LEAF # 3 et de la BYD Yuan S2 / EV # 4, le Model 3 aurait gagné! Si vous ajoutez le Baojun SAIC n ° 5, vous formerez enfin un groupe de véhicules électriques compétitifs qui, ensemble, ont vendu autant de VÉ que le Model 3 en 2019.
Lorsque vous considérez que le prix de base du Model 3 a été de 40 000 USD aux États-Unis et plus élevé à l'étranger en raison des tarifs et des frais d'expédition, c’est encore plus impressionnant. Le coût de possession du Model 3 sera souvent comparable au coût de possession des voitures les plus vendues au monde comme la Toyota Camry , la Toyota Corolla , la Honda Accord et la Honda Civic. Plusieurs autres véhicules électriques ont des avantages similaires en matière de coût de possession mais pas nécessairement le plus grand avantage offert par le Model 3 soit : sa rétention élevée de valeur. Le but n’est pas de diminuer les autres véhicules électriques. En effet, de nombreux véhicules électriques de grande qualité sont disponibles sur le marché. L’objectif est de plutôt souligner que le marché mondial considère que le Model 3 répond mieux aux attentes, est plus convaincant, tellement plus excitant, plus sûr et plus avantageux que ses ventes sont dans un créneau à part comparé aux ventes des autres véhicules électriques.
La question que les gens se posent depuis plus d'un an est la suivante: «Mais jusqu'où cette demande va-t-elle aller?» Certains observateurs s'attendent à voir les ventes du Model 3 augmenter en 2020. D’autres croient que les ventes vont diminuer. La majorité des acheteurs d'automobiles connaissent très peu Tesla ou encore ont des conceptions négatives sur Tesla et sur les véhicules électriques en général, et pourraient rapidement devenir des acheteurs du Model 3 avec une meilleure exposition.
Un magasin Tesla presque vide au début de 2020. Toujours pratiquement épuisé après un quatrième trimestre record, le seul véhicule Tesla sur place est un mini Tesla pour les enfants.
Photo de Zach Shahan | CleanTechnica
Avant de terminer, il y a une autre série de statistiques à partager à partir des données fournies par « EV Volumes » . Selon leur recherche, Tesla était le premier constructeur de véhicules électriques en 2019 grâce à 367 000 livraisons mondiales. Avec une augmentation de 122 000 par rapport à 2018, Tesla a réalisé environ 146 000 ventes au-dessus du # 2 BYD. Et cela inclut les hybrides rechargeables ainsi que les véhicules entièrement électriques. Un autre constructeur automobile chinois de premier plan, BAIC, a pris la troisième place avec 160 000 ventes.
Contribution: André H. Martel
La baisse des ventes de véhicules à énergie nouvelle en Chine a rendu le gouvernement prudent quant à de nouvelles réductions des subventions aux véhicules électriques.
Le gouvernement chinois a annoncé qu'il n'y aura pas de réduction significative des incitatifs pour les véhicules à énergie nouvelle en 2020, alors que le cycle précédent de réduction a entraîné une contraction du marché au deuxième semestre de 2019.
Les ventes de voitures électriques rechargeables diminuent chaque mois depuis juillet, lorsque les subventions ont été réduites de moitié, soit d'environ 3500 USD et limitées uniquement aux véhicules avec une autonomie minimale de 250 km. Pour cette raison, les ventes de VÉ, au lieu d'atteindre l’objectif prévu de 2 millions sont passées de 1,3 million en 2018 et à 1,2 million en 2019. Le gouvernement et l'industrie automobile ne veulent clairement pas diminuer encore plus les incitatifs et ont promis de ne pas réduire les subventions de façon significative en juillet 2020. "Plus tôt, Miao Wei, le ministre chinois de l'industrie et des technologies de l'information (MIIT), a déclaré lors d’un forum que le pays ne réduirait plus les subventions pour les nouveaux véhicules à énergie propre en juillet, une approche qui a été acclamée par les constructeurs automobiles. Le Beijing News, soutenu par le gouvernement, a déclaré qu'un représentant du MIIT, en réponse à la déclaration de Miao, a déclaré que "la politique de subvention des véhicules à énergie propre de cette année restera relativement stable et il n'y aura pas de coupures importantes". Il n'est pas encore clair à savoir si le plan précédent pour terminer le programme en 2021 est toujours valide ou s’il sera retardé pour répondre aux attentes du marché . Le gouvernement pourrait ne pas avoir le choix, car les faibles résultats des ventes de nombreuses sociétés de véhicules électriques en Chine sont un signe très inquiétant, en particulier pour les jeunes entreprises en démarrage. Source: Reuters , Bloomberg INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Tesla a annoncé vendredi dernier avoir livré environ 367 500 véhicules dans le monde en 2019 respectant ses prévisions pour l'année qui étaient de 360 000 véhicules et dépassant ce que les analystes de Wall Street avaient anticipé plus tôt dans la semaine.
Cependant, cela peut soutenir la performance financière de l'entreprise à court terme grâce à des livraisons en hausse d'environ 50% par rapport à 2018 alors que l’industrie connaissait un ralentissement. Cependant, pour assurer sa croissance à plus long terme, le fait marquant en 2020 pour Tesla est le fait que la compagnie soit devenue un manufacturier véritablement mondial.
Tesla a confirmé avoir livré lundi ses 15 premières berlines Tesla Model 3 fabriquées en Chine aux employés de Tesla. Selon Reuters, le Model 3 commencera à être expédié aux clients à plus grande échelle à compter de mardi le 7 janvier; et en raison de nouvelles subventions chinoises s'appliquant au Model 3, Tesla a réduit le prix de base en Chine à l'équivalent de 42 900 USD (299 050 yuans). L'usine de Shanghai, appelée la Gigafactory 3, a un objectif de production de 250 000 véhicules par an avec des plans pour augmenter jusqu'à 500 000 et Tesla a déclaré dans son communiqué de vendredi qu'elle avait déjà atteint une production de 1000 véhicules par semaine. La Gigafactory 3 est l'une des premières usines d'assemblage automobile en Chine à être détenue et exploitée par un constructeur automobile basé dans un autre pays. À ce jour, toutes les autres usines en Chine affiliées à des constructeurs étrangers ont mis en place des coentreprises avec des constructeurs locaux.
Tesla commence la livraison des berlines Model 3 de fabrication chinoise le 30 décembre 2019
Tesla planifie produire rapidement des batteries ainsi que des véhicules à l'usine de Shanghai, et a confirmé que l'usine construira les Model 3 et Model Y .
L'Europe fait également partie du plan de développement d’une usine, possiblement au début de 2021. En novembre dernier, le PDG de Tesla, Elon Musk, a annoncé que Tesla avait choisi Berlin, en Allemagne, comme site pour sa prochaine usine, appelée la Gigafactory 4. Cette usine construirait des batteries, des groupes motopropulseurs et des véhicules, à commencer par le Model Y et probablement le Model 3. Tout comme l'usine chinoise aidera à stabiliser les affaires lors d'une éventuelle guerre commerciale avec la Chine, l'usine européenne aidera Tesla dans les négociations tarifaires et commerciales avec l'Union Européenne, à un moment où il y a des pressions pour maintenir les ressources d'ingénierie et de fabrication en Allemagne . Alors que le Cybertruck devrait bientôt être en production et que les nouveaux Roadster et Semi approchent de leur forme finale, incluant également la montée en puissance du Model Y, cette nouvelle année devrait être chargée pour l'entreprise, à l'échelle mondiale. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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