Les voitures électriques sont de plus en plus grosses et lourdes. En 2019, 30 % des modèles de véhicules électriques (VÉ) disponibles dans le monde étaient des véhicules utilitaires (VUS). En 2022, ce chiffre s’élevait à 40 %, soit l’équivalent de la part des petites et moyennes voitures combinées. Les autres gros modèles représentaient plus de 15 %. Il y a un problème avec ces données. Les véhicules électriques plus gros et plus lourds nécessitent des batteries plus grosses pour les alimenter. En fait, la batterie d’un VUS peut être deux fois plus grosse qu’un véhicule plus petit. Comme pour de nombreuses autres batteries, les cellules lithium-ion qui alimentent la majorité des véhicules électriques reposent sur des matières premières telles que le cobalt, le lithium et le nickel. Dans une batterie lithium-ion standard de 60 kWh conçue pour les petits véhicules électriques, il peut y avoir jusqu’à 170 kg de minéraux, dont 39 kg de nickel et 5 kg de lithium. Les batteries des VUS électriques exigent que jusqu’à 75 % de matières premières supplémentaires soient extraites de l’environnement. Cependant, les recherches suggèrent qu’il pourrait y avoir des pénuries dans l’approvisionnement en matériaux de batterie à l’avenir. D’ici 2030, il pourrait y avoir 55 % de lithium en moins et 8 % de nickel et de manganèse en moins que ce qui est nécessaire pour répondre à la demande de batteries de véhicules électriques. Si la demande de VUS électriques continue d’augmenter au cours de la prochaine décennie, cela pourrait aggraver la pression sur l’approvisionnement déjà serré en matières premières critiques. Mais ce n’est pas tout La production de batteries est également un processus à forte intensité de carbone, les émissions augmentant à mesure que les batteries grossissent. Par exemple, les émissions de CO₂ résultant du traitement des matériaux et de la fabrication des batteries peuvent atteindre des niveaux 70 % plus élevés pour les VUS électriques que pour les petits véhicules électriques. Les activités minières ont également été associées à plusieurs effets négatifs sur l’environnement. Par exemple, une étude a révélé que les activités d’extraction de lithium dans le Salar d’Atacama, le plus grand désert de sel du Chili ont perturbé les sites de reproduction des flamants roses et réduit l’accès des oiseaux à la nourriture et à l’eau. L’expansion des opérations minières pour soutenir le marché croissant des VUS pourrait entraîner une destruction accrue de l’habitat naturel, une consommation excessive d’eau, une augmentation des déchets miniers et des risques accrus pour la biodiversité locale. L’extraction du lithium a perturbé les flamants roses dans le Salar d’Atacama, au Chili. SierraLemon/Shutterstock Une récente décision de l’UE d’imposer un pourcentage minimal de matériaux recyclés dans les nouvelles batteries de véhicules électriques ajoute à la complexité. Depuis 2021, la réglementation exige que 6 % du nickel et du lithium, ainsi que 14 % du cobalt contenus dans les batteries des véhicules électriques, proviennent de matériaux recyclés. Compte tenu de la forte augmentation de la demande de batteries, associée au besoin de plus de matériaux recyclés, nous pourrions à nouveau rencontrer une chaîne d’approvisionnement tendue, avec des implications particulières pour les plus grosses batteries. Nous avons besoin d’électricité propre Pour charger des batteries plus grosses de manière respectueuse de l’environnement, il faudra augmenter l’approvisionnement en électricité à faible teneur en carbone. Mais, comme les sources d’énergie utilisées pour produire de l’électricité sont influencées par des facteurs tels que la disponibilité et la dynamique du marché de l’énergie, l’intensité carbone de l’approvisionnement en électricité peut souvent varier. Même si les réseaux électriques sont de plus en plus propres, la demande croissante générée par la nécessité de recharger ces plus grosses batteries pourrait exercer plus de pression sur les réseaux électriques. Les systèmes de transport et de distribution ont été conçus à une époque où les centrales électriques étaient grosses et centralisées, alors que la demande d’électricité était relativement faible. Cependant, le paysage énergétique a évolué. Le paysage de la production d’électricité a évolué. CloudVisual/Shutterstock Comme les automobilistes optent de plus en plus pour les gros VUS électriques, l’impact environnemental de ces véhicules ne doit pas être sous-estimé. La demande incessante de matériaux pour batteries et d’électricité soulève la question à savoir si les VUS seront toujours une option verte viable. Nous nous dirigeons maintenant vers des sources d’énergie décentralisées, telles que les éoliennes et les panneaux solaires. Ces sources d’énergie sont souvent plus petites et situées dans des zones où la production d’électricité était auparavant absente. En conséquence, l’infrastructure du réseau à ces endroits est moins développée. La demande d’électricité augmente également, car de plus en plus de personnes achètent des véhicules électriques et installent des pompes à chaleur. La capacité du réseau pourrait être suffisante pour s’adapter à ces changements, mais il pourrait encore y avoir des périodes, en particulier à des moments spécifiques de la journée ou de l’année, où le réseau pourrait connaitre des goulots d’étranglement. Par exemple, il peut y avoir un excédent de production d’énergie renouvelable dans un certain secteur alors que l’on exige une demande importante dans une région éloignée. Il se peut cependant que l’infrastructure électrique puisse être insuffisante pour transférer l’énergie d’une région à l’autre. C’est exactement ce qui se passe souvent au Royaume-Uni. En 2022, des goulots d’étranglement dans le système de transport énergétique ont forcé à payer des parcs éoliens écossais pour arrêter de produire de l’électricité à 200 reprises et en contrepartie payer des centrales électriques au gaz en Angleterre pour augmenter leur production afin de compenser ce manque énergétique. Cependant, les entreprises de services publics s’efforcent de renforcer les réseaux électriques dans le monde entier, par exemple en construisant davantage de lignes afin de pouvoir transférer l’énergie requise. Laura Lander, Grazia Todeschini The Conversation Contribution: André H. Martel
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On retrouve actuellement plus de 90 VUS électriques en vente en Chine.
Le nombre de VUS tout électriques en Chine continue d’augmenter et en avril seulement, quelque 20 nouveaux VUS électriques ont été lancés par des marques chinoises et étrangères.
Reuters confirme qu’il y a maintenant plus de 90 VUS électriques disponibles en Chine alors que la demande de ces modèles continue d’augmenter. Les VUS électriques et à combustion représentent près de 40% de tous les véhicules neufs vendus dans le pays. La production locale de VUS est également en hausse. En effet, presque autant de VUS fabriqués en Chine ont été vendus l’année dernière que de tous les types de voitures vendues en Europe jusqu’en 2022.
Tesla a ouvert la voie aux ventes de VUS électriques en Chine grâce à la popularité du Model Y. Elle est suivie de près par BYD, Aion, Neta, VW et Nio. Les données de l’Association chinoise des constructeurs automobiles révèlent que les 10 premiers manufacturiers ont représenté 84% des ventes de VUS électriques l’année dernière.
La demande de VUS électriques en Chine a bondi à la suite d’une série de réductions de prix du Model Y. Malgré la lente remontée du prix du véhicule il demeure 20% moins cher qu’il ne l’était en octobre l’année dernière. Les constructeurs automobiles, notamment Xpeng, Leapmotor et BYD, ont réagi en réduisant leurs prix. Zeekr, propriété de Geely, a également récemment lancé son multisegment compact X en Chine, qui se vendra pour seulement 27 500 $ USD, soit environ 28% de moins qu’un Model Y. De nombreux VUS électriques construits en Chine sont également exportés. Le directeur général de Ford, Jim Farley, a récemment déclaré que les VUS électriques sont à l’origine du boom des exportations du pays et que bon nombre des VUS construits en Chine seront vendus en Europe. Les constructeurs automobiles, incluant Tesla et Renault, exportent également des VUS électriques fabriqués en Chine vers l’Europe. « Nous allons voir beaucoup d’exportations chinoises en raison du marché ultra-concurrentiel en Chine », a déclaré le fondateur de Sino Auto Insights, Tu Le. « Ce sera notre soupape de décompression. »
Contribution: André H. Martel
Voici l'article que vous attendiez tous en fin d'année, soit la liste de tous les nouveaux VÉ abordables qui seront disponibles sur le marché en 2023!
Bien que les années COVID aient ralentit nos espoirs en nouveaux produits sur le marché, et des listes d'attentes sur les véhicules déjà sur le marché québécois qui continuent de s'allonger, un espoir se pointe à l'horizon 2023. En effet, pour les acheteurs potentiels qui sont découragés par le manque de disponibilité des VÉ, nous vous présentons ceux qui pourraient peut-être faire chavirer votre coeur, ou du moins vous offrir d'autres options afin de prendre le chemin de l'électrique dans la nouvelle année. Sur les 18 modèles attendus lors des prochains mois, seulement 3 sont des berlines alors que les autres sont dans la catégorie des VUS et autres camions légers; un autre signe de la disparition des petites voitures sur nos routes. De plus, notre liste n'inclut pas les véhicules au delà de 100,000$ ni ceux à production plus modeste. Certains modèles, comme la camionnette Silverado EV, seront disponibles la première année seulement sous leur version plus équipée à un prix plus élevé qu'indiqué dans notre tableau, alors que les modèles de base arriveront en plus grande quantité en 2024. Avec près de 170,000 VÉ sur les routes du Québec à ce jour, l'offre ne suit toujours pas la demande, mais le futur s'annonce de plus en plus électrifiant. On ne peut que vous suggérer de rester patient, et de considérer d'autres marques et modèles si votre concessionnaire vous suggère que le véhicule souhaité ne sera pas disponible avant 2 ou 3 ans.
N'hésitez pas à nous laisser savoir si nous avons omis certains modèles, nous nous ferons un plaisir de mettre la liste à jour.
CONTRIBUTEUR: Simon-Pierre Rioux
Écoutez la chronique réalisée par Simon-Pierre Rioux, sur le même sujet !
La division Scout est peut-être une bonne nouvelle pour Volkswagen, mais pas pour ses concessionnaires.
Les concessionnaires Volkswagen aux États-Unis ont été choqués et consternés par l'annonce de la semaine dernière selon laquelle VW prévoyait introduire en Amérique deux nouveaux véhicules tout électriques une camionnette et un VUS en utilisant la marque Scout qu'elle a acquise récemment lors de l'achat du constructeur de camions, Navistar. Pourquoi sont-ils contrariés ? Parce que l'entreprise ne leur a jamais parlé de la nouvelle marque Scout, ni comment elle envisage de les vendre.
Les concessionnaires craignent que Volkswagen vende ces véhicules directement aux consommateurs et qu'ils les éliminent entièrement du portrait et, se basant sur les dernières déclarations des responsables de l'entreprise, leurs préoccupations semblent tout à fait valables ! Le directeur des ventes et du marketing de Volkswagen of America, Andrew Savvas, a déclaré aux 650 concessionnaires américains dans une lettre datée du 13 mai que Scout serait une marque indépendante au sein du groupe et qu'ils n'auraient aucun droit sur ces produits. Le directeur financier du groupe Volkswagen, Arno Antlitz, a déclaré après l'annonce la semaine dernière : « que Scout sera une unité et une marque distincte au sein du groupe Volkswagen, elle sera gérée indépendamment. Cela correspond au nouveau modèle de direction du groupe, impliquant de petites unités qui agissent avec célérité et ont accès à nos plateformes technologiques pour tirer parti des meilleures synergies potentielles. » Pour le moment aucun détail concernant la nouvelle direction et la nouvelle marque n’a été confirmé ni l'endroit où les nouveaux Scout seront fabriqués. Un manque d'information est une invitation aux rumeurs. Un concessionnaire Volkswagen aurait déclaré à Automotive News : « Si nous devions être impliqués, ils nous auraient dit quelque chose. Mais ils ne nous ont pas dit un mot, ni avant ni après l'annonce. Volkswagen a confirmé qu'elle visait 250 000 ventes annuellement pour la nouvelle marque Scout, ce qui semble tout à fait possible, étant donné le penchant des Américains pour les véhicules tout-terrains robustes autant pour la vie urbaine que pour le grand route. Ford peut à peine répondre à la demande pour son nouveau Bronco, qui ressemble beaucoup à une copie du Jeep Wrangler. Et lorsqu’il qu'il s'agit d'un VUS un manufacturier automobile est pratiquement assuré d'avoir un succès commercial. Le problème, bien sûr, est que de nombreux États américains ont des lois interdisant les ventes directes. Le monde entier est passé au marketing en ligne, comme en témoigne le succès d'Amazon, mais comment un manufacturier peut-il prétendre vendre des automobiles directement aux consommateurs? C'est anti-américain, inconstitutionnel, et d'ailleurs, les concessionnaires automobiles ont payé beaucoup d'argent pour faire élire des amis aux législatures des États et ils s'attendent à un retour sur leur investissement ! Volkswagen a reconfiguré sa relation avec ses concessionnaires en Europe, où elle vend désormais ses voitures électriques directement aux clients mais les livre par l'intermédiaire de concessionnaires, qui demeurent par la suite le point de contact pour les propriétaires. Il ne fait aucun doute que les concessionnaires Volkswagen aux États-Unis sont conscients de ces changements en Europe et sont très réticents à voir cette situation se produire sur leur continent. Selon Hanley La destruction créatrice est une réalité capitaliste. Kodak était le roi de la montagne en photographie jusqu'à ce qu'il ne le soit plus. Nokia, Xerox, IBM et bien d'autres entreprises sont passées de la domination du marché à une quasi-disparition. Les voitures électriques perturbent le secteur automobile traditionnel d'une manière que personne à l'exception d'Elon Musk n'aurait pu prévoir il y a dix ans. Les concessionnaires automobiles appréhendent l’évolution du marché et cherchent désespérément à préserver leur hégémonie. Qu’en adviendra-t-il? Steve Hanley Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Volvo a présenté une étude des émissions carbone potentielles de son nouveau VUS électrique, le C40 Recharge, comme le constructeur suédois le fait pour chaque nouveau modèle électrique. L’étude rappelle la nécessité d’alimenter un véhicule électrique avec une électricité bas carbone pour le rendre vraiment écologique.
Depuis la sortie, en 2019, de son première modèle électrique, Volvo publie, à chaque nouvelle sortie de voiture électrique, un rapport détaillant une Analyse de Cycle de Vie (ACV) de ses émissions carbone, allant de sa production (incluant l’extraction des matières premières) à sa fin de vie (incluant son recyclage). Le constructeur suédois a présenté, ce 16 novembre 2021, l’ACV détaillée de son nouveau VUS électrique, le C40 Recharge. Et les conclusions sont sans appel : en termes d’empreinte carbone, pour être vraiment compétitif face à un véhicule thermique, un modèle électrique doit être alimenté par des sources aussi décarbonées que possible. A titre de comparaison, Volvo estime à 59 tonnes de CO2 l’impact carbone ACV d’un VUS thermique d’un gabarit équivalent. Pour le C40 Recharge, « lorsque le véhicule est rechargé avec de l’électricité produite à partir de sources d’énergie propre, son empreinte carbone tout au long de son cycle de vie tombe à près de 27 tonnes de CO2, », expose Volvo. En revanche, « lorsque le C40 Recharge est rechargé avec un mix énergétique classique (qui est généré à 60 % environ à partir de combustibles fossiles), le tonnage de CO2 émis pendant le cycle de vie du véhicule peut atteindre 50 tonnes, ce qui réduit nettement les bénéfices pour l’environnement par rapport à une voiture traditionnelle », détaille le constructeur suédois. Pour l’heure, un véhicule électrique neuf commence avec une « dette » carbone par rapport à un véhicule thermique Pire, Volvo rappelle que la production du C40 Recharge émet 70% de CO2 de plus que son équivalent thermique. En clair : avant de parcourir le moindre kilomètre, la version électrique a une dette carbone plus importante que la version thermique. Ce qui explique pourquoi acheter aujourd’hui un véhicule électrique neuf pour l’utiliser exceptionnellement est une stratégie à l’impact carbone élevé. Volvo calcule ensuite que, avec un mix électrique correspondant aux moyennes mondiales (soit des émissions carbone seulement 15% plus basses qu’un moteur essence), un C40 Recharge met près de 110 000 kilomètres à devenir plus sobre en carbone que sa version thermique. Avec un mix correspondant aux objectifs de l’Union Européenne pour 2030, le point d’équilibre est à 77 248 kilomètres. Avec un mix électrique 100% bas carbone (renouvelable ou nucléaire), le seuil tombe sous les 50 000 kilomètres. Cette étude rappelle à quel point la voiture électrique n’est un bon investissement climatique qu’avec un mix électrique décarboné. Et que le déploiement des véhicules électriques doit s’accompagner d’un développement des sources d’électricité bas carbone, sous peine de devenir un pur coup d’épée dans l’eau. Mais l’étude n’invalide pas, pour autant, le choix énergétique de miser sur le véhicule électrique, car c’est la solution qui présentent la meilleure synergie avec la transition vers une économie bas carbone (qui permettra d’ailleurs aussi de réduire les émissions liées à la production des futurs véhicules électriques). Rédigé par la rédaction Energeek
Contribution: André H. Martel
Hyundai a dévoilé un nouveau concept de véhicule électrique au Salon de l'auto de Los Angeles 2021, en démontrant comment sa plateforme de VÉ évolutive puisse permettre d’accueillir des VUS extra-larges. La Hyundai 7 est construite sur la plateforme modulaire électrique globale (E-GMP) du constructeur automobile, qui inclut également les prochaines Ioniq 5 , Kia EV6 et Genesis GV60 .
Contrairement à ces autres véhicules, cependant, la Hyundai 7 n'est toujours qu'un concept et sa production n'est pas garantie. Cela dit, étant donné la popularité des VUS auprès des acheteurs de voitures, il semble probable que les nouveaux modèles de la 7 finiront par atteindre les concessionnaires sous une forme ou une autre. Par exemple, le concept 45 de Hyundai est finalement devenu la Ioniq 5. UNE AUTONOMIE DE "PLUS DE 485 km" En utilisant des bornes de recharge d'une capacité de 350 kW, la Hyundai 7 est capable de recharger de 10 à 80 % en 20 minutes environ. Le constructeur automobile vise également une autonomie de «plus de 485 km».
La 7 est l'un des plus gros concepts que nous ayons vu du constructeur automobile sud-coréen, avec un empattement de 3,20 m, ce qui est plus long que la Cadillac Escalade . La calandre extra-haute place également ce concept fermement comme un gros véhicule qui dépasse l'Escalade, d'autres VUS et certains pickups.
Avec des portes grandes ouvertes, des sièges réglables et des commandes rétractables, la Hyundai 7 pourrait représenter l’image de ce à quoi pourraient ressembler les véhicules autonomes du constructeur automobile de l'avenir. La banquette arrière s’ouvre vers le côté, tandis que les sièges capitaines individuels peuvent pivoter et glisser latéralement. Le siège du conducteur est doté d'une commande rétractable qui se cache lorsqu'il n'est pas utilisé. Les constructeurs automobiles adorent les concept-cars. Ils ont de plus en plus tendance à concevoir un avenir dans lequel les gens circuleront dans des véhicules autonomes qui ressembleront à des espaces de vie luxueux. D'autres constructeurs automobiles, tels que BMW , Volvo et Audi , ont projeté des concepts similaires chez certains de leurs nouveaux concepts, avec des intérieurs transformés dans lesquels nous travailerons, mangerons, dormirons et socialiserons. DES VÉHICULES AUTONOMES QUI RESSEMBLENT À DES ESPACES DE VIE LUXUEUX Hyundai met également l'accent sur l'hygiène. Alors que dans notre monde postpandémique, les gens semblent souhaiter des fonctionnalités qui permettront de désinfecter leurs véhicules, les surfaces intérieures pourront être composées de matériaux renouvelables et recyclées comme le bambou, comme des cuivres et des tissus traités de manière hygiénique. Hyundai s'est inspirée des cabines d'avion pour concevoir un système CVC doté d'un mode intégral pour contrôler le flux d'air. Et dès que les passagers ont quitté le véhicule, les lampes UVC intégrées de la 7 stérilisent l’intérieur. Contrairement aux concepts précédents, comme le modèle de restauration Heritage Series Grandeur EV, l’essence de la 7 est fermement ancrée vers l'avenir. La diversité de ces éléments de conception qui se retrouveront dans une voiture future de production réelle en dira long sur l'engagement de Hyundai. Andrew J. Hawkins The Verge
Contribution: André H. Martel
Jeep dévoile le Grand Cherokee 4xe et promet une gamme complète de véhicules électriques d'ici 202512/7/2021
La marque emblématique du tout-terrain a confirmé l'arrivée d'un Wagoneer et d'un Grand Wagoneer tout électriques.
L'avenir du tout-terrain entièrement électrique de Jeep approche à grands pas. Après avoir réalisé une première tentative avec l' hybride rechargeable Jeep Wrangler 4xe 2021 électrique , Stellantis a annoncé que Jeep proposera un modèle tout électrique dans tous ses modèles d'ici 2025. La marque a annoncé ce plan jeudi dernier lors de son premier Stellantis EV Day virtuel 2021. Dans le cadre de cette présentation, Jeep a également donné un aperçu de la version à empattement court du nouveau Grand Cherokee 4xe, en présentant des images à l'écran lors de la présentation en ligne. Bien que la société n'ait donné aucun autre détail concernant le produit ou sa date de mise en vente, le VUS intermédiaire 4xe nous laisse croire qu'il ne s'agira pas d'un véhicule tout électrique; ce sera un hybride rechargeable, comme le modèle Wrangler électrique déjà sur le marché. Il ressemble à peu près à ce à quoi nous nous attendions, avec un corps plus court, un design plus élégant et des pare-chocs, des lumières et des détails légèrement différents par rapport au modèle L à trois rangées.
Oui, le 4xe ressemble bien à un Grand Cherokee.
Jeep a également confirmé qu'il construirait ses prochains VUS de luxe pleine grandeur Wagoneer et Grand Wagoneer en mode tout électriques . De plus, Jeep a présenté un nouveau concept Freedom BEV à l'écran qui semble être basé sur le Wrangler JL. Sur la photo ci-dessous avec ses portes retirées et une suspension à dégagement élevé, la marque confirme que le passage à l'énergie électrique zéro émission ne se fera t pas au détriment de la capacité tout-terrain de la marque.
Lors de cette présentation Stellantis a montré des vidéos qui laissaient entrevoir de nombreuses technologies potentielles pour ses véhicules, y compris, la possibilité de recharge entre véhicules, des sièges couchant Wrangler pour observer les étoiles et même une possibilité d’interface avec un drone permettant de capturer des aventures hors route en vidéo. Cependant, la société n'a pas garanti que toutes ces fonctionnalités seront disponibles sur les futurs modèles, confirmant qu’elles pourraient varier sur les futurs modèles.
Road Show
Contribution: André H. Martel
Volvo prévoit produire uniquement des voitures électriques dans son usine de Caroline du Sud, avant toutes ses autres usines sur la planète.
Dans une entrevue accordée à Automotive News lundi, le PDG Hakan Samuelsson a déclaré que l'usine de Caroline du Sud serait la première à construire des voitures entièrement électriques, ce qui implique qu'elle atteindra cette étape avant les usines en Europe et en Chine. Cette décision n’avait pas été mentionnée lorsque Volvo a annoncé de nouveaux investissements dans l'usine plus tôt ce mois-ci. Ces commentaires ont été faits lors d'un événement local à l'usine de Caroline du Sud la semaine dernière ; Le porte-parole de Volvo, Russell Datz, a précisé à Green Car Reports que le plan 2030 confirme que toutes les usines Volvo transigeront vers la fabrication de véhicules électriques. L'usine est située à Ridgeville, en Caroline du Sud, mais est assez proche de Charleston, la plus grande ville de l'État et le principal centre économique.
Motor Authority construit une Volvo S60 2019
L'article d' Automotive News a également déclaré que la production d'une version électrique du VUS multisegment Volvo XC90 débutera l'année prochaine, avant le lancement prévu du modèle en 2023. L'usine de Caroline du Sud servira dans un premier temps de plaque tournante pour l’exportation du XC90 électrique. La production du XC90 nouvelle génération se fera en fonction d’une nouvelle approche, permettant essentiellement de construire le même véhicule sur deux plateformes . En tant que produit phare de Volvo, il introduira également de nouvelles technologies, telles que le lidar intégré et des aides à la conduite plus avancées. Le XC90 sera suivi en 2024 par une version électrique du plus petit VUS XC60. La marque sœur Polestar a déjà confirmé que le VUS Polestar 3 , attendu en 2022, sera également construit en Caroline du Sud. Volvo construit également une usine de batteries européenne en partenariat avec une autre société suédoise qui fournira initialement le XC60 électrique pour ce marché. Une autre usine pourrait toutefois potentiellement approvisionner l'usine des États-Unis. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Audi a présenté hier son plan pour passer au tout électrique dans un peu plus d'une décennie, notamment ses nouveaux modèles seront tous des voitures électriques à partir de 2026 et elle mettra fin à la production de moteurs à essence d'ici 2033.
Lors de la récente conférence de la Fondation pour la neutralité climatique à Berlin, le PDG d'Audi, Markus Duesmann a déclaré que l’arrêt de la production des véhicules à essence dépendra de la réponse des clients et de l’évolution des règlementations gouvernementales, ajoutant que le constructeur automobile s'attend à avoir 20 modèles tout électriques dans sa gamme mondiale d'ici 2025. Alors que certains constructeurs automobiles ont indiqué qu'ils cesseraient de développer des groupes motopropulseurs à essence et diesel, Audi continuera d'investir dans le développement de moteurs à combustion interne tout en se préparant à un avenir entièrement électrique. Duesmann a déclaré que le dernier moteur à combustion d'Audi "sera le meilleur que nous ayons jamais construit".
Audi A6 E-Tron Concept - 2021 Shanghai auto-show
Le constructeur automobile a amorcé sa transition vers les véhicules électriques avec le VUS multisegment E-Tron, rapidement suivi de la version Sportback. La berline E-Tron GT et le petit multisegment Q4 E-Tron seront également lancés plus tard cette année. Audi avait déjà laissé entendre qu'une transition tout électrique était imminente en nommant le concept A6 E-Tron inspiré d’un modèle à essence existant de longue date. Après près de trois décennies de production, la berline A6 est l'un des modèles les plus reconnaissables d'Audi, bien qu'elle ait été quelque peu marginalisée par la transition du marché des berlines vers les VUS. La marque a également déployé beaucoup d'efforts pour rendre la production de véhicules la plus neutre possible en carbone . Ce sera une considération importante si Audi parvient à passer au tout électrique, car une fois les émissions d'échappement éliminées, les émissions de la production qui représentent une plus grande partie de l'empreinte carbone globale d'un véhicule électrique seront éliminées ou tout au moins grandement réduites. Audi vise à atteindre zéro émission nette de carbone d'ici 2050. Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Polestar, la marque suédoise de voitures électriques haut de gamme, a annoncé que son premier VUS tout électrique sera fabriqué aux États-Unis. La future Polestar 3 sera fabriquée aux côtés de nouveaux véhicules Volvo dans le centre de production Volvo Cars de Ridgeville, en Caroline du Sud. Les véhicules Polestar construits en Caroline du Sud seront vendus aux États-Unis.
Cette décision transforme Polestar en une marque mondiale dotée d'une capacité industrielle sur les deux plus grands marchés de véhicules électriques au monde, les États-Unis et la Chine, ainsi qu’un siège social et des réseaux de vente et de distribution en Europe. La Polestar 3 sera construite en Amérique, pour nos clients américains. Je me souviens de la réaction positive lorsque j'ai partagé pour la première fois la vision de Polestar ici aux États-Unis et je suis fier que notre premier VUS soit fabriqué en Caroline du Sud. Désormais, les USA ne seront plus un marché d'exportation mais un marché intérieur. —Thomas Ingenlath, PDG de Polestar L'annonce de fabrication du véhicule aux États-Unis souligne également l'engagement de Polestar sur le marché de détail américain, qui connaît une période d'expansion rapide. Polestar ouvrira environ 25 boutiques de vente au détail à travers le pays en 2021. Ces établissements offriront aux clients la possibilité de faire des essais routiers, un service de ramassage et de livraison gratuit et un service mobile pour les consommateurs qui ne peuvent encore profiter de boutiques Polestar. Polestar a été lancée en 2017 par Volvo Cars et Geely Holding. L'usine de Ridgeville a été ouverte en 2018 par Volvo Cars. La capacité de Polestar à partager un site de production avec Volvo Cars met en évidence les importantes synergies industrielles et financières qu'elle génère grâce à sa structure organisationnelle. La production aux États-Unis réduit les délais de livraison ainsi que l'impact environnemental associé au transport des véhicules sur la planète. Cela aura également un impact positif sur le prix de la Polestar 3. Tout cela rend la marque encore plus compétitive sur le marché de vente américain. —Dennis Nobelius, directeur de l'exploitation chez Polestar Polestar 3 lancera la nouvelle génération d'architecture de véhicule électrique de Volvo Car Group, qui a été conçue à partir de zéro. Le VUS qui offrira des performances électriques aérodynamiques comportera des fonctions de connectivité basées sur le système d'infodivertissement d’Android Automotive OS de Google, ainsi que des fonctionnalités de conduite autonome haut de gamme axées sur la sécurité. La production de la Polestar 3 devrait débuter en 2022. Volvo Cars investira 118 millions de dollars supplémentaires (145 million $ CAD) dans son usine de Ridgeville, en Caroline du Sud, pour construire la Polestar 3 sur l'architecture électrique de nouvelle génération de Volvo Car Group, pour sa filiale Polestar Cars. L'usine de Ridgeville produit actuellement la berline de luxe Volvo S60 pour les marchés américains et le marché d'exportation. La Polestar 3 entièrement électrique rejoindra la S60 et la prochaine génération de voitures Volvo électriques issues de la même usine. La nouvelle de l'expansion de Polestar fait suite à l'annonce récente selon laquelle la société a levé 550 millions $ USD (678 millions $ CAD) auprès d'un groupe d'investisseurs externes en avril dernier. La société a confirmé qu’elle envisageait de profiter pleinement de futures opportunités de financement. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Ford Motor s'attend à ce qu'environ la moitié des ventes du modèle de luxe Lincoln soient des véhicules tout électriques d'ici 2026, car elle prévoit proposer de nouveaux véhicules électriques dans son portefeuille de véhicules au cours de la prochaine décennie, a annoncé la société.
Ford avait déjà annoncé le mois dernier qu'elle accélérerait le déploiement des véhicules électriques dans le cadre d'un nouveau plan de restructuration, appelé « Ford + », dirigé par le PDG Jim Farley. Le plan vise à générer 40 % du volume des ventes mondiales de Ford via les véhicules électriques d'ici 2030. "Lincoln inaugurera une nouvelle ère de véhicules électriques à l'échelle mondiale, et nous prévoyons proposer un portefeuille complet de véhicules Lincoln électriques dans le monde d'ici la fin de la décennie", a déclaré la présidente de Lincoln, Joy Falotico, lors d'un point de presse. Les cibles VÉ de Lincoln sont loin de son plus grand rival américain, Cadillac. La marque de luxe General Motors prévoit de n'offrir que des véhicules électriques d'ici 2030. Ni Lincoln ni Cadillac n'offrent de véhicules entièrement électrique dans leurs gammes actuelles alors qu'ils tentent de rattraper le leader des véhicules électriques Tesla. Le projet Cadillac est partie prenante d’un objectif plus précis de GM qui aspire vendre exclusivement des véhicules électriques d'ici 2035. Falotico a déclaré que Lincoln continuerait d’offrir des véhicules électriques hybrides rechargeables ainsi que des véhicules à essence en période de transition vers les véhicules électriques. Elle a refusé de fixer un calendrier pour que l’arrivée de la gamme 100 % électrique, affirmant que cela dépendra de la demande des clients, en particulier sur ses marchés d'Amérique du Nord et de Chine. "Nous allons tout faire pour être une marque entièrement électrique, mais nous le ferons au fur et à mesure que les clients l'adopteront", a-t-elle déclaré à CNBC. La division Lincoln a annoncé qu'elle lancerait un nouveau véhicule électrique pour la Chine et l'Amérique du Nord l'année prochaine alors que la marque célèbre son 100e anniversaire. Elle rejoindra les VUS hybrides rechargeables Aviator et Corsair. Lincoln a annoncé son intention de lancer quatre nouveaux véhicules électriques, mais elle n'a pas divulgué de calendrier spécifique pour ces véhicules. Falotico a également refusé de préciser si les nouveaux véhicules électriques de Lincoln partageraient des noms avec leurs quatre véhicules actuels, y compris le célèbre VUS Navigator. The News Motion
Contribution: André H. Martel
Honda a annoncé la semaine dernière des objectifs clés pour les ventes de véhicules électrifiés en Amérique du Nord, avec un plan visant à fabriquer des véhicules électriques et à pile à combustible (BEV et FCEV) pour représenter 100% de ses ventes de véhicules d'ici 2040, soit une progression de 40%. d'ici 2030 et 80% d'ici 2035.
Honda et GM développent conjointement deux modèles de véhicules électriques de grande taille utilisant les batteries Ultium de GM. Honda prévoit introduire ces modèles sur le marché nord-américain en tant que modèles 2024, une Honda et une Acura.
À partir de la seconde moitié de cette décennie, Honda lancera une série de nouveaux modèles de véhicules électriques qui adopteront l’identifiant (e) Architecture, une toute nouvelle génération de véhicules électriques de Honda. Ces modèles de VÉ seront d'abord introduits sur le marché nord-américain, puis partout sur la planète. En Chine, Honda s'efforcera d'obtenir une part des ventes de 40% de BEV / FCEV d'ici 2030, 80% d'ici 2035 et 100% d'ici 2040. En Chine, la société a introduit des modèles de VÉ tout en utilisant les ressources locales; Honda va encore accélérer cette approche à partir de maintenant. La société prévoit introduire 10 modèles électriques de marque Honda d'ici cinq ans. En tant que premier des 10 modèles, le modèle de série basé sur le Honda VUS e: devrait être mis en vente au printemps 2022.
Honda VUS e: prototype présenté à Shanghai 2021
Honda compte sur ses ressources locales, incluant le renforcement de sa collaboration avec CATL pour la fourniture de batteries. Au Japon, Honda s'efforcera d'atteindre une part des ventes de BEV / FCEV de 20% d'ici 2030, 80% d'ici 2035 et 100% d'ici 2040. En incluant les véhicules hybrides électriques, son objectif est d'électrifier 100% de ses ventes d'unités automobiles au Japon d’ici 2030, incluant l’introduction en 2024 d'un modèle électrique dans le segment des voitures K. Honda continuera de faire avancer l'électrification de ses mini-véhicules avec des modèles hybrides électriques et des tout électriques. En ce qui concerne les batteries, Honda s’efforcera de favoriser une production et un approvisionnement local au Japon, ce qui contribuera également à la croissance des industries nationales japonaises. Relativement au programme de mobilité as a service (MaaS)* Honda a pour objectif de mettre sur le marché japonais du MaaS au milieu de la décennie, le Cruise Origin, un véhicule électrique autonome que Honda développe actuellement conjointement avec GM et Cruise. Pour atteindre cet objectif, Honda effectuera des essais au Japon dès cette année. Honda officialise ses objectifs visant à atteindre la neutralité carbone pour tous les produits et activités de l'entreprise d'ici 2050, ainsi que son objectif zéro accident de la route impliquant des automobiles et des motocyclettes Honda dans le monde d'ici 2050. Technologie de batterie avancée Afin d'assurer la compétitivité avancée des futurs véhicules électriques Honda, Honda a également annoncé son objectif de rendre disponibles des batteries à électrolytes pour les nouveaux modèles Honda électriques qui seront mis sur le marché dans la seconde moitié des années 2020. Honda mène des recherches indépendantes sur les batteries à électrolytes afin d'en augmenter la capacité et de réduire le coût des batteries de nouvelle génération pour ses véhicules électriques. Selon les résultats de cette recherche en laboratoire, Honda devra valider la technologie de production à l'aide de tests et de projets pilotes. Technologie des piles à combustible. Honda continue de considérer la technologie des piles à combustible comme un autre pilier soutenant le défi de la neutralité carbone, avec l'espoir que l'hydrogène deviendra plus largement accepté comme source d'énergie renouvelable. Honda a une longue histoire dans la recherche, le développement et la commercialisation de technologies de piles à combustible, et tout en poursuivant sa collaboration actuelle avec GM, Honda s'efforcera de réduire les coûts et de créer une «société de l'hydrogène» en élargissant sa gamme de FCV et en utilisant des piles à combustible pour une large gamme d'applications, y compris les camions commerciaux et les sources d'énergie fixes et mobiles. Efforts d'énergie renouvelable en Amérique du Nord Honda s'engage en outre à utiliser une énergie 100% renouvelable pour ses opérations manufacturières et a déjà pris des mesures pour atteindre cet objectif. Honda a conclu des accords à long terme d'achat d'énergie virtuelle (VPPA) pour utiliser l’énergie éolienne et solaire renouvelable qui permettront de couvrir plus de 60% de l'électricité utilisée par Honda en Amérique du Nord. Les accords combinés de Honda pour la production de 320 MW de capacité de production renouvelable se traduisent par l'achat de 1,012 million de MWh d'électricité par an, compensant plus de 800 000 tonnes métriques d'émissions de CO 2 annuellement, soit l'équivalent d’émissions de CO2 de 100 000 foyers américains liées à la consommation d’énergie des ménages. Ces VPPA permettent à Honda de compenser entièrement l'électricité fournie par le réseau à forte intensité de carbone utilisée dans ses activités de fabrication d'automobiles en Ohio, en Indiana et en Alabama. En plus des VPPAs, Honda a été un chef de file dans l'installation d'énergie renouvelable sur ses sites de production, y compris plusieurs panneaux solaires sur les toits générant 5 800 mégawattheures (MWh) par an dans des installations de Californie et du Connecticut, et deux éoliennes produisant 10 000 MWh par an dans une usine de transmission automobile dans l'Ohio. *Mobility-as-a-Service est un type de service qui, via un canal numérique commun, permet aux utilisateurs de planifier, réserver et payer pour plusieurs types de services de mobilité. Le concept décrit un passage des modes de transport personnels à la mobilité fournie en tant que service. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Depuis un certain temps, Volkswagen allègue que l’ID.4 sera la «voiture populaire des véhicules électriques». Peter Vella explique pourquoi l'annonce de la semaine dernière des prix canadiens pour l'ID.4 confirme cet énoncé.
La nouvelle Volkswagen ID.4 qui sera disponible au Canada en 2021, change la donne, pas tant sur le plan technique que sur celui du marketing. En plus des caractéristiques tenant compte de la réalité canadienne, la meilleure nouvelle est : que les Canadiens n'ont pas à prendre le prix d'une voiture américaine et à le multiplier par le taux de change. VW a précisé que le coût de base de l'ID.4 sera de 44 955 $ au nord du 49e parallèle, une annonce bienvenue par rapport aux prix des autres véhicules. Le coût d’achat rend le véhicule admissible au rabais fédéral du Canada sur les véhicules électriques de 5 000 $ et aux rabais provinciaux disponibles actuellement offerts. En termes de design et de prix, la Volkswagen est plus une voiture traditionnelle que certains véhicules électriques et cette caractéristique à elle seule pourrait attirer plus de nouveaux acheteurs de véhicules électriques. Des plans ambitieux L'arme de VW est l'économie d'échelle. L'usine de Zwickau en Allemagne (où les ID.3 et ID.4 sont assemblés) approche actuellement son objectif de production de 1 500 voitures par jour. VW ouvrira bientôt une installation similaire à Chattanooga, au Tennessee, et une troisième à Anting (Shanghai), en Chine. Si vous ajoutez les différentes marques du groupe VW telles que SEAT, Skoda et Audi, vous ne serez pas surpris d’apprendre que le groupe Volkswagen prévoit 16 sites d'assemblage de véhicules électriques et six usines de fabrication de batteries dans le monde. Est-ce que tout cela nous aide au Canada? Posons-nous la question. Certes, comparer des véhicules VÉ aux véhicules à émissions est comme comparer des pommes et des oranges. Cependant, nous utiliserons le coût d’acquisition (PDSF) de chacun des véhicules mentionnés pour cet exercice. Une façon de décider lequel des véhicules correspond le mieux à vos attentes. À moins que l’autonomie ne soit mentionnée la variance de prix d'un modèle est principalement due aux commodités et aux caractéristiques de sécurité. Visitez le site Web de Volkswagen of America et vous verrez qu'au sud de la frontière le prix de base de l'ID. 4 est de 40 000 $ USD. Sur la base d'un taux de change normal, le même modèle canadien devrait coûter 52 000 $ CAN. Cependant, sur le site Web de VW Canada, nous voyons que le même modèle vaudra 45 000 $ CAD. De plus, la version canadienne sera également équipée d'une pompe à chaleur. Cela évitera de gaspiller l’énergie de la batterie pour chauffer l'intérieur de la voiture. En prime pour ceux qui font beaucoup de millage, les ID.4 bénéficieront de deux ans de recharge rapide et gratuite avec le réseau Electrify Canada. S'il y a un inconvénient, c'est que toutes les options disponibles sont incluses dans un seul forfait (8 000 $), et comme pour les chaînes de télévision groupées, si vous désirez des phares LED, vous devez ajouter un toit en verre. Un marché en pleine effervescence Le VUS intermédiaire est le secteur automobile qui connait la croissance la plus rapide dans de nombreuses régions du monde. Un grand pourcentage d'acheteurs canadiens cochent la case Traction intégrale (AWD), et l'ID.4 peut être équipée pour fournir l'énergie électrique à l'avant ainsi qu'aux roues arrière. Mais ce n'est pas le premier véhicule électrique à traction intégrale. L'Audi e-Tron, la Jaguar i-Pace et le Model X de Tesla sont déjà disponibles sur le marché, mais pour ceux-ci, vous devez débourser de 90 000 $ à 150 000 $. Nous pouvons également acheter le Model Y et la Ford Mustang Mach-E. Pour la Mach-E la traction intégrale est en option et elle vous coutera alors 70 000 $. La Tesla présente des avantages par rapport à la Volkswagen en termes d'autonomie, de performances et de son système de suralimentation. Le prix du345678 Model Y de base incluant la traction intégrale se situe autour de 70 000 $. L'ID.4 peut-elle réduire le prix tout en offrant toujours un VÉ AWD de qualité? La réponse pour les acheteurs canadiens réside peut-être dans le choix de l'ID.4 «Pro AWD» avec deux moteurs à traction intégrale, 400 kilomètres d'autonomie et 301 chevaux. Ce modèle sera disponible pour la somme de 50 000 $. Pour ce prix, vous obtiendrez des équipements de série créés pour le marché canadien tels que les sièges avant chauffants, le volant chauffant, le parebrise chauffant ainsi que la pompe à chaleur. En raison du prix surprenant de 49 995 $, la version à traction intégrale est également admissible à la remise fédérale de 5 000 $. C'est le premier et le seul AWD électrique à bénéficier de cette subvention. L'ID.4 est-elle à la hauteur des performances du modèle Y? Un «non» catégorique S'agit-il d'un VUS électrique à traction intégrale pour 20 000 $ de moins que le «modèle Y»? Un «Oui» catégorique. Trouver les bons comparables Cependant, Volkswagen n'est pas réellement concerné par ces types de comparaison. Ils souhaitent plutôt rivaliser avec les poids lourds de la gamme des VUS à combustion interne de taille moyenne. Il convient de noter qu'en raison de nouveaux paradigmes de conception (inhérents aux plateformes de VÉ), l'espace intérieur de l'ID.4 est nettement plus grand que la plupart des VUS de taille moyenne. Un exemple de comparable est le propre Tiguan de VW (30 000 $ - 40 000 $) et le «4» peut se comparer aux plus gros VUS commandant un prix plus élevé. Cependant, restons concentrés sur ce segment du marché. De toute évidence, il y a des facteurs autres que le prix (comme les coûts d'exploitation) à prendre en compte, mais pour l'instant, il n’est question que du PDSF. Pour Volkswagen, les véritables compétiteurs au Canada seraient alors le Honda CRV et le Toyota RAV4, dont les prix se situent entre 30 000 $ à 45 000 $ pour leurs modèles à combustion interne à traction intégrale. Les prix de leurs modèles hauts de gamme (50 000$) s’approchent de leur 50 000 $, mais quand il est question d’un prix moyen, la différence est toujours substantielle. Parmi la gamme Toyota RAV4, certains modèles ont relevé le défi d'améliorer la consommation de carburant du VUS à traction intégrale et de réduire ses effets négatifs sur l'environnement. C’est également intéressant de les comparer aux ID.4, car ils ont certainement des coûts d'exploitation inférieurs à ceux de leurs frères et sœurs ICE. Le RAV4 Hybrid AWD a largement contribué à assainir l'image du VUS et à offrir à de nombreux conducteurs leur première expérience d'une certaine forme de mobilité électrique. Les prix de la RAV4 hybride non rechargeable AWD varient entre 35 000$ et 44 000$. En tant qu’hybride rechargeable (ou PHEV), la RAV4 Prime permet de rouler 65 kilomètres en mode électrique avant de reprendre un mode hybride . Elle se vend entre 45 000 $ et 52 000 $. La Mitsubishi Outlander PHEV est offerte avec des spécifications similaires à la Prime et se vend à des coûts similaires. Les deux PHEV mentionnées ajoutent un deuxième moteur électrique sur l’essieu arrière pour ajouter la capacité AWD. Hélas, ces véhicules ont les mêmes exigences d’entretien que la plupart des moteurs à combustion interne modernes. Avec le prix compétitif de l'ID.4 Pro AWD, la différence de prix avec la meilleure technologie hybride n’est désormais que de 5 000 $ à 6 000 $. Cette différence de prix entre les VUS concurrents qui sont uniquement propulsés par un moteur à combustion interne et un véhicule purement électrique se réduit rapidement. En incluant le coût de fonctionnement dans cette équation, un conducteur à kilométrage élevé voudra peut-être réfléchir à deux fois avant d’acheter son prochain véhicule. VW lance un défi aux fabricants qui sont sur le point de mettre sur le marché de nouveaux véhicules électriques. Hyundai (IONIQ 5), Kia (EV6) et Nissan (Ariya). Ceux-ci devront aiguiser leurs crayons. Une plus grande accessibilité signifie plus de voitures propres sur les routes canadiennes; et maintenant, également hors routes. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
UN PUISSANT LIEN ENTRE PUBLICITÉ ET VENTES DE GROS VÉHICULES, SELON UNE NOUVELLE ÉTUDE D'ÉQUITERRE6/4/2021
Un rapport lancé par Équiterre met en lumière l’omniprésence et l’influence de la publicité automobile au Canada, dont celle faisant la promotion des véhicules énergivores, qui composaient d’ailleurs 79,9% des nouveaux véhicules personnels vendus en 2020: un triste record battu année après année depuis près d’une décennie.
Le rapport recommande aussi aux gouvernements de mettre en place des politiques publiques restrictives et ambitieuses vis-à-vis l’industrie automobile s’il veut freiner la hausse des véhicules énergivores sur ses routes : un phénomène aux conséquences néfastes pour la société et l’environnement. « Les véhicules vendus sont de plus en plus gros, de plus en plus lourds et de plus en plus énergivores. Cette tendance alarmante va à l’encontre des objectifs climatiques des gouvernements. Pour la renverser, il faut mieux encadrer les pratiques publicitaires », affirme Andréanne Brazeau, analyste en mobilité chez Équiterre. « D’autres pays ont déjà fait preuve de leadership pour contrer ce phénomène. Le Royaume-Uni, la Belgique et la Nouvelle-Zélande ont déjà pris des mesures en ce sens en règlementant la publicité. C’est illogique de vouloir interdire les véhicules à essence dans quelques années, tout en laissant la publicité vendre les modèles qui en consomment davantage », ajoute-t-elle. Le rapport soulève entre autres trois problématiques liées à la publicité de l’industrie automobile qui contribuent à alimenter la situation actuelle : Le contenu des publicités comporte d’importantes lacunes pour communiquer les coûts individuels et collectifs, les enjeux de sécurité et, bien sûr, les impacts environnementaux de ce type de véhicule. Dans les journaux et les magazines canadiens, les camions légers sont représentés en abondance par rapport aux plus petites voitures : 79% des publicités automobiles font la promotion de ces véhicules. En 2019, le secteur automobile était le deuxième plus grand investisseur en publicité numérique au Canada: sa part s’élevait à 19%, soit 1,6 milliard de dollars, tout juste derrière le commerce au détail, dont la part représentait 21%. UN PROBLÈME DE SÉCURITÉ ET DE SANTÉ PUBLIQUE Comment régler le problème? « Avant toute chose, il faudra identifier la prolifération des VUS et autres véhicules énergivores comme un enjeu de sécurité et de santé publique, comme on l’a fait avec le tabagisme ou les publicités destinées aux enfants », explique Andréanne Brazeau. Équiterre
Contribution: André H. Martel
En 2020, le quart des émissions du Canada était imputable au secteur des transports, ce qui en fait un secteur clé dans l’effort collectif pour atteindre les objectifs de 2030 et de 2050. Quand on observe les choix de consommation des Canadien.ne.s en matière de véhicules, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Entre 1990 et 2018, le nombre de véhicules utilitaires sport (VUS), camionnettes et fourgonnettes a augmenté de 280% dans le parc automobile canadien. Ce segment des camions légers a atteint un sommet historique de 79,9% des ventes de véhicules neufs en 2020.
CONSTATS
UNE SÉRIE D’ÉTUDES POUR EXPLIQUER LE PHÉNOMÈNE C’est dans ce contexte qu’Équiterre, en collaboration avec Polytechnique Montréal, CIRANO et HEC Montréal a lancé une vaste étude déclinée en plusieurs rapports s’intéressant à la hausse des camions légers au Canada. L’objectif de cette recherche est de comprendre la préférence croissante de la population canadienne pour les camions légers, qui sont aussi énergivores et surdimensionnés, et de proposer des pistes de solutions afin d’inverser cette tendance. RAPPORT 1 SANS LIMITE : LA PUBLICITÉ AUTOMOBILE AU CANADA Le premier rapport explore les stratégies et pratiques publicitaires de l’industrie automobile pour promouvoir les camions légers. Consultez le rapport Consultez le résumé illustré Il répond aux questions suivantes :
RECOMMANDATIONS D’ÉQUITERRE « Nous avons une dépendance collective aux camions légers. Il nous faut maintenant un traitement-choc pour nous en défaire. Alors que le Canada est en retard sur ses objectifs climatiques et que la plupart des secteurs réduisent leurs émissions de GES, celles du secteur des transports augmentent, et les pratiques publicitaires exacerbent cette tendance. » – Andréanne Brazeau, analyste en mobilité Afin que le Canada travaille efficacement à l’atteinte de la carboneutralité d’ici 2050, il est impératif que les gouvernements jouent un rôle actif pour arrimer le cadre règlementaire auquel la publicité automobile est soumise avec les objectifs climatiques du pays et réorienter les choix de consommation en matière de transport. Les principales recommandations d’Équiterre sont les suivantes :
Créer un code canadien de la publicité automobile qui comprendrait l’obligation d’afficher les émissions de CO2 et/ou la consommation de carburant et qui restreindrait la représentation de la nature Mettre sur pied un mécanisme de validation du contenu des publicités automobiles avant leur diffusion 5. Réaliser davantage de campagnes de promotion de la mobilité durable RAPPORT 2 (À VENIR) QU’EST-CE QU’UN CAMION LÉGER? Par Polytechnique Montréal POUR ALLER PLUS LOIN Un système de redevance-remise pour faciliter l’adoption de véhicules propres au Canada SOUTIEN FINANCIER Pour réaliser cette recherche, Équiterre bénéficie du financement en vertu du Programme de contributions pour les organisations sans but lucratif de consommateurs et de bénévoles d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada. Les opinions exprimées dans ce document ne sont pas nécessairement celles d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada ou du gouvernement du Canada. Équiterre
Contribution: André H. Martel
Plus de 30 nouvelles voitures électriques Audi rouleront sur nos routes d'ici la fin de 202510/2/2021
20 des quelque 30 modèles seront des voitures entièrement électriques tandis que les autres seront des hybrides
Audi a dévoilé l' e-tron GT, son nouveau Gran Turismo tout électrique haut de gamme. En nous donnant un bref aperçu de son parcours vers la mobilité propre et durable, le président du conseil d'administration d'Audi AG, Markus Duesmann, a déclaré: «Audi lancera plus de 30 voitures électriques d'ici la fin de 2025. 20 d'entre elles seront tout électriques. »
Cela signifie qu'Audi électrifiera ses modèles à moteur ICE, les convertissant en véritables hybrides puissants. En fait, Audi a déjà sorti l' hybride Q7, l' hybride Q8 , l' hybride A6 et même le nouvel hybride A3 sur le marché mondial. Le constructeur automobile d'Ingolstadt n'a pas encore révélé de feuille de route pour ses modèles électriques, mais Duesmann a déclaré que la prochaine Audi entièrement électrique, un modèle compact, sera lancée en avril 2021.
Nous pensons que le prochain modèle pourrait être le Q4 e-tron et le VUS-coupé Q4 e-tron Sportback. Dévoilé en 2019 au Salon de l'automobile de Genève, le VUS Q4 e-tron devrait être le véhicule phare électrique actuel de l'e-tron entrée de gamme d'Audi, jusqu'à ce que l’on produise un plus petit modèle.
En termes de positionnement, il se situera entre les Q3 et Q5 dans le portefeuille du constructeur automobile. Le Q4 e-tron est alimenté par deux moteurs électriques développant 302PS de puissance et 460Nm de couple. Il s’agit d’un véhicule quatre roues motrices qui peut passer de 0 à 100 km / h en 6,3 secondes. Le moteur électrique est alimenté par une batterie de 82 kWh qui revendique une autonomie de plus de 450 km.
Audi n'est pas le seul constructeur à se concentrer sur la mobilité verte, les constructeurs automobiles de luxe Mercedes-Benz et BMW veulent également mettre sur le marché des voitures électriques. Les prochains modèles entièrement électriques des fabricants concurrents d'Audi seront respectivement l'EQS et l'i4.
Zigwheels
Contribution: André H. Martel
GM s’est donnée comme objectif de devenir carboneutre d'ici 2040 en se basant sur les avancées scientifiques.
GM a collaboré avec le Fonds de défense de l'environnement pour planifier un avenir entièrement électrique et éliminer les émissions des nouveaux véhicules légers d'ici 2035.» L’année 2035 correspond au calendrier fixé par plusieurs pays, incluant pour le moment seulement deux États américains, pour éliminer progressivement les véhicules à combustion. Cette annonce a fait les grands titres mais risque d’avoir peu d’impacts à court terme. En effet, bien des choses peuvent changer avant que l'entreprise n'ait à prendre les mesures pour respecter un délai de 14 ans. Cependant, GM a insisté sur le fait que cet objectif, certes ambitieux, sera appuyé par des actions concrètes à court terme. Plus spécifiquement, GM mettra sur le marché 30 modèles entièrement électriques dans le monde d'ici le milieu de la décennie et 40% des modèles américains proposés par la société seront des véhicules électriques d'ici la fin de 2025. GM veut investir 34.5 milliards $ CAD pour développer des véhicules électriques et autonomes au cours des cinq prochaines années, contre 25.6 milliards $ CAD prévus avant le début de la pandémie du COVID-19. » «Plus de la moitié des dépenses en capital et des équipes de développement de produits de la compagnie seront consacrées aux projets de véhicules électriques et électriques autonomes. Dans les années à venir, GM prévoit proposer à sa clientèle au moins un véhicule électrique parmi ses diverses marques incluant les multisegments, les VUS, les camions et les berlines. » «L'entreprise continuera parallèlement d’augmenter le rendement énergétique de ses véhicules à combustion interne traditionnels pour répondre aux règlementations en matière d'économie de carburant et de gaz à effet de serre.» Pour réduire les émissions de ses propres opérations, GM a pour objectif de s'approvisionner à 100% en énergie renouvelable pour alimenter ses sites américains d'ici 2030 et ses sites mondiaux d'ici 2035, cinq ans plus tôt que prévu par l'entreprise. GM travaillera également avec les fournisseurs de sa chaine d’approvisionnement pour réduire les émissions, accroître la transparence et s'approvisionner en matériaux plus durables. Le développement de l’infrastructure de recharge fait également partie du projet: GM collabore avec EVgo pour tripler la taille du plus grand réseau public de recharge rapide du pays en ajoutant plus de 2 700 nouvelles bornes de recharge rapides d'ici la fin de 2025. Les nouvelles bornes seront alimentées par une énergie 100% renouvelable. » Mary Barra, présidente-directrice générale de GM a déclaré : «General Motors se joint aux gouvernements et aux entreprises du monde entier qui travaillent pour établir un monde plus sûr, plus vert et meilleur». Nous encourageons les autres manufacturiers à s’impliquer pour avoir un impact significatif sur notre industrie et sur l'économie dans son ensemble.» Fred Krupp, président du Environmental Defence Fund a déclaré : «Cette décision de prendre des mesures pour éliminer la pollution de tous les nouveaux véhicules légers d'ici 2035 est essentielle dans les futurs plans d'affaires de tout constructeur automobile. EDF et GM n’ont pas toujours été sur la même longueur d’ondes dans le passé, mais c'est un nouveau jour en Amérique, un jour où notre collaboration pour réaliser l'électrification des transports et favoriser des progrès climatiques basés sur la science et le partage équitable des opportunités économiques permettront le développement et la croissance de notre nation." Charged EVs
Contribution: André H. Martel
La dernière étude sur l'utilisation des véhicules électriques effectuée par la compagnie Geotab, le spécialiste du suivi et de la gestion de flottes, constate que les entreprises nord-américaines qui retardent l'électrification de leurs flottes risquent de nuire à leur santé financière.
Les avantages financiers pour l'électrification des flottes se concrétisent de jour en jour. Une nouvelle étude de Geotab , une entreprise spécialisée dans le suivi et la gestion de flottes basée à Oakville, en Ontario, a démontré que les entreprises nord-américaines qui continuent d'utiliser des véhicules à combustion au lieu de véhicules électriques gaspillent leur argent. L'étude a évalué 179 000 véhicules électriques (voitures, VUS et fourgonnettes) dans 3 500 entreprises nord-américaines. Ces entreprises représentent 24 secteurs d’activités. Le projet avait pour objectif d’évaluer les taux d'utilisation quotidiens réels des véhicules et les conditions de température pendant une année complète et de les comparer aux performances des véhicules électriques disponibles sur le marché. Cet exercice a permis de comparer le coût total de possession entre les véhicules thermiques et électriques. Dans un courriel adressé à Electric Autonomy Canada, Charlotte Argue, directrice principale de l'électrification de flotte chez Geotab, déclarait : «J'ai été ravie des résultats parce que nous n'avions jamais évalué l’utilisation des VÉ sur une si grande échelle». «L'examen des données nous confirme que les exploitants de flottes perdent de l'argent en ne les électrisant pas. Nous avons identifié deux avantages pour les flottes de véhicules légers: des diminutions de coûts mais également la réduction d'émissions. " Une décision logique et des économies Selon Argue, les flottes qui ont fait une transition précoce ou qui ont démarré l'année dernière profitent déjà de plusieurs avantages: économies financières; recharge de nuit à faible coût; réduction des coûts et des temps d'arrêt pour l'entretien des véhicules, et de généreux incitatifs gouvernementaux. Par contre, les flottes qui n’adhèrent pas encore à la révolution gaspillent leur capital et assistent impuissants à la croissance rapide de leurs concurrents. Avant d’évaluer l’impact financier, l'étude de Geotab a analysé l’autonomie des véhicules électriques et l'adaptabilité des flottes. Cette analyse a révélé que dans près de 50% des cas, il existe sur le marché un véhicule électrique offrant une autonomie qui peut répondre à plus de 98 % de leurs besoins quotidiens. Selon Charlotte Argue, directrice principale, électrification de flotte, Geotab. «Certains exploitants de flottes se privent de véhicules électriques parce qu’ils négligent d’évaluer le potentiel de leurs véhicules. On peut facilement surestimer la distance parcourue par nos véhicules chaque jour si l'on ne valide pas systématiquement les données de kilométrage. C'est pourquoi l'exploitation de toutes les données est cruciale.» En ce qui concerne les économies potentielles, une flotte de véhicules électriques pourrait actuellement représenter un coût de possession inférieur à une flotte à combustion sur une durée de vie de sept ans sans tenir compte des incitatifs offerts à l’achat. Toujours selon Argue. «Le simple fait de comparer le prix d’achat d'un VÉ à un véhicule à combustion favorise ce dernier. Par contre, une évaluation du coût total de possession démontre que dans la plupart des cas, un véhicule électrique permettra à une flotte d'économiser de l'argent à long terme, ce qui devrait justifier des dépenses initiales plus élevées » Hybrides rechargeables et incitatifs Si on inclut les hybrides rechargeables dans l'analyse, la possibilité de réaliser des économies est encore plus grande. La recherche de Geotab a révélé que 64% des véhicules appartenant à des flottes pourraient passer à une option comparable entièrement électrique ou hybride rechargeable pour moins cher, pour la même durée de vie de sept ans sans même inclure les incitatifs. L'étude s'est également penchée sur l'impact des incitatifs gouvernementaux. Bien que la valeur des incitatifs disponibles varie d'une province à l'autre, Geotab a constaté que même avec une modeste remise de 2 000 $, 87% des flottes auraient un avantage pécunier à passer aux VE. Par contre, un incitatif de 4 000 $ favorise 95% de tous les parcs de véhicules, offrant une économie moyenne de 6 000 $ par véhicule sur une durée de vie de sept ans. Accélérer l'adoption Les experts de l'industrie et les observateurs espèrent que 2021 sera l'année de la camionnette électrique. Actuellement, la transition des flottes vers l'électrique semble de plus en plus attrayante pour les entreprises qui utilisent déjà des modèles résistants. Elles pourront maintenant tester des véhicules qui ressemblent à leurs véhicules traditionnels, ce qui pourrait rassurer les entreprises qui, jusqu’à maintenant, étaient hésitantes. «Les VÉ peuvent répondre aux attentes de nombreuses flottes dans de nombreux secteurs. Ce qui a été remarquable dans cette étude, c'est le nombre d’entreprises qui pourraient bénéficier de cette réduction de coûts», écrit Argue, qui affirme également que plus d'incitatifs, une meilleure éducation et un meilleur accès aux outils d'évaluation seraient essentiels pour assurer une rapide transition. De son côté, Geotab a créé Geotab Energy , une nouvelle division dont la mission est de supporter les services publics pour leur faciliter la gestion de nouveaux véhicules électriques et de nouveaux réseaux de bornes de recharge. Geotab Energy a été lancée en Amérique du Nord en janvier, avec des plans d'expansion internationale. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Jeep veut s'imposer comme la marque de VUS la plus verte au monde dans une démarche qui permettra à l'entreprise de bénéficier d’avantages synergétiques de son association avec le groupe PSA.
Lors d'un récent entretien avec des membres des médias, le patron de Jeep, Christian Meunier, a indiqué que le constructeur automobile «souhaitait devenir une machine verte impressionnante ». Alors que de nombreux constructeurs automobiles empruntent la voie de l'électrification uniquement pour se conformer aux règlementations sur les émissions, Meunier a plutôt confirmé que le couple élevé de ces groupes motopropulseurs améliore les capacités tout-terrain des VUS. Il a confirmé qu'un Jeep Wrangler 4xe avait récemment traversé le difficile Rubicon Trail dans la chaîne de montagnes de la Sierra Nevada en Californie, roulant uniquement en mode électrique.
«Ce qui est le plus important, c'est de faire de notre produit la Jeep la plus performante et la plus excitante qui soit», a déclaré Meunier. «Un couple élevé, une conduite silencieuse, une accélération exceptionnelle, voilà la solution idéale. Jeep et l'électrification c’est naturel. Notre ambition est de devenir la marque de VUS la plus verte au monde.
Jeep veut partager sa vision d’un avenir vert avec une nouvelle campagne publicitaire, similaire à sa campagne européenne vantant les avantages de l'électrification du Renegade et du Compass. Interrogé par le magazine Auto News sur la façon dont Jeep bénéficiera de la fusion entre FCA et PSA, Meunier a refusé d’élaborer sur le sujet. Cependant, il a confirmé que le potentiel était énorme. «Il est très clair que Jeep bénéficiera beaucoup de la fusion», a-t-il déclaré. «Il y a évidemment beaucoup de potentiel tel que le partage de la plateforme, du groupe moto propulseur, la réduction des coûts et beaucoup d’autres avantages supplémentaires. Il existe de nombreuses opportunités de synergies et un énorme potentiel de développement de notre capacité manufacturière. » Carscoops
Contribution: André H. Martel
L'Afrique présente une opportunité passionnante dans le domaine de l'électromobilité. Les faibles niveaux de motorisation de l'Afrique présentent une opportunité de développement rapide, comme dans l'industrie des télécommunications.
Actuellement, la transition vers l'électromobilité dans les marchés développés se produit beaucoup plus rapidement que prévu. Le marché européen est actuellement en pleine croissance, avec des marchés en pleine croissance comme le Royaume-Uni, l' Allemagne et la France qui voient tous d'énormes augmentations de la part de marché des véhicules électriques rechargeables. L'Afrique pourrait également rejoindre rapidement cette révolution des VÉ . L'une des pistes serait d'encourager les importations de véhicules électriques d'occasion, car la plus grande partie des véhicules importés en Afrique et ceux que la majorité des gens peuvent se permettre sont des véhicules d'occasion. L'augmentation du nombre de modèles disponibles incluant des véhicules neufs, contribuerait certainement à favoriser l'adoption. Plusieurs pays africains font activement la promotion de la production locale de véhicules automobiles pour accélérer l'industrialisation et la croissance économique, et ainsi accroître les opportunités d’emplois. Quelques constructeurs automobiles ont déjà répondu à l'appel en ouvrant des usines d'assemblage, telles que les usines Volkswagen au Rwanda, au Kenya et au Ghana . Mais ces usines ont été conçues par assembler des véhicules à moteur à combustion interne (ICE). Au Ghana, l'usine de Volkswagen assemble des versions ICE des VUS incluant la Tiguan, la Tremont, la Passat, la Polo et la camionnette Amarok. VW vise la production d'environ 5 000 véhicules la première année, et prévoit augmenter la production en fonction de la demande. En revanche, en Éthiopie Hyundai produira certains véhicules électriques! Marathon Motor Engineering, est le fruit d’un partenariat entre Hyundai Motor Company et le champion olympique Haile Gebrselassie. L’entreprise a entrepris l’assemblage de la Hyundai Ioniq entièrement électrique en Éthiopie. Hyundai semble souhaiter prendre sérieusement la position dominante en Afrique, car le groupe Stallion en partenariat avec Hyundai assemble également le Hyundai Kona EV à Lagos, au Nigeria. Les objectifs de production n’ont toujours pas été publiés, mais la gamme et le prix indiqués sur le site autojosh.com semblent indiquer qu'il s'agit de la version de 64 kWh qui est actuellement en cours d'assemblage au Nigeria. Le Kona EV coûtera environ 62 000 $.
Il est temps de voir plus de nouveaux véhicules électriques assemblés en Afrique, et c'est intéressant de voir le Nigéria, un important producteur de pétrole sur le continent, promouvoir l'assemblage des véhicules électriques. Il serait souhaitable que davantage de pays suivent l'Éthiopie et le Nigéria pour attirer un OEM* tel que Hyundai pour assembler des véhicules entièrement électriques.
Il faut également espérer que l'Afrique du Sud se joindra bientôt à ces pays pour produire des véhicules entièrement électriques. L'Afrique du Sud est un producteur majeur de véhicules sur le continent africain, et la majorité de ces véhicules sont destinés au marché d'exportation, elle pourrait cibler plus spécifiquement les pays qui mettent en place des mesures plus agressives pour limiter les ventes de nouveaux véhicules à combustion. Le Royaume-Uni a annoncé cette semaine qu'il devançait son interdiction des ventes de nouveaux véhicules à combustion à 2030 , dans seulement 9 ans. Pour sa part, le Zimbabwe tente de ressusciter son industrie d'assemblage de petits véhicules. Le Zimbabwe importe tous ses combustibles fossiles et connaît des pénuries chroniques de carburant depuis des années. Les VÉ pourraient être la solution pour ce pays. Le prix de 62 000 $ pour la Kona est assez élevé, mais cette partie du monde a également besoin d'autant de modèles que possible, et c'est un début. Peut-être que les manufacturiers chinois mettront bientôt sur le marché des modèles moins chers pour vraiment accélérer l'adoption des véhicules électriques. *Un fabricant d'équipement d'origine ( OEM ) est une entreprise qui produit des pièces et des équipements qui peuvent être commercialisés par un autre fabricant. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Les scientifiques de deux des plus grands constructeurs automobiles américains savaient dès les années 1960 que les émissions de gaz des voitures étaient responsables du changement climatique, a révélé une enquête de plusieurs mois menée par E&E News.
Les découvertes de General Motors et Ford Motor Co. ont précédé des décennies de lobbying politique de la part des deux géants de l'automobile qui ont sapé les tentatives mondiales de réduction des émissions tout en bloquant les efforts américains pour rendre les véhicules plus propres. Les chercheurs des deux constructeurs automobiles ont trouvé des preuves solides dans les années 1960 et 1970 que l'activité humaine réchauffait la Terre. L'un des principaux coupables était la combustion de carburant fossiles, qui a libéré de grandes quantités de gaz responsables du réchauffement climatique, tels que le dioxyde de carbone, qui pourraient éventuellement déclencher la fonte des calottes glaciaires polaires ainsi que de potentielles nombreuses autres conséquences désastreuses. Un scientifique de GM a présenté ses découvertes à au moins trois hauts dirigeants de l'entreprise, dont un ancien président-directeur général. La haute direction de Ford a-t-elle reçu de telles informations de spécialistes? Rien ne nous permet de confirmer cette information. Mais dans les décennies suivantes, les deux fabricants alors qu’ils savaient que leurs produits réchauffaient la planète n’ont vraiment pas réagi à la situation. Au lieu de remplacer leurs modèles commerciaux alimentés par des combustibles fossiles, les entreprises ont investi massivement dans des camions et des VUS énergivores. À la même époque, les deux constructeurs automobiles ont fait don de centaines de milliers de dollars en privé à des groupes qui mettaient en doute le consensus scientifique sur le réchauffement climatique. ,Selon les données recueillies, entre 1985 et 1997, Ford a fait don de plus de 1,1 million de dollars à l'American Enterprise Institute et de 457 500 dollars à la Competitive Enterprise Institute. GM a donné respectivement 635 000 $ à AEI et 220 000 $ à CEI. Les spécialistes des deux groupes de réflexion ont déclaré que les préoccupations concernant le changement climatique étaient exagérées. De 2003 à 2008, GM a fait don de 325 000 $ supplémentaires à AEI et de 295 000 $ supplémentaires à CEI. Les dons se sont poursuivis même après que la CEI ait publié une publicité controversée en 2006 selon laquelle le CO2 était réellement bénéfique à l'humanité. Ce n'est qu'en 1996 que GM a présenté sa première voiture électrique commerciale, baptisée EV1, en réponse au resserrement de la règlementation sur les émissions en Californie. Mais le constructeur automobile n'a fabriqué que 1 117 unités avant d'arrêter l'EV1 en 2002, invoquant une demande limitée. C'était une histoire similaire chez Ford, qui en 1998 a présenté le Ranger EV, un pick-up compact tout électrique. Ford n'a fabriqué que 1 500 véhicules électriques Ranger de 1998 à 2002, et lorsque la Californie a réduit en 2003 ses normes concernant les véhicules zéro émission, le constructeur automobile a repris possession et détruit de nombreux véhicules électriques Ranger restants. Plus de 50 ans après que les constructeurs automobiles eurent déterminé scientifiquement que le secteur des transports était la principale source de pollution et responsable du réchauffement climatique aux États-Unis, les voitures et les camions représentent toujours la majeure partie de ces émissions. Cette enquête est basée sur près de cinq mois de reportage par E&E News, y compris plus de deux douzaines d'entretiens avec d'anciens employés de GM et Ford, des dirigeants de l'industrie automobile à la retraite, des universitaires et des environnementalistes. Beaucoup de ces informations n'avaient pas été rapportés auparavant. E&E News a obtenu des centaines de pages de documents sur l'histoire de GM du General Motors Heritage Center et de la Wayne State University à Detroit. Des documents sur la recherche climatique de Ford ont été retrouvé par le Center for International Environmental Law. Le Climate Investigations Center a fourni des informations supplémentaires sur les deux manufacturiers. L'enquête révèle des parallèles frappants entre deux des plus grands constructeurs automobiles du pays et Exxon Mobil Corp., l'une des plus grandes sociétés pétrolières et gazières cotées en bourse au monde. Exxon était au courant des problèmes dûs au changement climatique dès la fin des années 1970, mais a publiquement nié le consensus scientifique pendant des décennies, selon les rapports de 2015 du Inside Climate News et du Los Angeles Times qui ont engendré l’hashtag #ExxonKnew et alimenté une vague de poursuites contre la pétrolière. Les résultats de l’enquête d'E&E News révèlent que GM et Ford étaient tout à fait conscients depuis les années 1960 que leurs voitures affectaient le climat, a déclaré Carroll Muffett, président et PDG du Center for International Environmental Law. "Nous savons également que dans les années 1980 et 1990, l'industrie automobile était impliquée dans des efforts pour saper les conclusions des recherches scientifiques en climatologie et stopper la lutte contre le changement climatique", a déclaré Muffett. "Alors qu’ils auraient pu prendre une autre direction." Aujourd'hui, les entreprises reconnaissent que le changement climatique est un problème. Ils ont dévoilé leurs plans pour augmenter la production de voitures propres aux représentants d'E&E News. Un porte-parole de Ford a déclaré que la société reconnaissait que le changement climatique était réel et qu'elle "y faisait face dès maintenant" en investissant plus de 11 milliards de dollars pour électrifier ses véhicules les plus vendus tout en visant à faire fonctionner ses manufactures en utilisant une énergie 100% renouvelable d’ici 15 ans. Pour sa part, dans un bref communiqué, GM a souligné certaines mesures prises pour réduire les émissions, comme la sortie d'une version électrique de son Hummer, qui incarne depuis des années la popularité des VUS gourmands en essence. L'entreprise a évidemment tenté de minimiser son passé face au changement climatique. GM prévoit lancer au moins 20 nouvelles voitures électriques dans le monde d'ici 2023 en utilisant ses batteries exclusives Ultium. "Il n'y a rien que nous puissions dire sur les évènements qui se sont produits il y a une ou deux décennies, car ils n’ont aucun rapport avec les positions et la stratégie de l'entreprise aujourd'hui", a déclaré un porte-parole de GM. Résumé du reportage de : Maxine Joselow E&E News
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ ont connu une soudaine croissance et une diminution drastique dans la province mais les experts disent qu'elles sont sur le point de reprendre.
Dans cinq ans, les véhicules électriques devraient commencer à sortir de la chaîne de montage de l'usine Ford Motor Company d'Oakville, grâce à un engagement de 500 millions de dollars des gouvernements fédéral et ontarien, ainsi qu'à un investissement de 1,8 milliard de dollars de Ford. Mais les Ontariens seront-ils désireux d'acheter et de conduire des voitures, des camions et des VUS électriques? Ils ne polluent pas l’atmosphère et génèrent environ 90% moins d'émissions de gaz à effet de serre. Cependant, divers facteurs ont empêché les consommateurs de s'y intéresser. Mais les experts affirment que la société est en constante évolution et que les préférences des consommateurs évoluent avec elles. Jusqu'à présent, les ventes de véhicules électriques dans la province ont connu un boom et ont soudainement diminué. L'annulation d'un rabais provincial aux acheteurs en 2018 a résulté en une contraction des ventes, le troisième trimestre de 2019 a vu les ventes chuter de 44% par rapport à l'année précédente. De plus, COVID-19 a affecté l’industrie automobile dans son ensemble. Mais de nombreux observateurs du secteur pensent que les véhicules électriques sont sur le point de gagner en popularité: Bloomberg prédit que les ventes mondiales, qui ont atteint 2,1 millions en 2019, passeront à 54 millions d'ici 2040, soit 58% de toutes les ventes de véhicules. «Nous devrions connaitre une explosion de la demande», déclare Cara Clairman, présidente et chef de la direction de Plug'n Drive , une organisation à but non lucratif basée à Toronto qui vise à promouvoir les véhicules électriques. «Même les analystes les plus cyniques admettent cette réalité. La seule chose sur laquelle les experts ne sont pas d'accord, c'est combien de temps cela pourrait prendre. » Mais les véhicules sont difficiles à trouver en Ontario. Elle rajoute: «Vous pourriez vouloir acheter un véhicule électrique, mais vous ne le trouverez pas nécessairement. Même si de nombreux manufacturiers offrent de nombreux modèles de voitures, fourgonnettes et VUS tout électriques, ainsi que des véhicules hybrides et des hybrides rechargeables peu de concessionnaires en ont sur le terrain. «Tout le monde n'est pas disposé ou capable d'attendre trois à six mois pour qu’on lui livre sa voiture», dit Clairman. Les acheteurs sont souvent forcés de commander un modèle sans faire un essai routier, un problème que Plug'n Drive cherche à résoudre en offrant de tester des VÉ à Toronto et dans un emplacement mobile nouvellement installé à Ottawa qui sera en service jusqu'en décembre prochain. Raymond Leury, président du Conseil des véhicules électriques d'Ottawa, un organisme local à but non lucratif qui fait la promotion des véhicules électriques, affirme que les concessionnaires veulent avoir sur le terrain des véhicules disponibles, car sinon, ils risquent de perdre la vente. «C’est un domaine où la compétition est féroce, donc ce qu'ils veulent vous vendre, c'est ce qu'il y a sur le terrain.» La fabrication locale pourrait aider à atténuer ce problème, dit Leury car si l'Ontario avait plus d'acheteurs de VÉ, davantage d'entreprises expédieraient leurs véhicules aux concessionnaires de la province. Le coût a été un autre obstacle. La Hyundai Elantra conventionnelle commence à 20 749 $ pour le modèle de base; l'IONIQ électrique, une voiture de taille comparable du même fabricant, coûte 41 499 $. La Tesla la moins chère, la Model 3, commence à 51 600 $. L'écart de prix devrait se réduire avec le temps, dit Leury, lui-même conducteur d’une Tesla depuis plusieurs années. «Dans le passé, le prix des batteries était cher, mais il diminue d'environ 20% chaque année», dit-il. «Lorsque nous arriverons au point où les véhicules électriques seront compétitifs, nous allons assister à un changement radical.» Il prédit que la différence de prix sera éliminée vers 2030. Le gouvernement libéral précédent avait introduit en Ontario un rabais allant jusqu'à 14 000 $, ce qui avait grandement aidé à atténuer la différence de prix, mais les conservateurs l'ont annulé en 2018 (Ottawa a de son côté introduit un rabais de 5000 $ en 2019). De tels programmes semblent fonctionner: la Colombie-Britannique et le Québec ont encore des rabais lucratifs, et les ventes de véhicules électriques sont en plein essor. Clairman dit que les gens peuvent trouver des offres intéressantes pour des véhicules électriques usagés, en particulier les fins de baux de location. Bien qu'ils n’offrent pas une aussi grande autonomie que les modèles les plus récents, note-t-elle, ils peuvent bien fonctionner comme une deuxième voiture ou pour la conduite en ville. Plug'n Drive offre maintenant un rabais de 1 000 $ sur les VÉ usagés en Ontario; il va jusqu'à 2 000 $ si vous mettez au rebut une voiture à essence. Le fait que les propriétaires de véhicules électriques puissent réduire leurs frais de roulement et d’entretien contribue également à compenser le prix d'achat. Selon Hydro One , le conducteur canadien moyen peut économiser jusqu'à 2 500 $ par année sur le carburant et l'entretien. Et ils sont définitivement moins chers à entretenir: une étude récente de Consumer Reports a révélé que les propriétaires peuvent économiser environ 4600 $ sur la durée de vie de la voiture. En effet, les véhicules n'ont pas besoin de changement d'huile et ont un groupe motopropulseur plus simple à entretenir. Mais il y a aussi les inquiétudes concernant la panne de courant et l'accès aux bornes de recharge, mieux connu comme l'anxiété d'autonomie. Les modèles plus anciens peuvent parcourir jusqu'à 200 kilomètres avec une charge, tandis que les véhicules électriques plus récents peuvent en parcourir jusqu'à 400 km et plus. À l'heure actuelle, selon Ressources naturelles Canada , il y a 1 300 stations de recharge publiques et 4 001 bornes de recharge dans la province. Petro Canada a déjà créé un réseau pancanadien de bornes de recharge, et Canadian Tire et le nouveau venu sur le marché, Electrify Canada , qui est soutenu par Volkswagen, étendent actuellement leurs réseaux. «Notre objectif est de mettre les consommateurs en confiance » déclare Rob Barrosa, chef de l'exploitation d'Électrify Canada, ajoutant que les itinéraires très fréquentés, comme la 401, offrent de nombreuses stations, mais que les régions moins peuplées de la province ont besoin de plus de bornes. «Avec le temps, il s'agira plutôt de vérifier quelles sont les fonctionnalités offertes par les stations plutôt que de s’inquiéter s’il y a une station dans le secteur ou l’on peut se recharger», dit Barrosa. (Les tarifs d'Electrify Canada pour la recharge rapide commencent à 44 cents la minute et diminuent à 21 cents pour ceux qui ont un abonnement mensuel de 4 $.) Recharger son véhicule plutôt que de faire le plein d’essence nécessite que les conducteurs adoptent de nouvelles habitudes. La recharge d’un VÉ peut prendre un certain temps, selon la nature de la station et la quantité d’énergie dont vous avez besoin. Leury s'est rendu en Caroline du Sud il y a deux ans et a utilisé l'écran tactile de sa Tesla pour cartographier les bornes de recharge. (Les conducteurs de n'importe quel véhicule électrique peuvent utiliser d’autres applications, telles que PlugShare , pour trouver des stations.) Il estime que le trajet a duré 50 minutes de plus en raison des temps d'arrêt de recharge, mais qu'il a économisé environ 200 $ en carburant. Leury a bon espoir que l'investissement de Ford stimulera la croissance du marché des véhicules électriques de la province: «Le fait d'avoir l'expérience et l'expertise nécessaires pour effectuer ce travail devrait assurer la pérennité de ces usines», dit-il. «Plus nous nous investirons dans ce secteur manufacturier mieux ce sera pour nous tous.» Diane Peters TVO
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Après l'usine de Zwickau, VW a débuté la conversion d’une autre de ses usines de la production de véhicules à combustion pour la consacrer à la production de véhicules électriques.
Volkswagen a l'un des plans d'électrification les plus agressifs parmi les constructeurs automobiles traditionnels. Il a été le premier grand constructeur automobile à convertir complètement une de ses principales usines pour passer de la production de véhicules à essence et diésel à la production de VÉ. VW a commencé à convertir l'usine de Zwickau l'année dernière et a récemment produit son tout dernier moteur à combustion. Désormais, il ne produira que la voiture électrique ID.3 et ajoutera progressivement de nouveaux modèles de VÉ. Aujourd'hui, le constructeur allemand a annoncé que la conversion de son usine d'Emden avait déjà débuté et que les premières voitures électriques devaient sortir de la nouvelle chaîne de production dès 2022. Ralf Brandstätter, PDG de Volkswagen, a déclaré: «Avec la conversion de notre usine d'Emden en site de production de véhicules électriques, Volkswagen accélère la transition vers les VÉ. Au total, l'entreprise investira environ 1 milliard d'euros dans la transformation de l'usine. Emden deviendra la pierre angulaire de notre stratégie électrique. » Ce sera la première usine de VW en Basse-Saxe à produire massivement des véhicules électriques. Le premier véhicule produit sur le site sera l'ID.4. Le VW ID.4 devrait être un petit VUS, à peu près de la taille du Model Y de Tesla, avec plus de 400 km d'autonomie et un prix de départ d'environ 40 000 USD. Alors que VW parle de la conversion de l'usine d'Emden pour la production de VÉ, la compagnie confirme également que l'ID.4 sera un véhicule important pour VW car il s'agira de son premier véhicule électrique de nouvelle génération qui sera produit aux États-Unis dès l'an prochain. À Emden, VW continuera à produire la Passat et l'Arteon pendant encore quelques années, mais elle prévoit que l'usine soit bientôt entièrement électrique avec une capacité de production pouvant atteindre 300 000 véhicules électriques annuellement. Dans le cadre de la conversion de l'usine, le constructeur automobile allemand construit un nouvel atelier d'une superficie de près de 50 000 mètres carrés où l’on assemblera que de véhicules électriques.
VW a également plusieurs autres projets d’aménagements dans l'usine dans le cadre de cette conversion, qui devrait être achevé à l'été 2021.
Le constructeur automobile avait transféré des travailleurs d'Emden à Zwickau pour les aider au réaménagement de l’usine convaincu que leur expertise serait fort utile pour compléter le nouveau projet. Electrek
Contribution: André H. Martel
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