Qu'est qu'une entreprise à impact?
Impak Finance Québec est allé à la rencontre d'entreprises à impact positif qui leur ont parlé d'entrepreneuriat social, d'innovation et de l'importance d'investir dans une économie qui se préoccupe des êtres humains et de leur environnement . Cette semaine, ils ont rencontré Patrick et Steve de Téo Taxi afin de découvrir l'influence que cette entreprise a eu sur l'industrie du taxi au Québec, et sur l'amélioration de la qualité de vie des chauffeurs. Nous vous présentons leur vidéo fort intéressant. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Commentaires
Il y a maintenant des centaines de taxis à travers le monde qui effectuent leurs déplacements en Tesla Model S et X. Quelques compagnies utilisent ces véhicules aux États-Unis, mais les modèles de Tesla sont particulièrement populaires aux Pays-Bas, en Suède et en Norvège, où le premier taxi Tesla est entré en service en 2013.
Un autre taxi Tesla est en opération depuis mars 2014 au Québec. Il est détenu et exploité par Christian Roy. Dès la mi-août de cette année, Christian a franchi le cap des 160 000 km (100 000 miles) avec sa Model S 85. Pour l'occasion, il a accepté de résumer son expérience comme l'un des premiers taxis Tesla dans le monde et le premier en Amérique du Nord. Après avoir entendu parler du premier taxi Tesla Model S en Norvège, Christian, lui-même chauffeur de taxi de longue date, a fait le calcul et réalisé que ce pourrait être intéressant pour lui aussi, d'autant plus que repousser les limites de ses 480 000 km (300 000+ miles) avec sa Subaru Legacy commençait à lui coûter cher. Un mois après, Christian est allé de l'avant et a refinancé sa licence de taxi afin d'acheter sa propre Model S 85, qu’il a reçue en février 2014. Ce n’était pas la solution la moins dispendieuse, mais heureusement pour lui, le taux de change au Canada était plus avantageux en 2014, et il a donc fini par payer 97 000 $ CAD pour le véhicule (1550 $ de paiements mensuels pour 5 ans). Christian a précisé que les paiements mensuels coûteux ont vite été éclipsés par l'argent qu'il a économisé sur l'essence et l'entretien. Contrairement à plusieurs autres taxis Tesla, comme ceux d'Amsterdam, Christian n'a pas le luxe d'avoir un Supercharger autour de son travail. Il exploite son taxi dans la ville de Québec et le Supercharger le plus proche se trouve à Drummondville, à environ 152 km (94 miles) de la capitale. Alors qu'un Supercharger dans la région serait bienvenu, surtout au cours de nos hivers canadiens, la plupart du temps ce n’est pas un problème pour Christian. La Model S 85 a une autonomie suffisante pour faire ses journées de travail et il charge le véhicule à la maison la nuit. Il a installé un compteur pour garder une trace de sa consommation et voici ce qu'il montrait quand il a atteint les 160 000 km :
Grâce à l'électricité abordable d'Hydro-Québec, cela lui a coûté seulement 4707 $ CAD (3660$ USD) pour 160 000 km sur 49 548 kWh de charge à la maison, depuis plus de 2 ans. Ça équivaut à environ 9,5 cents (7 cents USD) par kWh, incluant les taxes.
D'autre part, il a souvent déboursé 700 $ par mois en essence quand il se déplaçait avec sa Subaru Legacy. Dans le passé, ces 4707 $ CAD aurait duré quelques mois seulement au lieu de quelques années. Christian affirme qu'il a également économisé sur l'entretien. Ce qu'il a dû payer après 160 000 km? Quelques ensembles de pneus, et plus récemment il a dû changer les freins, les roulements et des parties de la suspension, ce qui est considéré comme une usure normale après 160 000 km. Il estime qu'il a dû payer plus de 20 000 $ en réparations sur son véhicule précédent avant d'acheter sa Tesla. Quelle est la prochaine étape pour le premier taxi Tesla en Amérique du Nord? Christian a encore 3 ans de paiements à faire sur son véhicule et après cela, il a l'intention de profiter de la garantie de 8 ans et kilométrage illimité de Tesla pour le groupe motopropulseur, ce qui signifie que le moteur et la batterie de sa Model S sont couverts jusqu'en 2022. Bien sur, il regarde déjà ce que Tesla prévoit pour l’avenir et il pourrait être tenté par un nouveau véhicule au cours des prochaines années. Il suit également de près l'évolution de la conduite autonome, qui aura sans aucun doute une incidence sur son industrie dans le futur. En attendant, Christian aime passer ses journées dans sa Tesla et il encourage les autres chauffeurs de taxi à faire le calcul pour voir s’ils peuvent aussi faire le saut vers l’électrique. Vous pouvez suivre Christian sur Twitter et Instagram à TeslaTaxi, et vous pouvez utiliser son code de référence pour obtenir 1000 $ de rabais à l'achat d'une Model S ou X. Source : Electrek Contribution : Peggy Bédard Des images de la nouvelle Karma Revero 2017, Audi présente un nouveau système intelligent d'absorption des chocs qui produit de l'électricité, une usine financée par le bailleur chinois de Faraday Future produira 400 000 VÉ par an et GM et Lyft veulent offrir des taxis autonomes dès 2019 : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus. Bonne lecture
Contribution : Peggy Bédard
L’aéroport Montréal-Trudeau abritera dès cet été la plus grande infrastructure de recharge Tesla au monde...et elle aura été fabriquée à Saint-Hyacinthe, se félicite Sylvain Benoit, le président de Bectrol.
L’entreprise située dans le parc industriel Olivier-Chalifoux a été choisie par Téo Taxi pour aménager une station de recharge pour sa flotte de voitures Tesla qui dessert l’aéroport depuis le début du mois de juin. Le produit en question, de la nouvelle gamme Haltégo de Bectrol, est un petit bâtiment directement relié au réseau électrique d’Hydro-Québec qui peut accueillir jusqu’à 20 Teslas stationnées le long d’un muret de béton, à travers lequel le courant est redistribué à chacune des bornes individuelles (voir image). Recharge rapide à 400 volts L’une de ces bornes est par ailleurs de type 3 (400 V), c’est-à-dire à recharge rapide, un équipement encore peu répandu au Québec. Doté de deux pistolets, son temps de recharge est d’environ 30 minutes. Les 18 autres bornes, de type 2 (240 V), rechargent une voiture en environ quatre heures. Puisque les 20 voitures ne peuvent être rechargées à plein régime simultanément, la station fait aussi la gestion de l’alimentation pour distribuer le courant à celles qui sont le plus déchargées et à celles à recharge rapide. D’une valeur de plus de 100 000 $, en excluant le coût de chaque borne Tesla, l’installation sera opérationnelle à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau à la fin août. Elle est amovible et pourra donc éventuellement être repositionnée ailleurs. La station desservira uniquement les voitures Tesla de Téo Taxi. Ce service de taxi électrique est présent au centre-ville de Montréal depuis cet hiver et déploie maintenant un projet-pilote vers l’aéroport. Lancé par l’homme d’affaires Alexandre Taillefer, Téo Taxi fonctionne avec une application mobile et cherche ouvertement à concurrencer des services comme Uber, à la différence d’être complètement légal. Le courant passe entre Téo et Bectrol Cette commande à Bectrol n’est toutefois pas la première, puisque le service de taxi a déjà acquis quatre bornes qui ont été installées au centre-ville de Montréal. Plus compactes, elles prennent deux places de stationnement, une pour la borne et l’autre pour le véhicule à recharger. Contrairement à celles de l’aéroport, elles peuvent recharger tous les modèles de véhicules électriques de Téo, pas seulement les Teslas. Le président de Bectrol espère bien développer davantage le créneau des bornes électriques. Fondée en 1979, son entreprise de 45 employés est spécialisée en panneaux de contrôle électriques et en automatisation industrielle, mais a commencé à explorer ce marché depuis à peine un an. Sylvain Benoit ambitionne maintenant de manufacturer ses propres bornes de recharge et de développer ce créneau pour qu’il occupe jusqu’à 15 % des activités de l’entreprise. Un client qui dispose d’une flotte de véhicules conventionnels, une entreprise qui fait des livraisons ou une école de conduite par exemple, pourrait réduire ses coûts d’utilisation de 90 % en passant à l’électrique, soutient-il.
À l'occasion du Jour de la Terre, Taxi Diamond annonce le remplacement progressif de toute sa flotte de véhicules par des voitures hybrides ou électriques.
Quelque 110 véhicules hybrides roulent actuellement sous la bannière de Taxi Diamond. D’ici 2020, c’est la grande majorité des taxis – soit les 1 100 véhicules sillonnant la ville de Montréal – qui sera hybride ou électrique.
Dans le contexte actuel de modernisation de l'industrie du taxi, Taxi Diamond continue à améliorer ses services et encourage les propriétaires de taxi membres de son réseau à passer aux véhicules verts grâce à la mise en place d'un "programme d'accès aux véhicules hybrides ou électriques". Partenaire du Jour de la Terre, ce 22 avril, Taxi Diamond acheminera en priorité ses véhicules hybrides aux clients qui en feront la demande, lorsqu'ils commanderont un taxi par téléphone. De plus, pour chaque commande de taxi effectuée par téléphone ou par l’intermédiaire de son application mobile, Taxi Diamond versera 1 $ au Jour de la Terre. Source : Taxi Diamond Contribution : Martin Archambault
Réjean Bourdeau du journal La Presse s’est entretenu avec Alexandre Taillefer, fondateur et dirigeant de Téo Taxi, afin d’en apprendre davantage sur les futurs projets de l’entreprise.
Six mois seulement après son lancement, il affirme que le service de taxi est presque rentable et entend maintenant étendre le concept aux autobus, aux véhicules adaptés, à la location de voiture et à un service de livraison. Satisfait de ses près de 30 000 courses par mois, Taillefer souhaite maintenant développer de nouveaux marchés pour ses taxis, d’abord avec les villes de Québec et de Toronto, où il entend conclure des ententes comme il l’a fait préalablement à Montréal avec Taxi Hochelaga. Mais l’homme d’affaires n’entend pas s’arrêter là. L’article de La Presse nous apprend aussi son intention d’offrir un service de transport adapté, en faisant évoluer le créneau dans lequel Taxi Hochelaga se trouve déjà. Il étudie présentement différentes plateformes qui pourraient l’aider à concrétiser ce projet, comme Geely et Karsan, des modèles chinois et turc. Alexandre Taillefer lorgne aussi du côté du transport scolaire. Il est d’ailleurs actionnaire de la compagnie Autobus Lions depuis 2015, qui a lancé un autobus scolaire totalement électrique. Selon lui, le transport scolaire s’adapterait parfaitement à la conduite électrique, avec ses déplacements faits sur de courtes distances et les temps d’attente qui permettraient de recharger les batteries entre chaque voyage. À l’instar de Communauto, Téo proposera aussi la location de voitures électriques en autopartage, que Taillefer considère comme un complément au service de taxi, d’Opus ou de BIXI. Enfin, la compagnie entend se lancer sur le marché de la livraison de colis au moyen de mini-camionnettes, de taxis et de véhicules de location. Cette offre comprendra éventuellement un service de camionnage entre Montréal et différentes grandes villes, comme Toronto et New York. Pour compléter le tout, Alexandre Taillefer espère que l’évolution des technologies lui permettra de proposer des services d’autobus sur de longues distances. Confiant, il entend positionner son groupe au devant des fournisseurs de transport électrique. C’est sans doute ce côté ambitieux qui a convaincu la Caisse de dépôt et Investissement Québec à investir dans la compagnie XPND Capital, propriétaire de Téo Taxi, qui sera responsable du déploiement de ces différents projets. Source : La Presse Contribution : Peggy Bédard
Selon des informations de Radio-Canada diffusées plus tôt dans le mois, le service de Teo Taxi compte offrir ses services dans la ville de Québec d'ici la fin de l'année 2016.
«On s'en vient à Québec. On va être là cette année», selon Alexandre Taillefer, fondateur de XPND Capital et de Taxelco. «Nous souhaitons implanter une offre Téo Taxi dans la ville de Québec. Ce projet est aux étapes initiales et nous devons tenir des rencontres avec différents intervenants prochainement, dont la Ville de Québec, afin de déterminer les étapes à venir». «J'ai eu hier des indications de la part de M. Labeaume qu'il souhaitait qu'on vienne s'implanter sur le marché chez vous. On va déterminer ça dans les prochaines semaines et on va pouvoir en reparler», a-t-il déclaré. Présentement établie à 50 véhicules électriques blanc et vert désservant le centre-ville de Montréal, Taxelco a l'intention de doubler sa flotte d'ici la fin de l'année. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Il y a quelques mois, le premier service de taxis tout électrique du Canada était lancé à Montréal. Téo (abréviation de Transport Écologique Optimisé) est actuellement à l'essai avec 50 véhicules électriques - LEAF, Kia Soul EV et Tesla Model S. Téo prévoit environ 2 000 taxis électriques dans les rues de Montréal en 2019.
Les taxis électriques contribuent également à réduire les émissions dans le secteur du transport. Montréal a déjà mis en place une loi obligeant les services de taxis autorisés à remplacer leurs véhicules avec des solutions de rechange à faibles émissions comme les hybrides et les véhicules électriques rechargeables. La ville prévoit que cette loi permettra de réduire les émissions des taxis de 25% et faire économiser aux chauffeurs 19 millions $ par année en carburant. Dans une ville comme New York - qui est cinq fois plus populeuse que Montréal - les répercussions de taxis « verts » seraient encore plus importantes. La congestion notoire de New York conduit à beaucoup de moteurs en marche au ralenti, un facteur nuisant à l'économie de carburant et à la réduction des émissions. Après un long processus, New York a donc décidé d’utiliser le petit fourgon NV200 de Nissan comme son « taxi de demain » officiel.
Les applications mobiles pour iOS et Android sont maintenant disponibles. Vous pouvez les télécharger via le Appstore et GooglePlay.
Pour des questions sur le service, trouvez des réponses sur teomtl.com/faq
La promotion tarifaire est maintenant à 25 % de réduction*, profitez-en! *Valable en utilisant l’application mobile sur le territoire défini. Veuillez aussi noter que pour la période de rodage, la zone de couverture s’étend de l’avenue Papineau à l’est, la rue Jean-talon au nord, l’avenue du Parc et Atwater à l’ouest et le fleuve Saint-Laurent au sud, et ce, autant pour le point de départ que le point d'arrivée.
NDLR : Votre humble serviteur a essayé de commander un Téo Taxi hier en début de PM... Tous les taxis étaient déjà avec des clients ... Signe que le service fonctionne bien et que les ajouts de véhicules après la période de rodage seront nécessaires !
Source : Téo Taxi Contribution : Martin Archambault
Nissan célèbre près de 5 millions de km parcourus (3 millions de miles) avec ses taxis tout-électrique LEAF et e-NV200 Combi au Royaume-Uni.
Au total, il y a plus de 140 taxis Nissan VÉ en activité au pays et des dizaines d'autres en commande, selon Nissan. « Pour la même distance parcourue - l'équivalent de six voyages aller-retour vers la lune ou de 120 fois le tour de la terre - les véhicules à moteur diesel remplacés par les Nissan VÉ auraient coûté environ £ 350 000 (705 000$ CAD) en carburant. Près de 899 tonnes de dioxyde de carbone auraient également été générées*. À un coût de fonctionnement moyen de seulement deux pence par mile (0,04$ CAD par 1,6km), il en a coûté environ £ 60 000 (120 800$ CAD), soit une économie massive de 290 000 £ (585 000$ CAD). À zéro émissions, les modèles n'ont pas émis de dioxyde de carbone non plus pendant leurs déplacements, contribuant à l'amélioration de la qualité de l'air dans les villes où ils sont en opération. » * Les chiffres calculés la méthodologie de calcul de l’empreinte carbone de la DEFRA (Department for Environment, Food and Rural Affairs).
Les propriétaires ont alors saisi l'occasion d'acquérir une Lincoln MKZ hybride et une Chevrolet Volt électrique. Cette dernière étant dédiée, entre autres, au transport scolaire matin et soir, permettant ainsi de recharger le véhicule entre les deux transports.
«Une des craintes que les gens ont face au transport électrique, c'est l'autonomie, particulièrement en hiver où, par temps très froid, on peut enregistrer jusqu'à 40 % de perte d'autonomie, déclare M. Drolet. C'est pourquoi jusqu'à présent nous avons privilégié l'achat de véhicules hybrides pour faire du taxi, mais je pense que d'ici deux ans, à la fois le choix, les prix et l'autonomie des voitures électriques seront devenus suffisamment intéressants pour que l'on envisage une flotte 100 % électrique.» Des programmes incitatifs en demande croissante Grâce à une aide financière des programmes Roulez électrique et Branché au travail, des mesures inscrites au Plan d'action en électrification des transports 2015-2020, la Smart diesel utilisé pour la livraison de colis entre Coaticook, Sherbrooke et Magog a fait place à une Smart électrique à zéro émission. Taxi300 a aussi procédé à l'installation de bornes de recharge de 240 volts à ses bureaux, réduisant de moitié et parfois davantage le temps de recharge effectué sur une prise 120 volts. Qui plus est, les nouvelles bornes ont été acquises chez ELMEC, une compagnie québécoise établie à Grand-Mère. Depuis leur mise en vigueur en janvier 2012, ces programmes ont connu une croissance importance, signe de l'intérêt des Québécois pour le transport vert. À ce jour, le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles (MERN) a accordé plus de 7300 aides financières pour l'achat ou la location d'un véhicule hybride rechargeable ou entièrement électrique. «Le plan d'action identifie une cible de 100 000 véhicules électriques en circulation au Québec à l'horizon 2020, indique Nicolas Bégin, porte-parole du MERN. Est-ce que ce sera le cas? L'avenir nous le dira.» Source : La Tribune Contribution : Martin Archambault Ce dimanche 22 novembre, les portes seront ouvertes chez Téo Taxi, de 13h30 à 16h30. Les bureaux sont au 2350 rue St-Patrick à Montréal. Bien entendu , les propriétaires de permis de taxis peuvent venir découvrir les taxis électriques et si désiré, soumettre leur candidature pour faire parti de l'équipe Source : Téo Taxi Contribution : Martin Archambault Une compagnie de taxi innovatrice au service des Montréalais - Conférence le 18 novembre 2015 à 14h. Alexandre Taillefer, bien connu du milieu de l'électromobilité nous présente une conférence qui s'annonce fort intéressante
Date limite d'inscription : 16 novembre Lieu : Fairmont Le Reine Elizabteth 900 Boul René-Levesque Ouest Montréal Pour inscription : cliquez ici Contribution : Martin Archambault MAJ : il n'y aura pas que des Kia Soul EV semblerait !!!! (Extrait d'un tweet d'Alexandra Taillefer Extrait d'un tweet d'Alexandre Taillefer (@ataillefer) Chut, c'est un secret! (Voici un avant-goût de ce que vous verrez dans les rues de Montréal très prochainement...) Semblerait que nous pourrons prendre le taxi en Kia Soul EV très bientôt !!! L'AVÉQ suit de près la venue de Taxelco dans le paysage montréalais.
Contribution : Martin Archambault Taxi 300 Coaticook a pris livraison cette semaine d'une Smart ED 2015. Taxi 300 effectue la livraison de petits colis, principalement entre les hôpitaux de Coaticook, Magog et Sherbrooke. Ils desservent également commerces et usines de la MRC de Coaticook. « Il s'agit pour nous d'un premier pas qui suit en 2013 l'achat de véhicules hybrides. Ceci nous a convaincu de passer au mode 100% électrique. » Dans les mois qui viennent, ils souhaitent ajouter à leur flotte fort probablement une Volt, pour le transport d'écoliers. L'AVÉQ ne peut qu'encourager les entreprises qui travaillent dans le domaine du transport et qui s'ouvrent à l'électromobilité ! Source : Taxi 300 Coaticook
Contribution : Martin Archambault Alexandre Taillefer, connu comme l’un des fameux «dragons», se porte acquéreur de Taxi Hochelaga, la deuxième plus grande flotte de Montréal. Son objectif: mettre sur la route plus de 2000 taxis électriques à Montréal d’ici 2019. Une grande nouvelle accueillie avec enthousiasme par l'AVÉQ, une électrification des transports qui permettra de sensibiliser la population aux avantages de rouler électrique, et une excellente vitrine technologique pour Montréal. «Taxi Hochelaga devient une filiale de Taxelco. C’est le premier jalon qui démontre l’importance qu’a pour nous l’industrie du taxi et ça prouve notre volonté de livrer aux Montréalais une industrie du taxi renouvelée», a déclaré Alexandre Taillefer. Les dirigeants actuels de Taxi Hochelaga, Dory Saliba et Mohammed Jaouad, deviennent donc des actionnaires de Taxelco, l’entreprise fondée par XPND Capital, dont l’associé principal est M. Taillefer, pour implanter le projet de taxis électriques. Il n’a pas été possible de connaître le montant de la transaction ni même les parts de chacun puisqu’il s’agit d’une transaction privée. «Quand Alexandre est venu me voir la première fois pour me parler de son projet, je me disais qu’il rêvait en couleurs, a lancé en riant M. Saliba. Mais ma mentalité a changé. Je crois que c’est un projet innovateur et qui va amener l’industrie à la hauteur de ce que les clients demandent.» Pas peur d’uber La flotte de 500 taxis que possède Taxi Hochelaga sera transformée de manière progressive en voitures électriques. Les premiers véhicules «verts» devraient commencer à sillonner la ville à la mi-novembre. Taxelco en sera le propriétaire et offrira des permis aux chauffeurs qui voudront les conduire. L’entreprise compte y investir plus de 200 millions $, notamment pour l’entretien des automobiles. «Si on n’améliore pas les conditions socio-économiques des chauffeurs, on n’arrivera jamais à améliorer l’industrie du taxi. On veut vraiment changer l’expérience taxi et tout le monde y gagne», explique M. Taillefer. L’homme d’affaires espère que d’autres entreprises du milieu se lieront au projet. Il souhaite d’ailleurs agrandir la flotte à plus de 1000 taxis à temps pour le 375e anniversaire de Montréal en 2017. Même si les services de covoiturage offerts par Uber deviennent de plus en plus populaires, M. Taillefer ne considère pas qu’il s’agit de réels compétiteurs. «On ne fait pas concurrence à Uber, Car2go, Bixi, ou autres, on veut être une alternative à la deuxième automobile et même à la première. On va diminuer le trafic sur les routes et la pollution», mentionne-t-il. « Une fierté » M. Taillefer souhaite que les taxis deviennent une véritable «fierté» pour les Montréalais, lui qui effectue tous ses déplacements à bord de ces voitures. L’entreprise compte aussi fournir tous les outils technologiques que demandent les usagers. Le paiement électronique, «c’est la base», selon M. Taillefer. «Il y aura des uniformes pour nos chauffeurs, du Wi-fi gratuit dans les véhicules. On aurait aussi une flotte unifiée en termes de couleur. Un taxi normal vaut entre 12 000 et 15 000 $ et un véhicule électrique en vaut 50 000 $, ce sera complètement différent», assure-t-il. TAXI HOCHELAGA
Source: Journal de Montréal / Marie-Eve Dumont
Contributeur: Simon-Pierre Rioux Pas moins de 1000 taxis électriques sillonneront les rues de Montréal, à temps pour son 375e anniversaire, affirme l'homme d'affaires Alexandre Taillefer, bien connu pour son rôle de «dragon» dans la populaire émission de télé à Radio-Canada. «À la mi-2017, on devrait avoir un millier de véhicules électriques au sein de la nouvelle flotte», estime l'associé principal du fonds de capital-croissance XPND Capital. Si cette cible est atteinte, c'est environ le quart de tous les taxis de Montréal - 4500 véhicules - qui rouleront avec une énergie verte, avec des économies de 80 à 85% sur les coûts du carburant. «À ce niveau, le projet sera viable», précise l'initiateur du projet. Les premiers taxis 100% électriques commenceront d'ailleurs à circuler dans les rues de Montréal à compter de la mi-novembre. Les usagers du taxi vont monter à bord de véhicules de fabrication américaine, japonaise et chinoise, a appris La Presse Affaires. Une cinquantaine de taxis «verts», qui auront une couleur unique pour être facilement repérables, vont alors prendre la route. Au moins trois fabricants - Nissan, Tesla et de BYD, une firme chinoise - ont confirmé leur participation au projet-pilote qui permettra de tester l'efficacité des véhicules. D'autres constructeurs pourraient s'ajouter à la liste. «On veut tester ces véhicules sur leurs aspects techniques et économiques», explique M. Taillefer. Le parc de taxis électriques inclura une dizaine de limousines Tesla. Le projet-pilote s'étendra sur une période de 18 mois, au cours de laquelle le nombre de véhicules passera à une centaine. «On aimerait avoir, éventuellement, plusieurs milliers de voitures roulant avec de l'énergie propre à Montréal», affirme M. Taillefer. Il concède toutefois que, dans cette industrie, ce ne sont pas tous les chauffeurs qui sont prêts à remiser leurs cylindrées pour se convertir à l'électricité. «Nous ne sommes pas un monopole, après tout, et c'est libre à chacun d'embarquer avec nous.» Le projet est piloté par Taxelco (TaxiElectricCompany), qui prévoit investir 200 millions, entre autres pour l'entretien des véhicules taxis. Le taxi vert montréalais ne sera toutefois pas fabriqué au Québec. «Ce n'est pas dans nos plans», souligne M. Taillefer. Une belle unanimité L'homme d'affaires ne cache pas que le projet de taxi électrique, pour lequel il se consacre quasiment à plein temps depuis plus d'une année, fait une «belle unanimité» auprès des principaux acteurs économiques montréalais. Lui-même grand utilisateur de taxis, Alexandre Taillefer se dit à même de constater que les chauffeurs montréalais sont ouverts à l'idée de «rouler électrique». Il a aussi des appuis sur la scène politique et économique. La semaine dernière, Québec a adopté le projet de loi 36, déposé par le ministre des Transports, Robert Poëti, qui donne le feu vert au projet-pilote. Il rappelle que le maire de Montréal, Denis Coderre, est «emballé», tandis qu'Hydro-Québec «collabore étroitement» au projet. «Il nous faudra installer de très nombreuses bornes à haute vitesse, calcule-t-il. Il y aura une borne de recharge pour huit taxis. Il sera important de recharger les taxis en moins d'une heure, c'est une question d'efficacité et de rentabilité.» Un premier partenariat D'ici à la mi-juin, l'associé principal chez XPND Capital - qui s'implique financièrement dans le projet - compte rendre publics les détails d'une première entente qui liera la compagnie de taxi Taxelco à un «partenaire» qui a une forte présence dans l'industrie du taxi à Montréal. «Notre stratégie n'a pas changé. Nous allons mutualiser les forces du taxi et travailler avec l'industrie», ajoute M. Taillefer. «Ce partenaire, qui possède une flotte de taxis de plusieurs centaines de voitures taxis, jouera un rôle important», souligne celui qui rentre d'un voyage d'affaires en Asie. Il s'est rendu à Shenzhen, en Chine, où il a rencontré les dirigeants du plus important opérateur de taxis, la firme HNZ. Il a également fait un arrêt à Séoul, en Corée du Sud. Chose certaine, l'homme d'affaires montréalais est désormais convaincu que le projet de taxi 100% électrique roulera à bonne vitesse, selon les échéanciers qu'il s'était fixés au départ. «Nous sommes en ligne avec nos prévisions, assure M. Taillefer. Tous les éléments du dossier se mettent en place.» Il rappelle que ce projet va se réaliser «avec de l'argent provenant du privé», sans subventions, mis à part les rabais de 8000$ pour l'achat d'un véhicule électrique, dans le cadre d'un programme gouvernemental. Il y a quelques mois, il disait souhaiter que Montréal puisse devenir une vitrine à l'international, avec son taxi «vert, écologique et social» qui contribuera à améliorer les conditions de travail et de vie des chauffeurs, qui seront au volant de véhicules «plus agréables à conduire, plus confortables pour eux et pour leurs clients». Les taxis seront équipés, notamment, de GPS et de systèmes de télémétrie. Une plateforme performante Par ailleurs, l'arrivée des taxis électriques donnera-t-elle du carburant aux chauffeurs montréalais qui perdent des clients au profit d'Uber? À cette question, Alexandre Taillefer répond que son objectif «c'est d'opérer à l'intérieur du cadre réglementaire». «On va fournir une plateforme aussi performante que d'autres peuvent offrir, soumet-il. On va le faire à l'intérieur des règlements et des licences. Je le répète: il faut améliorer les conditions économiques des travailleurs dans cette industrie-là, sinon on ne réglera jamais le problème.» Il précise qu'une application pour les usagers de Taxelco est «en développement assez avancé» et permettra de «compétitionner en tous points ce que d'autres peuvent offrir». «Les tarifs pourront être modulés en fonction de l'achalandage, explique-t-il. Ce qui pourra diminuer le coût d'un déplacement quand il y aura moins d'achalandage. On veut créer plus d'activité dans le taxi et on va y arriver.» Source : Yvon Laprade / La Presse Contributeur : Martin Archambault
La Nissan LEAF qui a démarré la révolution des taxis électrique à Cornwall a atteint 100 000 miles (160 934 km) sans perdre une seule barre de capacité de sa batterie.
Surnommée "Wizzy" par ses propriétaires, C&C Taxis, elle a atteint cette étape importante après avoir fait plus de 25 000 courses payantes et avoir été rechargé rapidement (BRCC) plus de 1 700 fois. La distance qu'il est couvert depuis son entrée en service en juillet 2013 est équivalent à plus de quatre fois le tour du monde ou presque la moitié de la distance de la lune.
Mais, en dépit de vivre la même vie exigeante que tout taxi moderne, Wizzy conserve une batterie en santé presque parfaite et, incroyablement, est toujours sur son premier jeu de plaquettes de frein.
Inspiré par la performance de Wizzy, C&C Taxis exploite maintenant cinq autres Nissan LEAF 100% électriques et un tout-électrique Nissan e-NV200 Combi. Mark Richards, gestionnaire de la flotte chez C & C Taxis, estime que chaque véhicule sauve l'entreprise autour de £ 8,500 (16 200 $) par an en carburant et autres coûts de maintenance.
Mark explique : "Quand nous parlons à d'autres opérateurs de taxi, ils nous disent souvent que l'autonomie et la vie de la batterie sont les principales raisons qui les empêchent de considérer un taxi électrique."
"Puis, quand nous leur disons que Wizzy a fait 100 000 miles et a encore une batterie en santé, ils sont bouche bée." Il ajoute: "Il est pas exagéré de dire que Wizzy a transformé notre entreprise." "Nous avons fait un pari quand nous l'avons acheté mais s'est payé par elle-même en seulement 24 mois, et les économies que nous sommes en train de faire sur l'ensemble de la flotte sont phénoménales."
Cette compagnie a fait l'objet de quelques articles dans les actualités de l'AVÉQ au cours de la dernière année. Des Nissan Leaf utilisés comme taxi, Taxis C&C: 7 taxis électriques, 110,000$ économisés par année
Source:Nissan UK, Twitter
Collaboration: Dany Labrecque Selon Nissan, Amsterdam est la capitale de taxi électrique du monde. Trois sociétés, Taxi Electric, Connexxion et TCA exploitent plus de 170 véhicules électriques Nissan LEAF et e-NV200 comme taxis. Il y a aussi 167 Tesla Model S utilisés comme taxis à l’aéroport de Schiphol. On retrouve beaucoup de points de recharge dans la ville. En moyenne, il y a un ajout mensuel de 25 chargeurs avec un objectif de 4 000 d'ici 2018. En 2025, l'objectif d'Amsterdam est d'être sans émissions. Taxi Electric a commencé en 2011 et a maintenant 22 LEAF, et chacune a eu droit à plusieurs subventions totalisant 10 000 € par véhicule. TCA possède une flotte de 1 300 taxis dans laquelle on retrouve 50 Nissan e-NV200. La troisième compagnie, Connexxion, est la plus grande compagnie d’Europe de transport publique. Elle est audacieuse avec 100 Nissan e-NV200. Une vidéo faite par Nissan présente la situation. Source: InsideEvs
Collaboration: Dany Labrecque L'année dernière, les ventes de Tesla en Chine ont été mauvaises. Assez pour provoquer des licenciements et forcer Tesla à offrir des nouveaux services disponibles uniquement en Chine. Mais cette année, les choses semblent aller mieux. Le dernier signe: une compagnie de taxi de la ville de Wuhan (12e ville en Chine, plus de 10 millions d'habitants) vient juste d'acheter 100 Teslas pour les utiliser comme taxis. L'achat fait partie d'un vaste plan de la ville de Wuhan pour passer au vert en mettant 1100 taxis électriques sur ses rues. Selon les témoignages, la compagnie de taxi "Wuhan Third Ring" a déjà acheté dix berlines Tesla S85 qui devraient être intégrés dans la rotation des taxis de Wuhan à la fin de ce mois. Le reste des voitures, qui ont un prix de base de 777 900 RMB (US $ 125,000) en Chine, sera acheté avant le mois d'août et, si tout va bien, il y aura une centaine de Teslas qui parcourront les rues de Wuhan au début de septembre. Prenant une Tesla comme taxi semble amusant - après tout, elle accélère 0-100 km en 4.4. secondes - mais ça va vous coûter un peu plus cher. Les frais exacts ne sont pas encore choisi, mais les frais de départ pour les voitures électriques sont susceptibles d'être entre 16 RMB (3,14 $) et 25 RMB (4,91 $), ce qui les rend un peu plus cher que les taxis énergivores réguliers. Le PDG de Wuhan Third Ring, Wang Xindan dit qu'il voit les taxis Tesla très attrayant pour les gens d'affaires. Wuhan n'est pas la première ville au monde à offrir des taxis Tesla - plusieurs pays européens en ont (et la ville de Québec avec Christian Roy), mais c'est la première ville en Chine à le faire. Si d'autres compagnies de taxi dans d'autres villes suivent le mouvement, ce sera des bonnes nouvelles pour Tesla (et bien sûr, des bonnes nouvelles pour les passagers et pour l'environnement). Source: TechInAsia.
Collaboration: Dany Labrecque. Merci à Christian Roy qui a découvert l'article original. Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, accompagné de M. Aref Salem, le responsable du transport au comité exécutif, et Mme Elsie Lefebvre, conseillère associée responsable de la stratégie d'électrification de la Ville de Montréal, invite les représentants des médias au dévoilement du plan pour la mise en place d'un réseau de véhicules en libre-service électriques, un des jalons de la vision d'électrification des transports de la Ville de Montréal. Le dévoilement de la future stratégie de la ville de Montréal se fera à 11h00. Nous pourrons partager les détails de cet important événement dans les minutes qui suivront la conférence de presse. »»» Lire Bolloré très intéressé à offrir son service d'auto-partage électrique à Montréal »»» Lire L'électrification des transports est le nouveau cheval de bataille du maire de Montréal, Denis Coderre Ce que nous pouvons déjà partager avec vous, c'est que les bornes de recharge sur rue font partie de cette stratégie afin de desservir les électromobilistes, les taxis électriques et les utilisateurs d'auto-partage. Certains services seront déployés selon des étapes très spécifiques dans la prochaine année. Pendant ce temps chez Communauto, il fut annoncé aujourd'hui que le nombre de voitures électriques en auto-partage passera de 30 à 60 cette année. Mise-à-jour: L'annonce présentera la vision de Montréal, et fera part d'un appel d'offre à l'international pour remplir cette vision. Lire l'article de Pierre-André Normandin dans La Presse
Le chroniqueur Marco Parent de Météomédia tente de répondre à la question qui brûle les lèvres de toute la communauté électrique: "À quand l'électrification des taxis?"
Après seulement quelques mois depuis l'introduction du taxi électrique de Londres, le bilan de l'opération est un succès. Les Londoniens sont très satisfaits du changement, ils respirent mieux, la pollution sonore est diminuée, et le confort est au rendez-vous. À Montréal, le responsable de Uber mise sur l'électrification de leur flotte, même son de cloche avec le service d'auto-partage Auto-Mobile. On espère toujours que le projet Taxelco avance bien, aucune mention de cette mutuelle mise sur pied par Alexandre Taillefer. Un reportage vidéo à visionner. Source: Météomédia Au Royaume-Uni, une compagnie de taxi a intégré dans sa flotte 7 véhicules électriques de marque Nissan. Résultat : des centaines de milliers de kilomètres parcourus à leurs volants et près de 80 000 euros d’économies (110,000$CAD) réalisées chaque année. La société de taxis C&C installée à St-Austell dans le Sud-ouest de l'Angleterre a fait l’acquisition de son premier modèle électrique en mai 2014. Face aux exigences liées à un kilométrage élevé, C&C Taxis a opté pour la berline compacte Nissan LEAF. Produite sur le site britannique de Sunderland, la LEAF est actuellement la voiture électrique la plus vendue au monde (plus de 190 000 unités écoulées depuis 2010). En une année seulement, la compacte a parcouru 123 000 km. Un kilométrage qui a convaincu la compagnie de faire l’acquisition de 5 autres Nissan LEAF et d’un minivan Nissan e-NV200, lui aussi 100 % électrique. Avec l'aide de Nissan du Royaume-Uni, la compagnie a réussi à obtenir un chargeur rapide (BRCC) pas trop loin du bureau. Le temps de charge pour chaque voiture a été réduit à 30 minutes (pour 80% de la batterie). Lorsque le chargeur rapide est arrivé, C&C avait quatre Nissan LEAF et la 5ème était en commande. Les voitures fonctionnent toute la journée et font (ensembles) une moyenne de 1000 kilomètres. Ce n’est pas rare de voir une Leaf parcourir plus de 300 km en une journée. La majorité des recharges sont faites à partir du bureau de l'entreprise, en combinaison avec le chargeur rapide. Selon Mark Richards, le responsable de la flotte, les 7 modèles électriques font économiser à sa société près de 110,000$CAD par an en carburant et en entretien (par rapport aux modèles diesel équivalents). Et grâce au programme Nissan e4Business (non disponible au Canada) destiné à accompagner les petites et moyennes entreprises vers la mobilité électrique, les chauffeurs bénéficient de deux bornes de recharge rapide permettant de recouvrer 80 % de l’autonomie en moins de 30 minutes. La première borne est installée au siège tandis que la seconde l’est sur une zone industrielle. Si les véhicules électriques font réaliser de belles économies à la compagnie, ils ont également facilité le travail des chauffeurs. Selon ces derniers, leur travail est devenu moins fatiguant au volant d’un modèle 100 % électrique, notamment en raison du silence et de la douceur de fonctionnement.
»»» Lire Après un an et 64,000 km, le "Tesla Taxi" de Québec toujours satisfait EN FRANCE, les sociétés de taxis ainsi que les VTC auront l’obligation d’ici 2020 d’intégrer dans leurs flottes au moins 10 % de véhicules électriques et hybrides rechargeables. Si les initiatives sont encore rares dans notre pays, la ville de Paris a reconduit son aide à destination des taxis souhaitant faire l’acquisition de ce type de modèles. En plus du bonus « écologique », les chauffeurs parisiens peuvent bénéficier jusqu’à 5 000 euros d’aide supplémentaire. Source: BreezCar Uber a récemment noué un partenariat avec le constructeur automobile chinois BYD afin d'utiliser 25 de ses voitures électriques par les chauffeurs Uber à Chicago. Un service similaire pourrait ouvrir dans d’autres villes aux Etats-Unis à moyen terme. La fin de semaine dernière, Uber a officialisé son partenariat avec BYD. Objectif : permettre à ses chauffeurs de rouler en voiture électrique. Une expérimentation a démarré il y a quelques semaines déjà à Chicago. En collaboration avec le concessionnaire Green Wheels USA spécialisé dans les véhicules hybrides et électriques, Uber met à disposition de ses chauffeurs des modèles BYD e6. 100 % électriques, ces véhicules peuvent être loués 200 dollars par semaine en location courte durée ou être acquis via une location avec option d’achat. La charge de la batterie peut être réalisée sur les bornes de recharge installées dans les concessions Green Wheels. D’après Uber, beaucoup de chauffeurs sont intéressés. Ainsi, d’ici la fin de l’année, une centaine de ces véhicules chinois pourraient rouler dans les rues de la ville. L’opération pourrait être étendue à la Silicon Valley. Déjà utilisées par des flottes de taxis à Bruxelles et à Londres, les BYD e6 sont équipées d’un moteur de 102ch et de batteries LiFePO4 produites par BYD. L’autonomie officielle est de 300km / réelle de 240km et atteint 140km/h. Si le service s’avère concluant, Uber pourrait déployer ce dernier à d’autres villes américaines. Plus connu aux Etats-Unis pour ses bus électriques, le chinois BYD ambitionne depuis 2010 de commercialiser ses modèles électriques outre-Atlantique. Source: BreezCar
Collaboration: Dany Labrecque Avec fierté le 21 février dernier, Christian Roy le « Tesla Taxi » de la ville de Québec annonçait sur les réseaux sociaux avoir atteint 64,000 km dans sa première année d’opération. Est-ce que la Tesla Model S blanche qu’il a acquis lui donne toujours entière satisfaction? Bien qu’on pourrait croire que le commun des mortels rêve de conduire une Tesla, Christian Roy n’avait pas rêvé longtemps à cette voiture la croyant hors de prix jusqu'au moment où son regard tomba sur le premier Tesla Taxi de Norvège au mois d’octobre 2013. «Je l'ai commandé le 27 novembre suivant sans hésiter et je n'ai aucun regret» dit-il avec enthousiasme. Ce qui le surpris le plus au début de sa prise de possession et qui l’épate toujours un an plus tard derrière le volant, c’est le fait qu'il n'y ait aucune vibration avec la voiture démarrée. Pour un taxi en attente cela fait toute une différence puisqu’été comme hiver, le moteur d’un taxi est en fonction, soit pour l'air climatisé ou le chauffage et la vibration est très dérangeante à la longue. «C’est maintenant que je le réalise. Maintenant c'est calme et la plénitude même en roulant, ce qui est évidement très plaisant pour les clients et pour moi». Bien qu’on pourrait croire que la nouveauté de conduire une Tesla lui aurait procuré une nouvelle clientèle, il n’en est rien. N’ayant pas d’horaire fixe, il ne possède que quelques clients réguliers; il y a eu évidemment plusieurs nouveaux clients qui ont voulu essayer la Tesla, mais la grande différence dans son horaire consiste à répondre à différents médias sur l’utilisation d’une voiture entièrement électrique comme taxi. Après un an d’utilisation avec un kilométrage élevé, M. Roy estime que le prix à l’utilisation est semblable à la Subaru de 30,000$ qu’il conduisait auparavant, sauf que les paiements sont étalés sur 5 ans au lieu de trois. Il aura donc à payer deux ans de plus qu’une voiture thermique, mais pour le luxe et le confort de son « bureau », c'est un moindre détail! Côté fiabilité et entretien, outre le fait qu’il n’a pas eu à payer de changements d’huile et les freins qui sont rarement utilisés à cause du frein moteur, le seul pépin subit fut un problème de moteur de poignée de portière qui, selon lui, fut causé par la force que les gens utilisent pour fermer les portes. Elles semblent lourdes mais se ferment d'un rien. À ce moment, il fut épaté de la qualité du service après-vente chez Tesla qui sont venus chercher sa voiture. Nous avons récemment publié une étude norvégienne «Lire cet article» qui déclarait qu’un propriétaire de VÉ heureux convertissait en moyenne trois autres personnes à acheter un tel véhicule. En le questionnant à savoir s’il avait eu connaissance qu’un de ses clients se soit procuré un tel véhicule suite à son expérience, il répondit que plusieurs furent enchantés mais le prix reste un obstacle. «Je crois qu’avec le marché des usagés causé par l'arrivée du 4WD, cela va faire un grand changement! La mienne vaut maintenant 55 000 $ à l'échange chez Tesla». Il a évidement l'intention d'acheter une 85D quand sa Tesla blanche sera payée, puisque la traction intégrale de son ancienne Subaru lui manque en hiver bien que le contrôle de la traction sur sa S85 soit excellent avec des pneus d’hiver. Avec les -25˚C que l’on a connu depuis le début de la saison, il a pu calculer en moyenne une perte d'autonomie de 100 km en conduite urbaine comparativement aux 300 km l’été. Son confort ainsi que celui des passagers signifie qu’il ne lésine jamais sur le chauffage ou la climatisation l’été même avec une écoconduite. «Le chauffage à l’intérieur d’une Tesla est le même que n’importe quelle voiture à essence, contrairement à ce que la majorité des gens croient» confirme Christian Roy. L’expérience du Tesla Taxi de la ville de Québec sera fort utile pour les observateurs de l’industrie qui se questionnent encore sur la rentabilité d’un taxi entièrement électrique. Bien qu’en été la Tesla s’acquitte de sa tâche avec brio, en hiver M. Roy a subi des pertes de revenu à cause du manque d’autonomie de sa voiture électrique, ce qui aurait pu être évité s’il avait pu recharger sa voiture à très haute vitesse pour éviter une recharge en plusieurs heures à la maison. Heureusement, on attend l’installation d’un « Superchargeur » dans la région de Québec au printemps, ce qui permettra l’utilisation de sa voiture sans perte de temps ni de revenu. Son autre regret concerne l’engagement du gouvernement Marois d’offrir un incitatif financier de 12,000$ pour électrifier les taxis, qui n’avait pas été mis en fonction avant la défaite cinglante de son cabinet en mars 2014. Depuis ce temps, le programme n’a pas été revisité par le gouvernement au pouvoir. Même avec ces désagréments de pionnier, le Tesla Taxi du Québec entrevoit l’avenir de la voiture électrique avec positivisme. «Nous savons que le nombre de voitures électriques double à chaque année au Québec, mais je crois qu’il y a encore un manque de bornes rapides pour vraiment inciter « Monsieur et Madame tout le monde » à passer à l'électricité. Et pour le commercial, il n y a aucune raison que les livreurs et compagnies de livraisons ne passent pas à l’électricité.» Collaboration: Dany Labrecque, Simon-Pierre Rioux
|
Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire
Use a valid e-mail address Votre inscription est confirmée.
xhr
100
NOS PARTENAIRES |