Hyundai, Kia et Samsung ont annoncé jeudi dernier un partenariat visant à développer la connectivité entre les véhicules et les appareils domestiques, ajoutant des avantages potentiels pour les propriétaires de véhicules électriques. L’objectif, selon Hyundai, est de permettre aux propriétaires de Hyundai et de Kia de contrôler à distance des appareils via les systèmes d’infodivertissement de leur voiture, et également d’utiliser des haut-parleurs intelligents et des téléviseurs ou des applications pour smartphones pour contrôler certaines fonctionnalités du véhicule depuis leur domicile. Accueil Hyundai Selon le communiqué, cela sera possible grâce à l’intégration des services de voiture connectée de Hyundai et Kia à la plateforme numérique « SmartThings » de Samsung. Hyundai et Kia vont développer leurs systèmes d’infodivertissement à cette fin, en ajoutant des fonctionnalités via une mise à jour over-the-air (OTA). Mais Hyundai a également déclaré que certaines de ces fonctionnalités pourraient également être mises à la disposition des véhicules existants via des mises à jour OTA ou avec de nouveaux logiciels ajoutés via USB. Toujours selon Hyundai, l’une des fonctionnalités prévues spécifiquement pour les propriétaires de véhicules électriques est la gestion de l’énergie, qui permettra aux propriétaires de vérifier la consommation d’énergie de leur maison et de leur véhicule et d’ajuster les temps de charge optimaux. Cela devait ajouter un niveau d’intégration que Hyundai n’a pas actuellement. Pour l’instant, elle dispose de Hyundai Home, un outil d’agrégation pour permettre aux propriétaires de véhicules électriques de gérer la recharge, l’énergie solaire et le stockage d’énergie. Kia EV9 2024 Hyundai a ajouté que sa plateforme E-GMP pour les véhicules électriques peut accepter la charge bidirectionnelle, mais que cette fonctionnalité n’avait pas encore été activée sur les véhicules électriques de la société. La Kia EV9 est le premier modèle E-GMP à offrir avec Wallbox une recharge bidirectionnelle que les Américains peuvent utiliser, y compris des capacités de véhicule à domicile (V2H) et de véhicule à réseau (V2G). En plus d’accroitre le potentiel de l’E-GMP, cela pourrait enfin réaliser la promesse de Hyundai selon laquelle Ioniq en tant que véhicule électrique devient plus qu’un véhicule. Mais en l’absence d’une confirmation à savoir quand cette connectivité sera disponible, il faudra être patient. Stephen Edelstein Green Cars Reports Contribution: André H. Martel
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WASHINGTON / SEOUL (Reuters) – General Motors Co et Samsung SDI ont annoncé mardi qu’ils investiraient plus de 3 milliards $ USD pour construire conjointement une usine de batteries de véhicules électriques aux États-Unis, alors que le constructeur automobile diversifie ses fournisseurs de composants.
La nouvelle survient alors que le président sud-coréen Yoon Suk Yeol est à Washington pour rencontrer le président Joe Biden dans le cadre de la première visite d’État aux États-Unis d’un dirigeant sud-coréen en 12 ans. Yoon, qui a fait du développement d’affaires une pierre angulaire de ses visites de politique étrangère, est accompagné lors de la visite aux États-Unis par plus de 100 dirigeants des plus grandes entreprises sud-coréennes, dont le président exécutif de Samsung Electronics, Jay Y. Lee, et le président exécutif de Hyundai Motor Group, Euisun Chung. Prévue pour démarrer en 2026, l’usine conjointe GM et Samsung SDI vise à développer une capacité de production annuelle de 30 gigawattheures (GWh), ont déclaré les deux sociétés dans un communiqué, ajoutant que l’emplacement de l’usine JV n’était pas encore confirmé. L’usine produira des cellules de batterie prismatiques et cylindriques à haut niveau. Reuters avait rapporté lundi que les deux sociétés devaient dévoiler leurs plans pour une usine commune de batteries de véhicules électriques aux États-Unis dès mardi. GM, basé à Detroit, comme d’autres constructeurs automobiles, cherche à diversifier sa chaîne d’approvisionnement en batteries et à sécuriser la capacité des composants pour soutenir ses objectifs d’électrification alors qu’elle tente de rattraper Tesla Inc. « En partenariat avec des entreprises solides, nous pouvons faire évoluer la production de véhicules électriques plus rapidement que nous ne pourrions le faire seul », a déclaré Doug Parks, dirigeant de GM. GM est déjà en partenariat avec LG Energy Solution aux États-Unis et a investi pour augmenter la production de cellules avec le fabricant de batteries sud-coréen afin de tirer parti des subventions en vertu de la loi américaine sur la réduction de l’inflation qui vise à stimuler la fabrication nationale. Le département américain de l’Énergie a finalisé un prêt de 2,5 milliards $ USD à la coentreprise GM-LG Energy à la fin de l’année dernière. Les entreprises sont présentement à construire une usine de 2,6 milliards $ USD dans le Michigan, dont l’ouverture est prévue en 2024, l’une des trois usines JV Ultium Cells LLC. GM a abandonné ses plans pour une quatrième usine à New Carlisle, dans l’Indiana, mais la compagnie pourrait toujours choisir le site pour une usine de batteries avec un autre partenaire, a rapporté Reuters en janvier. GM a déclaré l’année dernière qu’elle prévoyait construire 400 000 véhicules électriques en Amérique du Nord entre 2022 à la mi-2024 et augmenter la capacité à 1 million d’unités annuellement en Amérique du Nord en 2025. Des sources anonymes indiquent que GM envisage d’avoir éventuellement besoin d’au moins deux usines de véhicules électriques supplémentaires pour répondre à la demande future de véhicules électriques. Biden, lors d’une visite chez Samsung en Corée du Sud l’année dernière, avait exhorté les entreprises à conclure des partenariats avec des syndicaux américains, affirmant que les coentreprises qui envisagent fabriquer des batteries de véhicules électriques auraient avantages a développer des relations avec les syndicats américains. Hyundai Motor Group et SK On, un groupe de batteries de SK Innovation Co Ltd, prévoient créer une coentreprise de batteries dans l’État américain de Géorgie, dans le cadre d’un investissement combiné d’environ 4,86 milliards $ USD, ont annoncé mardi les deux sociétés. L’année dernière, le constructeur automobile Stellantis NV et Samsung SDI avaient annoncé qu’ils investiraient plus de 2,5 milliards $ USD pour construire une nouvelle usine de batteries JV à Kokomo, dans l’Indiana. Stellantis et LG Energy ont annoncé en 2022, qu'ils investiraient 4,1 milliards $ USD dans une usine de batteries au Canada. La plupart des actions sud-coréennes liées aux batteries étaient en baisse mardi, Samsung SDI perdant 3% à 04h07 GMT, contre une baisse de 1,8% sur le marché en général. (Reportage de David Shepardson à Washington et Heekyong Yang à Séoul; Édité par David Gregorio, Matthew Lewis, Muralikumar Anantharaman, Himani Sarkar et Louise Heavens) Yahoo fFinance
Contribution: André H. Martel
Depuis que Stellantis a annoncé qu'elle souhaitait bâtir deux installations de cellules de batterie en Amérique du Nord, l'espoir existe toujours d'en implanter une en Ontario, contribuant ainsi à assurer la place de la province dans la chaîne d'approvisionnement des véhicules électriques en Amérique du Nord.
Maintenant que le gouvernement de l'Ontario a défini le cadre de la deuxième phase de sa stratégie automobile, l'accent à court terme se porte à nouveau sur les batteries de véhicules électriques et, plus précisément, sur Stellantis. En juillet, le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, a confirmé lors d'une conférence de presse avec l' Automotive Press Association de Detroit que la société avait l'intention de construire deux usines de fabrication de cellules de batterie en Amérique du Nord et que l'une d'entre elles pourrait être au Canada. "Nous en bâtirons au moins une aux États-Unis, et peut-être même deux", a-t-il déclaré à propos des coentreprises prévues avec LG et Samsung. "Il y a aussi une option que l'une des deux soit au Canada." Le mois dernier, le premier ministre de l'Ontario Doug Ford a annoncé son intention de voir l’installation d’une importante usine de batteries construite dans la province, un engagement répété lors de la phase 2 de sa stratégie automobile. Par contre, aucune entreprise n’a encore offert de la construire. Stellantis serait-elle cette entreprise? Le Canada toujours en lice Dans une déclaration à Electric Autonomy Canada plus tôt ce mois-ci, la chef des communications de Stellantis, Lou Ann Gosselin, n'a pas confirmé si le Canada était exclu du projet, mais a réitéré que le Canada, le Mexique et les États-Unis sont des concurrents potentiels pour une future usine de batteries du conglomérat italo-américain. Stellantis possède actuellement des usines d'assemblage automobile à Brampton et à Windsor, et l'année dernière, elle a annoncé un investissement de 1,5 milliard $ CAD pour construire des véhicules électriques dans la ville frontalière. Une usine de batteries construite dans la même secteur semblerait être un bon choix. Pour sa part, la ville de Windsor a également clairement indiqué qu'elle prenait des mesures pour établir une chaîne d'approvisionnement locale indépendante de batteries de véhicules électriques. Plus tôt cette année, la WindsorEssex Economic Development Corp. a révélé qu'elle souhaitait attirer une usine de batteries de 2 milliards $ CAD. Les responsables ont refusé de révéler quelle entreprise était intéressée par le projet, mais une fois que Stellantis a annoncé ses plans nord-américains, les rumeurs se sont mises à se répandre. « Nous serions ravis d’avoir une usine de batteries», a déclaré Stephen MacKenzie, président et chef de la direction d'Invest WindsorEssex, dans une interview avec Electric Autonomy . « Il y a certainement beaucoup d'activité sur le marché en Amérique du Nord et en Europe en ce moment. » MacKenzie a également ajouté que le nombre d'installations d’usines de véhicules en Ontario, la proximité du sud-ouest de l'Ontario avec la région du Grand Détroit et la capacité de s'approvisionner en minéraux tels que le lithium et le nickel pour la création de batteries sont quelques facteurs souhaitables pour une usine de batteries potentielle dans sa ville. Ambitions de la chaîne d'approvisionnement À ce stade-ci, Stellantis semble être le dernier et le meilleur espoir du Canada pour une usine de batteries impliquant l'un des principaux constructeurs automobiles traditionnels. Ce printemps et cet été, General Motors et Ford ont annoncé leurs intentions de construire leurs propres usines de batteries : quatre usines dans le cas de GM, et trois pour Ford, mais toutes devraient être situées aux États-Unis. Plus récemment, Toyota a également dévoilé des plans pour une usine américaine d'assemblage de batteries de 1,3 milliard $ USD. L'importance d'obtenir des engagements similaires au Canada est essentielle aux objectifs de ce pays d'être un acteur majeur dans l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement des VÉ. « Historiquement, la fabrication de batteries n’existait pas au Canada », a déclaré dans un courriel à Electric Autonomy, Liz Lappin, vice-présidente des affaires générales et de l'exploration chez E3 Metals, un développeur émergeant de lithium basé à Calgary. « Cependant, l'importance des chaînes d'approvisionnement nationale est devenue très claire au cours des deux dernières années. Nous savons que l'Amérique du Nord dans son ensemble aura besoin de plus de batteries, et nous espérons qu'une portion significative de cette capacité pourra être développée au Canada. Jusqu'à présent, le Québec s'est imposé comme le chef de file de la chaîne d'approvisionnement des batteries pour véhicules électriques, avec deux importantes installations de cellules de batterie annoncées le mois dernier pour compléter son secteur de fabrication de véhicules électriques déjà très actif. En l'espace de quelques jours au début du mois d'octobre, la société ontarienne StromVolt a annoncé qu'elle allait construire une installation de 10 GWh au Québec, tandis que la société britannique Britishvolt, dans une entrevue exclusive avec Electric Autonomy, a révélé son intention d’y construire une usine de 60 de GWh également au Québec. La demande future n'est pas claire Malgré la rivalité actuelle, il est impossible de sous-estimer ce que la fabrication de batteries de véhicules électriques apportera au Canada. « Si vous parlez d'une Gigafactory, située n'importe où au Québec ou en Ontario, incluant un million à trois millions de pieds carrés d'espace de production, alors il est question d'environ 2 000 à 2 500 emplois directs. Vous pourriez également envisager près de 1 000 autres emplois dans la chaîne d'approvisionnement, », dit MacKenzie. Remarquablement, même avec cette activité récente, l'Amérique du Nord a encore un long chemin à parcourir pour rattraper l'Asie et l'Europe en tant que chefs de file pour la fabrication de batteries. En juin, Benchmark Mineral Intelligence a répertorié 211 « méga-usines » de batteries au lithium dans le monde, dont 12 aux États-Unis, contre 22 en Europe et 156 en Asie. Même si une usine de batteries Stellantis s’établit au Canada, ainsi que les deux projets prévus pour le Québec, Liz Lappin dit qu'il est difficile d’évaluer à ce stade quelle proportion de la demande globale ces usines pourront-elles fournir. « Les données concernant la fabrication de véhicules électriques sont en constante évolution », écrit-elle. Pour sa part, le groupe Invest WindsorEssex MacKenzie est convaincu que le potentiel du marché canadien parlera de lui-même et que la réputation de Windsor en tant qu'emplacement de choix pour accéder au marché des grands équipementiers est suffisamment forte pour les fabricants de batteries, comme Stellantis, LG et Samsung. « Ils étudient de nombreux endroits en Amérique du Nord, mais nous croyons après avoir démontré une bonne analyse de rentabilisation, que nous verrons ce qui se passera dans le futur.» Josh Kozelj Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
On produit déjà des batteries de voitures électriques qui pourraient se recharger en cinq minutes19/1/2021
Ces nouvelles batteries signifient que la recharge d’un VÉ pourrait bientôt être aussi rapide que le remplissage des véhicules à essence ou diésel.
Des batteries capables de se recharger en cinq minutes ont enfin été produites en usine, marquant un pas important vers des voitures électriques devenant aussi rapides à recharger que le remplissage de véhicules à essence ou diésel. Les véhicules électriques sont un élément essentiel pour lutter contre la crise climatique, mais la panne de courant est une préoccupation pour les conducteurs. De nouvelles batteries lithium-ion ont été développées par la société israélienne StoreDot et fabriquées par Eve Energy en Chine sur des lignes de production. StoreDot a déjà démontré la capacité de sa batterie «à recharge extrêmement rapide» dans les téléphones, les drones et les scooters et l’entreprise a dernièrement produit 1 000 batteries qu’elle veut proposer aux constructeurs automobiles et aux manufacturiers en général. Daimler, BP, Samsung et TDK ont tous investi dans StoreDot, qui a levé 130 millions de dollars USD (165 millions CAD) à ce jour. L’entreprise a également été nommée : pionnier de Bloomberg New Energy Finance en 2020. Les batteries peuvent être complètement rechargées en cinq minutes, mais cela nécessiterait des bornes de recharge beaucoup plus puissantes que celles utilisées aujourd'hui. En fonction de l'infrastructure de recharge disponible, StoreDot vise fournir en cinq minutes une recharge de 160 km à une VÉ en 2025. «Le principal obstacle à l'adoption des véhicules électriques n'est plus le coût, c'est l'autonomie», a déclaré Doron Myersdorf, PDG de StoreDot. «Soit vous avez peur de rester coincé sur l'autoroute, soit vous devez attendre dans une station de recharge pendant deux heures. Mais si l'expérience du conducteur est similaire à un plein d'une voiture à essence, on peut éliminer cette frustration. «Recharger une batterie au lithium-ion en cinq minutes était jusqu’à maintenant considéré comme impossible», a-t-il déclaré. «Mais nous ne présentons pas un prototype de laboratoire, nous proposons un concept d'ingénierie sorti d'une ligne de production. Ce projet confirme sa faisabilité et son potentiel de commercialisation. » Les batteries Li-ion existantes utilisent du graphite comme une électrode, dans laquelle les ions lithium sont poussés pour stocker la charge. Mais lorsque ceux-ci sont chargés rapidement, les ions se congestionnent et peuvent se transformer en métal et court-circuiter la batterie. La batterie StoreDot remplace le graphite par des nanoparticules à électrolytes dans lesquelles les ions peuvent passer plus rapidement et plus facilement. Ces nanoparticules ont été conçus à base de germanium, qui est soluble dans l'eau et plus facile à manipuler lors de la fabrication. Mais l’objectif de StoreDot est d'utiliser du silicium, qui est beaucoup moins cher, et elle espère produire des prototypes plus tard cette année. Myersdorf a déclaré que le coût serait le même que celui des batteries Li-ion existantes. «Le goulot d'étranglement à la recharge ultrarapide n'est plus la batterie», a-t-il déclaré. Les stations de recharge et les réseaux qui les alimentent doivent être modernisés, a-t-il déclaré, c'est pourquoi la compagnie collabore avec BP. «BP a 18 200 stations-services et ils comprennent que, dans 10 ans, toutes ces stations seront obsolètes, si elles ne sont pas réutilisées pour assurer la recharge des VÉ. L’énergie électrique est la nouvelle source d’énergie.» Des dizaines d'entreprises à travers le monde développent des batteries à recharge rapide , les nanotechnologies Tesla , Enevate et Sila travaillant toutes sur des électrodes en silicium. D'autres étudient différents composés, comme Echion qui utilise des nanoparticules d'oxyde de niobium. Le patron de Tesla, Elon Musk, a tweeté lundi: «La production de cellules de batterie est l’élément fondamental qui ralentit un avenir énergétique durable. C’est un problème très important. » «Je pense que ces batteries à chargement rapide seront disponibles sur le marché de masse dans trois ans», a déclaré le professeur Chao-Yang Wang, du Battery and Energy Storage Technology Center de la Pennsylvania State University aux États-Unis. «Ils ne seront pas plus chers; en fait, ils permettront aux constructeurs automobiles de réduire la taille de la batterie tout en éliminant les problèmes d'autonomie, réduisant ainsi considérablement le coût de la batterie. Les recherches du groupe de Wang sont effectuées par la société EC Power, qu'il a fondée. On augmente la température de la batterie à 60 ° C, ce qui permet aux ions lithium de se déplacer plus rapidement, mais évite les dommages à la batterie généralement causés par la chaleur. On croit que cela permettra une recharge complète en 10 minutes. Wang a déclaré qu'une nouvelle recherche publiée lundi dans Nature Energy a démontré que cette batterie pourrait être à la fois abordable et éliminer les problèmes d'autonomie. «Enfin, nous atteignons la parité avec les véhicules à essence en termes de coût et d’avantages. Nous avons la technologie pour des voitures électriques à 25 000 $ USD (32 000 $ CAD) qui rouleront comme des voitures de sport de luxe, pourront être rechargées en 10 minutes et seront plus sûres que toutes les voitures actuellement sur le marché. Wang a noté que pour assurer une durée de vie raisonnable on doit pouvoir faire au moins 500 recharges sans dégrader la batterie et que la batterie d'alimentation de EC Power peut effectuer 2500 recharges. Pour sa part, Myersdorf a déclaré que la batterie StoreDot pouvait être rechargée 1000 fois tout en conservant 80% de sa capacité d'origine. Anna Tomaszewska, du Collège l'Imperial de Londres, au Royaume-Uni, qui a examiné les batteries à chargement rapide en 2019, était plus prudente quant à leur venue sur le marché. «Je pense que les technologies, comme celles de StoreDot, pourraient commencer à pénétrer le marché dans les cinq prochaines années. Cependant, comme elles sont plus difficiles et plus coûteuses à fabriquer, nous ne les verrons probablement initialement que sur des marchés de niche qui sont très axés sur les performances et peu sensibles au prix contrairement aux véhicules électriques pour consommateurs moyens», a-t-elle déclaré. The Guardian
Contribution: André H. Martel
Hyundai, et sa marque sœur Kia et le fabricant de batteries LG Chem lancent un concours pour recruter des startups spécialisées dans les batteries.
Le "EV & Battery Challenge" sélectionnera jusqu'à 10 startups qui se spécialisent dans les batteries dans le but de développer un partenariat accompagné d’un investissement", a déclaré Hyundai dans un communiqué de presse lundi. Ces startups travailleront avec Hyundai, Kia et LG Chem sur des projets de développement en fonction de leurs expertises technologiques. Hyundai est un partenaire de longue date de LG Chem et a utilisé ses batteries dans plusieurs de ses produits, bien que Kia utilise des cellules d'innovation SK pour certains de ses projets. Les startups pourront tirer parti des ressources des constructeurs automobiles et du fabricant de batteries pour développer leur technologie, tandis que Hyundai, Kia et LG Chem auront un accès rapide à toutes les technologies qu'elles souhaiteront commercialiser. Selon le communiqué de presse, les partenaires sont à la recherche de startups travaillant dans les domaines suivants: "la recharge des VÉ et la gestion de flottes, l'électronique gestionnaire de puissance et leurs composants, les outils de personnalisation, la gestion des batteries, l’ingénierie des systèmes, les matériaux, le recyclage et la fabrication", Les startups peuvent postuler en ligne à compter du 22 juin jusqu’au 28 août 2020.
Kia Niro EV 2020
Les candidats devront passer un examen de faisabilité commerciale, suivi d'entretiens virtuels en octobre. Les finalistes participeront à un atelier de deux jours au centre technologique de Hyundai dans la Silicon Valley en novembre. Hyundai et Kia ont déjà fait équipe avec la société de technologie croate et le constructeur du Supercar Rimac pour le travail de développement de systèmes d'alimentation et pour certains projets spéciaux. Des partenariats comme celui-ci pourraient aider Hyundai-Kia et LG Chem à suivre le rythme de leurs rivaux qui cherchent à améliorer les performances des batteries de VÉ et à mieux contrôler un écosystème de batteries actuellement géré par des fabricants de batteries indépendants. Un rival sud-coréen, Samsung, a annoncé qu'il prévoyait doubler la densité d'énergie de ses batteries avec des batteries à l’état solide. Et la compagnie chinoise CATL a récemment déclaré qu'elle proposait aux constructeurs automobiles une batterie qui aurait une durée de vie de 1.6 millions de km et une garantie de de 16 ans, supérieure aux batteries de Tesla qui répondraient à des spécifications comparables. Il est déjà difficile de produire des véhicules électriques, car les constructeurs automobiles supervisent eux-mêmes la fabrication des principaux éléments du groupe motopropulseur puis les confient à leurs fournisseurs, créant parfois des tensions entre les constructeurs automobiles, les sous-traitants, les syndicats et les fabricants de batteries, selon le pays dans lequel ils sont assemblés. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Ayant pour objectif de construire 22 millions de nouvelles voitures électriques sur 70 modèles d'ici 2030, Volkswagen est inquiet face aux approvisionnements en batteries.
Alors que de plus en plus de constructeurs automobiles planifient de construire de nombreuses voitures électriques, il semblerait que l’on ne réussisse pas à produire les batteries nécessaires pour alimenter toutes ces voitures, ce qui entraîne une pénurie de batteries, une concurrence accrue, des ventes limitées de certains modèles de véhicules électriques et potentiellement une hausse des prix.
Bloomberg rapporte que le projet d’acquisition de batteries pour une valeur de 56 milliards $ pour tous les nouveaux modèles électriques de VW sont maintenant à risque maintenant que Samsung veut réduire son contrat d'approvisionnement avec le constructeur automobile à cause d’une mésentente sur le calendrier de livraison .
Samsung devait fournir des batteries pour 200 000 VW électriques ou plus, basé sur l’hypothèse selon Bloomberg qu’il était question de batteries de 100 kilowattheures qui devaient être légèrement supérieures à celles de l’Audi e-tron qui viennent d’être commercialisées, et de la taille des batteries les plus performantes de Tesla. Étant donné que de nombreux nouveaux véhicules VW utiliseront des batteries plus petites de 48 kWh, le changement est susceptible d’impliquer beaucoup plus de voitures.
VW avait confirmé que Samsung serait son fournisseur pour ses modèles électriques qu’elle envisageait de construire en Europe, avec LG Chem, qui fournit des batteries pour l’Audi E-tron Quattro, et SK Innovation et pour d’autres marchés, elle collaborerait avec le groupe CATL (Contemporary Amperex Technology Co. Limited, une entreprise technologique chinoise). Les pénuries de batteries et les conflits entre VW et LG Chem ont eu une incidence sur la production d'e-tron dans l'usine d'Audi en Belgique et persistent depuis l'automne dernier. Elon Musk, président-directeur général de Tesla, a également déclaré que les restrictions d'approvisionnement en batteries de son partenaire Panasonic constituaient une contrainte pour la production de son Model 3. Un rapport publié en avril par Benchmark Minerals indiquait que les réserves de piles au lithium pourraient augmenter de 50% par an d’ici à 2023, ce qui pourrait améliorer la situation dans la mesure où il y aura disponibilité de matériaux. L’année dernière, l’administration Trump a classé le lithium, le cobalt et d’autres matériaux pour les batteries de voitures électriques parmi les minéraux essentiels que les États-Unis ont besoin de développer sur leur territoire et pour lesquels ils espèrent accélérer les permis d’extraction. Après la Audi E-tron haut de gamme de VW, la prochaine voiture électrique de VW devrait être la ID 3, qui devrait être commercialisée à la fin de cette année. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Amnistie Internationale lance un cri du coeur à l’industrie de la voiture électrique pour qu’elle rende ses véhicules plus éthiques. Selon Amnistie, la décarbonisation des transports ne doit pas se faire au détriment des droits humains. L’industrie a le devoir d’éliminer l’exploitation humaine de sa chaîne d’approvisionnement, notamment le recours au travail des enfants, lors de l'extraction de minéraux, tels que le cobalt. Il est urgent d'instaurer un système de traçabilité des matériaux à l’heure où la demande mondiale se fait de plus en plus forte…
Le nombre de véhicules électriques sur les routes du monde augmente rapidement. Les dernières données confirment qu'il y en a plus de trois millions sur les routes et que les ventes augmentent de près de 75% annuellement. Mais maintenant, des doutes ont été soulevés quant à l’éthique d’en acheter un.
Kumi Naidoo, secrétaire général d'Amnesty, a déclaré lors du récent sommet sur les véhicules électriques à Oslo que le changement climatique ne devrait pas être combattu au détriment des droits de l'homme. «Sans changements radicaux, les batteries qui alimentent les véhicules écologiques continueront d'être entachées de violations des droits de l'homme», a-t-il déclaré.
Amnesty souligne que de graves risques pour la santé des enfants et des travailleurs adultes dans les mines de cobalt en République démocratique du Congo ont été documentés dans un rapport qu'il a publié. Plus de la moitié du cobalt mondial provient du sud de la RDC, principalement de mines artisanales qui fournissent 20% de la production du pays.
Les chercheurs ont visité 9 de ces mines artisanales, y compris des mines profondes, creusées à la main avec des outils de base. Les mineurs, dont les plus jeunes gagnaient aussi peu que 1 dollar par jour, déclaraient souffrir de maladies pulmonaires chroniques dues à l’exposition à la poussière de cobalt. Ce cobalt est vendu aux manufacturiers. Actuellement aucun pays n’exige que les producteurs assurent la traçabilité de leurs chaînes d'approvisionnement, ce qui, selon Amnesty, signifie que les batteries de véhicules électriques sont potentiellement contaminées par le travail des enfants. Pour Amnesty International, cette situation est inacceptable. La fabrication de batteries représente désormais 60% des 125,000 tonnes de cobalt extraites chaque année dans le monde.
L'an dernier, un consortium de 14 ONG, dont Amnesty, s'opposait à la décision de l’organisme « London Metal Exchange » d'interdire la vente de cobalt contaminé, considérant que cela pourrait inciter la création d’ un marché clandestin. Ils ont appelé à une plus grande traçabilité des sources du minerai.
Le Global Battery Alliance du Forum économique mondial relève deux défis majeurs: "Premièrement, les matières premières nécessaires aux batteries sont extraites au prix d’un lourd tribut humain et environnemental. Ceci inclut, par exemple, le travail des enfants, les risques pour la santé et la sécurité liés au travail clandestin, la pauvreté et la pollution. Deuxièmement, un défi de recyclage menace les onze millions de tonnes des piles au lithium-ion usagées qui devraient être en fin de vie d’ici 2030, avec encore peu de débouchés pour permettre leur réutilisation et le recyclage. " Le Forum de l'OCDE sur les chaînes d'approvisionnement responsables en minéraux se réunira à Paris le mois prochain . Les membres devraient demander aux entreprises d'identifier leurs sources de cobalt. Apple, BMW, Daimler, Renault et le fabricant de batteries Samsung SDI ont déjà accepté de publier les données de leur chaîne d'approvisionnement. Selon Amnesty, la plupart des batteries lithium-ion sont fabriquées en Chine, en Corée du Sud et au Japon, où la production d'électricité reste dépendante du charbon et d'autres combustibles fossiles. Ils ont également suggéré aux fabricants de divulguer l'empreinte carbone de leurs produits.
Le nombre de voitures électriques augmente rapidement. L'Agence internationale de l'énergie prévoit que 125 millions de VÉ rouleront sur la planète d'ici 2030, voire le double si les gouvernements accélèrent les législations.
L'année dernière, 2,1 millions de nouveaux véhicules électriques ont été vendus dans le monde. La Chine est le plus grand marché mondial de voitures électriques avec 1,2 million, soit 56% du total des véhicules électriques vendus en 2018. La Chine représente également 99% des ventes de camions, autobus, motos et scooters électriques. Les États-Unis se sont classés loin derrière en deuxième position avec 361,000 voitures électriques neuves vendues en 2018, dont près de la moitié étaient le nouveau Model 3 de Tesla. En ce qui concerne la part de marché, la Norvège est en tête du classement alors que 49% des voitures neuves vendues étaient des véhicules électriques ou hybrides. La pression en faveur d’un avenir plus écologique augmente alors que des interdictions de vendre de nouvelles voitures alimentées aux combustibles fossiles s’accroissent en Europe. L'Allemagne arrêtera la vente de toutes les nouvelles voitures à essence et diesel à partir de 2030, l'Écosse à partir de 2032 et la France et le Royaume-Uni à partir de 2040. Mais l'objectif de la conduite à zéro émission prendra encore un certain temps. Les voitures électriques ne représentent que 2,4% des nouvelles ventes mondiales et, malgré le taux impressionnant de vente de la Norvège, les voitures électriques ne représentent à ce jour qu'un véhicule sur huit à Oslo. Les ventes dans les autres pays européens sont beaucoup plus faibles. En Italie, l'an dernier, 0,26% seulement des nouvelles ventes étaient des voitures électriques, les acheteurs préférant toujours le diesel à l'essence. Même en Espagne, qui est un important constructeur automobile, seulement 0,5% des nouvelles ventes étaient électriques. World Economic Forum
Contribution: André H. Martel
Volkswagen veut mettre 22 millions de véhicules sur la route au cours des prochains 10 ans.13/3/2019
Le groupe Volkswagen a annoncé qu’il avait pour objectif de devenir neutre en ce qui concerne le dioxyde de carbone (CO2) d'ici 2050. Cela réaffirme l'engagement du constructeur allemand en matière d'électrification et il a confirmé son intention en ajoutant 20 autres modèles aux 50 qu'il avait déjà planifié. Au total, Volkswagen inondera le marché de 22 millions de véhicules électriques dans les 10 prochaines années.
.Herbert Diess, PDG du groupe Volkswagen, a déclaré que le constructeur utilise l'accord de Paris pour définir ses objectifs et que le processus de fabrication sera amélioré afin de minimiser l'impact environnemental de leurs véhicules. Diess a également souligné que le constructeur automobile devait également améliorer l'efficacité et la performance de son entreprise. L'offre d'électrification de Volkswagen repose sur trois principes : trouver des moyens de réduire efficacement les émissions de CO2, passer à des sources d'énergie renouvelables et compenser les émissions inévitables.
Dans le cadre de son offensive sur les véhicules électriques, il a également fait appel à quatre autres sociétés pour le soutenir, LG Chem, Samsung, SKI et CATL. Les quatre sociétés fourniront des cellules de batterie au groupe Volkswagen. Volkswagen envisage également la possibilité de fabriquer ses propres batteries avec son partenaire QuantumScape et envisage aussi d'évaluer la viabilité des batteries à l'état solide. De la fabrication au le cycle de vie du véhicule, Volkswagen entend réduire les émissions autant que possible. Les usines devraient produire 50% moins d'émissions de CO2 d'ici 2025, tandis que des centrales d’énergie comme celle qui alimente Wolfsburg devront réduire la production de CO2 de 1,5 million de tonnes par an à partir de 2023 grâce à sa conversion du charbon au gaz.
La plateforme MEB sera la clé de l'offensive d’électrification du groupe Volkswagen. Volkswagen a également annoncé qu'elle donnerait accès à sa plateforme MEB à d’autres entreprises afin de réduire les coûts et de répartir l'architecture sur davantage de véhicules. En procédant ainsi, Volkswagen croit que l'électrification sera plus abordable et accessible.
Pour soutenir la production des véhicules électriques qu’elle souhaite mettre sur la route, Volkswagen ajoutera 400 stations de recharge rapide sur les principales autoroutes européennes d’ici 2020, grâce à sa collaboration avec IONITY, et 100 supplémentaires en Allemagne. La compagnie Elli, une nouvelle filiale de Volkswagen, proposera des bornes de recharge murales pour les résidences privées, mais seulement en Allemagne au départ. 3,500 bornes de recharge supplémentaires seront également ajoutées dans les stationnements des usines Volkswagen. Suite au scandale des émissions de diesel, Volkswagen désire renaitre en tant qu’entreprise de mobilité électronique. Bien que travaillant avec d'autres fournisseurs, le constructeur semble vouloir rationaliser l'ensemble du processus et devenir autosuffisant en passant de la fabrication des batteries aux bornes de recharge domestiques et aux autres services touchant l’environnement des véhicules électriques. Reste à savoir si cette stratégie s'étendra au marché nord-américain. Le prochain salon de l'auto de Francfort, qui pourrait se tenir en même temps que le lancement de la production de la berline ID pourrait être l’occasion de révéler plus de détails concernant les plans futurs d'électrification du groupe Volkswagen. Source: Volkswagen Motor Trend
Contribution: André H. Martel
Premier essai télévisé de la Tesla Model 3, des publicités bientôt sur les écrans de vos voitures, Ford annonce un investissement de 11 milliards de dollars et Samsung SDI dévoile de nouvelles batteries : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Envision Solar veut changer la donne côté recharge de VÉs, Renault Samsung Motors et DS Virgin Racing dévoilent de nouveaux VÉs et Apple révèle quelques informations sur ses recherches en conduite autonome : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Samsung améliore la batterie de sa SM3 ZE, Tesla ouvre le processus de commande de la Model 3 au public, le Royaume-Uni annonce un important soutien de 845 millions de dollars pour les VÉs, et le Tesla Semi sera moins cher que prévu : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Trois fabricants de batteries en Corée du Sud investiront 2,3 milliards $ US d'ici 2020, un nouveau « train électrique sans rails » est testé en Chine, la Tesla Model 3 sous toutes ses coutures, Toyota explore les pneus sans air pour construire des VÉs plus légers, et Tesla ouvre une galerie non commerciale au Michigan : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Samsung dévoile de nouvelles batteries pour voitures électriques offrant jusqu'à 600 km d'autonomie, « la plus grande station de recharge du monde » ouvrira en 2018 en Allemagne, les constructeurs automobiles devront déterminer leurs propres règles de conduite autonome, Daimler affirme que les VÉs sont moins rentables que les véhicules classiques, et la Chevrolet Bolt peut parcourir 750 km sur une seule charge : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Salon de l’auto de Detroit : Le concept Vmotion 2.0 de Nissan et Samsung présente une batterie de 600 km d’autonomie, une start-up achète une usine de Mitsubishi en Illinois et le constructeur d'autobus électrique Proterra obtient un important investissement : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
BlackBerry Canada Ltd a annoncé l’ouverture d’un centre de recherche sur la conduite autonome le 19 décembre dernier, avec l’objectif de devenir un joueur incontournable de l'industrie automobile dans la course à l’automatisation des véhicules.
Alors que le logiciel industriel de QNX a été utilisé pour réinventer le système d'exploitation des téléphones BlackBerry, la compagnie souhaite maintenant travailler sur la façon dont son logiciel intégré pourrait interagir avec les capteurs, caméras et autres composants nécessaires à la conduite autonome. Mais si de nombreuses compagnies de la Silicon Valley sont capables d’investir d’importantes sommes dans l'intelligence artificielle et l'apprentissage des machines nécessaires à l'autonomie, BlackBerry a plus de contraintes financières et optera pour un rôle de partenaire avec le fabricant de puces japonais Renesas Electronics, l’université de Waterloo et la plate-forme technologique Polysinc. « QNX offrira l’infrastructure permettant de créer des algorithmes de haute qualité et de recueillir les données des capteurs de manière fiable », a déclaré Sebastian Fischmeister, professeur agrégé de l’Université de Waterloo qui travaille avec QNX depuis 2009. « Notre but est de fournir la base logicielle pour ces plates-formes de calcul haute performance », a pour sa part déclaré John Wall, dirigeant de QNX lors d’une entrevue vendredi. BlackBerry et les équipes de recherche de l’université ont obtenu le mois dernier le feu vert des autorités canadiennes pour tester des véhicules Lincoln de Ford équipés de logiciel de conduite autonome sur la route. La compagnie a également signé un accord pour travailler directement avec le constructeur automobile de Detroit, qui prévoit lancer une flotte de véhicules autonomes d’ici 2021. Wall a aussi déclaré que la société était en discussions avancées avec « plus d’un ou deux » grands constructeurs mondiaux sur des partenariats similaires, mais a précisé que cela prendrait tout de même un certain temps avant que les véhicules autonomes ne deviennent réalité. QNX gère déjà les systèmes d'infodivertissement et de télématique dans des millions de voitures, offrant ainsi aux constructeurs automobiles et aux acteurs du secteur tels que Tesla, Uber Technologies et Alphabet, maison mère de Google, des éléments sur l’évolution de cette technologie. « S'ils peuvent prouver qu'ils ont une solution d’ensemble et la sécurité qui vient avec, ils pourraient absolument dominer le marché des systèmes autonomes d'exploitation de véhicules », a déclaré Sam Fiorani, analyste chez Auto Forecast Solutions. Des risques subsistent, dont le défi lancé par des fabricants de puces comme Intel Corp (INTC.O) qui pourraient être tentés d’offrir gratuitement aux constructeurs automobiles des logiciels et des outils de sécurité dans l’espoir de se rattraper sur la vente de matériels. « Certaines de ces entreprises peuvent se permettre de perdre beaucoup d'argent dans leur quête de part de marché », a déclaré Chris Rommel, directeur de la recherche sur les technologies embarquées chez VDC Research. Source : Reuters Contribution : Peggy Bedard Le cofondateur d’Apple achète une deuxième Tesla plutôt qu’une Bolt, Lucid Motors annonce un autre partenariat avec un fournisseur de batteries, Chrysler et Waymo dévoilent le design de la première Chrysler Pacifica électrique et autonome et les propriétaires de Nissan LEAF passent le cap des trois milliards de km : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Des nouvelles du VÉ de Faraday Future, NEVS s'associe à Hewlett Packard, Lucid Motors choisit Samsung SDI comme fournisseur de batteries et Tesla rappelle certains adaptateurs de recharge : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus.
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Contribution : Peggy Bédard
Orange EV lance un camion électrique de classe 8, Jaguar dévoile sa voiture de course tout-électrique I-TYPE, Samsung veut être un acteur majeur sur le marché des batteries et Opel Ampera-e met l’accent sur l’aspect amusant de la conduite d’un VÉ dans une publicité : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus.
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Contribution : Peggy Bédard
De nouvelles réglementations gouvernementales pourraient nuire aux petites entreprises de VÉ en Chine, l'armée américaine et GM présenteront un prototype hydrogène à pile à combustible en octobre, BYD démontre qu’on peut générer d’importants profits en construisant des VÉ, Uber et Nissan lancent un projet pilote de flotte tout-électrique à Londres et Samsung annonce sa propre « Gigafactory » en Hongrie : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus.
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Contribution : Peggy Bédard
Samsung a fait allusion à son orientation future, où le développement d’une voiture électrique semble tout à fait possible. La compagnie a annoncé qu'elle venait d'acheter des parts du fabricant chinois BYD, ce qui permettra de renforcer le secteur des pièces de véhicule électrique et des pièces de téléphones intelligent des deux entreprises.
Cependant, Samsung a également précisé : « Nous avons l'intention de coopérer dans diverses entreprises à venir » - et c’est là que les choses deviennent plus intéressantes. L'industrie automobile semble une étape logique pour de nombreuses entreprises de haute technologie, et il n'est donc pas surprenant que Samsung soit intéressée à consolider plus que ses composantes existantes avec cette affaire. Apple est en train de travailler sur sa propre voiture électrique (qui pourrait même inclure certains éléments autonomes), et Samsung pourrait songer à s’impliquer davantage elle aussi. Samsung n'a pas encore révélé ses intentions avec le constructeur automobile, mais le géant coréen de l'électronique est connu pour son désir d’être à l’avant-garde, alors investir dans la production d’une voiture électrique semble quelque chose de tout à fait plausible. Source : Tech Radar Contribution : Peggy Bédard Samsung investit dans la société chinoise BYD, rumeurs d’association entre Volkswagen, Panasonic et LG Chem, Morgan lance la production de son EV3, pas de VÉ pour Apple avant 2021 et un nouveau modèle de 400 km d’autonomie pour Hyundai : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Samsung SDI en Corée du Sud est déjà un acteur majeur sur ce marché, mais jusqu'à récemment, la société a également touché à la technologie des piles à combustible.
La compagnie aurait décidé d'abandonner ce secteur, inquiète des perspectives du marché. Les brevets et l'équipement destinés à la production seraient vendus à une entreprise locale. Kolon Industries a reconnu avoir été approchée par Samsung SDI au sujet d'un accord sur l'équipement et des actifs connexes. Le travail de Samsung sur les piles à combustible remonte à 2005, mais depuis, les progrès de la technologie des batteries lithium-ion ont finalement rendu ces piles beaucoup moins compétitives. La société prévoit maintenant investir plus de 3 milliards de wons (environ 2,5 milliards de dollars US) dans le développement de batteries pour véhicules électriques au cours des cinq prochaines années. Elle espère ainsi devenir le plus important fournisseur mondial de batteries d'ici 2020. Avec LG Chem, Samsung est déjà prête pour fournir les batteries du VUS 2018 tout-électrique d’Audi, et celles des BMW i3 et i8. Samsung est également l'une des entreprises en pourparlers avec Tesla Motors pour être fournisseur des batteries destinées à la Model 3. Tesla construit présentement une méga-usine de batteries dans le Nevada en partenariat avec Panasonic, son unique fournisseur de batterie jusqu’à maintenant. Mais pour répondre à l'objectif d’Elon Musk de vendre 500 000 voitures par an d'ici 2018 plutôt que 2020, elle pourrait solliciter l’aide de fournisseurs supplémentaires pour atteindre le volume nécessaire. Source : Green Car Reports Contribution : Peggy Bédard Le Wall Street Journal rapporte que le nombre de fabricants de batteries pour VÉ diminue alors que les constructeurs automobiles recherchent les batteries les meilleures et les plus fiables au moindre coût. LG Chem, Samsung SDI et Panasonic Corp. semblent être les meneurs dans un secteur dont la valeur, selon Lux Research, va passer de 5 milliards de dollars à plus de 30 milliards de dollars par an d'ici 2020.
Se fier à des fournisseurs externes pour fournir une composante de la transmission aussi essentielle qu’une batterie va à l'encontre de la pensée traditionnelle dans le domaine de l'automobile. Auparavant, les constructeurs automobiles concevaient et construisaient leurs propres moteurs et transmissions, et ceux-ci étaient considérés comme leurs marques de fabrique. Mais la construction des meilleures batteries supposent de longues et coûteuses recherches. Il y a 10 ans, quand l’ère des voitures électrique en était à ses balbutiements, plusieurs fabricants envisageaient de créer leurs propres batteries mais ils ont rapidement compris qu'il était préférable de laisser cela aux experts. Les analystes du secteur disent que peu d'entreprises ont démontré qu'elles peuvent relever le défi de construire des batteries performantes, remplissant les exigences de qualité, de poids et de coût des fabricants d'automobiles. Par exemple, la batterie fournie par Chevrolet à sa populaire Volt a dépassé toutes les attentes. Larry Nitz, vice-président, Transmission et Électrification chez GM, dit qu’une étude auprès de conducteurs de Volt utilisant des batteries LG a montré qu’il n’y avait presque aucune perte de performance d’autonomie, même après près de trois ans. « Nous avons vu ce que j’appelle des niveaux de qualité pharmaceutiques dans la production de batteries. Sur les 20 millions et plus qui ont été produites pour la première génération de Chevrolet Volt, nous avons fait face à moins de deux problèmes par million de batteries produites », a-t-il ajouté. LG Chem fournit des batteries à General Motors, Renault, Volvo, Daimler et Volkswagen. La compagnie dispose actuellement de seulement 11% du marché mondial, mais devrait augmenter sa part de marché dans l'avenir. Elle a conclu plusieurs nouveaux contrats ces derniers temps, y compris avec Audi, qui souhaite construire des voitures rivalisant avec la berline Tesla Model S, le VUS Model X et la petite berline Model 3. Panasonic est le plus important fabricant de batterie, fournissant Tesla Motors Inc., Volkswagen et Ford Motor Co. Il a fourni 38% des batteries de véhicules électriques au cours des 12 derniers mois, selon Lux, et ce chiffre continuera vraisemblablement à croître si les ventes de Tesla augmentent. Cette domination des gros vendeurs au sommet fait en sorte que les petites entreprises sont évincées du marché. Cela peut aussi signifier moins d'innovation puisque les entreprises se concurrencent pour les parts de marché et non pas pour les meilleures batteries. Laslau de Lux Research explique que la diminution du nombre de sociétés impliquées pourrait réprimer l'innovation. « Cela forcera probablement les petites compagnies à aller plus loin dans la recherche de pointe pour créer de nouvelles batteries, et la technologie de rupture qui en découlera sera leur seul moyen de se démarquer par rapport aux gros joueurs déjà en place », a-t-il dit. Les entreprises qui ont autrefois tenté de se tailler une place sur le marché des véhicules électriques, comme Johnson Controls Inc. et A123 Systems, ont changé de cap après avoir perdu la bataille aux mains de leurs imposants rivaux. Ils fournissent maintenant de plus petites batteries pour les voitures hybrides qui combinent la puissance d’une batterie avec un moteur à combustion interne. Une de ces sociétés misant sur la technologie de rupture est 24M, une start-up de Cambridge, Massachusetts, qui affirme avoir inventé, non pas une meilleure batterie, mais plutôt une façon inédite de fabriquer une batterie lithium-ion. Le monde de la technologie ne cesse de chercher de nouveaux produits et de meilleures techniques de fabrication. La plupart des experts prédisent que les voitures électriques ne seront pas la norme tant que les prix des batteries ne descendront pas en dessous de 100 $ par kWh. Elles en coûtent environ le triple aujourd'hui. Source: Ecomento Collaboration: Lisanne Rheault-Leblanc Audi annonce la création d'un nouveau «véhicule utilitaire sport entièrement électrique». Le VUS électrique d’Audi utilisera des piles de LG Chem et de Samsung et aura "plus de 500 kilomètres" d’autonomie.
L’autonomie est aux constructeurs automobiles aujourd'hui ce que les chevaux-vapeur étaient dans les années 60 - vous ne pouvez jamais en avoir trop. Plus une voiture électrique possède d’autonomie, moins souvent elle a besoin d’être chargée et plus elle permet de rouler sur de longues distances sans nécessiter d’arrêts. De son côté, Tesla est sur le point de mettre en marché son VUS Model X. Personne ne sait avec certitude l’autonomie dont disposera le Model X quand il sortira (enfin) ici, mais des estimations éclairées croient qu’il ne dépassera pas les 335 km. C’est qu’il est fortement inspiré du Model S, mais qu'il est beaucoup plus lourd que celui-ci. Si Audi peut lancer un VUS qui dépasse l’autonomie de la Tesla, ce sera une corde de plus à son arc. LG Chem est devenu l’un des premiers chefs de file du marché de la pile pour voiture électrique quand il a remporté le concours qui visait à créer des batteries pour la première génération de Chevy Volt en 2009. Depuis, il continue de fournir des piles pour Audi, Ford, Hyundai, Renault, Smart, Volkswagen, Volvo, et d'autres. Il a récemment signé un accord avec 3M pour utiliser les nouvelles cathodes de cobalt, nickel et manganèse qui peuvent augmenter la puissance de la batterie de manière significative «Nous allons intégrer les modules innovants de batteries développés avec LG Chem et Samsung SDI dans notre architecture de véhicule », a déclaré Ulrich Hackenberg, directeur Recherche et développement chez Audi. Le nouveau VUS électrique offrira une « allure sportive et une autonomie attrayante », a-t-il ajouté. Il a également déclaré que les batteries LG Chem et Samsung seront fabriquées en Europe. Source: EcoMento Collaboration: Lisanne Rheault-Leblanc Samsung Electronics a développé un revêtement au graphène sans carbure de silicium qui pourrait immédiatement doubler la capacité des batteries au lithium-ion. Un bon de géant si l’on considère que la capacité de ses batteries a seulement doublé depuis sa commercialisation en 1991.
Plusieurs chercheurs se penchent sur le potentiel du silicium, mais sa courte durée de vie est souvent le premier obstacle. Le nouveau processus de Samsung crée un écran protecteur autour du silicium pour allonger la durée de vie de la batterie. Dans une étude publiée dans le journal Nature Communications, une équipe de l’Institut de technologie avancée de Samsung explique son processus de recherche. L’équipe a fabriqué un matériau en aposant du graphène directement sur la surface de silicium tout en évitant la formation de carbure de silicium. Les couches de graphène s’attachent au silicium grâce à une nouvelle approche : un processus de glissement entre les couches de graphène. Cette technologie pourrait être commercialisée d’ici 2 à 3 ans. Source: Charged EVs Collaboration: Benoit Raymond |
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