La voiture concept Quant E-Sportlimousine avec la propulsion électrique Nanoflowcell a été approuvée, ce qui lui permet de rouler sur les routes d’Allemagne et de l’Europe. Ce nouveau modèle de voiture électrique fonctionne différemment de voiture électrique conventionnelle. Plutôt que d’avoir des batteries pour emmagasiner l’énergie, elle utilise deux réservoirs contenant des électrolytes positifs et négatifs qui sont envoyés dans une pile de cellules pour produire de l’électricité. La compagnie affirme que la Quant E-Sportlimousine est capable d’atteindre une vitesse maximale de 218 MPH (348.8 km/h) et pourra faire le 0 à 62 MPH (100 km/h) en 2.8 secondes. L’autonomie serait de 373 miles (596.8km). Le moteur aurait une puissance de 643 chevaux, avec une puissance de pointe de 912 chevaux. Source: Geeky Gadgets
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Des chercheurs de l'Université de Californie, Riverside Bourns College of Engineering ont créé une batterie au lithium-ion qui surpasse la norme actuelle de l'industrie par trois fois. Le matériau clé: le sable. L'article ci-dessous explique comment ils y sont parvenus. "C'est le Saint Graal - une façon de produire des anodes de batteries lithium-ion à haute performance à faible coût, non-toxique, et respectueux de l'environnement", a déclaré Zachary Favors, un étudiant diplômé qui travaille avec Cengiz et Mihri Ozkan, deux professeurs de génie à l'UC Riverside. L'idée est venue de Favors, il ya six mois. Il se reposait sur la plage après avoir fait du surf à San Clemente en Californie, quand il a ramassé un peu de sable, l'à examiné de près et a vu qu'il était composé principalement de quartz, ou dioxyde de silicium. Sa recherche est centrée sur la construction de batteries au lithium-ion plus performantes, principalement pour les appareils électroniques personnels et les véhicules électriques. Il se concentre sur l'anode, ou sur le côté négatif de la batterie. Le graphite est le matériau standard pour l'anode, mais au fur et à mesure que les appareils électriques sont devenus plus puissants, les solutions pour améliorer le graphite ont été pratiquement épuisées. Les chercheurs se concentrent maintenant sur l'utilisation de silicium à l'échelle nanométrique, ou milliardièmes de mètre, en remplacement du graphite. Le problème avec le silicium à l'échelle nanométrique est qu'il se dégrade rapidement, et il est difficile à produire en grandes quantités. Favors s'est lancé à résoudre ces deux problèmes. Il a étudié le sable afin de trouver un endroit aux États-Unis où il se trouve avec un pourcentage élevé de quartz. Ça l'a amené au Cedar Creek Reservoir, à l'est de Dallas, où il a grandi. Sable dans la main, il est revenu au laboratoire à l'UC Riverside et il l'a broyé vers le bas de l'échelle nanométrique, suivie par une série d'étapes de purification qui ont changé sa couleur du brun au blanc lumineux, semblable à la couleur et la texture de sucre en poudre. Après cela, il a broyé le sel et le magnésium à l'intérieur du quartz purifié (deux éléments très communs trouvés dissous dans l'eau de mer). La poudre résultante fut ensuite chauffée. Avec le sel quit agit comme un absorbeur de chaleur, le magnésium a travaillé pour éliminer l'oxygène du quartz, ce qui a donné comme résultat du silicium pur. L'équipe Ozkan a été satisfaite de la façon dont le processus s'est déroulé. Et ils ont rencontré une surprise positive et inattendue. Le nano-silicium s'est formé en consistance semblable à une éponge 3-D très poreuse. La porosité s'est avéré être la clé pour améliorer les performances des batteries construites avec la nano-silicium. L'amélioration de la performance pourrait signifier l'augmentation de la durée de vie prévue des batteries de véhicules électriques à base de silicium jusqu'à trois fois ou plus, ce qui serait important pour les consommateurs, compte tenu des batteries de remplacement qui coûtent des milliers de dollars. La densité d'énergie est plus de trois fois supérieure à celle des anodes à base de graphite traditionnelles, ce qui signifie que les téléphones cellulaires et les tablettes peuvent durer trois fois plus longtemps entre les charges. En conclusion, il y a de nombreuses recherches en cours entourant les batteries au lithium-ion. Peu d'entre elles aboutissent à des résultats prometteurs. Mais il n'en faut qu'une seule. En ayant éliminé le problème de dégradation du silicium nanométrique et celui de la difficulté à le produire, on pourrait croire que celle-ci possède un certain potentiel. Source: Electric Vehicle News Si vous ne connaissez pas le projet MyEV, nous vous conseillons de lire notre article à son sujet pour mieux comprendre pourquoi il est si génial, et pourquoi vous DEVEZ financer ce projet! Alors qu'il reste seulement 6 jours au financement, et que l'objectif à atteindre nécessite encore 5,000$, l'équipe canadienne de MyCarma a présenté aux commanditaires un nouveau bonus si le projet se réalise: Présentement avec le module MyEV, si vous accumulez des informations, votre téléphone intelligent doit y être connecté sinon l'information est perdue. L'équipe offre deux solutions pour pallier à ce problème: 1) De la mémoire: les informations y seraient donc stockées, et à la prochaine connexion avec votre téléphone Android/iOS, les informations seraient automatiquement transférées. 2) Une connexion cellulaire: moyennant des frais de 25$ par année (les deux premières étant gratuites), les informations capturées par le module seraient directement envoyées sur le réseau de MyCarma pour accès ultérieur et pour le partage avec votre équipe. En plus, cette option permettrait de faire des mises à jour à distance du logiciel du module, un peu comme Tesla le fait avec sa Model S. Donc si vous n'avez pas encore considéré ce projet, voilà une autre bonne raison de le supporter! Voici un communiqué de presse trop important pour qu'il tombe dans l'oubli -- on parle de l'invasion chinoise dans le marché des véhicules électriques. Cela ne fera que stimuler l'industrie VÉ, et permettra une diminution des coûts grâce à la production de masse. Cet article fait suite à la déclaration du PDG de Boston-Power [lien WSJ] qui n'a pas l'intention de laisser Elon Musk et Tesla Motors s'accaparer du marché des batteries lithium sans compétition. TAIPEI, Taiwan - Hon Hai Precision Industry Co. (鸿海), un assembleur taïwanais des iPhones et iPads d'Apple Inc., a annoncé qu'il envisage de fabriquer des voitures électriques à prix réduit avec une étiquette de prix très abordable - moins de 15.000 US $. «Les voitures électriques faites par nous seront très abordable», a déclaré Terry Gou (郭 台 铭), président du plus grand fabricant d'électronique contractuels dans le monde, en réponse à une question lors d'une réunion d'assemblée annuelle des actionnaires. Contrairement aux modèles actuels qui coûtent jusqu'à NT $ 2,000,000 (66.800 US $), le prix de la plupart des voitures électriques développés par Hon Hai sera sous 15.000 dollars, Gou dit. Il a refusé de donner des détails sur les voitures ou indiquer à quel moment elles peuvent être introduites sur le marché. Interrogé par le même actionnaire sur la coopération entre Hon Hai avec le pionnier américain de l'automobile électrique Tesla Motors Inc., Gou a dit qu'il ne ferait aucun commentaire sur un client unique, ajoutant seulement que Tesla est une bonne compagnie et qu'elle peut aider Hon Hai à comprendre les tendances futures des voitures électriques. «Le développement de véhicules à énergies nouvelles ne fait que commencer», a-t-il noté. «Lorsqu'il est intégré avec le cloud computing, l'Internet, le trafic intelligent et villes intelligentes dans le futur, les gens seront en mesure de conduire plus facilement et de réduire les accidents de voiture plus efficacement.» «Ce type de technologie est dû dans les 10 à 20 prochaines années, et notre société va y faire d'énormes investissements», a déclaré Gou. Hon Hai, souvent appelé par son nom commercial de Foxconn Technology Group, cherche à se transformer en une société de services technologiques pour répondre à la demande des consommateurs et générer de la croissance de l'entreprise dans les années à venir. Dans son rapport annuel aux actionnaires, Hon Hai a dit qu'il est en train de passer sa base existante "Intégration-Innovation-Design-Manufacturing" dans les services de cloud computing, les services de réseautage 4G-LTE sans fil et le secteur de l'e-commerce. Au moment de l'apparition de la cinquième génération (5G) de télécommunications, la société va mettre l'accent sur le développement de l'automatisation et l'intelligence artificielle et la combinaison des applications matérielles et logicielles pour améliorer la vie humaine, selon le rapport annuel. Source: The China Post Un studio de design russe voit la chaussée comme le prochain terrain d’innovation dans le domaine des transports. Les designers russes du Art. Lebedev Studio (qui ont créé les célèbres claviers programmables Optimus à 1500$) ont récemment mis en ligne un concept de route pour le moins innovant. Razmetkus Road Display consiste en une chaussée lumineuse interactive, qui communiquerait des informations aux conducteurs en temps réel. À chaque Smart City sa “Smart Road” Dans un monde ou de plus en plus d’objets sont connectés, il est surprenant que deux concepts aussi intimement liés que le véhicule et la chaussée sur laquelle il circule ne le soient pas encore. Avec le Razmetkus Road Display, les distances de sécurité seraient figurées à même l’asphalte (ou du moins son remplaçant) par des flèches lumineuses qui deviendraient écarlates lorsque celles-ci ne seraient pas respectées (voir vidéo ci-dessous).
Source: Mobilité Durable
Montréal a le potentiel pour devenir la première ville au monde à se doter d’un parc de taxis 100 % électriques conçus et assemblés au Québec. « Si nous réunissons nos forces, nous serons en mesure de livrer les premiers taxis verts à compter de 2017 », soutient Alexandre Taillefer en entrevue à La Presse Affaires. L’entrepreneur montréalais affirme travailler activement à ce projet depuis un peu plus d’un an. Dans un premier temps, il en coûterait 50 millions pour concevoir une version made in Québec du taxi de l’avenir. « Nous sommes prêts à financer le tiers de la somme requise pour faire démarrer le projet », précise l’associé principal de XPND Capital, un fonds de capital-croissance basé à Montréal et qui propose, notamment, des conseils stratégiques à ses clients d’affaires. Les taxis seraient produits en usine à partir d’une plateforme qu’il faudrait acquérir auprès d’un grand constructeur de véhicules électriques comme Tesla, en Californie, qui connaît un succès commercial remarquable avec son véhicule tout électrique, le Model S, dont le prix de vente débute à 70 000 $. L’OCCASION Il ne fait aucun doute, selon Alexandre Taillefer, l’un des « dragons » de la populaire émission de télé à Radio-Canada, que le Québec y gagnerait en visibilité et en crédibilité en se lançant dans la production de taxis non polluants. « Nous avons l’opportunité d’envoyer sur la scène internationale un signal très fort que nous accordons toute l’importance requise aux questions touchant l’électrification des transports, soumet-il. Et nous avons tous les atouts pour réussir. » M. Taillefer n’est pas sans savoir que d’autres grandes villes, entre autres New York et Londres, souhaitent retirer de la circulation les taxis qui brûlent du carburant. Le maire de la ville de Londres, Boris Johnson, s’est d’ailleurs fixé comme objectif de remplacer dès 2018 le parc de taxis roulant à essence par des véhicules hautement technologiques propulsés par un moteur électrique. « Nous pouvons prendre les devants, mais pour cela, nous devons bouger rapidement. Il est d’ailleurs inconcevable que nous ne l’ayons pas fait à ce jour considérant les avantages que nous possédons en la matière. » — Alexandre Taillefer Des partenaires éventuels seront bientôt pressentis, tant pour participer à la production du véhicule que pour son design. « On veut rencontrer des manufacturiers qui ont des compétences dans la fabrication de véhicules moteurs pour qu’ils nous soumettent des idées », souligne Alexandre Taillefer. Il entend cogner à la porte d’Hydro-Québec pour demander la collaboration de la société d’État, qui a mis au point un moteur-roue et des piles au lithium, et rencontrer des dirigeants du Fonds de solidarité FTQ pour sonder leur intérêt en vue d’une implication financière. « Mais ça prend aussi, et surtout, une volonté ferme du gouvernement », plaide l’entrepreneur. LA RENTABILITÉ Il reste bien sûr de nombreux éléments à préciser et à clarifier avant de démarrer les nouveaux véhicules. Alexandre Taillefer ne cache pas qu’il devra convaincre les sceptiques qui doutent de la viabilité d’un tel projet visant à « brancher » tous les taxis à des bornes de recharge. Il lui faudra en outre mettre dans le coup l’industrie du taxi, il va sans dire, compte tenu des enjeux économiques que cela représente pour ses membres. Par exemple, une partie du financement pour l’acquisition des véhicules serait facilitée par un programme d’économie d’énergie qui permettrait aux propriétaires de rembourser leur prêt plus rapidement. Cliquer ici pour lire l'article "Taxis électriques à travers le monde"UNE OPTION « INTÉRESSANTE », SELON CODERRE Un taxi 100 % électrique « made in Québec » pourrait devenir « le fer de lance » de la nouvelle économie verte de Montréal, soutient le maire Denis Coderre. « C’est une option intéressante, d’autant plus que je suis en faveur de l’électrification des transports dans ma ville », précise-t-il. Il croit que le projet lancé par le dragon Alexandre Taillefer mérite d’être analysé plus en profondeur. Denis Coderre voit un taxi affichant « une couleur, une signature, un branding », qui le différencierait, et qui donnerait à cette industrie une nouvelle image. Ce sont 5500 taxis à essence qu’il faudrait remplacer pour faire place à une flotte de véhicules nettement plus écologiques. Source: La Presse +, qui a un dossier spécial sur l'électrification des transports aujourd'hui Présentation de la batterie aluminum-air de Phinergi-Alcoa au Circuit Gilles-Villeneuve à Montréal2/6/2014 Les médias furent invités ce matin à une présentation du partenariat Phinergi/Alcoa qui a développé un prototype fonctionnel du prolongateur d'autonomie aluminium-air, une technologie qui permettrait de remplacer par exemple le moteur thermique d'une Chevrolet Volt par un système beaucoup plus écologique. Tel que nous vous avions présenté précédemment dans un article [lien], que nous vous recommandons de lire, l'utilisation de cette "batterie" est unique mais renouvelable. Le prolongateur d'autonomie aluminium-air (PAAA) possède de multiples plaquettes d'aluminium qui baignent dans des électrolytes. Avec le temps, la plaquette de 10mm s'amincit alors que de l'électricité s'en dégage. Plus il y a de plaquettes, plus l'autonomie sera grande; plus les plaquettes sont épaisses (15mm, 20mm) plus l'autonomie sera grande. Les plaquettes peuvent être carrées telles que présentées ce matin, ou rectangulaires pour en faire un "flat pack" qui pourrait être déposé dans le plancher de la voiture par exemple. Le liquide présent dans la batterie, qui permet de créer une réaction chimique énergisant le PAAA, est ce qui détermine surtout le poids de la batterie. On a déjà mentionné que c'était de l'eau; c'est en fait à base d'eau, mais avec un antigel donc sans problème pour notre climat. Ce liquide doit être remplacé à chaque 300 km. Si les électrolytes ne sont pas présent, le PAAA n'est pas actif, et peut donc être transporté facilement par bateau ou avion, contrairement à une batterie lithium qui possède des restrictions de transport. Un autre avantage de ce système est que la circulation des électrolytes créent de la chaleur, qui peut être réutilisée dans un système de chauffage sans taxer la batterie lithium du véhicule. Les gens chez Phinergi nous l'ont souvent répété, ils sont bien au courant de l'impact du froid sur l'utilisation du chauffage résistif et de son influence sur l'autonomie dans notre climat. La production d'aluminium est très énergivore, on ne veut donc pas utiliser de l'aluminium provenant de Chine qui aurait un impact écologique important car produit indirectement avec des centrales au charbon; on préfère de loin fabriquer un PAAA avec de l'aluminium qui a été produit avec de l'énergie renouvelable. D'où leur annonce d'aujourd'hui de vouloir utiliser l'usine Alcoa de Baie-Comeau pour une exportation internationale éventuelle. Une autre perle d'information présentée, les gens au Canada font en moyenne 50 km par jour avec leur voiture. Si on demande à ces gens s'ils achèteraient une voiture électrique à un prix équivalent à une thermique leur offrant une autonomie de 50 km (hiver comme été, un "vrai" 50 km), 5% des consommateurs en feraient l'achat. Par contre, si on leur offrait un véhicule pouvant faire 450 km, 85% en feraient l'achat. Pourtant ces déplacements de centaines de kilomètres sont rares. Avec un PAAA combiné à une batterie au lithium, Phinergi croit posséder la meilleure solution entre coût, efficacité, poids et autonomie. Combien coûte les plaques? Puisque les plaques d'aluminium s'érodent au fur et à mesure qu'elles fournissent de l'énergie, pour pratiquement disparaître après leur durée de vie, il faut les remplacer. Combien coûte ce remplacement? Les gens chez Phinergi ne savent pas, puisqu'ils créent la technologie, et n'ont pas les capacités d'évaluer ce coût manufacturier, tout comme le prix de manufacturer leur PAAA à grande échelle, surtout que chaque unité peut avoir une capacité différente d'un VÉ à l'autre. C'est le partenaire automobile secret qui a signé une entente avec eux qui connaît la réponse à cette question. Un manufacturier pourrait inclure un PAAA Phinergi de 2000 km, alors qu'un autre pourrait offrir un PAAA de 500 km. Le remplacement des plaques d'aluminium se fera selon le cycle d'utilisation. Selon leur calculs, un PAAA de 1000 km verrait ses plaques remplacées une fois par année selon une utilisation typique; selon nous ce serait possible seulement si le conducteur se recharge le plus souvent possible pour limiter l'utilisation de cette "batterie" à utilisation unique. On peut donc comprendre que ces plaques d'aluminium sont utilisées comme un type de carburant solide au lieu d'utiliser un carburant liquide comme l'essence. Un carburant composé d'une plaque d'aluminium est sécuritaire, n'émet pas de gaz à effet de serre (GES), et est composé de matériaux entièrement recyclables. Nous remercions M. Dekel Tzidon, CTO de Phinergi, ainsi que les nombreux ingénieurs sur place qui ont répondu à nos questions plus techniques afin de mieux vous renseigner sur cette nouvelle technologie prometteuse. La voiture électrique Alcoa-Phinergi sera exposée à la Conférence internationale de l'aluminium du Canada (CIAC), qui débute aujourd'hui à Montréal. Pas de volant, ni de pédales: le géant internet américain Google a commencé à construire ses propres voitures sans conducteur, qu'il espère lancer sur les routes dans les prochaines années. «Elles n'auront pas de volant, de pédale d'accélérateur ou de pédale de frein... parce qu'elles n'en ont pas besoin. Nos logiciels et nos capteurs font tout le travail», souligne Chris Urmson, responsable du projet chez Google, dans un message présentant le nouveau prototype, publié mardi soir sur le site du groupe. La petite voiture Google électrique à deux places rappelle un peu la Fiat 500 ou la Smart, voire un jouet pour enfants avec son avant qui fait penser à un visage souriant. Elle appréhende ce qui l'entoure grâce à une petite tourelle munie de multiples capteurs et lasers sur son toit, et à une caméra dans le capot. Google compte fabriquer «environ une centaine» de ces prototypes. Il va commencer à en tester dès cet été de premières versions conservant encore des commandes manuelles, permettant si besoin à un conducteur de prendre le relais. Mais «si tout va bien, nous aimerions lancer un petit programme pilote ici en Californie dans les deux prochaines années», indique Chris Urmson. Sécurité et mobilité renforcées Google travaille depuis plusieurs années sur des projets de voitures sans chauffeur, menés souvent en parallèle avec le développement de ses services de cartographie. Il se servait toutefois jusqu'ici de véhicules existants fabriqués par des constructeurs établis comme le japonais Toyota ou l'allemand Audi (groupe Volkswagen). C'est la première fois que le groupe californien annonce son intention de produire ses propres voitures. Les prototypes seront, de l'aveu même de Chris Urmson, «très basiques». L'intérieur est «construit pour l'apprentissage, pas pour le luxe»: il se limite à «deux sièges (avec des ceintures), un espace pour les affaires des passagers, des boutons pour démarrer et s'arrêter, et un écran qui montre la route. Et c'est à peu près tout», détaille-t-il. Google insiste en revanche beaucoup sur la sécurité. La vitesse des voitures sera bridée à 40 km/h, et elles seront équipées de capteurs permettant de supprimer les angles morts et de détecter des objets dans toutes les directions et à une distance équivalant à «plus de deux terrains de football», selon Chris Urmson. Le co-fondateur de Google, Sergey Brin, qui participait mardi soir à une conférence à Ranchos Palos Verdes, au sud de Los Angeles, a également souligné que le véhicule avait deux moteurs, un double système de freinage, et même, parce que «rien ne peut être parfait» et qu'un accident ne peut pas toujours être évité, environ 60 centimètres de mousse sur le capot avant et un pare-brise en plastique qui peut se déformer en cas de choc. «Ça devrait être plus sûr que n'importe quelle autre voiture pour les piétons», assure Sergey Brin. Google a multiplié ces derniers temps les projets a priori éloignés de son coeur de métier (la recherche et la publicité sur internet) voire parfois un peu farfelus, comme des relais internet embarqués dans des montgolfières, des lunettes interactives, ou encore des investissements dans des entreprises de robotique ou de thermostats intelligents. Avec sa voiture sans chauffeur, il ambitionne toutefois de «changer le monde pour les gens qui ne sont pas bien servis par les transports d'aujourd'hui», selon Sergey Brin, qui reconnaît toutefois qu'une commercialisation de masse n'est pas pour demain. «Imaginez: on peut faire un tour en centre-ville à l'heure du déjeuner sans passer 20 minutes à trouver une place de stationnement. Les seniors peuvent conserver leur liberté même s'ils ne peuvent pas conserver leurs clés de voiture. Et l'alcool ou la distraction au volant? De l'histoire ancienne», affirme aussi Chris Urmson. Sergey Brin dit vouloir travailler «avec des partenaires», non identifiés, comme Google le fait déjà pour fabriquer ses tablettes et téléphones intelligents Nexus ou ses ordinateurs Chromebook. Source: Agence France-Presse Des routes solaires, une invention farfelue ou totalement géniale? L'idée derrière ce projet présentement en crowdfunding sur Indiegogo est d'utiliser l'espace routier afin de le rendre plus efficace, et plus utile. Les créateurs du projet se demandaient à quoi bon utiliser des terrains gigantesques pour y installer des panneaux solaires, alors que la conversion des routes et autoroutes en récepteurs solaires était beaucoup plus sensée. Les panneaux solaires hexagonaux de ce projet sont:
Quels sont les avantages?
Nous vous suggérons de visionner le vidéo fort dynamique qui explique bien le concept et son application dans le monde réel. Un rêve d'un monde meilleur, futuriste, à la portée de la main. Vous pouvez participer au financement de ce projet jusqu'au 31 mai 2014.
BMW a récemment présenté un prototype de sa sous-marque Mini, un roadster 2 places possédant un chassis sport et un système d'entraînement 100% électrique, qu'il a baptisé du doux nom de Superleggera Vision. Doté d'un long capot plongeant et d'un arrière court et dynamique, c'est un design fort réussi qui plait énormément! Peut-on espérer le voir en production un jour? Si les astres sont bien alignés... Il est tout de même agréable de voir BMW continuer dans sa lancée étonnante en électromobilité, un virement à 180 degrés dont nous ne nous plaindrons certainement pas! Voici un nouveau projet de crowdfunding qui saura intéresser bon nombre de propriétaires de voitures électriques au Québec: MyEV par nos amis chez FleetCarma, les mêmes qui sont responsables pour la publication de statistiques sur tous les véhicules électriques (et conventionnels) à travers le monde grâce à leur technologie de traqueur OBD2 pour les flottes de voitures. Ils ont adapté la technologie utilisée pour les flottes, et ont créé un appareil plus petit, plus abordable, que tous les propriétaires de VÉ pourront se permettre d'acheter pour ainsi contribuer à ces statistiques (entre autres). Selon le site d'indiegogo: Pourquoi voudriez-vous vous connecter à votre VE? Voici le top 5 des raisons que nous avons entendus par des propriétaires de véhicules électriques:
L'AVÉQ supporte ce projet absolument génial, qui permet non seulement d'avoir des statistiques beaucoup plus précises sur son véhicule, il permet d'interagir en communauté pour envoyer des messages à d'autres MyEVistes grâce à un code QR situé sur le véhicule, il permet aussi de se comparer aux autres conducteurs de notre région, de créer des équipes qui accumulent des kilomètres électriques, et contribuer aux statistiques globales sur tous les VÉ du territoire. Une des critiques sur les statistiques offertes par FleetCarma dans le passé était que les gens conduisant les véhicules de flotte n'étaient pas toujours très connaissant à propos de ceux-ci, et leur style de conduite n'avait souvent rien à voir avec l'éco-conduite d'un vrai propriétaire de VÉ. Aussi, les véhicules de flottes pouvaient posséder surtout de vieux modèles, qui ne reflètent pas la réalité des améliorations qui ont été apportées aux modèles 2014-2015 par exemple. En créant un module abordable et facile d'utilisation, notre communauté VÉ pourra ainsi pallier à ces erreurs statistiques, et améliorer celles-ci. Les médias se fient énormément sur l'objectivité des statistiques compilées par FleetCarma au sujet des VÉ, et un plus grand échantillon de VÉ plus récents aura un gros impact sur les recensements effectués. Pour le prix de deux pleins d'essence, nous vous recommandons de supporter ce projet qui saura offrir d'excellentes retombées pour notre communauté, en plus de nous offrir chacun un outil sur téléphone intelligent iOS et Android qui permettra de mieux gérer la santé et l'utilité de notre batterie. Voir le vidéo pour plus d'informations, puis dirigez-vous vers le site de pour appuyer le projet qui cherche 25,000$ en support. L’électrification des transports est un marché en émergence dans lequel le Québec est bien positionné pour prendre une place de chef de file et stimuler le développement économique, l’indépendance énergétique et la lutte aux changements climatiques. C’est dans cette perspective que les deux organisateurs du Forum Enjeux et Solutions VÉ – l’ITAQ et le Consortium Inno-VÉ - ont lancé la première édition qui a eu lieu au Cégep de St-Jérôme le 13 mars 2014. Le Forum Enjeux et Solutions VÉ avait la particularité d'élargir la réflexion au-delà des considérations techniques habituelles, où cinq "Grands Rapporteurs" scrutaient les enjeux sociologique, économique, technologique, industriel et enfin l'acceptabilité sociale des véhicules électriques. Cet événement a suscité un grand intérêt et fait naître de nouvelles synergies parmi une centaine de spécialistes du milieu du véhicule électrique provenant à 36% de l’entreprise privée, 32% des centres de recherche et universités et 32% d’organismes. Les différents ateliers travaillés en petits groupes ont fait ressortir plusieurs constats, notamment :
Plusieurs projets de collaboration seront issues de ces rencontres favorisant la réflexion et l'innovation. La prochaine édition d’Enjeux et solutions VÉ se tiendra à l’École de Technologie Supérieure le 12 mars 2015. Un rendez-vous à ne pas manquer ! Inscrivez-vous pour recevoir l'invitation Source: Institut du Transport Avancé du Québec (ITAQ) L'auto-beaucoup, pour les plus jeunes d'entre-vous, c'est le nom que Chrysler donnait à sa Caravan dans ses premières publicités au Québec. Beaucoup de passagers, beaucoup d'espace, beaucoup de rangement, beaucoup d'émissions polluantes, pas beaucoup de puissance. Ce fut un hit en puissance qui raviva la marque du Pentastar. Après de nombreuses ratées ces dernières années, et la crise de l'industrie automobile américaine qui a vu Chrysler/Dodge être racheté par l'italien Fiat, la compagnie dû annuler ses plans électriques ENVI Chrysler et de sa superbe ZEO (non, pas comme Zoé!) Puis l'été dernier, Fiat-Chrysler embaucha Mike Duhaime, l'ingénieur responsable du groupe motopropulseur de la Chevrolet Volt - un gros coup pour le groupe, qui annonçait déjà son changement de cap vis-à-vis l'électromobilité. Dernièrement, nous avons eu la chance de voir les futurs produits planifiés du manufacturier américain, qui a la ferme intention de présenter une mini-fourgonnette Town & Country/Grand Caravan hybride branchable dès 2016, puis un crossover pleine grandeur hybride branchable l'année suivante qui pourrait s'apparenter au Dodge Journey, un sérieux compétiteur au Mitsubishi Outlander PHEV. La légende du dragster électrique «Big Daddy» Don Garlits a réussi à atteindre 296 km/h pour franchir le quart de mile en 7.56 secondes au Bradenton Motorsports Park en Floride la semaine dernière. Il n'a toujours pas réussi à atteindre le chiffre magique de 200 MPH (322 km/h), mais son propriétaire a bon espoir d'y arriver prochainement en changeant le ratio des engrenages de la transmission. Source: Dragzine La voiture électrique E-Volve de l'Université de Sherbrooke, fabriquée par des étudiants en ingénierie, a complètement dominé le classement du Shell Eco-marathon Americas dans la catégorie concept urbain/batterie électrique avec un résultat d'efficacité énergétique au final de 325,1 km/kWh. Leur plus proche rivale ont obtenu un score de 110,2 km/kWh. Non seulement les membres du projet E-Volve ont réussi à surpasser les résultats des années antérieures de beaucoup, mais ils ont décroché la palme du meilleur esprit sportif de cette prestigieuse compétition en aidant les autres équipes à résoudre des problèmes techniques d'ingénierie ou en leur fournissant des pièces. Selon Kim Millspaugh, juge lors de cet évènement qui avait lieu à Houston au Texas en fin de semaine passée, la délégation sherbrookoise a épaté la galerie à plusieurs niveaux. « Vous avez préparé et réalisé une présentation technique qui n'a pas son égal depuis les trois dernières années. Tout a été si bien orchestré de votre part, autant avec les explications sur le prototype que sur la documentation fournie. Vous savez exactement de quoi vous parlez, et surtout, vous le faites avec passion », a déclaré cette coordonnatrice au recrutement chez Shell. Si l'innovation influence grandement la performance de ces véhicules futuristes, les étudiants sherbrookois ont développé des concepts très différents des autres, dont des structures en matériaux composites pour la carrosserie, inspirées des avions ultralégers. La seule déception des étudiants sherbrookois a été de ne pas avoir amélioré la marque de 325,1 km/kWh lors des derniers essais en raison de pépins sur la piste et d'un ciel nuageux qui n'a pu alimenter les panneaux solaires tels qu'escompté, avec comme résultat un 273 km/kWh, lors du dernier essai. « Mais somme toute, nos objectifs ont été atteints en tant qu'équipe, et tout s'est déroulé comme prévu. Alors pour nous, c'est un très grand accomplissement après deux ans et demi de travail et de sacrifices », ajoute l'ingénieur junior David Tremblay. Source: La Tribune Que dire de ce prototype miracle! Beaucoup de constructeurs automobiles travaillent sur des voitures à conduite autonome, voilà maintenant que Nissan a développé une voiture auto-nettoyante, en utilisant une nouvelle technologie de nano-peinture qu'ils ont développé, et qui est capable de repousser l'eau et les huiles. Ils ont testé cette peinture sur leur nouvelle Nissan Note. Pour évaluer l'efficacité de la peinture super-hydrophobe comme une application potentielle, les ingénieurs de Nissan Technical Centre Europe vont tester leur peinture auto-nettoyante dans les mois à venir dans une variété de conditions. Si les tests sont concluants, la technologie Ultra-Ever Dry ® pourrait être utilisé sur leurs futurs véhicules. Nous sommes présentement en contact avec une compagnie Californienne qui offre un produit à base de nano-technologie qui pourrait être utilisé sur les voitures. Nous attendons leur réponse quand à l'utilisation de leur produit sur une peinture automobile. Source: Nissan UK C’est le premier vol officiel d’un avion tout électrique du groupe européen Airbus. L’avion école « E-Fan » a volé pour la première fois ce vendredi. Une « révolution dans l’aéronautique » pour Arnaud Montebourg, le ministre de l’Economie. Et une première étape pour l’aviation française. « C’est le miracle d’un avion qui fait le bruit d’un sèche-cheveux domestique et ne consomme pas une goutte de kérosène ». La description est celle d’Arnaud Montebourg, qui a salué le premier vol officiel de cet avion électrique. Le premier vol a duré près de 10 minutes pour ce petit biplace, qui mesure 6,7m de long et un peu moins de dix mètres de large. Ce sont des batteries au lithium-ion-polymère qui alimentent les deux moteurs de l'avion. Ce modèle silencieux d'avion pourrait changer le quotidien de ceux qui habitent près des aéroports. L'«E-Fan» n'est toutefois qu'un prototype. Airbus va produire deux autres modèles - de 2 et 4 sièges - qui pourront voler pendant plus de 3 h. Ils seront disponibles dès la fin 2017. Il faut maintenant former des pilotes professionnels, 650 000 dans le monde, et leur apprendre à commander l'appareil. Les écoles de pilotage ont donc besoin de 21 000 avions-écoles. Une première étape, avant de voir plus grand. L’objectif est de construire des avions gros porteurs et électriques dans les vingt prochaines années avec à bord, une centaine de passagers. Source: RFI Mais quel est ce véhicule sous son camouflage, qui annonce 5 places et 640 km d'autonomie, dont le prix serait de moins de $30.000 et qui serait disponible dés 2016 ? Hum ? Et bien oui ! C'est le prototype de la prochaine Chevrolet Volt ! Source Article pour utilisateurs avancés seulement Nous vous avions présenté il y a quelques semaines un projet de Quick Charger à 25 kWh qui serait en production sous peu. Il est maintenant disponible en pré-commande. Le kit est composé de trois pièces:
On parle donc d'un kit qui permettrait pour 4000$ d'offrir la recharge haute vitesse aux véhicules compatibles avec le standard CHAdeMO. Bien entendu, il ne pourrait jamais être utilisé dans un environnement commercial à moins qu'une compagnie avec des moyens financiers importants reprenne le tout pour le faire approuver légalement. Comme tel, il représente tout un défi d'ingénierie qui a été relevé avec brio, et qui pourrait être utilisé par des hobbyistes qui n'ont pas froid aux yeux! L’électrification des routes a fait l’objet, au cours des dernières années, de plusieurs initiatives un peu partout dans le monde. Ici, dans la Belle Province, cet objectif est poursuivi par l’entremise de la stratégie d’électrification des transports 2013-2017 mise en place par le gouvernement du Québec. Charles Bombardier, designer industriel et petit-fils d’Armand Bombardier, croit que ce plan d’un peu plus de 515 millions de dollars est un pas dans la bonne direction, mais qu’il nous faut voir encore plus grand pour l’avenir de nos routes. Selon lui, en plus de prévoir l’installation de bornes électriques à l’ensemble du réseau routier de la province, il faudrait aussi délimiter certaines zones en milieu urbain densément peuplé pour que celles-ci soient entièrement réservées à l’utilisation de véhicules électriques. «Cette délimitation aurait pour but de réduire la pollution atmosphérique et sonore dans le centre-ville de la métropole et éventuellement d’autres grandes villes du Québec, au fur et à mesure que le bassin de population augmentera au cours des prochaines années», souligne le principal intéressé. Dépendre de l’électricité La vision de Charles Bombardier inclut des autobus rechargeables par induction, les taxis sans conducteur de Google, un système d’autopartage électrique ainsi qu’une multitude d’autres véhicules dont il a lui-même conçu et publié une liste sur son site web. En ajout aux transports en commun, des véhicules électriques pour le transport de marchandises seraient aussi déployés pour les livraisons effectuées dans le centre-ville. Le développement de cette sphère urbaine électrique devrait se faire de telle sorte que tout soit interrelié grâce, entre autres, à la mise en place de systèmes de paiement de type «paypass» ou encore par l’entremise d’applications mobiles. «Bien entendu, une zone comme celle-ci permettrait non seulement de réduire la pollution en général, mais aussi de consommer l’électricité que nous produisons plutôt que de dépendre des combustibles fossiles qui sont de plus en plus dispendieux.» Utilisateur-payeur Le financement de l’électrification de cet espace urbain devrait surtout provenir du secteur privé, selon M. Bombardier. «Je ne crois pas que l’on soit obligé de mettre toute la responsabilité financière sur les épaules de l’ensemble des contribuables. Il serait préférable selon moi de créer des partenariats avec des entreprises privées, ce qui permettra de mettre en place un système “utilisateur-payeur”.» Dans un avenir rapproché L’implantation d’un tel projet pourrait prendre une quinzaine d’années, le temps de légiférer, de mettre en place un système de financement et de développer le réseau et les véhicules électriques qui y seraient déployés. Cette période donnerait ainsi la chance aux citoyens de se préparer en vue des changements à venir, comme prévoir l’achat d’un véhicule électrique pour ceux et celles qui travaillent dans le centre-ville de Montréal. «Ce projet peut paraître surréaliste, mais nous avons la technologie, les ressources et l’expertise nécessaires pour le mettre au monde, allègue Charles Bombardier. Bien entendu, ça signifie plusieurs changements à faire au sein même de nos comportements et de nos habitudes en tant que citoyens. C’est une transition que nous devrons toutefois réaliser un jour ou l’autre si nous souhaitons trouver une solution de rechange au pétrole et du même coup donner un répit bien mérité à l’environnement.» Source: Autonet MG célèbre ses 90 ans dans l'industrie automobile, et afin de marquer l'occasion, il a décidé de dévoiler sa première voiture entièrement électrique. Créée au SAIC Centre technique (SMTC), la MG Dynamo de conception européenne ne sera pas trouvée dans les rues d'Amérique pour l'instant (le modèle que vous voyez en annexe est en fait classé comme un "aperçu statique") car il existe uniquement pour aider à la jauger la demande d'un petit VÉ par ce constructeur automobile qui a fait face à de graves difficultés financières dans le passé. La MG Dynamo développe une puissance de 70 ch. et offrirait la recharge rapide en 30 minutes en standard. MG, spécialiste britannique de petites voitures sport, espère pouvoir un jour prendre sa place aux côtés de Renault, Nissan et Volkswagen avec sa propre voiture de ville. Quelques classiques de la gamme MG
A l’heure de la révolution des nanotechnologies, la start-up israélienne a développé une technologie de pointe qui consiste à apposer des Nanodots bio-organiques sur toutes sortes de dispositifs. Issue d’un centre de recherche de l’Université de Tel-Aviv, StoreDot détient plusieurs brevets utilisant les Nanodots, à savoir des nanotechnologies ayant le potentiel d’améliorer les performances et l’espérance de vie des appareils que nous utilisons quotidiennement ; Smartphones, télévisions, dispositifs de stockage d’énergie et de mémoire. Les Nanodots se caractérisent par un amas microscopique de plusieurs centaines d’atomes de nickel qui peuvent être utilisés pour stocker des quantités extrêmement importantes de données dans une puce d’ordinateur, par exemple. Tous ces Nanodots ont exactement la même taille, soit un diamètre de seulement 2 nanomètres, et sont constitués de molécules peptidiques bio-organiques synthétisées chimiquement. Ils possèdent des propriétés intrinsèques multifonctionnelles «comme une luminescence visible qui affiche les couleurs rouges, vert et bleu » qui amélioreront très nettement les caractéristiques des terminaux du futur. Le Dr. Doron Myersdorf, PDG de StoreDot, parle de «nanotechnologie innovante inspirée par la nature ». Car les technologies concurrentes utilisent des Nanodots en métal ou à base d’arsenic qui sont, par conséquent, toxiques. A contrario ceux de StoreDot respectent l’environnement tout en ayant l’avantage d’être relativement peu coûteux car naturels. En outre, ils peuvent être fabriqués à partir d’une large gamme de matières premières bio-organiques faciles à se procurer. Enfin, leur bio-compatibilité leur permet d’être également utilisables par la nano-médecine. StoreDot est actuellement en pourparlers avec Samsung pour commercialiser une batterie de téléphone portable ayant une capacité de charge extrêmement rapide. L’année dernière, elle a levé plus de 6 millions de dollars en provenance d’investisseurs privés qu’elle compte investir dans l’application de sa technologie aux équipements électroniques mobiles. Pour rappel, il est important de noter que Samsung a signé une entente avec Tesla Motors pour lui offrir de futures piles... Voir l'article datant du mois d'août 2013 Source: InfoHighTech par Simon-Pierre Rioux, délégué AVÉQ région de Montréal [Article pour utilisateurs avancés] L'été dernier, un projet Kickstarter avait débuté pour la production d'une borne de recharge de niveau 2 (240V) à 15 kW pour 99$ du nom de JuiceBox, issu d'une petite compagnie Californienne nommée Electric Motor Werks (EMW). Le financement fut un réel succès, obtenant plus de 229% de l'objectif initial. Les deux ingénieurs de la compagnie sont de petits prodiges de l'électronique. J'avais commandé le kit en pièces détachées, reçu en octobre. En même temps, un projet avait débuté sur le site MyNissanLeaf afin de fabriquer un adaptateur pour brancher une source de courant alternatif en 240V à haute puissance sur le port de recharge DC de la Leaf, qui selon la norme CHAdeMO accepte 50 kW. On pouvait théoriser qu'une borne de recharge de niveau 2 à 90 ampères, comme on peut retrouver sur le territoire québécois avec le réseau Éco-Route Québec, pourrait être branchée directement sur cet adaptateur qui transformerait le courant afin de l'envoyer à travers le port CHAdeMO de la Leaf (ou de toute autre voiture possédant ce port) à 20 kW. Mais les initiateurs du groupe se sont frappés à un mur: le prix. On parlait de près de 10,000$ en pièces! Je suis donc entré en contact avec le fondateur de EMW, Valery, pour lui mentionner que ce projet était absolument génial, et qu'il devait indubitablement s'impliquer. Il était déjà très occupé avec la mise en marché de la JuiceBox et avait peu de temps à ce moment. Plus de nouvelles. Mais l'intérêt fut au rendez-vous... Depuis quelques mois maintenant, il y travaille d'arrache-pied afin de créer un projet Kickstarter pour financer l'opération. Car, comme je l'espérais, lui et son partenaire ont trouvé un moyen ingénieux pour transformer le courant AC en DC tout en procédant à de l'ingénierie inverse pour recréer le protocole CHAdeMO sans avoir à être "officiel" et payer une forte cotisation au consortium japonais, ni d'avoir à homologuer leur adaptateur par ces derniers. Le résultat est exceptionnel comme vous pourrez le constater dans le vidéo ci-bas: ils utilisent un courant de haute puissance et le transforment en courant continu avec le protocole CHAdeMO. À ce moment, le terme "Quick Charge/QC" est préféré par EMW pour des raisons de propriété intellectuelle. On peut y voir une Nissan Leaf se charger à 12 kW sans difficulté à travers le port QC. C'est tout de même quatre fois plus rapide qu'une Leaf 2011-12, et qu'une iMiev chargeant à travers le port J1772. Ce projet suscite beaucoup d'intérêt, ainsi que beaucoup de débat à l'intérieur de la communauté électromobile. Je vous présente simplement le résultat d'un projet en cours; à vous de décider s'il s'applique à votre situation et à votre champ d'intérêt, ainsi qu'à vos connaissances en électronique. Tous les tests effectués par EMW afin de vérifier l'intégrité du système ont démontré que la Leaf coupe tout simplement le courant s'il y a une erreur ou une surcharge, donc selon eux le risque d'endommager la voiture est nul. Le potentiel de cet adaptateur est exceptionnel comme vous pouvez l'imaginer. D'un côté on y branche le pistolet J1772 à 90 ampères, alors que la sortie est un pistolet au format QC qu'on peut brancher dans une Leaf, iMiev ou (future) Kia Soul et Outlander PHEV. À la maison, il pourrait être installé en permanence comme borne domiciliaire grâce à une installation électrique supportant 100 ampères, pour une recharge rapide à chaque jour, qui pourrait aussi être partagé sur le réseau PlugShare..... On pourrait vite se retrouver avec un réseau social de centaines de mini-QC au Québec grâce à ce projet. Les techniques d'ingénieries pourraient aussi être réutilisées par de plus grosses compagnies pour faire baisser le coût des BRCC produites présentement pour ainsi permettre leur déploiement sans restrictions financières. Des BRCC à 5000$ pourraient être possibles dans quelques années grâce à ce projet! Note: Cet adaptateur ne sera jamais homologué aux normes canadiennes: cela signifie "à vos risques et périls". Référence: MyNissanLeaf.com
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le concept de transmettre de l’énergie sans fil est loin d’être récent. Il faut en effet remonter en 1825 pour assister à la découverte de l’électro-aimant par le Britannique William Sturgeon. Très rapidement, en 1835 c’est au tour de Michael Faraday de découvrir l’induction électrique que l’on connaît grâce aux chargeurs pour cellulaires sans fil et aux plaques de cuisson sans chaleur. Mais c’est finalement grâce au père Nicholas Joseph Callan, un prêtre irlandais, que l’on a pu assister à la première transmission d’électricité sans fil grâce à une bobine à induction en 1836. Depuis, plus grand chose à se mettre sous la dent. Alors que la plupart des technologies de transmissions d’électricité sans fil requièrent d’être très proches de la source, celle de l’entreprise WiTricity pourrait fonctionner jusqu’à plusieurs mètres. On imagine aisément la multitude d’applications pour cette technologie. Réfléchissez deux secondes à ce que l’on peut faire sans électricité… plus grand chose en effet. En effet, la plupart des recherches se sont dirigées ensuite vers la transmission radio et ses multiples applications, dont la radio que nous connaissons. Elles ont partiellement éclipsé les autres recherches visant à la transmission de l’énergie. Et maintenant quoi de neuf?Alors qu’Intel nous propose depuis peu, le WiDi pour Wireless Display (vidéo sans fil), il se pourrait bien que l’on puisse totalement se débarrasser de ses maudits câbles qui s’enchevêtrent constamment derrière nos bureaux et meubles de télévision. Une entreprise américaine du nom de WiTricity pour Wireless Electricity (électricité sans fil) vient en effet de mettre au point un système dont le fonctionnement est très similaire à ceux développés il y a bientôt 200 ans, mais ô combien plus efficace. Effectivement, alors que la plupart des technologies de transmissions d’électricité sans fil requièrent d’être très proches de la source, la leur pourrait fonctionner jusqu’à plusieurs mètres. On imagine aisément la multitude d’applications pour cette technologie. Réfléchissez deux secondes à ce que l’on peut faire sans électricité… plus grand chose en effet. La résonance comment ça marche? Pas besoin d’être un ingénieur chevronné pour comprendre son fonctionnement. En revanche pour affiner le système afin de le rendre rentable et efficient, c’est une autre paire de manches! Tout d’abord, il faut savoir le postulat physique suivant : un champ électrique oscillant produit un champ magnétique et un champ magnétique oscillant produit un champ électrique. C’est là qu’entre en jeu la résonance. La résonance est un phénomène qui s’applique à plusieurs secteurs, mais nous ne prendrons en compte que la résonnance électro magnétique. Dans ce cas-ci, le système fait appel à une bobine de cuivre, qui lorsque l’on y fait courir de l’électricité se met à résonner. Comme nous l’avons vu plus haut : un champ électrique oscillant produit un champ magnétique. Ce champ est donc généré autour de la bobine qui l’envoie dans toutes les directions. Il est alors récupéré par une autre bobine réceptrice qui en vibrant le convertit en ondes électriques en suivant le second principe : un champ magnétique oscillant produit un champ électrique. Et voilà le tour est joué! Mais est-ce dangereux en fonction de la puissance demandée?Il est reconnu par la communauté médicale que les champs magnétiques n’ont pas de gros impacts sur les organismes biologiques et qu’ils ne sont donc pas nocifs pour la santé des humains et des animaux. Évidemment, l’entreprise WiTricity respecte tous les barèmes imposés par les organismes de réglementation, car son système promet jusqu’à plus de 95% de transmission énergétique dans les meilleures conditions. Entendez par là : Plus vous êtes proches, plus c’est efficace. Certes, proches, mais sans fil! Contrairement aux nouveaux chargeurs par induction, vous n’aurez pas besoin de poser votre télévision sur un support particulier pour que cela fonctionne, mais vous devrez placer une bobine dans un rayon suffisamment proche pour alimenter votre appareil. Attention, si une cloison ou un mur en métal vous sépare de la source, la transmission sera impossible, mais hormis quelques survivalistes, personne ne vit dans un bunker! Quels appareils et pour quand?Il reste désormais un important défi à relever pour TriCity, incorporer sa technologie à tous les appareils électriques qui nous entourent afin de les rendre sans fil. Quel bonheur de pouvoir prendre une lampe, comme une bougie et de se déplacer dans votre maison sans avoir à la brancher. Idem pour votre téléphone ou votre ordinateur, seules quelques bobines placées stratégiquement dans votre demeure vous libéreront de la maudite distance à respecter pour rejoindre la prise électrique la plus proche. Enfin, ce n’est qu’un début, puisque des étudiants de l’Université Duke sont même en train de pousser des recherches sur la récolte d’énergie à partir des radiations qui nous entourent. Bref, de l’énergie non seulement sans fil, mais aussi gratuite. Mais dans ce cas-ci, il va falloir être patient, surtout si une entreprise rachète les brevets pour les ranger au fond d’un tiroir afin de continuer à nous vendre encore cette électricité dont nous avons tant besoin! Source: Branchez-vous |
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