Avec près d'une nouvelle immatriculation sur cinq l'an dernier, la voiture électrique s'arroge en Norvège une part de marché sans équivalent dans le monde grâce à de généreuses mesures incitatives que les autres pays peinent à imiter Près de 26 000 voitures zéro émission -toutes à propulsion électrique à l'exception de neuf véhicules à hydrogène- ont été immatriculées en 2015 dans ce pays scandinave sur un total d'environ 150 700 véhicules particuliers neufs, selon les chiffres du Conseil d'information sur le trafic routier (OFV). Leur part de marché est ainsi passée de 12,5% en 2014 à 17,1% l'année dernière. «La Norvège a un rôle incroyablement important. Elle est l'étoile du Nord pour ce qui se passe dans le reste du monde» en la matière, estime Christina Bu, responsable de l'Association norvégienne pour la voiture électrique. Ce pays, qui paradoxalement s'est enrichi grâce au pétrole et au gaz de la mer du Nord, a pris de nombreuses mesures pour encourager à l'achat de véhicules propres. Ainsi, alors que les voitures à moteur thermique sont très lourdement taxées, celles à propulsion électrique sont exemptées de la quasi-totalité des taxes, ce qui les rend très compétitives à l'achat. Avec un prix de 254 000 couronnes (39 900$), la version électrique de la Golf, voiture zéro émission la plus populaire en Norvège en 2015, est nettement moins chère qu'un modèle diesel à équipement comparable, proposé à 327 000 couronnes (51 300$). Conséquence de cette défiscalisation, environ les deux tiers des e-Golf produites par Volkswagen prennent le chemin de ce royaume, qui est en outre, derrière les États-Unis, le deuxième marché de la Tesla S, une luxueuse berline aujourd'hui très répandue dans les rues d'Oslo. Les conducteurs de voitures électriques y bénéficient par ailleurs de nombreux autres avantages comme la gratuité des péages urbains et du stationnement dans les stationnements publics et le droit -de plus en plus encadré- d'emprunter les couloirs réservés au transport collectif. Oslo, la capitale norvégienne, devrait aussi ouvrir dans les prochaines semaines ce qui est probablement le plus grand stationnement pour voitures électriques du monde avec 86 points de recharge accessibles sans rien débourser. Les autres pays à la traîne Les autres pays sont loin derrière. En France, où le gouvernement offre 10 000 euros (15 000$) pour le troc d'un vieux diesel contre une voiture électrique neuve, celle-ci n'a représenté l'an dernier que 0,9% des nouvelles immatriculations malgré également les efforts déployés en matière d'infrastructures. Aux Pays-Bas, autre marché relativement porteur, la part des voitures électriques était d'environ 2% sur les onze premiers mois de 2015 et, selon ING, la principale banque néerlandaise, cette proportion devrait atteindre 7% en 2020. «C'est un peu difficile pour les autres pays de copier la Norvège car ils n'ont pas une fiscalité très élevée sur les voitures classiques», souligne Christina Bu. «Mais il y a de nombreux aspects de la politique norvégienne qui peuvent être transposés sans poser de problèmes budgétaires par exemple le droit de circuler dans les couloirs de bus : ça ne coûte rien et ça peut même permettre de fluidifier la circulation», fait-elle valoir. Face à la nécessité de lutter contre le changement climatique encore affirmée en décembre par l'accord conclu à Paris par 195 pays, la transition semble inévitable. En marge des négociations de la COP 21, 13 pays européens et États nord-américains, parmi lesquels l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Norvège, les Pays-Bas, Québec et la Californie, se sont engagés à ce que tous leurs véhicules neufs soient zéro émission en 2050. Après avoir atteint l'an dernier l'objectif de 50 000 voitures électriques circulant sur ses routes, la Norvège envisage pourtant de réduire -très graduellement- une (petite) partie de ses aides, lesquelles sont contestées en raison notamment de leur coût. «Nous espérons et tablons sur le fait que les mesures incitatives resteront en place encore un moment, jusqu'à ce que cette nouvelle technologie ait pris solidement racine et soit réellement compétitive sans les avantages» qui lui sont octroyés, explique à l'AFP Anita Svanes, porte-parole de Volkswagen en Norvège. «Ça prendra un peu de temps avant que les volumes de production n'atteignent un niveau tel que la voiture électrique soit compétitive par rapport aux autres voitures», ajoute-t-elle.
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La mesure, qualifiée de projet pilote dans le communiqué de presse de la Société des traversiers du 23 décembre 2015 a été analysée par un membre de l'AVÉQ de Chaudière-Appalaches. Un membre AVÉQ, résident de Lévis (dans la région administrative de Chaudière-Appalaches) a analysé cette mesure afin de prendre un décision éclairée sur les 2 options qui s'offrent à lui pour son parcours pour se rendre au travail, dans le centre-ville de Québec. Option 1 : Aller-retour au travail via route et pont (option utilisée actuellement) Kilométrage journalier: 70 km Mensuel (20 jours ouvrables): 1400 km/mois Annuel (220 jours ouvrables): 15400 km/an Coût du déplacement (électricité seulement) /an: 15400 km / 6 km/kwh * 0.1$/kwh = 256,67 $/an Option 2 : Aller-retour au travail via la traverse Québec-Lévis Kilométrage journalier: 28 km Mensuel (20 jours ouvrables): 560 km/mois Annuel (220 jours ouvrables): 6160 km/an + Passe piéton (pour le conducteur): 35$/mois -> 420 $/an Coût de déplacement (électricité) /an: 6160km / 6 km/kwh * 0.1$/kwh = 102,67 $ Coût réel du déplacement: électricité + laissez-passer piéton = 102,67 $ + 420 $ = 522,67 $/an Dans le contexte de la traverse Québec-Lévis qui offre un parcours alternatif au parcours traditionnel par les ponts, notre membre arrive au chiffres suivants pour l'option #2 impliquant le traversier :
Conclusions : En tenant compte des dépenses évitées liées à l'entretien et à l'usure du véhicule (par exemple les pneus), l'option #2 (traverse Québec-Lévis) est considérée comme avantageuse dans le cas où seul le conducteur effectue le trajet. Dans le cas où un ou des passagers supplémentaires sont présents dans le véhicule qui effectue le parcours, l'option #2 (traverse Québec-Lévis) est considérée comme plus onéreuse, ce qui a pour effet de décourager l'adoption du covoiturage en utilisant cette traverse. Contribution : Richard Lemelin, directeur régional AVÉQ - Capitale-Nationale
Selon le journal le Soleil, il faudra une vignette pour utiliser gratuitement nos VÉ sur les traversiers C'est du moins ce qui ressort d'un article du Journal le Soleil qui cite une entrevue avec le ministre Poëti. Les usagers doivent se présenter avec leur certificat d'immatriculation au bureau administratif de l'une des trois traverses annuelles afin de se procurer la vignette à apposer sur leur pare-brise Il est à noter que sur un traversier, il y a des frais pour la voiture ET les passagers. Le programme de gratuité pour les VÉ ne s'applique que pour le véhicule. Par conséquent, le conducteur et les passagers devront tout de même payer pour une traversée. ( Ref : Société des traversiers )
Source : Journal le Soleil Contribution : Martin Archambault Il y a de plus en plus d'électromobilistes sur les routes. L'AVÉQ s'est intéressé à l'histoire de quelques-uns parmi ces nouveaux... Voici un échange avec M. Daniel Brevé, nouvel électromobiliste de la région de Montréal. AVÉQ "Bonjour M. Brevé, depuis quand vous intéressez-vous aux voitures électriques" M. BREVÉ "Ça fait environ un an. Je voyais arriver l'échéance de ma Mazda 5 2007 avec ses 210 000 km. Je commençais à regarder pour des options de rechange." AVÉQ " À ce moment, vous avez commencé à regarder pour quel type de véhicule ? " M. BREVÉ "Je dois avouer que j'avais de l'intérêt pour les véhicules "alternatifs" mais l'aspect financier passait avant l'aspect écolo... J'ai donc regardé pour des hybrides, la Prius entre-autre." AVÉQ " Comment votre choix a-t-il bifurqué vers une voiture 100% électrique ?" M. BREVÉ "Ça s'est fait en 2 phases... Premièrement, j'ai commencé à faire des calculs. Je suis devenu très aux faits de ce que coûte au global faire rouler une voiture à essence ( achat, entretien, essence, etc... ) " En faisant mes recherches pour les voitures hybrides, je suis tombé sur votre site (AVÉQ) ... J'y ai trouvé de l'information essentiellement sur les voitures électriques avec des comparatifs de coûts équivalents à ce que j'avais fait ... La possibilité d'avoir une 100% électrique devenait plus concret. Je savais que mon break-even point pour le prix de l'essence était de 1,18$ par mois ! " AVÉQ " vous avez donc pu apprécier le site WEB de l'AVÉQ ! " M. BREVÉ "Bien sûr, j'y ai appris plein de choses... Dont l'existence de la subvention pour l'installation d'une borne de recharge à domicile. Heureusement que je l'ai su avant ! " AVÉQ " Qu'avez-vous particulièrement apprécié de notre organisation ?" M. BREVÉ " Le programme de jumelage .... J'en ai bénéficié 1 mois avant l'achat de ma Leaf. Un service hors-pair qui gagne à être connu . Je suis devenu membre de l'AVÉQ OR par la suite." AVÉQ " Mais vous ne vous êtes pas lancé tout de suite à l'achat de votre voiture ? " M. BREVÉ "Ça me tentait fort mais j'hésitais... En ajoutant au calcul le 8000$ de rabais du gouvernement + le rabais pour une Leaf accordé aux membres OR de l'AVÉQ , le prix devenait alléchant. Le seul point qui me retenait était d'attendre l'échéance pour mon autre véhicule" AVÉQ " Si je comprends bien, vous avez acheté votre Leaf plus vite que prévu, qu'est-ce qui vous a amené à devancer votre achat ? " M. BREVÉ " La réponse est simple : Les nouveaux incitatifs provinciaux du plan d'électrification des transports... " AVÉQ " Vraiment ? Cela faisait une grosse différence pour vous ? " M. BREVÉ " Oh que oui ! Moi et ma conjointe faisons 3 passages sur le pont de la 25 par jour... Pour la famille c'est donc 90$ par mois uniquement pour les frais de passage sur le pont. Ajoutée à l'économie d'essence, la somme épargnée n'était plus négligeable ! Il devenait clair pour moi que le choix était économique en plus qu'écologique. On a donc devancé l'achat " AVÉQ " Donc les incitatifs, ça fonctionne ! " M. BREVÉ " Oui !!! Nous avons utilisé la voie réservée de la 25 nord afin d'aller faire une course à Terrebonne... Une autre fois, ma conjointe a pris la voie réservée de la 15 plutôt que la 13 , malgré le kilométrage, la voie réservée ça va plus vite pour aller travailler ! " AVÉQ "Un dernier mot avant la fin ?" M. BREVÉ " Effet secondaire imprévu chez-nous, la consommation d'essence de la deuxième voiture a baissé de la moitié... On ne l'utilise presque plus !" Entrevue réalisé par Martin Archambault Nos espions sur le terrain sont à l'oeuvre... Voilà que tout porte à croire que les propriétaires de véhicules électriques auront bientôt accès à une voie réservée vers le pont Victoria, à partir de la Rive-Sud de Montréal. Jugez par vous-même, en observant les panneaux sur la rue Saint-Louis, à St-Lambert.
Québec envisage des incitatifs négatifs pour réduire le nombre de véhicules polluant sur nos routes6/11/2015 (QUÉBEC) Le gouvernement Couillard envisage de modifier la fiscalité pour encourager les Québécois à adopter des comportements verts, notamment par le moyen d'«incitatifs négatifs» comme de nouvelles taxes sur l'essence. Québec propose de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 37,5% d'ici 2030, une cible jugée ambitieuse qui appelle les Québécois à modifier leurs comportements, a rappelé le ministre de l'Environnement David Heurtel. Une table ministérielle réfléchira au cours des prochains mois sur les mesures à adopter pour atteindre la cible. Québec ne présentera sa nouvelle stratégie fiscale qu'à l'hiver 2017. Mais déjà, le ministre des Finances, Carlos Leitao, laisse entrevoir la possibilité de percevoir de nouvelles taxes. «Il ne faut pas avoir peur des mots (...) Ce pourrait être une taxe additionnelle sur le prix de l'essence (…) Il faut avancer dans cette voie, si je peux utiliser le mot, pour avoir des incitatifs, et aussi des incitatifs négatifs», a affirmé M. Leitao Selon le ministre, tout revenu additionnel pour l'État sera réinvesti, soit sous forme de crédits d'impôts, de subventions vertes ou de réduction d'impôt. Si bien que l'opération n'entraînera pas de revenus supplémentaires pour le gouvernement. «Ce n'est pas un exercice d'augmentation du fardeau fiscal des Québécois, selon M. Leitao. Si on génère des revenus additionnels par des mesures incitatives, ces revenus-là seront réinjectés dans l'économie en baisses d'impôt ou sous forme de subventions». «L'écofiscalité c'est un moyen pour changer les comportements. Ne soyons pas naïfs, pour réduire les émissions de GES il faut changer nos comportements. Ça ne viendra pas tout seul, il faut avoir des moyens qui vont, dans certains cas, forcer le changement des comportements, c'est inévitable», a expliqué M. Leitao. Le ministre des Finances a donné l'exemple de la Colombie-Britanique qui perçoit une taxe carbone sur l'essence sans augmenter le fardeau fiscal global puisque l'impôt sur le revenu a été réduit. À ceux qui craignent pour leur portefeuille, son collègue David Heurtel fait valoir que l'inaction devant les changements climatiques coûtera beaucoup plus cher aux Québécois que les mesures mises à l'étude par le gouvernement. «Il faut de l'autre côté faire l'exercice des coûts des changements climatiques sur la santé, le coût sur nos infrastructures, les inondations, l'érosion côtière, tout ce que ça va coûter, a dit M. Heurtel. Alors si vous voulez vraiment regarder l'ensemble de la question du fardeau et du coût pour les Québécois, il faut de l'autre côté regarder le coût de ne rien faire.» Les choix du gouvernement figureront au budget que déposera le ministre des Finances au printemps 2016. Québec compte prêcher par l'exemple notamment en remplaçant ses flottes de véhicules à carburants fossiles par des véhicules hybrides ou électriques qui coûtent plus cher à l'achat. Le gouvernement pourra récupérer sa mise grâce aux économies réalisées pendant la durée de vie de ces véhicules, a indiqué David Heurtel. - Entre 1990 et 2012, le Québec a diminué ses émissions de GES de 84,7 à 78 millions de tonnes d'équivalent CO2, une baisse de 8% - D'ici 2030, le gouvernement souhaite soustraire 15 millions de tonnes supplémentaires à ses émissions de GES Dans un document de consultation, le ministère de l'Environnement évoque les mesures «vigoureuses» qui pourraient être prises pour atteindre la cible:
Source : La Presse, Journal de Québec Contribution : Emmanuel Huybrechts Avec les avantages annoncés lors du plan d'électrification des transports, il devient important de résumer de façon simple et précise l'ensemble de ces incitatifs liés au fait de rouler avec une plaque "verte". D'autant plus que le ministre a été clair sur le fait que d'autres avantages allaient s'ajouter. Nous avons donc ajouté un guide sur les "avantages" de rouler avec une plaque verte. Ce guide est dans la section "GUIDES" du menu en haut Nous allons le peaufiner avec le temps, le faire vivre et l'actualiser au gré des annonces et ajouts dans les privilèges.
Source : Martin Archambault / Dany Labrecque Contribution : Martin Archambault [MAJ 2015-10-14 pour tenir compte des commentaires des lecteurs. Merci!] Tandis que les voitures au diesel continuent de faire les manchettes pour les mauvaises raisons, plus de la moitié des automobilistes britanniques envisagent d'acheter des voitures électriques et hybrides, a révélé une nouvelle étude. L'Institut de l'industrie automobile (IMI) a découvert que 53 % des conducteurs qui prévoient acheter ou louer une voiture dans les deux prochaines années sont à la recherche de véhicules électriques ou hybrides comme prochaine voiture. Les 56 000 voitures électriques et hybrides venduess cette année représentent un peu moins de 3% de l'ensemble des immatriculations de voitures neuves en 2015. Les nouveaux acheteurs de véhicules électriques et de véhicules hybrides rechargeables (PHEV) sont éligibles à la subvention de £ 5,000 $ accordée pour les véhicules électriques dans le cadre du système d'incitatif gouvernemental pour en promouvoir l'adoption. Toutefois, les automobilistes qui passent à l’action pourraient faire face à des retards d'entretien et de réparation dans l'avenir, puisque seulement 2 % des 170 000 techniciens de véhicules qualifiés au Royaume-Uni sont formés pour travailler sur les véhicules électriques et hybrides. Les chiffres de l'IMI suggèrent que seulement 1 000 techniciens sont formés au niveau 3 dans l'entretien de la voiture électrique et hybride, alors que 1 000 autres sont actuellement inscrits au cours de trois ans qui donne les qualifications nécessaires. Le PDG d’IMI, Steve Nash a déclaré: «Nous avons toujours cru que la demande pour les véhicules électriques et hybrides augmenterait progressivement au fil du temps, à mesure que les voitures deviendraient plus sophistiquées et que le public prendrait conscience de leur qualité, mais le niveau de la demande indiqué dans cette enquête est étonnant et exige une réponse du gouvernement.» Pour augmenter le nombre de techniciens qualifiés capables de s’occuper des voitures électriques et hybrides, l’IMI croit que le gouvernement doit introduire un permis d’exercice. «Nous avons besoin d’un permis d’exercice pour les techniciens afin de rassurer le public et de protéger les employeurs qui investissent dans les compétences nécessaires pour satisfaire aux exigences de la prochaine génération de véhicules et de leurs propriétaires», a ajouté Nash. Source: Auto Express Collaboration: Lisanne Rheault-Leblanc Des détails du «Plan d'action en électrification» du gouvernement en avant-première à Radio-Canada8/10/2015 Exclusif - Québec annoncera vendredi qu'il investira 420 millions de dollars pour l'électrification des transports au cours des cinq prochaines années et prévoit des investissements de cinq milliards pour des projets en transport collectif. Un texte de Martine Biron - Radio-Canada L'AVÉQ sera en entrevue à Radio-Canada demain matin 6h40 pour commenter cet article à l'émission Première Heure, animée par Claude Bernatchez En 2013, le plan d'électrification du gouvernement péquiste de Pauline Marois prévoyait des investissements de 516 millions sur 3 ans, de 2014 à 2017. Sous le thème « Propulser le Québec par l'électricité », le plan libéral repose sur trois piliers : favoriser les transports électriques, développer la filière industrielle et créer un environnement favorable pour les automobilistes. Ainsi, Québec vise l'ajout de 100 000 nouveaux véhicules électriques et hybrides rechargeables sur les routes du Québec d'ici 5 ans. Pour encourager les automobilistes à opter pour ce type de véhicule, le ministère des Transports installera 785 bornes de recharge publiques sur le réseau, dont au moins une soixantaine de bornes de recharge rapide. Le gouvernement invitera aussi les employeurs à implanter des bornes sur les lieux de travail. Comme l'avait annoncé le gouvernement libéral de Jean Charest, le gouvernement Couillard maintient le rabais à l'achat d'un véhicule électrique jusqu'à concurrence de 8000 $ jusqu'à la fin de 2016. Québec entend par ces mesures faire en sorte qu'à partir de 2020, la consommation annuelle de carburant dans les transports aura diminué de 66 millions de litres. Il vise aussi, toujours à partir de 2020, une réduction annuelle des émissions de GES de 150 000 tonnes dans les transports. Le gouvernement prévoit que 5000 emplois seront créés dans l'industrie liée à l'électrification des transports alors qu'il prévoit des investissements privés de l'ordre de 500 millions. Québec donnera l'exemple Québec entend favoriser la recherche et le développement dans le secteur, et mettra sur pied des programmes conjoints entre l'entreprise et le secteur universitaire. Différents programmes de formation de la main-d'œuvre seront mis en place. Pour donner l'exemple, Québec s'engagera à électrifier le parc automobile gouvernemental et promet que d'ici 2020, 1000 véhicules seront électriques. Il s'engage aussi à créer un environnement propice aux automobilistes qui prendront le virage électrique en leur donnant, par loi, accès aux voies réservées. Ces automobilistes pourront aussi passer gratuitement aux ponts à péage des autoroutes 25 et 30, et sur les traverses payantes de la société des traversiers à partir du 1er janvier 2016. [NDLR: Pour un usager quotidien du pont payant de l'A25, cet incitatif représenterait des économies mensuelles totales de l'ordre de 125$] Le plan du gouvernement Couillard prévoit aussi des investissements de 5 milliards de dollars pour des projets présentement à l'étude en transport collectif, dont le système de transport collectif sur le nouveau pont Champlain et le train de l'Ouest de Montréal. Le PLQ se traîne les pieds, dit le PQ À 24 heures de l'annonce du gouvernement, le Parti québécois a accusé le gouvernement Couillard de prendre son temps dans ce dossier. « On a l'impression que le gouvernement libéral a le pied sur le brake », a affirmé la députée Martine Ouellet. En compagnie du chef du parti Pierre Karl Péladeau, elle a réclamé du gouvernement qu'il s'engage à présenter un projet de loi « zéro émission » pour augmenter de façon significative l'offre de véhicules électriques sur le marché automobile québécois. « Une telle législation ferait en sorte de rendre les véhicules hybrides branchables et électriques plus accessibles pour les Québécois », ajoute Mme Ouellet. Source: Radio-Canada Info Contribution: Simon-Pierre Rioux L'auteur de cet article n'est pas un journaliste, mais bien Mark A. Nantais le président de l'Association canadienne des constructeurs de véhicules, laquelle représente les constructeurs automobiles canadiens FCA Canada Inc., Ford Motor Company of Canada, Limited et General Motors of Canada Limited L’industrie canadienne de l’automobile aimerait réaffirmer son appui aux politiques publiques éprouvées consistant à créer de la demande pour des véhicules électriques rechargeables. Par le fait même, nous réfutons l’affirmation selon laquelle un cadre législatif contraignant serait plus efficace pour accroître la demande des consommateurs pour les véhicules électriques. L’industrie automobile investit, développe et livre des véhicules électriques rechargeables neufs ainsi qu’une gamme d’autres importantes technologies automobiles que les consommateurs demandent de plus en plus. Le Québec est le leader parmi les provinces canadiennes et plusieurs des États du nord-est des États-Unis pour les ventes de véhicules électriques rechargeables pour deux raisons principales : son électricité renouvelable peu coûteuse et une approche pragmatique d’incitatifs aux consommateurs. Il est beaucoup plus productif pour l’industrie et les gouvernements de travailler ensemble sur des incitatifs plutôt que des mesures pour dicter quelles technologies les consommateurs devraient acheter ou alors quelles voitures les constructeurs devraient vendre. L’éducation des consommateurs Les fabricants de véhicules et les concessionnaires automobiles investissent au Québec afin d’établir des conditions de succès des véhicules électriques sur le marché. Cela comprend les nouveaux équipements de service après-vente chez les concessionnaires, la promotion des nouvelles technologies, les ventes et la formation de service, la publicité, les commandites, les programmes routiers de démonstration et d’autres programmes. Dans un contexte où les Québécois découvrent les technologies évoluées de ces nouveaux véhicules, la clé de l’augmentation du nombre de ventes est l’éducation des consommateurs ainsi que des politiques publiques qui augmenteront la demande de ces véhicules. Les fabricants et les concessionnaires sont prêts à travailler ensemble avec les gouvernements sur les moyens de soutenir et d’accroître l’adoption par les consommateurs d’une vaste gamme de nouvelles hautes technologies de véhicules, y compris les véhicules électriques rechargeables qui sont présentement offerts sur le marché et dont la variété des modèles augmente chaque année. Les données sur les ventes de véhicules en Amérique du Nord montrent qu’avec son actuelle approche fondée sur des incitatifs le Québec atteint un niveau plus élevé d’adoption des véhicules électriques rechargeables par les consommateurs que plusieurs États américains. Or, ces derniers légifèrent et exigent des volumes de ventes minimales des nouvelles technologies. Les seuils inefficaces Ces données montrent que les politiques qui imposent des seuils d’offre de ces nouveaux véhicules ne fonctionnent pas. D’ailleurs, les facteurs contribuant le plus significativement à la croissance de la demande des consommateurs sont : les incitatifs financiers à l’achat, les programmes d’appui aux infrastructures personnelles de recharge, aux infrastructures publiques et en milieu de travail de bornes de recharge bien développées et en constant développement, les programmes d’éducation aux consommateurs, ainsi que les autres avantages tels que l’accès aux voies réservées aux véhicules à occupation multiple, des tarifs d’électricité réduits et des frais d’immatriculation plus avantageux. Il est donc préférable de se concentrer sur ce type d’avantages et incitatifs, car c’est cela qui mènera à une croissance de la demande et du marché pour ces technologies. Il faut laisser les consommateurs libres de leur choix, afin qu’ils correspondent entièrement à leurs préférences et besoins. Source : Le Devoir Contribution : Martin Archambault L'innovation dans l'industrie de la voiture électrique se produit à vitesse grand V. Tout comme l'accélération de la Tesla Model S P85D, qui peut passer de 0 à 100 en un peu plus de trois secondes, il semble parfois que l’arrivée sur le marché des nouveaux VÉ - y compris des modèles abordables – a lieu à un rythme effréné. Pendant ce temps, les gouvernements et les sociétés de services publics à travers le pays offrent constamment de nouveaux incitatifs pour convaincre les gens de passer à la voiture électrique.
Les VÉ ont parcouru un long chemin depuis qu'a été lancé le Club EV Sierra en 2011. En moins de cinq ans, le dilemme d'avoir à choisir entre une Chevrolet Volt, Nissan Leaf ou Tesla Roadster a été remplacé par le problème plus difficile (mais bien plus agréable!) de se décider parmi une liste de plus de 20 modèles , y compris des options attrayantes de Ford, BMW, Kia, Mercedes-Benz, Porsche, Volkswagen et plus encore. Les constructeurs automobiles ne sont pas les seuls à mettre l’épaule à la roue. Les gouvernements et les services publics ont aussi mis en place des incitatifs financiers. Depuis mai de cette année seulement, la Californie a annoncé la création d'un nouveau programme pour aider les résidents à faible revenu à faire la transition vers le véhicule électrique et une nouvelle initiative qui offre aux propriétaires de petites entreprises des rabais allant jusqu'à 15 pour cent pour l'installation de stations de recharge de véhicules électriques. Les concessionnaires du Connecticut offrent une remise immédiate d'un maximum de 3500$ lorsque vous achetez ou louez une voiture électrique. De son côté, le Tennessee a surpris pas mal de gens en lançant son propre programme de remise sur les VÉ, tandis que la Minnesota Public Utilities Commission a statué que la plupart des services publics doivent offrir des tarifs réduits aux clients qui chargent leurs voitures, ce qui pourrait baisser de 40 pour cent le coût énergétique des VÉ, déjà beaucoup moins cher que le prix de l'essence. En outre, les fournisseurs d'électricité, comme Great River Electric au Minnesota, ont commencé à mettre de l’avant des programmes qui garantissent aux clients de l'énergie éolienne à 100% pour recharger leurs véhicules électriques sans coût supplémentaire, et Green Mountain Power du Vermont a inauguré un réseau de chargeurs à grande vitesse pour les VÉ qui s’étendra dans tout l'état. Consultez le guide de VÉ en ligne du Sierra Club pour obtenir des informations à jour sur toutes les voitures électriques disponibles sur le marché. Source: Huffington Post Collaboration: Lisanne Rheault-Leblanc Si vous considérez l'achat d'une voiture électrique, ou si vous louez présentement une Nissan Leaf, c’est maintenant le temps de passer à l’action car les prix sont en chute libre. La semaine dernière, Nissan a annoncé un incitatif supplémentaire de 5000 $ à 7000 $ pour encourager les locataires d’autos à acheter leur Leaf à la fin de leur contrat de location. Résultat : un prix de rachat plus près de la valeur de vente au détail sur le marché, dans le but de dissuader les locataires actuels de retourner leur Leaf et de la remplacer par un nouveau modèle pour la moitié du prix, ou même tout simplement d’aller voir ailleurs. Les Leaf libérées de leur contrat sont en ce moment pour la plupart des modèles 2012, dont le prix de rachat contractuel aurait été d’un peu plus de 21 000$. L’incitatif de Nissan baisse le prix de vente à environ 14 000$. Mais même ce prix avantageux est encore bien au-dessus des aubaines disponibles. En ligne, on peut trouver des Leaf pour un peu plus de 10 000$. Il s’agit là de modèles récents qui ont entre 25 000 et 55 000 km. (Les modèles 2011 avec plus de kilométrage peuvent coûter encore moins.) Aux enchères, ces voitures se vendent même entre 8 000$ et 9 000$. Tous ces chiffres montrent bien qu’il y a de bonnes occasions à saisir, mais la plupart des gens ne négocient pour obtenir un meilleur prix. Selon les données de la National Automobile Dealers Association, le prix moyen payé par les acheteurs pour une Leaf 2012 chez les concessionnaires est d'environ 17 000$, bien au-dessus des prix d'enchères. Si vous songez à acheter un VÉ mais que vous ne pouvez vous permettre de payer cher, envisagez une Leaf usagée. La voiture performe très bien lors d’une accélération en douceur, elle offre aussi un confort de roulement et un intérieur spacieux qui tranche avec son apparence extérieure. Compte tenu des offres disponibles, une Leaf à 10 000 $ pourvue d’un bas kilométrage peut être une occasion de voir si la voiture électrique s’intègre bien à votre style de vie. Certes, il n'y a pas moyen de contourner les limites d’autonomie de la Leaf. Dans une bonne journée, la voiture fait de 120 à 130 km avant de nécessiter une recharge. De plus, la recharge prend environ 6 heures, même si vous investissez dans un chargeur de voiture électrique de 240 volts. Mais pour le transport économique, la Leaf est difficile à battre. Assurez-vous seulement de négocier. Source: Consumer Reports Collaboration: Lisanne Rheault-Leblanc Depuis le 1er juillet, l’état de Géorgie et l’état de Washington ont réduit de façon significative leurs incitatifs financiers aux acheteurs à revenu élevé.
En Californie, les remises à l’achat ne seront bientôt plus possibles pour les personnes vivant seules avec un revenu de plus de 250 000 $, les chefs de ménage gagnant plus de 340 000 $ et les couples avec plus de 500 000$ de revenu. L’objectif est évidemment de diriger les remises à l’achat à ceux qui en ont le plus besoin. Il a cependant été demandé à l’État de la Californie d’augmenter le budget des incitatifs de 121 millions $ à 162 millions $. Pour ce qui est de l’État de Washington, il a tout simplement éliminé les incitatifs pour toute voiture coûtant plus de 35 000 $ en date du 1er juillet. Les Tesla et BMW ne sont donc plus admissibles au programme. L’état de Géorgie a longtemps offert l’incitatif financier le plus généreux des États-Unis. Le programme a toutefois pris fin le 1et juillet dans son entièreté. L’État impose même dorénavant des frais de 200$ pour ce type de véhicules. Les véhicules commerciaux doivent quant à eux payer 300$ par année. À noter que le crédit d’impôt fédéral américain de 7 500 $ expire dans 18 mois. Source: Ecomento Collaboration: Benoit Raymond Les rabais à l’achat et crédits d’impôt ont été un facteur majeur de la croissance du marché du VÉ au cours des dernières années.
En réduisant le fossé entre le prix d’un véhicule à essence et celui d’un VÉ, l’électrification des transports a pu prendre son envol. Depuis longtemps, la Californie se demandait si elle devait continuer à octroyer des rabais aux personnes à haut revenu. L’État américain a finalement tranché et a instauré un revenu maximal pour avoir droit au rabais à l’achat. Dès le 1er juillet, les rabais seront donc déterminés par le revenu de l’acheteur. Les acheteurs affichant un revenu de plus de 250 000 $ n’auront tout simplement plus accès au rabais. Selon les données recueillies à ce jour, la majorité des rabais sont octroyés à des personnes à haut revenu. Un sondage effectué lors du 2e trimestre de 2015 démontre que 75% des rabais ont été alloués à des ménages gagnant plus de 99 000 $ par année. Le programme a donné 217 millions en rabais depuis 2010. Source: GreenCarReports Collaboration: Benoit Raymond Monsieur «...» Chef du Parti «...» Cher Monsieur «...», Je me présente: Simon-Pierre Rioux, président de l’Association des véhicules électriques du Québec (www.aveq.ca), et membre du conseil d’administration de Mobilité Électrique Canada (www.emc-mec.ca). À travers mes différentes fonctions comme bénévole, je représente plus de 11,000 propriétaires de véhicules électriques (VÉ) à travers le Canada. Le Canada est présentement le seul pays industrialisé qui ne possède aucune politique ni aucun plan d’action pour l’électrification des transports qui permettrait ainsi de diminuer nos émissions de GES et d’améliorer la qualité de vie des citoyens. Le Canada a une production d’électricité qui repose en bonne partie sur une source renouvelable. Il est tout à notre avantage de profiter au maximum de cet avantage pour l’économie de notre pays. Nous voulons savoir ce que le Parti «...» a l’intention de présenter comme stratégie d’électrification des transports à travers le Canada aux prochaines élections: 1) 99% des VÉ sont au Québec, Ontario et Colombie-Britannique grâce aux incitatifs financiers provinciaux à l’achat/location. Qu’allez-vous faire pour augmenter la progression de ce mode de transport à travers le pays? 2) Tous les pays industrialisés offrent un incitatif à l’acquisition d’un VÉ. Aux É-U on parle de 7,500$USD en plus des incitatifs locaux. Allez-vous doter le Canada d’un incitatif fédéral à l’achat/location d’un véhicule électrique pour les particuliers, les flottes et les entreprises? 3) Les gouvernements à travers la planète prêchent par l’exemple dans ce domaine. Allez-vous à votre tour donner des directives aux ministères pour qu’ils se procurent des véhicules électriques pour leurs flottes? 4) Notez que l’infrastructure pour la recharge au travail est sine qua none à l’adoption de ces véhicules non polluants. Y aura-t-il un programme pour doter les entreprises et les employeurs de bornes de recharge 240V? 5) Présentement, la grande majorité des véhicules électriques sont envoyés prioritairement dans des pays et États (CA, OR, NJ, NY MA, et même les petits VT, NH, CT, ME, MD, RI) qui possèdent une loi Zéro Émission forçant les manufacturiers à offrir des véhicules non-polluants sous peine de pénalités financières. Il est donc difficile de se procurer des VÉ au Canada, il y a peu d’exemplaires chez les concessionnaires, et certains modèles ne sont carrément pas disponible ici puisque nous n’avons pas ce type de loi. Avez-vous l’intention de légiférer en la faveur des consommateurs qui veulent un accès à tous les modèles de VÉ grâce à une loi Zéro Émission? 6) Les infrastructures de recharge sont vitales pour assurer le succès de ces véhicules, et pour apaiser les craintes de panne des futurs propriétaires de VÉ. Déjà, près de 2,000 bornes publiques de recharge lente 240V (3-4 heures pour une recharge) ont été installées à travers le Canada par des entreprises qui s’investissent à la décarbonisation des transports (visibles sur www.evchargehub.com). Les bornes rapides à 400 volts permettent la recharge en 15-20 minutes dans les meilleures conditions, elles ouvrent le territoire à tous les Canadiens voulant parcourir les routes du pays. Avez-vous l’intention d’investir dans le déploiement de ces bornes rapides à travers les grands axes routiers du Canada et dans les grands centres urbains comme c’est le cas ailleurs dans le monde? 7) Bien entendu, les consommateurs doivent être renseignés correctement sur les véhicules électriques, leur disponibilité, la présence de nombreuses nouvelles bornes rapides 400V sur les routes Canadiennes et sur leurs nombreux avantages environnementaux et financiers qu’offrent l’utilisation de ce fantastique mode de transport. Comment avez-vous l’intention de sensibiliser les Canadiens aux véhicules électriques? 8) Pour tout gouvernement, chaque investissement doit être rentable et créer des emplois. Il y a présentement une jeune industrie au Canada qui est engagée dans l’électrification des transports, ce sont des fournisseurs, constructeurs, centres de recherche, ou encore des universités (http://www.inno-ve.ca) qui investissent et créer des emplois dans ce secteur en pleine expansion. Le parallèle a souvent été fait entre l’industrie aéronautique et l’industrie électromobile qui serait le prochain flambeau canadien. Plusieurs recherches sont soutenues par l’industrie privée. Comment avez-vous l’intention de supporter l’industrie de l’électromobilité au Canada? 9) Dans l`accord de libre-échange Canada-Europe, les gouvernements se sont engagés à améliorer la performance environnementale des véhicules automobiles et à appuyer les efforts pour l’harmonisation des règlements incluant la sécurité des véhicules automobiles. Puisque les véhicules électriques manufacturés en Europe selon les normes européennes ne peuvent pas être vendus au Canada, êtes-vous d’accord pour prioriser le processus d’ harmonisation pour les véhicules électriques? 10) Avez-vous l’intention d’aborder le sujet d’électrification des transports lors des débats des Chefs? Contrairement à la croyance populaire, l’Ouest du Canada est prêt pour ce type de véhicule. Le PDG de Suncor, Steve Williams, a même récemment déclaré qu’il était favorable à une taxe sur le carbone. "We think climate change is happening, »; "We think a broad-based carbon price is the right answer. » Nous vous remercions de prendre le temps de considérer nos questions qui sont la pierre angulaire d’une stratégie fédérale innovatrice en matière d’électrification des transports. Il serait important pour nous d’obtenir une réponse à nos questions d’ici le 31 août 2015 dans le but d'orienter le vote de nos membres et sympatisants. Les réponses de tous les partis seront publiés sur notre site dès le 1er septembre 2015. En vous souhaitant une période électorale remplie de succès. Cordialement, Simon-Pierre Rioux, Membre du conseil d’administration de Mobilité Électrique Canada Président, AVÉQ.ca Voici la lettre qui a été envoyée aujourd'hui aux chefs des partis politiques fédéraux afin de s'assurer que l'électrification des transports sera à l'agenda lors des élections fédérales du 19 octobre prochain. Le Canada est le seul pays industrialisé qui ne possède aucune initiative en matière d'électrification des transports, ce qui est inacceptable dans la lutte mondiale contre la pollution, le smog, l'impact sur la santé des citoyens, et les tensions géopolitiques liées au secteur pétrolier, entres autres. Nous avons donc contacté les chefs suivants:
pour les inviter à répondre à nos questions afin d'orienter leur future politique d'électrification des transports. Leurs réponses seront publiées sur notre site le 1er septembre. La Californie vient tout juste d’annoncer la mise sur pied du programme Plus Up conçu pour aider les résidents à faible revenu à échanger leur automobile pour un véhicule à faible émission, une hybride ou un véhicule électrique.
Ce programme ressemble à une ancienne initiative américaine fédérale, Cash For Clunkers. Le programme Plus Up s’adresse à deux aires géographiques précises qui connaissent des épisodes de smog alarmant : Los Angeles et la vallée de San Joaquin. Dans ces régions, les ménages à faible revenu peuvent obtenir jusqu’à 12 000 $ s’ils recyclent leur vieux véhicule et achètent une voiture électrique. Étant donné qu’il est possible d’acheter un véhicule usagé avec ce programme, les ménages pourraient se procurer une Leaf de seconde main gratuitement! Si les ménages recyclent leur véhicule et décident à présent d’opter pour le transport en commun, ils sont éligibles à des titres de transport gratuit, jusqu’à concurrence de 4 500 $, tout dépendant de leur revenu. Source: Ecomento C'est fait: La Georgie annule sa subvention aux VÉ... et donne un crédit pour les autos luxueuses!6/4/2015 2015 n'a pas été une année particulièrement bonne jusqu'à présent pour les incitatifs à l'achat de voiture électrique. Comme le craignait ses défenseurs, la semaine dernière, la Géorgie a adopté une loi pour le financement des autoroutes qui a tué son crédit d'impôt de 5 000 $ sur le revenu pour l'achat d'un véhicules électriques à batterie. Voir notre article sur le sujet: La Georgie sur le point d'annuler sa subvention de 5000 $ aux VÉ L'Illinois a suspendu ses propres promotions afin de fermer un trou budgétaire béant, et le Texas pourrait faire la même chose. La Géorgie a également ajouté une redevance de 200 $ pour les véhicules électriques à batterie. C'est plus élevé que les 165 dollars en taxes sur l'essence de l'État (à 0,275 $ par gallon) qu'un conducteur de la Géorgie paierait avec un véhicule à 25 mpg pour parcourir 15,000 miles par année. Cela fait de l'état de Géorgie le deuxième parmi les 50 (après la Virginie) dans lequel les propriétaires de voiture électrique paient plus d'impôts pour la conduite que ne le font les propriétaires de voitures à essence et diesel. Et, ça empire! Selon une histoire Associated Press, l'Etat a également précipité par un allégement fiscal hâtive pour les employés de Mercedes-Benz qui louent des voitures de la société. Plutôt que les employés aient à payer la taxe automobile standard de l'état, la société elle-même paierait seulement "un petit frais de demande et un petit supplément pour les plaques d'immatriculation spécialisés." Le coût total de cette réduction d'impôt à la Géorgie dépassera 1 million de dollars, selon une analyse par le Centre de recherche financière de la Georgia State University. Mercedes-Benz Amérique du Nord (MBNA) est en train de déménager ses opérations à partir de New Jersey à la Géorgie. La société affirme que son objectif est d'être plus proche de son usine d'assemblage de grand SUV à Tuscaloosa, Alabama; observateurs de l'industrie suggèrent qu'il perdra la majorité de ses employés actuels. Pas tous les employés actuels de MBNA ont été invités à déménager; de ceux qui l'étaient, une partie sont susceptibles de décliner l'offre. Mais l'allégement fiscal pour les voitures immatriculées à l'entreprise, est une réplique d'un privilège offert au New Jersey auquel les employés qui déménagent sont habitués. Les commentateurs politiques notent que la Géorgie est à revoir divers incitatifs fiscaux pour lui permettre de contribuer à la réhabilitation d'une ancienne usine d'assemblage de General Motors à Doraville qui devrait devenir des studios de cinéma. Selon une autre source (Forbes), on y retrouve plus d'informations sur les hausses de taxes qui sont contenues dans la loi HB-170 (Highway Bill 170).
Augmentation des impôts de 700 millions de dollars par année.
Dans les derniers instants de la séance législative en Géorgie, à la fois la Chambre et le Sénat ont adopté le règlement HB 170 et il se dirige maintenant vers le bureau du gouverneur pour sa signature. La Géorgie cherchait à financer un déficit budgétaire dans les dépenses de transport et une excellente façon de le faire est de tuer le crédit Zéro Emissions Vehicle (ZEV). Les Géorgiens ont vraiment apprécié le meilleur crédit d'impôt dans le pays (5000 $) depuis 1997, mais l'impact réel a commencé avec l'introduction de la construction américaine de la Nissan LEAF (le Colorado a un crédit de 6 000 $, mais il ne s'applique pas aux contrats de location). Avec l'aide du crédit, la Géorgie est devenue rapidement le marché de la voiture électrique ayant la plus forte croissance dans la nation. Une coalition a tenté d'empêcher l'adoption de ce règlement en donnant les avantages des VÉ: Comme si la perte du crédit n'était pas suffisante, la Géorgie a promulgué une nouvelle 'redevance' annuelle pour les VÉ qui obligera les propriétaires à verser 200 $ pour l'usage (et usure) des routes. Les gens ne sont pas contre payer une telle redevance, sauf qu'à 200$, cela équivaut au montant payé par un gros VUS! (la taxe est un montant fixe par gallon d'essence). Certains conducteurs de VE en Géorgie se sont engagés à lutter contre les frais de 200 $ en cour une fois que le projet de loi sera signé, mais la perte de crédit ZEV aura une incidence sur les ventes de VÉ pour l'avenir prévisible. Source: InsideEVs
Collaboration: Dany Labrecque Un conseiller municipal de la capitale de Terre-Neuve soutient que le conseil de ville a sabordé le projet pilote de véhicules électriques. Lundi soir, le conseil municipal a voté à 8 contre 2 contre la recommandation du projet pilote de VÉ de 74 000$, un projet qui aurait permis la mise à l’essai de deux véhicules électriques pour la patrouille du stationnement municipal et de sept bornes de recharge (dont cinq publics). «Étant donné que la discussion s’est étendue sur 3 ou 4 rencontres, le débat public a suscité beaucoup d'information, beaucoup de confusion, et de ce fait, les conseillers ont eu peur », a déclaré le conseiller municipal Dave Lane. Il y a trois semaines le conseiller Wally Collins avait été le seul à voter contre cette proposition. Source: The Telegram
Une nouvelle mesure incitative permet une économie de 5000$ aux nouveaux propriétaires de véhicule électrique en Colombie Britannique Le gouvernement provincial a annoncé lundi un programme de rabais à l'achat d'un véhicule « propre » pouvant aller jusqu'à 6 000$. La nouvelle mesure entrera en vigueur le 1er avril et inclura certains véhicules électriques et à hydrogène. Un rabais pouvant aller jusqu'à 5000$ s'appliquera sur le prix avant taxes des nouveaux véhicules électriques, hybrides rechargeables et à pile combustible. Le montant du rabais ira jusqu'à 6000$ pour les véhicules à hydrogène, afin d'inciter les acheteurs malgré un nombre inférieur de stations de recharge. Véhicules éligibles: Véhicule électrique: $5,000 Véhicule à hydrogène: $6,000 Véhicule hybride rechargeable avec pile de capacité supérieure à 15 kWh: $5,000 Véhicule hybride rechargeable avec pile de capacité inférieure à 15 kWh, mais supérieure à 4 kWh: $2,500 Les véhicules de location seront aussi éligibles selon le type de contrat. La mesure incitative expire le 31 mars 2018 ou jusqu'à l'épuisement des 10,6 millions de dollars de budget alloué. Source: CBC Fidèle à sa réputation, Daniel Breton a rédigé un billet très incisif face aux rumeurs de coupes dans les incitatifs financiers à l'achat d'un véhicule électrique. »» Lire TVA Nouvelles: L'incitatif de 8000$ en péril au Québec L'article initial que nous avions publié dimanche dernier avait vivement fait réagir nos membres qui ont beaucoup commenté la nouvelle. Pour sa part, M. Breton qui a conduit le dossier d'électrification des transports avec le Parti Québécois dénote l'incongruité entre les faits et les décisions qui pourraient être prises par le Parti Libéral: «D’abord, je ne peux comprendre comment il est possible que si tôt dans la consultation sur la stratégie énergétique (elle n’a débuté qu’il y a une couple de semaines), on en soit DÉJÀ rendu à évoquer une baisse des rabais et des subventions à l’achat de véhicules électriques.» «Lito Green Motion, LTS Marine, Campagna Motors, TM4, Kargo, Precicad, Elmec ... s’alignent vers des fermetures, des faillites» Bien qu'il est évident que d'augmenter les ventes de VÉ pour atteindre rapidement un million de véhicules dans le parc automobile québécois nécessitera des incitatifs financiers et sociaux solides, tels qu'on les retrouve en Norvège, les actions du gouvernement au pouvoir devront être à la hauteur de la tâche. Et nous sommes d'accord pour dire que ce ne sera certainement pas en diminuant les incitatifs qu'on y arrivera. Nous encourageons donc fortement le gouvernement à étudier les documents et mémoires qui leur ont été fournis soutenant, références à l'appui, l'impact de la disparition des incitatifs sur les ventes de VÉ, et sur les solutions à adopter rapidement pour accélérer l'électrification des transports au Québec. »» Lire le billet de Daniel Breton: Électrification des transports : ça ne tient pas debout. Le 17 février dernier, le gouvernement de la C.-B. a présenté son budget 2015 qui comprend la réintroduction du programme Clean Energy Vehicle (CEV). Le nouveau programme inclut des incitatifs pour les véhicules, l'infrastructure, l'éducation et les activités de sensibilisation.
Le chapitre de la Colombie-Britannique de Mobilité Électrique Canada (MÉC) s'était mis au travail l'automne dernier et avait proposé ses recommandations pour la continuation du programme CEV. Il semble que leurs efforts ont contribué au retour du programme. MÉC aimerait féliciter les membres qui ont aidé à rédiger cet important document: Aparc Systems, BC Hydro, BCIT, la ville de Surrey, la ville de Vancouver, EJTC, Fraser Basin Council, Metro Vancouver, le Conseil national de recherche, Powertech Labs, Toxco Waste Management, Sun Country Highway, University of Victoria, VEVA, VRD et Clean Energy Canada. À l'origine, le programme CEV offrait des incitatifs à l'achat pouvant aller jusqu'à 5000 $ par véhicule et a financé l'infrastructure de VÉ (plus de 1000 bornes publiques et résidentielles), l'infrastructure à hydrogène, 10 projets de recherche et de formation avec des collèges et des universités ainsi que le programme de sensibilisation Emotive. Grâce au programme CEV, aux efforts de ses partenaires et au leadership des premiers conducteurs de VÉ, la C.-B. a le plus grand réseau de bornes de recharge publiques au Canada (703 bornes) et un des plus haut taux de VÉ per capita au Canada. Les détails sur le nouveau programme CEV seront annoncés au cours des prochains mois. Source: Mobilité Électrique Canada
Selon une entrevue effectuée par TVA Nouvelles ce dimanche, tout porte à croire que la nouvelle politique énergétique du Québec qui sera présenté avant la fin de l'année comporterait des coupures sur les incitatifs de 8,000$ du programme Roulez électrique [http://vehiculeselectriques.gouv.qc.ca]
Le ministre de l'environnement Pierre Arcand s'est voulu rassurant, mentionnant que le gouvernement est bien conscient que des incitatifs sont nécessaires afin de soutenir cette industrie en développement, mais qu'on demanderait un effort de la part des manufacturiers. «Notre objectif est d'atteindre 25% du parc automobile du Québec, donc environ 1 million de voitures électriques. Les manufacturiers devront faire un effort de marketing pour que les gens achètent les automobiles électriques. On doit sentir qu'il y a une progression des ventes» affirme M. Arcand. De plus, on veut travailler de concert avec Hydro-Québec afin de bonifier le réseau de bornes de recharge avec près de 500 bornes sur l'axe Montréal - Québec et en région. Présentement, le Circuit Électrique compte 360 bornes. »»Lire l'article sur le mémoire de l'AVÉQ à la Commission des transports et de l'environnement Une des recommandations de l'AVÉQ lors de la présentation de son tout dernier mémoire, au début du mois de février, était de miser sur la sensibilisation du public, améliorer les incitatifs à l'acquisition d'un VÉ, augmenter l'offre et l'inventaire à travers une loi Zéro Émission, et supporter les efforts d'installation des infrastructures de recharge sur route, autoroute, commerces, logements multi-locatif, et entreprises. La recommandation d'améliorer la sensibilisation passait par un programme gouvernemental d'accès à des spécialistes du VÉ neutres pouvant mieux orienter le public avant leur achat, d'avoir une meilleure visibilité dans chaque concessionnaire avec des affiches présentant les incitatifs à l'achat d'un VÉ ainsi que des brochures pour les consommateurs afin d'éclairer leur décision d'achat en présentant les avantages et défis de rouler électrique. Il est possible qu'avec un montant limité à consacrer aux VÉ, on préfère diminuer l'incitatif au consommateur et prendre ce montant pour le rendre disponible à un programme de sensibilisation. Par exemple, on pourrait diminuer l'incitatif à 6,000$ et prendre la différence, 2,000$, pour le consacrer à des programmes de sensibilisation. C'est un sujet que nous suivrons avec intérêt dans les prochains mois Source: TVA Nouvelles Obama propose un nouveau plan de rabais à l'achat de 10,000$ pour les véhicules électriques6/2/2015 L'administration Obama a proposé d'augmenter le crédit d'impôt fédéral actuel de 7 500$ à 10 000$. Le plan inclurait aussi les véhicules propulsés au gaz naturel pour la première fois, mais étrangement, les véhicules à hydrogène ne sont pas mentionnés.
La proposition irait même jusqu'à convertir le crédit d'impôt en rabais à l'achat, ce qui se traduirait en économie immédiate pour le consommateur. De plus, le rabais déjà existant prévoyait une échelle de rabais proportionnelle au salaire alors que le nouveau serait accessible à tous. Cette initiative serait bénéfique à l'industrie de l'automobile verte, mais il est probable qu'elle se heurte au Congrès américain, maintenant majoritairement républicain. Fortement opposé à toutes les propositions d'Obama, le Congrès pourrait considérer de bloquer cette proposition. Obama avait comme objectif d'introduire 1 000 000 véhicules électriques et hybrides rechargeables en 2014, cependant on pourrait devoir attendre jusqu'en 2018 avant que ce chiffre soit atteint. À noter que cet incitatif financier est le même proposé par l'AVÉQ lors de la Commission des transports et de l'environnement, sur un total de 50,000 véhicules électriques (et non une date précise de clôture des incitatifs) Source: Ecomento |
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