Hydro-Québec a rendu public la treizième édition de son rapport sur le développement durable - édition 2014. Hydro-Québec y présente plusieurs faits saillants :
Le rapport présente un suivi des principaux indicateurs liés aux actions présentées dans son "Plan d'action de développement durable 2013-2016".
Mentionnons qu'aucune cible n'avait été chiffrée en termes de bornes de recharge dans le Plan d'action de développement durable 2013-2016 : uniquement une cible de réduction de 12% de GES par rapport à 2005. Excluant l'indicateur sur le nombre de visiteurs annuels des installations d'Hydro-Québec, l'indicateur sur le nombre de nouvelles bornes de recharges est le seul qui est dépourvu de cible. Les données de l'indicateur doivent-elles être considérées comme un succès ou un échec ? Comment peut-on mesurer l'efficacité d'une action si un indicateur suivi ne dispose pas de cible? Stratégie d'électrification des transports et programme Branché au travail Rappelons que la stratégie d'électrification des transports 2013-2017, dévoilée en novembre 2013 par le gouvernement précédent, prévoyait l'ajout de 5000 bornes de recharge sur le territoire québécois. Quelques mois plus tard, soit en février 2014, nous apprenions par l'annonce du programme Branché au travail de la ministre des ressources naturelles - Mme Martine Ouellet que la cible des 5000 bornes initialement prévues a été haussée à 10 000 bornes, dont 500 bornes seraient ajoutées dans le cadre du Circuit Électrique. Considérant que le programme branché au travail est d'une durée de 3 années, nous pouvons affirmer que l'indicateur de 117 nouvelles bornes pour 2014 est problématique pour l'atteinte de l'objectif de 500 nouvelles bornes annoncées lors de l'annonce du programme Branché au travail. Le nombre de nouvelles bornes du Circuit Électrique devra être rehaussé à 191 pour les 2 prochaines années afin de rectifier l'indicateur pour atteindre l'objectif de 500 d'ici le 31 décembre 2016. Loi Zéro Émission au Québec Une loi Zéro Émission, axée sur les récompenses doit fixer des cibles sur l'offre de recharge publique au Québec. Afin de favoriser la hausse de l'électrification du transport, l'offre de recharge pour véhicules électriques doit être augmentée et suivie au moyen de cibles annuelles (actuellement absentes chez Hydro-Québec) en termes de nombre de nouvelles bornes de recharge, par régions. Une offre augmentée est une récompense pour les électromobilistes. À suivre lors du dépôt du plan d'électrification des transports, prévu en juin 2015, par le ministre des transports, M. Robert Poëti. Source : Hydro-Québec
Contribution : Richard Lemelin, délégué régional AVÉQ - Capitale-Nationale
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L’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ) a mené entre 2012 et 2014, en collaboration avec les entreprises québécoises TM4, B3CG, Brioconcept et le CNTA, un projet-pilote afin de tester l’utilisation de l’énergie stockée dans la batterie d’une voiture électrique lorsque le véhicule est à la maison.
Le projet visait à tester deux utilisations possibles de cette énergie : • Pour alimenter une partie de la maison en cas de panne de courant (V2H) • Pour alimenter le réseau d’Hydro-Québec durant les heures de pointe (V2G) »»» Lire V2G et V2H: Hydro-Québec s'apprête à faire des tests dans la province (MàJ) Pour plus d'information, voir la vidéo présentée par Hydro-Québec. Une percée scientifique réalisée conjointement par le centre de recherche d'Hydro-Québec, l'institut IBN et l'agence A*Star de Singapour a été dévoilée par Hydro-Québec via communiqué de presse, le 24 février dernier. Désirant en connaitre plus sur cette percée et l'implication sur le secteur de l'électrification des transports, l'AVÉQ a obtenu une entrevue avec M. Karim Zaghib, directeur "Stockage et conservation d’énergie" à L'IREQ, une filiale d'Hydro-Québec. M. Zaghib a précisé la nature de la récente découverte: "En collaboration avec IBN de Singapour, nous avons pu synthétiser des matériaux à l'échelle nanoscopique, que l'on appelle également des nanocubes, en plus d'obtenir une pureté sans précédent". M. Zaghib précise qu'une grande pureté évite des réactions parasites. "Le matériau qui a été découvert est le silicate dont la formule chimique est le Li2MnSiO4", en parlant du matériau qui compose la cathode d'un batterie. Pour rappel, une batterie (ou pile) est composée essentiellement d'une électrode positive (la cathode), l'électrolyte et une électrode négative (l'anode). Multiplication du Lithium M. Zaghib poursuit l'explication de la découverte avec une comparaison avec la technologie de cathode courante : "Par exemple, un matériau bien connu dans la composition des batteries actuelles est le fer-phosphate (LiFePO4), lequel a 1 élément de lithium pour une capacité de 170mAh/gramme. Comme il y a 2 éléments de lithium dans la nouvelle composition (Li2Mn...), on va multiplier par un facteur de 2 la capacité, ce qui porte cette dernière à 330mAh/gramme. L'énergie est proportionelle à la capacité multiplié par le voltage." Énergie globale Questionné sur le gain global d'énergie, M. Zaghib présente ses estimations: "Comme on double la capacité de la cathode, l'énergie du matériau est doublée, cependant l'augmentation de l'énergie globale de la batterie est de l'ordre de 25% relativement à une batterie Lithium-Fer-Phosphate (LiFePO4), avec un poids estimé à 15% inférieur." Caractéristiques des matériaux La nouvelle composition découverte respecte les critères émis par l'équipe de recherche, soit, la sécurité, l'abondance et la faible valeur des matériaux utilisés. M. Zaghib précise que les matériaux utilisés dans nouvelle composition (silicium [Si]et manganese [Mn]) sont sécuritaires, on peut les trouver en abondance sur la Terre, sont peu chers et respectent l'environnement. Performances Des essais de performance ont été effectués jusqu'à 50 cycles. Les résultats sont publiés dans l'article scientifique "Synthesis of phase-pure Li2MnSiO4@C porous nanoboxes for high-capacity Li-ion battery cathodes" publié sur le site sciencedirect.com (contenu intégral sur abonnement, extrait disponible). Essais Les essais sont actuellement effectués à l'échelle de la pile-bouton (au format similaire à la norme CR2032), la prochaine étape sera au niveau du format large. Production La faisabilité de fabriquer des batteries avec la nouvelle cathode dans un délai de 2 à 3 ans tient toujours, selon M. Zaghib. Filiale SCE France - Recherche et développement pour le futur M. Zaghib est le président de SCE France, basée à Lacq, en France. SCE France est une filiale 100% d'Hydro-Québec. Le rôle de cette filiale consiste à effectuer de la recherche et développement pour trouver des matériaux qui sont au-delà du Lithium-Ion, selon M. Zaghib. Interrogé sur une future usine de production dans la région Aquitaine en France, M. Zaghib précise que les plans d'usine de production basée Lacq ne sont pas reliés à SCE France. La région Aquitaine est impliquée dans ce projet. Applications Le modèle d'affaires de SCE France prévoit vendre sous licence la technologie à des manufacturiers automobiles, aux compagnies de stockage d'énergie fixe et aux producteurs d'ordinateurs portables. Les 3 applications sont ciblées . La priorité est accordée au secteur du transport électrique et au stockage d'énergie fixe, lesquels représentent des volumes nettement supérieurs. Autonomie du futur À la question "Est-ce que l'on peut s'attendre à voir sur le marché des véhicules électriques ayant une autonomie de 500 km dans 5 ans?" M. Zaghib répond : "Objectif réaliste de 350 km, 500 km réalisable d'ici 5 ans." Sources : AVÉQ - Entrevue avec M. Karim Zaghib, www.sciencedirect.com, latribune.fr
Contribution : Richard Lemelin Le géant canadien de l'énergie, Hydro-Québec, vient d'annoncer l'ouverture d'une filiale à Lacq (Pyrénées-Atlantiques), en partenariat avec la Région Aquitaine. Objectif : créer sur place toute la chaîne de production des batteries du futur. Des batteries révolutionnaires, capables de stocker dix fois plus d'énergie que les lithium-ion. C'est un projet ambitieux qui prend forme. Hydro-Québec, premier producteur d'électricité du Canada, contrôlé par l'État du Québec, vient de créer SCE France, une filiale spécialisée dans la recherche et le transfert de technologie en matière d'électrification des transports et de stockage d'énergie. C'est la première étape pour produire ici, à Lacq, près de Pau (Pyrénées-Atlantiques), les «batteries du futur». Chose rare, la Région Aquitaine est copilote de ce vaste projet. Elle a d'ores et déjà contribué à ce transfert de technologie d'Hydro-Québec en apportant une aide de 5,5 millions d'euros, avec la contribution de fonds européens, pour financer un laboratoire de recherche appliquée et d'industrialisation de ces batteries du futur. Des batteries à base de lithium-fer-phosphate (LFP) et utilisant des nanoparticules, qui ne semblent avoir que des avantages. 5oo km d'autonomie pour une voiture « Ce sont les batteries les plus sûres au monde. De plus, nous disposons des matériaux en abondance et à faible coût. Et, elles ont une capacité de stockage d'énergie dix fois supérieure aux batteries lithium-ion», met en avant Karim Zaghib, directeur du stockage et de la conversion d'énergie à l'Institut de recherche d'Hydro-Québec (IREQ) et directeur de SCE France. En effet, les performances sont impressionnantes. Ces batteries peuvent supporter 30.000 cycles de rechargements, contre 1.000 pour des batteries lithium-ion. Et, leur durée de vie est de dix ans, au minimum, alors que celle des batteries lithium-ion ne dépasse pas trois ans. Avec cette technologie, d'ici à cinq ans, une voiture électrique pourrait rouler 500 km en totale autonomie. Et, contrairement à la batterie du constructeur américain de voitures électriques, Tesla, celle-ci fait la taille d'une feuille A4... Aujourd'hui, Hydro-Québec est la seule entreprise au monde à même de maîtriser l'ensemble de la chaîne de production de ces batteries. « Le prototype, sur lequel nous travaillons depuis trois ans, fonctionne très bien», assure Karim Zaghib. Tout l'enjeu est désormais d'industrialiser cette technologie de rupture à un coût compétitif. Un vrai pari, à l'heure où le savoir-faire technologique sur les batteries est concentré en Asie. Renault, par exemple, achète les batteries de ses voitures électriques à LG. Pour réussir à industrialiser cette technologie de rupture, des chercheurs de l'université de Bordeaux et de Pau, ainsi que le laboratoire d'Arkema à Lacq et d'une université du Japon, vont travailler main dans la main. Le point névralgique, c'est l'industrialisation de la fabrication des cellules des batteries. « L'objectif est de produire cinq millions de cellules de batteries par mois, ce qui va diviser leur prix par trois ou cinq», explique Denis Lagourgue, en charge de l'industrialisation des batteries à base de lithium-fer-phosphate. Président de la société Aquitaine Energy Factories, la société commune à Hydro-Québec et au Conseil régional d'Aquitaine, c'est cet ingénieur franco-canadien, spécialiste du stockage de l'énergie qui a rapproché la Région et Hydro-Québec, avec qui il travaille depuis plusieurs années. « Pour réussir l'industrialisation de la fabrication des cellules, nous sommes en discussions avancées avec un grand industriel japonais, qui pourrait devenir notre partenaire», dévoile Thibaut Richebois, directeur général adjoint du développement économique et de l'emploi à la Région Aquitaine. Les Français ont gagné, face aux Chinois... À première vue, le choix de Lacq, à trente kilomètres de Pau, dans le Béarn, pour implanter ce vaste projet, peut surprendre. Mais, Hydro-Québec n'avait pas vraiment envie de s'installer en Asie, malgré des offres particulièrement alléchantes financièrement. La raison est simple : elle redoutait de se faire «piller» sa technologie. Et, à Lacq, il y a un vrai savoir-faire dans la chimie et une culture industrielle, liée à l'exploitation du bassin gazier par Elf, puis Total de 1957 à fin 2013. Un gaz, fortement chargé en hydrogène sulfuré. Autre atout non négligeable, c'est un site Seveso 2, qui dispose de nombreux terrains disponibles depuis l'arrêt de l'exploitation commerciale du gaz par Total. Quatrevingts hectares de réserve foncière ont déjà été réservés pour produire ces batteries du futur. Et, « sur place, il y a aussi une présence très forte du chimiste Arkema et de Toray, un grand groupe japonais, spécialiste de la fibre de carbone», souligne Karim Zaghib, qui a fait ses études en France, à l'Institut polytechnique de Grenoble. De plus, Chemparc - un groupement d'intérêt public - apporte son expérience pour accompagner l'installation de cette future usine géante de batteries sur ce territoire. « Nous avons des modules pré-équipés pour des start-up, qui correspondent parfaitement aux premiers besoins des laboratoires de recherche», indique Patrice Bernos, directeur général de Chemparc. 545 millions d'euros investis à Lacq en 6 ansLe calendrier des opérations est fixé : préparation de l'usine cette année, premiers bâtiments construits en 2016 et lancement de la production l'année suivante. Au total, 545 millions d'euros devraient être investis à Lacq en six ans pour couvrir l'ensemble de la chaîne de fabrication de ces batteries du futur, de la poudre jusqu'au système de stockage. Une somme importante à réunir, mais chacun semble optimiste. L'arrivée d'un partenaire industriel japonais de premier plan - à confirmer dans les prochaines semaines - devrait consolider définitivement le projet. À la clé, pas moins de 600 emplois directs. Il faut dire que les domaines d'applications sont nombreux : dans les transports (voitures, trains, bus, avions, marine...), la défense ou encore les appareils connectés. Un marché en plein essor, avec l'émergence des villes intelligentes. Alain Rousset, le président PS du Conseil régional d'Aquitaine, rêve que sa région devienne « leader à l'échelle internationale dans la fabrication de batteries haute performance». Il faut dire que son partenaire public, HydroQuébec, a les reins solides. C'est un géant du secteur. La société qui emploie 20243 salariés, a réalisé 8,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2013. C'est l'un des premiers producteurs mondiaux d'hydroélectricité. L'entreprise publique investit chaque année plus de 100 millions de dollars dans la recherche, en particulier dans la recherche sur le stockage d'énergie et le développement de matériaux performants pour les batteries. « Nous avons pour habitude de nous inscrire dans la durée. Et, c'est tout le sens de ce partenariat public-public», rappelle Karim Zaghib. « Si nous réussissons, nous aurons franchi une nouvelle étape de la vie du bassin gazier de Lacq, en passant de la reconversion à la production», lance, plein d'espoir, Alain Rousset. « C'est une opportunité qui ne se présentera pas deux fois pour Lacq, voire pour l'Europe», met en exergue Thibaut Richebois. Source: La Tribune Aujourd'hui à l'émission de Mario Dumont (TVA) fut abordé le réseau de bornes de recharge publiques d'Hydro-Québec, le Circuit Électrique, et de son utilité. Pierre-Luc Desgagné, VP affaires publiques et gouvernementales d'Hydro-Québec, a été l'invité de M. Dumont. La discussion fut surtout orientée sur les coûts des bornes, alors que l'animateur tenta de découvrir si c'est au final le contribuable qui défraie la facture de ces infrastructures. On voit bien que M. Dumont, ardent défenseur du petit peuple, cherche la controverse pour se déchaîner. M. Desgagné a été clair à ce niveau: comme nous l'avons toujours rapporté, c'est le partenaire qui est responsable du coût d'achat et d'installation de la borne 240V. Pour les bornes rapides à 400V, qui seront installées en nombre limité sur les routes du Québec dans les prochaines années (50 en 2 ans versus plusieurs centaines à 240V), Hydro-Québec paiera la moitié de la facture, Nissan en paiera aussi une partie (à la hauteur de 25 bornes), et le partenaire sera responsable du reste. En réalité, il faut comprendre que même l'aide financière apportée par notre société d'État sur 50 bornes rapides ne représente que 0,0005% de ses profits annuels. En d'autres mots, des pacotilles qui ne seront certainement pas responsables des demandes de hausse de tarification ou d'une quelconque diminution de profits. Sur un salaire annuel moyen, 0,0005% équivaut à 25$. Il faut mettre les choses en perspective! Une bonne prestation comme toujours de M. Desgagné, un excellent communicateur qui passe bien son message. La société canadienne Hydro-Québec, l’un des premiers producteurs d’électricité dans le monde, vient d’annoncer l’implantation en France prochainement d’un laboratoire d’une des filiales du groupe, SCE France. Dédié à la recherche sur les batteries, ce laboratoire sera basé à Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques. La Région Aquitaine est partenaire du projet et a participé à son financement, au titre de sa politique de soutien à l’innovation. L’alliance d’Hydro-Québec et de la Région Aquitaine doit permettre de créer 600 emplois L’entreprise publique canadienne de production d’électricité (de source hydraulique principalement) Hydro-Québec vient de dévoiler, conjointement avec la Région Aquitaine, son souhait d’implanter en France un nouveau laboratoire de sa filiale SCE, spécialisée dans la recherche et le transfert de technologie en matière d’électrification des transports et de stockage d’énergie. C’est à Lacq, dans le Département des Pyrénées Atlantiques, que le laboratoire de SCE France sera implanté et débutera son activité dès le mois d’avril 2015. Ce laboratoire dans un premier temps générera six emplois mais devrait permettre de créer environ 600 postes à l’horizon 2020. Cette annonce fait suite à la signature d’une entente entre Hydro-Québec et la Région Aquitaine intervenue en juillet 2014 visant à faire collaborer les deux structures dans le domaine des matériaux de batteries avancés pour l’électrification des transports. Le Conseil Régional participe à ce projet au titre de sa politique de soutien à la recherche, à l’innovation et au développement industriel (qui représente 12% de son enveloppe budgétaire totale annuelle). Avec le soutien d’un fonds européen, ce ne sont pas moins de 5,5 millions d’euros qui vont être investis par la Région dans ce projet. Développer des batteries plus performantes et plus durables La recherche en matière de stockage d’énergie est l’un des axes forts de la politique de R&D d’Hydro-Québec, qui consacre au total chaque année plus de 100 millions de dollars à l’innovation. A ce titre, le laboratoire implanté dans les Pyrénées-Atlantiques a pour objectif de développer des batteries à base de phosphate de fer lithié et de nano-titanate, dont la capacité de stockage est dix fois supérieure à celle des modèles actuels et qui peuvent supporter plus de cycles de chargement. Plus généralement, le laboratoire conduira des recherches sur les batteries utilisant des matériaux avancés. Alors que les capacités de production et les besoins en électricité augmentent à travers le monde et que le recours aux énergies renouvelables intermittentes est de plus en plus fréquent, la question du stockage de l’énergie est un véritable enjeu. La demande de batteries au niveau mondial connait une hausse exponentielle. Des batteries à la fois plus performantes et plus durables permettraient par exemple de mieux gérer l’intermittence des modes de production renouvelable et de limiter les pertes d’énergie. Par ailleurs, la hausse de l’autonomie des véhicules électriques constitue l’un des multiples enjeux liés au développement de batteries plus performantes. Source: Paperblog.fr Hydro-Québec, l’Université de Montréal et Aleees, l’un des plus importants producteurs de matériaux de batterie du monde, annoncent la signature d’une entente qui permettra à l’entreprise taïwanaise d’intégrer les batteries à base de phosphate de fer lithié à sa chaîne de valeur et de les utiliser à des fins industrielles sur le territoire québécois.
Dans le cadre de cette entente, Aleees s’engage à créer des emplois au Québec, dans une usine de fabrication dédiée à l’intégration de ses produits et systèmes dans des applications industrielles, par exemple pour des autobus électriques et des systèmes de stockage d’énergie. « Il s’agit d’une retombée directe de l’innovation et de la recherche de pointe réalisées à l’Institut de recherche d’Hydro-Québec, explique Élie Saheb, vice-président exécutif – Technologie à Hydro-Québec. Nous nous réjouissons que nos brevets permettent des investissements et la création d’emplois au Québec. Cette entente consolide la position de leader qu’occupe le Québec en matière d’électrification des transports. » « Avec cette entente, Aleees fait sa première incursion en territoire nord-américain, explique Sheng-Shih Chang, le président-directeur général d’Aleees. L’efficacité de nos produits et la préservation de l’environnement sont nos principaux objectifs, et nous sommes particulièrement fiers de travailler avec Hydro-Québec, d’une part parce que l’entreprise produit de l’énergie renouvelable à 99 % et d’autre part parce que les coûts de l’énergie au Québec sont peu élevés. » « L’Université de Montréal est très fière de ces retombées québécoises d’une découverte réalisée dans ses laboratoires sur les matériaux. Nos chercheurs sont résolument engagés dans l’exploration de solutions innovantes pour le développement de sources d’énergie alternatives et de modes de transport plus verts. Un défi à l’échelle mondiale qu’ils sont prêts à relever », déclare Geneviève Tanguay, vice-rectrice à la recherche, à la création et à l’innovation de l’Université de Montréal. Le phosphate de fer lithié est un matériau de cathode innovant, performant et sécuritaire, utilisé dans les batteries rechargeables des téléphones portables, ordinateurs portables et véhicules électriques et hybrides. Hydro-Québec et l’Université de Montréal sont les propriétaires d’un portefeuille de brevets dans ce domaine d’activité. À propos d’Aleees Advanced Lithium Electrochemistry Co. Ltd. (Aleees) est une entreprise taïwanaise chef de file de la fabrication d’autobus électriques et de matériaux de batterie à base de phosphate de fer lithié. Elle a été fondée en 2005 et ses principaux actionnaires sont Ruentex Group, KPCB et QVT Financial LP. Aleees vise à bâtir une économie verte et un environnement durable pour les générations futures en se fondant sur les principes de la sécurité des personnes et du respect de l’environnement. Pour plus d’information : www.aleees.com(Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre). Source: Hydro-Québec Hydro-Québec développe actuellement une batterie si puissante qu'elle pourra entreposer l'énergie d'une dizaine d'éoliennes. « Ce n'est pas un souci, on va pouvoir le faire dans deux à trois ans », lance Karim Zaghib, directeur du stockage et de la conversion d'énergie à l'Institut de recherche d'Hydro-Québec (IREQ). Dans les laboratoires de l'IREQ, situés en bordure de l'autoroute 30 à Varenne, Karim Zaghib dirige le groupe de chercheurs qui élaborent actuellement une batterie à la fois sécuritaire, économique et, surtout, capable d'entreposer d'immense quantité d'énergie. « Le critère numéro un, c'est la sécurité, des matériaux sécuritaires. Deuxièmement, il faut avoir des matériaux en abondance qui ne coûtent pas cher. Et troisièmement, c'est la performance. »— Karim Zaghib Pour développer une telle batterie, il faut d'abord trouver la bonne recette. Dans un des nombreux laboratoires de l'IREQ, une équipe teste différents matériaux en fabriquant des petites piles à peine plus grosses qu'un bouton de chemise. « C'est souvent à partir de nouveaux matériaux. Alors on commence avec quelques grammes, et à partir de cela, on va voir si la technologie fonctionne ou non », explique M. Zaghib. Une pile performante pourra se recharger rapidement des milliers de fois sans perdre de son efficacité. Si les matériaux s'avèrent efficaces et si les tests sont concluants, l'équipe passe à l'étape suivante : le format large. Ce format a l'apparence d'un mince paquet de feuilles de papier, et l'assemblage est complètement automatisé. « Tout cela a été conçu ici à Hydro-Québec avec des procédés qui ne coûtent pas cher, des procédés simples », explique M. Zaghib, qui ajoute qu'« il ne faut pas compliquer les procédés ». La technologie développée par l'équipe de Karim Zaghib est économique, simple et flexible. En branchant une série de batteries ensemble, il sera possible d'entreposer quelques mégawatts d'électricité, soit l'énergie d'un petit parc éolien. La technologie peut également s'adapter pour alimenter une automobile. « On vise plus de 500 km d'ici cinq ans. On va pouvoir développer une technologie qui va offrir 500 km d'autonomie avec une seule charge. »— Karim Zaghib Lorsqu'on lui rappelle que Tesla propose déjà une batterie qui offre une autonomie de 500 km, M Zaghib réplique que la technologie de Tesla coûte plusieurs dizaines de milliers de dollars et pèse plus d'une demi-tonne. La batterie au lithium ion d'Hydro Québec sera au moins deux fois plus légère et coûtera une fraction du prix. Une technologie abordable qui continuera d'évoluer. « Dans 10 ans, 15 ans, on vise la même autonomie que l'essence. » Source: Radio-Canada Bien que le Japon s'apprêterait à offrir à un nombre limité de ses citoyens des incitatifs de 20,000$ à l'achat d'une voiture à hydrogène de fabrication japonaise, l'efficacité énergétique de ces dispendieuses voitures est remis en question. Les voitures à pile hydrogène dont le prix avoisine la luxueuse Tesla Model S n'ont pas les mêmes coûts d'utilisation de la célèbre marque californienne. Les véhicules à hydrogène, qui pourraient nécessiter de rigoureux entretiens, doivent s'approvisionner à de rares stations-service de dispendieux hydrogène. Hyundai semble avoir compris que le prix au kg de l'hydrogène rebutterait les consommateurs, ils ont donc un projet-pilote pour offrir gratuitement l'hydrogène pendant une période de 2 ans à la location de leur Tucson FCEV en Californie. La voiture électrique pour sa part peut être alimentée à partir d'une borne de recharge domiciliaire à faible coût. La plus récente étude sur l'hydrogène discute des coûts énergétiques pour créer l'hydrogène à partir de sources renouvelables (hydro-électricité, solaire, éolien), et les pertes liées à la transformation. À partir d'une quantité de 100 kWh d'électricité, combien terminera dans un véhicule 100% électrique (VÉB) versus un véhicule à hydrogène (FCEV)?
Si les installations hydro-électriques de notre réseau permettraient présentement à 3 millions de VÉB de rouler en plus d'alimenter nos maisons et nos industries, la même électricité utilisée pour transformer l'hydrogène ne permettrait que d'en faire rouler 750,000; on pourrait alors nécessiter de nouvelles infrastructures hydro-électriques et des investissements publics de milliards de dollars. Une autre raison de confirmer que la solution la plus financièrement saine sont les véhicules 100% électriques, alors que des sommes importantes sont investies par les gouvernements à travers le monde pour la recherche et le développements de batteries à densité énergétique élevée pour régler une fois pour toute l'enjeu de leur autonomie. Source: La Presse, École de Technologie d'Eindhoven, Le non-sens de l'hydrogène Du 26 au 28 mai, Hydro-Québec accueille à Montréal la conférence OREBA 1.0, la première conférence internationale sur les olivines pour les batteries rechargeables. Cet événement réunira des chercheurs, des constructeurs et des industriels provenant de plus d’une douzaine de pays et désireux de faire le point sur l’état des recherches dans le domaine des batteries au lithium-ion ainsi que sur les différentes applications de cette technologie. « Les batteries rechargeables jouent déjà un rôle primordial dans nos vies si on pense à toutes les technologies portables comme les cellulaires, tablettes et ordinateurs. Ce rôle sera encore plus important à l’avenir pour paver la route vers l’électrification des transports et dans le stockage à grande échelle de l’énergie », mentionne Karim Zaghib, directeur - Stockage et conversion d'énergie à l'IREQ, et président du congrès OREBA 1.0. De son côté, Thierry Vandal, président-directeur général d’Hydro-Québec, souligne que « le potentiel et les applications des batteries rechargeables sont loin de se limiter au secteur du transport terrestre. Leur développement pourrait s'avérer fort utile dans le domaine des réseaux électriques notamment pour diminuer la demande en puissance lors de pointes de consommation et pour faciliter l'intégration au réseau de la production d'électricité provenant de sources renouvelables intermittentes ». La conférence OREBA 1.0 sera aussi l’occasion de rendre hommage au Dr Michel Armand pour sa contribution exceptionnelle au développement de l’électrochimie appliquée à l’énergétique, notamment le procédé de nanorevêtement de carbone qui a fait du phosphate de fer-lithium un matériau d’électrode très sécuritaire et le plus universellement utilisé. Cet hommage sera donné par le Prof. John B. Goodenough du Texas Materials Institute de l’Université du Texas et reconnu comme l’un des pères de la technologie lithium-ion pour les batteries rechargeables.
Une très belle brochette d'invités y sera pour discuter de tous les aspects en électromobilité. Alejandro Agag, CEO de Formula E Holdings y fera une présentation -- à Indianapolis, ville mythique de course automobile -- ainsi que plusieurs partenaires de la Formule E, qui ont récemment reçus les premières monoplaces à Donington Park, le quartier général de la Formule E situé en Angleterre (voir photo ci-haut).
La participation de Québécois à la conférence EDTA vise à faire rayonner les réalisations du Québec hors frontières et à demeurer en contact avec les principaux acteurs de l'électrification des transports en Amérique du Nord de façon à nous tenir à la fine pointe de ce qui se fait de mieux dans le domaine. « Vous économiserez jusqu'à 2 000 dollars net par année en roulant avec une voiture électrique. » L'affirmation n'est pas d'un vendeur de char, mais de Pierre-Luc Desgagné, vice-président affaires publiques et gouvernementales chez Hydro-Québec, coordonnateur des initiatives de la société d'État en électrification des transports. « Et l'argent que vous allez dépenser pour propulser votre véhicule électrique va rester au Québec », a-t-il souligné vendredi à Montréal lors d'une conférence sur l'électrification des transports organisée par Sous-traitance industrielle Québec (STIQ). Il y a deux ans, Hydro-Québec a lancé le Circuit électrique, premier réseau nord-américain public de bornes de recharge, dans les lieux publics, pour les véhicules hybrides rechargeables ou tout électrique. Plus de 250 points de service à 240 volts sont aujourd'hui disponibles dans 13 régions de la province. (Et il est possible de faire le plein d'électricité à la maison, sur une simple prise de 120 volts.) Tarif forfaitaire : 2,50 $ par recharge, peu importe sa durée. Dans les faits, un véhicule électrique consomme environ 18 kilowatts-heure au 100 kilomètre, pour un coût total de 1,46 $. Un véhicule à essence, pour sa part, brûle quelque 8,2 litres au 100 km, ce qui coûte plus de 11 $. Projetez ces chiffres sur une année et vous obtenez une économie de 2000 $.* Pour un million de véhicules Le Circuit électrique compte actuellement 1 664 utilisateurs membres sur les quelque 2 500 véhicules électriques ou hybrides rechargeables qui circulent Québec. Hydro-Québec investit un million $ par an dans ce réseau, depuis 2012. La société d'État possède actuellement la capacité desservir un million de véhicules sur son Circuit électrique, sans bornes ou investissements supplémentaires, souligne Pierre-Luc Desgagné. En comparaison, environ quatre millions d'automobiles à essence circulent sur nos routes — ce qui n'inclut pas les véhicules lourds, les camions, etc. Et l'importation de pétrole coûte de 11 à 14 milliards $ à la province, par an. Vers une automobile électrique 100 % québécoise ? « Le Circuit électrique nous permet de développer une expertise qui va faire l'envie du monde entier », affirme Pierre Luc-Desgagné. « On a un fournisseur de bornes de classe mondiale et on voit apparaître de nouveaux sous-traitants. » Ce fournisseur « de classe mondiale », c'est AddÉnergie Technologies, fondée en 2009 par un jeune Saguenéen d'origine, Louis Tremblay. Depuis avril 2013, son entreprise fabrique en exclusivité les bornes du Circuit électrique. AddÉnergie a également déployé son propre réseau de recharge, RéseauVER : plus de 650 bornes au Canada pour les employeurs, les flottes de véhicules privés, dans les stationnements, les stations-services, etc. Prochaine étape : la voiture électrique fabriquée à 100 % au Québec ? « On le souhaite, répond Louis Tremblay. Les principaux fabricants de composants, de moteurs et de batteries, on les a déjà. Mais fabriquer des véhicules, c'est un autre monde. Ça prendrait des gros joueurs. » (*Chiffres basés sur le prix de l'électricité pour un client résidentiel consommant 1000 kilowatts-heure par mois et sur le prix du litre d'essence à Montréal en février dernier.) SOURCE: http://argent.canoe.ca/nouvelles/hydro-peut-recharger-un-million-de-voitures-electriques-31032014 L'Institut de recherche d'Hydro-Québec (IREQ) et Arkema annoncent la conclusion d'un accord de collaboration de recherche pour le développement d'un nouvel électrolyte d’une grande sûreté à base de sels fluorés et non fluorés produits par Arkema. Dans ce cadre, Arkema a signé un contrat de licence portant sur la technologie de ses sels fluorés dont l'IREQ détiendra la propriété intellectuelle. Cette collaboration est une excellente nouvelle pour l'industrie de l'automobile et de l'électrification des transports collectifs et individuels qui recherchent des technologies performantes, de grande qualité et à moindre coût pour le développement de matériaux à destination des batteries électriques. Ce nouvel électrolyte pourra être utilisé pour les technologies de batteries lithium-ion et lithium polymère, actuellement sur le marché et de prochaine génération. «Nous sommes heureux qu'un groupe aussi prestigieux qu'Arkema, reconnu mondialement pour la qualité de ses procédés et de ses produits, s'intéresse à la technologie développée par notre équipe. Cette recherche commune reflète tout à fait l'esprit du groupe de travail franco-québécois pour l'électrification des véhicules routiers collectifs et individuels», mentionne Karim Zaghib, directeur - Stockage et conversion d'énergie à l'IREQ. «Ce partenariat est stratégique pour Arkema : il nous permettra d'accélérer nos développements et de valider nos solutions pour les batteries grâce aux compétences mondialement reconnues de l'IREQ dans le domaine des batteries lithium-ion. Cette collaboration renforce l'engagement d'Arkema dans le développement des énergies renouvelables.», souligne Ian Cayrefourcq, Directeur des Technologies Emergentes chez Arkema. Premier chimiste français, acteur majeur de la chimie mondiale, Arkema invente chaque jour la chimie de demain. Une chimie de spécialité, moderne et responsable, tournée vers l'innovation, qui apporte à ses clients des solutions concrètes pour relever les défis du changement climatique, de l'accès à l'eau potable, des énergies du futur, de la préservation des ressources fossiles, et de l'allègement des matériaux. Présent dans plus de 40 pays, avec un effectif d'environ 14 000 personnes, 10 centres de recherche, Arkema réalise un chiffre d'affaires de près de 6,1 milliards d'euros et occupe des positions de leader sur ses marchés avec des marques internationalement reconnues. Source: Hydro-Québec V2G? V2H? Qu'est-ce que c'est? "Vehicule-to-Grid", c'est un branchement entre votre voiture électrique et le réseau électrique de la province. "Vehicule-to-Home", c'est un branchement entre le VÉ et votre maison. Pourquoi s'y intéresse-t-on? Parce qu'avec les changements climatiques qui se font de plus en plus présents, la force et la fréquence des tempêtes ira en augmentant, ce qui pourrait augmenter le nombre de bris sur le réseau de distribution électrique, et les pannes qui en découlent. On peut penser aux verglas et les arbres qui tombent sur les fils électriques, aux feux de forêts de l'été dernier qui ont interrompu le service... Si on peut utiliser l'énergie accumulée des voitures électriques pour permettre à la population de se garder au chaud pendant quelques heures l'hiver, ou même d'éviter la perte des aliments dans le réfrigérateur et le congélateur l'été, on peut tous en ressortir gagnant. Pour cela, on compte sur le fait que les véhicules électriques doivent être présents en nombre important. On veut donc développer une expertise dans la province pour l'exporter à travers le monde, dans des villes où il y a présentement assez de VÉ pour soutenir ce genre de système. Hydro-Québec et ses partenaires - IREQ, B3CG - ont l'intention de débuter un projet-pilote sous peu. L'idée est de déterminer les comportements des gens qui profitent d'un système V2H à la maison; on simulera régulièrement des pannes de courant à ces maisons, et la voiture avertira le propriétaire. À ce moment, la personne a le choix de fournir ou non une partie de la charge de sa batterie au réseau ou à sa maison. C'est un détail très important: si le V2H et le V2G devient commun, on peut se rassurer du fait qu'on nous demandera toujours la permission d'utiliser la charge de la voiture électrique avant de procéder. La personne doit pouvoir déterminer si elle peut se départir d'une partie de sa charge tout en conservant son autonomie de transport. Aussi, on remarque que l'énergie retirée du véhicule ne servira pas à desservir une maison entière, mais bien une seule pièce chauffée avec éclairage. C'est un système d'urgence, et non pas un remplacement à une source d'électricité importante comme un barrage hydro-électrique ou une centrale nucléaire. Il y aura toujours des génératrices au diesel qui existeront dans le futur proche, mais on tente de trouver de nouvelles sources d'énergie en cas de bris du réseau, et nous saluons cette initiative de notre société d'État. Voir l'article du Toronto Star, qui discute d'un homme qui a bricolé un système V2H pour sa Prius, utilisé pendant la tempête de verglas qui a paralysé la ville en décembre 2013. Chauffage, téléviseur, lumière... Épatant! |
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