Concept Cadillac Lyriq
Selon un récent rapport de Automotive News, alors qu'elle se prépare à lancer plusieurs modèles entièrement électriques, Cadillac demande aux concessionnaires d'installer des bornes de recharge. Toujours selon le rapport, le prix des mises à jour pour la transition vers les voitures électriques est estimé à 200 000 dollars par concessionnaire. Bien que les concessionnaires aient été invités à installer des bornes de recharge et à investir dans d'autres articles spécifiques aux véhicules électriques dans le passé, cette fois, cela pourrait être obligatoire pour tous les concessionnaires souhaitant continuer à représenter la marque. Rory Harvey, vice-président des ventes, service et marketing, a déclaré dans une interview avec Automotive News ."Les concessionnaires qui ne pensent pas qu'un investissement de cette taille soit rentable pour leur entreprise pourraient rester avec Cadillac au-delà du 1er novembre, mais leur avenir sera sujet à des négociations avec les responsables du groupe." Cadillac aurait consulté son association de concessionnaires avant d'instituer cette nouvelle exigence, qui comprend également la formation spécialisée des employés ou l’acquisition d’outils nécessaires pour vendre et entretenir des voitures électriques. Dans le passé, certains concessionnaires ont choisi de ne pas vendre de modèles électriques s'ils estimaient que le retour sur investissement ne serait pas suffisant. Automotive News a également rapporté qu’ un peu plus de la moitié des concessionnaires avaient choisi de vendre la camionnette électrique GMC Hummer EV. "Certains concessionnaires, en particulier ceux des zones rurales et des États où les véhicules électriques sont peu en demande, ont remis en question la rentabilité d’une telle dépense", a noté le journal spécialisé de l'industrie. Mais avec la nouvelle direction de Cadillac, ce ne sera peut-être plus une option. Cadillac veut passer principalement à des véhicules entièrement électriques d'ici 2030, de sorte que si les concessionnaires souhaitent continuer à représenter la marque Cadillac et vendre des modèles traditionnels à essence, ils devront accepter d’intégrer quelques modèles de véhicules électriques. Cadillac a laissé entendre qu'une option tout électrique de l’Escalade un véhicule populaire et rentable ferait partie de cet avenir électrique . On sait déjà que le premier des modèles électriques confirmés sera le multisegment Lyriq, prévu pour 2022. Certains de ces concessionnaires pourraient avoir de bonnes raisons d'être réticents, s'ils considèrent les efforts concernant les hybrides rechargeables de Cadillac au cours de la dernière décennie. Le dernier effort électrifié de Cadillac, à part du CT6 hybride rechargeable était l'ELR, un coupé basé sur la Volt. Cet hybride rechargeable fut un échec, avec un peu moins de 2 700 modèles vendus sur une période de deux années. Green Car Reports
Contribution: André. H Martel
Commentaires
General Motors sera le premier constructeur automobile à utiliser un système de gestion de batterie (wBMS) presque entièrement conçu sans fil pour les véhicules électriques de série. Ce système sans fil, développé avec Analog Devices, Inc., sera l'une des principales nouveautés de GM pour alimenter de nombreux types de véhicules électriques à partir d'un ensemble commun de composants de batterie.
La mise en œuvre du wBMS d'ADI élimine le câblage traditionnel, économisant jusqu'à 90% du câblage et jusqu'à 15% du volume de la batterie, ainsi que l'amélioration de la flexibilité de la conception et de la capacité de production, sans compromettre l’autonomie et la précision sur la durée de vie de la batterie. Le wBMS d'ADI comprend tous les circuits intégrés, le matériel et les logiciels pour l'alimentation, la gestion de la batterie, la communication RF et des fonctions uniques au niveau du système qui prend en charge la sécurité ASIL-D et la sécurité au niveau du module en s'appuyant sur une technologie qui permet la mesure des cellules de batterie BMS d'ADI. En offrant une capacité de gestion précise pendant toute la durée de vie du véhicule, le système permet une consommation d'énergie maximale par cellule requise pour la meilleure autonomie du véhicule et prend en charge les chimies de batterie sans cobalt sûres et durables. Des fonctionnalités supplémentaires du système permettent aux batteries de mesurer et de rapporter leurs propres performances, augmentant ainsi la détection précoce des pannes et permettant un assemblage optimisé de la batterie. Les données peuvent être surveillées à distance tout au long du cycle de vie de la batterie, de l'assemblage à l'entrepôt et au transport en passant par l'installation, la maintenance et dans une seconde vie. On s'attend à ce que le wBMS accélère la venue sur le marché des véhicules électriques alimentés par Ultium de GM, car on ne perdra plus de temps pour développer des systèmes de communication spécifiques ou repenser les schémas de câblage complexes pour chaque nouveau véhicule. Au lieu de cela, le wBMS facilitera la capacité d’évolution des batteries Ultium dans la future gamme de VÉ de GM, englobant différentes marques et segments de véhicules, en passant par les camions lourds aux véhicules de performance. Tout comme les batteries Ultium de GM, qui ont suffisamment de flexibilité pour incorporer une nouvelle chimie au fil du temps à mesure que la technologie évoluera, la structure de base du wBMS pourra facilement recevoir de nouvelles fonctionnalités à mesure que de nouveaux logiciels deviendront disponibles. Grâce aux mises à jour OTA (over-the-air) fournies par la toute nouvelle plateforme intelligente de GM, le système pourrait même être mis à niveau au fil du temps avec de nouvelles fonctionnalités logicielles via des mises à jour de type téléphone intelligent. « Le potentiel d’évolution et la réduction de la complexité sont cruciales pour nos batteries Ultium, le système de gestion de batterie sans fil est le catalyseur essentiel de cette incroyable flexibilité. Le système sans fil représente la quintessence de la capacité de configuration d'Ultium et devrait aider GM à construire des véhicules électriques rentables à grande échelle. —Kent Helfrich, directeur exécutif de GM de Global Electrification and Battery Systems Le wBMS aidera les véhicules électriques de GM à équilibrer les éléments chimiques au sein des groupes de cellules de batterie pour des performances optimales. Il pourra également effectuer des vérifications sur l'état de la batterie en temps réel et recentrer le réseau de modules et de capteurs selon les besoins; cela permettra de préserver l’état de santé de la batterie pendant toute la durée de vie du véhicule. En réduisant les fils dans les batteries jusqu'à 90%, le système sans fil peut également aider à étendre l’autonomie en créant des véhicules plus légers et en libérant de l'espace additionnel pour plus de batteries. L'espace et la flexibilité créés par cette réduction des fils permettent non seulement une conception plus propre, mais aussi une restructuration de la batterie plus simple et plus rationalisée selon les besoins et des processus de fabrication plus robustes. Ce système sans fil offre également une capacité de réutilisation unique de la batterie dans des applications secondaires plus facilement que les systèmes conventionnels. Lorsque la capacité des batteries sans fil est réduite au point où elles nuisent à la performance optimale du véhicule, mais alors qu’elles sont toujours fonctionnelles pour être utilisées comme des blocs d'alimentation cohérents, elles pourront être combinées avec d'autres batteries sans fil pour former des générateurs d'énergie propres. Cela pourra être fait sans une refonte ou une révision du système de gestion de la batterie traditionnellement nécessaire pour une utilisation de seconde vie. Le système de gestion de batterie sans fil de GM est protégé par des mesures de cybersécurité qui sont à la base de la toute nouvelle architecture électrique de la société ou de la plateforme intelligente du véhicule. L'ADN de ce système comprend des fonctions de protection couvrant les éléments matériels et logiciels, y compris la protection des communications sans fil. Le système de surveillance de batterie sans fil sera standard sur tous les futurs véhicules GM alimentés par des batteries Ultium. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
GM et EVgo étendent la recharge rapide dans les grandes métropoles
La grande majorité des propriétaires de véhicules électriques effectuent la majorité de leur recharge à la maison. Bien que ce cette approche soit toujours favorisée à la suite de la pandémie, plusieurs habitudes ont été modifiées. Par exemple, selon une enquête publiée jeudi dernier par PlugShare Research, les propriétaires de VÉ utilisent beaucoup moins les bornes de recharge publiques. L'enquête suggère une baisse de l'utilisation de la recharge publique de 67% par rapport à la pré pandémie, tandis que le pourcentage des conducteurs déclarant faire la majorité de leur recharge à domicile est passé de 75% avant la pandémie à 84%. Pendant ce temps, les sociétés commerciales ont continué à développer leurs réseaux. En comparant la période entre mars 2019 et août 2019 à la même période en 2020, PlugShare Research a constaté que l’utilisation des nouveaux emplacements de recharge rapide DC n'étaient en baisse que de 3% par rapport à l'année dernière, avec une augmentation notable de l'activité en août. De plus, un grand nombre d'annonces d'ouvertures importantes de nouveaux sites de recharge rapide DC ont eu lieu au cours des six derniers mois, incluant la plus grande station de recharge rapide publique de Pasadena aux États-Unis , une extension du réseau de recharge rapide DC de GM en association avec EVgo, incluant l’ajout de plus de bornes de recharge mobiles pour aider à combler les lacunes. L’utilisation de bornes de recharge publiques de niveau 2 a connu un ralentissement notable, en baisse de 11% par rapport à l’an dernier, bien que leur utilisation avait déjà diminué au profit des installations de recharge rapide CC. Durant la même période, les ventes de véhicules rechargeables ont diminué d'environ 18%. La baisse record de la conduite et du prix de l'essence durant la fin de semaine de la fête du Travail, confirment que les familles n’ont pas encore tout à fait retrouvé le plaisir de voyager manifesté avant la pandémie. Les réseaux publics de bornes de recharge ressentent actuellement des effets négatifs. Cependant, malgré la baisse des voyages impromptus, du nombre de courses pour les activités parascolaires, et probablement moins de voyages en voiture le weekend, lorsque l’utilisation des véhicules électriques reprendra, nous aurons à nouveau besoin d’un réseau de bornes de recharge en santé. Ces résultats sont basés sur une enquête, menée par PlugShare Research, effectuée auprès de 927 conducteurs de véhicules électriques américains pendant le weekend de la fête du Travail. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Photo: GM eCOPO Camaro Concept, qui comprend un moteur électrique et la première batterie GM de 800 volts remplaçant le moteur à essence. La tendance vers les véhicules électriques (VÉ) a été lente, en partie parce que la nouvelle technologie pose un défi majeur aux trois grands constructeurs automobiles américains. Contrairement à Tesla et à d'autres nouvelles startups, ces fabricants traditionnels doivent remodeler et rééquiper leurs actifs existants afin de passer à une mobilité zéro émission. On pourrait croire que cette situation les désavantage, mais sur la base des développements récents, ils pourraient très bien tirer leurs épingles du jeu. Fiat veut percer le marché américain des véhicules électriques On pouvait déjà en 2009 avoir une idée des difficultés à venir, à la suite des ennuis connus par Ford, Chrysler et General Motors lors de la crise financière de 2008. Dans le cadre de l'American Reinvestment and Recovery Act de 2009, Fiat a commencé à acquérir des actions de Chrysler. Fiat a également commencé à intégrer sa culture sur la durabilité au sein de Chrysler. Ironiquement, Chrysler avait déjà fabriqué quelques dizaines de minifourgonnettes électriques dans les années 1990, mais cet effort était rapidement tombé à plat. Au moment où Fiat a commencé à acheter des actions, Chrysler avait depuis longtemps abandonné l'idée des véhicules électriques. Cela a changé après 2014, lorsque Fiat a obtenu le statut d'actionnaire majoritaire. En tant que Fiat Chrysler, l'entreprise a redoublé ses efforts vers le développement durable . Cela incluait notamment une nouvelle poussée pour les véhicules électriques. La semaine dernière, Fiat Chrysler a présenté une version hybride de son emblématique Jeep Wrangler pour le marché américain, ainsi que ses plans pour y réintroduire la marque, en plus de laisser entrevoir son futur plan d'électrification. Pour sa part, Ford explore un partenariat avec Rivian pour construire des camionnettes entièrement électriques Ford a également modifié ses propres activités internes pour accélérer le développement de ses nouveaux véhicules électriques. La société avait précédemment concentré sa stratégie d'électrification sur les berlines et les hybrides. L'année dernière, cependant, Ford a fait un investissement de 500 millions de dollars dans la start-up Rivian. L'objectif initial était de tirer parti de la plate- forme « skateboard » de Rivian pour accéder rapidement les marchés des pickup et des VUS tout électriques. Malheureusement, le ralentissement économique causé par la crise du COVID-19 semble avoir créé un obstacle au projet . Plus tôt cette année, la marque de luxe Lincoln de Ford a annulé ses plans pour la fabrication d’un modèle prévu avec Rivian . Ford a cependant toujours exprimé un engagement fort concernant l’avenir des véhicules 100% électriques. Dans une déclaration officielle datée du 28 avril dernier, Ford a expliqué que «l’engagement stratégique de Lincoln avec Rivian et l'électrification demeure inchangé et les plans futurs de Lincoln incluront un véhicule entièrement électrique conforme à son nouvel ADN.» Pour renforcir cette affirmation, Ford a déjà mis en place un vaste réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques ainsi qu'un système de paiement exclusif. Les nouvelles versions entièrement électriques des modèles emblématiques que sont la Ford Mustang et le F-150 devraient également contribuer à renforcer le futur profil électrique de la société. Rivian a également conclu un partenariat avec Amazon pour développer une flotte de véhicules de livraison entièrement électriques. GM élargit sa stratégie de véhicules électriques avec le spécialiste des piles à combustible Nikola GM a déjà acquis une solide expertise grâce à sa populaire berline Bolt. Cependant, la société a reconnu qu'une aide extérieure sera nécessaire pour battre la concurrence. À cette fin, la semaine dernière, le constructeur automobile a conclu un partenariat stratégique avec la startup Nikola. Bien qu'initialement connue pour son camion électrique à pile à hydrogène, Nikola s'est également lancée dans le domaine des véhicules électriques à batterie avec le pickup Nikola Badger. Dans le cadre de cet accord, GM obtient une participation de 11% dans Nikola. Les deux sociétés prévoient augmenter l’autonomie de leurs batteries et de leurs piles à combustible grâce à ce partenariat. Dans le cas des piles à combustion, les antécédents de GM en matière de ventes au ministère de la Défense, ainsi que le partenariat en cours avec Honda en matière de piles à combustible, sont particulièrement intéressants . En outre, l'intérêt de Nikola pour la production d'hydrogène vert s'inscrit dans la perspective globale de GM sur l'électrification. GM ne favorise pas uniquement le développement de l’énergie solaire. La société a récemment élargi ses engagements en matière d'énergie renouvelable grâce à un programme d'énergie propre géré par le service public du Michigan DTE. Le service public a déjà mis à profit ces engagements pour soutenir trois nouveaux parcs éoliens. La participation de GM permettra d'ajouter plus d'énergie renouvelable sur le réseau, au profit de tous les contribuables. De toute évidence, les constructeurs automobiles américains reconnaissent que les marchés automobiles nationaux et internationaux sont en pleine mutation. Ils forment de nouvelles alliances pour prendre pied dans l’environnement zéro émission, contribuant ainsi à garantir que la relance post-COVID sera verte. Tina Casey Triple Pundit
Contribution: André H. Martel
Dans la foulée de son alliance stratégique avec Honda, GM prévoit s’associer à la startup Nikola.
General Motors a fait un pas en avant la semaine dernière en proposant une alliance avec son rival Honda en Amérique du Nord. De plus, hier, GM a annoncé qu'il s'associait à un constructeur automobile en démarrage la compagnie Nikola. Les deux entreprises ont annoncé mardi qu'elles travailleraient ensemble pour mettre sur le marché la camionnette électrique et à pile à combustible* le Badger. Mais ce n’est pas tout. GM deviendra également le fournisseur exclusif de la technologie des piles à combustible pour les prochaines semi-remorques de classe 7 et 8 de Nikola, il s’agit évidemment d’une information importante. La PDG de GM, Mary Barra, a déclaré dans un communiqué: "L'application des solutions technologiques électriques de General Motors axées vers les véhicules utilitaires lourds est une autre étape importante dans la réalisation de notre vision d'un avenir sans émissions." Le constructeur automobile fournira des systèmes de piles à combustible à Nikola dans tous les pays où il envisage de faire des affaires, à l'exception de l'Europe. En ce qui concerne le Badger. Nikola cèdera 2 milliards de dollars d'actions à GM, et en retour, Nikola aura accès à l'ingénierie de GM. Le constructeur automobile validera, homologuera et fabriquera éventuellement le Badger, bien que l'on ne sache toujours pas ou sera construit le pick-up. Il semble que l’usine de Detroit-Hamtramck serait la solution idéale étant donné que le GMC Hummer EV sera produit dans cette usine. Le pick-up Nikola et le nouveau Hummer utiliseront les batteries de GM , qui promettent au moins 645 km d'autonomie et des tonnes de nouveautés dans le domaine. Dans le passé, le Badger de Nikola visait 965 km d'autonomie en combinant batterie et pile à combustible. Pour le moment, nous savons que la société prévoit également mettre sur le marché une version alimentée uniquement par batterie, qui devrait parcourir 485 km sur une seule charge. Cela pourrait cependant changer avec la technologie de GM. Si Nikola n’a pas modifié son projet, le véhicule promet 906 chevaux vapeur et 980 livres-pied de couple. Les deux sociétés s'attendent à ce que l'accord soit signé d'ici la fin du mois, et GM prévoit déjà entreprendre la production du Badger en 2022. Plus de détails concernant le Badger devraient être divulgués à la fin de cette année dans le cadre de l‘évènement Nikola World , qui devrait se tenir le 3 décembre prochain. * Une pile à combustible (PAC) permet de convertir directement de l’énergie chimique de combustion (oxydo-réduction) en énergie électrique, en chaleur et en eau. Road Show
Contribution: André H. Martel
Certains concessionnaires General Motors s'opposent à un nouvel accord qui les obligerait à faire des investissements coûteux en vue de l'arrivée de futurs véhicules électriques comme la Cadillac Lyriq et le GMC Hummer EV .
L'accord oblige les concessionnaires à investir entre 120 000 $ et 200 000 $ pour se préparer à la mise en marché de nouveaux véhicules électriques par le constructeur automobile. Ces investissements sont requis pour assurer la qualité des ventes et du service. Selon Automotive News , certains concessionnaires GM ruraux pensent qu'ils ne verront pas de retour sur leurs investissements, car leurs clients ont démontré peu d'intérêt pour les véhicules électriques. Seul un tiers des concessionnaires en Virginie ont signé le contrat, rapporte la publication, et GM a également constaté des refus en Caroline du Nord et en Floride. Certains concessionnaires n'ont aucun problème à vendre des véhicules électriques ou à effectuer des investissements supplémentaires, mais ne voient pas la nécessité d'un accord supplémentaire simplement à cause d’un nouveau modèle même s’il est électrique.
«Ils ne croient pas qu’ils devraient signer de nouveaux accords lorsque l'usine sort une nouvelle voiture ou une nouvelle gamme de voitures», a expliqué Bob Glaser, président de la North Carolina Automotive Dealer Association. «Si je suis concessionnaire Buick, je devrais être en mesure de vendre tous les Buicks.»
Le président de GM Amérique du Nord, Steve Carlisle, a récemment déclaré que ces investissements étaient «une étape nécessaire que nous devons franchir pour réaliser notre vision d'un avenir électrique». Il a également déclaré qu'à mesure que GM révèlerait de nouveaux véhicules électriques, comme le Lyriq, le Hummer EV et la Chevrolet Bolt EV de nouvelle génération , les consommateurs se familiariseront avec les modèles et la demande de véhicules électriques augmentera. «Au fur et à mesure que nous déploierons des produits et que cette courbe d'adoption s'enclanchera le volume augmentera», a déclaré Carlisle. «Nous nous attendons certainement à ce qu'il y ait un retour sur investissement. C'est notre avenir à tous. » GM Authority
Contribution: André H. Martel
Chevrolet Corvette 2020
General Motors transfère une partie de son équipe d’ ingénieurs chargés du développement de la Chevrolet Corvette vers sa division de véhicules électriques, a rapporté jeudi dernier le site INSIDE EVs. Selon le rapport, GM a transféré les ingénieurs de son groupe de développement de produits mondiaux au groupe de véhicules autonomes et électriques. Le gestionnaire de l'équipe Corvette, Tadge Juechter, conserverait son poste d'ingénieur en chef exécutif de la division Corvette. Ed Piatek, l'actuel ingénieur en chef de Corvette, obtiendrait le nouveau poste d'ingénieur en chef pour le futur produit, alors que Josh Holder prendrait la place de Piatek. Green Car Reports a contacté GM au sujet des changements rapportés et Ken Morris, chef du programme des véhicules autonomes et électriques a déclaré: " General Motors s'engage vers un avenir entièrement électrique. Je suis ravi de placer l'équipe qui a redéfini les performances, la conception et la réalisabilité de nos super bolides dans des rôles clés pour nous aider à développer, à intégrer et à construire nos véhicules électriques conformément à ces mêmes normes élevées." Le fait que GM transfère les meilleurs éléments de son service d'ingénierie sous l'égide des véhicules électriques revêt une grande importance. Mais cependant on se demande ce qui adviendra des futurs modèles Corvette. La Corvette a subi ce qui était sans doute la refonte la plus importante de son histoire pour le modèle de l'année 2020, passant après des décennies de discussions d'un moteur avant à un moteur central. Cela peut laisser entendre que la prochaine génération de Corvette ne sera pas disponible avant un certain temps, mais GM devrait fournir de plus puissantes alternatives motrices de la Corvette de génération C8 entretemps . Plus tôt ce mois-ci dans le cadre d'une publicité de sa campagne, le candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden avait mentionné la possibilité de voir bientôt sur le marché une Corvette électrique qui pourrait rouler jusqu’à de 300 km / h. On ne sait pas s'il parlait d'une nouvelle variante de la Corvette de GM ou de la conversion électrique commercialisée par le groupe Genovation, basé au Maryland. Nonobstant les implications concernant le futur de la Corvette, le transfert d'ingénieurs est définitivement un avantage pour les plans de GM concernant les VÉ, car la division électrique pourra bénéficier de certains de leurs plus brillants ingénieurs. La société a déclaré que dans le contexte de développement de nombreux nouveaux véhicules électriques, elle souhaitait consacrer environ 60% de ses efforts pour développer des véhicules électriques, contrairement au 20% prévu auparavant. Pour le moment, la division Cadillac vise à devenir principalement électrique d'ici 2030 . GM a dévoilé le multi segment électrique Cadillac Lyriq ce mois-ci, mais il ne sera malheureusement disponible qu'en 2022. Finalement, le camion GMC Hummer électrique devrait être dévoilé prochainement et sera mis en vente l'automne prochain. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Une enquête de Castrol confirme que les acheteurs américains veulent des véhicules électriques qui offrent une autonomie supérieure à 485 km pour 36 000 USD.
L'entreprise sa rencontré 1 000 consommateurs et gestionnaires de flottes pour obtenir leur avis sur les véhicules électriques. L'enquête a été menée avant la pandémie du coronavirus, il est donc possible que les attitudes aient changé depuis. Il est facile de dire aux gens que les véhicules électriques sont l'avenir, mais la réalité est qu'ils sont actuellement plus dispendieux et offrent moins d'autonomie qu'une voiture à essence. Mais selon une enquête menée par Castrol, la compagnie pétrolière, les Américains sont plus ouverts que prévu aux véhicules électriques. Ils attendent juste que les prix baissent et que l’autonomie augmente. Selon l'enquête de Castrol auprès de 1000 consommateurs et gestionnaires de flotte, les conditions gagnantes pour qu’un consommateur américain moyen envisage l’acquisition d’un véhicule électrique sont : que le véhicule coûte 36 000 USD, qu’il offre une autonomie de 510 km et qu’il puisse se recharger en 30 minutes. Toutes ces spécifications semblent raisonnables, même s'il faudra probablement quelques années avant de voir des véhicules sur la route qui correspondent à ces chiffres, plus spécifiquement le prix. Le Tesla Model 3 Long Rang est le VÉ qui correspond actuellement le plus à l’autonomie visée de 510 km. Il offre une autonomie de 520 km mais le prix de base est de 48 190 USD, un peu plus élevé que le prix de 36 000 $ évalué par l’étude de Castrol. Parmi les répondants, 57% ont déclaré que le coût d’acquisition des véhicules électriques était trop élevé en fonction de leur budget. Curieusement, 65% étaient préoccupés par le coût de maintenance d'un véhicule électrique, confirmant que les consommateurs américains ne sont toujours pas conscients du fait que les véhicules électriques sont moins couteux à entretenir que les véhicules à essence. Concernant le prix, les constructeurs automobiles Tesla et GM travaillent tous deux à réduire le prix des batteries dans les véhicules électriques afin de compétitionner avec leurs homologues à essence. Cela prendra probablement quelques années avant d’atteindre cet objectif, ce qui, selon le groupe cible, est correct. En effet, l'enquête indique que si le conducteur américain moyen envisageait d'acheter un véhicule électrique d'ici 2025, 60% ont déclaré avoir l'intention d'adopter une approche attentiste. L'enquête a été menée en décembre 2019 et en janvier 2020, avant la pandémie mondiale. Il est donc probable que certains des répondants aient changé d'avis au cours des derniers mois. De plus, il est également possible qu'au cours des cinq prochaines années, certaines des personnes interrogées soient moins préoccupées par une autonomie supérieure à 485 km car elles auront réalisé qu'elles ne font pas souvent de voyages et que les véhicules électriques peuvent être rechargés à la maison . Pourquoi une société pétrolière a-t-elle menée cette enquête? Mandhir Singh, PDG de Castrol, a déclaré dans un communiqué: «Avec la technologie des VÉ en constante évolution, le défi sera désormais de gérer un redressement économique faible en carbone et d'accélérer « l'EVolution ». Castrol travaille depuis longtemps avec l'industrie automobile pour développer la technologie e-Fluid pour appuyer le développement des véhicules électriques, que ce soit pour développer un liquide de refroidissement de batteries, les e-graisses et les fluides de transmission. " Car and Driver
Contribution: André H. Martel
La pression de Wall Street monte pour que General Motors scinde ses opérations de production de véhicules électriques afin de mieux se positionner contre Tesla et les nombreux startups qui pointent à l’horizon .
La nouvelle société serait probablement évaluée entre 15 à 20 milliards de dollars et pourrait potentiellement valoir jusqu’à 100 milliards de dollars, selon l’analyste de la Deutsche Bank Emmanuel Rosner. La capitalisation boursière totale de GM s’élève actuellement à 43 milliards de dollars. “Créer une nouvelle entité ajouterait potentiellement de la valeur à l’entreprise”, a-t-il déclaré lundi lors du “Power Lunch” de CNBC. Plus GM se détachera des opérations concernant les véhicules électriques, plus cela permettra d’augmenter rapidement sa valeur”, selon Rosner. Les actions de GM ont clôturé lundi en hausse de 7,7% après que Deutsche Bank eut relevé sa valeur à court terme et suggéré l’achat d’actions de GM et la situation demeurait similaire mardi midi. Les spéculations sur les éventuelles retombées économiques de ses activités touchant les véhicules électriques se sont multipliées depuis l’annonce des résultats du deuxième trimestre du constructeur automobile le 29 juillet. Au cours de l’appel conférence, Rosner a recommandé au constructeur automobile de séparer ses opérations, «forçant le marché à reconnaitre sa technologie de pointe». L’analyste de Morgan Stanley, Adam Jonas, a également suggéré de changer le nom de GM pour mieux s’aligner sur ses technologies émergentes. Il a suggéré «Ultium», le nom donné aux nouvelles batteries de véhicules de la prochaine génération de GM. La PDG et présidente de GM Mary Barra , qui depuis longtemps veut conserver intacte la société n’a cependant pas rejeté aucune des deux idées. Elle a déclaré qu’elle prendrait en considération la recommandation et que GM, qui a été créée en 1908, apporterait tous les changements nécessaires pour accroître la valeur pour les actionnaires. “Nous évaluons constamment de nombreux scénarios différents, nous sommes ouverts à regarder et évaluer tout ce qui, selon nous, va générer de la valeur pour les actionnaires à long terme”, a-t-elle déclaré. “Donc, je dirais que rien n’est exclus.” Selon un avis remis hier par un analyste de Morgan Stanley l’activité Ultium de GM est évaluée à environ 20 milliards de dollars. Morgan Stanley a augmenté son évaluation de la valeur potentielle des actions de GM à la bourse de 43 $ à 46 $ l’unité se basant sur le potentiel de développement de l’entreprise de véhicules électriques de GM, en particulier Ultium. «GM a augmenté sa capacité de production de batteries à un niveau supérieur, assurant son approvisionnement interne et sa capacité de fournir une clientèle extérieure à grande échelle», écrit-il. Jonas soutient également le fractionnement des opérations, permettant l’autonomie entre les deux unités se libérant d’obstacles qui faciliteront une allocation efficace du capital et le développement des compétences spécifiques». Don Bilson, de Gordon Haskett Research Advisors, a remis en question la validité de cette option hier. Il a déclaré qu’à sa connaissance aucun des actionnaires de GM n’avait suggéré une telle option et a remis en question le moment choisi par rapport au départ du directeur financier Dhivya Suryadevara. «Si GM prévoyait se séparer prochainement de son activité de VÉ et créer une société de voitures vertes autonomes pour rivaliser avec Tesla, Suryadevara ne voudrait-il pas en faire partie? Et tout aussi important, son départ signale-t-il que ce projet sera mis sur une voie secondaire? ” Il y avait eu ces dernières années des spéculations similaires concernant les retombées économiques concernant Cruise, la filiale de véhicules autonomes détenue majoritairement par GM. La société avait alors déclaré qu’elle pensait que maintenir les opérations sous un même toit avec SoftBank Vision Fund et Honda Motor en tant qu’investisseurs était le meilleur moyen de maximiser pleinement sa valeur. Cela dit, Bilson a également noté que “les constantes poussées de Tesla sont impossibles à ignorer et Barra devrait savoir que tôt ou tard, des actionnaires viendront se plaindre si les spécialistes continuent de croire que leurs actions pourraient doubler ou tripler.” La spéculation concernant une scission intervient alors que GM a planifié un “Tech Day” virtuel aujourd’hui pour discuter de ses opérations en Chine. L’évènement devrait ressembler au «EV Day» organisé par la société en mars dernier pour les médias américains et les analystes de Wall Street. L’évènement avait fait le point sur ses opérations concernant les véhicules électriques, incluant la nouvelle technologie Ultium. Malgré la pandémie, GM a reconfirmé son intention d’investir 20 milliards de dollars dans des véhicules autonomes et électriques entre 2020 à 2025, et à mettre sur le marché au moins 20 nouveaux véhicules électriques dans le monde d’ici 2023. Un pourcentage important de ces nouveaux véhicules devrait être destiné à la Chine, le plus grand marché mondial de véhicules électriques. - Michael Bloom de CNBC a contribué à ce rapport. CNBC
Contribution: André H. Martel
Deux géants de l'automobile pourraient produire plus de véhicules électriques que Tesla même en 204011/8/2020
Le marché des véhicules électriques en est encore à ses balbutiements en 2020, mais la pénétration globale du marché devrait augmenter au cours des deux prochaines décennies.
Étonnamment, il semble y avoir encore de la place dans le monde pour les moteurs à combustion traditionnels. Plusieurs constructeurs automobiles d'aujourd'hui auront indéniablement beaucoup de rattrapage à faire sur le plan de l’électrification. Un rapport de Morgan Stanley a extrapolé sur le futur des véhicules électriques, plus spécifiquement jusqu'en 2040. L'entreprise évalue que le marché des VÉ représentera alors 72% des ventes mondiales. Avec des ventes mondiales de voitures d'environ 65,5 millions d'unités en 2019 moins que les 68 millions en 2018 et 2017, ces chiffres confirment une opportunité exponentielle de croissance des véhicules électriques dans les années à venir. Morgan Stanley prévoit que Volkswagen devrait vendre environ 11,2 millions de véhicules électriques en 2040 et être au premier rang du nombre total d'unités vendues. L'un des avantages de VW est sa relation avec Ford. De plus, VW possède des usines et une chaîne d'approvisionnement structurée qu'elle peut exploiter pour accroître ses efforts d'électrification. Bien que le marché automobile mondial soit en développement constant, les investisseurs, les consommateurs et les concessionnaires américains seront probablement les plus concernés par les efforts et les opportunités aux États-Unis. Toyota Motor Corp. ( NYSE: TM ) est évaluée comme le deuxième plus gros vendeur loin derrière VW, avec des ventes de 6,5 millions de véhicules électriques en 2040. Morgan Stanley a noté en juin que la valeur de Tesla était deuxième derrière Toyota, mais cela a évolué alors que la capitalisation boursière de Tesla est passée à 265 milliards et que la capitalisation boursière de Toyota est évaluée à environ 180 milliards de dollars. Tesla Inc. ( NASDAQ: TSLA ) a cependant investi dans d'autres entreprises autres que l’automobile, mais le leader actuel de la vente des VÉ devrait vendre 4,9 millions de véhicules électriques en 2040. En 2019, Tesla a livré environ 367 500 véhicules, soit une augmentation d'environ 50% par rapport à 2018. Profitant d’une production en expansion aux États-Unis et en Chine, Tesla dispose d’une marge de croissance qui représente un taux de production 10 fois supérieur au taux actuel au cours des deux prochaines décennies. Jonas a également noté que Tesla était actuellement beaucoup plus petite en portée et en taille, par rapport à Apple et Amazon lorsqu'ils ont atteint ce niveau de capitalisation pour la première fois, Il considère cela comme une prime de valorisation significative tout en conservant une vision prudente pour le futur. Toujours selon cette étude, General Motors Co. ( NYSE: GM ) devrait vendre 4,1 millions de véhicules électriques en 2040. Morgan Stanley avait précédemment suggéré à GM de changer son nom pour Ultium à la suite du lancement de sa nouvelle plateforme modulaire et de sa nouvelle batterie. La PDG de GM, Mary Barra, a cependant déclaré que la conversion de l'ensemble de la flotte vers des voitures américaines électriques, prendra des décennies. Il avait également été mentionné que GM pourrait scinder une partie ou à la totalité de ses efforts en matière de véhicules électriques, et Morgan Stanley avait suggéré en juin que la division de véhicules électriques de GM pourrait valoir à elle seule 100 milliards de dollars, cependant il a récemment été suggéré à GM de peaufiner son discours. GM s'est récemment associée à EVgo pour ajouter plus de 2 700 bornes de recharge rapide au cours des cinq prochaines années afin d’augmenter le nombre de bornes de recharge aux États-Unis. L'usine GM Hamtramck de Detroit passe à la production entièrement électrique, et le GMC Hummer EV est prévu en 2021, ainsi qu'un nouveau modèle Chevy Bolt. La grande question est peut-être de savoir ce qui adviendra de Ford Motor Co. ( NYSE: F ) au cours des deux prochaines décennies? Va-t-elle s’associer avec Volkswagen? Ford a récemment nommé Jim Farley au poste de directeur général, et l'objectif de l'entreprise n'est pas de rattraper Tesla mais de dépasser Elon Musk et sa société. Ford s'est déjà associée à Rivian pour fabriquer des fourgonnettes électriques et des camions de livraison et a investi avec Volkswagen dans la production d’un robocar doté d'intelligence artificielle développé par Argo AI. Ford produit déjà sa prochaine Ford Mustang Mach-E pour le marché tout électrique, et ses précommandes avec dépôts de 500 $ étaient déjà complètes à la fin de 2019, car la production avait être limitée à 50 000 unités du multisegment dans le monde pour le 12 premiers mois. Ford a également annoncé en juin qu'elle avait élargi son partenariat avec Volkswagen pour produire une camionnette construite par Ford et vendue par Volkswagen à partir de 2022, et les deux sociétés prévoient un total combiné de 8 millions d'unités produites pour trois véhicules utilitaires. Pouvoir fabriquer des batteries à des coûts comparables aux coûts de production des moteurs à combustion est l’une des étapes cruciales que doivent viser les constructeurs. De nombreux autres acteurs potentiels pour le développement et la croissance des véhicules électriques s’ajoutent régulièrement, notamment Nikola, Nio, Lordstown Motors, WorkHorse ainsi que de nombreuses autres entreprises qui veulent leur part du gâteau. La rapidité de croissance de l'électrification dépend de nombreux facteurs. Les divers intervenants seront-ils en mesure de répondre aux attentes? MSN
Contribution: André H. Martel
Pour s'assurer que les futurs propriétaires de ses véhicules électriques auront des emplacements pour recharger leurs véhicules sur la route, le constructeur s'est associé à EVgo pour déployer des milliers de bornes de recharge rapides.
General Motors s'est engagée à mettre sur le marché 20 véhicules électriques d'ici 2023 en Amérique du Nord dans le cadre d'un investissement de 20 milliards de dollars dans l'électrification et le développement de la technologie de conduite autonome pour les cinq prochaines années. EVgo possède l'un des plus grands réseaux de bornes de recharge rapides aux États-Unis, avec 800 bornes réparties dans 34 États. EVgo et GM prévoient désormais ajouter plus de 2700 nouvelles bornes au cours des cinq prochaines années. Elles seront situées à des endroits pratiques, tels que les épiceries et autres points de vente au détail, permettant aux propriétaires de brancher leurs véhicules pour le recharger pendant qu'ils magasinent. Il s’agira évidemment de bornes rapides CC offrant un potentiel d’énergie de recharge allant jusqu'à 350 kilowatts. Cela signifie que la plupart des nouveaux véhicules électriques vendus aujourd'hui et dans un proche avenir pourraient être rechargés à environ 80% de leur capacité en moins de 30 minutes. Et conformément à la politique actuelle d'EVgo, toutes les bornes de recharge utiliseront une énergie 100% renouvelable. «Nous agissons rapidement pour mettre sur le marché de nouveaux véhicules électriques que les clients adoreront», a déclaré Mary Barra, PDG de GM, dans un communiqué publié la semaine dernière. «Nous savons à quel point l'écosystème de recharge est important pour les conducteurs, un écosystème qui inclut l'accès à une recharge rapide publique pratique et fiable.» GM a déjà confirmé l' identité de quelques-uns de ses 12 futurs véhicules électriques . Le premier d'entre eux sera le VUS multisegment compact Bolt EUV, attendu mi 2021 en tant que modèle 2022. La Cadillac Lyriq doit également être dévoilée le 6 août prochain et mise en production en 2022, alors que l’on prévoit dévoiler le Hummer EV cet automne et démarrer sa production un an plus tard. Motor Authority
Contribution: André H. Martel
Jeudi soir, la division de luxe Cadillac de General Motors dévoilera le Lyriq, un multisegment qui marque la première incursion de Cadillac dans les modèles entièrement électriques.
Pourquoi est-ce important? Les enjeux sont élevés parce que GM place Cadillac à l'avant-garde de sa poussée vers les véhicules électriques. Cadillac a déjà été au sommet du marché de luxe, mais est maintenant à la traîne après avoir perdu pendant des décennies des parts de marché au profit de Mercedes, BMW et d'autres manufacturiers. GM a voulu donner un aperçu du Lyriq en publiant la semaine dernière quelques photos ressemblent à l’image que vous retrouvez ci-dessus. Ce sera également le premier véhicule électrique de GM à utiliser la nouvelle batterie Ultium conçue par le constructeur automobile. L' analyste du groupe Edmunds Jessica Caldwell, dans des commentaires diffusés aux journalistes, dit que ce sera un lancement crucial pour Cadillac, une marque qui, selon elle, tente depuis de nombreuses années de renforcer son image. «Bien que de nombreuses marques de luxe ambitieuses aient déjà adopté les véhicules électriques en mettant sur le marché des variantes de VUS électriques, aucun autre constructeur automobile en dehors de Tesla n'a eu du succès en termes de ventes et de demande», a-t-elle déclaré. «Si Cadillac réussit ce lancement et peut amener les consommateurs à considérer le Lyriq comme compétitif par rapport à Tesla et à d'autres marques haut de gamme européennes, cela pourrait lui permettre de finalement faire un pas dans la bonne direction. » Axios
Contribution: André H. Martel
Ce n'est pas seulement le groupe motopropulseur qui est différent dans les véhicules électriques. Ce sont aussi les pneus.
Les voitures électriques nécessitent des pneus spéciaux pour diverses raisons, a déclaré vendredi dans un communiqué de presse le fabricant de pneus Continental. Leurs pneus doivent supporter plus de poids que les véhicules à combustion interne et fournir plus d’adhérence à la route lorsqu’ils démarrent, a noté la société. En raison de leurs groupes motopropulseurs presque silencieux, le bruit des pneus est également plus perceptible dans les voitures électriques que dans les véhicules à combustion interne, alors qu’il est partiellement masqué par le bruit du moteur. Lors de la conception de pneus pour voitures électriques, Continental leur a donné une capacité de charge accrue pour tenir compte du poids supplémentaire de la batterie. Le dessin et la composition de la bande de roulement sont également spécifiques aux véhicules électriques, pour gérer le démarrage presque instantané des moteurs électriques. Et pour atténuer le bruit des pneus, une incrustation de mousse a été ajoutée à l'intérieur. Les pneus Continental pour voitures électriques ont également généralement une forme haute et étroite pour réduire la résistance au roulement, ce qui contribue à augmenter l'autonomie.
GM, prototype de pneu sans air Michelin Uptis
Les pneus peuvent avoir un effet énorme sur l'autonomie des véhicules électriques, tout comme les roues. De nombreux tests ont démontré que le remplacement de pneus à faible résistance au roulement et de roues aérodynamiques par du matériel de rechange peuvent réduire l'autonomie, même s'ils peuvent améliorer la maniabilité. La Volkswagen ID.3 à hayon aura des pneus spécifiques au modèle fabriqués par Bridgestone. Ils offriront non seulement une plus faible résistance au roulement que les pneus conventionnels, mais seront 20% plus légers. Selon Bridgestone, ils ont été conçus en tenant compte de la répartition plus uniforme du poids de l'ID.3. Toyota a déjà envisagé des pneus sans air pour ses voitures électriques, tandis que General Motors a déclaré l'année dernière qu'elle pourrait proposer des pneus sans air de Michelin sur un prochain véhicule électrique en 2024 . Si on continue de bien planifier l'avenir, et si nous voulons des véhicules véritablement zéro émission, nous devrons également examiner attentivement les émissions des poussières de pneus et de freins . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Une coalition, la Corporate Electric Vehicle Alliance (CEVA) a été lancée cette année sous les auspices de l' organisation d'investisseurs verts le Ceres, dans le but d'accélérer l'électrification du parc automobile aux États-Unis.
Cette décision est importante car elle démontre que la demande pour des véhicules électriques est en constante augmentation sur l’ensemble du territoire national malgré les signaux politiques contradictoires du gouvernement fédéral. Un projet pour inclure les véhicules électriques dans les 50 états américains Les décideurs fédéraux ont repoussé la venue des véhicules électriques sur deux fronts différents. L'un issu du ministère de la Justice, qui remet en question depuis longtemps le rôle de chef de file de la Californie dans la règlementation des émissions automobiles . L'autre vient de la US Environmental Protection Agency, qui a proposé de réduire les normes d'efficacité énergétique et de pollution. La nouvelle coalition CEVA semble conçue pour contourner ces changements de politique en faisant directement appel aux acheteurs de flottes, à commencer par ses propres membres. Parmi les membres acheteurs de CEVA se trouve Amazon, qui subit une pression accrue de la part de ses propres employés pour prendre une position plus agressive envers l'action climatique. Son affiliation avec la coalition CEVA pourrait signifier une position plus proactive sur l'action climatique dans les années à venir. D'autres propriétaires de flottes d'entreprises de la coalition sont également devenus des noms familiers dans le domaine de l'énergie propre et étendent désormais cet intérêt au secteur des transports, notamment AT&T, Clif Bar, IKEA North America et DHL. Comme les services publics d'électricité ont un intérêt direct à encourager les ventes de véhicules électriques, les parties prenantes de l'énergie et de la technologie sont également membres fondateurs, notamment Consumers Energy, Direct Energy, Genetech, LeasePlan, Lime et Siemens . Le nombre de propriétaires de flottes impliqués dans la coalition est relativement faible jusqu'à présent, mais ensemble, ils représentent un nombre important de véhicules. Ensemble, ils pourraient aider à accélérer l'électrification des flottes dans le secteur privé en favorisant des économies d'échelles qui réduisent les coûts pour tous les acheteurs, y compris les petites et moyennes entreprises. Des parcs de véhicules électriques aux acheteurs de voitures individuelles L'impact de l'électrification de la flotte se répercutera presque inévitablement sur le marché des voitures personnelles. Selon Ceres, aux États-Unis, plus de la moitié des véhicules sur la route aujourd'hui sont des véhicules commerciaux. La question est de savoir si les entreprises peuvent être motivées à investir dans des véhicules électriques. À ce sujet, Ceres considère que l’expérience a confirmé la valeur de cet investissement. Ceres présente un argumentaire solide pour les véhicules électriques, citant des coûts de carburant et d'entretien réduits, une protection contre les pics de prix du carburant imprévisibles et une meilleure sécurité du conducteur. En outre, Ceres note que les véhicules électriques peuvent exercer un fort impact indirect sur l'image des entreprises, en améliorant la réputation de la marque et en aidant au recrutement et à la rétention des employés. Signaux mixtes concernant les véhicules électriques Le CEVA a deux objectifs qui se chevauchent. L'un consiste à motiver les constructeurs automobiles à accélérer leurs investissements dans les véhicules électriques. L'autre consiste à travailler avec les décideurs politiques des États et du gouvernement fédéral pour les inciter à appuyer la fabrication de véhicules électriques. Bien que le secteur fédéral soit en pleine mutation, certaines politiques étatiques démontrent déjà des signes clairs de gains substantiels. Quelques jours seulement après le lancement de CEVA, GM a annoncé un nouvel investissement de 2,2 milliards de dollars dans la fabrication de véhicules électriques au Michigan, avec 800 millions de dollars supplémentaires liés aux améliorations de la chaîne d'approvisionnement. Dans un communiqué de presse en janvier dernier, le président de GM, Mark Reuss, a remercié les décideurs politiques du Michigan d'avoir adhéré à la nouvelle initiative. «Le soutien de l'État du Michigan a été un élément clé pour rendre cet investissement possible», a-t-il déclaré, ajoutant que «cet investissement contribue à garantir que le Michigan demeurera l'épicentre de l'industrie automobile mondiale alors que nous nous dirigeons vers un avenir électrifié . " Cette décision a été prise pour donner suite aux investissements antérieurs de GM au cours des derniers mois, incluant un nouveau laboratoire de stockage d'énergie et une nouvelle usine de batteries pour véhicules électriques en partenariat avec la société LG Chem. Réception sélective sur les signaux concernant les véhicules électriques La nouvelle annonce de GM indique également que les constructeurs automobiles accordent peut-être plus d'attention aux signaux politiques émanant du département américain de l'Énergie qu’aux autres branches de l'administration. Alors que l'Environmental Protection Agency des États-Unis a agressivement annulé une longue liste de normes de pollution, le Département de l'Énergie a continué de rechercher des technologies propres tout au long de l'administration actuelle. L'annonce de GM fait suite à une série de nouvelles initiatives de financement importantes lancées par le Département de l'Énergie en janvier, visant à améliorer les batteries de véhicules électriques, à augmenter l'efficacité des groupes motopropulseurs électriques, à réduire les coûts, à étendre le réseau de recharge des véhicules électriques et à intégrer davantage d'options d'électrification dans le secteur du transport. Un nouveau cycle de financement est également intéressant pour l'initiative H2 @ Scale de l'agence pour l'hydrogène. Bien que le gaz naturel soit actuellement la principale source d'hydrogène, le Département de l'énergie a concentré ses efforts sur l'augmentation de la production d'hydrogène renouvelable entre autres pour les véhicules électriques à pile à combustible. Cela comprend les chariots élévateurs à pile à combustible à hydrogène ainsi que les camions et les camionnettes de livraison, un domaine d'intérêt pour Amazon et pour d'autres membres de CEVA. Il semble que le groupe CEVA connaisse un départ canon. Que la Californie soit en mesure ou non de maintenir son rôle de chef de file, tout indique que le marché des véhicules électriques est prêt à accélérer rapidement. Tina Casey Triple Pundit
Contribution: André H. Martel
Les actions de Tesla ont atteint mercredi un nouveau record, attribuant au constructeur de véhicules électriques une évaluation de plus de 208 milliards de dollars, ce qui signifie qu'il est désormais le constructeur automobile le plus important de la planète.
Les actions de Tesla ont bondi de 17% cette semaine seulement, clôturant lundi au-dessus de 1 000 $ par action pour la première fois et atteignant mercredi une nouvelle valeur record de 1 135 $ par action.
À la suite de son dernier rallye boursier, Tesla est désormais le constructeur automobile le plus valorisé au monde, évalué à environ 208 milliards de dollars. Avec cette capitalisation boursière, Tesla a maintenant officiellement dépassé Toyota, son principal rival, qui est évalué à environ 203 milliards de dollars, alors que les actions de Toyota ont chuté de plus de 1%. Tesla vaut également plus que bon nombre de ses rivaux réunis, tels que Fiat Chrysler (20 milliards de dollars), Ford (24 milliards de dollars), Ferrari (32 milliards de dollars), General Motors (36 milliards de dollars), BMW (41 milliards de dollars), Honda (46 $ milliards de dollars) et Volkswagen (74 milliards de dollars). Cette étape confirme l’enthousiasme des investisseurs pour Tesla: les actions de la société ont plus que doublé jusqu'à présent en 2020, augmentant de plus de 150% démontrant clairement l’intérêt continu des investisseurs particuliers et institutionnels. Alors que Tesla a maintenant une capitalisation boursière plus élevée que Toyota, elle est toujours à la traîne du constructeur automobile japonais dans certains éléments clés. Toyota produit toujours un volume de véhicules beaucoup plus important que Tesla, par exemple: au premier trimestre de 2020, Tesla a déclaré avoir produit environ 103 000 véhicules, tandis que Toyota en a produit 2,4 millions au cours de la même période. De plus, selon les données de FactSet, Toyota a également une valeur marchande plus élevée (290 milliards de dollars), si l’on tient compte de la dette d'une entreprise, que Tesla (252 milliards de dollars). Si les actions de Tesla ont atteint de nouveaux sommets records, en hausse de plus de 110% au deuxième trimestre 2020 seulement, il en va de même pour la fortune de son cofondateur et PDG, Elon Musk. Depuis avril, Musk a presque doublé sa valeur nette , qui est passée de 24 milliards de dollars à un peu plus de 46 milliards de dollars. De nombreux analystes de Wall Street estiment toujours que Tesla, à plus de 1000 dollars par action, pourrait être largement surévalué . Jeffrey Osborne, de Cowen, a déclaré mardi dans une note aux clients que la société continue d'être prudente sur Tesla, à cause de la sous-performance de l'action. Les analystes de Morgan Stanley ont également émis une note de sous-performance, avertissant que trop d'investisseurs ignorent les risques associés à la construction automobile et traitent plutôt Tesla comme une société de technologie à forte croissance. Sergei Klebnikov Forbes
Contribution: André H. Martel
La nouvelle batterie Ultium de GM a été conçue en pensant aux applications de seconde vie. (Image: GM)
Les batteries ne sont pas mortes à la fin de leur vie utile dans un véhicule électrique. Les batteries lithium-ion réutilisées ou de «seconde vie» ont encore beaucoup de jus, mais jusqu'à présent, le concept d'utilisation de ces batteries dans des applications stationnaires n'avait pas encore été sérieusement envisagé. De nouvelles recherches, l'intérêt croissant de l'industrie automobile et un écosystème de startups en expansion suggèrent que cela pourrait enfin changer. "Il y a certainement une augmentation du nombre d'entreprises qui essaient de développer ce potentiel et qui le prennent au sérieux, et je pense que nous connaissons les principaux obstacles qui subsistent", a déclaré le chercheur du MIT, Ian Mathews, qui a récemment publié une étude sur le développement de l’industrie des batteries de seconde vie couplés à des installations solaires. Les batteries de VÉ sont généralement remplacées après avoir perdu environ 20% de leur capacité, ce qui signifie qu'il reste encore jusqu'à 80% de capacité pouvant être utilisée pour des applications d’entreposage d’énergie. Exploiter la durée de vie restante de la batterie permet de réduire les coûts d’exploitation de réseaux d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, mais cela comporte plusieurs défis. Le rééquipement des batteries lithium-ion en vue de leur réutilisation nécessite des tests et des mises à niveau approfondis pour garantir que le produit soit fiable. Le marché naissant des batteries de seconde vie a également besoin d'un approvisionnement régulier en batteries, de clients et d'un accès au financement pour croitre. Les solutions sont à portée de main, considérant le nombre croissant de startups technologiques et de grands constructeurs automobiles travaillant pour faire progresser l’utilisation des batteries de seconde vie alors que les ventes de VÉ continuent d'augmenter. Dane Parker, directeur du développement durable chez General Motors, a déclaré récemment dans une interview que la création d'une chaîne d'approvisionnement circulaire pour les batteries de VÉ est l'un des principaux efforts de l'entreprise pour réduire son empreinte environnementale. Il a déclaré que GM a conçu ses nouvelles batteries Ultium en pensant aux applications de seconde vie et travaille actuellement avec des partenaires pour développer la façon de rentabiliser la réutilisation des batteries. "Nous pensons en fait que c'est très viable", a-t-il déclaré à propos des batteries de seconde vie. "Si vous les concevez avez cet objectif cela devient beaucoup plus facile à intégrer plus tard. Et c’est notre objectif dès maintenant." Les constructeurs automobiles sous pression pour générer de la valeur de leurs batteries usagées GM n'est pas le seul constructeur de véhicules électriques à examiner attentivement l'utilisation de la batterie de seconde vie. Nissan a été l'un des premiers grands constructeurs automobiles à intégrer des batteries de VÉ de seconde vie dans une installation de stockage dans un réseau dès 2015. Cette même année, BMW a testé des batteries usagées dans le cadre d'un projet pilote de 18 mois en partenariat avec Pacific Gas & Électrique. Toujours en 2015, Daimler AG a annoncé son intention de construire une unité de stockage de batteries de seconde vie de 13 mégawattheures dans une usine de recyclage à Lünen, en Allemagne. La filiale de Daimler, Mercedes-Benz Energy, s'est associée l'année dernière à Beijing Electric Vehicle, l'un des plus gros fabricants de véhicules électriques de Chine, pour construire un réseau de stockage d'énergie utilisant des batteries de véhicules électriques retraitées. Bien qu'elle ne se soit pas aventurée directement dans le stockage d’énergie, la start-up américaine de camions électriques Rivian a conçu ses batteries dès le départ pour rendre la réutilisation en fin de vie aussi simple que possible. Le fabricant d'autobus électriques Proterra a adopté la même approche. Les constructeurs automobiles sont vraiment intéressés aux potentielles applications de batterie de seconde vie parce qu'ils savent la valeur potentielle des batteries en leur fin de vie. Ils sont conscients que le coût du recyclage va être énorme pour eux s'ils sont mandatés pour recycler ces batteries, ce qui est déjà le cas dans certains pays. La Chine et la Californie ont déjà des politiques de recyclage des batteries de VÉ en place ou en cours d'élaboration. La réutilisation des batteries de VÉ permet aux constructeurs automobiles non seulement de générer des revenus supplémentaires, mais aussi de retarder le moment où ils devront démonter les batteries et recycler les matériaux. Le potentiel économique des batteries de seconde vie Les constructeurs automobiles ne sont pas les seules entreprises à s'intéresser aux batteries de seconde vie. Un nombre croissant de développeurs de projets commencent également à considérer le stockage de batteries de seconde vie comme un moyen de réduire les coûts d'investissement à l'échelle commerciale et pour les réseaux énergétiques. Cela marque un changement par rapport aux applications de batteries résidentielles plus petites. Une étude publiée dans Applied Energy par Mathews et cinq autres chercheurs du MIT a conclu que les batteries lithium-ion pourraient avoir une seconde vie rentable en tant que stockage de secours pour les installations solaires photovoltaïques dans un réseau énergétique, où elles pourraient fonctionner pendant une décennie ou plus dans un rôle moins exigeant. Les résultats de l'étude sont basés sur un examen rigoureux d'une ferme solaire hypothétique à l'échelle d’un réseau en Californie, en utilisant des données réelles sur la disponibilité de l'énergie solaire, la dégradation de la batterie et d'autres facteurs. Mathews et ses co-auteurs ont déterminé qu'un système d'installations de batteries de seconde vie couplé à un projet solaire de 2,5 mégawatts serait un investissement rentable si le coût des batteries réutilisées était moins de 60% du prix d'origine des batteries. Une analyse séparée de McKinsey a révélé que les batteries de seconde vie pourraient offrir un avantage financier qui pourrait varier de 30 à 70% dépendant des nouvelles alternatives de batteries d'ici le milieu des années 2020. Le même rapport McKinsey a révélé que l'offre de batteries de VÉ de seconde vie pourrait dépasser 100 gigawattheures par an d'ici 2030, offrant la possibilité de répondre à la moitié de la demande mondiale prévue de stockage d'énergie à l'échelle des services publics pour cette année-là.
Les études McKinsey et MIT notent que plusieurs défis, pour pouvoir utiliser les batteries usagées de VÉ, doivent être surmontés pour rentabiliser l’utilisation de ces batteries.
Beaucoup plus de travail doit être fait autour des batteries de seconde vie et nous devons développer des meilleures façons de contrôler et de surveiller les batteries de différents véhicules et modèles une fois qu'elles sont regroupées dans un nouveau bloc d’alimentation, a déclaré Mathews. Un nombre croissant de startups travaillent sur des moyens de surmonter ces obstacles. "Nous assistons à la mise en place d’un écosystème qui n’est qu’à ses débuts." Les startups californiennes spécialistes de deuxième vie des batteries de VÉ s’affirment Pour leur faciliter la tâche, les startups californiennes RePurpose Energy, Smartville Energy et ReJoule ont chacune reçu un financement de 2 à 3 millions de dollars le mois dernier du pool de financement EPIC (California Energy Commission Electric Program Investment Charge) pour valider leur technologie. Les trois startups avaient précédemment reçu du financement du programme CalSEED. «Notre mission est de réutiliser les batteries des véhicules électriques pour stocker l'énergie solaire dans des systèmes de stockage d'énergie plus économiques et plus durables», a déclaré Ryan Barr, directeur des opérations chez RePurpose. «Nous pouvons faire mieux et devons faire mieux», a déclaré Barr à propos de l'impact des gaz à effet de serre de l'industrie du stockage de l'énergie. «C'est vraiment ce qui motive notre travail.» L'extraction et le raffinage de matériaux de batteries lithium-ion, ainsi que la fabrication de cellules, de modules et de batteries, nécessitent de grandes quantités d'énergie et peuvent avoir un impact environnemental significatif. Les batteries de seconde vie pourraient permettre de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre en éliminant le besoin de fabriquer de nouvelles batteries pour chaque application. Une analyse de marché , commandée par une organisation européenne de transport propre, a révélé que la prolongation de la durée de vie d'une batterie lorsque réutilisée pouvait réduire de moitié ses émissions. RePurpose est le fruit d'une décennie de recherche à UC Davis et opère sous la direction du professeur Jae Wan Park. La startup concentre son travail sur le démontage rapide et précis des batteries de VÉ, généralement de Nissan, la détermination de leur état de santé, puis leur remontage en intégrant de nouvelles commandes et équipements de sécurité. En remplaçant les cellules les plus dégradées de la batterie, elle peut être réutilisée dans une autre application à l'extérieur d'un véhicule pendant une douzaine d’années supplémentaires selon les analyses de RePurpose. Mais il faut d'abord identifier les mauvaises cellules. RePurpose a développé un moyen de tester la dégradation de la batterie en moins d’une minute, un processus qui prenait traditionnellement une journée entière. La sécurité est l'un des plus grands obstacles pour attirer plus de capitaux dans l'industrie naissante des batteries de seconde vie. RePurpose développe également un système d'extinction d'incendie non destructif qui peut détecter une défaillance imminente de la batterie et empêcher la batterie de surchauffer permettant de ne pas endommager aucun des composants électriques. L'atténuation des risques devrait contribuer à améliorer le financement des projets. Park a levé environ 5 millions de dollars pour développer la technologie et déployer un projet de démonstration de 300 kilowattheures sur le campus UC Davis qui modifie la consommation d'énergie pour compenser la demande énergétique de pointe de l'installation. La société a depuis levé 4 millions de dollars supplémentaires, dont 3 millions de dollars du fonds EPIC de la California Energy Commission, qui seront utilisés pour déployer un deuxième projet de démonstration de 1,2 mégawattheure dans une coopérative alimentaire. «Notre objectif est de reproduire le projet de la coopérative alimentaire dans tout l'État», a déclaré Barr. Smartville: le défi de la remise à neuf de différents modèles de batteries La diversité des packs de batteries EV disponibles sur le marché crée un autre obstacle majeur au traitement et à la reconfiguration des batteries pour de nouvelles applications, car il nécessite une ingénierie d’intégration importante avant même de pouvoir tester les batteries. Smartville Energy, une entreprise issue du Center for Energy Research d'UC San Diego, a mis au point un processus de remise à neuf de différents types de batteries, que les chercheurs considèrent comme essentiel pour permettre à la technologie de se développer. Plutôt que d'accélérer le processus de test des batteries comme le font RePurpose et d'autres acteurs du milieu, les convertisseurs de puissance et le processus de conditionnement spécialement conçus par Smartville ralentissent intentionnellement les tests pour uniformiser la qualité des batteries. Comme leur nouvelles fonctions seront de recharger et de décharger leur énergie fréquemment pendant plusieurs semaines, ce processus permettra de dégager des revenus supplémentaire liés à la vente de services d'électricité. «Notre concept électronique de commande et de puissance rassemble toutes les différentes batteries de différents véhicules, marques et modèles, ainsi que les formats de couplage de puissance, dans un même concept modulaire», a déclaré le PDG de Smartville, Antoni Tong. "Ensuite, ils sont tous programmés de façon à améliorer leur uniformité tout au long du processus de conditionnement, et en même temps ces opérations sont synchronisées sur un réseau énergétique." Grâce son financement du fonds EPIC de 2 millions de dollars, Smartville travaille actuellement au déploiement de son premier projet dans un magasin qui vend des livres rares et anciens, dont l'inventaire nécessite un contrôle précis de la température et de l'humidité. «Nous croyons que si nous faisons notre travail correctement, nous ne devrions plus ajouter de nouvelles batteries dans le stockage stationnaire», a déclaré Tong. ReJoule: On préfère travailler à la base ReJoule, une autre startup californienne qui a reçu 2 millions de dollars du programme EPIC, adopte une approche pour optimiser les batteries de seconde vie qui débute dans le véhicule lui-même. En installant la technologie de ReJoule sur une nouvelle batterie, celle-ci peut être optimisée sur toute sa durée de vie, lui permettant de durer encore plus longtemps. "L'idée est qu'une fois que notre système de gestion est intégré dans le véhicule et que nous pouvons mesurer l'état de santé de la batterie en temps réel, il sera beaucoup plus facile de passer de cette première vie à une deuxième application", a déclaré fondateur et PDG Steven Chung. «Nous n'aurons pas besoin de tests supplémentaires; il ne sera pas nécessaire de retirer la batterie du véhicule, de transporter cette batterie vers un centre de test spécifique, de faire les tests, puis de la transporter vers n'importe quelle application de seconde vie », a expliqué Chung. "Ce sera beaucoup plus simple." GTM
Contribution: André H. Martel
General Motors a fixé une nouvelle date pour la révélation du premier véhicule entièrement électrique de sa marque de luxe Cadillac.
Le 6 août, le constructeur automobile organisera un évènement virtuel afin de présenter des images du concept qui sera mis en production ainsi que de nouvelles informations sur les fonctionnalités et le positionnement sur le marché. "Nous irons dans les coulisses et entendrons le témoignage de l'équipe extraordinaire qui concrétisera la vision de Cadillac", a déclaré la société dans un communiqué. Le Lyriq devait à l'origine faire ses débuts au Salon de l'auto de New York en avril, qui a malheureusement a été annulé à cause de la pandémie de coronavirus.
Futur véhicule utilitaire de luxe électrique à longue portée Cadillac (rendu), Detroit Auto-Show 2019
Jusqu'à maintenant, Cadillac n'avait fourni que peu d’informations sur son premier véhicule entièrement électrique, la première fois dans le cadre d'un aperçu du salon de l'auto en janvier 2019, puis en mars, lors d’un évènement virtuel sans images qui avait pour objectif de faire connaitre son nouveau concept de batterie Ultium et sa nouvelle architecture BEV3 pour les véhicules électriques. Il avait aussi été question d'une douzaine de véhicules électriques à venir, la société avait également fourni un bref aperçu du projet Lyriq. Le vice-président de GM pour la conception mondiale, Michael Simcoe, avait alors déclaré que ce concept représentait 95 à 98% du produit final qui devrait être disponible sur le marché au début de 2022
Cadillac Escalade 2021
Dans une bande-annonce vidéo publiée vendredi dernier, GM a présenté une partie de ce que nous avons vu en mars, y compris le système d'écran OLED incurvé de 34 pouces qui ressemble beaucoup à celui de 38 pouces utilisé dans la Cadillac Escalade 2021 (ci-dessus), combinant des affichages de jauge et d’info divertissement. Ce sera «le nouveau mode d’affichage pour Cadillac», selon Simcoe. Ne vous attendez pas à ce que le Lyriq renonce à l’image de confort et de luxe, comme dans le Tesla Model Y. Simcoe a déclaré que GM continuera de mettre l’accent sur certains contrôles tactiles physiques dans le Lyriq.
Teaser pour Cadillac Lyriq débutant le 6 août 2020
Le Lyriq aura un profil bas pour un VUS, presque à l’image d’un station wagon. De près, son aspect à empattement long rappelle plus étroitement le Cadillac SRX d'origine que les VUS les plus récents de GM, avec un gros pilier incliné vers l'avant et plus de verre à l'arrière que les modèles actuels. La batterie à profil bas et l'absence de tunnel de transmission promettent de rendre l'habitacle particulièrement spacieux, même si ses dimensions seraient de taille moyenne selon les normes américaines. Les dirigeants ont également déclaré que la conception des véhicules électriques Cadillac serait différente des modèles à essence, il sera intéressant de savoir exactement ce qui les différenciera et si ces nouveaux modèles électriques pourront compétitionner avec les véhicules électriques de Tesla, Audi, Jaguar et les autres marques hauts de gamme. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La Chine lance un nouveau programme de crédit audacieux en faveur des véhicules électriques11/6/2020
Cette annonce n’a peut-être pas fait la une des journaux, mais une nouvelle forme de crédits pour les véhicules électriques testée à Pékin pourrait révolutionner le marché des VÉ.
Cette semaine, le monde des véhicules électriques est en effervescence avec l'annonce de la venue d'une nouvelle batterie qui offre un potentiel énergétique d’environ 1,6 million de km, mais une autre innovation, beaucoup moins tape-à-l’œil, pourrait avoir des implications encore plus importantes pour le secteur des véhicules électriques. Selon Electrek. «Tesla a capitalisé environ 354 millions de dollars au premier trimestre 2020 en vendant des crédits de carbone». Fiat Chrysler et General Motors, entre autres, achètent des milliards de dollars de crédits de CO2 annuellement pour éviter de payer des amendes.» Malgré le fait que l'administration Trump soit en train d'annuler les règles d'économie de carburant qui incluent les crédits de gaz à effet de serre, Tesla a reçu beaucoup de demandes pour des crédits au fédéral. Même sans ces ventes de crédits de gaz à effet de serre, «Tesla a réalisé plus de 2 milliards de dollars grâce à la vente de crédits environnementaux au fil des ans, mais ceux-ci consistaient principalement en crédits pour véhicules zéro émissions (VZE) venant d’États qui adhéraient au CARB (California Air Resources Board) », tel que rapporté par Electrek dans un article en juin dernier. La Chine a accordé beaucoup d'attention à la demande de crédits environnementaux pour les véhicules électriques sur les marchés occidentaux, et cette semaine, le Beijing Environmental Exchange a mis sur pied un système de crédit similaire pour inciter les consommateurs à conduire une voiture électrique, ou diminuer l’utilisation de leurs voitures. Comme l'explique Electrek: les quotas d'émission de carbone sont généralement échangés entre les entreprises. Mais l'application mobile de la bourse de Pékin permettra maintenant aux propriétaires de voitures individuelles de créer un compte et d'accumuler des crédits. Xinhua Net, une source d'information publique chinoise, a confirmé cette semaine que cette nouvelle solution neutre en carbone fournira un incitatif basé sur le marché pour encourager les propriétaires de voitures à réduire leur fréquence de conduite et offrira aux entreprises la possibilité d’acheter les quotas d'émission économisés par les propriétaires de voitures. L'article faisait également référence à une entrevue avec Wang Huijun, vice-président exécutif de la bourse, qui a expliqué que les émissions quotidiennes moyennes de dioxyde de carbone pour un véhicule électrique sont de 0,83 kg, tandis qu'un véhicule à carburant avec un moteur ne dépassant pas 1,2 litre rejette 2,58 kg de dioxyde de carbone en moyenne par jour. » Xinhua a poursuivi en disant qu’un conducteur peut facilement permettre la réduction d’émissions de carbone d'une tonne s'il ne conduit pas la voiture pendant environ 200 jours sur une période de trois ans. Les autorités municipales espèrent inciter 1 million de propriétaires urbains de voitures à réduire leurs émissions de carbone de 1 million de tonnes d'ici trois ans. » Ce qui veut dire que le gouvernement chinois paiera les citoyens pour passer des moteurs à combustion traditionnels aux véhicules électriques ou pour ne pas conduire du tout. L'objectif de Pékin qui est de convaincre 1 million de propriétaires de voitures en milieu urbain de participer à la campagne de 1 tonne est ambitieux, mais représente moins d'un tiers des conducteurs urbains, car Pékin faisait partie des 11 villes en Chine qui comptaient plus de 3 millions de voitures sur la route en 2019. " Toujours selon Electrek, en utilisant la plateforme verte des voyageurs de la Bourse de l'environnement de Pékin, les propriétaires de véhicules privés accepteront d’installer dans leur voiture un appareil intelligent pour valider la réduction des émissions de la voiture. Les émissions seront ensuite comptabilisées dans leur compte pour y accumuler des crédits. Ce processus permettra à d'autres consommateurs ou sociétés (y compris les banques et les compagnies d'assurance) d’acheter des crédits en espèces. Les participants n’en retireront qu’un peu moins qu’un dollar par jour en moyenne. Mais au cours de l'année, ils pourront gagner quelques centaines de dollars ou plus lorsque ces crédits se seront additionnés. Ce concept n'est pas nouveau. Metro Mile et d'autres assureurs aux États-Unis proposent des programmes similaires qui utilisent des appareils pour surveiller la conduite de leurs assurés et Pékin a également mis ce genre de système en place depuis quelques années, comme leur plateforme d'assurance automobile qui leur permet de qualifier le comportement de conduite leurs clients. Mais ce que Pékin a lancé cette semaine est unique en ce qu'il réduit non seulement la facture d'assurance, mais paie pour ne pas conduire du tout ou si vous roulez dans un véhicule zéro émission". Alors que l'Europe est souvent considérée comme étant le chef de file mondial des véhicules électriques et que Tesla, la société de véhicules électriques la plus célèbre au monde, est située aux États-Unis, la Chine prend de plus en plus de place. Pékin est à la fine pointe du secteur des véhicules électriques depuis un certain temps maintenant et contrôle presque tous les marchés des véhicules électriques. En 2018, Oilprice avait confirmé que la Chine contrôlait indirectement le marché des véhicules électriques en raison de son quasi-monopole à différents niveaux de la chaîne d'approvisionnement, notamment dans le cas des batteries lithium-ion. À cette époque, Oilprice rapportait que la Chine produisait environ les deux tiers de l'approvisionnement mondial en batteries lithium-ion, le type de batterie le plus couramment utilisé dans les véhicules électriques. De plus, ces batteries représentent 40% de la valeur des voitures. À l'heure actuelle, l'Europe est loin de pouvoir rivaliser avec la Chine en matière de production de batteries lithium-ion. En fait, actuellement, l'ensemble du continent ne détiendrait que 1% du marché. C’est une des raisons qui justifie le fait que beaucoup de manufacturiers de véhicules électriques du monde entier déplacent toute leur production vers la Chine. Cette innovation du marché du crédit est une autre façon pour Pékin de raffermir sa position à l'avant-garde du secteur des véhicules électriques. Par Haley Zaremba pour Oilprice.com Oil Price.com
Contribution: André H. Martel
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L'industrie automobile mondiale se situe à un moment sans précédent, selon les analystes.
Les ventes de véhicules électriques de tourisme ont dérapé en réponse à la pandémie de COVID-19. Une reprise pourrait cependant survenir plus tôt que prévu. Des perturbations dans la chaîne d'approvisionnement, des fermetures d’entreprises et une récession mondiale causées par la pandémie sont néfastes pour pratiquement toutes les industries, et le secteur des véhicules électriques ne fait pas exception. Ajoutez une baisse des prix du pétrole et 2020 s'annonce comme une année particulièrement difficile pour le marché des VÉ. Les ventes mondiales de véhicules électriques de tourisme ont fortement diminué à cause de la pandémie de COVID-19. La Chine, le plus grand marché automobile au monde, a vu ses ventes de véhicules électriques plonger de 60% en février par rapport au même mois l'an dernier. Cette baisse abrupte est venue s'ajouter au ralentissement de la demande pour les voitures tout électriques et hybrides rechargeables avant la pandémie, à la suite de suppressions progressives des subventions . Aux États-Unis, les ventes de VÉ ont chuté de plus de 50% en avril par rapport au même mois l’an dernier. Cela fait suite à la baisse des ventes de véhicules électriques en Amérique en 2019. Le Congrès n'a pas prolongé les crédits d'impôt fédéraux pour les véhicules électriques l'année dernière, supprimant un incitatif crucial pour les constructeurs de voitures électriques. L'administration Trump a également annulé pendant la pandémie les normes nationales d'économie de carburant, ce qui permet aux entreprises de se conformer aux nouvelles normes sans devoir vendre des véhicules électriques. Alors que les économies redémarrent et que les constructeurs automobiles mondiaux reprennent leurs activités, la question est de savoir quelles seront les priorités des entreprises et les gouvernements face aux nouveaux produits et technologies de VÉ, y aura-t-il des incitatifs à la vente, des campagnes de sensibilisation du public, du développement d’infrastructures de recharge et d'autres mesures pour aider la croissance du marché des véhicules électriques? Mais alors que l’avenir des véhicules rechargeables devrait être douteux au cours des prochaines années à la suite de cette pandémie , les experts de l'industrie croient cependant déjà voir la lumière au bout du tunnel. Plusieurs grandes sociétés automobiles, dont Volvo, Volkswagen et General Motors, ont confirmé dernièrement leurs engagements envers l'électrification des véhicules. Ken Morris, vice-président des véhicules électriques et autonomes de GM, a déclaré le mois dernier, lors d’une conférence de presse, que les travaux de développement des nouveaux véhicules électriques de la société progressaient à un rythme rapide malgré la pandémie. «Je pense que nous allons encore trouver de la réticence de la part de certains consommateurs à très court terme tout au plus au cours de la prochaine année », a déclaré la représentante du Michigan Debbie Dingell (D-Dearborn) dans le cadre d’un podcast sur le climat politique américain distribué par GTM. "Pour la suite, nous devrons nous assurer que l’industrie automobile a les ressources nécessaires pour rebondir." Le marché des véhicules électriques: à quel point va-t-il s'aggraver et à quelle vitesse va-t-il récupérer? Pour sa part, Bloomberg New Energy Finance prévoit une baisse des ventes mondiales de véhicules électriques de 18% en 2020 ce qui représente 1,7 million de ventes dans le monde, conséquence de la contraction du marché mondial de l’automobile. À plus long terme, cependant, la BNEF estime que l'adoption des VÉ continuera de s'accélérer, les modèles électriques devraient représenter près de 60% de toutes les ventes de voitures particulières neuves dans le monde d'ici 2040, soit 31% de l'ensemble du parc automobile cette année-là. Wood Mackenzie a des prévisions moins optimistes. La société de recherche et de conseil prévoit que les ventes mondiales de véhicules électriques diminueront de 43% cette année représentant des ventes de 1,3 million de véhicules d'ici la fin de 2020 principalement en raison des retards de fabrication et de la faible demande des consommateurs. Mais malgré les retards potentiels dans l'adoption des VE, l'analyste principal Ram Chandrasekaran a déclaré dans un communiqué que l'incertitude causée par la récente guerre des prix du pétrole et les catastrophes mondiales pourrait renforcer la détermination des constructeurs automobiles à adopter l'électrification à l'avenir, et non à les dissuader. Nick Albanese, chef de l'équipe de mobilité intelligente de la BNEF, a également déclaré que l'écart entre les perspectives du marché des VÉ est le reflet de l'incertitude économique dans le contexte de la reprise du COVID-19. "C'est vraiment un moment charnière pour le marché automobile mondial", a déclaré Albanese dans une entrevue. La BNEF s'attend à ce que les ventes de VÉ baissent cette année, mais elles devraient s'en tirer mieux que celles des véhicules à moteur à combustion interne, qui devraient voir leurs ventes diminuer de 23% en 2020. Cette analyse suppose que la pandémie de COVID-19 se poursuivra jusqu'au deuxième trimestre de l'année prochaine dans la plupart des principaux marchés. En revanche, si la pandémie dure plusieurs années, a déclaré Albanese, les ventes de véhicules électriques continueront de baisser, ce qui correspond davantage à l'analyse de WoodMac.
Il existe également une possibilité de reprise économique plus rapide. Dans un scénario où l'économie mondiale renouerait avec la croissance au quatrième trimestre de cette année, la BNEF s'attend à une augmentation des ventes de véhicules électriques d'environ 3% en 2020. La dernière analyse de l'Agence internationale de l'énergie s'aligne sur ces perspectives plus optimistes, concluant que les ventes mondiales de voitures électriques continueront d'augmenter progressivement cette année, dépassant le total de 2019.
"Il y a de nombreux éléments qui pourraient influencer les attentes à la hausse ou à la baisse ", ont averti les analystes de l'IEA. "En fin de compte, les réponses des gouvernements à la crise du COVID-19 détermineront ce qui arrivera aux marchés des voitures électriques en 2020 et au-delà." Le marché américain des VÉ est en retard sur bien d'autres Le marché chinois des véhicules électriques a déjà commencé à rebondir depuis de la fermeture du pays, avec l'aide d'une récente extension des subventions gouvernementales pour certains achats de véhicules électriques et une augmentation substantielle des subventions pour développer de nouveaux véhicules à énergies propres. L'Europe, quant à elle, a presque entièrement inversé la tendance à la baisse, avec des ventes de véhicules électriques en hausse de 81% sur un an au premier trimestre 2020 (la Norvège était le seul grand marché à connaître une baisse). Une partie de cette croissance est due aux retards de livraison de l'année précédente, mais plusieurs pays, dont l'Allemagne, la Suède et la Grèce, ont continué de voir leurs ventes augmenter durant la pandémie. Les objectifs de l'UE visant à réduire les ventes de véhicules neufs à émission d'ici 2030 sont l'un des principaux moteurs de la croissance des ventes de véhicules électriques sur le continent. Le nouveau plan de relance de 8,8 milliards de dollars de la France pour redémarrer son secteur automobile national incluant l'augmentation d’incitatifs pour l'achat d'un véhicule électrique à plus de 7000 euros devrait donner au marché européen du véhicule électrique une longueur d'avance supplémentaire cette année. La nouvelle loi allemande pour stimuler son économie augmente également les subventions pour les véhicules électriques , doublant presque la remise pour les véhicules non luxueux à environ 10 000 euros. En outre, le pays a rendu obligatoire l'installation de bornes de recharge dans toutes les stations-service. "Le marché des véhicules électriques est plus que jamais dépendant des politiques gouvernementales", a déclaré Albanese. «C'est le cas pour tous les principaux marchés aujourd'hui: la Chine, l'Europe et les États-Unis.» Actuellement le marché américain est à la traîne des autres nations. Malgré les performances exceptionnelles de Tesla sur le marché américain, la BNEF prévoit que les ventes de véhicules électriques resteront globalement stables aux États-Unis au cours des prochaines années, à moins que de nouvelles politiques ne soient mises en place. "Je ne pense pas que, politiquement, les États-Unis aient vraiment soutenu l'électrification et les véhicules électriques", a déclaré James Chen, vice-président des politiques publiques du fabricant américain de véhicules électriques Rivian, dans une interview pour Political Climate . "Et nous devons changer cela." Le moteur à combustion interne "devient obsolète" Madame Dingell, membre du congrès américain, a déclaré le mois dernier que sa priorité absolue était la sécurité et la stabilisation financière des constructeurs automobiles américains et de leurs fournisseurs. "Ensuite, nous devrons nous assurer que nous nous dirigerons vers une société sans émission de carbone et investir dans la technologie qui nous y mènera", a-t-elle déclaré. "Le moteur à combustion interne devient obsolète", a poursuivi Dingell. "Nous devons passer à des technologies plus innovantes. Nous sommes la nation qui a donné aux gens la possibilité d'être mobiles, de voyager. Je refuse de céder ce leadership à la Chine ou à l'Inde ou à aucun pays d'Europe. Nous devons demeurer à la pointe de l'innovation et de la technologie, et c'est pourquoi il est si essentiel de les soutenir. » Selon la BNEF, les ventes mondiales de véhicules à moteur à combustion interne ont culminé en 2017 et continueront de diminuer au cours des prochaines années en raison des effets persistants du COVID-19 et de l'augmentation des ventes de véhicules électriques. Cependant, les ventes de VÉ ne devraient pas augmenter de manière significative avant 2030 et peut-être plus tard. Des variables telles que des baisses du coût de la batterie, des lancements de nouveaux modèles de VÉ, des investissements plus importants dans l'infrastructure de recharge seront nécessaires pour accélérer les ventes. Madame la représentante Dingell a présenté en janvier un projet de loi qui allouerait 2 milliards de dollars annuellement pour un programme d'encouragement à la fabrication de véhicules de technologie avancée du ministère de l'Énergie. « The USA Electrify Forward Act » augmenterait également le financement pour le développement du réseau de recharge des VÉ et forcerait le Secrétaire aux transports d'accélérer les efforts de fabrication et de développement au niveau national de batteries et d’électronique. Dingell et d'autres législateurs avaient proposé l’an dernier, de prolonger le crédit d'impôt fédéral de 7 500 $ pour les véhicules électriques qui malheureusement n'a pas été approuvé par le Congrès. Alors que les sénateurs républicains ont jusqu'à présent refusé d'approuver des dépenses de relance supplémentaires, les démocrates préparent plusieurs projets, notamment la nouvelle loi « INVEST in America » proposée par la commission des transports et des infrastructures de la Chambre. Le projet de loi quinquennal de 494 milliards de dollars présenté plus tôt ce mois-ci investirait massivement dans l'infrastructure de recharge des véhicules électriques et les bus zéro émission. Les constructeurs automobiles et les gouvernements du monde entier ont dépensé des centaines de milliards de dollars pour se préparer à passer de l'essence à un avenir électrifié et numérisé. En réponse au nouveau projet de loi, Robbie Diamond, président et chef de la direction de Securing America's Future Energy, une organisation non partisane engagée à réduire la dépendance au pétrole américain, a déclaré : «Le pays qui aura atteint cet objectif devrait engranger d'énormes avantages économiques et stratégiques pour les années à venir. "Si nous voulons un avenir qui ne repose ni sur un marché pétrolier instable ni sur la Chine il est essentiel que nous gagnions cette course", a déclaré Diamond. GTM
Contribution: André H. Martel
Plus tôt dans l'année, le Salon de l'auto de New York 2020 en avril devait être une véritable vitrine pour les véhicules électriques locaux, y compris les versions de production de deux modèles très attendus, fabriqués aux États-Unis: le pick-up Lordstown Motors Endurance et la berline Lucid Air.
Le salon a malheureusement été annulé en raison de la crise des coronavirus, et aucun de ces deux modèles n'a encore été révélé dans son intégralité. Mais hier, Lordstown Motors a fixé une date pour le début de la production de son camion électrique Endurance: la semaine du 22 juin 2020. Le calendrier de production a été annoncé dans un communiqué du PDG Steve Burns, qui a déclaré qu'il serait dévoilé lors d'une réunion de l'entreprise et filmé pour être publié plus tard ce mois-ci. "Ce n'est pas ce que nous avions envisagé comme dévoilement pour notre Endurance, mais comme nous ne pouvons faire un lancement public, nous croyons que c’est la meilleure option", a déclaré Burns. La société avait organisé une visite vidéo il y a un mois, qui permettait de voir tous les équipements modernes dans l'usine bâtie il y a 53 ans, rachetée de GM par Lordstown l'automne dernier. Burns a également inclus dans son communiqué d’hier, une mise à jour sur l’évolution du programme de l’Endurance ainsi que sur la progression de la production.
Moteur de moyeu de roue Lordstown Endurance
Le mois dernier, Lordstown a annoncé avoir finalisé un accord avec la compagnie slovène Elaphe pour la fabrication de ses moteurs sur roues, probablement la caractéristique technique la plus distincte de ses camions, qui seront assemblés dans son usine d’Ohio. Le processus de montage est démarré, et on travaille à l’installation du département de la peinture et de l'emboutissage, et au rééquipement de l'usine pour assembler les carrosseries. La société travaille actuellement sur un prototype de batterie pour son véhicule et a commencé à concevoir une ligne semi-automatisée de préproduction qui devrait être opérationnelle dans l'usine plus tard cette année.
Usine de Lordstown Motors - 2020
Les lignes de montage des batteries et des moteurs combinées occuperont environ 200 000 pieds carrés de l'ancienne usine GM. "Les progrès réalisés jusqu'à présent témoignent du fait que nous avons acheté une usine entièrement équipée de 6 millions de pieds carrés, ce qui nous a permis de monter sans retard les chaines de production requises pour construire l'Endurance", a déclaré Burns. L'Endurance devrait emprunter certains des composants au Workhorse W-15 développé précédemment sous la supervision de Burns, bien que Lordstown n'ait pas encore précisé quels seraient ces composants. Cependant, Lordstown continue d’emménager et de finaliser ses installations. Si elle peut livrer l'Endurance dès janvier 2021, comme elle le prétend, il serait sur le marché avant GM, Ford et Rivian. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Alors que Ford donne des signaux mitigés sur son engagement envers les véhicules tout électriques au cours de la prochaine décennie, certaines prises de position pourraient nous laisser douter de son implication.
D'une part, la compagnie semble entièrement investie dans l’électromobilité. Ford est parmi les quelques constructeurs automobiles qui se sont rangés du côté de la Californie et des 22 autres États pour s'opposer aux efforts fédéraux visant à annuler le droit de l'État à fixer ses propres règles d'émissions. Ford a de plus confirmé son investissement de plus de 11 milliards de dollars pour produire 40 véhicules électriques, dont 16 véhicules tout électriques dès 2022. D'autre part, Ford a récemment annulé son entente avec Rivian pour développer un modèle Lincoln. Sa Mustang Mach-E 2021, de la taille de la Tesla Model Y, témoigne de son intérêt, mais Ford a également limité sa production durant sa première année à 50 000 véhicules, ce qui est inférieur au nombre de Tesla Model 3 livrées en 2019. Et il a été impossible de déterminer avec eux leurs objectifs de ventes de VÉ au cours de la décennie en cours.
2021 Ford Mustang Mach-E
Mercredi dernier, lors d’une rencontre virtuelle, le directeur mondial de l'électrification de Ford, Mark Kaufman, a abordé certaines de ces préoccupations et a donné ce qui pourrait être le meilleur aperçu des objectifs de la société concernant les véhicules électriques. «Vous pouvez imaginer que nous avons beaucoup de discussions à l’interne à propos de l'adoption des VÉ. » Les approches analytiques normales n'aident pas, a-t-il dit, car il n'y a vraiment aucunes données historiques qui peuvent nous permettre de modéliser le futur des VÉ. Malgré tout, à ce jour, Ford estime que d'ici 2030, jusqu'à 33% de tous les véhicules vendus dans le monde pourraient être des véhicules électriques. Cela ressemble aux prévisions de Bloomberg New Energy Finance dans leur rapport intitulé: Electric Vehicle Outlook 2020, publié la semaine dernière. Globalement, 28% des voitures particulières devraient être électriques en 2030, contre 2,7% en 2020. Le marché américain passera à un peu moins de 2% des ventes en 2020 à environ 26%. "Beaucoup de mesures gouvernementales dans le monde entier vont nous forcer la main", a déclaré Kaufman. «Pour que Ford puisse répondre à cette demande, nous devrons vraiment trouver de bonnes raisons pour inciter les clients à faire l’acquisition des produits excitants, qui offriront de grandes capacités, de nouvelles fonctionnalités qui ne sont pas disponibles dans un véhicule à propulsion conventionnelle. C’est de cette façon que nous pourrons assurer cette transition d’ici la fin de la décennie. » Tels sont les éléments qui permettent à Ford de croire que la diminution du prix de l’essence ne devrait pas avoir d’impact sur le succès de ses véhicules électriques comme son nouveau Mach-E.
2021 Ford Mustang Mach-E
"Nous croyons que les gens achètent des VÉ tout d’abord parce qu'ils sont d'excellents produits et peut-être parce que leur coût de possession est très important", a-t-il déclaré. "Si en revanche, vous prenez seulement en considération le coût de possession comme principale raison d'achat, le très bas prix de l'essence pourrait être un inconvénient majeur." En général, le prix du carburant et les ventes de Vé sont de moins en moins en corrélation. Alors qu'une augmentation extrême du prix du carburant pourrait stimuler les ventes de voitures électriques, il n'y a pas ou peu de précédent pour démontrer qu'une baisse soudaine du prix de l’essence, comme ce que nous avons vécu plus tôt cette année, entraînera une baisse des ventes de véhicules électriques. Cependant, un ralentissement économique durable pourrait devenir une plus grande préoccupation, et jusqu'à présent, les rapports sont partagés à savoir si les VÉ vont prendre ou perdre des parts de marché. En avril, le cabinet d'études de marché Wood Mackenzie faisait partie d'une minorité de cabinets prévoyant que les véhicules électriques pourraient perdre du terrain cette année dans le monde. Cela n'a pas ébranlé General Motors, qui n’a pas modifié, durant la pandémie, ses prévisions et ses objectifs sur «l'avenir tout électrique», et elle a même réduit ses dépenses en retardant certains projets qui touchaient ses véhicules à combustion interne tout en accélérant le programme pour ses véhicules électriques . GM a déclaré qu'avec ses véhicules électriques de nouvelle génération, elle prévoyait débuter l'année prochaine en douceur, mais augmenter sa cadence jusqu'à un million de ventes annuelles de véhicules électriques d’ici 2025, répartis principalement entre la Chine et les États-Unis. Elle espère que la tendance se poursuivra à la hausse pour le reste de la décennie, ce qui lui permettrait de réduire les coûts de fabrication de véhicules en passant d’un simple produit de niche à un produit à plus grande échelle.
Rivian R1S
En revanche, chez Ford, le projet Rivian est toujours vivant, a déclaré Kaufman. Il a déclaré que l'équipe avait réalisé "que cette innovation et que cette coproduction avaient permis de développer une dynamique tout à fait différente." Quelque part le nouveau F-150 électrique et le Mach-E, laissent entrevoir un futur électrique pour Ford dans la mesure ou l’on ajoutera de nouveaux produits à ces deux nouveaux modèles. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Ces plateformes autonomes seront essentielles à la construction efficace de véhicules électriques
Un châssis de planche à roulettes est différent du châssis traditionnel du fait que le moteur et la source d'alimentation du véhicule sont intégrés dans le châssis. Ce concept donne aux manufacturiers une plus grande flexibilité pour répondre aux besoins. Par exemple si un propriétaire décidait de modifier son véhicule, il pourrait se procurer une nouvelle coque et la monter sur le châssis de planche à roulettes existant.
Plusieurs constructeurs automobiles prévoient ajouter de nombreux véhicules électriques à leur écurie. Audi, par exemple, en promet vingt au cours des cinq prochaines années. Et leur succès peut finalement reposer sur cette planche à roulettes. Un châssis de skateboard, en fait, contribue à réduire le coût et la complexité de la fabrication. C'est une plateforme autonome incluant des moteurs électroniques, dans laquelle la batterie et les composants d'entraînement sont incorporés qui peut être montée selon les besoins et être intégrée à une grande variété de carrosseries. Les véhicules électriques sont encore produits en quantité réduite, ce qui les rend coûteux à construire. La planche à roulettes permet à un constructeur automobile de créer plusieurs modèles différents de véhicules électriques sans devoir repartir continuellement à zéro. Les frais de recherche et développement représentent une part importante des frais généraux requis pour produire une nouvelle voiture. Garder les coûts sous contrôle pour des véhicules à volume réduit est particulièrement important pour amortir les coûts. Tesla utilise déjà un châssis de skateboard, tandis qu'Audi et GM prévoient fabriquer leurs nouveaux véhicules sur de telles plateformes. D'autres sociétés comme Rivian, qui produit un pickup électrique et un VUS utilisent ce concept alors que Hyundai et Kia ont établi un partenariat avec la start-up Canoo basée à Los Angeles pour produire leurs véhicules sur une plateforme de skateboard. L'utilisation d’un châssis de base pour plusieurs véhicules n’est pas récente, et pratiquement tous les constructeurs automobiles l’utilisent déjà. Mais pour la plupart des véhicules, la plateforme ne représente pas le châssis, mais se réfère plutôt à la conception technique qui sera utilisée pour le produire. En peaufinant et en redimensionnant le design de base, on créé un modèle qui permettra de construire une variété de châssis. Les plateformes les plus efficaces sont modulaires, avec des composants partagés sur plusieurs véhicules pour plus d'économies.
Sur un véhicule monocoque, ce concept de plateforme fait partie de la structure de la carrosserie. C'est légèrement différent pour les camions et certains VUS, qui utilisent un châssis distinct sur lequel on monte une carrosserie. Dans les deux cas, une fois que la structure du véhicule est assemblée, le moteur, les composants de la transmission et la suspension sont ensuite intégrés.
Mais sur une planche à roulettes, les composants nécessaires pour gérer la conduite du véhicule font partie intégrante du châssis lui-même. La batterie prend beaucoup d’espace et fait partie de la structure au sol. Positionnée à ce niveau, la batterie confère au véhicule un centre de gravité plus bas, ce qui améliore sa maniabilité. La batterie elle-même peut être modulaire, avec la possibilité de rajouter des cellules si nécessaire. Cela donne au constructeur automobile la possibilité d'adapter la batterie aux exigences du véhicule, par exemple en ajoutant plus de cellules pour augmenter l’autonomie ou les performances. La planche à roulettes comprend également un ou des moteurs électriques, selon la transmission. Un VÉ à traction intégrale utilise généralement un moteur avant et un moteur arrière, mais l'e-tron S d'Audi en utilise trois, un moteur entraînant les roues avant et deux moteurs plus petits pour entraîner chaque roue arrière. Les véhicules électriques à traction intégrale ne nécessitent pas d'arbre de transmission central allant de l'avant à l'arrière comme avec un système de traction intégral traditionnel, et la vectorisation du couple peut alimenter une roue plus qu'une autre dans les courbes pour améliorer la maniabilité est contrôlée par un logiciel, plutôt que par une connexion mécanique. Comme avec une voiture conventionnelle, les roues sont reliées au moteur avec des arbres de transmission. Alors qu'ils sont encore au stade de la voiture expérimentale, certains constructeurs expérimentent des moteurs intégrés aux roues incorporés dans les moyeux et dès qu'ils seront commercialisés, ils seront naturellement intégrés à un châssis de planche à roulettes. En utilisant un logiciel pour déterminer les conditions et l’alimentation de chaque roue selon les besoins on peut améliorer la stabilité du véhicule et même faciliter le stationnement. Le châssis de planche à roulettes comprend également des modules d'entrainement par câble, qui transfèrent les directives du conducteur comme la pression sur l'accélérateur ou la sélection de la vitesse sans connexion mécanique. L’approche Drive-by-wire est également utilisée sur la plupart des véhicules conventionnels, mais sur la planche à roulettes, tout est intégré dans le châssis. Il ne faut cependant pas croire que ce concept soit nouveau., il remonte au véhicule expérimental de GM présenté en 2002: The Autonomy. Il avait été conçu pour fonctionner à l’hydrogène et être complètement autonome sans commandes et sans pilote, tout devait être intégré dans le châssis . L’appellation « skateboard » vient de la ressemblance du châssis avec une planche à roulettes. Driving
Contribution: André H. Martel
Un chauffeur utilise un téléphone intelligent devant les taxis électriques BYD Co. E6 alors qu'ils se rechargent dans une station de charge à Taiyuan, province du Shanxi, en Chine, le mardi 13 septembre 2016., Bloomberg
Les véhicules électriques sont conçus pour accélérer ou pour freiner. Le marché des véhicules électriques répond sensiblement à la même dynamique.
Selon les prévisions publiées aujourd'hui par BloombergNEF, le principal service de recherche de Bloomberg LP sur la transition énergétique, le bouleversement économique causé par la pandémie devrait donner un coup de pouce aux véhicules électriques en Chine, en Europe et dans les pays qui se sont engagés à développer les VÉ par le biais de stimulants financiers et de dépenses d'infrastructures. Aux États-Unis, cependant, les ventes de véhicules électriques ralentiront considérablement au cours des prochains mois, car le soutien politique diminue et les constructeurs automobiles à court de liquidités se retournent vers leurs produits les plus rentables, à savoir les pickup traditionnels et les VUS.
"L'adoption des véhicules électriques risque de ne pas trop souffrir de la situation et va probablement continuer à augmenter ce qui est tout à fait remarquable", a déclaré Colin McKerracher, responsable des transports avancés de la BNEF, auteur principal des prévisions à long terme, qui évalue le marché d'ici à 2040. "Mais ce taux d'adoption risque d’être très différent d'un pays à l'autre. » Aux États-Unis, les ventes de véhicules électriques diminueront à seulement 1,7% du marché des véhicules privés en 2021. Pour la même période, ce segment atteindra 8,1% de toutes les ventes en Chine, qui représente la plus grande part des ventes mondiales de véhicules électriques, et 5% du marché en Europe, indique le rapport de la BNEF. Les véhicules à essence représenteront toujours la majorité des ventes mondiales d'automobiles pour les années à venir, mais le marché a déjà atteint un sommet, selon la BNEF. Dans le monde entier, nous n'achèterons plus jamais autant de voitures et de camions à combustion qu'en 2017. Par exemple, Volvo espère que ses ventes de véhicules électriques représentent 50% de son marché d'ici cinq ans. De plus, selon le PDG Hakan Samuelsson, il semble que la pandémie ait cristallisé ces aspirations. "Je pense qu'il serait naïf de croire qu'après seulement quelques mois, tout reviendra à la normale et je ne crois pas que nos clients reviendront chez nos concessionnaires pour acheter des voitures à combustion", a déclaré Samuelsson lors d'une conférence virtuelle le 14 mai dernier. "Ils demanderont plutôt plus de voitures électriques, et cette tendance devrait rapidement s’accélérer. » De son côté, General Motors, veut toujours mettre sur le marché deux nouveaux modèles électriques, le GMC Hummer et la Cadillac Lyriq. Ses ingénieurs font pour le moment du télétravail. Pourtant, le calendrier de la division des VÉ est inchangé, selon Ken Morris, vice-président de GM pour les véhicules électriques et autonomes. Lors d'une conférence téléphonique le 12 mai dernier Morris a déclaré : "Nous n'avons pas perdu le tempo". Si la pandémie n'a pas permis de mettre sur le marché la quantité de nouveaux véhicules électriques attendus par les consommateurs, elle a également affecté les décisions concernant le nombre de ces véhicules qui seront fabriqués et où ils seront vendus. Les prévisions de la BNEF sont loin d'être optimistes. BNEF anticipe une deuxième vague de victimes de Covid-19 et ne s'attend pas à une reprise des ventes mondiales d'automobiles avant cinq ans, prévoyant même une diminution du nombre de kilomètres parcourus jusqu'en 2023. Pourtant, la BNEF prévoit que les véhicules électriques résisteront mieux à ce ralentissement que les voitures et les pickup traditionnels. À l'échelle mondiale, les prévisions sont que 1 voiture sur 10 vendue sera électrique d'ici 2025, soit 8,5 millions de véhicules. Cependant, seulement 13% de ces véhicules seront vendus aux États-Unis, le deuxième plus grand marché automobile au monde. Les crédits d'impôt du gouvernement fédéral pouvant atteindre 7 500 $ sur les VÉ expirent rapidement, car les manufacturiers dépassent leurs seuils alloués de vente. Pendant ce temps, l'administration Trump fait pression pour revenir sur les mandats d'émissions de l’administration précédente et défie les États qui essaient de faire respecter leurs propres mandats. L'Europe et la Chine, quant à elles, pourraient accroître leurs ventes de véhicules électriques alors qu'elles investissent pour stimuler leurs économies affectées par les coronavirus. Les stations de recharge publiques, en particulier, pourraient bénéficier d'un coup de pouce, selon la BNEF, d'autant plus que les preuves démontrent de plus en plus que le nombre de victimes de coronavirus est étroitement lié à la qualité de l'air. "Les gouvernements qui sont concernés par cette crise mondiale vont mettre en place des stimuli pour soutenir cette croissance", a déclaré McKerracher. Il est convaincu que l’Europe profitera de l’occasion pour s’impliquer à fond dans cette direction. BNN Bloomberg
Contribution: André H. Martel
General Motors confirme que son programme concernant la future génération de VÉ, révélé en mars dernier, se déroule comme prévu malgré le ralentissement causé par la pandémie et les coupes budgétaires dans différents secteurs de l'entreprise. Ken Morris, vice-président de GM pour les programmes de véhicules autonomes et électriques, a déclaré lors d'un appel mardi avec les médias: "Nous n'avons pas modifié nos plans, et nous continuons de rouler à pleine vitesse pour réaliser ce que nous avons présenté lors de la journée du VÉ en mars dernier". Je peux vous certifier que nous n'avons réduit aucune de nos dépenses ou activités concernant nos véhicules du groupe de propulsion Ultium comme la Cadillac Lyriq et le Hummer EV." Et, Morris a même ajouté: « Nous avons accéléré le processus de développement de projets qui n’avaient pas été divulgués dans le cadre de cet évènement qui visait, la presse, les concessionnaires et les analystes ». «En effet nous travaillons au développement d’un nouveau véhicule conçu selon les nouveaux critères sur lesquels sera basé le nouveau programme, nous avons également ajouté beaucoup d’éléments qui n’avaient pas été présentés lors de la Journée VÉ », a-t-il déclaré. Possible Chevrolet Camaro électrique dans la bande-annonce vidéo de GM Ultium Morris n'a offert aucune autre information qui nous permettrait d’en savoir plus. On peut présumer qu’il s’agirait d’une Chevrolet Camaro électrique, un souhait partagé par de nombreux amateurs suite à une vidéo accompagnant la Journée VÉ, qui laissait entrevoir le profil d’un coupé à l’allure sportive. Cependant l'ordre de déploiement des produits BEV3 sera maintenue, ce qui signifie que le Lyriq et le GMC Hummer EV seront les deux premiers à être disponibles sur le marché, au second semestre de 2021. Si les annonces sont retardées, la disponibilité des produits ne le sera pas Depuis cette présentation privée en début mars, ni le Lyriq ni le Hummer EV n'ont encore été vus. Morris a déclaré que des concessionnaires ont signalé à tort que le fait que l'on retarde le dévoilement des produits signifiait que ceux-ci seraient disponibles sur le marché plus tard que prévu. GM attend le moment où elle pourra dévoiler les images et les informations qui rendront vraiment justice au produit. Teaser pour Cadillac Lyriq SUV électrique multi segment basé sur la plateforme modulaire GM BEV3 GM n'a pas élaboré sur ses objectifs de ventes ou de croissance du marché, mais elle a déclaré qu'elle prévoyait vendre 1 million de véhicules entièrement électriques annuellement dans le monde d'ici 2025. Morris prévoit qu'il y aura «une sorte de pivot au milieu de la décennie où l'acceptation et les ventes vont augmenter pour ces produits simplement parce que ce sont d'excellents produits ». Malheureusement, la pandémie est déjà responsable d’annulations de projets de futures voitures électriques. Par exemple, la quarantaine a déjà provoqué l’annulation du projet de Lincoln qui était en cours de développement avec Rivian . Bien que les futurs véhicules BEV3 de GM aient suivi leur processus développement, tous les véhicules électriques de GM n'ont pas été exemptés de retards dus à la situation actuelle. Comme le constructeur automobile l'a confirmé en mars, il a décidé de reporter l’actualisation prévue de la Bolt EV à l'année de modèle 2022 basé sur un modèle qui avait été prévu pour 2021. Green Car Reports Contribution: André H. Martel
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