Elon Musk affirme que les propriétaires d’une Tesla pourront “bientôt” diffuser YouTube et Netflix en streaming. Il qualifie l'expérience “d'incroyablement immersive” comme au cinéma, grâce aux sièges confortables et au son de grande qualité.
Bien que les Model S et X de Tesla sont équipés d'un écran de 17 pouces et la Model 3 d'un écran de 15 pouces, la fonction de lecture vidéo est verrouillée pour n’être utilisée que pour l'alimentation de la caméra arrière. Elle ne peut lire aucun autre contenu vidéo pour le moment. Cependant, Tesla semble prêt à étendre cette fonctionnalité au streaming de vidéo lorsque le véhicule est immobilisé. Afin de rendre la prochaine fonctionnalité de streaming de Tesla plus facile d’utilisation, Musk a déclaré que Tesla prévoyait déployer le Wifi gratuit dans ses stations de recharge. Electrek
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Elon Musk possède bien sûr plus d’une Tesla. Mais quelle est sa préférée?
Elon Musk avoue préférer la nouvelle version « Raven » de la Model S Performance. Selon lui, le groupe motopropulseur perfectionné est plus qu’attirant. Il a un faible également pour sa Model S équipée des tout derniers logiciels pour une conduite entièrement autonome.
La Tesla Model 3 Performance n’est pas en reste. Ce n’est peut-être pas une « Raven », mais elle présente certains avantages comme un temps de recharge moins long. Enfin, le fondateur de Tesla dit sortir sa Model X lorsqu'il se promène avec ses enfants. Le VUS électrique est de loin la Tesla la plus spacieuse, c'est donc le choix évident pour les familles nombreuses. À sa liste s’ajouteront sans doute bientôt le prochain Roadster et probablement aussi le camion Tesla une fois qu'il sera sur le marché. INSIDEEVs
Au moins, c’est ce qu’AutoWise prétend avoir découvert lors d’une analyse des médias sociaux.
Elon Musk affirme que la camionnette est son produit préféré à ce jour. Va-t-il battre les records établis avec le Model 3? Le fait que GM et Ford développent déjà leurs propres camionnettes électriques , et que Rivian fasse également beaucoup de vagues, devrait suffire à nous donner une idée de ce que fera Tesla pour assurer son leadership.
Si quelqu'un décidait à ce jour d’écrire un livre sur le pick up Tesla le titre serait sûrement "Great Expectations", ou quelque chose du genre. Cet intérêt vient définitivement des médias sociaux. En effet, un collaborateur d’AutoWise a effectué une étude sur l’impact créé par ces médias. Ils ont utilisé des données de Twitter géolocalisées de plus de 100 000 tweets et ont découvert quel pick up produisait le plus de buzz ces jours-ci. L'image ci-dessous montre que la camionnette Tesla fait l'objet de discussions dans plus d'États que le tout-puissant Ford F-150.
Quand vous savez qu'il y a plus de 500 millions de tweets chaque jour dans le monde, 100 000 d'entre eux ne semblent pas représenter une base de données substantielle. Quoi qu'il en soit, basé sur cet échantillonnage, AutoWise affirme que 26 États ont plus parlé du camion Tesla que du Ford F-150. Mais les données étaient relativement serrées considérant que le véhicule le plus vendu au monde est le centre d'attention dans les tweets dans 24 autres États.
Les États de la côte ouest et de la côte est semblent être les plus intéressés par le nouveau véhicule, tandis que le sud reste fidèle au champion de Ford et à son moteur à combustion interne. Une étude plus approfondie sur le buzz généré par ces véhicules ne devrait pas tarder à être dévoilée. En attendant, le contexte permet de prévoir assister prochainement à une autre présentation explosive de Tesla. Gardez à l'esprit qu’il est ici question de l'un des véhicules les plus attendus alors qu’il n'a même pas encore été officiellement présenté. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Contrairement aux autres constructeurs de véhicules électriques, Tesla contrôle depuis longtemps ses fournitures de batteries grâce à un accord exclusif avec Panasonic et à la production de ses batteries dans son usine Gigafactory, dans le Nevada.
Cependant, selon plusieurs rapports, incluant CNBC, la société travaillerait actuellement à la mise au point de ses propres batteries dans un centre de recherche et développement située près de son usine automobile de Fremont, en Californie. Alors que de plus en plus de constructeurs automobiles intensifient leur production de voitures électriques, les batteries et les matériaux nécessaires à leur fabrication se sont raréfiés au cours des derniers mois . Tesla s'est dit préoccupé par l'obtention de suffisamment de minerais pour ses batteries pour répondre aux objectifs de production de ses voitures électriques. Le chef de la direction, Elon Musk, avait déjà déclaré que l’approvisionnement en batteries de Panasonic était un obstacle à la production de son populaire Model 3. En mai, Tesla a racheté Maxwell Technologies , une société de San Diego qui fabrique des ultra-condensateurs pour répondre à certains besoins en batteries au lithium et permettre de diminuer le coût de production des voitures électriques. Certains observateurs ont également indiqué que cet investissement pourrait constituer le lien vers la technologie des batteries à semi-conducteurs. Musk a également affirmé depuis longtemps qu'il croyait que les super condensateurs étaient supérieurs aux batteries lithium-ion . Le rapport de CNBC cite plusieurs employés qui affirment que Tesla a mis sur pied un centre de recherche et développement, à quelques pâtés de maisons de l’usine Fremont, pour travailler sur le projet. Il semblerait que Musk tente de concentrer le plus possible les opérations de Tesla à l’interne pour le protéger contre d'éventuelles perturbations indépendantes de sa volonté. Tesla recherche également de nouveaux fournisseurs de batteries en Chine pour les voitures qu'elle compte construire dans sa nouvelle usine. Musk a annoncé que l'usine commencera à produire des Model 3 d'ici la fin de l'année. On ne sait pas si Tesla va bientôt produire ses propres batteries, mais lors d'une journée de la technologie en mai, alors qu’il discutait de ses plans, Elon Musk a suggéré aux investisseurs de surveiller deux choses chez Tesla: le développement de la conduite autonome et les efforts qui seront faits pour diminuer les coûts de production des batteries pour ses voitures. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Il existe de nombreux préjugés sur les véhicules électriques, mais l'argument selon lequel les véhicules électriques polluent davantage que leurs homologues à moteur à combustion interne est sans contredit le plus important. Bien que le PDG de Tesla, Elon Musk, et d’autres experts tels que Bloomberg NEF aient constamment tenté de démystifier ce sujet , le mythe demeure incroyablement persistant.
Une étude récente de Auke Hoekstra, expert en mobilité électrique, a conclu que les véhicules électriques ont en réalité le potentiel d'être beaucoup plus propres que prévu, d'autant plus que la fabrication de batteries et le réseau électrique se transforment rapidement. Alors que la fabrication de batteries atteint de nouveaux niveaux d’efficacité on constate de plus que l’énergie utilisée pour générer cette production se fait à partir de sources d’énergies renouvelables. Les conséquences de ces améliorations seront que les émissions de gaz à effet de serre des voitures électriques telles que la Tesla Model 3 verront une réduction spectaculaire d’émissions de CO2.
Les conclusions de Hoekstra et al sont en désaccord total avec les auteurs de l'étude, Christoph Buchal, Hans-Dieter Karl et Hans-Werner Sinn qui affirmaient que la Tesla Model 3 polluerait plus qu'une Mercedes-Benz C 220 jours à cause des émissions de gaz nécessaires pour la production des batteries de la voiture électrique. Selon Hoekstra, cette conclusion comporte plusieurs erreurs majeures. D'une part, des chercheurs tels que Buchal et al. ont tendance à surestimer les émissions produites lors du processus de fabrication des batteries. Hoekstra a noté qu'environ 65 kg d'émissions de gaz à effet de serre sont émis pour chaque kWh de batterie produit, ce qui inclut l' extraction et le raffinage des matières premières et la production des cellules de batterie elles-mêmes. L'étude de Buchal estime que le Model 3 émet entre 145 et 195 kg / kWh pour la production de ses batteries, ce qui ne tient pas compte des nouveaux produits chimiques que l’on utilise pour cette production ni des améliorations apportées au processus de fabrication des cellules. La durée de vie des batteries est également largement sous-estimée dans des études selon lesquelles les véhicules électriques pollueraient davantage, ou un peu moins que les voitures à essence. Dans le cas de Buchal, par exemple, les scientifiques ont estimé que les batteries du Model 3 ne dureraient que 150 000 km avant d'être remplacées. Il s'agit d'une erreur, car on estime que les batteries de la génération actuelle durent au moins 1 500 à 3 000 cycles avant de perdre 20% de leur capacité. Pour un véhicule comme un Tesla Model 3 à traction intégrale, dont l'autonomie est de 500 km, la voiture devrait parcourir environ 747 000 km pour un minimum de 1 500 cycles avant de devoir remplacer la batterie. Et même après cela, les piles sont recyclées et non mises au rancart, comme le note Elon Musk. L’erreur la plus notable parmi les critiques des véhicules électriques est peut-être que beaucoup ne tiennent pas compte du fait que l’électricité elle-même devient plus verte grâce à l’adoption de solutions d’énergie renouvelable. L’industrie du véhicule électrique est toujours alimentée dans certaines régions du monde à partir du charbon, mais ce ne sera pas toujours le cas. Si l’industrie du véhicule électrique était alimentée par des sources d'énergie renouvelables, Hoekstra estime que la valeur des émissions des VÉ chuterait par un facteur de 10 et ce calcul est basé sur la technologie actuelle qui elle aussi évolue rapidement. La lutte pour la forme de propulsion privilégiée du futur continuera à se faire entre les moteurs électriques et les moteurs à combustion interne. Cependant, il est essentiel de noter que le moteur à combustion interne est une technologie qui a probablement atteint son apogée. Les voitures électriques, par contre, débutent leur développement. L’Arrivée du Model 3 et l'avènement de véhicules comme le nouveau Tesla Roadster, le pick-up Rivian R1T ou même la Porsche Taycan pourraient finalement confirmer l’avènement de la nouvelle génération électrifié, source privilégiée de propulsion pour le futur. Teslarati
Contribution: André H. Martel
Le solaire peut contribuer à la recharge du véhicule et réduire la charge du réseau électrique pendant les périodes de pointe. Cela, signifie encore moins d'émissions de carbone pour le service public. Et dans le cadre de développement des systèmes de gestion de l'énergie, les voitures électriques elles-mêmes pourraient potentiellement permettre de stocker l’énergie et servir d’énergie de substitution
Compte tenu de l' acquisition par Tesla de SolarCity en 2016, on pourrait penser que le constructeur de voitures électriques contrôlerait maintenant ce marché.
Ce n’est malheureusement pas le cas, et un nouveau rapport du cabinet de conseil Wood Mackenzie amène des faits qui justifient cette situation. Au premier trimestre de 2019, Sunrun contrôle 11% du marché, Vivint Solar, 7,6% et Tesla (SolarCity) est en troisième place, avec 6,3%. C’est tout un changement par rapport à 2016, alors que Tesla occupait la première place avec plus de parts de marché que les deux autres joueurs combinés. Wood MacKenzie s'attend à ce que l'ensemble du marché américain de l'énergie solaire résidentielle ne croisse que de 3% d'ici la fin de l'année. En 2018, les ventes de Tesla ont chuté de 41%, malgré une croissance modeste sur l'ensemble du marché
Parts de marché de l'énergie solaire domestique au premier trimestre - juin 2019, Wood MacKenzie
SolarCity a atteint un sommet d'environ 33% du marché de l'énergie solaire résidentielle à la fin de 2015, résultat de programmes de crédit-bail agressifs et de partenariats, avec entre autres Home Depot.
Le marché de la maison solaire n'a pas connu de croissance importante au cours des dernières années. Le crédit d’impôt fédéral pour investissement dans l’énergie solaire résidentielle constitue un autre obstacle à l’horizon. Il disparaîtra en 2022. Wood MacKenzie affirme qu’il est évident que le marché lui-même se segmente. Au premier trimestre, les ventes totales d’énergie solaire de Tesla ont chuté de 36% par rapport au trimestre précédent et de 38% par rapport à leur niveau de l’année précédente. Tesla a réduit les prix de ses systèmes solaires à la fin de l’année dernière et a annoncé un nouveau repositionnement de ses offres en avril. La société a déclaré que sa production de stockage d’énergie en 2018 s’était limitée à l’approvisionnement en cellules, mais on ignore si cette décision était liée au fléchissement des ventes d’énergie solaire. Dans un communiqué adressé par Tesla à ses actionnaires, la société a indiqué que ses clients pouvaient désormais acheter des stockages d’énergie solaire et d’énergie sur son site Web. Il est clairement spécifié que l’ objectif était de permettre aux clients avec un dépôt initial de seulement 99$ USD, de se faire installer des récupérateurs d’énergie solaire sur leur toit. Tesla a acheté SolarCity en 2016, au coût de 2,6 milliards de dollars, sans compter les 3 milliards de dollars de dette de SolarCity qu'elle a dû assumer. L’objectif initial était également de vendre de l'énergie solaire dans ses magasins. On a plutôt concentré les efforts de la compagnie sur le développement des nouvelles berlines Model 3. Le fait que Tesla, ne semble plus vouloir jouer un rôle moteur dans la croissance de l'énergie solaire, pourrait confirmer l’hypothèse selon laquelle la croissance nationale à long terme continuera d'être menée par des acteurs locaux et régionaux moins importants et moins dépendants que les acteurs nationaux.
La pièce de résistance, le toit solaire tant attendu de Tesla, a rencontré des problèmes de fabrication et de coût. Mais lors du dernier rapport financier trimestriel de la société, le PDG Elon Musk a déclaré que la société croyait pouvoir bientôt offrir un toit solaire à un prix qui serait compétitif à un toit traditionnel. «C’est tout un problème technologique d’intégrer une cellule solaire à des tuiles et de conserver une belle apparence pour les 30 prochaines années», a-t-il déclaré.
Même avec une longue liste de produits dans le pipeline, comme le Semi, le Pickup, le Roadster, le Model Y et une autre plus petite voiture, il est probable que Tesla ne négligera pas un produit qui reste potentiellement lucratif et essentiel complétant un écosystème qui ne peut que profiter de cette énergie gratuite et renouvelable qu’est l’énergie solaire. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Tesla ajoute régulièrement de nouveaux jeux vidéo aux systèmes d’infotainment de ses véhicules, mais le dernier ajout de la société ne ressemblera à aucun de ses prédécesseurs.
Alors qu’utiliser un contrôleur pour jouer à « Cuphead » ou à d’anciens jeux Atari dans votre voiture était toujours sans doute considéré comme une nouveauté, le PDG de Tesla, Elon Musk, a annoncé son intention d’ajouter jeudi le jeu de course mobile 2018 «Beach Buggy Racing 2» et la nouveauté est que plutôt que d’utiliser une manette traditionnelle pour opérer leurs véhicules virtuels, les propriétaires de Tesla pourront utiliser le frein et le volant de leur voiture.
Musk a révélé cette annonce au journaliste de jeux vidéo Geoff Keighley et Todd Howard, directeur de Bethesda Game Studios, à l'Electronic Entertainment Expo à Los Angeles. « Si vous possédez un jeu vidéo de course automobile et que vous êtes assis devant un volant disponible pour diriger la course, pourquoi ne pas en profiter? » a-t-il déclaré après avoir montré des images d'un conducteur jouant le jeu dans sa voiture. Par contre on ne sait pas encore quand ce système sera disponible dans les Model Tesla. Mais ce que nous savons, c’est que la pédale d’accélération ne sera pas intégrée au jeu, ce qui devrait garantir que le jeu ne prenne pas une tournure dangereuse. "Par contre, la pédale du frein et le volant seront utilisés", a déclaré Musk. Futurism.com
Contribution: André H. Martel
Plus le monde se dirige vers un futur exempt de carbone, plus d'avancées technologiques facilitent la transition vers les combustibles fossiles. Les transports et la production d'énergie sont deux secteurs qui ont désespérément besoin de réduire leurs émissions, et l'évolution des véhicules électriques et du stockage de batteries transforme rapidement les deux marchés.
Le lithium, parfois appelé " le pétrole blanc", est un élément clé du stockage et, ces dernières années, la demande a explosé. Cette semaine, les organisateurs se réunissent au Chili, le pays disposant des plus grandes réserves de lithium au monde, à la 11ème Conférence "Lithium Supply & Markets" pour débattre des dernières avancées de l’industrie.
Des stocks de carbonate de lithium et de sous-produits salins se trouvent à proximité d’une station d’épuration près d’un lac de saumure dans une mine de lithium Sociedad Química et Minera de Chile dans le désert d’Atacama, au Chili. Près des trois quarts des matières premières de lithium dans le monde proviennent de mines australiennes ou de lacs saumâtres du Chili, ce qui leur donne un avantage considérable auprès des clients qui se démènent pour acquérir des stocks. Les nations minières espèrent avoir des usines de raffinage et de fabrication qui pourraient aider à relancer les industries technologiques nationales. © 2019 BLOOMBERG FINANCE LP
Les batteries à grande échelle en tant qu'option de stockage d'énergie renouvelable sur les principaux réseaux électriques ont pris de l'importance après qu'Elon Musk ait accepté le défi d'améliorer le réseau énergétique de l'Australie du Sud dans un délai de cent jours. Il n'a fallu que soixante-trois jours à Tesla pour construire une batterie lithium-ion de 100 MW, la plus grande au monde, capable de devenir la source d'énergie de secours de l'État en moins d'une seconde. Utilisant principalement les énergies renouvelables comme source d'énergie, la batterie a contribué à améliorer la viabilité des énergies renouvelables en Australie-Méridionale, en atténuant les problèmes d'intermittence de l'approvisionnement.
Cette méga batterie permet de stabiliser le réseau énergétique en cas de fermeture inopinée de centrales au charbon ou éoliennes. En décembre 2017, une importante génératrice alimentée au charbon dans l'État voisin de New South Wales a cessé ses opérations, privant le réseau de plus de 689 MW de capacité, cependant ces mégas batteries ont démarré en une seconde, évitant le blackout . Le système de stockage a également réduit les coûts énergétiques pour les consommateurs australiens du sud. En achetant et en vendant de l'électricité en période de fluctuation de la demande, la batterie Tesla génère des revenus qui ont rapporté près de 1,4 million de dollars australiens (1 275 000 dollars CAD) après cinq jours d’opérations . En raison de sa flexibilité et de son amélioration par rapport aux options de stockage d'énergie actuelles, il a forcé de nombreuses entreprises de services publics à envisager l’utilisation future des batteries à grande échelle. Cependant, certaines questions en suspens menacent de limiter la croissance des piles au lithium. L’utilisation croissante des batteries au lithium pour stocker l’énergie a mis au jour l’un des aspects les plus salissants de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Pour manufacturer ces batteries, il est nécessaire de disposer d'une gamme de métaux de terres rares nécessitant une extraction minière lourde et une fabrication produisant des émissions de CO2 importantes. En outre, les composants principaux tels que le lithium, le nickel et le cobalt existent en une quantité limitée qui ne pourra probablement pas satisfaire aux demandes actuelles et futures pour des unités de batteries. Alors, quelles options sont disponibles pour aider à répondre aux besoins actuels et futurs, et comment peut-on réduire la pollution dans le processus?
Un avion biplace électrique Avinor AS se trouve sur le tarmac en prévision de son vol inaugural à l'aéroport d'Oslo, en Norvège. L’industrie aéronautique norvégienne se prépare maintenant à passer à l’électricité avec des batteries au lithium. © 2018 BLOOMBERG FINANCE LP
Des études portant sur la durabilité des véhicules électriques indiquent que, compte tenu de la forte demande de véhicules électriques neufs, le secteur de l’automobile bénéficiera d’économies d’échelle et que plus on construira de voitures, plus le processus de fabrication se raffinera et deviendra moins polluant. Considérant que de plus en plus de batteries sont manufacturées pour ces véhicules électriques, cela devrait créer une industrie lucrative de recyclage, réduisant ainsi le besoin d'activités minières additonnelles.
D'ici 2025, la demande de lithium devrait augmenter pour atteindre environ 1,3 million de tonnes métriques de LCE (équivalent carbonate de lithium), soit cinq fois plus qu’aujourd'hui. Par exemple, le groupe Volkswagen envisage de lancer plus de 70 modèles de voitures électriques dans les 10 prochaines années, suivis par de nombreux autres constructeurs automobiles. Afin d'accroître l'offre de lithium pour répondre à l'essor de la demande en véhicules électriques, des sociétés telles que « Energy Exploration Technologies » (Energy X) travaillent à développer des technologies d'extraction directe révolutionnaires qui, espèrent-elles, permettront d'accroître les capacités de production des réserves de saumure existantes et des solutions auparavant non viables. Les nouveaux outils d’extraction de la société réduisent considérablement le prix de la production de lithium en optimisant le processus d'extraction et en augmentant les rendements. Les difficultés de l'industrie minière ont lourdement pesé sur le développement rapide des batteries. L'extraction de terres rares et de métaux lourds émet de grandes quantités de CO2 tout en ayant un impact notable sur l'environnement. La demande croissante de batteries pourrait conduire à la création de nouvelles mines de lithium en dehors des opérations actuelles en Australie, au Chili, en Chine et en Argentine.
Les visiteurs inspectent une piscine de saumure dans une mine de lithium de la Sociedad Química et Minera de Chile (SQM) sur la saline d'Atacama dans le désert d'Atacama, au Chili, le mercredi 29 mai 2019. Près des trois quarts des matières premières de lithium du monde proviennent de mines en Australie ou des lacs saumâtres au Chili, ce qui leur donne un avantage considérable auprès des clients qui se démènent pour sécuriser des approvisionnements. Les nations minières espèrent avoir des usines de raffinage et de fabrication qui pourraient aider à relancer les industries technologiques nationales. Photographe: Cristobal Olivares / Bloomberg © 2019 BLOOMBERG FINANCE LP
Le recours à des sociétés minières responsables a également été recommandé comme un moyen de promouvoir des normes plus sûres qui réduiront les effets nocifs sur l'environnement et garantiront le respect de la législation du travail. Bien que ce ne soit pas une solution parfaite, il existe de nombreux moyens d’atténuer et de réduire l’impact des batteries destinées aux véhicules électriques.
Si la batterie Tesla en Australie-Méridionale et l’efficacité des véhicules électriques actuels continuent d’évoluer dans ce sens, les batteries au lithium joueront un rôle très important dans la création d’un monde exempt de carbone. Une étude récente montre que les États-Unis pourraient atteindre 80% de leurs besoins en énergie grâce aux énergies renouvelables, Cependant, nous devrons rapidement résoudre le problème d’infrastructures pour stocker l’électricité produite et le coût associé à sa mise en place qui devrait représenter un investissement d'environ 2 500 milliards de dollars. De nombreuses entreprises en démarrage et plusieurs investisseurs majeurs cherchent également à développer une technologie innovante en matière de stockage de batteries susceptible de remplacer ou d’améliorer les batteries lithium-ion ou de trouver le moyen de les rendre plus efficaces et moins coûteuses. L'un de ces programmes, « Breakthrough Energy Ventures », financé par plusieurs milliardaires, dont Bill Gates, Jeff Bezos et Richard Branson, a comme objectif de trouver des solutions pour un avenir sans carbone grâce à des investissements de plus d'un milliard de dollars. Le système de batteries sud-australien offre une nouvelle voie pour le stockage de batteries à grande échelle: un programme de remplacement progressif. Un tel programme utiliserait des sources d'énergie à faibles ou sans émissions de carbone, telles que le nucléaire, le gaz naturel l'énergie éolienne et l'énergie hydroélectrique, pour remplacer les besoins en énergie de base des combustibles fossiles. Le stockage de l'énergie fait clairement partie intégrante de notre avenir à faible émission de carbone et de nouvelles techniques seront nécessaires pour optimiser l'utilisation de nos ressources limitées en lithium. Forbes
Contribution: André H. Martel
La camionnette Tesla dont le prix serait inférieur à 50 000 $ USD rendrait le Pick up Ram dérisoire3/6/2019
Le prix cible de départ est encore plus bas que prévu initialement. C'est un vrai choc. En fait, c'est un peu difficile à croire.
Selon le directeur général de Tesla , Elon Musk, le prix cible de la prochaine camionnette Tesla sera inférieur à 50 000 $ USD. Cela semble impossible étant donné que les autres produits Tesla, à l'exception du Model 3, sont proposés à un prix beaucoup plus élevé. Cependant, Musk a déclaré ceci dans un podcast récent de: Ride The Lightning : «Vous devriez pouvoir acheter un très bon camion pour 49 000 $ USD ou moins.»
Musk a ajouté que les capacités du camion Tesla seront inégalées, bien que son apparence puisse paraître un peu surprenante pour un acheteur de camion typique. Si ce prix s'avère être vrai, alors effectivement, le camion Tesla battra le Rivian R1T et les camions électriques de Ford et tous les autres compétiteurs. Dans le passé, Musk a commenté les capacités du Pick up Ram, affirmant que ce serait plus ou moins semblable à un jouet par rapport au Pick up Tesla . Il devrait permettre une autonomie d’un peu plus de 800 km. Le dévoilement est prévu plus tard cette année . En version haut de gamme, son autonomie devrait varier entre 640 et 800 km , voire davantage. Comme on pourrait le penser, ce sera une traction intégrale avec un moteur à chaque essieu. Musk a également noté que la suspension s'ajusterait de manière dynamique en fonction de sa charge. Musk a aussi déjà tweeté qu'il pourrait remorquer jusqu’à 136 000 kg.
En ce qui concerne son apparence, on a pu apercevoir plusieurs versions d’un Pick up Tesla au cours des deux dernières années, mais nous n'avons pas encore vu le véhicule pour avoir vraiment une idée de ce qu’il sera réellement, bien que Musk ait répété qu’il serait inspiré de la science-fiction.
INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Le volume des ventes mondiales de voitures électriques représente à peine un point de pourcentage ou deux du total des ventes annuelles de toutes les voitures, mais elles retiennent toute l'attention de nos jours. Une partie de cette flambée d’attention est liée au flamboyant Elon Musk de Tesla, responsable du développement d’étonnantes voitures.
Cela fait une décennie maintenant que Musk et son groupe d’ingénieurs ont transformé avec peu d’outils et quelques rubans adhésifs une Lotus en un premier Model Tesla. On doit reconnaitre que dix ans plus tard, Musk et sa compagnie dont la valeur est estimée à 200 milliards $, l’une des quatre ou cinq entreprises qu’il gère simultanément est toujours le leader du marché, le meilleur concepteur et le plus gros vendeur de véhicules électriques dans le monde.
Quelqu'un peut-il construire un meilleur véhicule électrique (VÉ) que Tesla? Le concepteur des meilleurs aspirateurs disponibles sur le marché pense qu'il le peut!
Le milliardaire britannique James Dyson, est à peu près aussi éloigné que possible de l’image que représente Elon Musk. En 2017, Dyson a choqué l’industrie automobile en annonçant qu'il allait investir plus de 3 milliards de dollars dans la création d'une voiture électrique et a récemment publié des demandes de brevet qui pourraient nous permettre de comprendre ce que sera le futur véhicule de Dyson.
Selon la demande de brevet de Dyson, sa voiture électrique aurait une forme élancée qui n'est pas sans rappeler le Model Y Tesla et comporterait trois rangées de sièges. IMAGE: BREVETSCOPE
Comme Elon Musk, Dyson est un ingénieur accompli. Si vous utilisez toujours un aspirateur traditionnel, il est temps d’acheter une Dyson. C’est cher, mais les bonnes choses dans la vie le sont généralement. Mais un produit Dyson présente un superbe design, un look différent et fonctionne mieux que la concurrence. Pourquoi est-ce si bon? Parce que Sir James Dyson est particulier, pointilleux et précis. Dyson est une société privée, donc personne ne peut lui dire quoi faire pour calmer les grincements des investisseurs. Au lieu de cela, Dyson et son équipe d'ingénieurs font ce que les sociétés, privées ou publiques, devraient toujours faire: Raffiner, améliorer, innover. C’est la constante amélioration que Dyson apporte à ses produits, le je-ne-sais-quoi qui incite les clients à acheter les produits Dyson. Ce soucis de l’amélioration augure bien pour la conception des futures voitures. Mais contrairement à Elon Musk, James Dyson n’est pas un chef de projet impulsif. Dyson âgé de 71 ans, a fait le tour du pâté de maisons à plusieurs reprises. Il a construit Dyson Ltd. à la dure, avec beaucoup de travail acharné (selon Wikipedia il aurait réalisé plus de 5 000 prototypes avant d’être satisfait du produit) et tout cela sans aucune aide gouvernementale ou de quiconque à l'exception de son épouse qui est enseignante. Comparé à Elon Musk, il symbolise plutôt la tortue qui court contre un lièvre. Mais il devra s’activer s’il veut créer un impact dans ce nouvel environnement et il semble prêt à bouger. Dyson est obsédé par les moteurs et les batteries. Les aspirateurs à piles de Dyson fonctionnent parce qu’il a perfectionné il y a plusieurs années la séparation cyclonique, mais récemment, il s’est concentré à améliorer le fonctionnement de sa technologie, plus spécialement ce qui concerne les moteurs électriques. Les moteurs des aspirateurs Dyson tournent à 125 000 tour / min et ils fonctionnent avec des piles logées dans un petit boîtier que vous utilisez comme un sabre laser. C'est impressionnant. Est-ce que cela pourrait fonctionner dans une voiture électrique? Maintenant, imaginons le tout à plus grande échelle. La technologie, le savoir-faire, les méthodes et les moyens sont déjà là. Dyson a acheté une ancienne base de la RAF en Grande-Bretagne et l'a reconvertie en une installation de R & D pour son projet de voitures électriques. Une usine pour manufacturer les voitures est en construction à Singapour. Dyson a déclaré que les voitures devraient entrer en production en 2020, dans sept mois seulement. Est-ce possible? Tesla est réputé pour ne pas avoir toujours tenu ses promesses. Même si construire des voitures n’est pas la même chose que de construire des aspirateurs, il ne serait pas étonnant que les premiers échantillons sortent des lignes à Singapour au cours des 19 prochains mois, Le plus gros obstacle pour Dyson sera peut-être les batteries. Alors que la société continue d’améliorer les performances et les durées d’exploitation des batteries de ses produits et en tant que fabricant de batteries de premier plan, Dyson s’intéresse également au graal de la technologie des batteries: la batterie à semi-conducteurs. Dyson a investi des millions de dollars dans la startup de batteries Sakti3, dirigée par Ann Marie Sastry . De toute évidence, il n'est pas seul dans cette quête. Mais si Dyson pouvait y arriver en premier, cela serait peut-être ce qui catapulterait Dyson au-dessus de Tesla et de tous les autres. Le fait de breveter une technologie de batterie solide et évolutive, puis de la vendre pour des milliards à des concurrents modifie le jeu non seulement pour les voitures, mais également pour les batteries que le monde utilisera de plus en plus à mesure qu’il se détache du pétrole. Et une entreprise d'ingénieurs qui fabrique des aspirateurs et d'autres produits toujours plus performants alimentés par des batteries pourrait très bien devenir le meilleur incubateur possible pour cette technologie en pleine mutation. Dyson a l'argent. Avec une valeur nette comprise entre 6 et 12 milliards de dollars selon la méthode de comptabilisation, Dyson a les moyens pour financer la R & D, les usines, les aspects juridiques, la robotisation et peut, si nécessaire, faire appel au crédit. Tout le monde aime suivre les états d'âme d'Elon Musk sauf peut-être ses actionnaires, alors que la société oscille entre profit et perte, et que le fondateur oscille entre épisodes de grande lucidité et de folie apparente. Idéal pour les médias, pas si bon pour le moral, le cours des actions ou les calendriers de production. Mais les ambitions de Dyson sont clairement un peu plus compactes et ennuyeuses. Axé sur le produit, orienté ingénierie, éprouvé et rentable, Dyson apporte l’avantage commercial à l’activité de démarrage d’une voiture électrique. Bien sûr, jusqu'à présent, il ne fabriquait que des aspirateurs, des sèche-mains, des sèche-cheveux et des appareils qui chauffent, refroidissent et purifient l'air de votre appartement. Ce qu'il ne produit pas encore, ce sont des voitures, et les voitures sont difficiles à produire, assujettis à la règlementation, la bureaucratie, la politique et la fidélité à la marque. Des erreurs seront commises. Des problèmes vont surgir. Les retards sont prévisibles. Mais avec un bon timonier et quelques avancées majeures en termes de technologie et peut-être un heureux timing ces éléments pourraient faire la différence entre demeurer dans l'ombre de Tesla ou prendre le leadership dans l'une des plus importantes courses technologiques actuelle. La passion est-elle la clé du progrès ou la discipline est-elle le vrai chemin vers l’avenir de la voiture électrique? Dans la fable de Lafontaine, le lièvre n’a pas remporté la course contre la tortue. Mais dans notre univers, qqui sera le gagnant? Forbes
Contribution: André H. Martel
Ayant pour objectif de construire 22 millions de nouvelles voitures électriques sur 70 modèles d'ici 2030, Volkswagen est inquiet face aux approvisionnements en batteries.
Alors que de plus en plus de constructeurs automobiles planifient de construire de nombreuses voitures électriques, il semblerait que l’on ne réussisse pas à produire les batteries nécessaires pour alimenter toutes ces voitures, ce qui entraîne une pénurie de batteries, une concurrence accrue, des ventes limitées de certains modèles de véhicules électriques et potentiellement une hausse des prix.
Bloomberg rapporte que le projet d’acquisition de batteries pour une valeur de 56 milliards $ pour tous les nouveaux modèles électriques de VW sont maintenant à risque maintenant que Samsung veut réduire son contrat d'approvisionnement avec le constructeur automobile à cause d’une mésentente sur le calendrier de livraison .
Samsung devait fournir des batteries pour 200 000 VW électriques ou plus, basé sur l’hypothèse selon Bloomberg qu’il était question de batteries de 100 kilowattheures qui devaient être légèrement supérieures à celles de l’Audi e-tron qui viennent d’être commercialisées, et de la taille des batteries les plus performantes de Tesla. Étant donné que de nombreux nouveaux véhicules VW utiliseront des batteries plus petites de 48 kWh, le changement est susceptible d’impliquer beaucoup plus de voitures.
VW avait confirmé que Samsung serait son fournisseur pour ses modèles électriques qu’elle envisageait de construire en Europe, avec LG Chem, qui fournit des batteries pour l’Audi E-tron Quattro, et SK Innovation et pour d’autres marchés, elle collaborerait avec le groupe CATL (Contemporary Amperex Technology Co. Limited, une entreprise technologique chinoise). Les pénuries de batteries et les conflits entre VW et LG Chem ont eu une incidence sur la production d'e-tron dans l'usine d'Audi en Belgique et persistent depuis l'automne dernier. Elon Musk, président-directeur général de Tesla, a également déclaré que les restrictions d'approvisionnement en batteries de son partenaire Panasonic constituaient une contrainte pour la production de son Model 3. Un rapport publié en avril par Benchmark Minerals indiquait que les réserves de piles au lithium pourraient augmenter de 50% par an d’ici à 2023, ce qui pourrait améliorer la situation dans la mesure où il y aura disponibilité de matériaux. L’année dernière, l’administration Trump a classé le lithium, le cobalt et d’autres matériaux pour les batteries de voitures électriques parmi les minéraux essentiels que les États-Unis ont besoin de développer sur leur territoire et pour lesquels ils espèrent accélérer les permis d’extraction. Après la Audi E-tron haut de gamme de VW, la prochaine voiture électrique de VW devrait être la ID 3, qui devrait être commercialisée à la fin de cette année. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Tesla a potentiellement suffisamment d’argent pour survivre encore 10 mois, a déclaré jeudi Elon Musk, PDG de la société, dans un courrier électronique.
Musk a déclaré aux employés qu'il scruterait désormais toutes les dépenses, incluant les pièces, le salaire, les frais de déplacement, le loyer, ainsi que tous les paiements des fournisseurs.
Ces vérifications pourraient encore accroître la pression sur les employés de la société. Tesla a subi deux séries de licenciements, une réduction de 9% en juin dernier et de 7% en janvier. Malgré cela, il a collecté plus d’argent que prévu sur le marché boursier ce mois-ci et a également vendu 2 milliards de dollars additionnels de crédits d’émission de CO2 à Fiat Chrysler Automobiles le mois dernier. La prévision pour les 10 prochains mois de Musk est basée sur le premier trimestre financièrement désastreux de la société, qui affichait une perte de 702 millions de dollars avec un peu moins de 2,2 milliards de dollars en liquidités, tout en produisant près de 63 000 Model 3 (4 844 voitures par semaine). La compagnie blâme les retards de livraison de son Model 3 en Europe et en Chine comme étant une des causes de ces problèmes. Toute la production du Model 3 en janvier et en février était destinée aux marchés d'outre-mer. Les délais de livraisons du premier trimestre avaient cependant été précédés par deux premiers trimestres rentables consécutifs, qui avaient augmenté la production du Model 3 tout au long de l’automne. Le Model 3 a rapporté 312 millions de dollars au troisième trimestre et 414 millions de dollars au quatrième trimestre. Dans le cadre d’une décision qui rappelle celle de l’année dernière, alors que la société tentait d’accroître la production du Model 3, M. Musk a demandé à son équipe des finances de passer au crible toutes les dépenses dans le monde. En avril dernier, Musk a rompu les ententes avec tous les fournisseurs et a exigé la renégociation et le renouvellement de leurs contrats. Suite à des informations indiquant que près de 15% de la production de batteries produites en coentreprise à la Gigafactory, située au Nevada, était inutilisable, Tesla a également confirmé que les approvisionnements en batteries retardaient la production du Model 3, confirmant que la compagnie devait continuer à investir dans l'amélioration de l'efficacité de sa Gigafactory. Tesla n’a toujours pas commenté sur l'impact concernant ses produits en développement. Le Model Y, le Roadster de deuxième génération et le Semi devraient sortir d'ici la fin de l'année prochaine, et la nouvelle camionnette devrait suivre peu après. À suivre. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
Vendredi, Tesla a augmenté son offre à 3,1 millions d’actions et a déclaré que son PDG, Elon Musk, ferait plus que doubler son achat initial, passant de 10 millions à 25 millions de dollars.
Les investisseurs ont tout d’abord bien accueilli la nouvelle, bien que l’action se négociait à la baisse avant l’ouverture vendredi.
Tesla a annoncé jeudi que la société proposerait 650 millions de dollars d'actions et 1,35 milliard de dollars d'obligations afin de renforcer les coffres du constructeur après les résultats décevants du premier trimestre. Le PDG Elon Musk a déclaré qu'il achèterait personnellement 10 millions de dollars des actions de la société afin de renforcer la confiance des investisseurs dans le constructeur automobile en perte de vitesse. Suite à cette annonce les actions de Tesla ont fait un bond de près de 5% jeudi matin, même si les actions de la société se sont récemment négociées à leur plus bas niveau au cours des 2 dernières années. La société avait annoncé la semaine dernière disposer de 2,2 milliards de dollars de liquidités et laissé entendre que le constructeur considérait augmenter sa capitalisation, bien que M. Musk ait déclaré l'année dernière qu'il disposait de suffisamment de liquidités pour supporter les remboursements d'obligations convertibles et le coût de construction des voitures. Les difficultés rencontrées pour livrer des voitures en Chine et en Europe et le ralentissement de la demande de voitures de luxe ont particulièrement touché Tesla au premier trimestre de 2019. La société a annoncé des pertes par action à peu près le double prévues par les analystes et l’entreprise a subi des pertes de 700 millions entre janvier et avril cette année. Tesla espère que la vente devrait générer des réserves de 2,3 milliards de dollars alors que la société vendra environ 2,7 millions d'actions. Tesla a déclaré prévoir des dépenses de 2 à 2,5 milliards de dollars cette année et de 3 milliards de dollars USD annuellement pour les deux prochains exercices financiers. L'argent devrait permettre de financer la construction de l'usine à Shanghai, la production du multi segment Model Y et le développement de ses futures camionnettes et semi-remorques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Tesla s'inquiète d’une possible pénurie mondiale de minéraux utilisés dans la fabrication de batteries pour voitures électriques, telles que le nickel, le cuivre et le lithium.
La révolution électrique dans l'industrie automobile augmente la demande de batteries à un rythme incroyable, ce qui accroît la demande de certains minéraux spécifiques utilisés dans la production de cellules de batteries Li-ion.
Il est difficile de comprendre l'ampleur de l'impact des véhicules électriques sur le marché des batteries. Par exemple, Tesla est devenu le plus gros consommateur de batteries au monde quelques années seulement suite à sa production en série de ses véhicules électriques. Sarah Maryssael, responsable mondiale des approvisionnements en métaux pour batteries de Tesla, a déclaré à Washington, que le constructeur s'inquiétait pour certains de ces minéraux, selon des sources de Reuters présentes à l'évènement. En effet, Sarah Maryssael, a déclaré lors d’une conférence incluant des compagnies minières, des régulateurs et des législateurs que le constructeur automobile prévoyait une pénurie de minéraux clés pour véhicules électriques dans un proche avenir, toujours selon ces sources." Ces commentaires étaient spécifiques à l'industrie et faisaient référence aux défis d'approvisionnement à long terme pouvant survenir en ce qui concerne ces métaux. De nombreuses entreprises s'inquiètent des approvisionnements du cobalt, qui n'est pas encore exploité à grande échelle. Tesla utilise en moyenne moins de cobalt dans ses batteries que le reste de l'industrie donc, Tesla est plus préoccupé par le nickel même s’il est plus largement exploité dans le monde. «Maryssael a ajouté que Tesla continuerait de se concentrer davantage sur le nickel, dans le cadre du plan du chef de la direction, Elon Musk, c’est-à-dire d'utiliser moins de cobalt dans les cathodes de batterie. Le cobalt est principalement extrait en République démocratique du Congo et certaines techniques d'extraction, en particulier celles faisant appel au travail des enfants, ont rendu son utilisation profondément impopulaire, en particulier avec Musk. ” La direction de Tesla a également déclaré que le constructeur automobile voyait un énorme potentiel dans les mines en Australie ou aux États-Unis. Lors de la conférence de presse, un sénateur américain a dévoilé un nouveau projet de loi visant à faciliter l’exploitation minière de minéraux pour véhicules électriques . Selon Electrek : La chaîne d'approvisionnement en batteries est un élément essentiel de la révolution électrique et les constructeurs automobiles qui souhaitent réaliser une production de masse, comme Tesla, doivent être impliqués à chaque niveau de production. Tesla en est bien conscient et s’ est directement impliqué dans le secteur minier depuis qu'il s'est lancé avec Panasonic dans le projet Gigafactory 1. La société fait rarement des commentaires sur les problèmes d'approvisionnement au niveau des minéraux et, lorsqu'elle l'a fait par le passé, elle souhaitait principalement dissiper les inquiétudes. Cela tient en partie au fait que le cobalt a été la principale préoccupation de nombreux constructeurs automobiles alors que l’utilisation du cobalt dans la composition chimique de ses batteries est plus limitée chez Tesla. Le nickel et le cuivre sont les minéraux les plus utilisés dans ses batteries, et ce sont également les minerais plus exploités. Il est intéressant de noter que les entreprises envisagent maintenant une éventuelle pénurie de minerais. C'est une indication que la croissance de l'industrie devrait exploser au cours des prochaines années avec la venue d’autant de véhicules électriques grand public sur le marché . Que de bons problèmes, car ils indiquent que nous allons dans la bonne direction et que les difficultés envisagées seront faciles à résoudre. Ils nécessiteront cependant de gros investissements. electrek
Contribution: André H. Martel
Les experts affirment qu'il faudra des années avant qu'un système soit prêt à être déployé.
SAN FRANCISCO - Tesla Inc a dévoilé lundi des détails techniques sur la puce informatique au centre de sa stratégie de conduite autonome alors que le président-directeur général Elon Musk tentait de démontrer que l'investissement massif dans le secteur porterait ses fruits.
Les constructeurs automobiles mondiaux, les grandes entreprises technologiques et un ensemble de startups développent la conduite autonome, y compris Waymo d'Alphabet Inc et Uber Technologies Inc, mais les experts affirment qu'il faudra des années avant que les systèmes soient prêts à être déployés. Musk avait précédemment prévu que d'ici 2018, les voitures iraient de chez vous au travail sans que vous ne touchiez à rien. Les modèles de Tesla nécessitent toujours une intervention humaine et ne sont toujours pas considérés comme des véhicules à conduite autonome, conformément aux normes requises. Le responsable du programme AutoPilot, Pete Bannon, a fourni une description très technique de sa nouvelle puce pour conduite autonome, développée par Tesla depuis 2016. Musk a déclaré que Tesla avait conçu la meilleure puce pour conduite autonome au monde, en dépit de l’improbabilité qu’une nouvelle entreprise dans ce domaine réussisse cet exploit. «Toutes les voitures produites actuellement ont cet ordinateur», a déclaré Musk. «Toutes les voitures Tesla produites actuellement disposent de tout le nécessaire pour une conduite autonome. Tout ce que vous avez à faire est d’actualiser le logiciel. » Malheureusement des véhicules de Tesla ont été impliqués dans quelques d’accidents, dont certains mortels, impliquant l'utilisation du système AutoPilot. Le système est doté d'une direction et d'un régulateur de vitesse automatiques, mais requiert l'attention du conducteur. Des groupes de sécurité ont reproché à Tesla son manque de clarté quant à la nécessité d'une conduite attentive. La société vend également une option de conduite autonome complète pour 5 000 dollars supplémentaires, définie sur le site Web de Tesla comme une option de conduite automatique sur autoroute qui permet des changements de voies automatiques et qui offre la possibilité d'effectuer un stationnement automatique et permet d'appeler une voiture garée grâce à son téléphone cellulaire. Suivra en 2019 la possibilité de reconnaitre les feux de circulation et les panneaux d'arrêt, ainsi que la conduite automatique dans les rues de la ville. Toutefois, l'utilisation par Tesla du concept de conduite autonome suscite encore des critiques, car l'option n'a pas encore atteint le niveau 4 ou totalement autonome par rapport aux normes de l'industrie, dans laquelle la voiture peut gérer tous les aspects de la conduite sans l’intervention d’un humain. Tesla affirme que ses voitures disposent du matériel nécessaire pour conduire de manière autonome dans la plupart des circonstances. Musk a déclaré en février qu'il était certain que ses véhicules seraient en mesure de se conduire de manière autonome en 2019, bien que les conducteurs doivent rester vigilants jusqu'à ce que la fiabilité du système soit optimisée. Tesla annoncera ses résultats financiers pour le premier trimestre aujourd’hui. C'est également la date limite à laquelle Musk et la US Securities and Exchange Commission sont supposés régler leur différend concernant l'utilisation de Twitter par Musk. Financial Post
Contribution: André H. Martel
Au cours du premier trimestre de l’année, Tesla a enregistré une perte du chiffre d’affaires bien supérieure aux prévisions, bien en dessous des attentes des analystes: des problèmes de livraison logistiques en Europe, des problèmes d’importation à Shanghai et à Beijing pour finalement connaitre des livraisons massives en Europe et en Chine au cours des 10 derniers jours du trimestre. Malgré tout, Musk a fourni les grandes lignes d’un programme d’assurance qui sera lancé dans environ un mois et sera basé sur le comportement du conducteur
Alors que les experts financiers se penchaient sur les chiffres, Elon Musk, président-directeur général de Tesla, a plutôt orienté la discussion vers un ensemble de données qui pourraient être récupérés à partir de ses véhicules et de son système de pilotage automatique, permettant ainsi à la société d'offrir un programme d’assurance.
Musk a fourni les grandes lignes de ce programme qui sera lancé dans environ un mois et sera basé sur le comportement du conducteur, permettant ainsi aux propriétaires de Tesla de réaliser des économies. «Ce sera beaucoup plus convaincant que tout ce qui est offert ailleurs», a déclaré Musk. Un tel programme n'est pas une surprise totale. Certains analystes s’attendaient à ce qu’une option d’assurance soit mise en place parallèlement au crédit - bail, que Tesla a commencé à proposer plus tôt ce mois-ci. Tesla avait également eu des différends notoires avec des assureurs, par exemple en 2017, lorsque l’AAA avait augmenté les primes des Model S et X de 30% en raison de ce qu'elle considérait comme un taux de sinistres anormalement élevé.
Tesla communique déjà des informations plus détaillées sur ses véhicules aux sociétés d’assurance afin de les aider à réduire les taux, a déclaré Musk. «Et bien entendu, lorsque nous lancerons notre propre produit d’assurance le mois prochain, ces informations seront utilisées pour établir les tarifs de l’assurance», a-t-il déclaré , « une opportunité pour notre entreprises puisque nous avons déjà une grande connaissance du profil de risque des clients. »
Un tel programme pourrait s'avérer utile, voire essentiel, pour le futur programme de conduite autonome de Tesla, tel que décrit plus tôt cette semaine, afin de permettre aux propriétaires d'utiliser leur véhicule dans le cadre du service d’auto partage de Tesla, leur permettant de générer des revenus sans qu’ils ne soient présents. «Nous pensons que nous aurons le taxi autonome le plus rentable du marché», a déclaré Musk aujourd’hui. L'établissement d'un modèle commercial pour un tel projet sera une toute nouvelle aventure, incluant la recherche d'une assurance. Quand la société aura développé notre programme d’assurance pour les conducteurs, elle sera peut-être également prête à assurer les véhicules sans conducteurs et à rentabiliser ce projet le moment venu. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Tesla Inc. (NASDAQ: TSLA) a annoncé une baisse de prix de plusieurs de ses modèles de voitures électriques afin de reprendre du poil de la bête après une forte baisse des ventes.
Le constructeur automobile réintroduit des versions moins chères de ses Model S et X qui offraient tous les deux une autonomie plus courte, a déclaré la direction de Tesla dans une déclaration écrite publiée aux médias. Les nouveaux trains d'entrainement, des variantes plus couteuses, inclus dans ces véhicules, permettent aux acheteurs d'obtenir une plus grande autonomie pour chaque dollar investi en recharge.
Les nouveaux produits sont mis sur le marché alors que le chef de la direction, Elon Musk, a du mal à accroitre les ventes de ses modèles Tesla et à en faire la commercialisation dans le monde entier. Les livraisons ont fortement chuté de plus de 30,000 voitures au premier trimestre de l’année, comparativement à la période précédente. Plusieurs pays, dont les États-Unis, ont malheureusement supprimé les incitatifs fiscaux offerts pour l'acquisition des véhicules électriques. Les actions de Tesla ont chuté de 10% depuis le 3 avril, au moment où le constructeur annonçait une baisse des livraisons pour le premier trimestre. Les bénéfices attendus du premier trimestre de Tesla sont passés d'un bénéfice avant impôts de 217 millions USD à une perte de 232 millions USD après que la société ait annoncé une baisse de 11% de sa production par rapport au quatrième trimestre 2018, incluant notamment une baisse de 40% des ventes de ses Model S et X ses modèles les plus rentables. Bay Street. ca
Contribution: André H. Martel
Lors d'une présentation aux investisseurs lundi, le PDG de Tesla, Elon Musk, a présenté ses plans visant essentiellement à faire passer la société d'un constructeur automobile traditionnel à un opérateur de robot-taxis autonomes.
Musk a réitéré une déclaration qu'il avait faite en janvier, affirmant que toutes les voitures Tesla construites depuis le mois dernier disposeraient de la fonctionnalité "entièrement autonome" au deuxième trimestre de l'année prochaine. Il a déclaré que la société avait commencé à construire toutes les voitures avec la nouvelle puce « Full Self-Driving » depuis février sur les modèles S et X et sur tous les Model 3 à partir de mars.
Le PDG a présenté Tesla comme un tout nouveau type de société automobile et son concept Full Self Driving comme son application révolutionnaire. Il a reconnu qu’il devra obtenir l’autorisation légale pour permettre une autonomie totale aux conducteurs qui désirent se désengager ou s'endormir et que les voitures puissent éventuellement être construites sans volant ou pédales, mais se dit convaincu, que la société disposera d'au moins certaines de ces voitures qui opèreront dès l'année prochaine dans certains secteurs. Lorsque Tesla a annoncé la location du Model 3 début avril, Musk a précisé que les locataires n'auraient plus la possibilité de conserver les voitures à la fin du bail, mais devaient plutôt les retourner à Tesla. Musk prévoit utiliser ces voitures pour alimenter le réseau de robot-taxis du réseau Tesla. Il a ajouté qu'il espérait que les premiers robot-taxis du réseau Tesla seraient opérationnels en 2020. Ceux qui achètent leurs voitures pourront les partager sur le réseau Tesla pour les mettre au travail en tant que robot-taxis quand ils ne les utiliseront pas. M. Musk a déclaré que la société subirait une réduction de 25 à 30% de ses recettes, mais a estimé que, pour les utilisateurs de ces voitures, le coût d’utilisation pourrait ne pas dépasser 18 cents le mille (1,6 km). Il a estimé qu'une voiture du réseau Tesla aurait un taux d'utilisation jusqu'à trois fois supérieur à celui d'une voiture privée non partagée. Musk a également annoncé que, pour soutenir le réseau Tesla, la société planifie concevoir ses voitures avec des batteries qui leur permettront de rouler sur un 1,600,000 kilomètres, contre 485,000 à 800,000 km actuellement. Il dit que les batteries Powerpack de la société sont déjà conçues pour durer un nombre similaire de cycles. Si tel était le cas, Tesla serait la première entreprise à le faire. "A partir de maintenant, vous seriez fou d'acheter autre chose qu'une Tesla", a déclaré Musk.
Tableau de bord Tesla Model 3 en test de pilote automatique avec IIHS [CREDIT: IIHS]
Mark Boyadjis, analyste principal chez IHS Markit, a qualifié ce changement comme «un moment Henry Ford», un changement radical, alors qu’au lieu de choisir une autre voiture, les acheteurs pourront choisir un autre paradigme de transport. Cependant, bien sûr, vous devrez acheter une Tesla. Musk affirme que son système de pilote automatique s'améliore de manière exponentielle à mesure que la société vend plus de voitures et que plus de conducteurs passent du temps à utiliser ses systèmes de conduite automatique et de pilotage automatique amélioré. Aujourd'hui, les clients de Tesla peuvent acheter les voitures sans avoir à payer pour l'option Capacité d'auto-conduite totale; Cependant, Musk a déclaré qu'à partir de lundi, l'entreprise commencerait à pousser plus loin la fonctionnalité. Actuellement, il en coûte 5,000 $ de plus, et la société affirme que cela coûtera 7,000 $ si on décide de le rajouter après l'achat. L'autopilotage complet est une fonctionnalité logicielle que l'entreprise peut envoyer électroniquement aux voitures. Toutes les voitures construites depuis 2016 disposent des 8 capteurs de caméra, des 12 capteurs à ultrasons et du radar avant unique requis pour faire fonctionner le système Full Self-Driving de Tesla. La puce informatique principale du pilote automatique dans les voitures plus anciennes n’est pas assez rapide pour offrir une autonomie complète avec précision, c’est-à-dire en toute sécurité, bien que les voitures de 2016 soient compatibles avec la nouvelle puce.
La transmission intégrale Tesla Performance 3 sort d'une nouvelle chaîne de montage dans une structure temporaire.
Lors d’une présentation longue de trois heures, les ingénieurs et développeurs de logiciels Tesla ont expliqué en détail la nouvelle puce matérielle, le «réseau neuronal» d'apprentissage construit par Tesla pour développer et améliorer son système de conduite automatique, ainsi que le logiciel et ses performances. La nouvelle puce est 65 fois plus rapide que l'ancienne puce utilisée par Tesla, elle s'insère dans le même espace que l'ancienne de sorte qu'elle peut être installée ultérieurement sur certains modèles plus anciens et peut traiter environ 75 trillions d'opérations par seconde, a déclaré Pete Bannon, le principal architecte de matériel entièrement autonome de Tesla. Andrej Karpathy, responsable du réseau de neurones de Tesla, a expliqué comment la société utilise son parc de 480,000 voitures pour collecter des données et des vidéos sur des incidents de circulation inhabituels afin d'apprendre comment améliorer les performances du système. Les voitures ont maintenant parcouru 11 millions de kilomètres avec le système Navigate on Autopilot de Tesla, a-t-il déclaré. Chaque fois qu'un chauffeur doive intervenir, un clip est envoyé à Tesla pour analyse. Pour des interactions de trafic plus complexes, les humains ajustent le programme pour faire face à la nouvelle situation. Pour des interactions plus courantes telles que la fusion, la société a développé des algorithmes d'intelligence artificielle afin d'analyser et de corriger le comportement des voitures. Dans les deux cas, le logiciel est renvoyé dans la voiture via des mises à jour par liaison radio, analysé en mode d'observation, ce qui ne modifie pas le fonctionnement du système, mais le compare au trafic réel, puis est activé auprès d’un groupe restreint d’utilisateurs. Par la suite, s’il améliore le fonctionnement, sera étendu à la population générale des conducteurs de Tesla. À chaque nouvelle mouture « nous cherchons à savoir si nous nous rapprochons de plus en plus du comportement d'un humain », a déclaré Stuart Bowers, vice-président de l'ingénierie chez Tesla. Parmi les exemples de défis auxquels les ingénieurs ont été confrontés figurent les voitures transportant des vélos à l'arrière, les voitures traversant plusieurs voies ou qui changent de voie simultanément avec une autre voiture. L’objectif est toujours de pouvoir prévoir où iront les autres usagers de la route et pas seulement d’identifier leur position. Il a ajouté que la société avait développé des images qui reflétaient les routes par mauvais temps et avait exprimé être confiant dans le fait que le système serait capable de gérer la pluie, la neige et l'obscurité. Musk est toujours convaincu que les coûteux capteurs Lidar ne sont pas la solution pour le développement de véhicules autonomes, affirmant qu'ils ne font que dupliquer les données visibles recueillies par des caméras donc moins utile qu'un radar, qui peut pénétrer des obstacles tels que le brouillard. Il a également rejeté des systèmes tels que celui utilisé par la filiale autonome Waymo de Google, basés sur une cartographie détaillée, car les données peuvent être erronées s’il y a quelque changement dans l’environnement. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les voitures électriques sont censées être plus fiables que les modèles à combustion interne car ils ont beaucoup moins de pièces mobiles et nécessitent beaucoup moins de lubrification.
Pourtant, Tesla, comme la plupart des concessionnaires automobiles, a vendu des plans de service prolongé pour l'entretien annuel de ses voitures, ces plans étant parfois obligatoires.
Alors que des centaines de milliers de Tesla sont sur la route, toutes ces visites de service, ainsi que les travaux de réparation , ont mis beaucoup de pression sur les centres de services de l'entreprise. À présent, la société aurait mis fin à ces programmes de maintenance prolongés et planifie au contraire mettre de l'avant la fiabilité intrinsèque des voitures électriques et réduire les temps d'attente dans ses centres de service. Elon Musk, PDG de Tesla, a déclaré récemment que l'amélioration de son service était l'une de ses principales priorités pour 2019. Il a par la suite supprimé des entrepôts et des centres de distribution de pièces nécessaires pour l’entretien et la réparation des véhicules de la compagnie. Tesla n'a pas révélé le pourcentage des visites dans les centres de services effectuées pour les entretiens annuels par rapport aux réparations. Le programme d’entretien annuel couvre notamment le filtre à air de la cabine (ou filtre HEPA, dans le cas de voitures intégrant le mode de défense anti armes biologiques de Tesla), le remplacement du dessiccateur du climatiseur, la rotation et l’alignement des roues et les tests de liquide de frein tous les deux ans, étant donné que les freins hydrauliques sont moins utilisés dans les voitures électriques et que le liquide de frein hygroscopique a tendance à être trop longtemps immobile dans les conduites de frein, risquant de provoquer la rouille. Tesla recommandait une visite annuelle ou aux 20,000 km pour le Model S et X et tous les deux ans 40,000 km pour le Model 3. Maintenant, Tesla dit aux propriétaires que leur Tesla ne nécessite pas d'entretien annuel ni de changements de liquide réguliers, et recommande plutôt un entretien périodique du liquide de frein, des plaquettes, des étriers, des filtres et de la climatisation au besoin. Dans des rapports de fiabilité indépendants, tels que ceux de Consumer Reports, il a été prouvé que les voitures électriques nécessitaient beaucoup moins de réparations de systèmes tels que leurs transmissions, sinon pour assurer une meilleure fiabilité globale et éviter les inconvénients mineurs comme les vibrations et les cliquetis. C'est le genre d’entretien que les mécaniciens indépendants peuvent faire s'ils ont accès aux pièces requises. Il reste à voir si l'élimination des visites de service annuelles améliorera ou diminuera la satisfaction de la clientèle ou les délais aux centres de services. Actuellement au Texas, Tesla n’a plus le droit de vendre ses véhicules dans ses boutiques, la législature a présenté un projet de loi interdisant à la société d’assurer l’entretien de ses voitures dans ses centres de services. Cette loi sera-t-elle adoptée? À suivre. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Lors de la présentation du Model Y hier soir, Tesla a également dévoilé le design final de la Gigafactory 3 à Shanghai et le PDG Elon Musk a élaboré sur les futures capacités de l’usine.
Au début, cette nouvelle Gigafactory devait seulement produire des cellules de batteries, mais Musk a finalement annoncé que Tesla devrait intégrer la production de cellules de batterie et des véhicules dans la même usine.
Il a finalement annoncé que cette nouvelle Gigafactory à l’instar de la Gigafactory 1 inclurait la production de véhicules électriques allant des cellules de batterie aux véhicules.
Lorsque Tesla a annoncé ses plans pour Gigafactory 3 à Shanghai, on ne prévoyait initialement que la production de cellules de batterie probablement à cause du processus accéléré du constructeur qui visait à mettre l'usine en service afin d'éviter des tarifs d'importation de plus en plus coûteux. Maintenant qu’ils ont eu le temps de bien planifier l’objectif est de tout produire au même endroit. Musk a déclaré lors du lancement de Model Y hier soir: «Les choses vont de plus en plus vite. Ce sera une fois terminé, l’équivalent de notre usine de Fremont combinée à notre Gigafactory du Nevada. Intégrer les deux, a beaucoup plus de sens. " Tesla prévoit une capacité de production de plus de 500,000 voitures par an à Fremont et environ 105 GWh de cellules de batterie quand l’usine aura atteint son plein potentiel de production. Tesla a également publié une image de la Gigafactory 3. Musk a déclaré : «Voici à quoi ressemblera notre usine à la fin de l'année quand elle sera complétée.» Il y a seulement 6 mois, Tesla annoncait la conclusion d'un accord avec le gouvernement de Shanghai pour la construction d'une usine détenue à 100% par l’entreprise. Il y a à peine 4 mois, ils faisaient l’acquisition d’un terrain de 210 acres de terrain en Chine pour y construire cette Gigafactory 3.
Le mois dernier, on nous dévoilait les premiers travaux de la fondation , mais il y a encore un long chemin à parcourir avant de finaliser le projet. Lors de la conférence de presse, Musk a déclaré qu'il était enthousiasmé par l'opportunité de mettre l'usine en production. «Nous sommes ravis de cette progression. Nous avons une excellente équipe en Chine, ce sera important pour la production des versions abordables de nos Model 3 et Y sur le marché de la Chine. » Tesla planifie de mettre en vente les premières voitures produites par Gigafactory 3 en Chine en premier.
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Contribution: André H. Martel
Le pick-up Tesla, un projet en devenir qui demeure toujours nébuleux sur lequel le PDG de Tesla n’a toujours pas statué.
L’évolution de Tesla est toujours surprenante. Le Model 3 semble vouloir bientôt atteindre son rythme de production et de livraison, connaissant le PDG on est curieux de voir la suite. Hier soir lors d’une entrevue avec des analystes financiers certains détails furent assez révélateurs. Outre l'annonce de la construction du crossover de taille moyenne le Model Y à l’usine Gigafactory 1, il a aussi été question du camion Tesla, une camionnette 100% électrique dotée d'un style polarisant, mais offrant beaucoup de potentiel.
Même sans avoir vu sa version finale, nous savons déjà un certain nombre de choses sur ce pick-up tout électrique. Elon Musk, a tweeté ou en a parlé à de nombreuses reprises et a toujours dit que c’était le véhicule qui le passionnait le plus, dans la mesure où ce véhicule pourrait potentiellement remplacer de nombreuses camionnettes énergivores, conformément à la mission de son entreprise, qui est d’assurer la durabilité du transport.
En version haut de gamme, il devrait offrir une autonomie qui se situerait entre 645 et 800 km, voire davantage. Le véhicule sera muni d’une traction intégrale avec un moteur sur chaque essieu. Musk a également mentionné que la suspension s'ajusterait de manière dynamique en fonction de sa charge. Un camion propulsé par des moteurs électriques devrait avoir beaucoup de pouvoir. Bien que nous ayons peu de détails, Musk a déjà tweeté qu'il pourrait remorquer 130,000 kg. En ce qui concerne le look, on a eu droit à plusieurs versions potentielles au cours des deux dernières années. Musk a déclaré que le design pourrait être difficile à concevoir et qu'il pourrait ne pas trouver beaucoup d'acheteurs pour sa version originale et qu'il devrait peut-être créer une seconde version plus accessible. Bien qu'il soit difficile de savoir à quel point il est sérieux à ce sujet, cela pourrait être un projet coûteux. À suivre Ce qui est certain, ce nouveau véhicule aura déjà de la concurrence. Rivian a récemment révélé le lancement de son R1T et des constructeurs traditionnels comme Ford et Chevrolet semblent être prêts à électrifier leurs camions. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Elon Musk, a déclaré qu'il prévoyait que les véhicules Tesla disposeraient d'une capacité "d'auto-conduite totale" d'ici la fin de 2019.
Jeudi soir lors de la conférence de presse convoquée pour annoncer la venue du Model 3 à 35 000 $ US, Musk a pour la première fois expliqué ce projet. Il a déclaré que d'ici la fin de l'année, le système Full Self-Driving promis depuis longtemps sera totalement intégré mais qu'il faudra tout de même que les conducteurs restent éveillés et prudents. "Je pense que nous avons été très clairs sur le fait que les gens qui achètent la voiture, devront toujours être vigilants ", a déclaré Musk en réponse à une question sur l'utilisation de ce système.
Bien que le système Full Self-Driving soit "totalement intégré,", a déclaré M. Musk, il ne s’attend pas à ce que le système soit entièrement fiable tant que ses voitures n’auront pas parcouru au moins 1 milliard, voire 10 milliards de kilomètres, ce qui pourrait prendre des années. Le manque de fiabilité est ce qui incite la société à insister pour que les conducteurs continuent de faire attention lors de l’utilisation du pilote automatique qui a conduit à quelques collisions très médiatisées.
Les conducteurs devront rester vigilants, car les régulateurs fédéraux de la sécurité routière à la NHTSA devront être convaincus de la fiabilité du système, a-t-il admis, avant de légaliser la conduite automatique du véhicule. . Actuellement, le pilote automatique de Tesla, qui comprend un régulateur de vitesse adaptable et un contrôle actif des voies, suivra les instructions détaillées fournies par le système de navigation dès que la destination sera déterminée. Selon M. Musk, le défi à relever pour mettre en œuvre le mode de conduite entièrement autonome est la capacité de reconnaître les feux de circulation et les panneaux d'arrêt en ville et de pouvoir effectuer les virages dans les rues. Il a de plus confirmé que la compagnie testait ces fonctionnalités sur son Model 3 et que le véhicule répondait très bien aux attentes jusqu’à maintenant. Le plus grand rival de Tesla dans le développement de voitures autonomes, la division d'auto-conduite de Google, Waymo, a annoncé cette semaine que ses voitures pouvaient reconnaître et réagir aux agents de la circulation et aux signaux manuels. Depuis 2014, on s’efforce chez Waymo de reconnaître les panneaux d’arrêt, les feux de signalisation et les virages urbains. Tesla propose le pilote automatique sur toutes ses nouvelles voitures comme une option au coût de 3,000 dollars, et la société a recommencé à offrir aux acheteurs la possibilité d’un pré paiement de 5,000 dollars supplémentaire pour le système Full Self-Driving dès que celui-ci sera disponible. Le pilote automatique est une condition préalable à la conduite autonome. Même le nouveau Model 3 de base, sera équipé du matériel nécessaire pour faire fonctionner les deux systèmes. Ils pourront donc être ajoutés ultérieurement avec seulement une mise à jour logicielle en direct et un paiement supplémentaire: Musk l'a qualifié de "preuve du futur". L'ajout de l'auto pilote à une voiture existante coûtera désormais 7,000 $, plus 4 000 $ pour le pilote automatique pour les voitures non activées. En octobre dernier, la société avait supprimé l'option prépayée pour le mode Full Self Driving, mais l'a rétablie jeudi. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Elon Musk a des problèmes avec la Securities and Exchange Commission des États-Unis. Cela pourrait-il tourner à son avantage?
Le chef de la direction de Tesla se bat contre la US Securities and Exchange Commission encore une fois à cause d’un tweet. Au pire, la SEC pourrait le forcer à quitter son poste au sein de l'entreprise.
Quelles pourraient en être les conséquences? Les actions de Tesla pourraient s’effondrer, permettant potentiellement à M. Musk d’activer son projet de rachat qui l'avait mis en difficulté l’an dernier. Elon Musk a jusqu'au 11 mars pour expliquer au juge du district américain Alison Nathan pourquoi une publication dans les médias sociaux, dans laquelle il suggérait à tort que Tesla produirait 500,000 voitures cette année, ne constituait pas une violation de sa promesse exigeant de valider ses tweets par les avocats de la société. Si elle se prononce contre lui, la SEC pourrait lui infliger une lourde amende. Mais encore pire, il pourrait être forcé de quitter ses fonctions. Deux situations potentielles: • Premièrement, le stock s'effondrerait presque certainement. Quelles seraient les pertes? Difficile de les évaluer, mais puisque M. Musk est étroitement associé à la marque, il serait possible d’imaginer que la valeur de Tesla diminue de moitié, pour atteindre 26 milliards de dollars. • Deuxièmement, la société pourrait devenir une cible pour des acquéreurs potentiels. Dévalorisée, l’entreprise deviendrait un produit séduisant pour les constructeurs automobiles tels que Toyota ou Daimler et pour des entreprises comme Apple, Waymo et même Lyft ou Uber, peut-être même pour Elon Musk lui-même. Expulsé de Tesla M. Musk aurait le champ libre de raviver son plan de l'été dernier qui était de privatiser la société. Ce tristement célèbre tweet dans lequel il disait envisager la privatisation de Tesla au coût de 420 dollars l’action. Son tweet qui confirmait le financement assuré de ce projet avait poussé la SEC à l'accuser de fraude. Cette accusation avait conduit à l'accord approuvé par le tribunal en octobre dernier, que la commission l’accuse maintenant d'avoir violé. Il dispose de nombreux avantages par rapport aux acheteurs potentiels, notamment sa participation de 20% au niveau de l’entreprise. Il semble toujours avoir le support de son conseil d'administration composé de ses amis, ses partenaires commerciaux et de sa famille. De plus, si ses présumés financiers étaient vraiment disposés à acheter Tesla l'an dernier à 72 milliards de dollars tel que mentionné sur son tweet, ils devraient certainement être encore plus intéressés à 26 milliards de dollars. Dans ce cas, M. Musk pourrait envoyer une note de remerciement à la SEC. Via Twitter, évidemment. New York times
Contribution: André H. Martel
La proposition « Green New Deal” présentée au Congrès vise à réduire les émissions et à créer des emplois; Les véhicules électriques de GM pourraient être rentables dès la prochaine décennie selon la PDG; Tesla réduit encore le prix de son Model 3 de 1,100 $ USD, pour un prix de base de 44,100 $ USD; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Une entreprise britannique va installer des bornes de recharge à partir de boites de câbles de son réseau électrique; La New York Power Authority ajoute un financement de 3 millions de dollars pour aider les villes et les villages à développer leurs parcs de véhicules électriques; Tesla décide de partager ses brevets pour lutter contre les changements climatiques; Electrify America ajoute des bornes de recharge de batteries à plus d’une centaine de nouvelles stations de recharge; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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