Tesla a augmenté les prix des Model 3 et Y sur plusieurs autres marchés internationaux, y compris certains marchés critiques comme la Chine et le Canada.
La pression sur la chaîne d'approvisionnement semble avoir de plus en plus d’impact. Au cours de la dernière année, Electrek a systématiquement couvert les augmentations de prix des Model Tesla aux États-Unis. Le constructeur automobile a progressivement augmenté les prix au moins une douzaine de fois en 2021. Plusieurs marchés internationaux ont également été touchés par ces augmentations de prix, mais à un rythme plus faible dans la plupart des cas. Aujourd'hui, des hausses de prix plus importantes affectent les marchés internationaux. En Chine, il y a eu deux augmentations de prix en une semaine (selon le South China Morning Post ) : Le prix de la vignette du Model 3 à propulsion arrière de Tesla, qui offre une autonomie de 556 kilomètres, a augmenté de 1,9%, soit 4 752 yuans de plus, à 255 652 yuans (50 681 $ CAD) après remises, a déclaré mercredi le constructeur automobile. Cinq jours plus tôt, Tesla avait augmenté le prix du Model 3 de 6,4 %. Le prix du Model Y, dévoilé en janvier dernier lors d'une annonce surprise, avait été majoré de 1,7%, soit 4 752 yuans, à 280 752 yuans, (55 704 $ CAD), sans expliquer pourquoi le prix avait été augmenté. Les autres modèles Teslas fabriquées à Shanghai avec des spécifications ou une autonomie plus élevées restent inchangés. La Chine est sans doute le marché le plus important de Tesla, et les augmentations de prix pourraient affecter la demande, mais le constructeur automobile bénéficie déjà d'un important carnet de commandes pour le marché. Au Canada, qui est un marché plus petit pour Tesla mais quand même important, le constructeur automobile a également augmenté les prix des Model 3 et Y cette semaine. Les changements y sont plus importants, car le Model 3 est maintenant exclu du programme de bonification fédéral des véhicules électriques. Au Canada Tesla avait prévu certains aménagements afin de rendre la Model 3 éligible à l'incitatif fédéral de 5 000 $ pour les véhicules électriques, qui ne peut s'appliquer qu’à certains véhicules dont le prix de départ est inférieur à 45 000 $ CAD et à certains autres dont le coût était inférieur à 55 000 $ CAD. Le constructeur automobile avait proposé une version très limitée du Model 3 pour moins de 45 000 $ qui était si amoindri que presque personne ne souhaitait l’acheter. Mais cette version du Model 3 a permis à la gamme standard du Model 3 RWD de répondre à l’incitatif gouvernemental. La dernière augmentation de prix de Tesla a fait passer le prix de la gamme standard du Model 3 RWD de 54 490 $ à 59 990 $ :
Cela signifie que quiconque passe une nouvelle commande pour un Model 3 ne devrait pas s'attendre à recevoir l'incitatif fédéral.
Dans certaines provinces, cela disqualifie également le Model 3 pour les incitatifs locaux. Par exemple, il n'est plus admissible au 5 000 $ de la Colombie-Britannique, ce qui signifie que le nouveau prix représente une augmentation de 15 000 $ pour les nouveaux acheteurs. Les versions longue autonomie des Model 3 et Y ont également reçu une augmentation de 2 000 $ au Canada, mais celles-ci n'étaient déjà pas admissibles à l'incitatif fédéral pour les véhicules électriques. Selon d'Electrek En Chine, il semble que le marché va facilement supporter la hausse des prix, mais au Canada, cela risque de grandement changer la donne. La gamme standard du Model 3 était déjà de loin la version la plus populaire en raison de son éligibilité aux incitatifs. Les acheteurs appréciaient grandement l'incitatif fédéral et maintenant que ce n’est plus possible, cela va probablement ralentir considérablement les achats. Mais il est important de garder en mémoire que ce sont des livraisons prévues au second semestre de l'année prochaine. Les commandes en cours ne changent rien et Tesla planifie les livraisons de la gamme standard du Model 3 seulement en juin 2022. Beaucoup de choses peuvent changer d'ici là. Fred Lambert Electrek
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Si les tendances actuelles se maintiennent, les transports seront la plus grande source canadienne d'émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. L'objectif du Canada pour les véhicules zéro émission (VZE) tel que légiféré pour 2035 pour tous les nouveaux véhicules légers n’est pas assez ambitieux, trop tardif.
Le Canada peut adopter des objectifs législatifs progressifs d'ici 2035, un peu comme l'ont fait l'Union européenne et la Chine. Leurs plus récents amendements pourraient permettre d’atteindre 50 % de VZE, d'ici 2025. Considérant que les constructeurs automobiles ont su s'adapter aux réglementations de sécurité tout en offrant de vastes gammes de véhicules à la mode, ils peuvent également adapter leurs véhicules aux nouvelles réglementations canadiennes de VZE. Impacts des transports sur le changement climatique Le Canada, selon un rapport Carbon Brief d'octobre 2021 , a actuellement les émissions cumulatives par population les plus élevées au monde, suivi de près par les États-Unis. Selon une présentation de Mobilité électrique Canada (MEC) lors de leur conférence annuelle virtuelle du 5 au 7 octobre 2021, les émissions liées à la consommation de transport représentent 25 % des émissions totales du Canada. D'ici 2030, les transports seront la principale source d'émissions au Canada. Lorsque nous tenons compte des émissions en amont incluant l'extraction du pétrole, le raffinage du pétrole et le transport des produits raffinés, la part actuelle du transport dans le total des émissions canadiennes s'élève à 31,25 %. Le transport routier représente plus de 80 % des émissions du transport au Canada. Le portrait des transports au Canada est exacerbé par le fait qu'il a la particularité d'avoir les émissions par km parcourues les plus élevées au monde. Il semblerait que les Canadiens conduisent plus de VUS et de camionnettes qu'ailleurs. Les émissions des camions légers ont augmenté de 169 % au cours des 30 dernières années, tandis que les émissions des modèles conventionnels ont diminué de 9 % au cours de la même période. Dans la région métropolitaine de Vancouver (y compris les municipalités environnantes), les transports représentent 40 % des émissions locales, 75 % provenant des véhicules légers. Environ 70 % des déplacements locaux sont représentés par le transport individuel. Avec environ 1,4 véhicule par foyer, force est de constater qu'un grand pas doit être franchi pour une transition significative en faveur des transports en commun, du vélo et du covoiturage. De toute évidence, une partie de la réponse réside dans des alternatives plus grandes et plus pratiques aux véhicules privés et en freinant l'étalement urbain. Ce sont des choses que seules les initiatives gouvernementales peuvent modifier. Il s'agit d'un défi de taille étant donné le point de départ du Canada et de la prolifération des lieux de travail loin des centres-villes. La tendance à la décentralisation va à contre-courant des transports publics orientés vers la mobilité vers et depuis les centres-villes. Par conséquent, alors que les transports publics ont un énorme potentiel pour réduire la dépendance aux véhicules personnels et les embouteillages, les transports privés resteront une part importante des émissions des transports. De toute évidence, les initiatives de réglementation et de politique du secteur automobile sont des éléments essentiels d'un plan d'action climatique canadien efficace. Législation au Canada et ailleurs L'administration Trudeau a déclaré qu'elle légiférerait pour exiger que chaque nouveau véhicule léger (VL) soit un véhicule à zéro émission (VZE) en 2035. C'est bien, mais de nombreux gouvernements ont statué que tous les nouveaux véhicules de tourisme seront des ZEV en 2035. Ce qui manque au Canada, c'est qu'il n'y ait pas établi de projections de vente de VZE d'ici 2035. De vagues déclarations du gouvernement suggèrent que 50 % des ventes doivent être des VZE d'ici 2030, mais rien d'officiel n'a été confirmé. Comment le Canada pourra-t-il atteindre 50 % des ventes de véhicules électriques est un mystère. Sur la base des mesures et des données actuelles et selon les prévisions du gouvernement du Canada, les ventes de véhicules électriques en 2021 devraient représenter 5 % du marché, ce chiffre passera à 10 % d'ici 2025 et atteindra 18 à 24 % d'ici 2030. Cela contraste avec l'objectif de la ville de Montréal qui vise que 47 % des véhicules devront être des véhicules électriques d'ici 2030 et celui de la région métropolitaine de Vancouver qui a pour objectif de réduire de 65 % des gaz à effet de serre (GES) provenant du transport personnel plus une réduction de 40 % pour le secteur des transports dans son ensemble. Les projections précédentes peuvent être difficiles à comparer, mais illustrent certainement que le gouvernement fédéral peut faire mieux. On remarque un vide similaire dans les actions du gouvernement au cours de la prochaine décennie avec la loi fédérale globale C-12, la Loi canadienne sur la responsabilité en matière d'émissions nettes. La Loi exige que le gouvernement du Canada mette en place un plan climatique pour 2030 et tous les cinq ans par la suite. Donc, pour le moment, la Loi laisse un vide d'ici 2030. Le Canada aura une cible intérimaire en 2026, mais ce ne sera pas un objectif obligatoire. Et la loi ne prévoit aucune conséquence en cas de non-respect d'une cible prévue par la loi. Malgré le manque d'action climatique canadienne d'ici plusieurs élections à venir, une transition rapide et massive vers les véhicules électriques est en cours. Plus précisément, la planète est bien engagée dans une révolution industrielle dans le secteur automobile. Les constructeurs automobiles et l'industrie des pièces automobiles doivent mettre fin aux investissements dans les véhicules à moteur à combustion interne et partir d'une page blanche pour développer des moteurs et des systèmes de propulsion de VÉ, concevoir des batteries et des capacités de recyclage des batteries, et adopter des plans pour de nouvelles formes de véhicules, à partir de nouveaux critères, pour des modèles pouvant s'adapter aux nouvelles technologies. Cumulativement, cela implique des investissements de milliards de dollars dans la chaîne d'approvisionnement des véhicules électriques de la part de chaque constructeur automobile. Cette révolution, impliquant plusieurs centaines de milliards de dollars d'investissements, est le résultat des initiatives législatives sur les émissions des véhicules en Chine et dans l'Union européenne (UE), le plus grand et le troisième marché de l’automobile. Étant donné que la plupart des grands constructeurs automobiles sont des entreprises internationales et que tous doivent rivaliser dans l'économie mondiale sur des marchés critiques, les actions de ces deux juridictions ont des impacts mondiaux. L'industrie automobile n'est pas engagée dans une révolution rapide et coûteuse parce qu'elle le veut, mais plutôt parce qu'elle y est forcée. Grâce à leur avance, la Chine et l'UE sont en tête du peloton à la fois dans le développement de la chaîne d'approvisionnement des véhicules électriques et dans les pourcentages de ventes de véhicules neufs électriques. En 2021, jusqu'en septembre, 24 % des ventes de véhicules légers en Allemagne étaient des véhicules électriques et des hybrides rechargeables. Se basant sur le taux d'adoption des VÉ dans l'UE et en Chine, ces juridictions pourraient atteindre 50 % des ventes de VÉ d'ici 2025 . Ford prévoit que 100 % de sa gamme européenne sera électrique d'ici 2030. La Norvège interdira les véhicules à moteur à combustion interne (ICEV) en 2025. Les Pays - Bas , le Danemark , le Royaume - Uni , l' Allemagne , la Belgique , la France , l' Islande , l' Inde , l'Irlande, Israël , la Slovénie, la Slovaquie et la Suède le feront en 2030. MEC estime que le Canada devrait également avoir un mandat LDV légiféré par VZE d'ici 2030 ainsi qu'une exigence VZE pour les camions moyens et lourds au moins d'ici 2040. Les consommateurs canadiens achèteront-ils des véhicules électriques? Il semble que les choix des consommateurs en matière de types de véhicules ressemblent beaucoup à la mode vestimentaire. Plus personne ne veut acheter de jeans à pattes d’éléphant. Dans le même ordre d'idées, les petites berlines classiques à deux roues motrices ne sont plus à la mode actuellement. Mais les modèles sur le marché sont tous conformes aux règles de sécurité des véhicules. Donc, si tous les véhicules devaient se conformer aux réglementations zéro et à faibles émissions, les choix seraient aussi nombreux pour les véhicules « cool », « de prestige » et autres véhicules à la mode. Les constructeurs automobiles devront s’ajuster aux normes et règlementations. Pour amener un consommateur à passer à un véhicule à zéro émission (VZE), il doit y avoir sur le marché des véhicules électriques qui ressemblent à la catégorie des véhicules à moteur à combustion interne (ICEV) que le consommateur apprécie . Avec le bon cadre réglementaire, les consommateurs auront une gamme complète de véhicules électriques, ce qui signifie que les consommateurs ne rechercheront plus les ICEV. Le propriétaire d'un pick-up Ford F-150 n'est pas susceptible d'être attiré par une voiture compacte VÉ. Idem pour les propriétaires de gros véhicules de luxe traditionnels. À l'heure actuelle, la plupart des véhicules électriques disponibles sont des véhicules compacts. D'ici 2025, les gammes de véhicules électriques s'élargiront considérablement pour couvrir tous les segments du marché. La version Ford-150 EV, le F-150 Lightning , sera sur le marché en 2022. L'actuel F-150 est le véhicule le plus vendu sur le marché canadien. Pour ceux qui recherchent une taille moyenne, un VÉ de milieu de gamme, le multisegment tout électrique Hyundai Ioniq 5 et la Kia EV 6 seront disponibles sur le marché canadien en 2022. Dans le haut de gamme, Mercedes a engagé 47 milliards $ USD dans sa gamme EQ électrique. La société disposera de 3 plateformes électriques dédiées d'ici 2025. La berline haut de gamme EQS arrivera sur le marché nord-américain en 2022. Les propriétaires de flottes de camions passeront-ils à l'électricité ? Pour les camions, la dynamique est déjà en marche. Après avoir investi plusieurs centaines de millions dans la start-up américaine Rivian, Amazon a pré-commandé 100 000 camions électriques Rivian d'ici 2030. Les premiers camions roulent déjà dans le paysage américain du transport par camion. De plus, Amazon a signé une entente avec la société québécoise Lion Electric pour réserver jusqu'à 2 500 camions d'ici 2025. Pour 2025 à 2030, Amazon a l'option d'acquérir 10 % de la production de camions électriques de Lion, ce qui pourrait porter le total à 10 000 à 15 000 électriques camions d'ici 2030. Amazon a une option pour acquérir jusqu'à 20 % d'intérêt dans Lion. Un autre développement majeur concernant des futurs camions électriques est celui de FedEx qui a indiqué que la moitié de ses achats seront électriques d'ici 2025. FedEx a commencé la transition avec une commande de 500 unités de Brightdrop EV600 de GM qui seront fabriquées à Ingersol, en Ontario. La compagnie de transport américaine, Merchants Marine, a commandé 12 600 fourgons EV600 qui devraient être livrés au cours des 2 prochaines années. Concernant le potentiel des petites fourgonnettes à devenir électriques, des recherches dans la région du Grand Toronto et de la région d’Hamilton ont révélé que la plupart des véhicules commerciaux dans les centres urbains effectuent des livraisons sur le dernier kilomètre, ne parcourant que 60 km/jour. Cela signifie que ces camionnettes peuvent être facilement rechargées pendant la nuit. Le Canada et le mythe du marché nord-américain intégré Une tradition fédérale de longue date veut que le Canada doive imiter les initiatives américaines en matière de véhicules. Cette tradition demeure intacte aujourd'hui considérant que le Canada n'a guère d'autre choix que de s'aligner le plus possible sur les initiatives américaines. La justification constamment invoquée est que l'industrie automobile canadienne fait partie d'une industrie nord-américaine intégrée. Cela a été souligné lors de la conférence de MEC d'octobre 2021. Cela nous amène à évoquer les intentions concernant les VZE de l'administration Biden pour 2030. Jusqu'à présent, ces intentions sont nébuleuses, 50% des ventes électrifiées d'ici 2030, mais cela pourrait inclure les hybrides rechargeables , 5 ans derrière l'UE et la Chine. La position du gouvernement fédéral sur le marché nord-américain intégré ne s'applique plus avec les constructeurs automobiles dans l'économie mondiale. Les constructeurs automobiles de la planète souhaitent atteindre le pourcentage de ventes de véhicules électriques de l'UE au Canada. Le Canada n'a qu'à adopter une législation ajustée au contexte canadien avec des objectifs d'émissions supplémentaires des véhicules, un peu comme l'UE. À ce jour, les intentions fédérales pour atteindre l'objectif de 100 % VZE en 2035 reposent sur des campagnes de sensibilisation de VZE, la continuité des incitatifs, les subventions pour les bornes de recharge, les signaux du marché et la collaboration avec les États-Unis. Pourtant, tel que mentionné précédemment, les réglementations sur la sécurité des véhicules ont prouvé que les constructeurs automobiles peuvent se conformer à de nouvelles réglementations tout en offrant aux consommateurs des modèles équivalents et des choix tendance à des prix raisonnables. Par conséquent, les normes canadiennes d'émissions, à la manière de l'UE, ne sont pas seulement applicables sur le marché. Une telle adoption encouragerait également les producteurs mondiaux de véhicules et les membres de la chaîne d'approvisionnement à faire du Canada un site de choix nord-américain pour construire des usines et des centres de recherche et développement de véhicules électriques. Plus spécialement, suivre les traces de l'UE améliorerait considérablement la capacité du Canada à atteindre son objectif d'émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40 à 45 % d'ici 2030 , sur la base de 2005. En effet, l'objectif de l'administration Trudeau est timide par rapport à la loi européenne sur le climat adoptée par l'UE en juin 2021 pour réduire les émissions d'au moins 55% d'ici 2030, basé sur les niveaux de 1990. Les mesures proposées par la Commission européenne, Fit for 55, pour se conformer à la loi européenne sur le climat, comprennent des normes d'émissions plus strictes pour les véhicules et une réduction moyenne des émissions du parc de véhicules de 55 % d'ici 2030, par rapport aux exigences existantes de 2021. Transport : l'une des clés de la conformité à l'Accord de Paris Se basant sur les tendances de l'UE et de la Chine où existe une législation stricte sur les émissions des véhicules ainsi que les interdictions de véhicules à combustion en 2030, le Canada représenterait un niveau de règlementation modeste avec des exigences de 75 % des ventes de véhicules légers VZE pour 2030 et un objectif provisoire de 25 % d'ici 2025. Ces objectifs sont en deçà de l’objectif de MEC concernant les VZE pour 2030, qui offre une meilleure chance de mettre le Canada sur la bonne voie pour se conformer à l'Accord de Paris. L'objectif canadien actuel de réduction des émissions de 40 à 45% d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005 est loin d'être suffisant pour s'aligner sur l'Accord. Néanmoins, même un objectif modeste qui dépasse les timides aspirations du président Biden préparerait le terrain pour que le Canada devienne un leader nord-américain, tant au niveau des ventes de véhicules que de la fabrication. À l'heure actuelle, le chaînon manquant est la volonté politique de réduire les émissions du secteur de GES le plus important d'ici 2030, les transports qui sont également liés aux émissions de l'industrie des combustibles fossiles. Par conséquent, en plus des investissements massifs dans le transport en commun, les paramètres législatifs des véhicules suggérés ici sont le minimum requis pour atteindre les objectifs de réduction des GES actuels du Canada en 2030, bien qu'insuffisants. Le Canada n'a jamais atteint aucun de ses objectifs de réduction des GES dans le passé. Cela doit changer, et cela peut être corrigé. Pour citer le regretté Jack Layton : « Ne les laissez pas vous dire, que cela ne peut pas être fait ». Un grand merci à la conférence virtuelle de Mobilité électrique Canada, du 5 au 7 octobre 2021, une source d'informations considérable qui utilisée dans cet article. Green Transition
Contribution: André H. Martel
La filiale chinoise de la société Tesla, a officiellement annoncé lundi que la construction de son centre de recherche et développement de son centre de données pour la production de Shanghai était complétée.
Situées sur le même site qui accueille la Gigafactory de Shanghai où sont construites les berlines Model 3 et les multisegments Model Y, les deux installations deviendront opérationnelles dans un proche avenir. Dans un communiqué publié sur des plateformes de médias sociaux telles que Weibo et Twitter, la société a confirmé que le centre de R & D est le premier centre de recherche de Tesla construit en dehors des États-Unis consacré au développement de véhicules. Il emploie des ingénieurs spécialisés en logiciels, en électronique, en développement de matériaux et en énergie électrique. « À l’avenir, le centre de R&D et d’innovation de Tesla à Shanghai effectuera des travaux de développement plus pointus sur les véhicules, les équipements de recharge et les produits énergétiques, et deviendra un centre de R&D complet au même niveau que le centre de R&D américain. » Bien que Tesla Chine n’ait pas fourni de détails sur les produits sur lesquels le centre de R & D travaillera, l’emphase devrait être mise sera le futur véhicule électrique à 25 000 $ USD. Conçu en Chine pour répondre aux goûts des clients locaux, la Chine étant le marché cible, le véhicule électrique d’entrée de gamme devrait être un véhicule légèrement plus petit que le Model 3. La vidéo de deux minutes publiée à cette occasion n’inclut pas de détails sur le futur modèle, mais présente certaines des étapes clés que la société a franchies au fil des ans, notamment le début de la production des Model 3 et Y, la création d’un réseau de Superchargeurs dédié et les prouesses logicielles de Tesla China. En parlant de ces prouesses, le Tesla Bot est présenté vers la fin de la vidéo (faites défiler jusqu’à 2:04 minutes). Il n’y a aucune référence au robot humanoïde, mais le fait qu’il apparaisse sur cette vidéo laisse entrevoir son développement au centre de R&D de la Gigafactory Shanghai. Quant au nouveau centre de données pour la production en usine, il stockera les données d’exploitation de Tesla localement pour se conformer aux nouvelles directives du ministère chinois de l’Industrie obligeant les entreprises à stocker localement des données importantes liées à l’industrie. Dan Mihalascu INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Tesla atteint l'équilibre entre ses bénéfices et ses investissements au troisième trimestre21/10/2021
Tout d'abord, les dernières données financières : Tesla annonce un bénéfice de 1,62 milliard $ USD pour le troisième trimestre 2021. C'est un demi-milliard de plus que le précédent record de 1,14 milliard $ US du trimestre précédent qui était déjà considéré comme un bond significatif des bénéfices, car les excédents trimestriels du constructeur américain de voitures électriques avaient auparavant tendance à se situer dans la fourchette basse à moyenne. On passe maintenant à un retour sur investissement plus élevé.
Tesla évalue l'augmentation relative des bénéfices par rapport au troisième trimestre 2020 à 389 %. Alors que les revenus étaient surtout dans le passé entièrement ou partiellement dus au fait que Tesla s'était positionnée comme un vendeur de certificats de CO2, cet avantage a perdu de son importance. Les ventes de crédits réglementaires à d'autres constructeurs automobiles ne représentent plus ce trimestre que 279 millions $ USD (au premier trimestre 2021, elles dépassaient un peu plus d'un demi-milliard $ USD). La marge d'exploitation, quant à elle, est passée de 5,7 et 11,0 pour cent à 14,6 pour cent. Cela dépasse les prévisions à moyen terme de Tesla En termes de chiffre d'affaires, la courbe est également inclinée vers la hausse. Après 10,39 milliards et 11,96 milliards de dollars aux T1 et T2 de cette année, la société californienne a atteint un volume de ventes entre juillet et septembre à 13,76 milliards $ USD. Cela correspond à une augmentation de 57 % par rapport au même trimestre de l'année précédente. Cela indique également une constante croissance due à sa popularité. Tesla elle-même décrit l'augmentation des livraisons de véhicules et d'autres secteurs d'activité en croissance comme décisifs pour l'augmentation des bénéfices et de son chiffre d'affaires. Les Model 3 et Model Y demeurent les moteurs de la croissance : 228 882 unités ont été construites au troisième trimestre et 232 025 ont été livrées aux clients. Depuis août , on peut ajouter les premiers Model Y livrés à des acheteurs européens en Allemagne, aux Pays-Bas et en Norvège. En revanche, les Model premium X et S, qui ont récemment connu un arrêt de production en raison de mises à jour devront probablement attendre l'année prochaine avant d’atteindre le marché européen, ne jouent toujours qu’un rôle marginal. Entre juillet et septembre, seulement 8 941 de ces modèles ont été produits et 9 275 ont été livrés. Il est probable qu'il s'agissait presque exclusivement de véhicules Model S, car les livraisons du Model X révisé aux États - Unis viennent tout récemment de reprendre. La société avait déjà annoncé les données de production et de livraison du troisième trimestre il y a quelques semaines. Un effet secondaire de la longue pause dans la production des Model S et X est que le prix de vente moyen par véhicule a baissé de 6 % par rapport à la même période l'an dernier. Au deuxième trimestre 2021, ce chiffre était encore de 2%. Selon Tesla, la progression de l’écart est due à l’augmentation de production de véhicules moins rentables . Dans le bilan global, cependant, cet effet est apparemment amorti par l'augmentation du volume des ventes et la réduction des coûts. Sinon, la marge d'exploitation ne serait pas de 14,6%. Pendant ce temps, Tesla laisse entendre que le trimestre aurait pu être encore meilleur financièrement sans certains problèmes ponctuels et des facteurs externes. Concrètement, en plus de la baisse du prix de vente moyen des véhicules, la société mentionne des coûts supplémentaires pour la chaîne d'approvisionnement, qui sont probablement dus à la pénurie de puces, à une dépréciation liée au bitcoin de 51 millions $ USD et à un bonus dû au PDG Elon Musc d'une valeur de 190 millions $ USD. Les commentaires de Tesla sur l'utilisation de ses usines sont les suivants : L'usine automobile de Fremont a produit plus de 430 000 véhicules au cours des quatre derniers trimestres. C'est plus de la moitié de la production de Tesla et aussi plus que toutes les années précédentes. Cependant, il y a encore place à l'amélioration, disent-ils. Ce n'est pas pour rien que le rapport annuel de Fremont confirme une capacité de production annuelle allant jusqu'à 500 000 Model 3 et Model Y ainsi que 100 000 Model S et Model X. Tesla décrit toujours la Gigafactory de Shanghai comme son centre d'exportation le plus important . Par exemple, la demande européenne est actuellement servie à partir de cette usine. Dans le rapport annuel, la capacité annuelle de production à Shanghai est évaluée à plus de 450 000 véhicules. Tesla n'indique cependant pas combien de véhicules y sont réellement produits actuellement. Un rapport de Reuters avait récemment laissé entendre que Tesla avait atteint une capacité de production de 300 000 véhicules en Chine à la fin septembre. Cependant, cela n'a pas été officiellement confirmé. En ce qui concerne les deux usines en construction au Texas et den Allemagne, Tesla vise toujours produire son premier Model Y allemand d’ici la fin de l'année. Tesla travaille fort pour compléter les installations qui lui permettront d'entreprendre la production de ses premiers véhicules au Texas. De plus, la production en série du Cybertruck progresse et devrait actuellement suivre le Model Y à Austin. Tesla rapporte également que les tests sur les équipements s'activent à Berlin-Brandebourg. À cet égard, la société s'attend à recevoir l'approbation gouvernementale avant la fin de l'année. Selon les rumeurs, l'approbation finale serait confirmée malgré plusieurs retards. En ce qui concerne les autres objectifs pour l'année et pour le futur, Tesla répète plusieurs éléments dans le rapport annuel actuel connus grâce aux documents trimestriels précédents. Sur un horizon pluriannuel, le constructeur de voitures électriques souhaite augmenter son volume de livraison de 50 % en moyenne annuellement. Basé sur près de 500 000 livraisons en 2020, Tesla s'attend toujours à plus de 750 000 livraisons pour l'année en cours. Notons qu'après trois trimestres, Tesla a enregistré un total de 632 521 livraisons, ce qui signifie que la barre de 750 000 véhicules pour 2021 ne devrait être qu'une formalité. Tesla a également fait une annonce intéressante concernant la Gigafactory de Shanghai. La société a l'intention d'équiper tous les modèles avec des batteries Lithium Fer Phosphate (LFP). Le Model 3 dispose déjà d'une batterie avec des cellules LFP de CATL. La possibilité que le Model Y pourrait également être équipé de la batterie analogique avait déjà été envisagé , mis n’avait toujours pas été officiellement confirmé. Lors du Battery Day en septembre 2020 , Elon Musk, avait déjà annoncé son intention d'utiliser davantage les batteries LFP. Un reportage de Cora Werwitzke Electrive.com
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques pourraient être plus bénéfiques pour la santé que pour le climat21/10/2021
Les avantages pour la santé de la réduction de la pollution de l'air due à une part croissante de véhicules électriques en Chine l'emportent sur les avantages pour le climat.
Soutenu par des subventions gouvernementales, environ la moitié des véhicules électriques dans le monde sont vendus en Chine. C'est le plus grand marché au monde pour les véhicules électriques. Les principaux objectifs de ces incitatifs étaient de réduire l'utilisation de combustibles fossiles et les émissions de gaz à effet de serre. Maintenant, une nouvelle étude dans Nature Sustainability démontre que réduire la pollution de l'air, etaugmenter la flotte de véhicules électriques dans le pays pourrait également sauver des milliers de vies.
Si un peu plus d'un quart des voitures privées et plus de véhicules utilitaires étaient électriques, selon les chercheurs de l'étude, la réduction de la pollution de l'air pourrait éviter près de 17 500 décès. De plus, « les avantages de l'électrification des véhicules pour la qualité de l'air et la santé l'emportent sur les avantages climatiques », déclare K. Max Zhang de l'Université Cornell et co-auteur de l'article. Une étude antérieure menée par d'autres chercheurs avait clairement démontré les avantages similaires des véhicules électriques pour la santé aux États-Unis. Mais étonnamment, ajoute Zhang, « les avantages en matière de qualité de l'air n'ont vraiment jamais été pris en compte dans le développement de programmes incitatifs pour les véhicules électriques en Chine ». Le transport est l'une des plus importantes sources de pollution et d'émissions de gaz à effet de serre dans le monde. L'Agence internationale de l'énergie suggère qu'environ un tiers des voitures devraient être électriques pour respecter l'accord de Paris sur le climat visant à maintenir l'augmentation moyenne de la température mondiale à moins de 2 °C. Le rôle des véhicules électriques dans l'amélioration de la qualité de l'air a cependant été contesté, car ils ne rejettent pas d'émissions qui conduisent au smog nocif et à la pollution par de minuscules particules, mais ils peuvent augmenter les émissions selon la provenance de l'électricité nécessaire pour les recharger ; une majorité de l'électricité en Chine provient de centrales électriques au charbon. Pour cette étude, Zhang et Ye Wu de l'Université de Tsinghua et leurs collègues ont modélisé deux scénarios pour 2030. Le premier n'a inclus aucun véhicule électrique tandis que l'autre a présumé que 27 % de voitures particulières et une plus grande part de véhicules commerciaux, tels que les bus publics et les camions légers, sont électriques. Ils ont envisagé la production d'électricité à partir d'un mélange de charbon et d' énergies renouvelables, et uniquement à partir de ces deux sources. Ils ont utilisé un modèle de transport de chimie atmosphérique pour calculer les concentrations de pollution particulaire, d'ozone et de dioxyde d'azote pour trois grandes régions urbaines développées de l'est de la Chine : Beijing-Tianjin-Hebei, le delta du fleuve Yangtze et le delta de la rivière des Perles. Tous les scénarios de production d'électricité ont démontré des avantages positifs pour la qualité de l'air et la santé. L'adoption des véhicules électriques a réduit la pollution par les particules à l'échelle nationale, la réduction étant plus élevée dans les trois zones développées. Les niveaux de dioxyde d'azote ont diminué et ont baissé le plus dans les villes peuplées de Pékin, Shanghai et Guangzhou. De même, l'électrification a entraîné une baisse importante des niveaux d'ozone en été dans les trois régions. La réduction de l'exposition à long terme à la pollution de l'air pourrait sauver 17 456 vies d'ici 2030. L'équipe a également calculé et comparé les avantages monétaires ainsi que les avantages pour la santé liés à la qualité de l'air par rapport aux avantages sociaux de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ils ont constaté que la qualité de l'air et les bienfaits pour la santé étaient au moins quatre fois supérieurs. « D'une manière ou d'une autre, les efforts visant à contrôler la pollution de l'air et à développer l'industrie des véhicules électriques en Chine ne se sont pas alignés au niveau politique », a déclaré Zhang. « Nous voulons faire prendre conscience de cet écart à nos décideurs. » Les ventes de véhicules électriques ont considérablement ralenti quand le gouvernement a réduit les subventions aux véhicules. Alors, écrivent Zhang et ses collègues, les décideurs locaux devraient prendre note des avantages pour la santé des véhicules électriques et envisager de continuer à soutenir les véhicules électriques à l'échelle régionale. « Les gouvernements municipaux des mégalopoles sont invités à promouvoir des incitatifs plus progressistes. » Source : Xinyu Liang et al. La qualité de l'air et la santé bénéficient de l'électrification de la flotte en Chine. Prachi Patel Anthropocene
Contribution: André H. Martel
Un total de 2,067,000 véhicules ont été vendus en Chine le mois dernier, dont 357 000 étaient équipés d'un moteur électrique. Alors que le marché global était en baisse de 19,6% par rapport à septembre 2020, selon les données de l'Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM), les ventes de VEN ont augmenté de 148,4%.
Les 357 000 VEN représentent 341 000 voitures particulières et 16 000 véhicules utilitaires. Parmi les voitures particulières VEN, les voitures tout électriques représentaient de loin le plus gros pourcentage avec 281 000 unités par rapport aux PHEV avec 61 000 véhicules. Les véhicules utilitaires VEN sont presque exclusivement des BEV. En plus des BEV et PHEV, 173 véhicules à pile à combustible ont été vendus, mais rien ne confirme s'il s'agisse de voitures particulières ou de véhicules utilitaires. À date cette année, 2,157,000 de véhicules à énergie nouvelle ont été vendus, soit 185,3 % de plus qu'à la même période l'an dernier. En termes de marques, les statistiques de septembre confirment les données passées : BYD continue de dominer les ventes des véhicules à énergie nouvelle, le constructeur vendant 70 022 voitures particulières VEN. Cependant, si vous ne regardez que les voitures tout électriques, un autre constructeur domine. BYD a vendu 36 606 BEV et 33 716 PHEV. Tesla prend la deuxième place pour les VEN mais la première place pour les BEV. La marque américaine vendu 56 006 véhicules produits en Chine en septembre et, il s'agit exclusivement de voitures tout électriques. Contrairement aux autres mois, la plupart des Tesla construites en Chine ont été vendues dans le pays : seuls 3 853 véhicules ont été exportés (-87,7 % par rapport à août), mais les ventes de Tesla en Chine sont en hausse de 304,8 % pour un total de 52 153 unités en août dont 33 033 étaient des Model Y. Les données de Tesla sont généralement mieux évaluées sur de longues périodes, car le constructeur ajuste le nombre de véhicules exportés de mois en mois selon les besoins. Tesla a déclaré que 300 000 Model 3 et Model Y avaient déjà été construits à Shanghai fin septembre, dont environ 100 000 ont été exportés et 200 000 véhicules ont été vendus en Chine. Toujours selon les données statistiques concernant les VEN, BYD et Tesla sont suivis par SAIC-GM-Wuling avec 38 850 unités, devant SAIC Motor PV avec 21 552 véhicules, GAC Aion 13 572 unités et Great Wall Motor avec 12 770 véhicules à énergie nouvelle. Les deux start-ups d'eMobility Nio et Xpeng ont également dépassé la barre des 10 000 véhicules vendus en septembre. Nio a réussi à vendre 10 628 unités, 125 % de plus qu'en septembre 2020. Au troisième trimestre, Nio a enregistré 24 439 livraisons, soit une augmentation de 100 % par rapport au troisième trimestre 2020. Le modèle le plus vendu en septembre était l'ES6 avec 5 260 unités, devant le coupé VUS électrique EC6 Associé avec 3 390 unités vendues. On a également livré 1978 ES8, son produit phare. Au total, Nio a livré 142 036 E-VUS fin septembre depuis sa création. Xpeng suit Nio de près avec 10 412 livraisons en septembre. Au troisième trimestre, cependant, Xpeng a dépassé Nio avec 25 666 véhicules. Pour Xpeng, il s'agissait d'une augmentation annuelle de 199% pour les chiffres de septembre et de son 9ième trimestre. La berline P7 Xpeng fut la plus vendue avec 7 512 unités, tandis que 2 656 des modèles VUS G3 et G3i ont été livrés. De plus, les statistiques de septembre incluent les 244 premiers P5 ; Xpeng produit la plus petite berline en Chine depuis le 15 septembre. Chris Randall Electrive
Contribution: André H. Martel
GM a annoncé hier son intention de dépasser Tesla en tant que leader du marché des véhicules électriques aux États-Unis. Pour y parvenir, le constructeur automobile américain prévoit mettre sur le marché plusieurs nouveaux véhicules électriques, dont un nouveau multisegment électrique à 30 000 $ USD (38 000 $ CAD).
GM a tenu son assemblée annuelle des actionnaires et a fait plusieurs annonces, notamment concernant ses plans d'électrification. Le fait que GM souhaite assumer la position de leader sur le marché des véhicules électriques aux États-Unis en utilisant les profits de ses ventes de véhicules à combustion interne a fait les gros titres: « GM prévoit devenir le leader sur le marché des véhicules électriques aux États-Unis tout en augmentant ses bénéfices grâce aux véhicules à moteur à combustion interne (ICE). » Aux États-Unis, GM est actuellement de loin le deuxième derrière Tesla en ce qui concerne les ventes de véhicules électriques. Tesla a grandement dépassé GM dans les ventes de véhicules électriques, elle a en fait déjà plusieurs tours d'avance. De plus, GM rappelle actuellement ses deux seuls véhicules électriques sur le marché, la Bolt EV et la Bolt EUV, en raison d'un risque d'incendie de batterie. Cependant, GM mise sur ses futurs véhicules électriques, issus de sa plateforme Ultium EV : La croissance de GM devrait être assurée par la plateforme modulaire de véhicules électriques Ultium que la société a développée pour lancer une nouvelle gamme de véhicules électriques utilisant des composants communs et évolutifs. La gamme de véhicules électriques à moteur Ultium comprendra la production de modèles à grand volume, y compris un multisegment Chevrolet au prix d'environ 30 000 $ USD, des multisegments Buick, des camions de Chevrolet, GMC et HUMMER, ainsi que des véhicules électriques haut de gamme de la division Cadillac tels que les prochains LYRIQ et CELESTIQ. Nous connaissions déjà tous ces véhicules électriques à venir, à l'exception d'un nouveau "multisegment Chevrolet de 30 000 $". Cela ressemble à une Bolt EV/EUV de nouvelle génération bâtie sur la plateforme Ultium. Mary Barra, PDG et présidente de GM, a commenté l'annonce : « La vision de GM d'un monde avec zéro accident, zéro émission et zéro congestion nous a placé en avance sur une grande partie de la concurrence en matière d'électrification, de services logiciels et d'autonomie. Nos investissements assujettis à cette croissance ont transformé GM de constructeur automobile en innovateur de plateforme, centré sur l’expérience client. GM utilisera ses plateformes matérielles et logicielles pour innover et améliorer leur expérience quotidienne, guidant la société vers un avenir entièrement électrique. » Selon Electrek Fred Lambert, d’Electrek est toujours heureux de voir les constructeurs automobiles s'engager en faveur de l'électrification ; cependant, il constate un problème récurrent chez GM : ils ne peuvent pas abandonner leur production de moteurs à combustion interne. Même dans cette dernière annonce sur les véhicules électriques, le constructeur automobile a confirmé son apport positif pour atteindre l'électrification : GM prévoit que plus de 50 % des usines en Amérique du Nord et en Chine seront en mesure de produire des véhicules électriques d'ici 2030. Cela signifie que 50% de la capacité de production de GM en Amérique du Nord et en Chine va être improductive en 2030. Avec la venue d’une dizaines de nouveaux véhicules électriques sur le marché au cours des prochaines années, il est fort possible que le changement de perception des consommateurs fasse en sorte qu'aucun acheteur sensé ne voudra acheter un véhicule à moteur à combustion d'ici 2025. Beaucoup de constructeurs automobiles risquent de ne pouvoir répondre à la demande et malgré cette annonce, il semble que GM sera parmi eux. Fred Lambert Electrek
Contribution: André H. Martel
La société chinoise DeepWay, une entreprise soutenue par Baidu, a dévoilé Xingtu, un camion lourd intelligent à énergie nouvelle doté de capacités de détection à ultra-longue distance de plus d'un kilomètre. Cette annonce marque l'entrée de Baidu sur le marché mondial du fret de plusieurs milliards de dollars.
La première génération de Xingtu est conçue pour permettre la conduite autonome L3 sur les itinéraires de fret à grande vitesse et atteindre les capacités L4 sur ces mêmes itinéraires entre 2024 et 2026. À une pleine charge de 49 tonnes, la batterie de 450 kWh développée par Xingtu peut parcourir jusqu'à 300 km avec une seule charge et se recharge en seulement une heure avec un courant de charge 1C*. De plus, DeepWay a également développé une solution d'échange rapide pour la batterie, qui permet aux chauffeurs de fret d'échanger leur batterie en 6 minutes Ce nouveau camion lourd à énergie ajoute le transport de fret intelligent aux solutions de conduite autonome existantes de Baidu, notamment les voitures particulières, les robots Apollo Go et les minibus, étendant les applications de la conduite intelligente à l'industrie et aux entreprises. DeepWay souhaite se concentrer sur la R&D et la fabrication de camions lourds intelligents à énergie nouvelle et commercialisera la technologie de conduite autonome L4 dans l'industrie chinoise du fret routier dans les années à venir. DeepWay est une coentreprise créée en 2020 par Baidu et Lionbridge. L’Objectif étant de se concentrer sur le développement et la fabrication de camions lourds intelligents à énergie nouvelle, qui offrent des solutions de conduite intelligentes pour le marché du fret routier. Yunpeng Wang, vice-président et directeur général de la technologie de conduite autonome chez Baidu, déclare : « Le concept de conduite autonome doit utiliser la technologie sans conducteur afin de créer des solutions ultimes pour faciliter le succès commercial. Notre objectif est de développer de nouvelles options pour le transport de personnes, la livraison et le transport des biens. Cette nouvelle génération de véhicule n'est en aucun cas un simple camion modifié, c'est un camion robot. La technologie Apollo sous-jacente au Xingtu de DeepWay est développée par Baidu depuis 2013 et a été testée sur près de 8,7 millions de kilomètres. * Qu’est-ce que le courant de charge 1C ? : La capacité d’une batterie est généralement évaluée et étiquetée au taux de 1C (courant de 1C), ce qui signifie qu’une batterie complètement chargée d’une capacité de 10Ah devrait pouvoir fournir 10 Amps pendant une heure. Auto Future
Contribution: André H. Martel
Une nouvelle étude confirme que, même conçus à partir des réseaux électriques les plus polluants, les voitures électriques sont toujours plus propres que les moteurs à combustion interne tout au long de leur cycle de vie.
Consultée pour la première fois par le magazine The Verge , l'étude de l'International Council for Clean Transportation (ICCT) évalue les émissions globales des véhicules électriques de taille moyenne immatriculés aux États-Unis, en Chine, en Europe ou en Inde en 2021. Ces marchés représentent 70 % des ventes mondiales de voitures neuves, a noté l'ICCT. Leurs réseaux électriques sont également alimentés par différents mélanges de combustibles fossiles et d'énergies renouvelables, et les chercheurs ont tenu compte des émissions estimées de la production de batteries et des chaînes d'approvisionnement. Sur la base de cette analyse, les émissions du cycle de vie d'une voiture électrique aux États-Unis pourraient être de 60 à 68 % inférieures à celles d'une voiture à essence. En Europe, les émissions seraient inférieures de 66 à 69 %.
Nio célèbre la production du 100 000e véhicule
Selon l'étude, la Chine et l'Inde utilisent plus de charbon dans la production d'électricité, mais les véhicules électriques de ces pays auront toujours des émissions globales inférieures à celles des voitures à essence. En Chine, les émissions pourraient être inférieures de 37 à 45 %, tandis qu'en Inde, les émissions pourraient être inférieures de 19 à 34 %. Il convient de noter que ces estimations supposent que les voitures seront sur la route pendant 18 ans, ce qui signifie que les chercheurs ont dû faire des prédictions sur l'état des réseaux électriques sur les marchés étudiés au cours de la prochaine décennie et demie. Les véhicules électriques ont l'avantage de devenir plus propres à mesure que le réseau passe aux énergies renouvelables, de sorte que leurs émissions globales pourraient être encore plus faibles si davantage de centrales électriques au charbon étaient remplacées. Les émissions élevées des réseaux polluants restent un mythe persistant des véhicules électriques, en partie à cause d' informations obsolètes sur le mix de production d'électricité , mais elles ont été largement démystifiées par la recherche. Une étude de l'année dernière a révélé que les véhicules électriques sont déjà plus propres que les voitures à essence dans 95 % du monde . Même en tenant compte des émissions provenant de la fabrication de batteries et de l'approvisionnement en matériaux, une récente analyse de Reuters a révélé que les voitures électriques ont moins d'impact sur l'environnement que les voitures à essence après une courte période sur la route. Par exemple, un nouveau Model 3 de tesla vendu aux États-Unis devient plus propre qu'une Toyota Corolla qui fait 7,12 L/100 km après avoir roulé seulement 21 730 km. Un texte de Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Xpeng va lancer sa nouvelle berline électrique P5 à un prix défiant toute concurrence. En Chine, son prix sera l'équivalent de 10 000 euros (15 000 $ CAD) moins cher que celui d’un Model 3.
Sur le marché Chinois, la Xpeng P5 se fait attendre comme la principale rivale de du Model 3 de Tesla. Jusqu’ici on ne savait pas sur quelle gamme de prix la berline électrique chinoise se situerait, mais la marque l’a enfin annoncé. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que son tarif est particulièrement compétitif face à sa rivale américaine. Une fois la conversion effectuée, ce sont plus de 10 000 euros qui séparent les prix des deux voitures. En effet, le prix du Model 3 débute en Chine à partir de 250 900 yuans, soit l’équivalent de 32 800 euros (49 250 $ CAD). Quand elle arrivera sur le marché chinois, la Xpeng P5 débutera à partir de 180 000 yuans, soit 23 500 euros (35 250 $ CAD). La gamme de la Xpeng P5 comportera six modèles différents à différents tarifs selon les équipements. Plus inquiétant pour Tesla sur ce marché, le haut de gamme de la Xpeng P5 se vendra à environ 250 900 yuans, soit 32 700 euros (49 000 $ CAD). C’est donc un tarif moins cher que le prix d’entrée du Model 3 en version Autonomie Standard Plus. Pour comparaison, le haut de gamme du Model 3 se vend à un prix équivalent à 44 400 euros (66 000 $ CAD) dans l’Empire du Milieu. Et à ce prix, la Xpeng P5 offrira un niveau d’équipement important, avec notamment un système de conduite semi-autonome. Comme le constructeur l’avait annoncé, le système repose sur 32 capteurs différents. Emmanuel Touzot Automobile Propre
Contribution: André H. Martel
La déclinaison propulsion du Tesla Model Y est désormais disponible en Chine où elle devient la version la moins chère proposée par la marque.
Lancée plus tôt dans l’année sur le marché américain, la version propulsion (RWD) du Model Y de Tesla a connu une carrière très éphémère. Commercialisé à partir de 52 500 $ CAD aux Etats-Unis, le modèle annonçait alors 393 km d’autonomie en cycle EPA. A peine quelques semaines plus tard, Tesla a fini par retirer la version de son configurateur, la présentant comme une configuration « hors menu » à commander directement par téléphone ou dans l’une des succursales de la marque. Alors qu’on le pensait définitivement enterré, le Model Y propulsion revient en force en Chine où il vient d’intégrer le configurateur en ligne du constructeur.
En Chine, le choix de réintégrer cette déclinaison propulsion est avant tout stratégique. Proposée à partir de 276 000 yuans, celle-ci passe sous la barre des 300 000 yuans. Contrairement aux autres versions, le Model Y RWD peut ainsi prétendre à la prime gouvernementale maximale. De quoi booster les ventes du constructeur sur un marché où la concurrence se révèle de plus en plus féroce. Sur son configurateur, Tesla annonce les premières livraisons en août.
Le Model Y arrivera-t-il en Europe ? Tesla fera-t-elle le même choix en Europe lorsque la Gigafactory de Berlin sera en route ? Cela n’est pas impossible ! Aujourd’hui proposé à partir de 59 900 € dans sa déclinaison Grande Autonomie à transmission intégrale, le Model Y n’est clairement pas à la portée de toutes les bourses. L’ajout d’une version propulsion permettrait au constructeur de mieux positionner son VUS électrique sur un segment de plus en plus occupé par les concurrents. Et vous ? Que pensez-vous de cette version propulsion ? Automobile Propre
Contribution: André H.Martel
Les « rappels » des Model 3 et Y se feront entièrement à distance, via une mise à jour logicielle.
Les propriétaires de Tesla Model 3 et Model Y en Chine devraient bientôt recevoir une mise à jour logicielle en direct pour gérer un nouveau rappel. Les personnes ayant des véhicules concernés n'auront pas réellement besoin de vivre un de ces « rappels typiques », car elles ne devront pas se rendre dans un centre de service Tesla. Selon un rapport de Reuters, l'Administration chinoise pour la réglementation du marché a déclaré qu'un peu moins de 250 000 véhicules électriques Tesla sont inclus dans le rappel. Plus précisément, les véhicules peuvent présenter une anomalie associée à la fonction de conduite assistée. Les conducteurs risquent de déclencher le système par inadvertance, ce qui peut produire une accélération soudaine, voire inattendue. Conséquemment, le conducteur pourrait perdre le contrôle du véhicule. Le rapport indique que le rappel comprend à la fois les véhicules Model 3 et Model Y assemblés aux États-Unis et en Chine. Tesla ne gère pas de service de relations publiques pour répondre aux demandes de commentaires et le PDG Elon Musk n'a pas parlé du rappel sur Twitter. Le constructeur automobile n'a pas non plus indiqué qu'un rappel et une mise à jour similaires seraient possibles pour les voitures américaines ou européennes, bien que le rappel de la Chine puisse laisser entrevoir une telle mise à jour. Road Show
Contribution: André H. Martel
Volkswagen veut accélérer sa transition vers le tout électrique et vise désormais 2035 comme date butoir.
Comme beaucoup d’autres constructeurs, Volkswagen veut mettre à profit ses investissements massifs dans la voiture électrique. Aussi, la marque allemande prévoit finalement de passer au tout électrique en 2035. C’est ce qu’a confirmé le directeur des ventes de Volkswagen, Klaus Zellmer, à un journal allemand. Il a révélé que Volkswagen « quittera le marché des véhicules à moteur thermique entre 2033 et 2035. » Ces deux dates correspondent aux deux scénarios de l’accélération de l’électrification de la marque. Cela n’a rien de surprenant. Marque premium du groupe, Audi a récemment annoncé vouloir arrêter le lancement de nouveaux modèles thermiques dès 2026. Volkswagen veut capitaliser sur sa gamme ID, aujourd’hui constituée de deux modèles : la compacte ID.3 et le VUS électrique ID.4. La marque veut atteindre 70% de ventes sur cette gamme à la fin de la décennie. En revanche, l’objectif de Volkswagen n’est pas d’arrêter le thermique sur tous ses marchés au même moment. L’Europe sera la première zone géographique à ne plus avoir de VW à moteur thermique. Le constructeur n’oublie évidemment pas les Etats-Unis et la Chine, ses deux autres gros marchés. La transition y interviendra plus tard, Volkswagen voulant « s’adapter aux différentes vitesses de transformation ». Reportage: Emmanuel Touzot Automobile Propre
Contribution: André H. Martel
Polestar, la marque suédoise de voitures électriques haut de gamme, a annoncé que son premier VUS tout électrique sera fabriqué aux États-Unis. La future Polestar 3 sera fabriquée aux côtés de nouveaux véhicules Volvo dans le centre de production Volvo Cars de Ridgeville, en Caroline du Sud. Les véhicules Polestar construits en Caroline du Sud seront vendus aux États-Unis.
Cette décision transforme Polestar en une marque mondiale dotée d'une capacité industrielle sur les deux plus grands marchés de véhicules électriques au monde, les États-Unis et la Chine, ainsi qu’un siège social et des réseaux de vente et de distribution en Europe. La Polestar 3 sera construite en Amérique, pour nos clients américains. Je me souviens de la réaction positive lorsque j'ai partagé pour la première fois la vision de Polestar ici aux États-Unis et je suis fier que notre premier VUS soit fabriqué en Caroline du Sud. Désormais, les USA ne seront plus un marché d'exportation mais un marché intérieur. —Thomas Ingenlath, PDG de Polestar L'annonce de fabrication du véhicule aux États-Unis souligne également l'engagement de Polestar sur le marché de détail américain, qui connaît une période d'expansion rapide. Polestar ouvrira environ 25 boutiques de vente au détail à travers le pays en 2021. Ces établissements offriront aux clients la possibilité de faire des essais routiers, un service de ramassage et de livraison gratuit et un service mobile pour les consommateurs qui ne peuvent encore profiter de boutiques Polestar. Polestar a été lancée en 2017 par Volvo Cars et Geely Holding. L'usine de Ridgeville a été ouverte en 2018 par Volvo Cars. La capacité de Polestar à partager un site de production avec Volvo Cars met en évidence les importantes synergies industrielles et financières qu'elle génère grâce à sa structure organisationnelle. La production aux États-Unis réduit les délais de livraison ainsi que l'impact environnemental associé au transport des véhicules sur la planète. Cela aura également un impact positif sur le prix de la Polestar 3. Tout cela rend la marque encore plus compétitive sur le marché de vente américain. —Dennis Nobelius, directeur de l'exploitation chez Polestar Polestar 3 lancera la nouvelle génération d'architecture de véhicule électrique de Volvo Car Group, qui a été conçue à partir de zéro. Le VUS qui offrira des performances électriques aérodynamiques comportera des fonctions de connectivité basées sur le système d'infodivertissement d’Android Automotive OS de Google, ainsi que des fonctionnalités de conduite autonome haut de gamme axées sur la sécurité. La production de la Polestar 3 devrait débuter en 2022. Volvo Cars investira 118 millions de dollars supplémentaires (145 million $ CAD) dans son usine de Ridgeville, en Caroline du Sud, pour construire la Polestar 3 sur l'architecture électrique de nouvelle génération de Volvo Car Group, pour sa filiale Polestar Cars. L'usine de Ridgeville produit actuellement la berline de luxe Volvo S60 pour les marchés américains et le marché d'exportation. La Polestar 3 entièrement électrique rejoindra la S60 et la prochaine génération de voitures Volvo électriques issues de la même usine. La nouvelle de l'expansion de Polestar fait suite à l'annonce récente selon laquelle la société a levé 550 millions $ USD (678 millions $ CAD) auprès d'un groupe d'investisseurs externes en avril dernier. La société a confirmé qu’elle envisageait de profiter pleinement de futures opportunités de financement. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Le principal objectif de Nio est de compétitionner Tesla, en produisant des VÉ de qualité à moindre coût.
Cette vidéo d’Automobile Propre nous informe sur l’évolution de l’entreprise et ses projets futurs. L’attrait des véhicules hybrides et électriques, encouragé par de généreuses subventions gouvernementales, offre l’occasion à des start-ups chinoises de percer sur un marché en effervescence.
Contribution: André H. Martel
Group (Foxconn) a signé un accord-cadre avec la start-up américaine Fisker pour la fabrication de véhicules électriques. La production devrait démarrer aux Etats-Unis au 4e trimestre 2023.
Fisker – créateur des véhicules électriques et des solutions de mobilité avancées, a annoncé avoir signé des accords-cadres avec Hon Hai Technology Group soutenant le développement et la fabrication conjoints liés au projet PEAR (Personal Electric Automotive Revolution), un programme visant à développer un véhicule électrique avec un prix de départ inférieur à 36 000 $ CAD, avant incitatifs. Le véhicule sera développé et vendu conjointement sous la marque Fisker sur les marchés mondiaux, notamment en Amérique du Nord, en Europe, en Chine et en Inde. Le début de la fabrication s’effectuera aux États-Unis avec plusieurs sites envisagés par Fisker et Foxconn. D’autres sites de fabrication mondiaux à l’étude pour la production future, prenant en charge des volumes annuels prévus de plus de 250 000 unités sur plusieurs sites. « Afin de tenir notre promesse dans le cadre du projet PEAR, nous devions repenser tous les aspects du développement, de l’approvisionnement et de la fabrication des produits. Notre partenariat avec Foxconn nous permet d’offrir ces premières dans l’industrie à un prix qui ouvre véritablement la mobilité électrique au marché de masse », a commenté Henrik Fisker, CEO de Fisker. « Notre travail avec Fisker s’aligne sur notre plate-forme d’entreprise 3 + 3, et grâce à notre alliance MIH, Foxconn sera en mesure de travailler avec des fournisseurs du monde entier pour le projet PEAR. Nous avons mis en place des chaînes d’approvisionnement de classe mondiale pour soutenir le projet PEAR, en particulier, garantir la livraison fiable de chipsets et de semiconducteurs », a ajouté Young-way Liu, président du groupe Foxconn Technology.
À l’appui du travail sur le projet PEAR, les deux sociétés ont établi un bureau de gestion de programme colocalisé entre les États-Unis et Taïwan pour coordonner les opérations de conception, d’ingénierie, d’achat et de fabrication. À la suite d’un examen approfondi des sites de fabrication potentiels aux États-Unis, les deux sociétés accéléreront un plan de fabrication capable de soutenir le démarrage de la production prévu pour le quatrième trimestre 2023.
Fisker a l’intention de démarrer la production en Europe de son premier véhicule, le VUS électrique Ocean, au quatrième trimestre 2022 et dévoilera un prototype destiné à la production du véhicule au Los Angeles Auto-Show plus tard cette année. Le projet PEAR sera le deuxième modèle de production de l’entreprise. « À moins de 36 000 $ CAD, nous repensons la voiture, à la fois en termes de proportions, de design, de fonctionnalité intérieure et d’expérience utilisateur connectée. Le projet PEAR intervient juste un an après le lancement de l’Ocean », souligne Henrik Fisker. Un reportage de : VIPresse.net
Contribution: André H. Martel
Pony.ai, une société leader dans le domaine des technologies de conduite autonome, a présenté sa nouvelle plateforme de détection en collaboration avec la société de matériel et de logiciels lidar Luminar Technologies, Inc. La compagnie a déjà parcouru plus de 5 millions de kilomètres et a fourni plus de 220 000 trajets Robotaxi.
Pony.ai est sur le point de déployer sur la planète des flottes autonomes d’automobiles en 2023. La flotte de nouvelle génération intégrera l'Iris de Luminar et présentera une configuration multi-capteurs à 360 degrés. L'objectif de ce partenariat est d'augmenter la conduite sûre et autonome dans des environnements urbains complexes grâce à un nouveau capteur intégré qui permettra d'accélérer le niveau de production. Le partenariat fait suite à l'expansion du service Robotaxi de Pony.ai dans cinq villes de Chine et des États-Unis, incluant Guangzhou, Shanghai, Pékin, Irvine et Fremont, en Californie. Pony.ai a commencé à tester le premier service Robotaxi chinois, à la fin de 2018 à Guangzhou, et en 2019 est devenue la première entreprise à déployer un service Robotaxi destiné au public en Californie. C'est la seule entreprise de véhicules autonomes qui opère un service à grande échelle dans cinq villes du monde entier et une flotte de plus de 200 véhicules autonomes. En 2020, Pony.ai a reçu 400 millions de dollars de Toyota Motor Corporation pour accentuer et étendre la collaboration des deux entreprises dans les services de mobilité. L'investissement s'inscrit dans le prolongement d'un partenariat commercial qui a été formé entre Pony.ai et Toyota en 2019. Luminar compte plus de 50 partenaires industriels, dont 8 des 10 plus grands constructeurs automobiles mondiaux. L'année dernière, Luminar a signé le premier accord de production du secteur pour les véhicules grand public autonomes avec Volvo Cars, tout en concluant récemment des accords avec Daimler Truck AG et Intel Mobileye. Luminar a également reçu des investissements minoritaires de Daimler Truck AG et de Volvo Cars pour accélérer l'introduction de camions et de voitures autonomes à grande vitesse. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Subaru a annoncé que son premier véhicule entièrement électrique, qui devrait être mis en vente en 2022, s'appellera la Solterra.
La venue du petit VUS électrique avait été confirmée par Subaru en décembre et sera disponible aux États-Unis. Le véhicule sera construit sur une plateforme dédiée qui a été codéveloppée avec Toyota , combinant l'expertise de Subaru en matière de traction intégrale avec la technologie d'électrification de Toyota. Bien que Subaru n'ait encore dévoilé que son emblème et le profil de la Solterra, on peut imaginer à quoi elle ressemblera car Toyota partenaire de ce projet a déjà dévoilé un projet de production la Toyota bZ4X Concept .
Attendez-vous à ce que la Solterra soit à peu près de la même taille que la Subaru Forester, bien qu'un peu plus basse et plus élégante et, compte tenu de la nature du projet, elle sera évidemment équipée d'un moteur électrique.
Le nom a été créé en combinant les mots latins soleil et terre. Bien que cette combinaison puisse être également un indice que Subaru envisage une utilisation accentuée de l'énergie solaire ou comme une nouvelle marque de panneaux solaires, ce nouveau véhicule ne semble pas avoir de telles prétentions. Subaru décrit plutôt le modèle comme un VUS conçu pour sa durabilité, polyvalence et sa puissance. Tout comme avec les précédents véhicules développés conjointement par les constructeurs automobiles la Subaru BRZ et la Toyota 86 en étant le meilleur exemple, vous pouvez vous attendre à de légères différences de finition et d'équipement, tandis que la conception de base restera essentiellement la même.
Plateforme de véhicules électriques Toyota-Subaru
Ce n'est pas la première fois que Subaru et Toyota s'associent pour produire des véhicules rechargeables. La Subaru Crosstrek hybride, un hybride rechargeable offrant une autonomie de 27 km tout électrique, 6,72 l/ 100 km combinés, avec la même capacité de traction intégrale que vous pouvez trouver dans d'autres modèles Subaru, est construite selon le système hybride de Toyota. Jusqu'à présent, la Crosstrek hybride est disponible uniquement dans les États qui ont adopté le mandat VZE de la Californie. Nous verrons bientôt si la Solterra sera plus disponible. La Subaru Solterra sera vendue au Canada, en Chine, en Europe et au Japon, ainsi qu'aux États-Unis. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Honda a annoncé la semaine dernière des objectifs clés pour les ventes de véhicules électrifiés en Amérique du Nord, avec un plan visant à fabriquer des véhicules électriques et à pile à combustible (BEV et FCEV) pour représenter 100% de ses ventes de véhicules d'ici 2040, soit une progression de 40%. d'ici 2030 et 80% d'ici 2035.
Honda et GM développent conjointement deux modèles de véhicules électriques de grande taille utilisant les batteries Ultium de GM. Honda prévoit introduire ces modèles sur le marché nord-américain en tant que modèles 2024, une Honda et une Acura.
À partir de la seconde moitié de cette décennie, Honda lancera une série de nouveaux modèles de véhicules électriques qui adopteront l’identifiant (e) Architecture, une toute nouvelle génération de véhicules électriques de Honda. Ces modèles de VÉ seront d'abord introduits sur le marché nord-américain, puis partout sur la planète. En Chine, Honda s'efforcera d'obtenir une part des ventes de 40% de BEV / FCEV d'ici 2030, 80% d'ici 2035 et 100% d'ici 2040. En Chine, la société a introduit des modèles de VÉ tout en utilisant les ressources locales; Honda va encore accélérer cette approche à partir de maintenant. La société prévoit introduire 10 modèles électriques de marque Honda d'ici cinq ans. En tant que premier des 10 modèles, le modèle de série basé sur le Honda VUS e: devrait être mis en vente au printemps 2022.
Honda VUS e: prototype présenté à Shanghai 2021
Honda compte sur ses ressources locales, incluant le renforcement de sa collaboration avec CATL pour la fourniture de batteries. Au Japon, Honda s'efforcera d'atteindre une part des ventes de BEV / FCEV de 20% d'ici 2030, 80% d'ici 2035 et 100% d'ici 2040. En incluant les véhicules hybrides électriques, son objectif est d'électrifier 100% de ses ventes d'unités automobiles au Japon d’ici 2030, incluant l’introduction en 2024 d'un modèle électrique dans le segment des voitures K. Honda continuera de faire avancer l'électrification de ses mini-véhicules avec des modèles hybrides électriques et des tout électriques. En ce qui concerne les batteries, Honda s’efforcera de favoriser une production et un approvisionnement local au Japon, ce qui contribuera également à la croissance des industries nationales japonaises. Relativement au programme de mobilité as a service (MaaS)* Honda a pour objectif de mettre sur le marché japonais du MaaS au milieu de la décennie, le Cruise Origin, un véhicule électrique autonome que Honda développe actuellement conjointement avec GM et Cruise. Pour atteindre cet objectif, Honda effectuera des essais au Japon dès cette année. Honda officialise ses objectifs visant à atteindre la neutralité carbone pour tous les produits et activités de l'entreprise d'ici 2050, ainsi que son objectif zéro accident de la route impliquant des automobiles et des motocyclettes Honda dans le monde d'ici 2050. Technologie de batterie avancée Afin d'assurer la compétitivité avancée des futurs véhicules électriques Honda, Honda a également annoncé son objectif de rendre disponibles des batteries à électrolytes pour les nouveaux modèles Honda électriques qui seront mis sur le marché dans la seconde moitié des années 2020. Honda mène des recherches indépendantes sur les batteries à électrolytes afin d'en augmenter la capacité et de réduire le coût des batteries de nouvelle génération pour ses véhicules électriques. Selon les résultats de cette recherche en laboratoire, Honda devra valider la technologie de production à l'aide de tests et de projets pilotes. Technologie des piles à combustible. Honda continue de considérer la technologie des piles à combustible comme un autre pilier soutenant le défi de la neutralité carbone, avec l'espoir que l'hydrogène deviendra plus largement accepté comme source d'énergie renouvelable. Honda a une longue histoire dans la recherche, le développement et la commercialisation de technologies de piles à combustible, et tout en poursuivant sa collaboration actuelle avec GM, Honda s'efforcera de réduire les coûts et de créer une «société de l'hydrogène» en élargissant sa gamme de FCV et en utilisant des piles à combustible pour une large gamme d'applications, y compris les camions commerciaux et les sources d'énergie fixes et mobiles. Efforts d'énergie renouvelable en Amérique du Nord Honda s'engage en outre à utiliser une énergie 100% renouvelable pour ses opérations manufacturières et a déjà pris des mesures pour atteindre cet objectif. Honda a conclu des accords à long terme d'achat d'énergie virtuelle (VPPA) pour utiliser l’énergie éolienne et solaire renouvelable qui permettront de couvrir plus de 60% de l'électricité utilisée par Honda en Amérique du Nord. Les accords combinés de Honda pour la production de 320 MW de capacité de production renouvelable se traduisent par l'achat de 1,012 million de MWh d'électricité par an, compensant plus de 800 000 tonnes métriques d'émissions de CO 2 annuellement, soit l'équivalent d’émissions de CO2 de 100 000 foyers américains liées à la consommation d’énergie des ménages. Ces VPPA permettent à Honda de compenser entièrement l'électricité fournie par le réseau à forte intensité de carbone utilisée dans ses activités de fabrication d'automobiles en Ohio, en Indiana et en Alabama. En plus des VPPAs, Honda a été un chef de file dans l'installation d'énergie renouvelable sur ses sites de production, y compris plusieurs panneaux solaires sur les toits générant 5 800 mégawattheures (MWh) par an dans des installations de Californie et du Connecticut, et deux éoliennes produisant 10 000 MWh par an dans une usine de transmission automobile dans l'Ohio. *Mobility-as-a-Service est un type de service qui, via un canal numérique commun, permet aux utilisateurs de planifier, réserver et payer pour plusieurs types de services de mobilité. Le concept décrit un passage des modes de transport personnels à la mobilité fournie en tant que service. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Selon la direction du groupe, BMW proposera au moins un modèle entièrement électrique dans environ 90% de ses segments de marché actuels d'ici 2023, alors que la MINI sera tout électrique.
Nous adoptons consciemment une approche élargie avec notre offre tout électrique plutôt que de demeurer dans notre traditionnel marché de niche. --Oliver Zipse, président du conseil d'administration de BMW AG La combinaison de véhicules intelligents et d'un réseau de production très flexible permettra au groupe BMW de disposer d'une douzaine de modèles entièrement électriques sur les routes dans le monde d'ici 2023. Cette année, les trois modèles électriques déjà commercialisés, la BMW i3, la MINI SE et la BMW iX3 seront bientôt rejoints par la BMW iX et la BMW i4, trois mois plus tôt que prévu. Le lancement de la BMW iX et de la BMW i4 marquera le début de notre offensive technologique pour 2021: ces deux véhicules tout électriques serviront de référence pour les futurs BEV. --Oliver Zipse Des versions entièrement électriques de la très populaire BMW Série 5 et du BMW X1 suivront dans les années à venir, ainsi que d'autres modèles tels que la BMW Série 7 et le successeur de la MINI Countryman. La stratégie permettra au groupe BMW de maintenir un équilibre optimal entre des produits attractifs et une utilisation efficace des capacités dans ses usines, même si la demande sur certains marchés semble complètement se déplacer vers des véhicules entièrement électriques dans les années à venir. Selon le Groupe, d'ici 2025, les livraisons de modèles entièrement électriques auront augmenté en moyenne de bien plus de 50% par an et donc la demande sera dix fois plus forte qu’en 2020. D'ici la fin de 2025, le groupe BMW aura livré environ deux millions de véhicules entièrement électriques à des clients dans le monde entier. MINI deviendra une marque 100% électrique. Toujours selon BMW, MINI est le véhicule idéal pour la mobilité électrique. MINI présentera donc son dernier nouveau modèle de moteur thermique en 2025 à partir de ce moment, tous ses nouveaux modèles seront entièrement électriques. D'ici 2027, les véhicules entièrement électriques représenteront au moins 50% de toutes les livraisons de MINI aux clients. Au début des années 2030, toute la gamme MINI sera entièrement électrique, tout en assurant une présence mondiale en laissant une empreinte dans toutes les régions du monde. La MINI SE entièrement électrique est actuellement fabriquée dans l'usine d'Oxford. Le successeur de la MINI Countryman sera construit à l'usine de Leipzig à partir de 2023. Le nouveau multisegment MINI y sera également produit en version à moteur à combustion et entièrement électrique. Basés sur une nouvelle architecture de véhicule développée pour la mobilité tout électrique dès le départ, les MINI BEV seront également produits en Chine, à compter de 2023, en collaboration avec le constructeur local Great Wall Motor. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Ford fabriquera la Mustang Mach-E ainsi que la version GT en Chine pour répondre au marché local,2/2/2021
Ford a annoncé que la Mustang Mach-E, son premier VUS tout électrique construit sur une toute nouvelle plateforme modulaire sera fabriqué en Chine par la compagnie Changan Ford pour le marché local. La Mustang Mach-E devrait être disponible en Chine plus tard cette année.
La Mustang Mach-E offrira aux clients chinois un véhicule intelligent équipé des dernières technologies d'assistance à la conduite et du système d'info divertissement de Ford incluant des mises à jour du micrologiciel en direct (FOTA). La nouvelle génération intégrée du programme Ford Co-Pilot360 incluant des technologies avancées d'assistance à la conduite et du système d'info divertissement intelligent SYNC + offrira une fonction d'assistance à la conduite automatique de niveau L2 +, permettant aux propriétaires de la Mach-E de conduire leurs véhicules en mode mains libres sur des sections préqualifiées d'autoroutes. En outre, le véhicule pourra recevoir toutes les mises à jour du programme FOTA, y compris pour la conduite du véhicule, qui permettront d’optimiser l'expérience de conduite avec des améliorations et de nouvelles fonctionnalités fournies en direct. Ford est le premier constructeur automobile en Chine à proposer l’accès total par cellulaire à la technologie (C-V2X) dans les véhicules de production de masse et déploiera son C-V2X dans les Mach-E pour aider les conducteurs à anticiper les risques de conduite potentiels et à améliorer la sécurité routière et l’efficacité. La Mustang Mach-E fabriquée en Chine aura une autonomie estimée à plus de 600 kilomètres, basée sur une évaluation CLTC*. Ford confirme que la production de l'édition GT de la Mustang Mach-E se fera également en Chine. L'édition haute performance GT adoptera une configuration à deux moteurs avant et arrière, qui permettra une accélération de 0 à 100 km/h en 3 secondes. Ford investira plus de 14.75 milliards $ CAD dans le développement de véhicules électriques jusqu'en 2022. La production en Chine de la Mach-E est une étape cruciale de la stratégie «Best of Ford, Best of China» de Ford visant à offrir aux clients chinois des véhicules intelligents de pointe et des technologies avancées. *permet d’évaluer l’autonomie basée sur une méthodologie de calcul développée pour les simulations en ingénierie. Cependant, l'autonomie réelle varie en fonction des conditions telles que les éléments externes, les comportements de conduite, l'entretien du véhicule et l'âge de la batterie lithium-ion. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Les ventes mondiales de véhicules électriques rechargeables ont dépassé 3,2 millions en 202028/1/2021
2020 a peut-être été une année décevante à bien des égards, mais ce fut une année record pour les véhicules rechargeables. Les ventes mondiales de VÉ et de PHEV ont atteint 3,24 millions, contre 2,26 millions en 2019.
Cela représente une augmentation de quelque 43%, ce qui est d'autant plus impressionnant que les ventes globales de véhicules légers dans le monde ont chuté de 14%. Le cœur de l'action s’est situé en Europe, qui a dépassé la Chine en tant que moteur de croissance des VÉ pour la première fois depuis 2015. Les ventes de véhicules rechargeables en Europe (incluant l'UE, le Royaume-Uni, la Norvège, l'Islande et la Suisse) ont augmenté de 137% par rapport à 2019 , tandis que le marché des véhicules était en baisse de 20%. La part des véhicules rechargeables sur le marché automobile est passée de 3,3% en 2019 à 10,2% en 2020. Les nouvelles normes d'émissions plus strictes de l'UE semblent être le principal moteur du boom, mais les nouveaux incitatifs dans les différents pays et la venue massive de nouveaux modèles ont également contribué à cette croissance. Le gros des activités s’est produit dans la seconde moitié de l'année, et la frénésie des ventes a atteint son paroxysme en décembre. La Norvège, la capitale des VÉ, a alors établi un nouveau record mensuel, alors que 87% des voitures neuves vendues étaient des véhicules rechargeables et 66% des tout électriques. En Chine, les ventes de «véhicules à énergie nouvelle» (VEN) se sont remises d'un premier semestre lamentable pour afficher un gain de 12% pour l'année. La part de marché des VEN a légèrement augmenté, passant de 5,1% en 2019 à 5,5% en 2020. Les États-Unis continuent d'être à la traîne, les ventes des véhicules rechargeables ont augmenté d'un dérisoire 4%, un chiffre acceptable si on le compare à la perte du marché automobile de 15%. Pour sa part, Tesla a consolidé sa domination sur le marché américain. Le manufacturier automobile californien a enregistré 79% de toutes les ventes de véhicules tout électriques. L'inauguration d'une nouvelle administration plus sympathique aux véhicules électriques, combinée à la venue imminente sur le marché de plusieurs camionnettes électriques devrait entraîner une forte augmentation des ventes en 2021 dans le pays. Les petits marchés automobiles ont été plus incertains . Les ventes des véhicules rechargeables ont en effet baissé au Japon (-28%) et au Canada (-7%), mais ont grimpé en flèche en Corée du Sud (+ 55%) et à Taïwan (+ 308%). Charged
Contribution: André H. Martel
Nissan Motor Co., Ltd. s'est fixée comme objectif d'atteindre la neutralité carbone dans toutes ses opérations et dans le cycle de vie de ses produits d'ici 2050. Le cycle de vie comprend: l'extraction des matières premières, la fabrication, l'utilisation, le recyclage ou la réutilisation des produits en fin de vie.
Dans le cadre de cet effort, d'ici le début des années 2030, tous les nouveaux véhicules Nissan proposés sur les marchés clés incluant le Japon, la Chine, les États-Unis et l’Europe seront électrifiés. Nissan souhaite poursuivre ses innovations en matière d'électrification et de technologie de fabrication afin d’atteindre son objectif de neutralité carbone dans les domaines stratégiques suivants:
Les efforts d'électrification et de réduction des émissions de l'entreprise sont conformes aux objectifs de l'Accord de Paris sur le changement climatique et les progrès mondiaux vers la neutralité carbone d'ici 2050.
L’objectif de Nissan est le fruit d’initiatives passées dans le cadre du programme vert de Nissan et du travail continu de l'entreprise pour minimiser l'empreinte carbone de ses produits et de ses opérations. La société a mis sur le marché la première voiture électrique grand public au monde, la Nissan LEAF, et a vendu à ce jour plus de 500 000 véhicules à émission zéro. De plus, Nissan continue de travailler avec les divers intervenants de l'industrie pour développer des infrastructures et sensibiliser le public aux avantages des véhicules électriques. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
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