Un reportage de Jean Balthazard du Journal de Montréal.
Après les voitures de luxe et à traction intégrale, voilà que les remorqueurs font face à nouvelle nuisance en période de déneigement: les voitures électriques. Pourtant, la Ville de Montréal semble peu s’en faire avec cette situation. • À lire aussi: Déneigement: impossible de remorquer des autos électriques • Écouter l'entrevue de l'AVÉQ avec Mario Dumont à QUB Radio C'est de plus en plus fréquent de se buter à des véhicules électriques branchés qu’on ne peut pas déplacer, constate Martin Ménard, remorqueur depuis 22 ans. «Je travaille sur les contrats de la Ville pour le déneigement et on nous a donné l’ordre de ne toucher à aucun véhicule électrique», ajoute-t-il. Certaines voitures électriques, lorsqu’elles sont branchées, se verrouillent automatiquement et il est impossible de retirer le fil d’alimentation. Les remorqueurs ne courent donc aucun risque et les laissent sur place. Ces situations pourraient toutefois être évitées, croit le porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec, Simon-Pierre Rioux. Il propose par exemple que les bornes soient bloquées électroniquement ou à l’aide de rubans orange en période de déneigement. Une solution qu’Hydro-Québec pourrait envisager dans le futur. «C’est nouveau comme phénomène, mais oui, ça va commencer à s’accentuer, il faudra peut-être voir comment on peut mettre des solutions en place», confirme Louis-Olivier Batty, porte-parole d’Hydro-Québec. C’est toutefois la Ville «qui déploie et installe les bornes», précise-t-il. La métropole et Hydro-Québec devront donc collaborer pour en arriver à une solution. Des «boulets» au déneigement Pourtant, même lorsque les véhicules électroniques sont débranchés, certains remorqueurs sont réticents à les déplacer, de peur d’endommager le système électrique et d’être poursuivis. Plusieurs remorqueurs et employés municipaux avaient d’ailleurs confié, l’an dernier, au Bureau d’enquête qu’ils s’abstenaient souvent de remorquer des voitures de luxe et à traction intégrale pour sensiblement les mêmes raisons. Le problème, c’est que lorsqu’une voiture est laissée de la sorte sur la rue l’hiver, les déneigeurs doivent la contourner, ce qui affecte grandement leur travail et les empêche de bien déneiger les rues. Il faut donc que les propriétaires de véhicules électriques s’organisent mieux afin d’éviter d’être «des boulets» pour les déneigeurs, mentionne Simon-Pierre Rioux. Des «exceptions» possibles La Ville a répondu, de son côté, qu’elle n’exige pas aux remorqueurs de laisser les voitures électriques sur place, mais a reconnu qu’«il pourrait y avoir des exceptions quand le véhicule électrique est branché». Pourtant, à aucun moment, la Ville ne m’a faire part de pistes de solutions pour régler cette problématique, autre que de rappeler aux citoyens de respecter les périodes de déneigement. Comme quoi ce nouveau problème ne semble vraiment pas inquiéter la Ville.
78$ | Amende de stationnement sans remorquage
165$ | Amende de stationnement avec remorquage
Source: Journal de Montréal/Québec
Commentaires
L'infrastructure de recharge des voitures électriques sur rue est nécessaire, mais a le potentiel d’embourber les trottoirs et de gêner les piétons. C'est pourquoi une compagnie britannique appelée Urban Electric a conçu des bornes de recharge rétractables à même le sol lorsqu'ils ne sont pas utilisés.
En Grande-Bretagne, 50 % des citadins se garent dans la rue, ce qui signifie que s'ils ont un VÉ, ils doivent avoir accès à des bornes sur rue. Certains ont pensé installer des bornes à même les lampadaires ou les boîtes électriques. Quant à elles, les bornes d'Urban Electric se rétractent dans le trottoir lorsqu'elles ne sont pas utilisées. L'entreprise prévoit d'installer ses bornes escamotables dans les rues résidentielles et les stationnements publics. L’objectif d’Urban Electric est de stimuler l'adoption des VÉ en rendant accessible le plus grand nombre de bornes en milieu urbain. Green Car Reports
L’utilisation des bornes de recharge publiques du réseau Circuit Électrique est en progression fulgurante… même si 95% de la recharge de voitures électriques est toujours effectuée à la maison ! La preuve que l’investissement en vaut la peine.
Dans un article de TVA Nouvelles, le journaliste Pierre Couture déplore que le réseau de recharge Circuit Électrique serait sous-utilisé… ce qui est paradoxal puisque la série d’articles qu’il fait sur le sujet depuis des années démontre que l’utilisation du réseau de recharge publique est plutôt en forte progression.
Quand on veux voir le verre à moitié vide...
L'utilisation double à chaque année !
Selon les chiffres d’Hydro-Québec relatés par Pierre Couture, 409 700 recharges sont comptabilisées sur le réseau Circuit Électrique en 2018, qui compte 36 000 membres. Le «taux d’utilisation annuel moyen» a été de 243 recharges par borne. Or, en 2015, c’était 46 465 recharges effectuées par les 6500 membres de Circuit Électrique, soit un «taux d’utilisation moyen» de 81 recharges par borne. Le double à chaque année ! Voilà qui n’est pas mal pour une infrastructure publique conçue pour durer des années et répondre de façon proactive à un marché (la voiture électrique) qui double lui aussi chaque année ! Voici, à ce propos, les chiffres divulgués aujourd'hui par Hydro-Québec, pour faire une mise au point :
Une explosion du membership
La croissance du membership de Circuit Électrique n’est, elle aussi, pas à négliger : 76% par année. On comptait 6500 membres à la fin de 2015, tandis qu’on en compte maintenant 36 000. En moyenne, on peut même affirmer que chacun des membres a utilisé la recharge publique 11,4 fois en 2018… tandis qu’en 2015 c’était 7 fois par an. Vous en connaissez beaucoup des services qui croissent aussi vite ?
Un investissement sur le long terme
Tel que le relate l’article cité, Hydro-Québec prévoit que le nombre de véhicules électriques avoisinera les 500 000 unités en 2027 sur les routes du Québec, dont 390 000 véhicules tout électrique s. C’est pourquoi on envisage le déploiement d’un réseau de 1600 nouvelles bornes de recharge rapide d’ici 2027. En 2027, Hydro-Québec prévoit que les revenus annuels tirés de la vente d’électricité liée à la recharge de voitures électriques dépasseront les 100 millions de dollars en sol québécois. Le réseau proposé par Hydro-Québec sera autofinancé par la consommation électrique des électromobilistes… c’est à cette condition que la demande sera autorisée par la Régie de l’énergie.
Voilà une question qui revient souvent : la règle concernant l'interdiction de se stationner devant une borne de recharge sans s'y brancher est elle applicable dans un stationnement de commerce ? Dans un stationnement payant ? Dans un garage souterrain ? Voilà une réponse définitive à la question.
L'interdiction de stationner son véhicule dans un espace réservé à la recharge de véhicule électrique est un ajout récent au Code de la route (avril 2018). C’est tellement nouveau qu’il est normal qu’il reste un peu de confusion dans la population et même chez les forces de l'ordre concernant son interprétation.
La règle est pourtant simple, et s'applique de la même façon que celle concernant les stationnements réservés aux personnes handicapées (elle fait d'ailleurs partie du même article de loi):
388.1. Seuls les véhicules routiers électriques et les véhicules routiers hybrides rechargeables peuvent être immobilisés dans un espace réservé à la recharge en énergie. Ils ne peuvent toutefois y être immobilisés que s’ils sont branchés à la borne de recharge.
Le paragraphe suivant précise le lieu d'application de cette règle (paragraphe identique à celui qui précise l'application de l'interdiction du stationnement dans une place réservée aux personnes handicapées)
En outre des chemins publics, le présent article s’applique sur les chemins privés ouverts à la circulation publique des véhicules routiers ainsi que sur les terrains de centres commerciaux et autres terrains où le public est autorisé à circuler.
En d'autres mots, la règle s'applique PARTOUT où votre voiture a le droit d'aller.
Tant que la case de stationnement est clairement définie comme étant un espace de recharge, la règle s'applique… de la même façon que le marquage au sol et/ou une affiche signalétique consacre une place réservée au stationnement d'une personne handicapée. Tout comme si vous constatez une infraction dans une place pour handicapé, signalez à la police les véhicules en infraction pour qu'on émette une contravention. À Montréal, pour signaler un véhicule non branché stationné devant une borne de recharge électrique, communiquer avec le 514 280-2222 pour faire une demande d'intervention de stationnement.
Par contre,
le règlement ne précise pas si la recharge doit être active, pas plus que le niveau de recharge. Il précise seulement que le véhicule doit être branché. Un policier pourra remettre une contravention à un véhicule à essence sur lequel on aurait frauduleusement accroché le pistolet de recharge (eh oui, ça s’est vu ! Les gens ont définitivement de l’imagination !). Mais l’électromobiliste mal élevé qui se branche sans activer la recharge n’a pas grand-chose à craindre pour le moment, même s’il contrevient clairement à l’esprit de la loi.
Une question d’étiquette
L’électromobiliste branché avec session active a, qu’en à lui, toute la légitimité du monde d’être branché. Peu importe l’autonomie de son véhicule, sa vitesse de recharge, voire même si sa session est terminée. On ne devrait pas reprocher à un électromobiliste de monopoliser une borne sous prétexte que d’autres sont pressés ou manque d’autonomie. Si la session a été activée, ça reste un client comme un autre. Donc, de grâce, on ne débranche jamais quelqu’un sans son autorisation. Si ça vous arrivait de vous faire débrancher, ne perdez pas votre temps à appeler la police, mais une dénonciation au réseau de recharge reste de mise. Reste que la règle de savoir-vivre la plus élémentaire est de laisser son numéro de téléphone lorsqu’on s’éloigne de son véhicule branché. Ainsi, on permettra à un autre électromobiliste dans le besoin de nous joindre pour obtenir la permission d’emprunter notre temps de recharge. C’est une question de générosité et ça permet de cultiver la fraternité entre électromobilistes. L’AVEQ a construit un bel outil pour cette fonction, téléchargeable et imprimable :
Sources :
Ministère du Transport du Québec Code de sécurité routière Projet de loi 165 sanctionné par l'assemblée nationale du Québec Montréal AVÉQ (Outils, en bas de la page) Auteur : Daniel Rochefort
Lime met la location de scooters de côté pour offrir des voitures électriques en autopartage à Seattle; Un réseau intégré de 33,000 points de recharge électrique est maintenant disponible partout aux États-Unis et au Canada; Jaguar Land Rover investit dans la start-up de motos électriques Arc; Le prix des vignettes des VLS électriques réduit de moitié; Renault-Nissan-Mitsubishi investissent dans la compagnie montréalaise Transit; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Tesla fait l’acquisition du terrain pour bâtir sa première usine hors des USA à Shangaï; Le Canada et le Royaume-Uni lancent un défi transatlantique de 20 millions de dollars visant la conception des systèmes énergétiques intelligents de demain; L’électricité pour une future Audi R8… ou rien d’autre; Ou souhaiteriez-vous que les bornes de recharge soient installées? Les résultats d’une recherche twitter; La compagnie BYD fournira la plus grosse flotte d’autobus électriques pour l’aéroport international de Los Angeles; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
La division floridienne de la compagnie “Duke Energy » lance un projet pilote de recharge de véhicules électriques pour encourager le transport propre; Une première navette autonome électrique sur voie publique au Canada; Le Parlement européen veut réduire de 40% des émissions de CO₂ des voitures; En Californie, une nouvelle campagne de publicité en faveur des véhicules électriques; Une croissance des ventes de 25,913% de véhicules Tesla en six ans; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Martin Archambault, porte-parole Média a été consulté par Alain Mc Kenna de La Presse , sur l'avenir des bornes de recharge au Québec
Des bornes de recharge sous les trottoirs, une option pour le Québec? La compagnie Harley Davidson s’associe à la compagnie Alta Motors pour développer des motos électriques; Cycle WLTP : quels seront les changements pour les véhicules électriques et thermiques? Un service d’incendie de la Floride invite des propriétaires de véhicules électriques à une rencontre éducationnelle; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : André H. Martel
Le Centre de l’énergie nucléaire américain croit que l’électrification pourrait être la clé d’un futur plus sain; Londres poursuit l’extension de son réseau de bornes de recharge; Un fonds de l’Arabie Saoudite investirait dans la compagnie Lucid Motors; Le site Californian Next 10 étudie les effets de l’augmentation des véhicules électriques sur le réseau électrique de l’état; La ville de Los Angeles relance le concours : défi de la Mobilité 2018; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : André H. Martel
BIXI Montréal se met en mode vélo électrique; Le nouveau Toyota RAV4 hybride sera présenté en première mondiale à New-York; Ce jet-ski électrique, un pur bonheur futuriste; Le manufacturier chinois de véhicules électriques Nio souhaite obtenir du financement public aux États-Unis; Hydro-Québec confirme renouveler sa confiance en AddÉnergie pour le prolongement de son réseau Circuit électrique; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : André H. Martel
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, et Éric Alan Caldwell, responsable de l'urbanisme, du transport et de l'Office de consultation publique de Montréal, ont annoncé aujourd'hui, lors de la séance du comité exécutif, l'approbation d'un projet d'entente de partenariat avec Hydro-Québec pour le déploiement de bornes de recharge rapide de niveau 3.
Nous annoncions le 5 mars que la ville de Montréal prévoit installer 16 bornes de recharge rapide sur son territoire d'ici cet automne. On peut dire que l’administration plante ne laisse pas les choses trainer: c’est signé avec Hydro-Québec et déjà passé au comité exécutif.
L'entente de partenariat établie avec Hydro-Québec fait en sorte que la propriété de la borne et les responsabilités sera partagées entre les partenaires afin de faciliter la mise en place des sites. Les sites choisis pour l'implantation des bornes devront être déterminés par les deux partenaires.
Selon le conseiller municipal responsable des transports, Éric Alan Caldwell, «L'installation de bornes de recharge rapide sur notre réseau est une pièce maîtresse de notre stratégie d'électrification des transports, et notre partenariat avec Hydro-Québec nous donne les moyens de faire une avancée importante dans son déploiement». Dans le cadre de sa stratégie des transports Électrifions Montréal 2016-2020, la Ville entend toujours déployer un réseau de près de 1 000 bornes de recharge, accessibles à tous, à l'échelle de son territoire, principalement sur rue.
« L'installation des bornes de recharge électrique débutée en 2016 connait un grand succès et nous comptons maintenir la cadence afin que chaque Montréalais et Montréalaise puisse recharger son véhicule facilement. À la fin de 2018, Montréal sera la Ville d'Amérique du Nord qui offrira le plus de bornes de recharge, confirmant ainsi notre position de leader en matière d'électrification des transports », a déclaré la mairesse Valérie Plante.
La Ville de Montréal est un important partenaire du Circuit Électrique, le plus important réseau de recharge public pour véhicules électriques au Québec et dans l'est de l'Ontario. En plus des bornes offertes au public par ses partenaires, la Ville a déjà mis en opération 450 bornes de recharge électrique de niveau 2 (240V), sur rue et hors rue, accessibles au public.
Source : Newswire
Contribution : Daniel Rochefort
Montréal: les BRCC arrivent en ville; Bientôt fini le silence des VÉs; BYD rentre au Québec en taxi; Abt fait un tabac à Mexico : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Daniel Rochefort
Le Circuit électrique poursuit son développement et a mis 44 bornes en service au mois de juillet :
Le Circuit électrique est le plus important réseau de recharge public du Québec. Il compte 957 bornes, dont 81 bornes rapides, déployées dans seize régions du Québec. Près de 18 300 recharges ont été effectuées au courant du mois de juillet ! Depuis son inauguration en mars 2012, 197 partenaires privés et institutionnels se sont joints au Circuit électrique, et le réseau compte maintenant plus de 15 300 membres. Source : Circuit Électrique Contribution : Martin Archambault
Voici un nouvel accessoire de voiture électrique controversé : le JDapter Stub, qui permet aux propriétaires de voitures électriques autres que Tesla, comme la BMW i3 ou la Nissan LEAF, de se recharger aux chargeurs publics Destination de Tesla ou d'utiliser le connecteur mural de la compagnie.
Comme les Superchargeurs de Tesla, les chargeurs Destination à bas débit utilisent également le connecteur exclusif de Tesla, ce qui les rend impossibles d’utilisation pour d'autres véhicules.
C'était conçu ainsi, puisque cela permet à Tesla d'utiliser simplement une prise unique, mais cela limite également l'accès aux stations, qui sont souvent fournies gratuitement aux entreprises comme les hôtels et les restaurants afin de propager l'infrastructure de recharge pour la flotte de Tesla. Ces chargeurs sont maintenant dans plus de 5 000 endroits à travers le monde, ce qui en fait l'un des réseaux de recharge de véhicules électriques les plus importants. Depuis maintenant plusieurs années, plusieurs entreprises et amateurs ont travaillé sur des manières de rendre possible l’accès aux propriétaires de véhicules autres que Tesla. On a pu en voir plusieurs être testées, comme celle-ci :
Tony Williams, de Quick Charge Power, un guichet unique pour tout ce qui est relié aux recharges pour VÉs, a travaillé sur sa propre solution pendant des années et a même commencé une campagne Kickstarter l'année dernière (supprimée depuis) pour ce qui est maintenant le JDapter Stub.
L'adaptateur de 400 $ est maintenant prêt à expédier sur son site internet. Bien que ce soit définitivement un produit légitime qui peut être utilisé par les propriétaires de VÉs dans le contexte de l'achat d'un connecteur mural de Tesla pour charger d'autres VÉs que les Tesla à la maison, son utilisation sur les chargeurs publics de Tesla, en dehors des Superchargerrs bien sûr, est davantage dans une zone grise. Techniquement, tous les propriétaires de VÉs pourraient simplement se connecter à la plupart des chargeurs Destination de Tesla (aux États-Unis et au Canada) et tout simplement commencer à se recharger sur le réseau payé par Tesla et ses partenaires de chargeurs Destination. Tesla possède également ses propres adaptateurs J1772 pour utiliser des stations gratuites ou d'autres réseaux payants.
Source : Electrek
Contribution : Naïma Hassert Plus de 400 bornes sur rue à Montréal cette année, et des BRCC en grand nombre dès 2018 [MàJ]22/6/2017
Montréal désire se doter d'un réseau de 1,000 bornes de recharge sur rue d'ici 2020, via le réseau du Circuit Électrique,. Déjà, on retrouve 150 bornes en fonction sur le territoire, et on doit en retrouver 400 d'ici la fin de l'année. Toutes les bornes sur rue sont des stations double du fabricant AddÉnergie offrant un câble suspendu, et proposant une tarification de 1$/h plus les frais de stationnement. On souhaite offrir une distribution équitable à travers les différents arrondissement.
Certains aspects techniques ont un impact sur le choix des sites d'installation afin d'en contenir les coûts, qui varient entre 20,000 et 25,000$ par site incluant l'acquisition de la borne double. Il faut s'assurer que la borne est à proximité d'un point d'accès au réseau d'Hydro-Québec, et que la puissance nécessaire est disponible dans le puit d'accès. De plus, on ne peut retrouver des infrastructures sous le sol, et la station ne doit pas être obstruée par des arbres ou d'autres éléments urbains qui empêcherait l'électromobiliste de l'identifier. Les considérations esthétiques signifient aussi qu'on ne retrouvera pas de bornes rapides sur rue, mais bien sur des terrains municipaux.
Dans la dernière année, l'utilisation des bornes sur rue a augmenté proportionnellement au nombre de nouveaux VÉ enregistrés à Montréal, alors qu'on constate mensuellement 1,250 recharges depuis ce printemps, d'une durée moyenne de 2h30. Ces bornes sont utilisées à 40% par des Montréalais.
Le déploiement d'un réseau de bornes à recharge rapide sera complété en 3 phases, avec près de 30 BRCC prévues sur l'ile de Montréal. La première phase aura lieu en 2018 avec 4 bornes (points bleus), suivie d'une deuxième phase de 12 BRCC en 2019 et une dernière (14 BRCC) en 2020. À noter qu'une BRCC est prévue à La Ronde lors de cette dernière étape.
23 juin 2017 Mise à jour: 2 sites de BRCC seraient fonctionnels dès 2017. Source: Ville de Montréal Contributeur: Simon-Pierre Rioux
La supervoiture électrique Elextra sera rare et très rapide, BMW transforme des lampadaires en stations de recharge pour VÉs à Seattle, près du quart des véhicules vendus en Norvège en 2016 étaient des VÉs, Volvo cessera de développer des voitures à essence pour se concentrer sur les VÉs et félicite Tesla, et le propriétaire d’une Tesla utilise Google Home pour contrôler sa Model S à l'aide de commandes vocales : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
Voici un résumé en français de l’article d’opinion “The Quest for Condo Charging” tel que publié en anglais sur le site web de Mobilité Électrique Canada le 12 janvier 2017. Eve Hou de Metro Vancouver est récemment devenue propriétaire d’un VÉ et vit dans un immeuble en copropriété avec un stationnement intérieur partagé. Avec des options de recharge limitées, la « peur de la panne » n’a pas tardé à se faire sentir. Après quelques semaines, son immeuble lui a cependant donné la permission d’utiliser la prise 120V près de son espace de stationnement. Eve est consciente que tous n’ont pas la chance d’obtenir aussi facilement le consentement de leur immeuble pour la recharge et que plusieurs actions doivent être mises en place pour éliminer les obstacles à la recharge en condo. C’est face à cet enjeu que Metro Vancouver en C.-B. a lancé le site EVCondo.ca, recueillant toute l’information utile sur ce type particulier de recharge. Par exemple, une réglementation encadrant et reconnaissant le « droit à la recharge » existe dans certains états américains. Par ailleurs, un obstacle de taille en C.-B. est le BC Utilities Commission Act (BCUCA) jumelé à l’interdiction de revendre l’électricité. En effet, en C.-B., les services publics sont les seules à pouvoir vendre et revendre l’électricité. Une situation qui atteint directement les propriétaires de VÉ vivant en condominium. À propos de l’auteure: Eve Hou est planificatrice en qualité atmosphérique et changements climatiques depuis près de deux décennies au Canada et aux États-Unis. Avec son poste actuel chez Metro Vancouver (représentant la grande région de Vancouver), elle concentre ses efforts à stimuler l’adoption des véhicules électriques dans la région. Eve détient une maîtrise en planification et un baccalauréat en économie de l’Université de Colombie-Britannique. Eve est une planificatrice professionnelle certifiée et fière propriétaire d’une Nissan Leaf 2013! [1] For more information on “garage orphans”, see this report: https://open.library.ubc.ca/cIRcle/collections/undergraduateresearch/52966/items/1.0300459 [2] In B.C., strata corporations are governed by a strata council comprised of elected owners. [3] http://bc.ctvnews.ca/no-charge-couple-forced-to-move-because-of-electric-vehicle-1.1987615 Contributeur: Simon-Pierre Rioux AddÉnergie à Shawinigan est un incontournable dans le domaine des bornes de recharge au Québec. Fournisseur officiel du Circuit Électrique, l'entreprise nous présente dans cette vidéo un éventail des raisons qui font de son usine une source de fierté pour tous les Québécois :
Bornes de niveau 2 commerciales, bornes sur rue, BRCC, et maintenant bornes résidentielles (FLO) , AddÉnergie démontre une fois de plus pourquoi elle est leader de son domaine. Source : Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) / AddÉnergie
Réalisation : Simon-Pierre Rioux Contribution : Martin Archambault
La Ville de Montréal et le gouvernement du Québec installeront 106 bornes de recharge sur rue pour les voitures électriques à Montréal.
Les premières feront leur apparition dès la fin novembre, proche du Palais des congrès sur la rue Saint-Antoine. La Ville prévoit en tout l'ajout de 25 bornes doubles de 240 volts et de trois bornes à recharge rapide au centre-ville d'ici le printemps 2016, accessibles à partir de la rue. Les 53 points de recharge coûteront 415 000$ à Montréal et 103 cases de stationnement seront réservées à cet effet au centre-ville. Le gouvernement, qui a dévoilé son Plan d'électrification des transports le 9 octobre dernier, prévoit de son côté installer le même nombre de bornes dans la ville. Ces points de recharge s'ajouteront aux quelques dizaines de bornes de 240 volts hors rue qu'on retrouve dans différents stationnements de bibliothèques, parcs ou de centres communautaires à travers Montréal.
MAJ: Ajout du reportage de Ici Radio-Canada. On y parle aussi des taxis électriques de Taxelco.
Source : TVA Nouvelles
Contribution : Martin Archambault Levi Tillemann est l'auteur de The Great Race: the global quest for the car of the future. Il fait partie de Future Tense, une collaboration entre l'Arizona State University, New America, et le magazine Slate. Récemment, il conduisait une voiture électrique BMW i3 pour se rendre à une réunion à la Maison Blanche, quand il a été confronté à un paradoxe, qui est selon lui révélateur de ce qui cloche avec la politique américaine concernant l'infrastructure de recharge des voitures électriques.
Il s’est retrouvé dans un garage avec une borne de recharge exploitée par une entreprise privée. Pour utiliser la borne, Tillemann devait être membre. Comme il ne l’était pas, il devait conduire jusqu’en Virginie pour trouver une borne qu'il pourrait utiliser, ce qui était si loin qu'il utiliserait ensuite presque toute sa charge pour revenir à la Maison Blanche. Alors il a conduit à Washington avec le moteur à prolongateur d’autonomie de l'i3. Tillemann croit que l'administration Obama aurait dû encourager la création d’un plan pour les infrastructures de recharge des voitures électriques. Pour beaucoup moins d’argent que ce que le gouvernement a payé comme incitatifs aux propriétaires de Tesla dans le cadre du programme de crédit fédéral - plus de 125 000 000 $ - la nation pourrait bénéficier d'un système complet de chargeurs rapides DC qui ferait gagner aux conducteurs 100 km d’autonomie ou plus en seulement 30 minutes. Le programme d'incitation fiscale fédérale expirera le 31 décembre 2016. Ce qui le remplacera est sujet à conjectures et dépendra probablement en grande parti des résultats de la prochaine élection. Les républicains aiment bien se vanter de l’argent qu’ils font sauver aux contribuables, mais ils n’ont jamais rencontré une guerre qu'ils n’aimaient pas. S’ils gardent la main sur le Congrès et prennent le contrôle de la Maison Blanche, toutes les dépenses fédérales qui ne sont pas liées à l’armée seront vraisemblablement éliminées ou grandement réduites. Tilleman souligne que les réseaux privés de recharges électriques se sont révélés peu rentables, jusqu'ici. Il dit aussi que la plupart des chargeurs publics actuellement disponibles sont les inefficaces recharges de niveau 1, qui fournissent à peine plus d’énergie qu'une rallonge branchée dans une prise domestique. Les recharges de niveau 2 s’effectuent à l’aide d’une borne de 240 volts, mais il leur faut des heures pour avoir beaucoup d'effet sur une batterie déchargée. Le seul appareil à considérer, selon Tillemann, est une recharge rapide DC à 480 volts. Les États-Unis n’en possèdent seulement que 2565. Le Japon en compte le double. Pour 30 000 000 $ en un an, les Etats-Unis pourraient fournir 5000 recharges rapides DC aux centres commerciaux et à d'autres endroits très fréquentés. Le Bureau de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables du Ministère de l'Énergie a demandé un budget de 2,7 milliards de dollars en 2016 - dont 444 millions de dollars dédiés aux technologies automobiles. Pourquoi cet argent n’est-il pas destiné aux infrastructures de recharge des voitures électriques ?, se demande Tilleman. Bonne question. Source: Ecomento Collaboration: Lisanne Rheault-Leblanc Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, et M. Aref Salem, responsable du transport au comité exécutif, annoncent le lancement de l'appel d'intérêt international pour le déploiement à Montréal d'un réseau de véhicules en libre-service (VLS) électriques. « En avril, nous avons annoncé notre plan pour que Montréal devienne un leader mondial en matière d'électrification des transports et de développement durable. Nous tenons notre engagement en lançant aujourd'hui l'appel d'intérêt international, qui est la première grande étape du déploiement d'un important réseau de véhicules électriques en libre-service et de bornes de recharge. Cet appel d'intérêt permettra de mesurer l'intérêt des partenaires pour ensuite développer un modèle propre à Montréal, qui répondra aux besoins des citoyens. Déjà, nous pouvons vous annoncer que ce modèle s'intégrera au cocktail de transport public et qu'il sera en complémentarité avec les services offerts par nos partenaires, dont le Circuit électrique d'Hydro-Québec », a déclaré le maire de Montréal. Prochaines étapes Suite à la réception des manifestations d'intérêt des entreprises, la Ville de Montréal analysera les différentes options avec l'aide de ses partenaires et raffinera son modèle d'affaires en intégrant les suggestions des répondants en vue du déploiement du réseau de bornes. D'ici cinq ans, la Ville de Montréal souhaite ainsi desservir l'ensemble des arrondissements avec l'implantation d'un réseau de plus de 1000 points de recharge dans le cadre du programme du Circuit Électrique, en vue de mettre en place un service de 1000 véhicules électriques en libre-service. Les véhicules doivent offrir un minimum de 150 kilomètres d'autonomie et de 4 places assises. « La Ville de Montréal, avec son Plan de transport, s'est engagée à transformer et améliorer le système de transport à Montréal. Nous croyons qu'en misant sur les nouvelles technologies, nous pourrons identifier et développer des stratégies efficaces pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. C'est pourquoi nous avons adhéré au Zero Emission Market Acceleration Partnerships (Zero MAP Emission), une plate-forme internationale d'échanges avec une vingtaine d'états, de villes et de provinces sur l'électrification des transports », a ajouté M. Aref Salem. Rappelons que Montréal accueillera, en 2016, EVS29 - la 29e édition du Electric Vehicle Symposium, considéré comme le plus grand rassemblement d'experts internationaux dans le domaine de l'électrification des transports. Source: Ville de Montréal Contributeur: Simon-Pierre Rioux Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, accompagné de M. Aref Salem, le responsable du transport au comité exécutif, et Mme Elsie Lefebvre, conseillère associée responsable de la stratégie d'électrification de la Ville de Montréal, invite les représentants des médias au dévoilement du plan pour la mise en place d'un réseau de véhicules en libre-service électriques, un des jalons de la vision d'électrification des transports de la Ville de Montréal. Le dévoilement de la future stratégie de la ville de Montréal se fera à 11h00. Nous pourrons partager les détails de cet important événement dans les minutes qui suivront la conférence de presse. »»» Lire Bolloré très intéressé à offrir son service d'auto-partage électrique à Montréal »»» Lire L'électrification des transports est le nouveau cheval de bataille du maire de Montréal, Denis Coderre Ce que nous pouvons déjà partager avec vous, c'est que les bornes de recharge sur rue font partie de cette stratégie afin de desservir les électromobilistes, les taxis électriques et les utilisateurs d'auto-partage. Certains services seront déployés selon des étapes très spécifiques dans la prochaine année. Pendant ce temps chez Communauto, il fut annoncé aujourd'hui que le nombre de voitures électriques en auto-partage passera de 30 à 60 cette année. Mise-à-jour: L'annonce présentera la vision de Montréal, et fera part d'un appel d'offre à l'international pour remplir cette vision. Lire l'article de Pierre-André Normandin dans La Presse « I've been ICE'd » Pour ceux qui ne connaissent pas cette expression, elle est utilisée par les électromobilistes qui arrivent à une borne de recharge publique pour y découvrir qu'un véhicule à combustion est stationné devant la borne, ce qui l'empêche d'avoir accès à une recharge pour sa voiture électrique. ICE vient de l'acronyme anglophone Internal Combustion Engine, I.C.E. Donc en d'autres mots, ICE'd signifie s'être fait chopé sa borne de recharge par une voiture qui n'en a pas de besoin! En français on parle de Véhicule À Combustion, V.A.C. - d'où l'expression VACHé! L'utilisation d'un câble d'extension J1772 n'est pas une idée nouvelle, mais on en discute de plus en plus dans la communauté électromobile, car ce n'est pas seulement très frustrant d'arriver à une borne occupée par une voiture thermique, c'est un frein total: la borne de recharge est pour plusieurs le seul moyen de continuer leur trajet. L'hiver, les bornes publiques peuvent ne pas être accessible à cause des amas de neige, et à cause des voitures lui bloquant l'accès. Tout comme nos cousins européens qui se promènent avec leur câble Mennekes puisque leurs bornes publiques n'ont pas de câble intégré, pourquoi n'aurions-nous pas un câble d'appoint dans notre voiture au cas où cela s'avère nécessaire? Certains câbles d'extension J1772 viennent avec un cadenas pour plus de sécurité - plusieurs électromobilistes s'étaient déjà montré contre ce type de solution à cause du câble qui pouvait se faire voler facilement.
Cela n'est pas une solution pour tous, mais pour certains électromobilistes qui ont régulièrement affaire avec des bornes publiques VACHÉES et qui comptent sur ces dernières pour effectuer leurs trajets, cela pourrait s'avérer un choix intelligent. Source: insideEVs Dans ce reportage provenant de Californie, une généreuse femme a acheté à sa mère la voiture de ses rêves: une voiture entièrement électrique. Cependant, la mère habite un condo et depuis qu'elle a pris possession de sa Nissan LEAF, cette dernière fut stationnée sans pouvoir être utilisée car le conseil d'administration de la copropriété refuse qu'elle recharge sa voiture.
Bien entendu, on pourrait argumenter qu'elle pourrait tout de même faire la recharge à une borne publique, mais pour une dame plus âgée, ce n'est pas une solution pratique. Le conseil d'administration met plusieurs bâtons dans les roues à ces gens qui ne demandent que de payer des frais justes et équitables à la consommation en électricité sans effectuer des travaux dispendieux. »» Lire notre guide sur l'installation d'une borne de recharge en copropriété »» Lire l'expérience condo d'un membre et ses recommendations Comme plusieurs l'ont expérimenté dans le passé, les propriétaires de VÉ font face à de la résistance par les membres d'un conseil d'administration qui bien souvent sont bénévoles, et qui ne veulent pas se casser la tête. Leur parler d'une voiture électrique et de recharge semble très compliqué, et ils n'osent pas prendre de décision par simple peur et manque d'information. Ils ne voient pas l'avantage ni l'impact sur la valeur de leur copropriété en devenant "électrophile" (EV-Friendly). Dans l'histoire qui nous concerne ci-haut, l'appel à une équipe de reporters télé (semblable à l'émission J.E.) a permis d'ébranler quelque peu le conseil d'administration qui ont décidé de démettre de ses fonctions le président, et qui nous l'espérons aura permis à la propriétaire de Nissan LEAF d'aller de l'avant avec une solution sensée pour qu'elle puisse recharger sa voiture. Dans moins d'un mois, nous allons vous présenter en primeur une solution innovatrice pour la recharge en condo qui risque de faire beaucoup jaser. Restez à l'affut de nos Actualités pour les détails! |
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