par Yann Cloatre L’AVEQ a testé pour vous (Et aussi pour moi :-), le model S 85 de chez Tesla Motors à son point de vente du Québec situé à Laval-des-Rapides. Nous parlons donc du moteur développant 362HP (270kW) avec un couple de 325 lb-ft (440 Nm). Jantes de 19’’. A bord : Trois adultes et un enfant (3 ans). Essai routier: sur route en ville et un petit bout d’autoroute. Pilote d’essais: moi (6’3) et ma conjointe (5’2). Première impression en arrivant : l’accueil très sympa et très décontracté. Des Tesla partout dehors !! La voiture de l’extérieur : Vous l’avez déjà vu, au moins en photo, donc elle est belle, pas de doute. Ce qui est mieux, c’est qu’en vrai, on regarde de plus près. Au toucher et dans le détail, la finition est au rendez-vous. Finition de peinture (celle-ci est avec la couche), et ajustement des pièces, comme les portes avec les fenêtres sans cadre, très classe. Une fois assis: C’est épuré, sensation d’espace. Je cherche la boite de vitesse habituelle que l’on retrouve aussi bien dans une voiture automatique que manuelle pour poser ma main droite… rien. De l’espace à la place ! Bon je cherche le frein à main… Inexistant. Notre guide me rassure qu’il y a un frein (pas à main justement) automatique qui se déclenche automatiquement en mode « Park ». J’ajuste les miroirs, mon siège, tout est électrique et programmable pour plusieurs conducteurs. Point important (pour moi et ma grande taille) que nous avons vérifié avec notre représentant Tesla, la model S sans le toit ouvrant offre un peu plus d’espace au plafond au niveau de la tête. Car le modèle avec le toit ouvrant est un peu plus épais sur les cotés pour le mécanisme de toit coulissant. Donc personnellement, j’irais avec le toit standard. Le siège bébé est fixé en 5 mins, pas de souci, c’est standard. Nous avons le droit par la suite à une présentation du gigantesque écran tactile trônant au milieu du tableau bord. C’est beau, lumineux (même en plein soleil) et très réactif (comme un ipad) et fluide. Rien à voir avec les ennuyeux et lents écrans que l’on peut voir chez d’autres constructeurs. Les fonctions d’Internet (illimité en terme de quota incluant la couverture Canada et USA) GPS avec traffic quasi temps réel, navigateur Web, Musique et radio en streaming, bref, la voiture, fait par Tesla Motor, nous fait entrer dans l’air de la voiture « toujours connectée ». Bien sûr, la connexion exploite les technologies sans fil comme nos cellulaires mais aussi le WiFi. Nous retrouvons la camera intégrée aussi dans une des fenêtres configurables. Le GPS passe intelligemment dans le tableau de bord à coté des indicateurs de vitesse de manière à être plus concentré sur la route ! Bon j’adore les joujoux technos et les écran tactiles, mais j’avouerais que j’étais pressé d’essayer LA voiture :-) Alors on y va, mais là je me sens nul d’un coup, à chercher… comment passe t-on en « Drive » ? Et là notre guide m’indique le petit levier sur le volant (comme celui des clignotants) avec trois positions : R N D et le P en appuyant. Cela fait drôle, mais vu que tout est électronique, pas besoin d’un gros levier ! C’est parti ! On part : première impression, la pédale est très douce, et la voiture avance tout doux, proportionnellement à la pression de la pédale d’accélération avec beaucoup de précision. La direction assistée est légère mais on se sent très en contrôle. Pas de doute l’aspect sport ressort, on a envie d’avaler quelques virages avec. On roule en discutant, pas de bruit évidemment, l’isolation phonique intérieur est digne des allemandes haut de gamme. Un peu de circulation, mais je teste l’accélération entre deux lumières puis sur l’autoroute. Constat; les 362HP sont là, malgré les trois adultes à bord, plus le bébé, on est bien collé au siège. Le bébé apprécie le manège ! :-) J’ai pu faire une courbe « rapide » en sortie d’autoroute, c’est prometteur et on a vraiment une impression de confiance avec l’adhérence. La voiture est collée et ne « tangue » pas, certainement grâce à la répartition de masse très basse sur cette voiture, ce qui est difficile à égaler sur une voiture thermique. Aussi, on est étonné de la puissance du frein régénérateur, c’est à dire que dés que l’on relâche l’accélérateur la Tesla ralentit relativement fort (sans actionner la pédale de frein), plus fort que la Leaf par exemple, donc on s’adapte pour conduire beaucoup plus sans toucher la pédale de frein. Pour le freinage (le vrai, avec la pédale), cela semble très efficace et la voiture reste bien en ligne. Voilà, la conclusion, c’est facile, mais alors d’une facilité. Je me suis même dit, une voiture à ce prix là et c’est si facile ! Comme si j’avais voulu que cela soit plus difficile :-) Étrange. Finalement, cela devrait être la voiture de tout le monde ! Comme passager à l’arrière, j’ai de la place pour mes grandes jambes et on remarque aussi le gain de place à l’arrière au milieu car il n’y a pas d’arbre de transmission vers l’arrière… adieu la grosse « bosse » ronde au milieu des deux passagers arrières. La banquette arrière à trois places est confortable et les sièges en cuir de forme un peu futuristes sont convaincants. Lorsque ma conjointe s’est amusée à la conduite sportive en ville, avec déplacements latéraux rapides entre les voitures…. Je me suis tout de même surpris à chercher la poignée que l’on trouve habituelleemnt au plafond des voitures pendant que je me faisais ballotter… je me suis donc rabattu sur la porte qui a elle aussi un design intérieur futuriste. Même constat pour ma conjointe : voiture facile, agile comme un kart de luxe, avec le confort haut de gamme. Beaucoup de place de rangement devant dans le coffre, j’adore ! Le grand haillon arrière est large et spacieux, avec un rangement supplémentaire dessous une trape. Le type de fiche en bout du câble de recharge peut être modifié rapidement, en « clipant »/« déclipant » le format de prise voulu, pour s’adapter sur les prises 110 V ou 240 V, pratique. Sur le toit les fixations pour des barres sont bien cachées, mais facilement accessibles. Cet essai a été très convainquant, la voiture répond très bien au besoin de la famille, et les performances comblent le conducteur qui veut se faire plaisir et le confort haut de gamme est là, que demander de plus ? D’accord c’est une voiture chère, mais il faut prendre en compte: la garantie 4 ans ou 80 000 km sur la voiture, la garantie 8 ans sur la batterie (km illimité, pour le modèle 85 kWh), le réseau supercharger inclus pour ce modèle 85, les coûts d’entretien quasi inexistant par rapport à une voiture thermique (pneu, plaquette de frein…) et fini l’essence… À vos portefeuilles, GO ! Merci à notre guide : Renaud Bérubé et à Tesla Motors !
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Il y a quelques jours, j’ai remis les clés de ma M3 et j’ai pris hier midi possession de la première i3 toute électrique livrée au Québec. Voici mes premières impressions : Puissance en silence ! Venant d’une voiture à moteur V8 de 414 chevaux, je ne m’attendais certainement pas à me laisser surprendre par la puissance de la i3. Même si cette puissance se manifeste surtout sous les 60km/h, elle est disponible là où on en a le plus besoin au quotidien et dans un silence déstabilisant. Les accélérations sont franchement trippantes ! Au-delà de 60km/h, les reprises sont franches et franchement acceptables et je est surpris par l’instantanéité de la réponse de l’accélérateur peu importe la vitesse. Quand on pousse la voiture à ses limites en accélération, le seul son qu’on entend ressemble au son discret d’un jet qui s’apprête à décoller. On a l’impression d’être projeté dans « Retour vers le futur ! ». C’est très différent de la conduite d’une M3 qu’on doit faire révolutionner (et hurler) afin de lui faire exprimer sa puissance, mais c’est pour moi, tout aussi agréable ! Même si j’adorais le son de ma M3 quand j’étais seul à bord, je le trouvais gênant quand je voulais accélérer vivement avec des passagers à bord. La conduite à une pédale est aussi très agréable et on n’a presque jamais besoin d’appuyer sur le frein puisque la i3 décélère solidement lorsqu’on relâche l’accélérateur pour récupérer l’énergie. L’arrêt total se fait tout en douceur, mieux qu’un humain moyen ne peut généralement le faire avec une pédale de frein sur une voiture automatique. Le véhicule est plus gros qu’il ne parait en photo. À bord, les gens sont impressionnés par la grandeur de l’habitacle ce qui s’explique par la petitesse du compartiment avant sans moteur qui laisse beaucoup de place à la « cellule de vie ». J’ai l’impression que c’est plus grand que l’habitacle de la M3 et surtout plus aéré. Même si je suis quelqu’un qui adopte rapidement les technologies et que je suis déjà habitué au système iDrive de BMW, je dois avouer que j’aurai besoin d’étudier encore un soir ou deux pour comprendre toutes les possibilités que cette voiture offre ! L’écran central est très impressionnant de par sa dimension et on a l’impression qu’il s’agit d’un écran plat au milieu du salon. La « table » de bois d’eucalyptus contribue d’ailleurs à cet effet « salon ». Une autre preuve que nous sommes projetés dans le futur est l’absence d’une fente pour insérer un CD. Il est aussi intéressant d’avoir l’internet à bord et de pouvoir « googler » mais il est dommage qu’on ne puisse pas utiliser notre iPhone en guise de clavier ou qu’on ne puisse pas « pousser » un site de notre iPhone à cet écran en « AirPlay ». La voiture qui est branchée au réseau cellulaire en 3G(inclus pour un an) ne semble pas permettre de mettre la voiture en mode HotSpot pour pouvoir utiliser un ordinateur portable ou une tablette à bord en utilisant la connexion de la voiture ce qui aurait contribué à faire sentir les passagers dans un véritable salon. Je trouve personnellement que les sièges manquent un peu de soutien latéral sur l’assise mais il est possible que ce soit juste parce que j’étais très « encadré » dans la M3. La voiture est très légère et agile avec un rayon de braquage permettant presque de faire un « U-turn » dans son garage. Le seul endroit ou la légèreté nuit à l’effet de solidité est à la fermeture des portières avant (vu aussi l’absence de pilier B entre les 2 portières). Je peux déjà dire que je suis rassuré sur mon choix et que je ne regrette en rien mon passage à l’électromobilité. Appuyer sur l’accélérateur en s’imaginant que les roues sont actionnées par l’eau qui fait tourner les turbines d’Hydro-Québec a aussi quelque chose de magique. La i3 est la preuve qu’on peut conduire propre sans souffrir même si on est un amateur de voiture et d’accélération. C’est donc un plaisir différent que l’on obtient en conduisant une i3, mais le plus important est que ce soit un plaisir quand même quand on est derrière le volant ! Ma crainte d’ennui au volant d’une voiture électrique est définitivement dissipée ! par Éric P., membre AVÉQ À quelques heures de la livraison d'une BMW i3 J’ai réservé il a quelques mois une BMW i3 et elle est finalement arrivée chez le concessionnaire mardi. Hier, mon concessionnaire a configuré mon application iRemote si bien que j’ai pu voir, en direct de mon iPhone, l’évolution de la charge à distance. La charge qui a débutée autour de 17h hier s’est terminé vers 22h pour un temps de recharge d’environ 5h. La voiture était étonnamment basse à la livraison avec 4% de charge seulement. L’autonomie annoncée sur l’application après cette première recharge est de 158km. Je peux voir que la voiture a 15km à l’odomètre et que la préparation n’est pas commencée car la voiture est toujours branchée et les portières sont toujours verrouillées. Je pourrais actionner le klaxon à distance pour leur envoyer le message de s’occuper de ma voiture maintenant mais je vais me retenir : je dois prendre livraison de la voiture demain. Je suis un peu anxieux car bien que j’aie lu à peu près tout ce qui s’est écrit sur la i3 (tout étant en général très positif) j’ai acheté sans jamais essayer la voiture. Je ne suis pas non plus l’acheteur type visé par cette création de la nouvelle sous-marque bavaroise : jusqu’à la semaine dernière, je conduisais une voiture à moteur V8 de 414 chevaux. Les connaisseurs de la marque auront compris que je change de M à i, mais toujours en combinaison avec le 3 ! (pour les moins connaisseurs de supervoitures, je passe d’une iconique M3 à une i3). Certaines personnes dans mon entourage pensent que je ne vais pas bien, que je suis viré « grano ». Certaines personnes pensent peut-être aussi sans me le dire que mes finances vont moins bien et que j’ai besoin d’économiser sur l’essence ! Pourtant, le choix que j’ai fait, je l’ai fait en pensant au futur de ma fille et pour lui montrer que si on veut des changements, il ne faut pas juste se fier sur les autres. Lorsque j’ai acheté ma M3 il y a 3 ans, je ne me souciais pas de l’impact de mon choix sur l’environnement. Mais les mentalités changent et tout comme on est aujourd’hui scandalisé de voir un Hummer sur la route, j’ai commencé à me sentir de plus en plus coupable de conduire une voiture qui consommait presque autant que cette grosse bête pour mon simple plaisir. Même si j’ai confiance que je trouverai une autre sorte de plaisir de conduire avec cette voiture remplie de technologies, c’est un gros changement pour moi dont il me fera plaisir de vous partager l’expérience dans les prochains jours ! |
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