Flashback le 27 janvier dernier (LA tempête de l'hiver). Félix et moi venons de décider qu'on ne va pas louer des Prius, mais bien une Tesla Modèle S. On se sent déjà mieux. On se rend donc au centre de service Tesla, à Laval. La première bouffée d'air frais nous vient tout de suite en entrant : pas de réceptionniste qui vous dispatch au prochain vendeur s'étant mérité de faire le magicien en passant les chiffres devant votre nez jusqu'à ce que vous voyez tout embrouillé. Chez Tesla, on parle avec notre bon chummy Renaud, on configure notre voiture comme si on était chez nous sur internet. Puis c'est l'heure de l'essai. Dehors c'est la guerre, les flocons font bataille à l'asphalte, et le vent s'est mêlé de la partie ce qui rend les routes couvertes d'une bonne couche de sloche "made in Québec". En sortant, la voiture nous fait clin d'oeil en se sortant les poignées de portes. On ouvre, et une bouffée de chaleur me monte au visage, comme si je venais d'ouvrir le four qui chauffe une lasagne à 400°. Wow. On s'installe à bord, on s'acclimate à l'écran 17 pouces (oui oui!) puis, toujours sans avoir sorti la clé de ma poche, j'appuie sur le frein et je passe en mode "Drive". La voiture bouge! La première chose qu'on remarque, c'est à quel point la voiture regénère. Dès qu'on lâche l'accélérateur, la voiture freine carrément, si bien que j'ai de la misère à me rendre aux arrêts sans devoir réaccélérer! Sur la route, la voiture inspire confiance. Aucun dérapage non-désiré. À 2108 kg ce n'est pas un poids-plume, mais ça aide définitivement dans le département de l'adhérence. Après quelques coins de rue, Renaud me fait signe d'aller m'amuser dans un stationnement couvert d'un bon 10 cm de glace. J'obtempère (en essayant subtilement de désactiver l'antipatinage... un échec). Là je mets toute la sauce. Accélérateur au fond, freins au fond (pas en même temps!), volant au fond. La voiture devine la trajectoire désirée et s'y rend sans tracas. Pas moyen de faire le fou, la Tesla gobe toutes les tentatives d'excès et calcule quoi envoyer exactement aux roues pour que ça reste smooth. La raison pour cette performance remarquable est facile à expliquer : le moteur se nourrit d'électrons, la même bouffe que tous les capteurs, contrôleurs et ordinateurs. C'est donc beaucoup plus facile à digérer pour tout le monde, comparativement à un véhicule à essence qui doit aussi s'assurer de ne pas s'étouffer, et composer avec des délais dans la transmission et dans la disponibilité du couple moteur. Trêve de science ; nous voilà maintenant sur l'autoroute. Encore dans le plus grand calme, la voiture reste silencieuse comme si elle était arrêtée. Et ce n'est pas parce que je roule en pépère! Je lui en donne encore beaucoup, pas moyen de la faire décrocher, ni même d'inquiéter mes passagers. L'accélération est surprenante et instantanée. Puis, tout d'un coup, nous sommes de retour au centre de service, l'essai est terminé. Nous devrons attendre 2 mois avant de la conduire à nouveau. En dérapant à la sortie du centre de service Tesla, on en est venu rapidement à cette conclusion : avec sa carrosserie en aluminium, son antipatinage sans faille et son autonomie de 450 km, la Tesla S est bel et bien la meilleure voiture électrique pour l'hiver!
3 Commentaires
Al S
14/5/2014 07:16:32
J'endosse vos commentaires sur la Model S.
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Bruno
15/5/2014 03:17:14
Est-il possible de loué la Tesla pour un mois?
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20/5/2014 05:51:07
Bonjour Bruno,
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