La start-up iséroise Verkor, fondée en 2020 à Grenoble par six entrepreneurs, prévoit d'inaugurer sa première usine de batteries électriques en 2025, à Dunkerque. Elle ambitionne également d'y établir deux autres sites à terme. Dans un contexte difficile pour l'industrie des batteries, marqué par le ralentissement des ventes de véhicules électriques en Europe, la réduction des aides à l'achat en France et en Allemagne, ainsi qu'une concurrence accrue des fabricants asiatiques – poussant l'Union européenne à envisager une surtaxe pouvant atteindre 35 % sur les importations de véhicules électriques chinois – de nombreux projets de gigafactories ont été suspendus ou annulés (Northvolt, Britishvolt, ACC, etc.).
Pourtant, Verkor fait figure d'exception. La start-up, souvent présentée comme la réponse française à Northvolt, est l'une des rares entreprises à respecter son calendrier de développement. Dès 2021, elle a scellé un partenariat stratégique avec Renault, accompagné d'une prise de participation au capital par le constructeur. Ce soutien de poids a permis à Verkor de franchir des étapes cruciales et de se rapprocher désormais de la phase d'industrialisation. Article synthèse de Silence on Roule - Le podcast
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