Renault, comme bien d’autres fabricants de voitures électriques, se prépare à offrir une « seconde vie » aux batteries qui se retrouveront en dessous de 75% de leur capacité originale.
Ces batteries pourraient être utilisées dans les systèmes de stockage d'énergie des véhicules, mais ce n’est pas ce que Renault envisage. Il semble qu’on pourrait réutiliser les batteries dans d'autres véhicules, et ce, à moindre coût. Et c’est là que Carwatt entre en jeu. En marge de la COP21, Carwatt et ses partenaires ont présenté un prototype électrifié de la Renault Trafic, propulsé par des batteries Lithium-Ion en seconde vie issues de véhicules électriques Renault. Mais est-ce que le fait de déplacer une batterie d'une voiture à une autre est une solution viable et rentable? Selon le site InsideEVs, rien ne serait moins sur… « CARWATT développe des applications embarquées pour valoriser ces batteries dans des véhicules utilitaires urbains d’occasion, que CARWATT transforme en véhicules électriques. En donnant une seconde vie à ces batteries, tout en restant dans un usage automobile, CARWATT innove et illustre ainsi un des principes fondateurs de l’économie circulaire : trouver des usages successifs qui préservent au mieux la valeur de la batterie. Réduire la pollution en limitant les dépenses La transformation des véhicules utilitaires urbains est une alternative concrète et immédiate pour lutter contre la pollution en ville (94% des véhicules utilitaires roulent au diesel) tout en réduisant les investissements. En 2016, CARWATT et la Mairie de Paris expérimenteront dans les rues de la Capitale d’autres véhicules utilitaires Renault transformés en électrique. » Pour plus de détails sur les activités de Carwatt et ce partenariat, c’est ici. Source : InsideEVs Contribution : Peggy Bédard
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