![]() Le journaliste Jean-Sébastien Cloutier au Téléjournal Grand Montréal a écrit un article sur l'achat d'une première voiture électrique, les avantages et les défis posés par cet achat. On parle de la différence du coût d'achat, de la subvention du gouvernement de 8000$, du coût de l'énergie beaucoup plus bas pour l'électricité que pour l'essence par année, des primes d'assurances plus basse (pour un même courtier), et de l'autonomie limitée d'un VÉ. Des choses que nos lecteurs connaissent déjà. Le vice-président aux affaires publiques et gouvernementales d'Hydro-Québec, Pierre-Luc Desgagnés, lance un appel aux Québécois : « Moi, je vous dirais qu'on n'est pas très loin du point tournant, mais la personne qui aura le dernier mot, c'est le consommateur. Il faut que le consommateur y croit et s'il y a un endroit en Amérique du Nord où cette mini-révolution là peut se faire, c'est au Québec! » Nous sommes entièrement d'accord avec cette affirmation. Par contre, en lisant les commentaires sur l'article sur le site de Radio Canada, on voit que les gens opposent les mêmes résistances, dont : "Les subventions qui ne profitent qu'aux riches" La stratégie d'électrification des transports se veut inclusive, afin de permettre au plus grand nombre de citoyens de profiter de cette révolution, autant en y créant des emplois dans un domaine d'avenir, que de contribuer à diminuer les gaz à effet de serre ce qui améliorera la santé des gens. Aussi, on améliorera les offres de transport en public pour ceux qui ne peuvent se permettre une voiture - électrique ou à combustion. On parle d'autobus de ville électrique, de voitures électriques en auto-partage, et peut-être même d'un système de train suspendu électrifié (le Trens-Québec). En plus, comme pour les voitures à essence, ce sont les "riches" qui les achètent, en profitent, puis les revendent sur le marché des voitures d'occasion, où elles sont rachetées à bon prix par ceux qui ne peuvent se permettre de voiture neuve. Le même cycle aura lieu, et les VÉ passeront d'un propriétaire à l'autre. |