L’achat pourrait être le plus important achat d’autobus électriques à ce jour en Amérique du Nord et entraînera une réduction de 930 000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre dans 10 sociétés de transport.
Dix organismes de transport en commun du Québec s’associent pour acquérir jusqu’à 1 229 autobus électriques Nova Bus pour 2,1 milliards de dollars. Des représentants fédéraux et provinciaux ainsi que des représentants des sociétés de transport en commun ont donné des détails sur l’entente vedette lundi, lors d’une annonce, concernant le fait que Nova Bus avait remporté le contrat. « Il s’agit du plus important projet d’acquisition d’autobus électriques en Amérique du Nord. C’est un incroyable vote de confiance envers l’économie québécoise », a déclaré dans un communiqué le ministre fédéral des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc. Une commande initiale de 339 bus électriques à batterie longue portée LFSe + modèle 40 pieds, incluant une option pour acheter 890 véhicules supplémentaires. La valeur de la commande de base est de 583 millions de dollars. L’autonomie des bus est d’environ 300 kilomètres par charge complète. Les sociétés de transport en commun impliquées dans l’accord sont :
Les véhicules seront construits dans les installations de Nova Bus au Québec. Ils contiendront au moins 25 % de pièces fabriquées au Canada ou acquises au Canada et seront livrés entre 2025 et 2027. Mise en commun des ressources Pour financer l’entente, le gouvernement fédéral fournira 780 millions $, le gouvernement du Québec 1,1 milliard $ et les sociétés de transport sont responsables des 234 millions de dollars additionnels. « Le transport collectif est l’un des éléments clés de la mobilité durable des personnes et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Avec cet investissement de plus de 1,1 milliard de dollars, le gouvernement s'implique dans ce projet afin de contribuer à l’atteinte d’un Québec sobre en carbone. À terme, toute la population du Québec pourra profiter des avantages de ces autobus électriques », a déclaré Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable. L’entente contribue également à rapprocher les gouvernements fédéral et québécois de leurs objectifs d’adoption des autobus zéro émission. Le premier s’est engagé à acheter 5 000 autobus zéro émission d’ici 2026, tandis que le Plan 2030 du Québec pour une économie verte stipule que « d’ici 2030, les autobus électriques devraient représenter 55% de tous les autobus urbains ». Accélérer l’adoption La STM, qui possède déjà un parc de 2 000 autobus, recevra la moitié de la commande initiale de Nova Bus. En mars, Electric Autonomy avait participé à une visite du Centre de transport Stinson et du dépôt d’autobus de la STM. Des infrastructures de recharge et des autobus électriques sont à l’essai et déjà mis en service. La répartition des autobus restants entre les sociétés de transport n’a pas encore été confirmée. Deux usines de Nova Bus produiront ces véhicules. La construction du châssis aura lieu à son usine de Saint-François-du-Lac, tandis que l’usine de Nova Bus à Saint-Eustache sera responsable de l’assemblage final. « Chez Nova Bus, nous nous sentons privilégiés d’accompagner les sociétés de transport collectif dans leur transition vers l’électrification et nous félicitons le gouvernement du Québec pour son leadership dans l’atteinte de ses objectifs de réduction des GES », a déclaré Ralph Acs, président de Nova Bus. « Cette étape importante est un signe que tous les intervenants du secteur des transports travaillent ensemble pour lutter contre les changements climatiques et nous, chez Nova Bus, sommes fiers de notre engagement envers cette transition historique. » Emma Jarratt Electric Autonomy Canada
Contribution: André H. Martel
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